n pches Zcolosiaues des in\ > H Qes r.ireuiz. ^ RECHERCHES ZOOLOGIOUES DES STEPPES DES r*. ^. IV u 5« a !• o vr. Avec préface du Dr. Avec ZlMmZ. 1 M. Henzbier carte. < AW16 MOSCOU. Imprimerie de l'Université Impériale (M. Katkolt). Strastnoï Boulevard. 1886. 1&87 >1 1^1 ;i5 2^L RECHERCHES ZOOLOGIQUES DES STEPPES DES EIRGÏÏIZ. r*. s. ]V u z a 1" o >v- Avec préface du Avec -^— 1 Dr. X. Xenzbier. carte. <^— ^— MOSCOU. Imprimerie de l'Université Impériale (M. Katkofif)Strastnoï Boulevard. 1886. ÎÎ3;ï. lÎMnEPATOPCKAfO MOCKOBCKAIO OuiUECTBA lïCUHTATEJtEa llî'nl'0;î,bî. ZOOLOGIQUES DES STEPPES DES RECHERCHES KIRGUIZ. Par. P. Nazarotv. S. préface du Dr. M. Menzbier. avec Préface. Le présent article de Mr. Nazarow P. S. est ëcrit d'après nos indications. Connaissant l'auteur pour un in- consciencieux vestigateur même sachant de gie et de la des steppes que Mr. botanique, des kirguiz et Nazarow possède nous avons lui la ge'olo- proposé de une revue générale de la contrée, qui nous présente un haut intérêt au point de vue zoologique. J'espère que faire tous les ornithologues apprécieront à juste vail de Mr. tons Nazarow, une heureuse mencées. et continuation tillons de peaux d' envoyait de oiseaux pour lui souhai- des recherches — La détermination des espèces car Mr. Nazarow nous le tra- titre quant à nous nous n'est pas douteuse, nombreux échan- vérifier Dr. com- M. les espèces. Menzbier. monts Mongodschars et entourent, nous pre'sentent un haut L'Oural méridional, steppes qui les point de vue au te'ret inte'rêt glaciale a période faune actuelle de la contrée a joué un grand rôle cette dernière in- provient de son origine. Nous pou- et faune de la la laissé des traces sur la que Cet zoologique. du caractère de la faune vons supposer que les les sur la et distri- animaux dans les pays Les montagnes de l'Oural, descendant au sud au-delà du fleuve Oural, partagent les steppes des kirguiz en voisins. bution des deux parties (partie orientale et partie occidentale) par- faitement identiques sous le rapport des conditions physiques et géographiques. ties Vu cette identité des deux par- de la contrée, nous examinerons la partie orientale comme nous celle qui Nous aurons pour près 53' laja); au sud 48" guiz); à vers la l'est tion les limites de ce lat. sa n. (latitude le à du lac rivière Tcholgar-Denrivière Oul- 53^ latitude nord. Le méridien de la station l'ouest. La assez de précision ce région limitée de cette manière nous présente dans son ensemble le bassin du courant de l'Oural Au Be- jusqu'au point d'intersec- Verchnéosernoï peut limiter avec pays de la ensuite par la la source du Tobol avec connue. pays au nord à peu passera du Tcholgar-Denguiz limite Tourgaï; de ville koyak à mieux (cours Est- Ouest n. lat. est la et .Nord de du 53'' lac moyen Tcholgar-Denguiz. lat. n. l'Oural méridional présente dé- jà le caractère montagneux plus prononcé. dionale de la contrée occupe même le nord La partie méri- du désertAralo- émergé à l'époque paléozoïque et s'est transformée en une puissante chaîne de montagnes fortement creusées par Teau caspien. Tandis que la partie nord de la région a la j)artie sud ])orte des traces évidentes d'une mer — — 3 récente et continue de notre du bassin restes direction et nous dans montag- pays changement de le sol ve'gétation la en celle des et enfin de l'Asie centrale. La chaîne de 1 se prolongeant Oural, en nom steppes sous le avec transformation du sud, la en vëge'tation des steppes d'arbres du l'abaissement graduel ici neux en une plaine de'serts En même temps Aralo-caspien. pouvons observer la temps à se désséclier des dans elle bien loin au fond des de montagnes Mougodschars, apporte le sud la flore et la faune des ré- gions plus froides; elle forme pour ainsi dire un montagnes dans Tocéan de steppes des plaines L'influence des cap de asiatiques. conditions physiques et géographiques sur la faune du pays est si considérable que nous nous croyons obligés de faire précéder notre esquisse zoologique par un court aperçu du climat et de la végétation du pays. L'orographie région se présente donc de cette sous l'aspect suivant: l'Oural méridional se compose do chaînes trois de l'usine presque parallèles: Kananikolsk et sa 1) l'Oural-Taou, près continuation, les mon- tagnes Gouberlinski et les montagnes Mougodschars; 2) la chaîne de Tlrendik rable qui et constitue la 3) une élévation ligne de peu considé- démarcation entre le bassin de l'Oural et celui du Tobol. Au penchant occidental de l'Oural, sur le méridien de la station Verchnéosernoï se termine la zone de grès et de conglomérat permien, zone qui occupe un espace fort étendu dans le gouvernement d'Orenbourg. pied A du Test se joint à cette zone une bande étroite du calcaire carbonifère et de l'étage d'Artinsk présentant un caractère montagneux mieux prononcé. dernière s'étend du nord au sud des roches siluriens de 50 A l'est un plateau de cette composé à 100 werstes de largeur, qui 1* — __ 4 s'élèvent à 1.500 pieds Au de la rivière la vallée dans nord, plaine est au dessus du niveau de la mer. formée par Bélaya, cette les calcaires siluriens et, étant creusée par l'eau, cette contrée porte le caractère saurodes Alpes: des défilés profonds, d'énormes vage rapides avec un grand nombre torrents lui donnent un Au de ches à pic sud caires vallée la de la passent aux argiles conglomérats, de cavernes aspect Bélaya, là chisteuses, oh plaine faiblement onduleuse. Plus long de la rivière Sakmara, les de aux grès loin vers cal- les contrée présente le caractère la et pittoresque. le et aux d'une sud, le roches silurienes sont complètement dénudées et laissent voir des schistes siliceux qui en forment la base et sont aussi creusés par l'eau. Cette contrée est de même très montagneuse, mais les montagnes nombreuses ne sont pas très élevées, ni très escarpées. De la partie nord de ce plateau se sépare dans la direction du S W. une élévation onduleuse qui porte le nom de rObstchi-Sirt. A l'est se joint à ce plateau silurien la chaîne de TOural-Taou, de 2.100 pieds de hauteur, formée des schistes cristallins. Ces montagnes deviennent de plus en plus étroites vers le sud et s'abaissent jusqu'à Le caractère montagneux est le Kanaet delà Sakmara. La 1.500 pieds, and. d. n. mieux prononcé long de la le bande étroite des roches cristallines (diorite, serpentine, rarement granit), qui marque la direction de la chaîne,se prolonge enferme d'affleurements détachés fort loin au sud, au delà du fleuve Oural dans les montagnes Mou- godschars. Dans sa partie méridionale, la chaîne de l'Oural-Taou est couverte des dépôts crétacés qui sont, contrairement aux formations paléozoiques, parfaitement horizontales, partie de l'Oural Taou présente cfi oui fait que cette - 5 - un plateau de 1.500 pieds au dessus de mer. Vers la long des rivières qui descendent de ce plateau le sud, le crétacé et qui se jettent dans l'Oural, la contrée prend de nouveau une plus le caractère montagneux, mais ne présente chaîne montagnes: de toute cette contrée surface d'une mer houleuse. Ce sont les montagnes Gouberlinski qui doivent leur origine, ainsi que l'ont démontré M. M. Meglitzky et Antonow *) uniquement à la dénudation du plateau crétacé et des schistes siliceux soujacents; leur hauteur ne dépasse rappelle la pas 800 pieds. Les montagnes Gouberlinski Taou la chaîne de l'Oural- et sont séparées à l'est de la chaîne do l'Irendik par une vallée schistes siliceux