© Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI – Université Lumière Lyon 2 – Mars 2010
PSEUDO NOUVELLE E CONOMIE
p.100
L’auteur fait ici référence à la situation de l’économie étatsunienne des années 90, que certains
économistes ont qualifiées de « nouvelle économie ». Au début des années 90 donc, l’économie
outre-Atlantique était caractérisée par des phénomènes jamais observé auparavant, ce qui pour ces
économistes était la ‘’ preuve’’ que l’économie rentrait dans une nouvelle ère.
Cette situation était caractérisée par :
- une absence de cycle croissance /récession, les EU connaissant une croissance soutenue durant la
première moitié des années 90.
-Un chômage très bas, et sans augmentation d’inflation en parallèle.
L’explication des économistes tiens en l’émergence des NTIC. La production de biens et services
découlant des TIC, ainsi que les gains de productivité permis par ceux-ci auraient entrainés la situation
de la « nouvelle économie », qui depuis à fait long feu.
« CETTE HYPERTRO PHIE… CRISE DURABLE »
p.104
Les secteurs de l’immobilier et de la finance prennent une grande part dans l’économie des pays
(hypertrophie).
Cette hypertrophie est due à différents facteurs :
- la bonne convertibilité de leurs actifs (actions, etc.… pour la finance, bâtiments pour l’immobilier) en
argent. C’est la liquidité. Les acteurs économiques ont donc des facilités à échanger sur ces marchés.
-Les taux d’intérêts faibles permettent d’investir dans l’immobilier. (Pas sûr de ça :) De plus, si ils sont
faibles, l’argent en est moins chère, il s’en échange plus sur les marchés financiers qui prennent plus
de place.
- La hausse de la titrisation (transformation d’actif en titres bancaires) dans le bâtiment donne de
l’importance au secteur immobilier et accroit forcement les marché financiers.
Or, les deux secteurs sont sujets à de grandes spéculations, et au vu de leur place dans l’économie, ils
entrainent donc de la croissance lorsqu’ils se portent bien. Si ils chutent, ils entrainent des crises.
SPECULATION (FINANCIERE)
p.106
La spéculation financière consiste à l’achat et la vente de titres financiers et monétaires dans le but de
maximiser son bénéfice grâce aux variations de leurs cours. Le danger repose sur le fait qu’une
variation inverse est toujours possible. Ceci dans le but d’augmenter sa valeur boursière.
REASSURANCE (DES CHOCS)
p.107
Une réassurance permet aux assureurs de déléguer une partie de leurs risques importants.
La liste de ces risques comprend :
- les grands risques indépendants (avion, navire, raffinerie…)
- les risques nouveaux ou mal connus (pollution, risque atomique…)
- les petits risques (bris, auto, …) qui lors d’événements de grande ampleur du type catastrophe
naturelle, crise politique ou défaillance technologique engendrent des cumuls très coûteux.