la MEcaNIQUE de L`ORnitHorYnQUE

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La Lune Vague Aprés La Pluie présente
"la MEcaNIQUE de L'ORnitHorYnQUE"
texte de Delphine Gustau
avec Coralie Emilion
Mise en scène David Negroni
scénographe Zoé Grelié
Chorégraphe Bouziane Bouteldja
Univers Sonore Matthieu Michard
Créateur Lumière François Languille
site de la compagnie à découvrir juste ici!
RESUME
Alice, séparée du grand amour de sa vie, attend un homme. Ses préparatifs sont interrompus par l'ouverture d'un colis qu'elle vient de recevoir, contenant un sac de montres.
Elle reconnaît la collection de son père qu'elle n'a pas vu depuis longtemps. Souvenirs
éparpillés d'une vie qu'il faut trier. Identités potentielles d'un père impossible à cerner...
Essayant d'y mettre de l'ordre, Alice s'égare dans un dédale de rêves et de souvenirs. Elle
cherche une issue, une ligne de fuite. Perdue entre l'attente de cet homme d'un soir et
l'absence de son père, elle égraine les solutions et les possibilités de ce qui est, n'est pas,
plus, ou pourrait être. Elle refuse de voir l’évidence qu'annonce ce colis, distillant un humour acide et abusant de la fuite, dans cette mécanique si bien huilée qui, jusqu'à aujourd'hui, l'avait toujours protégée.
pour découvrir le teaser de "la mécanique de l'ornithorynque"cliquez ici
PRESENTATION DU PROJET
"LA MECANIQUE DE L'ORNITHORYNQUE" naît d'une conversation à bâtons rompus entre
deux femmes un soir de printemps : Coralie Emilion, évoque son envie de porter à la
scène un projet sur le père, les hommes, les confusions des rapports et la construction
de l'identité. Delphine Gustau, touchée, réagit immédiatement : ce thème l'inspire. Portées par une sensibilité commune, des personnalités complémentaires et un profond
respect pour leurs travaux respectifs en tant que comédienne et auteur, elles décident
de travailler ensemble. Et donc avec simplicité et évidence elles s'engagent dans l'écriture pour Delphine Gustau et la mise en oeuvre de cette pièce pour Coralie Emilion. Les
deux femmes se retrouvent sur l'envie que leur pièce soit mise en scène par un homme.
Elles veulent avoir le point de vue de ceux dont on parle ici, les hommes, pères réels ou
potentiels ; faire une place à ce genre masculin qui les intrigue tellement... C’est ainsi
que David Negroni les rejoints dans cette aventure. Partageant inspirations et exigences,
tous les trois s'attellent à la création de cette oeuvre chorale.
NOTE D'INTENTION DE L’AUTEUR
Écrire pour Coralie Emilion ; interprète capable de traduire les mouvements secrets de
l'âme d'un personnage ; m’a permis un grand lâché prise et une plongée dans l’inconscient. Mon écriture s’est laissée porter par le sujet, le personnage a pris le pouvoir. Le
texte s’est déroulé autour de la mécanique dans laquelle Alice se débat : le déni du deuil
d’abord, puis les différentes étapes qu’elle traverse de la colère, à l’acceptation. L’humour nait de la mauvaise foi du personnage dont la mécanique est de passer son temps
à occuper son esprit de fantasmes délirants pour fuir le réel : la mort du père, et toutes
les choses enfouies auxquelles il va bien falloir qu’elle se confronte. Elle passe son temps
à imaginer comment il faudrait qu’elle soit pour être assez bien pour son père en parti culier et les hommes général, comment elle aurait du être pour que son père l’aime plus,
comment il faudrait qu’elle devienne pour le faire revenir. Jusqu’au jour où cette mécanique bien huilée se grippe : elle ne parvient plus à se mentir et est obligée de s’accepter, tout ornithorynque qu’elle est. On assiste à vue à la bascule, à la transformation vitale d’une âme qui fait sa mue. Ce qui provoque ce changement, c’est l’instinct de survie
qui décide du moment où l’on ne peut pas continuer comme ça, où il faut évoluer pour
survivre. Instinct animal qui nous ramène au titre. J’ai voulu faire de ce texte, la descrip tion en temps réel d’une mécanique humaine qui saute, un témoignage intérieur du moment où tout bascule dans une conscience. Ce texte, c’est la capture d’une évolution
sans retour possible.