et Quant à formée étroite de roches siluriennes, de couches d'Artinsk. l'Irendik, atteint il son plus grand degré de développement sur la parallèle du lac Koltouban, hauteur sa s'élève graduellement général est geur est vers l'Irendik formé à 2.300 le nord de 30 verstes: il tude de ruisseaux et de est fort par des le sud. En gigantesque, qui diorites. Sa lar- donne naissance à une multirivières. La contrée, plus accessibles tagnes des bords de la rivière La vers et où s'abaissant le long rocheuse, les roches ont une forme arrondie, ce qui les rend l'est et en pieds, présente un massif principalement de l'Irendik, de que les mon- Bélaya. Les versants de de l'ouest de l'Irendik sont très abrupts. partie de l'Irendik que nous décrivons est entièrement dépourvue des formations sédimentaires qui la couvraient autrefois. Elle présente, pour ainsi dire, un *) Mefjlitzki) et méridional, p. 44. j^ntonou). Description gcognostique de l'Oural — squelette de montagnes 6 — en raison de leur hauteur a qui, de'passé dans la destruction les mëridional où à se faire Sur jour. lowsky, rirendik s'e'tend autres points de l'Oural commencent à peine axes granitiques les est la la station Or- de la parallèle coupé par en forme de chaîne de collines conoïdes jusqu'à de Mougod- la formation de l'extrémité' septentrionale A l'est et traverse le fleuve Oural et prend part à la ville d'Orsk, schar. Tanalik rivière llrendik s'étend un haut de steppe à pentes douces vers 1.000 pieds de hauteur, et il et vers l'est est plateau de l'ouest. Il a formé principalement de granit, dans certains endroits on rencontre des lam- beaux des systèmes carbonifère et silurien. Cette steppe de 200 verstes de largeur forme la troisième chaîne de l'Oural méridional et porte des noms différents: KaraEdyr-Taou, Djabik-Karagaï et autres. La surface de cette chaîne représente une plaine légèrement ondulée, parsemée ça et là de groupes de collines. A Test les branches de cette chaîne s'unissent avec les embranchements des montagnes de l'Oulou-Taou. Jetons maintenant un regard sur la construction du pays au sud du fleuve Oural en partant de Touest. Le système permien se termine au méridien de la station Verchneozernoï, passe au sud au delà du fleuve Oural et s'étend ici vers l'est jusqu'à l'extrémité nord des montagnes Mougodschar, en contribuant pour une assez grande partie à la formation de ces dernières. Les monts Mougodschar ne forment pas une chaîne séparée, comme on le représente généralement sur les cartes géogra- phiques: elles présentent une continuation ininterrompue des montagnes de l'Oural. Les montagnes Gouberlinski continuent aussi une du côté sud du fleuve surface ondulée formée Oural par le et présentent creusement — aquatique des schistes 7 — cristallins et siliceux qui au sud vers sent ces montagnes. Plus loin compo- la source des du sud dans l'Oural, le pays devient de plus en plus plane et forme enfin une steppe élevée (le <syrt>), forme'e, de même que le plateau au nord rivières, qui coulent des montagnes Gouberlinski, cre'tacées. Ce au sud jusqu'aux sources des rivières qui se et 1' Ilek, prend de nouveau le caracmontagneux et, sous le nom du Djamann-Taou, plateau s'e'tend dans l'Or jettent tère de couches se prolonge au sud sous l'aspect d'une A la source de l'Or, le la branche droite des Mougodschar chement de plaine Djamann-Taou se réunit avec comme embran- qui, rirendik, s'ëtend de la éleve'e. d'Orsk ville vers le sud. Ces branches, en s'élevant graduellement, revêtent un caractère tout à-fait montagneux et présentent une chaîne rocheuse d'aspect sauvage formée de de jaspe. cristallins et branches des Mougodschar Ces deux de schistes diorites, par la montagne Aïrjuck qui forme leur point nant (près de 1.000 Mougodschar réunissent se pieds). s'abaissent, Au sud de roches leurs l' culmi- Aïrjuck cristallines les se recouvrent par les couches crétacées. Les Mougodschars à l'Oust-Ourt se rattachent qui, que ainsi les îles de la par démontré M. l'a Sévertzow, Le plateau élevé entre l'Oural commence la rive droite nale couvert de s'élève à de près l'Irguiz Mougodschars; des marne 600 de collines suite formaient mer Aralo-caspienne. en forme de promontoire vers oriental une — 400 et le des et l'extrémité sud descend son penchant du Tobol, sources jusqu'à au Tobol et le sud, ce suit méridio- plateau est de grès friables et sa hauteur Au sud-est de ce plateau pieds. _ — 8 s'étend une steppe argileuse de 400 — 300 pieds de hau- teur qui forme le bord d'un bassin d'argile salifère, ren- fermant le lac Ce bassin Tcholgar-Denguiz est limite' au nord dans qui des rochers escarpés, par un grand espace et sont grises et rouges, et de les formé la restes ont les Denguiz les *). et de sel. souvent sur parfois d'argiles compactes souvent ont Ces escarpements sont bassin mer d'Aral. quelques endroits roches de la d'Aral, le lac mer, dont Tcholgar- lacs dispersés ça et là Le fond de ce bassin est argileux imbibé 300 pieds du une multitude de et ce bassin. bords mer s'étendent composés grès; près de 150 pieds de hauteur probablement et la formé par dans un sol La hauteur ne dépasse pas elle s'abaisse jusqu'à quelques au dessous du niveau de la mer. Ce bassin peut être séparé en deux parties inégales: la le bassin de Tcholgar-Denpartie du nord plus petite le bassin de la mer guiz, et celle du sud, plus grande croire que les deux qui portent à indices Il a des d'Aral. y bassins étaient encore récemment réunis par des détroits. Cette circonstance, ainsi que les restes de plantes aquatiques trouvés dans le sol du bassin, les coquillages {3Iytilus et Cardium) vivant dans la mer d'Aral, dizaines de pieds — le — dessèchement continuel de cette dernière, nous donnent de rapporter l'existence de la mer dans le bassin le droit en question et à une époque peu éloignée de la nôtre correspondant, selon toute probabilité, à l'époque de la formation des glaciers dans la Russie d'Europe. Jetons à présent nn regard sur le climat du pays que nous décrivons. Il est difficile de trouver une autre contrée où les conditions du climat présentent des con- *} L, Meyer. La steppe kirguizc du dcpartcincut d'Oreuburg. — que dans trastes aussi frappants climat est sec, continental. celle En ci. ge'néral, le Pour en donner une ide'e il de dire que la tempe'rature moyenne de janvier 16" Cel., c'est à dire la même que sur est suffit — à Orsk bords les — 9 ouevSt moyenne de Nowaja de seulement 2" au dessous Zemlja, de température la de la que tandis la +23" Cel., température moyenne juillet est du Maroc. La partie montagneuse du nord de le froid et l'humidité des printemps le en été (il y a même que même souvent gelées on juin); l'hiver y est précoce et la couvre la midi terre d'une est toujours on remarque la température en été, couche; forte en se en hiver, de distingue par de fortes gelées par cette contrée retard. En l'augmentation neige au contraire avançant le vers considérable de moyenne tandis qu'en hiver la de la température n'augîucnte que faiblement; en même temps la ([uantité des sédiments atmosphériques diminue en proportion croissante. Dans pérature moyenne de janvier la ville d'Irguiz la est — 14" tem- et celle de juillet En été il y tombe moins de 8 cent, de pluie. Les conditions défavorables du climat de ce pays, qui sont la conséquence de sa position géographique, s'accroissent encore sous l'influence des vents du nord et nord-est --25*'. ainsi que des vents de l'ouest et sud-ouest qui soufflent continuellement. Les vents d'ouest apportent toujours une certaine quantité d'humidité; ces vents, rencontrant sur leur passage des contrées plus froides que le sud de la Russie d'Europe, y déposent qu'ils apportent, et ments déposés nord. En une partie de l'humidité naturellement la quantité est plus été ce vent des sédi- considérable dans la contrée du perd son humidité dans la partie montagneuse du nord de exclusivement notre, pays; au — 10 — sud, après avoir traversé les déserts brûlants, il enlève même le peu d'humidité que contient le sol. Les vents du nord et du nord-est apportent en hiver des tourbillons de neige sèche et froide et font baisser considérablement la température En l'atmosphère. de été ces vents nous donnent un temps froid et humide prolongé. Les steppes du nord ouragans qui soulèvent des bois de par se distinguent les à violents masses de sable. L'étendue ce pays dépend directement atmosphériques. Ainsi de Zlatooust, en dehors du pays sus-mentionué des sédiments situé, il au milieu est vrai, de bois bien exploités, mais qui continuent à pousser après l'abail y a pendant l'année 50 cent, de pluie, dont la moipendant les trois mois d'été. A Troïzk, dans la contrée tage, tié des forêts-îlots, il tombe pendant l'année 40 dont la moitié pendant l'été. Aux environs cent, d'eau, d'Orsk les méridionales, et une à leurs limites ne repoussent point à cause de la sécheresse de l'atmosphère. Il y tombe 30 cent, d'eau penforêts aboutissent fois abattues, dant l'année, qui que et ce n'est tombe en A été. le tiers où Irguiz de cette la quantité croissance des arbres est impossible, la quantité annuelle de sédiments atmosphériques les 7 cent, dans ne surpasse tombe pendant les steppes n'est que pas l'été. les 25 cent., dont Ainsi l'absence des bois le résultat de la sécheresse de l'atmosphère. Les contrastes climatiques et la quantité des stations biologiques bien différentes ne permettent point de subdiviser notre contrée au point de vue zoo logique en nettement tracés; mais nous pouvons cependant trouver cinq districts se distinguant entre eux par districts y le caractère général de la végétation et par un nombre — ~ 11 plus ou moins considérable d'espèces caractéristiques animaux. Ce 1) la sont: tïes contrée des forêts vastes, 2) la contrée des forêts-îlots, 3) steppes de stipes, 4) les les steppes d'absinthe et enfin 5) la partie du nord du désert sabloneux de la contrée Aralo-caspienne. Les vastes forêts élevées à 1000 p. au dessus de la mer. surfaces espace foliacées et conifères occupent des est Sakmara et délimité au sud par à l'est et à l'ouest par la rivière Ik. l'on trouvait tout le long de la où chi Syrt les bois des îlots de bois de l'Obts- et tandis qu'à feuille, présent y sont moins répandus, surtout aux bords des rivières navigables. couvrent les douk un temps fut Il Sakmara Cet la rivière Ensuite les forêts A monts d'Irendik. (affluent de l'Oural ininterrompues du Sououn- la source du côté droit) se trouvent les d'un bois conifère abattu et brûlé par les cosaCe bois, ainsi que les autres forêts sur la chaîne du Kara-Edyr-Taou d'après leur caractère général et restes ques d'après leur faune (Sciurus vulgaris, Cervus jpygargus, Tetrastes canescens, Tetrao urogallus) appartiennent gion des bois ininterrompus. passe mille ties La hauteur de pieds au-dessus de la mer. plus basses de la contrée, ce pays sur- Dans bois les à la réles par- conifères ne poussent point et les bois feuilles croissent en forme de Les bois qui se trouvent aux bords de la Bélaya ont moins souffert de la hache et c'est cause de leur caractère vierge. Les espèces ca- forêts-îlots. rivière la ractéristiques d'arbres sont: bouleau le tremble le {Betula alba), (Populus tremula), le le pin (Pinus larix {Pinus le tilleul sylvestris), lariœ), le {Tilia europaea), chêne {Quercus pedunculafa), l'ormeau {JJÏmus cam- aux bords des rivières poussent le meri{Prwnus padus), le peuplier noir [Popidus nigra)^ pestris et effusa); sier — les aunes {Alnus glutinosa Le sapin {Pinus etc. plaires isolés de me'ridionale mcana), et s'y trouve que par exem- rivière Bélaya, limite Les bois de cet arbre. le saule {Salix sp.) la ne abies) long le — 12 conifères y sont on souvent y rencontre des forêts entremêlées. En général on remarque ici que les arbres conifères cèdent la place aux arbres feuilles. rares, très Voici renne le plus habitants caractéristques de les 52** (Cervus tarandus) qui atteint ces lat. bois: le nord. Les rennes y sont assez nombreux en été et surtout en hiver. En été la plupart de ces animaux émigrent dans les hautes montagnes La près de la rivière d'Inzer. qui sont présence du renne dans ce pays correspond à ses conditions physiques et géographiques; l'animal présente les mêmes moeurs que dans les contrées d'extrême nord, malgré la riche végétation des vallées il ne se nourrit que de mousse et de lichens. Cervus marcd ne et rencontre pas et Cervus très rare- ment. Cervus pygargus habite principalement les petits s'y de bois des bouleau sur neiges en se distingue ici garis, tus Pteromys par pèces les plus sa y vient montagnes, moindre. taille où Ursus énorme, volans, Mustella martes et y sont fréquents. trée: les hiver est alces la couche ardos Sciurus Tamias qui vul- stria- Felis lynx est rare. Voici les es- caractéristiques des oiseaux de la con- Aquila chrysaëtos, Falco peregrinus, Milvus glauco- pus, Syrnium tiralense, Ulula aluco, Nyctale tengmalmi, Œaucidium passerinum, Swrnia risoreus infaustus, Nucifraga ulula, Corvus corax, Pe- caryocatactes, Parus cya- Loxia curvirostra, Phylloscopus sihïlatrîx, Phyl. hrevirostris, Begulus cristatus, Turdus viscivorus var. Hodgsonii, Turdus iliacus, Cychlo- nus, Poecile horealis, Orites caudatus, — sehjs merula, Picoides — 13 Gecinus canus, Tetrao tridactylus, urogallus var. uralensis, Bonasia canescens Dans les contrées au dessous de 1000 ne poussent que'en de p. l'Oural et me'ridional, au dessus de séparés ilôts vallées et sur les bords etc. sur qui sont les bois 700, les pentes des arbres conifè- des rivières. Les res ne s'y rencontrent point. Les autres endroits de ce pays, dont le sol fertile présente le célèbre tchernoséme, excepté les prairies inondées au printemps, sont entière- ment couverts de Les monts stipes {Stipa pennata). de Gouberlinski nous offrent la partie la plus typique de cette La contrée. végétation des forêts trembles, peupliers noirs, aunes, Le y consiste en bouleaux, ormes et oseroie. fleuve Oural est entouré d'épaisses forêts, reusement déjà bien abattues, inondées au printemps, ce qui de lacs fait et malheu- de prairies de ce fleuve une route principale de passage pour les oiseaux. Outre le fré- quent abattage, les forêts souffrent encore de la sécheresse excessive de l'air, même ce qui fait qu'on n'y trouve du pays. Les plantes caractéristiques des pentes, qui ne poussent que sur les hauteurs, y sont: la cerise sauvage (Cerasus chamaecerasus) et le cytise ou amandier nain (Amygdalus nana). broussailles dans certaines parties est difficile Il de tracer la limite méridionale de ce district des forêts-îlots steppe de vers le sud. godschar et d'arbustes, parce que le commence à dominer progressivement est à remarquer qu'à l'ouest des Mou- stipes Il les forêts-îlots et les arbustes bas que du côté de l'est, ainsi la limite descendent plus approximative le