l’organisme face au virus. Les plasmocytes mémoires témoignent de la présence dans le sang
de l’individu, d’anticorps complémentaires à des antigènes du virus. Ainsi, ils déclenchent
plus rapidement et plus intensément la réponse immunitaire et ainsi, la protection de
l’organisme face à l’agent infectieux. `
PARTIE B
On remarque que le document 1 page 310 présente les pourcentages de lymphocytes B
sanguins naïfs ou mémoires. Il est important de rappeler qu’un lymphocytes naïf (LBn) est un
lymphocyte qui n’a pas encore rencontrée l’antigène spécifique et donc n’a pas eu la
possibilité d’être activé par lui, ni d’être différencié en cellule effectrice ou cellule mémoire.
Celui-ci souligne une évolution croissante du pourcentage de lymphocyte B mémoires (LBm)
et une évolution décroissante du pourcentage de LBn au cours de la vie du patient. En effet on
remarque que de 8 jours à 2 mois, LBm ne coptent que pour 5% dans le sang contre 95% de
LBn. Entre deux et cinq ans, on compte 22% de LBm et 78% de LBn et entre 16 et 31 on
compte 16 et 31 ans on compte 28% de LBm et 72% de LBn.
Cette évolution croissante du nombre de LBm au cours de la vie de l’individu
s’explique par la rencontre qu’il a eu au cours de sa vie de différents agents infectieux, les LB
étant spécifiques, les LBn ayant rencontrés un agent infectieux étant spécifique au cours de
leur vie, ceux-ci se sont transformés en LBm mémoires qui reconnaît l’antigène lui étant
spécifique. Par ailleurs, le document 2 nous présente les pourcentages de LBm au cours de la
vie d’un individu avec des années spécifiques correspondant au moment du prélèvement. On
remarque notamment qu’en 1989, l’individu a contracté la varicelle et que les LBm
correspondant à cet antigène étaient présents à la hauteur de 24% ce qui est important tandis
qu’il y a 0% de LBm correspondant au virus de la grippe et de la toxoplasmose. Cependant,
on remarque que le patient a contracté entre 1989 et 1993 une grippe (0,2%). On peut
souligner le fait que ses LBn spécifique à la grippe ont été mis en contact avec l’antigène de la
grippe, ce qui les a transformé en LBm. On peut faire la mm analyse avec l’infection à la
toxoplasmose sur le patient a subit en 2000. En effet, les prélèvements préalables à cette
contamination en 1993 et 1989 présentaient 0% de LBm spécifiques au parasite de la
toxoplasmose tandis s que les prélèvements postérieurs à la contamination comme celui de
2002 présentent 8,3% de LBm spécifiques à ce parasite. Ceci souligne ainsi la transformation
des LBn en LBm suite à la mise en contact d’un agent pathogène spécifique à ces
lymphocytes. Ainsi, le phénotype immunitaire d’un individu évolue qualitativement au fur et
à mesure des infections et des vaccinations de l’individu.
On constate en analysant le document 3 que les enfants mexicains ayant contracté un
grand nombre d’infections au rotavirus ont une concentration en anticorps anti-rotavirus plus
importante que ceux ayant été infecté peu de fois. Par ailleurs, on remarque sur le deuxième
graphique que les enfants qui ont une concentration sanguine en anticorps anti rotavirus élevé
ont moins tendance à contracter la gastro-entérite que ceux qui ont une faible concentration.
En effet, on dénombre 180 enfants infectés lorsque la concentration est inférieure à 50, et à
peine 5 cas pour une concentration entre 3200 et 6400. Ainsi, la production d’anticorps
permet de réduire le risque d’infection et celle-ci fait suite à une contamination préalable ou à
une vaccination. En effet, les documents 4 et 5 mettent en avant l’obligation de se faire
vacciner en France en 1964 contre la polyomélite notamment a permis de faire passer la
population de pres de 100 cas / millions d’habitants en 1956 à 0 rn 1979. Cette analyse est
confirmée par les effets qu’a eus la vaccination en Chine contre la polyomélite qui a permis
de faire le nombre de cas de 350 000 polymélites en 1988 à 1604 en 2009. Ainsi, la rencontre
naturelle ou artificielle entre des agents pathogènes et des cellules immunitaires permettent
d’assurer une protection à leur encontre. Cela a des conséquences à l’échelle mondiale, la
vaccination contre une maladie évite une épidémie mondiale. En se vaccinant, on se protège
et on protège donc les autres.