NOTE D’INTENTION DE MISE EN SCENE
Monter une pièce écrite par une femme pour une femme et qui parle essentiellement
du rapport au père est, pour l'homme et le père que je suis, une sorte de défi, un saut
dans l'imaginaire, un voyage de l'autre côté du miroir. Il faut dire que, peut-être un peu
obnubilé pas le nom d'Alice et l'irruption des montres du père, j'ai voulu voir dans la
pièce de Delphine Gustau une allusion aux aventures décrites par Charles Lutwidge
Dodgson, sous le pseudonyme de Lewis Carroll. C'est donc sous cet angle que je me suis
imaginé mettre en scène les aventures toutes intérieures de cette Alice là, qui elle aussi
part à la découverte de sa féminité, dans une succession de rêves où elle fait, défait et
refait son rapport à l'homme en passant tout d'abord par ce père, qu'elle vient de
perdre et qu'elle doit retrouver quelque part dans l'éparpillement d'un héritage chronométrique. Cet éparpillement on le retrouvera dans la scénographie comme dans la direction du jeu, car Alice maîtrise l'art de l'esquive et de la métaphore, s'échappant sans
cesse d'un rêve à l'autre, s’enivrant de ses propres contes et revêtant toutes les identités
qui lui tombent sous la main sans que l'on sache, et peut-être ne le sait-elle pas très bien
elle-même, si elles sont véritables ou empruntées. C'est pourquoi nous avons voulu avec
Zoé Grelié créer un monde à la fois quotidien et onirique. Le décor c'est la pièce principale d'un appartement, mais tout y est blanc comme une transposition d'un intérieur
banal mais qui puisse servir d'écran à la projection des fantasmes de la jeune femme. Là
elle pourra jouer avec les volumes, les ombres et les transparences sans jamais sortir de
son univers domestique. Une sorte de maison de poupée mentale où elle se met en
scène, se cachant et s'exposant tour à tour, jouant avec les perspectives du décor qui
l'entoure. Comme pour l'autre Alice, celle de Lewis Carol, il suffit d'un rien pour être trop
grand ou trop petit, trop ou pas assez pour affronter le monde et ses règles. C'est de la
rencontre avec sa fragilité et de la découverte de sa force intérieure qu'il est question
dans ces dialogues avec l'absence, avec les monstres que cette absence fait naître ; des
monstres qui nous sont pourtant familiers tant Alice est aussi le reflet de nos propres
doutes. Elle ne parle ni au public ni à elle-même mais avec des personnages qu'elle invoque devant nous, dans un jeu d'ombres onirique, comique et cruel. Ce jeu propre à
l'enfance qui requiert une tension particulière, celle justement que l'on peut saisir
quand on observe un enfant solitaire qui s'immerge dans ses propres chimères, avec
cette sincérité particulière de ceux qui inventent un monde pour y retrouver leur vérité
première. Nous sommes ainsi convié au spectacle d'une intimité troublante sans emprunter à la confidence ni la confession. Le spectateur est tout simplement invité à une
présence, au cours d'un rite étrange, une fête d'émotions, se tenant, sensible, à la lisière
; comme dans un rêve que l'on ferait ensemble.
Delphine Gustau : Auteur
Auteur de théâtre, metteur en scène et parolière, Delphine Gustau publie un recueil de
textes poétiques aux éditions Aréa, des sketchs pour enfants (ABS éditions) et une pièce
radiophonique « Bzzz ou les confessions sincères d’un être nuisible mais repentant »
chez Livraphone. Elle est également professeur de théâtre depuis quinze ans, et a monté
plusieurs pièces dont la comédie musicale « Une histoire de peau d’âne », de Colette
Roumanoff. Elle co-écrit «La symphonie aphone » spectacle musical de Chantal Lavallée
présenté au Théâtre d’Ivry. Sa pièce « apprenez à dire non » s’est jouée au festival d’Avi gnon 2008 au Bourg Neuf et est éditée aux éditions Anabet. Elle met en scène « Faites
comme chez vous » de Bruno Lugan, sous la direction artistique de Jacques Décombes,
elle coécrit et met en scène le nouveau spectacle de Pierre Péchin au théâtre du Gymnase . Elle coécrit et met en scène en 2013 " Burn Out" au Pittchoun théâtre à Avignon
avec Johnny Prieur et Matthieu Michard.Elle co-écrit et met en scène "betiz boup" créé
en résidence à l'Iliade (67) avec Christel Kern, Musique de Matthieu Michard, direction
vocale Richard Cross et joué au Ateliers d'Amphoux au festival d'Avignon 2013 .Elle met
en scéneune version inédite de"jean et beatrice, rôles inversés"de Carole Fréchette au
Sudden théâtre et au théâtre des Béliers Parisiens en 2013. elle co-met en scène et co-écrit aussi « Johnny Prieur » au théâtre du Bourg Neuf, festival d’Avignon 2012. Sa pièce «
Après tout j’existe », mise en scène par David Negroni, se joue tous les ans à Avignon de puis sa création en 2009. Elle a collaboré à de nombreux spectacles montés par le Maître
de l’absurde, François Rollin. En 2010, elle assiste Enki Bilal pour la mise en scène de
«Suspection » au théâtre du Rond Point.
