Favoriser la croissance et l’investissement pendant la transition Initiative « D’une transition à l’autre » Organisée par la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) avec le Centre de Marseille pour l’Intégration en Méditerranée (CMI) la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) le Centre des Jeunes Dirigeants (CJD) et l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM) Lundi 27 février 2012 - Hôtel Sheraton, Casablanca L’Initiative « D’une transition à l’autre » est un cadre dans lequel la BERD peut faciliter les échanges d’expériences en matière de transition et de réformes entre les actuels pays d’opérations de la Banque et ceux de la partie méridionale et orientale du Bassin méditerranéen. Cette réunion a pour objet de mieux comprendre les priorités à court et moyen terme pour le Maroc, tout particulièrement en ce qui concerne le secteur privé, en permettant à des experts du privé et du public venus du Maroc, d'Europe centrale et orientale et de Turquie de partager leur expérience des réformes. 1 Programme - Casablanca, 27 février 2012 09:00 - 09:30 Inscription et café de bienvenue 09:30 - 10:30 Salle Fes 1&2 Séance plénière d’ouverture Comprendre les défis économiques du Maroc grâce aux enseignements tirés de la transition et des réformes en Europe centrale et orientale L’expérience de la transition en Europe centrale et orientale montre que les bienfaits liés au passage à une économie et à un gouvernement plus ouverts et plus responsables éveillent l'intérêt de nombreux acteurs de la société, mais qu'ils pourraient ne se concrétiser qu'à moyen ou long terme. Pendant la période de transition, l’incertitude peut entraîner un ralentissement de l'investissement et des difficultés économiques peuvent apparaître de manière immédiate. Les expériences précédentes en matière de transition montrent que l’enchaînement des réformes politiques, économiques et sociales dans un contexte économique et politique incertain est très important, comme l’est le rôle des institutions de l’État, d’un climat des affaires favorable et de points d’ancrage extérieurs. Comment le pays parviendra-t-il à assurer sa croissance tout en évitant l’exclusion sociale ? Quel Maroc sortira du processus de transition actuel ? Modérateur : Jonathan Charles, Directeur de la Communication, BERD Panélistes : • Nizar Baraka, Ministre de l’Economie et des Finances du Maroc • Abdelkader Aamara, Ministre de l’Industrie, du Commerce, et des Nouvelles Technologies du Maroc • Gordon Bajnai, Ancien Premier Ministre de Hongrie • Bozidar Djelic, Ancien Vice Premier Ministre de Serbie • Mohamed Horani, Président de la Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) • Hazim Sebbata, Président National du Centre des Jeunes Dirigeants, CJD Maroc • Soraya Badraoui, Présidente de l’Association des Femmes Chefs d’Entreprises du Maroc (AFEM) • Erik Berglof, Directeur des affaires économiques de la BERD 10:30 - 11:00 Pause-café, prise de contacts 2 11:00 – 13:00 Tables rondes parallèles et interactives Participation à toutes les tables rondes sur invitation seulement Type de réunion : Séances de travail restreintes, sur invitation seulement, destinées au partage d’expérience entre tous les participants. Il s’agira de tables rondes, sans exposé formel. Le président de chaque séance présentera le sujet de discussion, invitera les animateurs à formuler des observations préliminaires (trois minutes maximum chacun, pour un total de 25 minutes), puis ouvrira la discussion à tous les participants. 15 minutes avant la fin de la séance, le président présentera des conclusions préliminaires. Avant la réunion, le président de chaque séance est invité à préparer les sujets de discussion avec les animateurs et à rédiger et diffuser une note sur ces questions à l’attention de tous les participants. TABLE RONDE 1 Salle Fes 1 La promotion de la croissance et de l’emploi par le développement des petites et moyennes entreprises (PME) Bien que les Micro, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) représentent plus de 93% des entreprises actives au Maroc et contribuent à 38% du PIB et 46% de l’emploi, elles n'ont pas encore réalisé leur plein potentiel pour ce qui est de générer et de maintenir une croissance inclusive au Maroc, dans la mesure où l'accès aux financements privés reste un défi majeur pour de nombreuses PME. Le crédit aux PME représente environ 24% de l’ensemble des prêts et il reste difficile pour de nombreux entrepreneurs d’obtenir les garanties nécessaires pour emprunter. Les PME marocaines font face à un certain nombre de