CHAPITRE II : LES RISQUES NATURELS / Le risque sismique
 2.1  Les séismes historiques du département   
Séismes ressentis dans le département des Côtes-d’Armor, depuis 1950
Date Localisation épicentrale Région ou pays 
de l'épicentre
Intensité à 
l'épicentre
30 septembre 2002
1 décembre 1987
21 avril 1986
4 septembre 1981
13 janvier 1979
30 août 1975
4 mars 1965
22 mars 1959
2 janvier 1959
23 janvier 1951
17 novembre 1950
17 novembre 1950
VANNETAIS (HENNEBONT-BRANDERION)
MONTAGNES NOIRES (LANGONNET°
MONT-D'ARREE ( CORLAY)
MANCHE (N .ABER VRAC'H)
MONTS D'ARREE (BOURBRIAC)
TREGOR (BEGARD)
CRAONNAIS ET SEGREEN (LE LION-D'ANGERS)
ATLANTIQUES (S-W.ILE DE BELLE ILE)
CORNOUAILLE (MELGUEN)
TREGOR (GUINGAMP)
MANCHE (GOLFE DE ST-MALO)
PAYS DINANAIS (ST-JULIAC)
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
ANJOU
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
BRETAGNE
5,5
4
4
5
4
5,5
5,5
-
7
-
-
5
Données extraites de la base SISFRANCE au 01/10/2010
Le séisme du 30 septembre 2002 donc l’épicentre se situait dans le Morbihan 
(magnitude 5,5 sur l’échelle de Richter) a été fortement ressenti dans les 
Côtes-d’Armor.   C’est   le   seul   séisme   pour   lequel   il   a   été   demandé   aux 
exploitants   de   barrage   de   vérifier   si   les   ouvrages   n’avaient   pas   été 
endommagés.
 2.2  Les actions préventives dans le département   
       La connaissance du risque   
•Analyse de la sismicité historique (base SISFRANCE) avec zonage sismique
•Enquêtes macrosismiques après séisme réalisées par le Bureau central de 
la   sismicité   française   (BCSF)   avec   collecte   des   données   concernant   la 
perception   par   la   population   des   secousses,   les   dégâts   éventuels ;   ces 
enquêtes   sont   fondamentales   pour   une   analyse   statistique   du   risque 
sismique et pour identifier les effets de site
•Études locales (microzonages sismiques) dans le cadre de l’élaboration 
d’un plan de prévention des risques sismiques
       La surveillance et la prévision des phénomènes   
•La prévision à court terme   
Il   n’existe   malheureusement   à   l'heure   actuelle   aucun   moyen   fiable   de 
prévoir où, quand et avec quelle puissance se produira un séisme.
En   effet,   les   signes   précurseurs   d'un   séisme   ne   sont   pas,   pour   l’instant, 
identifiables  et  interprétables.  Des  recherches mondiales  sont cependant 
entreprises depuis de nombreuses  années afin  de  mieux  comprendre les 
séismes et de les prévoir.
•La prévision à long terme   
À défaut de prévision à court terme, la prévision des séismes se fonde sur 
l’analyse probabiliste et statistique. Elle se base sur l’étude des événements 
passés   à   partir   desquels   on   calcule   la   probabilité   d’occurrence   d’un 
phénomène   donné   (méthode   probabiliste)   sur   une   période   de   temps 
donnée. En d’autres termes, le passé est la clé du futur.
•La surveillance sismique   
Le suivi de la sismicité en temps réel se fait à partir de stations sismologiques 
réparties sur l’ensemble du territoire national, gérés par divers organismes 
(Geoscope, Sismalp, CSEM). Les données collectées par les sismomètres sont 
centralisées par le Laboratoire de Géophysique (LDG) du CEA, qui en assure 
la   diffusion.   Ce   suivi   de   la   sismicité   française   permet   d’améliorer   la 
connaissance de l’aléa régional, voire local en appréciant notamment les 
effets de site.
       Travaux pour réduire les risques   
Parmi les mesures prises ou à prendre pour réduire la vulnérabilité des enjeux 
(mitigation) on peut citer :
➢Les mesures collectives et individuelles   
•La réduction de la vulnérabilité des bâtiments et infrastructures existants       :   
Diagnostic   puis   renforcement   parasismique,   consolidation   des   structures, 
réhabilitation ou démolition et reconstruction.
•La construction parasismique      :   Le zonage sismique impose l'application de 
règles   parasismiques   pour   les   constructions   neuves   et   aux   bâtiments 
existants dans le cas de certains travaux d’extension notamment. Ces règles 
sont définies  dans les normes  Eurocode  8,  qui  ont  pour  but  d’assurer la 
protection   des personnes   contre  les  effets   des secousses  sismiques.   Elles 
définissent les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions pour 
atteindre ce but.
Dossier départemental des risques majeurs – Côtes-d’Armor – Arrêté préfectoral du 21 mai 2013 67