Mougodschar, remonte tout droit vers le nord jusqu'à l'embouchure du Sououndouk, d'oii la limite se rapproche, de la source méridionale, après avoir contourné du Tobol. — — Les mammifères — 14 oiseaux particulièrement pro- et les pres à ces contrées ne sont pas nombreux, ce qui dé- pend des conditions du pays Quant aux mammifères on peut nommer le SpermopMlus rufescens, et quant aux oiseaux nichants, e'nume'rons les espèces suivanErythropus tes: Mais Hiero- cyaneus, Lagopus la faune ornithologique de la contre'e abon- oiseaux steppes; lanoptera, Otis tarda, sia gregaria et parmi strict; imperialis, des bois ainsi que des oiseaux des parmi ces derniers on rencontre: Gîareola me- en de Aquila Accipiter nisus, Strigiceps fàlco sacer, albus. vespertinus, Otis major, Microtis tetrax, CJieUu- quelques les communs autres Garrulus Brandtii, Dendrodromus tius et à tout ce di- premiers nous citerons: Buho cirris, sibirieus, Dryocopus mar- Scolopax rusticola. A mesure qu'on avance vers le sud, nous voyons que peu à peu et fait place au sol argileux, le joli Stipa pennata est remplacé par une autre tsche'rnoseme disparait espèce de stipe Stipa capillata, les arbres disparaissent complètement; rarement on y rencontre quelques arbrisseaux d'oseroie au bord des rivières et des buissons de caragan {Caragana microphyla). steppes de stipes occupe de largeur dont La sud on trouve dis que Ce les limites district vrais encore onduleuse à cause de ce Il est fort difficile parce qu'au district, des plaines couvertes les collines sont de un espace de 400 à 700 pieds la surface est des embranchements du mont Oural. de déterminer région d'absinthes, tan- encore couvertes de occupe donc à peu près le stipe. steppe élevé entre la source du Tobol et les Mougodschar. Au printemps cette steppe présente un aspect animé et florissant, mais déjà vers la fin de juin il est plus ou moins brûlé; les nombreux marais disparaissent, et toute la - 15 -- vie de la contre'e est concentrée auprès nombreux de parmi lesquels on trouve quelques uus à plusieurs dizaines de verstes carre'es. Par endroits on y rencontre des salines et au bord des lacs et des rivières on trouve lacs, de belles prairies inonde'es au printemps. Les rivières principales du pays, l'Or et le Koumak, ne sont point profondes, mais ont une eau pure et douce, un lit sablonneux et beaucoup de bancs de sable. En automne re's par ces rivières attirent à cause des les sauvages d'oies dans Kirguiz, et les champs laboudes environs, milliers de grues, qui s'y rendent de loin du fond des steppes. Parmi les mammifères qui n'habitent que cette partie du pays il faut nommer Alactaga (Di- pus) jaculus. Les oiseaux qui nichent exclusivement dans cette re'gion sont: Aquila orientalis, Melanocorhypa tatari- Mel. leucoptera, Grus leiicogeranus. ca, Les mammifères communs de la domys hobac, Vulpes corsac, quelquefois et quelques autres espèces. Quant aux Ar- sont: contre'e Antilopa saiga oiseaux nichent, nous pouvons ënuraerer quelques espèces qui y du nord du midi, par exemple: Madietes pugnax, Lohypes hyperhoreus, Houhara Macquenii, Becurvirostra avocetta, Buteo ferox, Pastor roseus et d'autres espèces méridionaet les. Syrraptes paradoxus, Pterocles areimrim, Phoenicop- terus roseus et quelques autres espèces Au sud de la steppe de stipes et Tourgaï et Tchit-Irguiz et stériles couvertes siste y sont fréquentes. au nord des rivières on trouve des plaines argileuses d'une maigre végétation qui con- principalement des deux espèces d'absinthes (Arte- misia fragrans et monogyna). Mais outre ces deux espèces on y trouve d'autres et les plantes siagrossis splendens, Alchali camelorum suivantes: et La- Kirgisorum, Ohione portulacoides, Halimodendron argenteum etc. qui ne — — H) De croissent que près de l'eau. contrée sont occupés par végétation, on connus sous le nom ridionale, des Ssors tapis long le de qu'entre les fleuves Irguiz marais sont de etc.). asile favori des sangliers. En que les déserts caracté- peu rencontre contrée mé- la Tourgaï, les lacs fort ainsi les et nommé hauteur des lacs Phragconsidé- des forêts entières, général cette sente l'aspect du désert sauvage et encore On Tourgaï, une atteint que des salines rivière la et rable et forme aux bords mé par la liés plantes nombreux. Le roseau très communis y mitis ainsi du pays, mais dans nord tout *), magnifique ScJweberia (Salsola, de lacs au déjà sables de la y rencontre aussi des lacs salés desséchés, couvertes d'un ristiques des espaces vastes stérile, sablonneux steppe pré- moii du s ani- sud. Ce steppe est à 400 — 300 stérile ce qui dépend de plusieures causes: notons que pieds au dessus de la mer et reste eaux souterraines sont à une grande profondeur, tandis que le sol argileux perd bien vite l'humidité en les la cédant à l'athmosphère etc. C'est vraie limite entre la végétation ici qu'on trouve la européene et celle de l'Asie centrale. Parmi les formes peu nombreuses habitent cette région on peut Calandrella hrachydactyla et des oiseaux nommer: Aquila qui Glytchii, Melcmocorypha calandra. On y trouve même, sporadiquement, Syrraptes paradoxus et Pterocles arenarius. Les Houbara Maquenii y sont *) Ssor est un lac salé desséché qui a l'aspect d'une plaine de boue liquide ou plus ou moins durcie et couverte d'une légère couche de sel. Il arrive que ces plaines à surface brillante s'étendent à quelques dizaines de rerstes et on leur donne le nom des „lacs morts". — assez nombreux. Cetfe région offre - 17 comme nous l'avons dit, — dans sa partie méridionale d'une plaine l'aspect argileuse parseme'e de salines et se trouve à quelques pieds au dessous du niveau de la mer. Parfois de grands espaces sont occupes par des salines, des marais, des lacs d'eau salée ou demi-douce, parmi lesquels on peut rencontrer des Le grés de dessèchement lacs à différents de- sol salé est très pauvre de végétation, on n'y rencontre que de la soude qui recou- vre la contrée tapis multicolore. d'un grands endroits on trouve de Dans certains espaces couverts de sa- qui forment au sud de vastes déserts Grâce à l'eau souterraine qui ne s'y trouve qu'à une petite profondeur, ces sables jouissent d'une végétation assez pauvre mais originale et peuvent être regardés comme des oasis au milieu des bles mouvants sablonneux. déserts stériles des salines. voici les plantes caractéristiques de des arbrisseaux, et Eleagnus ces sables: sp., Ephedra Nous y rencontrons même Salix repens, Hippophàe hortensis, vulgaris, Lasiagrossis splendens, qui forme même des buissons, Haloxylon ammodendron Tamariœ gallica et Pallasii, Aristida pungens, Elymus etc Vous ne trouverez pas dans ces endroits parfois (sacsâoul), gazon, les plantes croissent isolées. de vastes tapis de Parfois les sommets des collines de sable sont couverts de genièvre {Juniper us sdbina) Dans grande les sables où l'eau souterraine se trouve à une profondeur, la végétation Toute la vie de ce district sivement dans les oasis et ) Par exemple, la rivière Tourgai. *). est presque nulle. se concentre presque excluaux bords des lacs. tels sont les sables du Toussoum non loin de — Le 18 — lac qui mérite le plus notre attention est le vaste Tcholgar-Denguiz, qui ne pre'sente que de la boue parfaitement impraticable à vigation, une Ce lac est assez tion entouré riche, plus déserte sent VEquus la marche comme à au milieu masse d'eau petite de et sables On du pays couverts d'une végéta- cet endroit tout