MACROECONOMIE – Roni Bepari 2008-2009 5 agents économiques – 5 époques de la pensée économique. 4 chiffres économiques – 4 rôles économiques de l’État 3 moyens d’actions – 3 cycles économiques 2 optique interventionniste/ optique libéral – 2 mots : 1 un chiffre économique majeur, 1 penseur L’économie est un jeu qui se joue à 5 : - Les entreprises La population L’Etat Les banques Le reste du monde Les entreprises produisent la richesse, la richesse produites par les entreprises c’est la VA valeur ajoutée. Quand on ajoute toutes les VA on obtient le PIB. Le secteur bancaire créer la monnaie, c’est lui qui la finance L’Etat a le pouvoir politique, et agis sur l’économie, prélève des impôts (ce qui perturbe les économies) et dépense beaucoup Les ménages ont le pouvoir politique et ont donc le pouvoir d’influer les décisions de l’Etat. Les ménages c’est la finalité de l’économie. La consommation est la finalité de la vie économique. Le reste du monde : ce qu’on consomme vient du reste du monde. 5 Courants de pensée économique. La véritable économie commence assez tard car il n’y en avait pas besoin. Aristote a parlé d’économie : il pensait qu’il y avait 2 catégories d’hommes : l’humain et l’esclave. L’économie antique fonctionne avec un outil qui est la machine humaine. Autrefois la richesse c’était les esclaves. Il ne faut surtout pas de progrès technique car sinon ca dévalorise la valeur de l’esclave. Au XVI e siècle, il y a un progrès majeur : c’est l’arrivée de nouveaux bateaux qui partent à l’étranger pour un commerce qui est très très rentable ! Le problème est qu’un bateau coûte très cher ! Mais au XVI e siècle, les marchands commencent à avoir leur propre bateau. Mais lorsque leur bateau s’en va, ils ne dorment plus car pendant 6-9 mois, impossible de savoir ce qui et arrivé au bateau. Mais s’il revient, on fait fortune. La solution que les marchands se disent : il ne faut pas avoir de bateau mais 10% d’une flotte contenant 10 bateaux ! Les marchands sont entrain d’inventer : la société par action SA or toutes les entreprises modernes sont des sociétés par actions. Et donc à partir du XVIe siècle, on créer des compagnies. Donc on a la création de la SA (Société par Actions). Cela entraîne le faite qu’il faut des acheteurs de compagnies déjà existantes. C’est toujours un peu dangereux de dire qu’on a de l’argent à placer. Ce n’est pas bon non plus de dire qu’on a besoin d’argent, qu’on vend des actions. Au total, on a besoin d’un système qui permette de mettre en relation de manière anonyme les acheteurs et les vendeurs. Et ça, ca s’appelle la Bourse. Tout le monde va acheter ou vendre au même prix. Si on a besoin de vendre ou d’acheter, personne ne le sait. Les marchands ont besoin de pouvoir emprunter s’ils ne sont pas en mesure de financer leur projet commercial. Problème : il n’y a pas de banque. Surtout à cause d’un problème religieux car il est interdit de prêter à intérêt car c’est vendre le temps. Or les juifs n’avaient pas cette interdiction. Au XVI e siècle, la monnaie c’est l’or. Or quand on en a à l’époque, on achète de l’immobilier, des terres, or les juifs ne peuvent le faire. Et disposant de l’argent, les juifs deviennent banquiers. Or la Reine d’Espagne vire les juifs et donc les banquiers ce qui va ralentir l’économie espagnole. De même avec Louis XIV qui vire les protestants qui étaient les seuls banquiers de France. Les marchands sont donc allés voir les théologiens pour leur expliquer que l’intérêt n’est pas en fonction du temps mais en fonction du risque. Et là, les banques repartent. Après tout ceci, ce qui devait arriver, arriva. Les marchands s’enrichissent ! Et le Roi le voit ! Alors il va taxer. A mesure que le commerce se développe, la possibilité de taxer se développe aussi. Car en taxant, il a la possibilité de payer des fonctionnaires (contrôleur d’impôts) qui à leur tour vont surveiller les activités taxables. Mais il a également la possibilité de se payer une armée. 