© Copyright NARTZ, KOKONOV, MARTI Université Lumière Lyon 2 Mars 2010
APRES LE DELUG E, NICOLAS BAVEREZ
CHAPITRE 4 : DEFINITIONS
MONDIALISATION
p.99
La mondialisation, en termes d’économie, est un phénomène qui apparaît dans les années 80/90. Il
traduit les transferts et échanges de biens qui se font à l’échelle mondiale. Il s’en suit :
Une concurrence entre les nations
Internationalisation de la production
Un développement des relations économique entre les nations
Les marchés ont subi une triple évolution dite "des trois D":
Déréglementation (abolition des contrôles des changes et des restrictions aux mouvements
de capitaux)
Désintermédiation ou accès direct des opérateurs aux marchés financiers sans passer par des
intermédiaires. Ex : banques.
Décloisonnement (éclatement des compartiments qui existaient-> marchés monétaires
(argent à court terme), marchés financiers (capitaux à plus long terme), marché des changes
(échanges de monnaies entre elles)
Cette globalisation financière a favorisé le financement des entreprises et celui des balances des
paiements notamment en simplifiant les transferts de capitaux ce qui dynamisa les marchés
financiers.
STAGFLATION
p.99
Association, dans une période donnée, de l’inflation, de la stagnation de l’activité et du chômage.
SCANDALE ENR ON
p.100
Il s’agit d’un scandale financier des années 2000 mettant en cause l’entreprise Enron, société texane
spécialisée dans l’achat et la revente d’électricité aux distributeurs de courant. Elle était considérée
comme une des sociétés les plus importantes des Etats-Unis, notamment par sa capitalisation
boursière qui, en 2000, lui permettait d’être en 7ème position dans le classement mondiale.
Les derniers mois de l’année 2001, le cours de son action est passé de $90 à $1, soit une baisse
d’environ 99%. Le 2/12/2001, Enron se déclare en faillite, 5 000 emplois sont supprimés.
De plus, des milliers de petits épargnants qui avaient confié leurs capital-retraite chez Enron
(constituant les 2/3 de l’entreprise) ont perdu l’essentiel de leurs fonds de pension.
Le scandale repose sur le fait qu’Enron maximisait ses profits tout en masquant ses pertes en falsifiant
ses comptes et en se servant de sociétés écrans.
CAPITALISME ENTRE PRENEURIAL
p.100
Un système capitalisme dans lequel les petites entreprises ont une place économique prépondérante,
notamment au niveau de la recherche d’innovation. C’est ce capitalisme qui était à l’œuvre aux EU
dans les années 90. Il est prisé des libéraux car il est porteur, pour eux, de progrès à grande échelle,
beaucoup d’acteurs portants l’innovation.
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PSEUDO NOUVELLE E CONOMIE
p.100
L’auteur fait ici référence à la situation de l’économie étatsunienne des années 90, que certains
économistes ont qualifiées de « nouvelle économie ». Au début des années 90 donc, l’économie
outre-Atlantique était caractérisée par des phénomènes jamais observé auparavant, ce qui pour ces
économistes était la ‘’ preuve’’ que l’économie rentrait dans une nouvelle ère.
Cette situation était caractérisée par :
- une absence de cycle croissance /récession, les EU connaissant une croissance soutenue durant la
première moitié des années 90.
-Un chômage très bas, et sans augmentation d’inflation en parallèle.
L’explication des économistes tiens en l’émergence des NTIC. La production de biens et services
découlant des TIC, ainsi que les gains de productivité permis par ceux-ci auraient entrainés la situation
de la « nouvelle économie », qui depuis à fait long feu.
« CETTE HYPERTRO PHIE CRISE DURABLE »
p.104
Les secteurs de l’immobilier et de la finance prennent une grande part dans l’économie des pays
(hypertrophie).
Cette hypertrophie est due à différents facteurs :
- la bonne convertibilité de leurs actifs (actions, etc.… pour la finance, bâtiments pour l’immobilier) en
argent. C’est la liquidité. Les acteurs économiques ont donc des facilités à échanger sur ces marchés.
-Les taux d’intérêts faibles permettent d’investir dans l’immobilier. (Pas sûr de ça :) De plus, si ils sont
faibles, l’argent en est moins chère, il s’en échange plus sur les marchés financiers qui prennent plus
de place.
