LE MOT DU PRESIDENT-FEVRIER 2016
" Madame se meurt, Madame est morte" : Bossuet
Portons-nous au chevet de Madame la Philatélie avant que l'irréparable ne se produise.
Pour cela il nous reste un peu de temps pour affiner le "diagnostic" et rechercher la moins
mauvaise thérapeutique.
Certains se servent de la fameuse méthode "COUE" pour dire que tout va bien. Je fais
référence à un article paru au cours de l'été, dans la presse philatélique nationale, donnant
en exemple la "philatélie lyonnaise et sa vitalité".
Il suffit de fréquenter le marché aux timbres de Lyon le dimanche matin, pour s'apercevoir
qu'il y a beaucoup plus de vendeurs que d'acheteurs. Le conseil donné par l'auteur de cet
article, visant à revigorer la philatélie: organiser des ateliers timbres dans des maisons de
retraite! La gériatrie ne m'étant pas étrangère, puisque ce fut le " cœur" de mon métier
pendant vingt ans, j'ai beaucoup de mal à imaginer la faisabilité de cette activité pour des
raisons techniques...!
A Paris, à une autre époque, je fréquentais la rue Drouot et les rues adjacentes, haut lieu
de la philatélie parisienne, où le commerce était bien vivant. Ces mêmes lieux ont
maintenant l'aspect d'un village abandonné.
La disparition du " Carré Marigny" est programmée...
Alors, remettons l'ouvrage sur le métier (plus facile à dire qu'à faire).
Il faut bien commencer.
Je vous propose pour cela de lire l'Editorial de PHILAPOSTEL du mois de janvier 2016. Il fait
un diagnostic, auquel j'adhère tout à fait. Il donne des pistes. Nous en avons expérimentée
une: le CPRA est adhérent de PHILAPOSTEL, qui lui est adhérent du CPRA. Après bientôt dix
ans de "fonctionnement" la synergie est bénéfique.
J'ai demandé à FRANCOIS MENNESSIEZ, Président Général de PHILAPOSTEL, l'autorisation
de publier sur notre site son éditorial de Janvier. Je le remercie chaleureusement de son
accord.
PHILIPPE RODIER
Président du CPRA
Site du CPRA: www.clubphilateliquerhonealpes.fr