difficultés structurelles, parmi lesquelles un manque de compétitivité, une faible capitalisation, un sousfinancement, une faible productivité et des compétences limitées en matière de gestion. Quels sont les meilleurs moyens de soutenir le développement des PME au Maroc, ce secteur étant le principal moteur de croissance et d’emploi dans l’ensemble du pays ? Comment accroître la disponibilité de mécanismes de financement et de crédit adaptés aux PME (y compris la micro-finance) en zones urbaines et rurales? Comment améliorer les compétences financières des PME et leur crédibilité vis-à-vis des banques ? Quels sont les éléments nécessaires à l’approfondissement de l’intermédiation financière et au renforcement du climat institutionnel pour soutenir le crédit aux PME ? Quel est le rôle joué par la Banque centrale, le gouvernement, les banques commerciales, le marché financier et les institutions internationales pour assurer le financement des PME ? Présidents de séance: Latifa Echihabi, Directrice Générale, Agence Nationale pour la Promotion des PME (ANPME) et Marko Skreb, Economiste en chef, Privredna Banka Zagreb (PBZ), Croatie et ancien Gouverneur de la Banque Nationale de Croatie Introducteurs: • Karim El Aynaoui, Directeur des études et des relations internationales, Bank AlMaghrib • Saad Hammoumi, Vice Président, Commission PME, CGEM • Soumia Alami Ouali, Directrice, Financement des PME, Banque Populaire • Mohamed Aitri, Président, Prominox • Mykola Udovychenko, Président, Ukrexim Bank, Ukraine 3 • • Klaus Priverschek, PDG, UniCredit Bank, Serbie Francis Malige, Directeur du Département Institutions financières de la BERD TABLE RONDE 2 Salle Fes 2 Moderniser la chaîne de valeur de l’agro-industrie et investir dans la sécurité alimentaire : comment transformer les contraintes en opportunités L’agriculture représente 13% du PIB marocain mais absorbe 41% de l’emploi. La production agricole primaire souffre d’une utilisation insuffisante d’engrais, d’une irrigation inefficiente, d’équipements vétustes et de subventions inefficaces. La productivité est également limitée par une structure foncière complexe et une utilisation inefficace de l’eau pour l’irrigation. L’irrigation consomme environ 86% des eaux de surface disponibles au Maroc, et ne couvre qu’environ 900 000 hectares tout au long de l’année, sur 1,35 million d’hectares potentiels. Une irrigation inefficace limite la production agricole et crée des vulnérabilités climatiques telles que les sécheresses. La majorité de la production agricole est commercialisée et exportée en l’état, laissant un grand potentiel pour développer des produits transformés de plus grande valeur ajoutée. L’infrastructure soutenant la chaîne de valeur, la logistique et les canaux de distribution accusent un retard de développement et on constate un manque de réseaux de fournisseurs modernes et efficaces. Le financement du secteur privé à l’agriculture est encore limité. Ces défis, toutefois, peuvent constituer d'intéressantes opportunités d'investissement. Comment le secteur privé peut-il soutenir la libéralisation du secteur agricole pour promouvoir une plus grande productivité, compétitivité, efficacité et des produits à plus haute valeur ajoutée ? Comment améliorer l’accès au financement en accroissant les options de constitution de garanties ? À quels défis le secteur privé doit-il faire face et quelles sont les opportunités pour lui en matière d’investissement sur l’ensemble de la chaîne de valeur des produits alimentaires et de transfert des savoir-faire ? Présidents de séance: Amine Berrada Sounni, Président Fédération Nationale de l’Agroalimentaire (FENAGRI) et Miodrag Kostic, PDG, MK Group, Serbie Introducteurs: • Aziz Abdou, Membre, Association Marocaine des Producteurs et Exportateurs de Fruits et Légumes (APEFEL) • Kacem Bennani Smires, PDG, Groupe Delassus • Hakim Marrakchi, Directeur Général, Maghreb Industrie • Neven Vrankovic, Vice Président, Atlantic Grupa, Croatie • Milan Djakov, Directeur de la Caisse d’indemnités de Serbie • Gilles Mettetal, Directeur, Agribusiness, BERD TABLE RONDE 3 Salle Fes 3 Préparer l’avenir par une gestion durable de l’énergie Le Maroc importe près de 95% de sa demande en énergie primaire, tandis que l’industrialisation et la demande des consommateurs sont en augmentation. Afin de répondre à cette demande croissante, et de faire face à ses réserves limitées en combustibles fossiles, le 4 Gouvernement a fait du développement des énergies renouvelables une priorité, même si ce n’est devenu un objectif politique majeur que récemment. D’ici 2020, le