BOUSBAINE Juriste Mehdi ETIC 2015 LES ETATS GENERAUX DE LA BIOETHIQUE, EXERCICE DEMOCRATIQUE OU ILLUSION POLITIQUE ? Claire Levallois-Barth Maitre de conférences en droit Adeline Neron Sociologue, encadrante groupe 11 Introduction à la controverse : Lors de ces dernières années, la technique n’a pas cessé de progresser dans tous les différents domaines de la biologie, ce qui a bien entendu soulevé des problèmes d’ordres moraux et éthiques et qui a donc nécessité une régulation de cette dernière pour éviter toutes dérives. Ainsi, nous avons pu assister à une prolifération des modes de régulation de ce que l’on va nommer la bioéthique tels que des débats publiques et des consultations citoyennes. L’objectif étant de demander une participation citoyenne afin de pouvoir s’assurer que la loi évolue dans la bonne direction malgré les conflits de valeurs qui peuvent survenir. Ici, l’objectif est donc d’étudier plutôt la forme que le fond (c’est-à-dire que nous ne nous attarderons pas sur les controverses socio techniques liées à la bioéthique telles que la fin de vie ou la procréation assistée ou encore la recherche sur les cellules souches) mais sur les modalités de l’organisation des débats, la place des citoyens et des différents acteurs ainsi que la mise en place des Etats Généraux de la bioéthique. I] Point de vue juridique : a) Le début en 1994 Les toutes premières lois concernant la bioéthique sont arrivées seulement en 1994 en France, à l’aube des nouvelles découvertes dans cette matière. Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal, JORF n°175 du 30 juillet 1994 page 11060. La loi du 1er juillet 1994 concerne le traitement de données nominatives dont le but est la recherche dans le domaine de la santé (règles de création des fichiers informatiques nominatifs, droits individuels des personnes fichées, procédures de mise en œuvre des traitements informatifs...). - La loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, publiée au Journal officiel du 29 juillet 1994 et la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, publiée au Journal officiel du 29 juillet 1994. Cette première loi est relative au respect du corps humain et repose sur trois fondements éthiques (inviolabilité du corps humain, impossibilité pour le corps humain d’être l’objet d’un droit patrimonial évaluable en argent, obligation du consentement). L’article 16-4 du code civil introduit par la loi relative au respect du corps humain dispose : " Nul ne peut porter atteinte à l’intégrité de l’espèce humaine. Toute pratique eugénique tendant à l’organisation de la sélection des personnes est interdite. Sans préjudice des recherches tendant à la prévention et au traitement des maladies génétiques, aucune transformation ne peut être apportée aux caractères génétiques dans le but de modifier la descendance de la personne. La seconde est relative au don et à l’utilisation des éléments et produits du corps, à l’assistance médicale, à la procréation et au diagnostic prénatal (consentement préalable ou présumé et révocable à tous moments, gratuité, anonymat, respect des règles de sécurité sanitaire). b) Un complément en 2004 Ensuite c’est en 2004, soit 10 ans plus tard, qu’arrivent les nouvelles lois de la bioéthique pour compléter les précédentes de 1994 : loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique, publiée au JORF du 29 juillet 2004 Cette loi assure les différents points suivants : création de l’Agence de la Biomédecine (ABM) qui remplace l’établissement français des greffes mise en place d’un cadre juridique dans le domaine de la thérapie cellulaire extension des principes de la loi de 1994 régissant le don et l’utilisation de produits du corps humain aux exportations et importations d’organes, généralisation du consentement présumé et élargissement du champ des donneurs vivants. Elle apporte des innovations : interdiction du clonage ayant pour but de faire naître un enfant génétiquement identique à une autre personne vivante ou décédée création d’un crime contre l’espèce humaine interdiction du