Constat social : de meilleures conditions de travail pour les agriculteurs et
ouvriers agricoles
Constat économique : La production est plus rentable (diminution des coûts et
augmentation de la production).
Le bilan du traitement du maïs par le Gaucho parait positif. Mais, est-ce du
développement durable ? Le développement durable peut-il reposer sur des
critères de rentabilité ? Avons-nous besoin de produire plus de maïs et de
l'exporter ?
5. Le produit « les noix indiennes » - lessive biologique
Constat social : prix très accessible : 17 euros pour une famille pendant 1 an
Constat environnemental : Ce savon est biodégradable. Les noix peuvent être
compostées après usage. Cependant, ce produit doit être à ce jour importé avec
pour conséquence des problèmes écologiques liés aux transports. Est-il possible
de faire pousser ces arbres et de produire les noix en France ?
Constat économique : Les participants ne possèdent pas suffisamment
d'informations pour établir un constat économique.
Aujourd'hui il existe une demande en lessive écologique : peut on généraliser la
consommation des noix indiennes ? S'assurer avant du bilan écologique.
Cette lessive est efficace. Est-elle aussi efficace que les lessives industrielles ?
Conclusion
Très rapidement, ces participants ont pu constater toute la difficulté voire
l'impossibilité de satisfaire pleinement aux 4 caractéristiques piliers du
développement durable : l'économie, l'environnement, le social et la
gouvernance.
Le développement durable n'est-il qu'une utopie, un simple cosmétique sur des
actions de développement économique ?
Le développement durable peut être perçu aussi comme allant à l'encontre de la
modernité. Afin de faciliter les trois piliers du développement durable, la
recherche scientifique se doit d'être innovante. Le développement durable ne
doit pas être vu comme une régression sociale car il apporte des contraintes
mais au contraire, il doit créer une nouvelle norme de vie et un nouveau modèle
de développement.
Enfin pourquoi coller une étiquette "durable" sur une certaine forme de
développement ? L'intérêt ne réside-t-il pas plus dans l'exercice intellectuel que
le citoyen doit s'efforcer de pratiquer que dans la « labellisation » elle-même ?
En effet, le concept développement durable offre un cadre propice à ce travail. Il
force le décloisonnement et la "déspécialisation" entre les disciplines. Il oblige à
penser global et à long terme et ainsi de permettre à chacun de saisir la
complexité et les conséquences de ses choix de vie.
Cet exercice nécessite pour le citoyen d'être ouvert sur le monde et ses enjeux,
pour pouvoir estimer au mieux, agir en conséquence et vivre différemment...
Ce débat a également mis en évidence la nécessité, au delà de l'engagement