1er mouvement de la pensée : Mercantilisme XVI et XVIIe: les marchands se sont enrichis, ont modernisé l’économie, ont réhabilité la banque et ont créé la bourse. Mais leur problème est que leur activité ne leur suffit plus à s’enrichir. En faite quand on a de plus en plus de bateaux, la rentabilité des raides baissent. Et c’est l’apparition d’un État moderne. Pour s’enrichir, on essaye d’avoir de l’or. Le mercantilisme est une doctrine monétaire. « Si on gagne au loto, on s’enrichi mais pas l’entreprise ». Le mercantilisme enrichi les pays qui le pratiquent mais ne développe pas leur production. 2ème mouvement de la pensée : Libéralisme XVIII et XIXe : c’est plus sûr et plus rentable d’avoir un patrimoine industriel que des bateaux. Alors ce que fond les marchands : ils mettent leur patrimoine dans les structures industrielles. Et au XVIII e siècle, les patrons demandent moins de taxes, moins de règles et moins de lois. On demande plus de liberté. Le libéralisme, ca marche et quand ca marche pas, les libéraux font des révolutions. Début de l’économie de marché. Pour s’enrichir, on essaye d’avoir de la production. Ce mouvement entraîne plus d’inégalités qu’avant, plus de richesses et plus de crises. Donc très vite on a des Pour et des Contre. Avec ce mouvement apparaît une nouvelle crise qui est la surproduction ! Le problème est : « On a produit plus que ce que les gens ont acheté ». Les entreprises qui gagnent de l’argent sont celles qui vendent moins cher. Alors comment faire pour produire moins cher : seul moyen baisser les salaires. En baissant les salaires, je dis à mes ouvriers « Évidemment vous êtes payés moins mais vous êtes pas au chômage ». Les entreprises qui tirent un bénéfice sur l’activité réinvestissent l’argent dans l’activité. Ce qui se passent, c’est les usines grossissent de plus en plus et énormément. Ce qui entraîne une production énorme et pas assez d’acheteur. Un autre problème, si on a trop d’investissement et pas assez de salaires. Le libéralisme est celui qui génère le plus de richesses mais également des crises et des frustrations. On est dans une période où on a exploité la classe ouvrière mais au profit de l’investissement. C’est deux premier mouvement de pensée sont des succès économiques. Mais c’est un échec social, plus spécialement dans le libéralisme qui va générer une contestation qui est le Socialisme. 3ème mouvement de la pensée : Socialisme XXème, il y a plusieurs variantes : Première variante : le socialisme utopique : St Simon, Blanc, Fourier, Proudhon. Fourier disait qu’il n’y avait pas assez d’amour : il a proposé les phalanstères des sociétés de 1500 personnes où tout le monde aura un comportement irréprochable car tout le monde connait tout le monde. St Simon est le courant technocratique : les seuls qui comprennent, ce sont les patrons donc il faut un gouvernement constitué de patrons. Et qu’il faut arrêter la concurrence. Il faut faire des cartels partout. On n’exploite plus les ouvriers, c’est vrai mais on va exploiter le client… mais au total on a des ouvriers qui ont plus de salaires mais qui achètent des choses plus chères. Proudhon, pour lui, toutes les richesses sur Terre appartient à l’humanité. Donc si on prend qqch sur Terre, c’est du vol. Donc puisque c’est ça, il faut que tout le monde soit propriétaire de tout. 1er problème : D’où viennent les sommes illimitées ? Et qui va travailler pour vous ? (vu que chacun peut emprunter) Blanc, système coopératif, ceux qui travaillent bien, sont récompensés, ceux qui glandent n’auront rien. Deuxième variante du socialisme : Au XXe siècle, Adolf Hitler et Benito Mussolini (député communiste) inventent le socialisme facho. Troisième variante : le socialisme du type PS (Martine Aubry, Ségolène) est un système compatible avec le capitalisme et l’économie de marché. Le quatrième socialisme est celui qui a le plus de retentissement : le Marxisme (Marx). C’est la fin de la propriété privé des moyens de production (PPMP) et l’économie de marché. Le capitaliste est un propriétaire de moyen de production. Ce système est un système qui cherche à faire du profit sur le client et sur le personnel. A qui appartiendront les usines ? A l’État. Elles appartiendront