la na- excepte'e. est la partie la même y rencontre à pré- onager; les antilopes [Saïga tartarica) et les y sont fort nombreux. les mammifères caractéristiques on trouve Erinaceus auritus, Dgpus platurus, Meriones tamaricinus, Mer. sangliers Parmi meridianus, Cricetus arenarius, Equns onager, et, ce qui est à noter, on y rencontre dans les sables du Toussouin). Cricetus vulgaris et Mêles taxus qui se nourissent d'hérissons; grâce la trace On y au du blaireau, rencontre sable et de fin, le il est facile voir chercher sa proie. Lepus Lehmanni. aussi de suivre Parmi les oiseaux les plus caractéristiques de ce district on peut citer: Aquila bifasciata, cJmta qu'on rencontre Otocoris ici Brandtii, Pterocîes al- parfois, Grus virgo oiseaux propres au dései't Aralo-caspien, et autres Pterocîes are- narius et Sijrrhaptes paradoxus, y sont très nombreux. Tels sont les districts zoologiques du pays et les ani- maux est les qui les caractérisent. Le vicariat des espèces y représenté nettement, ce qu'on peut voir surtout dans groupes des aigles nous distinguons et des alouettes. les régions suivantes: Par conséquent — est Il à sante: c'est ral remarquer encore une chose fort intéresque ]a partie méridionale des monts Ou- abonde en races locales oiseaux de de ces formes en espèces ca- des mammifères; citons passe- coq de bois le apparu ont etc. Quelques probablement physiques conditions l'influence des même proie, des pies, quelques reaux, le coq de bruyère, unes et oiseaux et des racte'ristiques quelques — 19 et sous géographiques, nous présentent des formes anciennes, sur le point de disparaître. Nous ferons maintenant quelques reles autres marques sur les espèces des oiseaux plus intéressantes nous donnerons et ensuite un aperçu de la général faune ornithologique du pays. Mïlvus glaucopus, Cette espèce est assez Evsm. commune dans le bois principalement nessensk appartenant à la couronne, *) sur les bords de l'Irguizgli. L'oiseau se tient exclusivement par paires dans de Vos- presque les vastes bois. Gleptes leuconota, Brelim. Gleptes Ces deux le leucoptera, formes de pie sont Gould. fort communes dans pays, mais habitent de différentes régions; ainsi les environs de la leuconota, tandis ville dans d'Orsk, on ne voit que la Gleptes que dans les montagnes Gouberlinski on rencontre la Gleptes leucoptera. J'ai rencontré aussi cette *) Au sources sud de la riv. l'Ik (saréne). Bélaya entre la vallée Oussmanova et les — 20 — dernière dans les sables du Toussoura zgli et sur les bords de la Be'laya j'ai *). Près de l'Irgui- aperçu la Clep. leuco- nota et aux environs de l'usine Kananikolsk la Clep. leucopiera. Garrulus Brandtii. Evsm. Dans les montagnes Gouberlinski, au rencontre rivière Tchebacla, cet oiseau se vent. Il Kananikolsk l'usine que et habite les bois les forêts feuilées. Je n'ai pays son- assez Sakmara aussi près de la se trouve bord de la et près conifères ainsi jamais rencontré dans le Garr. glandarius, tandis que M. Zaroudnoï dit le de l'a- voir vu souvent dans les environs d'Orenbourg; on y voit plus rarement le Garr. Severzowi, décrit par M. Bogdanow, et encore plus rarement le Garr. Brandtii. Chez nous le Garr. Severzoïvi se rencontre quelquefois; selon toute pro- provient du babilité cet oiseau Brandtii et du du croisement qui se Garr. glandarius, Garr. rencontrent près des limites de leurs régions. Panurus La mésange Jusqu'au 49° à harbatus^ Briss. moustaches, lat. n. On ne monte au nord que la trouve souvent sur les bords des lacs et dans les marais près de la rivière Tourgaï, où elle se tient mann ne l'a exclusivement dans les roseaux. Evers- que dans le sud des steppes rencontrée des Kirguiz. Emberiza pithyornus, Pall. J'ai rencontré cet oiseau orientale •=) Au de l'Irendik, le près 10 septembre sur la pente du village Gallina, dans- sud- ouest de la ville de Tourgaï. — une 21 — forêt de bouleaux. Il y niche probablement, car Eversnous a communiqué que 1' Emher. pithyornus niche mann dans bois conifères de la pente orientale de l'Oural les me'ridional. 3IeIanocorypha tatarica. Poil. Cette alouette niche exclusivement dans les steppes de stipes. Au printemps sus du sol en le mâle ue s'élève pas très haut au des- chantant; souvent après avoir choisi un en- droit sans herbe, il y fait sa promenade, de'ploie les ailes il comme un chanter. courte coq d'Inde et s'arrête de temps en temps pour Son chant qui consiste en une strophe assez est moins mélodieux que celui de l'alouette ordinaire. Cet oiseau fait son nid le plus le voisinage de l'eau. Leur n'est termine'e mue dure souvent dans longtemps, ordinairement que vers la fin elle de juillet. Les jeunes reçoivent le plumage adulte la seconde année. Grâce à l'épaisseur de son plumage, la Met. tatarica parait être après la mue deux plus grande fois qu'au printemps. Ces alouettes réunies en bandes trouvent or- dinairement leur nourriture sur les routes quand postales; la neige chemins, surtout sur souvent toute la bande d'une station à l'autre. quipage les commence à En suit l'é- octobre, et surtout tomber, ces alouettes au nord dans la région des forets-îlots. Ici pendant tout l'hiver des bandes de ces oiseaux cherchent leur nourriture sur les routes. Mais il n'y a que les vieux qui passent l'hiver dans la partie du nord de la contrée, les jeunes y sont très rares, car ils émigrent au sud. En hiver ces oiseaux se tiennent dans des endroits du steppe où le vent a enlevé la neige, ils accompagnent aussi les troupeaux de chevaux qui creusent la neige émigrent pour y trouver leur nourriture. 22 Melanocorypha leucoptera, Pall. dans ce pays plus Cette alouette se rencontre ment que rare- la Mel. tatarica, et niche exclusivement dans les steppes destipes, qu'elle quitte au mois d'août. Parfois en été elle s'égare dans la région des forêts îlots. Anthus cervinus, Pall. rencontré cet oiseau le 9 septembre J'ai des assez nombreuses près du village Cettia cetti, On et de par ban- Temiassowo. Marm. trouve souvent cet oiseau pendant les mois de mai de juin dans la vallée du fleuve Oural monts Gouberlinski. des rivières des palement dans les saules des Au mois de juillet, après le et sur les bords Il se tient princi- prairies submergées au printemps. Alors la voix du mâle se vent. *) fait entendre sou- fauchage, cet oiseau dis- parait. Sylvia affmis, Blytli. Je n'ai vu cet oiseau que dans les sables du Toussoum au commencement de septembre; des exemplaires isolés de cet oiseau s'y tenaient dans les petits buissons de l'Ep- hédrus et de l'Eleagnus hortensis. Pterocles arenarius, La région de la distribution du ganga presque la ") Pall. même La source de que la riv celle où l'on trouve Sakmara à l'ouest unibande le est SyrrJmptes du lac Togcatch. — paradoxus; c'est la région des salines Kara-Koum de sable de sert — 23 oh *), et surtout le deux ces de'- espèces sont très nombreuses. Mais dans elles nichent aussi lent par bandes séparées, vent très nombreuses, et est couverte de ces oiseaux. de l'absinthe manque unibandes même à sa recherche coup d'eau, si rendent à se l'abreuvoir, à la suite du gangas s'envolent servent souvent des puits Ces oiseaux boivent beau- pas trop salée. oiseaux Pendant l'autre. les chaque et et se **). elle n'est quantité des à nourrissent des graines quelquefois endroit; creusés par les Kirguiz née Ils se d'eau dans le voisinage, très loin La arrive que toute la contrée de la soude. Chaque matin et gangas les soir, toujours