David Negroni : Mise en scène
Comédien, metteur en scène, auteur, mais aussi scénographe et éclairagiste, David Negroni a d'abord été formé à l’École Nationale du Cirque puis au Conservatoire du Xe à Paris. Sa formation lui donne une vision très physique de l’acteur en même temps qu’un
goût de la rigueur quant à l’interprétation des textes. Il a travaillé en tant qu’acteur avec
de nombreux metteurs en scène, notamment Marcel Maréchal et les Tréteaux de
France, Eric Sanjou et l'Arène Théâtre, Jean Claude Sachaud, Christophe Lidon, Jean Negroni son père, Thierry Atlan, Belkacem Tatem et Alain Béhar dont il futaussi l’assistant. Il
a travaillé pour la compagnie Ecla Théâtre aussi bien en tant que comédien (Scapin dans
Les fourberies) que comme metteur en scène pour la grande fresque de l’Odyssée
d'après le magnifique texte d'Homère. Appréciant aussi bien le théâtre intimiste que les
fresques épiques, le théâtre de genre que le Grand Guignol, il a mis en scène des textes
de Cocteau (Le Bel Indifférent et Le Fantôme de Marseille), Ramon Del Valle Inclan (La
farce enfantine de la tête du dragon), Robert Merle (Flamineo), Ariel O. (La répétition
d’Antigone), Yvonne Princesse de Bourgogne et d'autres textes dont il est lui-même l'auteur. Il a créé la Compagnie de La lune vague après la pluie en 2003.
Coralie Emilion : Comédienne
Depuis 2012 elle fait partie de la compagnie de La Lune Vague Après La Pluie et elle est
représentée par l'agent artistique Naima Kadiri. Elle joue régulièrement un seul en scène
"Valentina"-Tchernobyl, témoignage d'une femme née pour l'amour" mise en scène par
Laure Roussel. Elle a interprétée un des rôles principaux dans l'opéra Kosmos de Sylvie
Nègre Leroy mis en scène par Stanislas Grassian, créée en 2012 à l'UNESCO. Elle a joué
sous la direction de Stanislas Grassian dans "Je ne t'attendais plus". Pour la télévision
elle a notamment joué dans « les hommes de l’ombre » réalisé par Fréderic Tellier
(Macondo Production)," la passion interdite d'Hélène "série MHV pour TF1 (Gazelle
Production) sous la direction de Pierre Leix-Cote... Elle collabore à la mise en scène
auprès de David Negroni pour la pièce "les caprices de Marianne" d'Alfred de Musset et
pour la pièce "Après tout j'existe" de Delphine Gustau. En tant qu'assistante à la mise en
scène elle a aussi travaillé auprès de Stanislas Grassian et Jacques Courtés au sein du
collectif Hic et Nunc. Elle intervient en tant que directrice d’acteurs pour la préparation
au plateau et en plateau sur des tournages tels que la série "Cut" Terence films et Alp
Prod, "les limiers" Calt Production ou encore « Pas de secrets entre nous ». Elle a
collaboré avec les réalisateurs Stéphane Meunier, Alain Desrochers, François Bigrat,
Vincent Trisolini, Michel Hassan, Pierre François Brodin, Jean Marc Thérin, Patrick Marty,
Pierre Leix-cote, Jules Maillard et François Basset, Adeline Darraux et pour des longs
métrages tels que « Let my people go » de Mickael Buch .