toutes à la collectivité Propriété collective des moyens de production (PCMP). Mais c’est aussi abolir le marché et le remplacer par le PLAN car dans le marché, l’offre est au service de la demande c'est-à-dire du fric. Ils disent même que l’offre est au service de l’argent individuel. Et donc on remplace le marché par le PLAN. Qu’est ce que le plan ? Dans un système Marxiste, on supprime l’argent. Le PLAN empêche la modernisation car un PLAN est quinquennale (5ans). Et donc pendant les 5 ans tout est planifié ne tient pas compte de la modernisation. De plus l’innovation se fait au contact de la production, mais les chercheurs ne sont pas dans les usines donc pas d’innovation à fortiori. Et sans innovation, il n’y a pas de compétitivité. Donc les produits nationaux ne sont pas vendu car trop obsolète et trop cher. Les gens achètent donc à l’étranger. Donc les pays ferment les frontières et s’enferment dans l’isolement. Il faut donc couper les communications et faire en sorte que les étrangers sont des ennemis. (C’est ce qui se passe en Corée du Nord ! Les gens là bas croient qu’ils vont se faire envahir à n’importe quel moment et que le capitalisme s’est écroulé avec la crise, que notre situation est pire que là bas alors qu’ils ont une famine !) Ce système va être mis en œuvre à partir de 1917 en URSS et ensuite en Europe de l’Est. En Chine également à partir de 1949. Le système soviétique donne priorité à l’industrie. C’est un déclin relatif. De plus, le président des années 80 des USA, Reagan, lance le programme Star wars : il y a un gros effort de réarmement. Les russes suivent mais du coup n’ont plus assez pour l’économie civile. En 1987, Gorbatchev demande de l’aide aux occidentaux, le communisme s’écroule. Le communisme chinois commence bien mais est suivi d’un effondrement dramatique, mais à partir du milieu des années 80 à aujourd’hui c’est un succès story. Au total, en Chine, le communisme disparaît avec un succès, les russes voient le communisme disparaître avec un échec … En Chine, ca commence en 1949, et Mao s’embrouille avec l’URSS, il n’aime pas les villes et l’industrie. Il aime l’agriculture. Il n’aime pas les étudiants également car ca se pose des questions etc. En 1966, le parti communiste vire Mao car son système est un échec, qui devient furieux, et monte une révolution culturelle avec les jeunes. En 1968, Mao gagne la révolution et impose le communisme pendant une deuxième période qui est à nouveau un échec. Mao disait : « Mon idéal, c’est la révolution permanente » et il a réussi car juste après cette nouvelle chute, il y a rebond énorme. En 1974, après la mort de Mao, ce dernier est remplacé par Deng en 1978 jusqu’à 1985, qui remet un régime communiste normal. L’économie est de nouveau sur pied et là les chinois font deux choses : ils disent qu’ils auront une économie socialiste de marché et qu’ils abolissent le PLAN. Cela est décidé par Xiao Ping. Le deuxième changement arrive dans les années 90 : PPMP on autorise le retour du capitalisme et donc on autorise petit à petit à devenir propriétaire de moyens de production et à embaucher d’autres chinois. Le communisme est donc un échec car on voit un refus de l’individualisme. Dans le système communiste, c’est l’intérêt collectif qui est recherché mais c’est malheureusement le contraire de l’esprit humain. Le socialisme veut comme le Mercantilisme, plus d’État. Pour un Économiste, socialisme = communisme. Ceux qui ne deviennent pas communiste deviennent interventionnistes. 4ème mouvement de la pensée : Interventionniste : 1914-1980 => c’est le retour de l’Etat 1ere guerre mondiale 1914 -1918 : guerre qui coûte très cher car guerre industrielle. Les usines sont désertes, il faut envoyer les femmes. L’industrie aéronautique était au nord-est, il fallait tout descendre au sud. L’Etat va abandonner les talons or pour pouvoir imprimer autant de billet qu’elle veut. Plus de lien entre la monnaie et l’or. Plus les années 20, la reconstruction. L’Etat est au commande jusqu’aux années 30. Au XXe le rôle de l’Etat est de s’occuper de l’économie. 