au gangas unibandes voces bandes sont sou- mais il régions des absin- les Les thes jusqu'au 50'' lat. nord. beaucoup d'une anles gangas uni- varie tout l'été bandes errent par bandes dans les steppes, et l'on si rencontre une, on est sûr d'en trouver beaucoup. Souvent ces bandes approchent l'Orsk c. à d. au delà du 51" lat. nord, et y restent quelque temps. Quelques ces oiseaux atteignent le fleuve d'Oural, vière Bélaya, ce qui, vu et uns de même la ri- ne doit la force de leur vol, pas nous étonner. En général le ganga unibande et Sijrrhaptes paradoxus et surtout ces derniers semblent vouloir se fixer plus au *) **) A l'extrémité nord-est de la Ces puits sont peu douce jusqu'à l'eau. mer profonds D'autres d'Aral. et les parais oiseaux du se désaltérer à ces puits. Quelquefois près désert de ces sont eu viennent puits pente aussi on des crèches en argile pour abreuver des bestiaux, les oiseaux servent aussi de ces crèches. fait se — — 24 nord, mais n'y trouvent point de stations Leur re'sidence favorite sont sable, la soude des salines) (les sables convenables. mouvants; l'absinthe et le leur sont A la fin de septembre et en octobre gangas unibandes éraigrent au sud. Elles muent à indispensables. les la mi-août. Pterocles alcJiata, L. Je n'ai rencontré cette espèce que dans le quoique Au les Kara-Koum, chasseurs kirguizes connaissent delà du 48" lat. n. il cet oiseau. ne niche point, par conse'quent sa limite septentrionale n'aboutit pas à celle du Pter. arenarius. SyrrJmpfes paradoxus, Pall. Tout ce que nous venons de dire du ganga uniban- du Syrrhap. paradoxus, si ce n'est que ce dernier ne monte pas aussi loin vers le Nord. 11 de peut être dit mouvants à pre'fère les sables toute autre station. Cet oiseau ne niche jamais au delà du 49°, mais en été il monte souvent plus En comparant loin vers le nord. les limites septentrionales des régions de la distribution de ces trois espèces (Pterocles arenarius, que PL alcJiata et Syrrhaptes paradoxus), nous voyons celle de Pt. arenarius est la plus septentrionale, tandis que celle du Pt. alcliata est la plus méridionale. Starna cinerea, Briss. Cet oiseau appartient à la région des Lagopus aTbus, Cet oiseau appartient de rêts-îlots, mais on ne le même trouve forêts-îlots. L. à pas la région à des fo- Mougodschar. — On — rencontre souvent dans la partie orientale de la le région, à bois de bouleaux la des dans que de l'Irendik, ainsi l'est bois de pins le long de les 25 les petits Sououndouk, dans montagnes Gouberlinski et rivière embranchements de Tlreudik jusqu'à Orsk. M. Séwertzow l'a trouvé aux bords de l'Ilek, ce que confirme M. Zaroudnoï. Le long de la rivière Tobol, la perdrix blanche descend assez loin vers le sud et niche non loin du lac Aïké (51" de lat. n.)- Dans les endroits dans les mentionnés elle habite principalement les petites forêts de bouleaux qui croissent dans de parfois elle se contente marais. petits Mais de bouleaux d'arbrisseaux et des saules situés près de l'eau. Les perdrix blanches se une l'endroit les fois choisi, tiennent obstinément dans ne font que et les poursuites rendre plus prudentes. La limite méridionale de la de la région blanche atteint à peu près le 51" 51', c. à la lati- d. tude de la ville d'Orsk, où cet oiseau est très perdrix commun. Elle ne se rencontre jamais dans les bois ininterrompus; on ne la voit pas non plus à l'ouest du méridien de la station Verchnéosernoy, excepté dans la résidence indiquée par M. Séwertzow près du bas Ilek. Je n'affirme pas qu'on trouve des perdrix blanches aux sources de la rivière Ilek et dans la partie du nord des monts Mougodschar. Mais il contrée, est à supposer que quand ces oiseaux les petites forêts habitaient de bouleaux y la étaient plus nombreuses. Grus leucogeranus, Pall. Cet oiseau niche près les bords des lacs Aïké, Kara. Après la des sources DJity-Koul période de la du Tobol et et sur Tchelkar-Iguiz- nidification, les grues — leucogéranes la rencontrent se Kam-Sakta rivière — 26 de près source la (affluent droit de de l'Or) et des- embouchure; mais elles n'y sont pas très nombreuses. Pendant la pe'riode de la nidification elles se tiennent par couples dans des petits cendent son jusqu'à parfois marais couverts d'herbes; ensuite, lorsque pousse', toutes les grues qui habitaient en une troupe se rassemblent au bord y a des du lac, ble's soit dans le dans et les petits ont bords du lac passent la journée, soit Quelquefois, steppe. le les voisinage, elles y vont s'il chercher leur nourriture. Leur voix est plus forte et beaucoup plus mélodieuse que celle des grues cendre'es auxquelles elles ressemblent pourtant. Les grues leucoge'ranes sont encore plus circonspectes que les grues cendrées et ne se laissent point approcher à la distance d'un coup de fusil. entre le Tourgaï n'approchent point du 57" Elles ne nichent point près des lacs, et rirguiz, et en général elles est de Paris. Platalea leucorodia, L. Très nombreux aux bords des lacs res Tourgaï et Irguiz, jusqu'au ôl** lat. ils près des riviè- et ne remontent n. Ils quittent les rives au nord que du Tourgaï au commencement de septembre. Houbara Macqueenii, au delà du 5P; sous Cet oiseau ne niche pas te latitude Koul et région des vent dans on le Iguiz - trouve Kara. absinthes, les sables Il Gr. près des est mais plus on le lacs fréquent dans trouve aussi mouvants privés cet- Aïké, Djityla sou- d'arbres. Si on — poursuit, le dans l'herbe de tache il dans voler. Parfois les chasseur à pied. s'enfuir, mêmes mais non circonstances il de s'en- couche se on peut l'approcher à cheval ou ne se laisse pas approcher par un général cette outarde est moins fa- et alors en chariot, tandis 27 -- qu'il En rouche que l'outarde ordinaire. Machetes pugnax, L. Cette espèce propre aux marais de toundra niche dans la région des forêts-îlots et surtout dans la région steppes de stipes, aux bords des nombreux des lacs et des marais. Selon Eversmann cet oiseau niche partout dans du sud jusqu'au fleuve les steppes Syr-Daria. Il m'est arrivé de rencontrer de nombreuses bandes de ces oi- nord, au mois de juin et au comAprès la période de la nidification ces oiseaux se tiennent le long des routes et dans les steppes en compagnie des Chettusia gregaria, des Glareola seaux au sud du 51 de mencement de lat. juillet. melanoptera et des Vanellus cristatus; lorsque les vieux ont achevé leur mue, les combattants ordinaires disparaissent du pays. A la mi- août des bandes de ces oiseaux en plumage d'automne traversent la contrée. Ces oiseaux nichent en colonies, et les mâles émigrent avant les femelles à la fin de jeunes; les et ces derniers quittent le pays juillet. Lobipes hyperhoreus, L. Cet oiseau niche dans la région des forêts-îlots et où on le rencontre en grand Eversmann ou le trouve niché bien celle des steppes de stipes nombre. Selon au sud dans loin les steppes des Kirguiz; je l'ai ren- — contré au mois de ment on peut Ak-Djulpass. station la le trouver dans des marais le aux bords de la mer juin (le 28) de d'Aral, près — 28 dans tout aux bords des et le pays, lacs. Cette Probable- où il niche espèce quitte pays au mois d'Août. PJwenicopterus roseus, Pall. Le flamant niche auprès des Tourgaï et plus loin vers le sud, où lines (soudes), fication, il lacs, près dans la rdgion des nombreux. Pour est assez il choisit des lacs isole's et il mais est assez docile, de la rivière sa- la nidi- durant cette période plus tard il