clonage à visée reproductive le clonage à visée thérapeutique est considéré comme un délit ouverture limitée de la recherche sur les embryons interdiction du diagnostic préimplantatoire mais néanmoins usage encadré lorsqu’il a pour objectif d’apporter un espoir de traitement à un aîné atteint d’une maladie De plus, elle impose que cette loi soit revue tous les cinq ans pour que la loi ne soit jamais obsolète vis-à-vis des questions de bioéthique qui ne cessent jamais de se poser tant la science progresse. Et c’est donc 5 ans plus tard, soit en 2009, que vont se tenir les états généraux de la bioéthique, qui devraient permettre via une participation citoyenne, c) Loi de 2011 Loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique (1), JORF n°0157 du 8 juillet 2011 page 11826 : Ce texte est l’aboutissement de la clause de révision inscrite dans la loi de 2004 et doit faire l’objet d’un nouvel examen d’ensemble par le Parlement dans un délai maximal de sept ans après son entrée en vigueur. autorisation du don croisé d’organes intervenant en cas d’incompatibilité entre proches : deux personnes, candidates au don pour un proche mais incompatibles avec leur proche malade, s’échangent leur receveur respectif s’ils leur sont compatibles. Cette possibilité concernant essentiellement les greffes de rein permettrait d’en réaliser 100 ou 200 de plus chaque année une nouvelle définition des modalités et les critères permettant d’autoriser les techniques d’assistance médicale à la procréation et d’encadrer leur amélioration. Ainsi la congélation ovocytaire ultra rapide (ou vitrification) devrait être autorisée. Un amendement adopté lors du débat en première lecture au Sénat modifiait le régime des recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires en les soumettant à un régime d’autorisation réglementée. L’Assemblée nationale a rétabli un régime d’interdiction pour ces recherches, avec possibilité de quelques dérogations. Les députés ont également refusé une disposition adoptée par le Sénat qui permettait aux femmes homosexuelles de recourir à l’assistance médicale à la procréation. L’Assemblée nationale a adopté un amendement rejetant l’ouverture d’une possibilité "d’accès à l’identité du donneur pour les personnes issues d’un don de gamètes" prévue par le texte du projet de loi initial. Cependant, cette loi n’est pas passée telle une lettre à la poste au palais Bourbon (qui était en 2011 majoritairement à droite) : Dix-sept députés de droite ont voté contre le texte du gouvernement et quarante se sont abstenus (15 députés UMP et 2 MPF, Mouvement Pour la France) lors d’un vote préliminaire. (La gauche étant hostile au projet et en minorité, le débat avait lieu dans la majorité). Ils sont ainsi obtenus un amendement supplémentaire, car selon eux : car « une loi de bioéthique ne peut pas se réduire à une loi sur la recherche. Elle a pour tâche première de protéger les droits fondamentaux des personnes, surtout les plus vulnérables ». Or ce projet, tel qu’il était rédigé, ne répondait « pas suffisamment à cette obligation morale ». On leur doit notamment une clause de conscience grâce à laquelle aucun chercheur, aucun médecin ni personnel de santé ne sera contraint de participer à des recherches sur l’embryon. Il est dit aussi que les recherches alternatives, ne détruisant pas l’embryon, devront être favorisées. d) Modification de 2013 Loi n° 2013-715 du 6 août 2013 parue au JORF n° 238 du 12 octobre 2013 : Cette proposition de loi (qui est ensuite devenue une loi) a été déposée au Sénat par Jacques Mézard (RDSE, Rassemblement démocratique et social européen, divers gauche) et plusieurs de ses collègues. Les auteurs du texte estiment que « la recherche sur les cellules souches embryonnaires est porteuse d'espoir et ne cesse de susciter l'intérêt des chercheurs en raison de leur potentiel thérapeutique considérable ». Ils proposent donc, dans un article unique, de remplacer le dispositif juridique actuel d'interdiction - assortie de dérogations - de recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires par un régime « d'autorisation encadrée ». Bien que certaines personnes approuvent, comme Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice PS de Paris, qui applaudit. "Je suis très favorable à une autorisation, car les embryons congelés sont de toute façon voués à être détruits", explique-t-elle à Metro. La recherche s'effectuerait en effet sur les stocks d’embryons surnuméraires, congelés à la suite de fécondations in vitro. Une telle autorisation permettrait, selon la sénatrice, de faire avancer la recherche. "Permettre que certaines cellules soient utilisées par la recherche dans le but d'apporter une réponse à des malades est une bonne chose, renchérit Jacques Mézard, président du groupe RDSE, porteur du texte. Il y aura un encadrement strict et aucune marchandisation." Il reste notamment des réticences à un tel assouplissement des conditions de la recherche sur les cellules souches : "Ces précautions oratoires ne sont qu'un verre d'eau pour faire avaler la pilule", réagit Alliance Vita, association dont l'objectif est de promouvoir le respect de la vie humaine. "Une autorisation transgresserait un interdit fondateur, ravalant l'embryon au rang d'objet de laboratoire, alors que l'interdiction en vigueur lui reconnaît une dignité particulière", estime ainsi Tugdual Derville, délégué général de l'association, interrogé par Metro. De plus, le Conseil Constitutionnel a été saisi par 60 députés hostiles au projet de modification de la loi de 2011 : Conseil Constitutionnel, Décision n° 2013-674 DC du 1er août 2013 – loi relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires. Saisi dans les conditions prévues au deuxième alinéa de l’article 61 de la Constitution (contrôle de constitutionnalité a priori), le Conseil constitutionnel était appelé à se prononcer sur la constitutionnalité de cette loi au regard de trois principaux moyens. Le premier, de procédure, était relatif à l’absence de saisine du Comité Consultatif National d’Ethique et d’autres organismes, en ayant recours à une proposition de loi ce qui était, selon les requérants, constitutif d’un détournement de procédure (I). Ensuite, les juges du Palais Royal devaient se prononcer sur une éventuelle méconnaissance de l’objectif à valeur constitutionnelle d’accessibilité et d’intelligibilité de la loi ainsi que sur le moyen tiré de l’incompétence négative du législateur (II). Enfin, les auteurs de la saisine invoquaient le moyen tiré de l’atteinte au principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine (III). Mais le Conseil Constitutionnel a finalement jugé cette loi conforme à la constitution et elle a pu ainsi être adoptée. II] Présentation des acteurs a) Le comité de pilotage Il est constitué de représentant du pouvoir législatif (députés et sénateurs), mais aussi de personnes qualifiées dans le domaine de la médecine et plus particulièrement de la bioéthique et même de philosophe. Ce comité a été choisi par le pouvoir exécutif, et plus particulièrement la Ministre de la Santé qui a présenté un décret instituant un comité de pilotage des Etats généraux de la bioéthique, présidé par le député Jean Léonetti. Il se compose des membres suivant : - Jean LEONETTI, député UMP, président du comité - Sadek BELOUCIF, professeur des universités - praticien hospitalier, chef de service d’anesthésie-réanimation au centre hospitalier universitaire de Paris XIII (hôpital Avicenne Bobigny) - Alain CLAEYS, député PS - Claudine ESPER, professeure de droit médical et de droit de la santé à l’université Paris-V - Marie-Thérèse HERMANGE, sénatrice UMP - Suzanne RAMEIX, professeure en philosophie, responsable du département d’éthique médicale de l’université Paris-XII. Ce comité a pour mission de "définir les thèmes à aborder, qui devraient notamment concerner la recherche sur l’embryon et les cellules embryonnaires, le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules, l’assistance médicale à la procréation, les diagnostics prénatal et préimplantatoire." b) L’Assemblée Nationale Il s’agit d’une institution législative, qui