- La hausse de la titrisation (transformation d’actif en titres bancaires) dans le bâtiment donne de
l’importance au secteur immobilier et accroit forcement les marché financiers.
Or, les deux secteurs sont sujets à de grandes spéculations, et au vu de leur place dans l’économie, ils
entrainent donc de la croissance lorsqu’ils se portent bien. Si ils chutent, ils entrainent des crises.
SPECULATION (FINANCIERE)
p.106
La spéculation financière consiste à l’achat et la vente de titres financiers et monétaires dans le but de
maximiser son bénéfice grâce aux variations de leurs cours. Le danger repose sur le fait qu’une
variation inverse est toujours possible. Ceci dans le but d’augmenter sa valeur boursière.
REASSURANCE (DES CHOCS)
p.107
Une réassurance permet aux assureurs de déléguer une partie de leurs risques importants.
La liste de ces risques comprend :
- les grands risques indépendants (avion, navire, raffinerie…)
- les risques nouveaux ou mal connus (pollution, risque atomique…)
- les petits risques (bris, auto, …) qui lors d’événements de grande ampleur du type catastrophe
naturelle, crise politique ou défaillance technologique engendrent des cumuls très coûteux.
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REGULATION PARCELLAIR E
p.107
Processus par lequel un système économique parvient à se reproduire dans le temps en conservant
l’essentiel de ses caractéristiques structurelles par delà les crises qui l’affectent.
Une régulation parcellaire va donc correspondre à une action de l’Etat sur un secteur seulement de
l’économie, pour entériner le capitalisme et rechercher les équilibres théoriques qu’il ne parvient pas
à atteindre.
NON-CONVERTIBILITE - YUAN RENMIBI
SOUS-EVALUATION S TRUCTURE LLE
p.108
La non-convertibilité traduit le fait qu’une monnaie n’a plus de valeur par rapport à l’or ou plus
couramment aux monnaies étrangères.
A rapprocher de la non convertibilité. Fait que la Chine garde sa monnaie faible, sur le long terme,
avec les avantages que cela comporte (bonne compétitivité prix, balance des paiements
excédentaire…).
SURCAPACITE DE PRODUC TION
p.108
Synonyme de surproduction : Production supérieur aux besoins réels.
COURSE A LA LIQUIDITE (+ CONTEXTE )
p.109
Une course à la liquidité est principalement due à de fortes tensions sur les marchés financiers. Elle
concerne les investissements en valeurs mobilières, les titres de propriété et créance.
Ainsi, les épargnants et spéculateurs craignent que leurs biens ne puissent plus être revendu, ils
s’empressent donc de les vendre immédiatement en totalité ou en partie. Ils n’ont pas peur d’une
perte de valeur, mais spécifiquement de « liquidité des investissements. ».
DEREGLEMENTATIO N
p.111
Suppression progressive des règles fixées par l’Etat qui encadre l’activité du secteur économique. Dans
les faits, cela se traduit par une baisse du contrôle, des suppressions de normes contraignantes,
conduisant à ne libéralisation de l’économie.
SUREGLEMENTATION
p.111
Le contraire de le déreglementation ; l’Etat
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NORMES IFRS
p.111
IFRS-> International Financial Reporting Standards
Ce sont des normes établies par le IASB (Bureau des standards comptables internationaux) à la suite
de plusieurs scandales financiers, notamment celui d’Enron. Elles ont pour vocation d’améliorer la
qualité de la communication financière notamment en rendant les comptes et opérations plus visibles,
pour pâlir aux tentatives de fraudes.
« SOUS COUVERT DE GOUVERNAN CE
ON EN FAIT ENCORE MOINS SANS »
p.114
La gouvernance (d’entreprise) peut être caractérisée par l’ensemble des processus, des règles, des lois
et des liens entre les acteurs de l’entreprise (patrons, actionnaires, employés), qui influent sur la
manière de diriger et contrôler l’entreprise.
L’auteur dénonce le fait que les entreprises ont utilisé la gouvernance comme argument pour mener à
bien des conduites à risques contraire au principe du capitalisme (en produisant des normes pour
enrayer le contrôle externe, les entreprises ont pu se concentrer sur l’accumulation de capital à des
fins privés). Baverez prône un retour aux valeurs capitalistes classiques, où la prise de risque sert à
l’innovation.
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