devient très fa- rouche. Avant de en troupes quitter le pays, les nombreuses, quelques individus de flamants se rassemblent on alors et cette espèce peut rencontrer même au 51" lat. nord. Tetrao urogallus, var. uralensis, Sev. Ce n'est que cette varie'te' rencontre dans le pays. Il & Menzh. du coq de bruyère qui est difficile de de'terminer la de cette forme, mais on limite septentrionale se peut le trouver aux environs de Verchné-Ouralsk, quoique près de Catherinbourg on trouve déjà le Tetrao urogallus ty- picus. Il est par la probable que l'espace limité au nord riv. est habité Bélaya au nord et à l'ouest aussi par la rivière Oui par cette race méridionale du coq de bruyère, au nord de la ligne tracée par les mentionnées s'étend la région des vastes car à l'ouest rivières et et forêts conifères. Notre coq de bruyère habite les bois — mixtes et préfère Tous brisseaux. celui forêts entreraêle'es d'ar- chasseurs affirment que à ventre coq de bruyère - vieilles les les 29 blanc du coq de bruyère typique, appris sur ce sujet: Les à crier à la mence à fin de mars, fondre; à la coqs diffère tout le cri du à de et voici ce fait que j'ai de bruyère commencent aussitôt fin d'avril que la neige la période du com- cri cesse et les femelles commencent à pondre. Pendant ce temps les coqs de bruyère choisissent des endroits maréca- A deux heures de la nuit les mâles se rendent à pieds vers la place du cri où un combat a lieu. Le coq qui n'a pas trouvé d'advergeux couverts de trembles saire, se contente et de pins. du rôle de spectateur; les combattants se frappent avec leurs ailes, se saisissent par le cou, faisant entendre des sons temps du cri les caractéristiques. coqs sont très dociles et il y Pendant en le est très facile de les approcher. Quant aux femelles, elles ne font que combat du haut des arbres, puis elles A peu près 50 coqs et même davantage se rassemblent sur l'aire. Au lever du soleil le cri cesse, et les oiseaux abandonnent l'aire. Un chasseur peut tuer en une matinée plus de 5 coqs. Cette description du cri des coq^ de bruyère à vnnfvo blanc m'a été confirmée par M. Beck, gérant des bois de l'usine Kananikolsk, bon chasseur, homme instruit et digne de confiance. Le cri de notre coq de bruyère ne rappelle-t il pas celui du coq des bois? regarder le rejoignent les mâles. — 30 — Revue générale des oiseaux de la contrée. 31 — .. ~ 32 Région des Noms de$ espèces. J& 73 74 76 76 Carpodacus roseus,Kaup Acautliis caunabina, L. vastes fo- des forêts- rêts. îlots. „ linaria, „ „ canesceus, Br. „ tr. tr. L 80 Coccothraustes vulgaris, „ coelebs, sinthe. serts. h? h. ? tr. 15/VIIItr? tr (Sew). tr. tr (Sew). n(Evsm). Chlorospiza chloris, Bp. Chrysoniitris spinus,Kocli Carduelis orieutalis, Evs. tr. elegans, Stepti. D. 84 „ „ Pyrrhula coccinea, n. tr u „ muntauus, Briss. „ Éuspiza fureola, Pall. Ëmberiza citrinella, L „ „ n. h. n. n. hortulana, Gynchramus L „ n? (Evsm) n. tr?. tr. n. n? n. n. „ schoenic- n(Sew). tr. „ pyrrhuloi- n. tr. n? h. h. L lus, ? rusticus, Pall 95 n n(Sew). n. h n.h. pithyornus, n? „ ^ h. n(Sew). Pall 94 (Sew). h. h. „ h. Se- Pyrgita petronia, L.. . Passer domesticus, Briss „ Sew). tr. e. lys 92 93 h. n. L. Briss 86 87 88 89 90 91 des dé- pes d'ab- tr. „ 85 de stipe. Friagilla raontifringilla, 79 81 82 83 pes Région flavirostris(mon- L tium), 78 Région des step- n(Sew). n(Sew). (sibirica, Sev) 77 Région des step- iRR(Evsm). Brhm.. „ Région h. h(Sew). des, Pall 96 Plectropbaaes nivalis, L. 97 „ lapponicus, „ Selby hR (Sew). ? Subordo Corides. 58 Melanocorypha tatarica, nR.e. Pall 99 „ h. leucop- tera, Pall 100 101 tyla 102 103 „ calandra, L. „ Calandritis brachydac- Leisl Otocorys alpestris, L. „ Brandtii, Dress. „ . nR. n. h (Evsm). . .. — Noms des A'o espèces. 104 Galerita cristata, 105 106 107 Alauda arborea, 108 109 110 Corydalla Bechst cerviuus, „ „ „trivialis, „ reus. Bechst 111 des forêts- rêts. îlots. . n. . L . . Pall.. L A)arbo- B) prateusis, Be- „ „ Région vastes fo- canipestris, spinoletta, Antlius Région des Boie L. arveusis, L. „ „ 33 chst 112 niicrorhyucbns „ „ Sev 113 Budytes citreola, Pall.. „flavifrons(BudYtos 114 „ campestris., Pall, Eversm., Bogd). 115 116 117 flava, „ „ L Colobates boarula, Pall. Motacilla alba, L n? tr? n. Subordo Insectivorae. 118 Tharraleas atrogularis, Pall 119 120 Cettia cettii, Calamodyta Marin. . phragmitis, n(Evsin). Bechst 121 122 „ „ aquatica, Acrocephalus Naum. agricola, Jerd 123 „ „ 124 arundina Boie cea, n? „ „ palustris, Boie 125 tris, 126 127 128 129 u. „ „ magniros Liljeb Iduna n. caligata, Licht, Hypol.ais salicaria, Bp, Phyllôscopus tristis,Blyth „ „ superciliosus, „ sibilatrix, Cab 130 „ Bechst 131 132 „ „ trochilus, L. „ rufa, var. brevi„ rostris, Strikl Région Région dos step- des step- pes de stipes. pes d'absinthes. Région des déserts 34 — 35 - — 36 37 — 38 — 39 JMô — — En étudiant les — 40 espèces de oiseaux des la liste que nous venons donner nous en trouvons plusieures qui habitent le taïga (forets ininterompues), ctale par exemple: Symium NyTerigmalmi, Glaucidium passerinum, Garrulus Brand- Li^kofalco aesalon,Âquila chrysaëtos, uralense, Perisoreus infaustus, Nucifraga caryocatactes, Emheriza tii, Cynchramus rusticits, Begulus cristaius, TurDryocopus martius, Tetrao urogcdhfs, par conséquent nous avons 14 espèces, ce qui fait ôV^ du pitliyornus, dus iliacus, nombre des espèces qui y nichent (plus de 249). Quant aux espèces de la contrée des forêts-îlots nous avons signale imhilis, c. Parmi à les suivantes: Hierofcdco sacer moins d'un pour cent d. les de espèces pouvons énumerer: Buteo tetrax, tout 8 espèces, de la région les c. du à Mel. nombre Jj^ismatura mersa, en Sy^. Les espèces caractéristiques d. (humus) nous tschernoséme formes suivantes: Aquila tarica, nous Chettiisia gregaria, Glareola tadorna, VttJpanser steppe, ferox, Herodias alha, Microtis Oedicnemus crepitans, melanoptera, du région la Aquila et ^,S"/^. leiicoptera, c. orientalis, à d. donnent Melanocorypha — IVo- En tout ta- 47o du des espèces de steppe. Les espèces propres aux steppes d'absinthes sont celles qui suivent: Aqu. hifasciata, Melanocorypha calandra, Calandritis brachydactyla, en tout IVo- Parmi Glitchii,' les espèces du désert Haliaëtos leucorypha, il Bubo faut Aquila citer: tiircomanus, Otocoris Brandtii, Pterodes arenarius, Syrrhap. paradoxus, bara Macquenii, Eupoda Eou- asiatica, Chettusia leucura, en 4Vo (3,67o), ce qui fait avec les formes du steppe d'absinthes 5Vo du nombre général. Voici, enfin, les espèces de la toundra: Lagopus tout 9 espèces, alhus, c. à d. Colynibus ardicus, Col. septentrionalis. IVo du total. — Par conséquent — 41 grand nombre le plus à la caractéristiques du pays appartiennent forêts vastes et enfin les espèces toundra. la puis désert, de la L'ensemble re'gion des viennent ininterrompues, puis propres au pèces espèces des des celles région des forêts-îlots de ces toutes es- les steppes et et de nous espèces donne un aspect bien original de la faune ornithologique du pays. Quant aux autres espèces, à distribution plus vaste, elles n'ont aucune influence sur le caractère général de la faune. De quelle manière pouvons nous donc expliquer un caractère aussi original de la faune du pays. Les contrastes climatiques ne sont point favorables à la à celle des animaux, et quant aux plannous pouvons remarquer des limites bien tracées vie des plantes, ni tes des diverses espèces, La thes etc. comme