27 juillet 2007 BULLETIN DES ANNONCES LEGALES OBLIGATOIRES Bulletin n° 90
Note 2. — Faits significatifs de l’exercice.
La Banque Fédérale des Banques Populaire a opté pour le paiement en actions des dividendes 2005 de Natexis Banques Populaires. Ces dividendes ont
été distribués au cours du mois de juin 2006 entraînant une augmentation de la participation de la Banque Fédérale dans Natexis Banques Populaires
de 179 millions d’euros.
La Banque Fédérale des Banques Populaires a absorbé le 30 juin 2006, dans le cadre d’une transmission universelle de patrimoine, sa filiale la SAS
Maine Services, dégageant un boni de fusion de 1,5 millions d’euros et augmentant sa participation directe dans le capital de Natexis Banques Populaires
de 64 millions d’euros. La SAS Maine Services était comprise dans le périmètre d’intégration fiscale de la Banque Fédérale des Banques Populaires.
Le FCPE Alizé Levier, créé suite aux accords signés en mai 2001 lors de l’augmentation de capital de Natexis Banques Populaires réservée aux salariés
du Groupe, a été liquidé début juillet 2006, générant dans les comptes de la Banque Fédérale un produit net sur swap de 51 millions d’euros et conduisant
à une augmentation de la participation directe dans Natexis Banques Populaires de 160 millions d’euros.
Un protocole d’accord a été signé entre le Groupe Banques Populaires et le Groupe Caisse d’Épargne le 6 juin 2006 en vue du rapprochement de certaines
activités de la banque de Financement, d’Investissement et de Service de Natexis Banques Populaires et d’Ixis donnant ainsi naissance à une filiale
commune, Natixis, le 17 novembre 2006. A l’issue de ce rapprochement la Banque Fédérale des Banques Populaires détient 34,44% de Natixis, à parité
avec la Caisse Nationale des Caisses d’épargnes.
Enfin, fin Novembre 2006, La Banque Fédérale a souscrit à l’augmentation de capital de la VBI Beteiligungs GmbH pour 77 millions d’euros.
Note 3. — Principes comptables et méthodes d’évaluation.
1. Référentiel comptable et présentation des comptes. — Les états financiers de la Banque Fédérale des Banques Populaires sont établis conformément
aux règles et principes comptables français et aux dispositions des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) applicables aux
entreprises relevant du comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment du règlement n°2000-03 du CRC relatif à la présentation
des documents de synthèse individuels.
Les états financiers sont présentés en milliers d’euros avec un comparatif sur deux exercices, 31 décembre 2006 et 31 décembre 2005.
Aucun changement de méthode comptable n’est intervenu sur l’exercice.
2. Conversion des opérations en devise. — Les résultats sur opérations de change sont déterminés conformément au règlement 89-01 modifié du Comité
de la réglementation bancaire et financière.
Les produits et les charges payés ou perçus en devises sont enregistrés au cours du jour de la transaction.
Les créances, dettes et engagements hors-bilan libellés en devises sont évalués au cours de change à la clôture de l'exercice. Les gains et pertes de
change définitifs ou latents sont enregistrés en compte de résultat.
Les reports et déports sur les contrats de change à terme de couverture sont étalés prorata temporis en compte de résultat. Les autres contrats de change
et les instruments financiers à terme en devises sont évalués au prix du marché.
Les contrats de change à terme sec ou couverts par des instruments à terme sont réévalués au cours du terme restant à courir.
Les immobilisations et titres de participation en devises acquis en euros restent valorisés au coût d’acquisition.
La Banque Fédérale ne supporte pas de risque de change significatif.
3. Bilan – actif :
3.1. Opérations avec les établissements de crédits et la clientèle :
— Concours aux établissements de crédit et à la clientèle : Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances, y compris
les créances subordonnées, détenues au titre d’opérations bancaires sur les établissements de crédit à l’exception de celles matérialisées par un titre.
Elles comprennent également les valeurs reçues en pension, quel que soit le support de l’opération, et les créances se rapportant à des pensions livrées
sur titres.
Les opérations avec la clientèle sont ventilées en créances commerciales, comptes ordinaires débiteurs et autres concours à la clientèle.
L’ensemble des prêts est enregistré au bilan à la valeur nominale y compris les concours à taux bas et les prêts restructurés, à l’exception des rachats
de créances clientèle enregistrés à leur coût d’acquisition.
Créances douteuses : L'identification en encours douteux est effectuée conformément aux dispositions du règlement n° 2002-03 modifié du Comité de
la réglementation comptable. Les découverts non autorisés ne sont pas un fait générateur de déclassement comptable. Les clients en procédure amiable
sont classés en douteux et ceux en procédures contentieuses comme la sauvegarde, le redressement judiciaire et liquidation judiciaire sont en compromis.
Le déclassement d’une créance en encours douteux entraîne le transfert de l’encours total des créances et engagements sur une même contrepartie,
même si l'analyse du risque conduit à ne provisionner que les intérêts enregistrés et non encaissés. Pour ces créances douteuses, les intérêts courus ou
échus non perçus sont comptabilisés en appliquant le taux contractuel à la valeur brute mais dépréciés à due concurrence et inscrits en produit net
bancaire. Les commissions dues non perçues sur clients douteux sont en coût du risque.
Au sein des créances douteuses, une catégorie spécifique est identifiée, dénommée « créances douteuses compromises », il s’agit des créances pour
lesquelles les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte est envisagé. La règle de la « contagion »
ne s’applique pas pour le passage de douteux en douteux compromis. Pour les créances douteuses compromises, les intérêts courus ou échus non
encaissés ne sont pas enregistrés.
Les créances, dont le recouvrement est devenu incertain, donnent lieu à la constitution de dépréciations, en déduction de l’actif, destinées à couvrir le
risque de perte. Les dépréciations sont calculées après analyse individuelle des dossiers, en tenant compte des garanties et déterminées selon une
fréquence au moins trimestrielle et sur la base de l'analyse du risque et des garanties disponibles. Les dépréciations couvrent au minimum les intérêts
non encaissés sur encours douteux.
Les dépréciations sont calculées de manière actuarielle sur la base des flux futurs attendus sur chacun des contrats actualisés au taux d’intérêt effectif
d’origine, ce dernier correspondant au taux contractuel. Les dotations et les reprises de dépréciation constatées pour risque de non recouvrement sont
enregistrées en «Coût du risque» à l’exception des dépréciations relatives aux intérêts sur créances douteuses présentées, comme les intérêts ainsi
dépréciés, en «Intérêts et produits assimilés». La reprise de la dépréciation liée au seul passage du temps est enregistrée en« Intérêts et assimilés».
Les créances passées en perte au cours de l'exercice ainsi que les récupérations sur créances amorties sont inscrites en ligne «Coût du risque» au compte
de résultat pour la partie du capital et en « Intérêts et produits assimilés» pour la partie des intérêts. Les passages en perte ne font l’objet d’aucune
procédure systématique.
Lorsque le paiement des échéances initiales d’un crédit devenu douteux a repris de manière régulière, celui-ci peut à nouveau être classé dans la catégorie
des créances saines.
3.2. Opérations sur titres. — Les portefeuilles de titres de placement, et d'investissement suivent les règles d'évaluation du règlement 90-01 modifié du
Comité de la réglementation bancaire et financière.