Maroc projette d’améliorer son efficacité énergétique de 12% et d’obtenir 42% de sa capacité de production d’électricité à partir de sources renouvelables. Si le pays veut atteindre ces objectifs et renforcer la viabilité financière du secteur de l’électricité sur le long terme, une réforme majeure de ce secteur sera nécessaire, ainsi que davantage d’investissement privé dans les sources en énergies renouvelables telles que l’éolien, la biomasse et le solaire. Quels sont les outils de développement qui pourraient permettre au Maroc de mener des réformes de libéralisation et des processus de dissociation et de privatisation de son secteur énergétique ? Comment soutenir et encourager l’industrie marocaine à investir dans l’acquisition de technologies pour améliorer l’efficacité énergétique et renforcer l’utilisation des énergies renouvelables ? Comment le Maroc peut-il mettre en œuvre des cadres juridiques solides afin de promouvoir le développement de ces énergies et instaurer un mécanisme de soutien financier transparent qui permettra au pays d'atteindre ses objectifs ? Quelles mesures sont nécessaires pour développer un marché de l’électricité compétitif pour les énergies renouvelables et remédier aux contraintes institutionnelles dans le but de libérer le potentiel du pays en matière d’efficacité énergétique ? Présidents de séance : Moulqy Abdellah Alaoui, Président de la Fédération de l’Energie et Milko Kovachev, ancien Ministre de l’Energie de la Bulgarie Introducteurs: • Mohamed Yahya Zniber, Secrétaire Général, Ministère de l’Energie et des Mines • Yassine Belkabir, Responsable Structuration du Projet à Ouarzazate, Agence Marocaine pour l’Energie Solaire (MASEN) • Sonia Mezzour, Secrétaire Générale, Agence nationale pour le Développement des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ADEREE) • Zbigniew Prokopowicz, PDG de Polish Energy Partners • David Koranyi, Ancien Sous-Secrétaire d’Etat de Hongrie et expert en sécurité énergétique • Terry McCallion, Directeur, Département Energie et Efficacité énergétique, BERD TABLE RONDE 4 Salle Marrakech-Rabat Financement des entreprises pour la compétitivité, l’innovation et l’emploi Le Maroc lutte contre un chômage élevé et persistant, notamment chez les jeunes diplômés, où il atteint plus de 40%, plus particulièrement en zone urbaine. L’écart entre les taux de participation à la vie active des hommes et des femmes est également important. Bien que le système éducatif produise un grand nombre de diplômés de haut niveau, l’économie est dominée par des secteurs employant principalement des travailleurs peu qualifiés. Il est nécessaire de poursuivre le passage d’une structure de production à faible valeur ajoutée et à bas coûts à une économie à forte valeur ajoutée, axée sur le savoir. Pour réaliser ce changement, le climat des affaires doit être amélioré pour renforcer la compétitivité de l'économie. Il est nécessaire d’investir dans le capital humain, de promouvoir de plus hauts niveaux de recherche et développement, de moderniser les sites de production, d’améliorer la gestion et la transparence des PME, de développer des groupements technologiques, des pépinières d’entreprises et des infrastructures de soutien dès maintenant pour être compétitif dans une économie mondiale fondée sur l'innovation. 5 Que peuvent faire le gouvernement et les entreprises pour créer un environnement favorisant la compétitivité axée sur l’innovation et l’amélioration de la productivité au-delà de la période de transition ? Quels sont les secteurs présentant un fort potentiel de création d’emplois et de création d’industries hautement spécialisées ? Comment le pays peut-il utiliser au mieux son capital humain et soutenir l'entreprenariat pour créer des emplois, améliorer l'intégration régionale et promouvoir une économie de marché plus résistante et plus diversifiée ? Présidents de séance: Abdelalili Benamour, Président, Conseil de la Concurrence et Alain Pilloux, Directeur du Département de la BERD chargé de l'Industrie, du Commerce et de l’Agro-industrie Introducteurs: • Mounia Boucetta, Secrétaire Générale, Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies • Fathellah Sijlmassi, Président, Agence Marocaine de Développement des Investissements (AMDI) • Omar Balafrej, Directeur Général, Technopole de Casablanca • Brahim Berrada, Directeur Général Adjoint, Hightech Payment Systems (HPS) • Piotr Jelenski, Directeur financier, Asseco, Pologne • Dragica Pilipovic, Directeur Général, Serbia Broadband (SBB) • Aytac Mutluguller, Directeur, Finance et Investissements