1939 -1945 Plan Marshall Durant les 30 glorieuses, l’Etat lance pleins de gros projet comme le nucléaire avec EDF, les missions spatiales Arianes etc… 1929 - Krach boursier Dans les années 20, tout va bien, surtout à Wall Street, car c’est le décollage industriel des Etats-Unis à la fin de la 1ere guerre mondiale. Donc les actions des entreprises montent donc l’actionnaire est content. Par contre celui qui n’est pas actionnaire n’est pas content, donc celui qui n’est pas actionnaire décide de devenir actionnaire lui-même. Plus il y a de gens qui veulent devenir actionnaires, plus la demande d’action augment, plus l’offre de vente diminue. Donc l’action monte encore plus ! Au bout d’un certains temps, les américains se disent, au lieu de placer 1000€, je les claque et j’emprunte 10000€ à la banque et je les place. En dépensant 1000€, les entreprises vont mieux et donc les actions placés vont encore mieux ! Donc la bourse augmente encore plus vite que prévu ! Un produit financier est un multiple de ce qu’il rapporte. Même si on achète qqch à 100€ par ex et que ca en vaut 20€, ca vaut le coup d’acheter à 100€ si ca continue à monter. Les actions sont surévalués, mais un jour, la FED a monté ses taux d’intérêt et sont passé de 4% à 6%. Au total ce n’est pas très grave mais ca a plutôt un effet négatif. Ce qui s’est passé, c’est que les acheteurs ont pensé « aujourd’hui il ne fait pas beau » et les acheteurs n’ont pas acheté. S’il y a plus de vendeurs que d’acheteur, alors il y a une baisse des cours. Et là ce qui se passe, tout le monde constate que les courbes baissent. Les gens décident donc de vendre car ils comprennent qu’ils sont arrivés au sommet de la courbe. Là encore, il n’y a pratiquement pas d’ordre d’achat, et que des ordres de vente. Et là c’est le Krach boursier. Le lendemain, il y a une masse colossale de vente et pratiquement pas d’achat. Ce qui fait un Krach, ce n’est pas la baisse des courbes, c’est que dans un Krach, on ne peut pas vendre même à un prix bas. Et là les cours tombent à 2$. Et là, le banquier téléphone, « tu sais les 10 000$ que je t’ai prêté, bin faut me les rendre. Mais ca ne presse pas, disons 17h. » Dans un krach, l’actionnaire est ruiné mais le banquier aussi est ruiné ! Et si une banque perd son capitale, elle fait faillite car elle n’a plus l’argent de ceux qui l’ont déposé. Et là Joe est content ! Il invite toute sa famille à un repas et va à la banque chercher ses 100 000€, la garde nationale lui dit, non tu n’entre pas la banque a fait faillite. Les gens se retrouvent avec ce qu’ils ont dans leur poche. Et là, les entreprises aussi ont plus d’argent, ils ne peuvent pas rembourser les fournisseurs, donc les entreprises font faillite et les fournisseurs aussi. Et les ouvriers se retrouvent tous à la rue. Il y a 1 millions de personnes qui se retrouvent à la rue. Et là tous les américains ont peur, donc tout le monde épargne. Et les gens commencent à reporter leurs achats et donc les industriels se retrouvent avec des stocks et donc ils licencient donc ce n’est pas 1 millions de gens à la rue mais 2 millions. Donc les gens épargnent encore plus donc encore plus de licenciement, le chômage augmente etc... On arrive à 3 millions. Plus c’est grave, plus ça s’aggrave. Et là on rentre en déflation. On a une spirale terrible en 1934. Bilan, les banques sont mortes, les entreprises sont en très mauvaises état, la population ce n’est pas mieux. Et l’Etat est fauché. Les liens monétaires sont cassés. En 1934, on a 30 millions de SDF, l’économie américaine est bloqué et elle redémarre pas. Et là arrive Keynes, il est connu pour avoir épousé la femme la plus belle de sa génération. Et il dit : « Vous avez un diagnostique de la crise que je ne partage pas. » Il dit : « Crise = déséquilibre = situation pire possible, C’est la pensée libéral ! » Les libéraux pensaient comme ca. Quelque chose d’instable et au plus bas ne peut que remonter, il faut attendre. Keynes explique que cette crise est un équilibre de sous-emploi. L’offre est égale à la demande. L’équilibre est grave mais est stable ! Il dit qu’il