La pertinence du critère d`irrégularité dans la définition de la figure

MISSOFFE Prune
Université Paris 1 – Panthéon Sorbonne
UFR 10 : Philosophie (Master 1)
Parcours Philosophie et Société
La pertinence du critère d'irrégularité
dans la définition de la figure du terroriste
Jean-François KERVEGAN
Mai 2015
L’Université n’entend donner aucune approbation ni improbation aux opinions
émises dans le mémoire ; ces opinions doivent être considérées comme propres à leur
auteur.
SOMMAIRE
Sommaire ………………………………………………………………………… p. 2
Remerciements …………………………………………………………………… p. 3
Propos préliminaires ……………………………………………………………... p. 5
Introduction ………..…………………………………………………………...… p. 9
Première partie : L'irrégularité, un critère central dans la définition de la figure du
terroriste ………………………………………………………………………….. p.21
Deuxième partie : L'irrégularité, un critère intimement lié à l'évolution des intérêts
géopolitiques des instances régulières …………………………………………… p.35
Troisième partie : L'irrégularité, un critère qui occulte l'expression d'un jugement de
valeur …………………………………………………………………….………. p.50
Conclusion ………...………………………………………………………….….. p.66
Bibliographie ……………………………………………………………….……. p.68
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REMERCIEMENTS
Les premières lignes de ce mémoire sont dédiées à toutes les personnes qui m'ont
accompagnée dans ce travail.
Mes premiers remerciements vont à Monsieur le Professeur Jean-François Kervegan
qui accepta spontanément de suivre l'évolution de mes réflexions et me guida dans
mes premières lectures vers ce qui fut à la fois mon point de départ –la lecture de Carl
Schmitt– et l'aboutissement de ces réflexions –les interrogations exposées dans son
article « Une autre guerre, ou d'autres dieux ? ».
Je souhaiterais également remercier ici Laurent Lavaud et Stephen Pethick,
professeurs de philosophie, qui ne liront probablement jamais ce travail mais qui ont
fait naître en moi une véritable envie de m'adonner plus avant à des réflexions
philosophiques. Ils n'ont eu de cesse d'encourager leurs étudiants à adopter une
approche éminemment personnelle et une vision mettant en perspective, par une
application concrète au monde qui nous entoure, les idées développées.
Je remercie chaleureusement mes ami-e-s qui ont accepté, voire même parfois
souhaité, relire ces quelques réflexions. Je pense tout particulièrement à Tom
Deschamps, Anaïs Galy, Anaïs Lambert, Alice Lepeuple et Sophie Malliarakis. Je
n'oublie pas mes compagnons de travail qui ont su rendre ces journées agréables. Je
pense ici en particulier à Amna Aounallah, Emma Danède, Agathe Foucault, Musa
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Gueye et Ségolène Reynal.
Je ne remercierai jamais assez mes parents. Au-delà de leur enthousiasme constant à
relire mes travaux, c'est surtout leurs encouragements incessants et leur foi en moi
que je souhaiterais ici saluer.
Un dernier et tout particulier merci à mon frère, Quentin Missoffe, qui initia cette
réflexion en m'offrant le livre de Noam Chomsky, 11/9 : Autopsie des terrorismes,
dont la lecture a nourri de nombreuses interrogations ici posées.
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PROPOS PRELIMINAIRES
A titre préliminaire, je souhaiterais consacrer ici quelques lignes à l'explicitation du
cheminement réalisé et de la méthodologie adoptée au cours de ce travail.
Étudiante en droits de l'homme en parallèle de mes études de philosophie, il me
semblait tout d'abord évident de consacrer ce travail à un sujet de philosophie du
droit, aux teintes de philosophie politique. Comment, philosophiquement, peut-on
appréhender l’organisation sociale qui est la nôtre, et dans quelle mesure le juridique
est-il pertinent et acceptable comme encadrement d’une telle organisation de la
société ? Tel était mon questionnement initial. Plus précisément, il s'agissait d'aborder
la notion de terrorisme sous l'angle des interrogations suivantes : quelle éthique pour
l’approche juridique du terrorisme, notion pourtant difficilement définissable en elle-
même (i.e. sans implication du fait social, notamment par la détermination de l’entité
au pouvoir) ? Quelles implications d’un tel « concept » juridique sur le corps social ?
Une approche uniquement juridique n'aurait pu permettre à elle seule la mise en
perspective de la palette d'intérêts du sujet.
Plongée dans mes lectures aux approches volontairement diversifiées (philosophique,
juridique, sociologique, sciences politiques), j'ai rapidement pu constater l'étendue
des questionnements qui en découlaient. Il m'a dès lors semblé très important de
circonscrire précisément le sujet, pour éviter de tomber dans l'écueil d'un résumé des
ouvrages étudiés. Débutant mes lectures par Carl Schmitt, et gardant en tête mon sujet
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