Internationaux, Sisecam, Turquie TABLE RONDE 5 Salle Lewa-El Ain Le rôle des prises de participation dans l’amélioration de l’économie sur le long terme Le potentiel de l’entreprenariat marocain est beaucoup plus important que ce qui apparaît actuellement et la poursuite du développement du secteur financier aidera le pays à bénéficier de ce potentiel. Le secteur marocain du capital-investissement apparaît développé par rapport aux autres pays de la région, mais il est encore relativement fragmenté. L’offre de produits de capital-investissement est peu diversifiée et le secteur du capital-risque est encore à un stade de développement. Les stratégies d’investissement se concentrent principalement sur l’expansion de capital de grandes entreprises. Dans ce contexte, le secteur du capitalinvestissement doit faire face à la difficulté de déployer des fonds en période de crise, d’augmenter le nombre de gestionnaires de fonds basés au Maroc alors que l’expertise dans ce domaine manque encore, et de poursuivre le développement de la base d’investisseurs institutionnels. Que peuvent faire le gouvernement et les entreprises pour promouvoir les équipes nationales et locales et les rendre plus attractives auprès des investisseurs privés nationaux et étrangers ? Quelles sont les conditions requises pour attirer une base stable d’investisseurs locaux, régionaux et internationaux et promouvoir un plus grand intérêt pour cette catégorie d’actifs et pour les entreprises bénéficiaires ? Comment promouvoir le développement de fonds et/ou de produits d’investissement plus spécialisés tels que le capital-risque ou le financement mezzanine ? Comment les gestionnaires de fonds peuvent-ils créer de la valeur à long terme pour leur portefeuille de sociétés (y compris en mettant en œuvre les meilleures pratiques en terme de responsabilité sociale, environnementale et de gouvernance des entreprises) et contribuer à la consolidation et l’intégration régionale ? Quels sont les éléments nécessaires pour établir un secteur financier compétitif qui favorisera la croissance et offrira une large gamme d'instruments financiers et de voies de sorties à travers les marchés de capitaux? 6 Président de séance : Brahim El Jai, Vice Président, Association Marocaine de Capital Risque (AMIC) et Robert Manz, Directeur associé, Enterprise Investors, Europe centrale et orientale Introducteurs: • Hassan Laaziri, Directeur Général, CDG Capital Private Equity • Anas Guennoun, Principal, Abraaj Morocco • Omar Chikhaoui, Directeur Général, Capital Invest • Ben Edwards, Directeur associé, Syntaxis Capital, Europe Centrale • Murat Erkurt, Associé fondateur, Mediterra, Turquie • Anne Fossemalle, Directrice, Départment Fonds d’actions, BERD 13:00 – 14:30 Dafra Déjeuner et réseautage 15:00 - 16:30 Salle Fes 1&2 Séance plénière de clôture Le projet du Maroc pour la transition et l’après-transition Les fondations de la future réussite économique du Maroc sont établies en même temps que s'effectue sa transition vers la démocratie et une véritable économie de marché. Les responsables gouvernementaux et les chefs d'entreprise devront gérer un équilibre délicat entre l'incertitude à court terme, la protection d’une population économiquement vulnérable et la compétitivité économique dans un marché mondial de plus en plus complexe et volatile. Toutefois, une chose est certaine : les Marocains sont déterminés à s'appuyer sur leurs propres programmes et calendriers de développement. Quels sont les propositions, les orientations et les conseils stratégiques que les participants peuvent offrir à la BERD et au Maroc en vue d’un partenariat efficace pour construire un avenir stable et prospère pour le pays ? La séance plénière s’ouvrira par un compte-rendu des modérateurs de séance sur les conclusions de leurs discussions respectives, suivi de la réponse des responsables gouvernementaux à ces défis ainsi que d’un débat interactif et d’une séance de questionsréponses avec l'assistance. Modérateur : Fadel Agoumi, Directeur de publication, La Vie éco Animateurs du débat : • Latifa Echihabi, Directrice Générale, Agence Nationale pour la Promotion des PME (ANPME) • Amine Berrada Sounni, Président, Fédération Nationale de l’Agroalimentaire (FENAGRI) • My Abdellah Alaoui, Président, Fédération Nationale de l’énergie • Abdelalili Benamour, Président, Conseil de la Concurrence • Brahim El Jai, Vice Président, Association Marocaine de Capital Risque (AMIC) • Mats Karlsson, Directeur du CMI • Alain Pilloux, Directeur du Département de la BERD en charge de l'Industrie, du Commerce et de l’Agro-industrie 7