faut que quelqu’un bouge. Les banques ne peuvent pas bouger, elles sont mortes. « Gens, pourquoi tu n’achètes rien ? - Parce que les entreprises nous embauche pas » « Entreprise, pourquoi tu ne recrute pas ? – Parce que les autres gueux n’achètent rien ». En faite, le seul qui peut bouger, c’est l’Etat. Car l’Etat est le seul qui n’a pas peur. L’Etat, ce n’est pas qqun, c’est qqch de désincarner et ca peut créer de la monnaie. Donc si on imprime des billets, et qu’on les distribue aux gens, la demande va réaugmenter, et donc l’offre va réaugmenter. Quand on imprime des billets, on génère de la richesse d’après Keynes. Et là Keynes explique que les entreprises ont 2 possibilités. Elles peuvent soit augmenter ses prix et elle prend le risque de perdre ses clients soit elle augmente le nombre d’unité sur lesquels elle touche les bénéfices et il n’y a pas de risque. Les entreprises prennent évidemment la solution du non risque. Et là on dit à Keynes que ca va pas marcher si on distribue l’argent, les gens vont le convertir en or car les $ sont convertible en or. Keynes explique que les gens ne feront pas ca car on va distribuer aux pauvres qui vont acheter de quoi nourrir leurs enfants. Et tout d’un coup, Rosewelt décide d’adopter l’idée de Keynes. « On fait ca, on le tente, on verra bien. » On va embaucher des gens et on va leur donner des pelles et ils vont faire des trous. Et on va donner des pelles à des gens et ils vont reboucher les trous. Et qu’à fait Rosewelt, il a fait des autoroutes, des lignes d’électricité, des barrages etc... Et il va donc embauché. Et qu’est ce qui s’est passé ? Il s’est passé ce qu’il devait se passé ! Si on arrive à inverser la tendance, vous aurez gagné car c’est la tendance qui détermine la confiance. La tendance est plus importante que le niveau. Ce qui compte c’est le niveau de tendance des ménages. A chaque fois que les populations ont confiance en elle-même, le pays a une économie qui va bien. La mécanique de Keynes s’appelle le New Deal. A partir du moment où les gens ont compris que l’État est à leur secours, ils sont content. Rosewelt recrute environ 1 000 000 de personnes. Et là les entreprises doivent recruter 500.000 personnes qui viennent du chômage, donc ces gens du chômage vont aussi dépenser ! Ca provoque des créations d’emploi qui provoque des créations d’emploi. Au total on aura amélioré la situation de 2 millions de personnes mais cela ne fait que réamorcer la pompe. Les gens se disent que la tendance revient. Les 130 millions d’américains se disent après avoir économiser 5 ans (plus le temps passent, plus a besoin de changer) : « ca va un peu mieux » et là les 130 millions dépensent 1% de plus donc il y a 1,3 millions de clients de plus arrivent. Donc les entreprises recrutent encore plus, donc les gens voit que le chômage diminue encore plus et donc dépensent encore plus etc… Keynes dit la chose suivante : en temps de crise, l’état doit soutenir la demande avec de l’argent qu’il n’a pas : c’est le déficit budgétaire. Et pour dépenser quand on n’a pas d’argent, soit on créer de l’argent soit on l’emprunte. Et on empêche la possibilité de l’échanger contre de l’or. Isolationnisme. Les allemands ont emprunté aux banques internationales. On augmente les salaires et on diminue les salaires. Après la guerre, 1945, Marshall est un keynésien. Le plan Marshall consiste à injecter à la France une bonne dose de monnaie. Après les 30 glorieuses, on a fait du « Keynes spécial, du turbo Keynes », en 1945 on s’est dit qu’on est tellement bas qu’il faut rebondir. Donc on a suralimenté une économie qui n’en avait pas besoin. On a mis en place la sécurité social, les arrêts maladies, les allocations familiales etc... Donc on a dit aux gens « Dépensez ! »Et pendant 30 ans, au lieu d’avoir eu 2% de croissance, on a eu du 6%, et on a eu les 30 glorieuses. Cette période s’est finie à cause de la mondialisation. Autrefois, ils dépensaient essentiellement en produit locaux. Mais la mondialisation a énormément augmenté. Sur les sommes supplémentaires, les importations sont plus élevées. Une relance Keynésiens, c’est un boom des importations, et déficit public. Avec une somme supplémentaire, on achète plus du superflu. Et plus c’est superflu, plus c’est importé. Dans les années 70, il y a une inflation. Si on fait du Keynes avec de l’emprunt, on a la dette (1980-1990). 