- La loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, publiée au
Journal officiel du 29 juillet 1994 et la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du
corps humain, publiée au Journal officiel du 29 juillet 1994.
Cette première loi est relative au respect du corps humain et repose sur trois fondements
éthiques (inviolabilité du corps humain, impossibilité pour le corps humain d’être l’objet d’un
droit patrimonial évaluable en argent, obligation du consentement).
L’article 16-4 du code civil introduit par la loi relative au respect du corps humain dispose : " Nul
ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à
l’organisation de la sélection des personnes est interdite. Sans préjudice des recherches tendant
à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être
apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne.
La seconde est relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps, à l’assistance
médicale, à la procréation et au diagnostic prénatal (consentement préalable ou présumé et
révocable à tous moments, gratuité, anonymat, respect des règles de sécurité sanitaire).
b) Un complément en 2004
Ensuite c’est en 2004, soit 10 ans plus tard, qu’arrivent les nouvelles lois de la bioéthique pour
compléter les précédentes de 1994 :
loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique, publiée au JORF du 29 juillet
2004
Cette loi assure les différents points suivants :
création de l’Agence de la Biomédecine (ABM) qui remplace l’établissement français des greffes
mise en place d’un cadre juridique dans le domaine de la thérapie cellulaire
extension des principes de la loi de 1994 régissant le don et l’utilisation de produits du corps
humain aux exportations et importations d’organes, généralisation du consentement présumé
et élargissement du champ des donneurs vivants.
Elle apporte des innovations :