distribution celles des stippes, des absin- des animaux une voie suit bien différente. Essayons d'exposer nos considérations là dessus. Commençons par l'examen nulle part les formes vers le du nord ne descendent aussi Lithofalco aesalon, tius, Scolopax Tetrao chent en De jusqu'à l'autre montent bien nord. — la espèces, limite côté loin vers il est possible de méridionale plusieurs le nord: espèces Buteo sont très répandues dans la région ferox, des qu'elles la con- méridionales Macquenii, Pastor roseus nichent jusqu'au 51" et urogal- lat. Bendrodromus cirris, Bryocopus marLagopus albus 51 Mat. nord. rusticola, aux deux dernières nichent 52** Machetes pugnax, Lobipes hyperhoreus nigrand nombre jusqu'au 50" 1. n. et quant tetrix, trée. Tetrao tridactylus, Bonasia canescens nichent jusqu'au loin Nuci- sud qu'en ce pays. Perisoreus infaustus, fraga caryocatactes, Picoides lus, des faits spéciaux: Houhara lat. nord forêts-îlots. Pterocles arenarius et Syrrhaptes nichent jusqu'au 50° lat. — se rencontre parfois dans la région Buho turcomanus n. — 42 des forêts-îlots. PhoenicojÉerus roseus monte jusqu'au 51'\ La Pyrgita petronia qai a e'té aperçue par Eversmann sur monts d'Inder, niche selon M. Sewertzow aux bords les de la Sakmara et d'après chasseur d'un l'affirmation a ëté trouvée au printemps à la source de la riv. Tchebakla (un affluent de l'Oural du côté du nord). En on endroits divers d'espèces qu'il est vrai on Ainsi, rencontrait une trouve difficile il confusion telle de s'en faire une idée. n'y a dans longtemps pas la région des forêts-îlots le Cervus pygargus et V Antilope saïga; Dryocopus Martius, même rencontrent dans la trao tetrix Otis tarda, Microtis tetrax, se région jusqu'à nos jours Te- dans la partie septentrionale de Mougodschar (tout le long des dans haute l'herbe Ibeïta, riv. Kargala des touffue et et autres) vallées, y niche passe aux bords des que vous trouvez tout l'été et ne se réfugie dans les bois, rivières, en que pour même l'hiver; et temps Microtis c'est ici tetrax. Dans les berlinski les grandes outardes ne sont de petits Dans bois où le district se tiennent les Gou- monts pas près rares perdrix blanches. de Djity-Koul (51") mchent Grus leu- cogeranus, Machetes pugnax, Otis Macquenii, Lohipes hy- perhoreus, Olor cygnus, Vulpanser tadorna etc. et non loin de là dans les buissons de saules et de bouleaux niche Lagopus albus] terus roseus. dit, le en automne on y A Toussoum, ainsi voit même que nous Phoenicopdéjà l'avons Mêles taxus se nourrit des hérissons des steppes (Eri- naceus auritus), et on y trouve aussi et Lepus Lehmani. Ajoutez en encore doxus le le le Cricetus vulgaris le SyrrJiaptes flamant qui y nichent près des pelez vous en fait de plantes le genévrier et le para- lacs, et rap- (Juniperus — sdbina), VEleagnus — 43 VEphedra vulgaris hortensis, et le La siagrossis splendens. Telle est la fauno et la flore des districts mentionne's, nous n'avons et même quelques mélange espèce. Mais le animaux propres était que cité aux il y d'une original des espèces det régions différentes encore plus frappant exemples zoologiques a cent ans. Ainsi alors selon Ritchkow, des troupeaux d^Equus ona- ger et de chevaux sauvages trouvaient leur pâturage dans le steppe au delà du fleuve Oural, traversaient parfois ce fleuve et fréquentaient la région des forêts-îlots; les castors habitaient encore la Baschkirie *); ent pas rares dans les steppes les des ours aussi n'étai- Kirguiz; les habitaient la contrée entre les rivières Kinel et la ra, et il Sakmanom- n'y a que trente ou quarante ans que les breux troupeaux d'antilopes ont quitté ce pays; tigres fréquentaient les quant aux sangliers, vière Bélaja 40 45 l'on jusqu'à 5P lat. auparavant. trouver Vulpes nord, la marmotte répandue dans la les et étaient répandus jusqu'à la ri- ans pouvait même roseaux des bords de Tourgaï ils — re que Ajoutons encocorsac (Ardomys montant hahac) très région des forêts -îlots et dans celle de la steppe de stipes, ainsi que un élans tableau complet de la le renne, et vous aurez faune du pays d'autrefois bien différente de celle de nos jours. Où faut-il pour trouver s'adreser faune aussi originale? La vie des 1' tiellement des conditions physiques et la contrée, et cette sujétion nous aide à *) Ritchkow nous décrit doute. le explication d'une animaux dépend castor, de essen- géographiques de comprendre plu- manière à laisser aucun — _- 44 phénomènes sieurs au printemps par fre'quente'es pour multiplier s'y que est évident me nombreux de grandes (les pendant dant les plus faits le pâturage etc.) peu hivers que les le où la plus abondant. restent dans neigeux nos contrées quittent et les faits pen- énoncés ne pour trouver une explication de l'origine de moment n'est pas cette faune encore énigma- favorable: les géologues viennent de recueillir sont insuf- hypothétiques. l'époque a été dit possibilité méridional, glaciers, l'Oural des par M. A. Menzbier continent plus ou moins vaste, oh les A de'sert, solution désirée: c'est à la géolo- faut s'adresser Mais fisants, qu'il sud dans le exemples de ce genre: quelques uns outardes satisfaisante A le oiseaux nous présentent de mê- les nous donnent pas la gie qu'il viennent et qui les quittent hivers rigoureux. Mais les les tique. l'e'të sont steppes les antilopes, qui passer et en hiver pour émigrer vers neige est moins profonde et Il Ainsi les biologiques. *), ainsi présentait animaux ont eu un la de se réfugier pendant ce temps défavorable. eaux de la mer Aralo -Caspienne ont recouvert les steppes du sud. Nous ne conaissons pas assez les limites de cette mer à cette époque pour nous permettre d'exposerun avis; mais si nous admettons même que la mer ne couvrait point les endroits situés au dessus cette époque les de 300 pieds, nous devons reconnaître que de ce continent était plus humide, et *) **) les steppes climat par conséquent la végétation des bois devait être plus riche. temps le En même occupaient des endroits plus bas, et Géographie ornithologique, p. 238. Les endroits audessotis de 300 pieds nous offrent des traces indubitables d'une mer desséchée. marais 45 — glaciers. Sous l'influence de pareilles cuu(iitious la ffiune de la con- les ont eu leur place près des trée devait présenter sans doute ginal et être riclie un caractère très ori- en espèces méridionales, de même qu'en représentants du nord. Les unes étaient des indigènes du pays, tandis que les autres n'étaient que des émigrés des pays plus septentrionaux; mais les premièpropres aux diverres ainsi que les derniers étaient nous admettons que la fau- ses stations biologiques. Si des Kirghuiz ne contemporaine des steppes sente les restes de cette nous pré- faune de la période glaciale, Et si nous admettons que notre contrée servait de refuge aux animaux des régions environantes, qui ont émigré à cause des conditions défavorables, nous devons reconnaître que peut être avons nous plus tard, dans ici le droit d'affirmer ce fait. la période postglaciale, c'est justement que se trouvait le centre de la distribution des ani- maux. La une animaux du carte géographique ci-jointe peut nous donner idée de la distribution des plantes et des pays. Ainsi nous rompues (1), y trouvons la région des forêts ininter- celle des forêts-îlots (2), la région des ab- sinthes, celle des steppes de stipes (3) désert sablonneux (4) à la fin. ensuite (5), et le SMITHSONJAN INSTITUTION LIBRARIES §088 006999189