5ème mouvement de la pensée : Le Néolibéralisme On a du néolibéralisme dans tout les pays communistes qui ne sont plus communistes. Les pays communistes deviennent plus libéraux qu’avant. Recule de l’Etat. Il y a 20 ou 30 ans, les prix étaient fixés par l’Etat. Donc le néolibéralisme c’est le recule de l’Etat. Pourquoi ? A cause de l’échec du système Keynésien. Les principes du libéralisme du XVIIIe siècle sont toujours appliqués aujourd’hui mais le libéralisme d’aujourd’hui est plus « socialisé ». Le libéral le plus célèbre s’appelle Friedman. Les libéraux ne sont pas des gens qui ont une idéologie très forte. Il y a une partie des libéraux qui s’appellent les monétaristes qui eux ont une idéologie très forte : ils sont trop obsédés par l’inflation tout les problèmes seraient lié à l’inflation. Leur idée à eux, c’est qu’il faut absolument que la banque centrale métrise la création de monnaie. Celui qui a inventé le terme de « monétarisme » s’appelle K. Brunner. Les monétaristes ont une influence considérable. La BCE est une institution totalement indépendante et monétariste. La seule chose contre quoi la BCE lutte c’est l’inflation… Donc on ne veut pas de création de monnaie ni prêter à l’Etat : monétarisme libéral. Maastricht, il faut que le déficit public soit inférieur à 3%. Et la dette publique doit être inférieure à 60% du PIB. Le libéralisme est beaucoup plus fragile qu’il ne l’était il y a 25 ans. Un système qui n’a pas de contre exemple ne peut pas se défendre. Au cas où vous ne l’auriez pas remarquer : « l’histoire s’accélère » : - 1000 ans, l’empire romain, c’est un Etat 1000 ans, sans État après la chute de l’empire romain. 200 ans, de mercantilisme 200 ans, de libéralisme. Moins de 100 ans, de communisme Moins de 100 ans, d’interventionnisme 4 chiffres économiques : - Le chômage L’inflation Les échanges extérieurs La croissance du PIB le plus important !!! Le chômage : si on a une croissance forte, on en aura plus. L’inflation : l’inflation c’est important. Car c’est toxique pour la santé de l’économie car l’inflation détraque la croissance. Donc on s’intéresse à l’inflation pour pas que la croissance soit affectée. Les échanges extérieurs : si on vend aux autres plus qu’on achète, ca fait baisser le chômage. Ca fait de l’activité, ca fait de la croissance. Donc au total, tout est fait pour que la croissance du PIB soit positive. Le PIB c’est la richesse du pays. C'est-à-dire c’est la valeur ajouté ! (Produit – Appro = VA) Le PIB c’est la somme des VA des entreprises du pays. Et là les ennuis commencent car là c’est le PIB marchands. La production de richesse qui n’est pas vendu n’est pas du PIB marchands. Le PIBnm va être évalué à son cout. Aujourd’hui, l’éducation a le plus gros budget, c’est pas débile, c’est la plus grosse ressource de richesse. Le PIB est le PIB marchands + le PIB non marchands ! PIB = PIBm + PIBnm PNB = PIB + tout ce qui est produit en dehors de la France et qui appartient à la France. PNB = Produit national brut. Si il faut choisir, mieux vaut le PIB plus élevé que le PNB. Ce qui importe ce n’est pas le PIB en faite, c’est le taux de croissance du PIB. Si le PIB de 2008 à 2009 passe de 2000 à 2100 soit une augmentation de 5%, et que l’inflation est de 5%, alors la croissance est de 0%. La croissance en Chine est de 10% depuis des années, en revanche, le PIB de la Chine par Chinois est très faible. Une bonne croissance se situe autour de 3 à 4% pour la France. La croissance économique est un indicateur réel de la production. On produit plus avec plus de travail. Si on modernise une année sur l’autre, on va augmenter la production sans augmenter la quantité de travail. La quantité de travail L (Labor) + La productivité La quantité de travail augmente lentement, car on fait des études plus longues, et de plus on ne nous garde pas très longtemps au travail même si notre durée de vie augmente. De plus, le temps de travail sur le long terme à plutôt tendance à baisser. Si on a autant de travailleur qui ne travaille pas plus, on a une quantité de travail stable. Depuis des années, la productivité des hommes s’est stabilisé et a du mal à augmenter. 