était majoritairement à droite jusqu’à 2012 : - En 2004 et 2011 : les lois sont votées par la majorité de droite, il y a débat au sein de la majorité. En 2013 : l’assemblée se teint en rose, et ainsi la gauche passe la loi de révision de 2011, mais 60 députés UMP font un recours au Conseil Constitutionnel En 2011 : Un amendement adopté, contre l’avis du gouvernement, lors du débat en première lecture au Sénat modifiait le régime des recherches sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires en les soumettant à un régime d’autorisation réglementée. L’Assemblée nationale a rétabli un régime d’interdiction pour ces recherches, avec possibilité de quelques dérogations. Ce principe d’interdiction a finalement été maintenu au Sénat en deuxième lecture. Les députés ont également refusé une disposition adoptée par le Sénat qui permettait aux femmes homosexuelles de recourir à l’assistance médicale à la procréation. En 2013 : Députés UMP contre (minorité), auraient voulu organisation d’une nouvelle session EGB Les parlementaires de l'UMP avaient notamment pointé "l'imprécision et l'inintelligibilité des dispositions", estimant que la loi menaçait "le principe de sauvegarde de la dignité de la personne humaine". c) Le Conseil Constitutionnel Institution législative qui a traité le recours venant des 60 députés UMP (dont Christian Jacob) vis-à-vis de la loi de 2013, elle a toutefois reconnu la loi comme conforme. d) Le Sénat Institution législative, à droite puis à gauche après 2011, a voté les lois de bioéthique en ajoutant des amendements pour qu’elles correspondent plus à leur vision. e) Le Comité Consultatif National d’Ethique (CCNE) Créé en 1983 par décret de François Mitterrand, il ne dispose du statut d’autorité indépendante que depuis 2004 et la loi de bioéthique correspondante. La première mission du Comité est de produire des avis et rapports sur les questions dont il est saisi. Il est à l’origine de l’organisation des Etats Généraux de la Bioéthique. Et en l’absence d’un projet de réforme, il doit des états généraux de la bioéthique au moins une fois tous les cinq ans. Il arrive cependant que son avis ne soit pas entendu par les législateurs, comme pour la loi de 2011 (le CCNE s'était prononcé pour le transfert d'embryons post-mortem mais l’Assemblée Nationale a rejeté ce point de la loi). III] Les trois grands forums a) Description du déroulement L’axe principal de ces EGB est l’organisation de trois grands forums (Rennes, Strasbourg, Marseille) composé d’un jury citoyen - 3 panels de 15 personnes - formés sur week-end par des experts (juristes, biologistes, généticiens, philosophes, sociologues, médecins etc.) et amenés à débattre avec des « grands témoins » (autres experts de même diversité que les premiers) devant un public. Un membre de l’IFOP (Bernard Rouilly, animateur IFOP) : sélectionne les personnes (15 citoyens doivent être représentatifs de la société : âge, sexe…). Ils doivent avoir un avis sur un sujet, donc ils reçoivent des formations (sur la médecine, philosophie…). Mais ils ne sont pas formés aux différentes controverses avant le jour J. Il y a aussi la présence d’une autorité culturelle : (Représentant culte catholique, protestant et musulman pour répondre aux questions). L’audience peut poser des questions aux experts ou aux citoyens dans un 2nd temps. b) Marseille Programmé le mardi 9 juin au Palais du Pharo. Thèmes : - la recherche sur les cellules souches et sur l'embryon ; - les diagnostics prénatal et préimplantatoire. Les experts qui sont intervenus sont les suivants : - Jean Claude Ameisen, professeur des universités- praticien hospitalier (Paris 7 et AP/HP), président du Comité d'éthique de l'Inserm, membre du Comité consultatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, membre du conseil d‘orientation de l’Agence de la biomédecine. - Jean-Christophe Galloux, professeur de droit, université Panthéon-Assas ; responsable du Centre de recherches en droit de la santé, université PanthéonAssas - Jean-François Mattei, ancien ministre, président