Pour son travail pictural et plastique Elle est représentée par Didier Simon “une vision
singulière”. Elle a notamment exposé à la halle Saint-Pierre (Paris), la galerie Belair de
Pascal Bello au Luxembourg ou encore la galerie Loctudy en Bretagne.
Matthieu Michard : Univers sonore et compositions musicales
Après l'obtention d'un premier prix d'écriture et harmonie au CNSM de Paris (mention
très bien à l'unanimité), et d'un premier prix de piano au CNR de Paris, Matthieu Michard mène une activité de compositeur, comédien, accompagnateur/coach vocal et
chanteur lyrique. Il chante dans La Belle Hélène mis en scène par Bruno Lugan au
Théâtre Ménilmontant et en tournée. Il joue dans Johnny Prieur se confesse au Théâtre
Montmartre Galabru, au Théâtre du Temple et en Avignon (2012, Théâtre du Bourgneuf). Il compose notamment pour Johnny Prieur Jean et Béatrice mis en scène par Delphine Gustau au Sudden Théâtre ; Le Grand Vestiaire mis en scène par Anouche Setbon
et Bruno Banon au Théâtre de l'Atelier ; Je ne t'attendais plus mis en scène par Stanislas
Grassian. Il travaille actuellement à la composition d'un cabaret sur La Goulue, où il tiendra le rôle de Toulouse-Lautrec (2013-2014), et collabore à la transcription de la tétralo gie Der Ring Des Nibelungen de Richard Wagner pour l'Opéra de Paris. (Printemps 2013).
Il tiendra notamment le rôle du pianiste dans "Bêtise Boop" écrit et mis en scène par
DelphineGustau en Avignon 2013 (Théâtre des Corps Saints).
Zoé Grelié : Scénographe
Scénographie, graphiste, photographe. Récemment diplômée de l'ESAT en tant que
concepteur en communication visuelle, Zoé cultive une passion pour la photographie et
la mode. Au cours de sa formation elle se distingue par son univers féminin imprégné
d'onirisme, de fraîcheur et de délicatesse. Aujourd'hui elle collabore avec plusieurs
marques de créateurs bijoux et prend part à différents projets (graphisme, événementiel, photo, scéno...) lui offrant la possibilité d'exprimer sa sensibilité artistique.
Bouziane Bouteldja : Chorégraphie
Danseur, chorégraphe, Bouziane Bouteldja découvre la danse en 1998 avec des chorégraphes comme Tayeb Benamara ou encore Kader Attou. Il se construit ainsi des bases
solides dans un Hip-Hop recherchant une écriture scénique et une technique toujours
plus poussée. En parallèle du break dance, il sʼouvre au contemporain auprès de Marie-Élisabeth Wachter, professeur pour Prejlocaj, et suit aussi des stages de Buto et de
théâtre. Son ouverture l'amène à collaborer avec de nombreux artistes : comédiens,
danseurs, musiciens (Christian Mazzuchini, Claude Debord, Daniel Moreno, Marc Vella,
Tamango…). Il chorégraphie Les 4 Vents en 2005 et co-chorégraphie Duende en 2007
(Festival Capʼdanse, Genève, Festival International de la Paix, Paris…). En 2010, il crée le
duo Pas si compliqué avec le musicien Laurent Ferraglio sous le regard de Farid Berki. La
même année, sous l’égide du conservatoire de Tarbes, il dirige deux danseurs, un musicien et deux chanteurs dans le spectacle Harmonia City. Et enfin, il fait partie des chorégraphes du défilé de la biennale de la danse de Lyon 2010. En 2011 et 2012, il crée le
spectacle Altérité en collaboration avec Coraline Lamaison et la scène nationale du Parvis, soutenu par Initiative Artiste de La Villette et le CCN de La Rochelle. Il participe à de
nombreux workshops et labos chorégraphiques depuis 2009 : Tamango, Hofesh Shechter, Coraline Lamaison, Annabelle Chambon… En 2012 et 2013, il travaille sur le projet de
la Cie Lamaison. Il lui tient à coeur de contribuer au développement des cultures urbaines en enseignant depuis 2003 les techniques de la danse Hip-Hop et, pour la cinquième année, en formant en région parisienne les professeurs de sport à l'enseignement des pratiques culturelles en milieu scolaire.
vous pouvez voir le travail de Bouziane Bouteldja ci dessous
http://www.alterite.org/#!propos_alterite/c10fk
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