3% de gain par an de productivité dans l’histoire de l’humanité c’est énorme. Pourquoi certains pays peuvent avoir beaucoup plus ? Pour deux raisons : la population active explose. Les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont très nombreux. Ca ne veut pas dire que le pays va s’enrichir par habitant. De plus le rattrapage va beaucoup plus vite que l’innovation. C’est plus facile d’apprendre ce que les autres ont déjà trouvé. Quand on est au top on plafonne à 3%. Une croissance à 0% semblerait être une situation normale sauf qu’en faite c’est une crise car la population de la France augmente car la population vieillit plus etc... Au final, on ne compense pas l’augmentation de la population. Or, le progrès a un coût, et cela absorbe une partie de la croissance car cela génère des coûts. Par ex, les produits chimiques salissent les rivières, il faut faire des stations d’épuration et cela représente un coût. Il faut une croissance supérieure à 1,5% pour stabiliser le niveau de vie d’une population. Le niveau de vie réel de la France augmente de 0,5% par an. Ce qui est bien. Mais si les US ont 3,5% et la France 2%, les Etats-Unis ont 4 fois plus de croissance du niveau de vie. Car 3,5 – 1,5 = 2 et 2 – 1,5 = 0,5. Et 2 = 4 x 0,5. 1,5 étant le coût nécessaire pour maintenir le niveau de vie Si ceux qui ont un rythme de croissance rapide s’élève, il force les autres à en faire autant. On est pris en tenaille par ceux qui montent et qui tire vers le bas, et au dessus, on est tiré par un monde qu’on est obligé de suivre. L’endettement de la France est en faite un endettement de poursuite. Le maximum pour un pays comme la France est de l’ordre de 3,5% de croissance. Pour une économie, en dessous de 1,5%, on est à une « vitesse de décrochage » c'est-à-dire une récession. Techniquement, la récession c’est une croissance négative lors de deux trimestres consécutifs. Une dépression c’est une récession profonde sur une période plus longue. La dépression c’est les années 30. Le chômage découle de la croissance. Forte croissance = pas de chômage, faible croissance = beaucoup de chômage. S’il y a plus d’import que d’export, c’est les étrangers qui travaillent. Les économistes nomment le chômage U (Unemployement). Le plein emploi, c’est un chômage à 4%. Car cela signifie, que les 4% qui sont au chômage sont en transit entre deux emplois. Quand il n’y a pas beaucoup de chômage, on est plus difficile et plus on est difficile plus c’est long à trouver. C’est comme avec les filles, si on n’est pas difficile, on trouve de suite. 4% c’est ce qu’on appelle le chômage frictionnel. Le chômage frictionnel est lié à un délai. Le seul pays au monde qui à 0% de chômage c’est la Corée du Nord avec ses camps de travail. Que se passe t-il quand une économie à moins de 4% de chômage, on appelle ca le suremploi. Le plein emploi c’est 4% et le sous-emploi c’est plus de 4%. En dessous de 4%, on fait venir des gens car il manque de la main d’œuvre. En période de suremploi, les salaires augmentent. La hausse des salaires à travail et formation égaux, la rentabilité du personnel baisse mais surtout, les employés ne vont pas travailler autant. Quand on parle de 8% de chômage, cela ne fait que 4% de gens qui sont vraiment en problème. Un pays qui a 5% de chômage à 1% de chômage problématique, un pays qui a 8% a 4% de chômage problématique soit 4fois plus que le 1 er pays et non 2 fois plus. Nous avons des Working-poor mais on ne veut pas les voir. 2ème idée reçue : le nombre de chômeur ou le taux. Une maladie peut toucher beaucoup de monde et être pas grave et une grave maladie peut toucher peu de monde et être très grave. En faite le problème avec le chômage, ce n’est pas le nombre de chômeur mais la durée. Ce qui est