de la Croix rouge française, responsable de l’espace éthique méditerranée, professeur de pédiatrie et de génétique médicale, membre titulaire de l’Académie nationale de médecine - Philippe Menasché, professeur des universités-praticien hospitalier ; chirurgien cardiaque à l’Hôpital Européen Georges Pompidou (AP/HP), directeur de recherche à l’Inserm, (unité 633 de thérapie cellulaire en pathologie cardiaque) - Jacques Testart, biologiste, directeur de recherche honoraire à l’Institut nationale de la santé et de la recherche médicale (Inserm) c) Strasbourg Programmé le mardi 16 juin à la Cité des Congrès. Thèmes : - le prélèvement et la greffe d’organes, de tissus et de cellules - la médecine prédictive et l’examen des caractéristiques génétiques Les experts qui sont intervenus sont les suivants : -Jacques Belghiti, professeur des universités - praticien hospitalier, chef du service Chirurgie hépato-pancréato-biliaire de l’hôpital Beaujon-Clichy (AP/HP), membre du Conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine - Yvanie Caillé, directrice du développement des ressources, Université Paris VI - Pierre et Marie Curie, membre du Conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine, membre de « Demain, la greffe » - Dominique Bonneau, professeur des universités - praticien hospitalier, responsable du département Biochimie et génétique du CHU d’Angers, membre du Conseil d’orientation de l’Agence de la biomédecine - Didier Sicard, professeur émérite de médecine interne à l’université Paris-Descartes, président d'honneur du comité national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé - Dominique Stoppa-Lyonnet, professeur des universités-praticien hospitalier, chef du Service de génétique oncologique à l’Institut Curie et Université Paris V- René-Descartes, membre du comité national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé. d) Rennes Programmé le jeudi 11 juin au Triangle. Thème exclusif : l'assistance médicale à la procréation (AMP). Les experts qui sont intervenus sont les suivants : - Philosophe (observatrice des relations entre les sexes, a écrit un livre sur le sujet) - psychanalyste (aussi consultant en bio éthique, chercheuse en science humaine) - juriste (professeur de droit à l’Université de Rennes 1, membre du groupe bioéthique du conseil d’état, présidente du réseau universitaire de bio) - médecin (spécialiste dans la médecine de reproduction, responsable du CECOS) - ancien ministre, conseillé d’état et président du groupe de travail du conseil d’état sur les lois de la bioéthique e) Remarques On pourra déplorer que les citoyens n’aient pas reçu durant leur formation l’existence des différentes controverses, ou trop peu, on se serait trop focalisé sur l’aspect scientifique et on aurait gardé le côté controverse le jour du forum, or il faut du temps pour que l’on puisse se faire une idée sur des thèmes si complexes. Bibliographie : Droit français : - Loi n° 94-654 du 29 juillet 1994 relative au don et à l'utilisation des éléments et produits du corps humain, à l'assistance médicale à la procréation et au diagnostic prénatal, JORF du 30 juillet 1994 page 11060 - Loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, publiée au Journal officiel du 29 juillet 1994 et la loi n° 94-653 du 29 juillet 1994 relative au respect du corps humain, JORF du 29 juillet 1994 - Loi n° 2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique, JORF du 29 juillet 2004 - Loi n° 2011-814 du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique (1), JORF du 8 juillet 2011 page 11826 - Loi n° 2013-715 du 6 août 2013, JORF du 12 octobre 2013 - Conseil Constitutionnel, Décision n° 2013-674 DC du 1er août 2013 – loi relative à la bioéthique en autorisant sous certaines conditions la recherche sur l’embryon et les cellules souches embryonnaires Rapports : - Le rapport annuel du CCNE de 2012 : http://www.ccne-ethique.fr/sites/default/files/rapport2012_sommaire.pdf - Le rapport des Etats Généraux de la Bioéthique : www.etatsgenerauxdelabioethique.fr/uploads/rapport_final.pdf