grave avec le chômage c’est d’y rester. Le chômage de longue durée (LD) est un problème. Il faudrait qu’il y ai 12% de chômage mais qui dure 2fois moins longtemps ou 16% de chômage qui dure 3 fois moins longtemps. En France, notre 8% est problématique car la durée de chômage est longue. Pourquoi le chômage ? Qu’est ce qu’on peut faire contre ? La France est un des pays qui est des plus avancée techniquement, c'est-à-dire que nous sommes concernés par cette augmentation de 3% par an. Seulement nous avons moins de 2% de croissance par an donc on n’arrive pas à employer tout le monde, et donc on dit aux jeunes, faites plus d’études. Donc pourquoi le chômage ? Parce que le niveau de croissance est insuffisant. Licencier est compliqué, cher et dangereux. C’est un cauchemar pour tous les chefs d’entreprise. Les gens ne veulent pas être licencié, donc licenciement = grève etc.. Quand vous êtes dans l’entreprise, vous êtes protégé. En contre partie, vous avez une terrible rigidité à l’entrée. Les patrons veulent être sûr qu’il se soit pas trompé et que vous allez rester jusqu’en 3247. Donc c’est de plus en plus dangereux d’être dehors, donc plus le chômage n’est dangereux. Très souvent, les gens travaillent sur 2 carrières. Nous on a un système qui fait qu’on bloque nos situations, donc on complique la situation de nos employeurs. Comment lutter contre le chômage ? Il y a des techniques dont on est sûr qui ne marche pas : interdire le licenciement, interdire l’hiver, interdire le cancer …. Dans la plupart des cas, on ne peut pas éviter de licencier si on en a besoin. Yaka est un économiste japonais qui proposait que l’État embauche les chômeurs. On n’a pas besoin de plus de facteurs ni d’adjudant-chef. Et si on en embauche, ils seront inutiles. Et nous payerons au travers des impôts. Quand on dépense notre argent librement, on crée de l’emploi. Il y a qu’à cesser d’acheter aux autres. Donc si on n’achète pas aux autres, les autres ne vont pas nous acheter. On va cesser de faire ce qu’on faisait le mieux, pour fabriquer ce qu’on fait pour nous ce qu’on fait moins bien. Il faut que les gens rapportent plus à l’entreprise qu’il ne lui coûte. Il ne faut pas que l’activité soit déficitaire. Donc il faut soit baisser le coût du travail soit flexibiliser le travail pour que lorsque le chômage augmente, les salaires baissent. C’est une méthode brutale mais on converti le chômage en pauvreté et donc en Working-poor. C’est un peu vrai mais totalement vrai. Si vous êtes Working-poor, vous êtes dans le système, si vous êtes travailleur, vous avez un minimum d’initiative et il est plus facile de remonter dans l’organigramme de l’entreprise que si vous êtes chômeur. Tout le monde fini par se retrouver au boulot et une bonne partie d’entre eux vont pouvoir remonter. Si vous êtes hors de l’entreprise, vous ne remonterez jamais la pente. Ce qui est mieux, c’est de faire monter le rendement du travailleur. Au lieu de faire travailler 35h, vous faites travailler 40h à salaire égal. Comment faire pour élever le rendement du travailleur ? Eh bien il faut le former. En France, on a un excellent chemin de formation mais il entraîne les gens à des métiers qui n’existent pas. Donc la formation est très importante. Plus les gens sont formés, plus ils sont rentables. Mais ca ne sert à rien de former les gens si en face il n’y a pas d’emploi correspondant à leur niveau de formation. Les investissements français à l’étranger sont extrêmement dynamiques. Il faut que les organisations suivent. Très souvent, on emploi les gens à des choses qui ne sont pas utiles surtout dans l’administration. Inflation C’est résolu ! Depuis 1986, on a toujours été en dessous de 3% d’inflation. L’an dernier, on a une montée d’inflation terrible. Sur quelques mois, on s’approchait de 4%, on a eu -3% dans l’année et on est redescendu à 1%. On a eu un choc pétrolier terrible en 2006, 7 et 8. Et l’inflation montait plus de 15%. Même à 150$ le baril, on avait une inflation très faible. On ne constate plus des périodes d’inflation terribles comme avant. Raison : la mondialisation tue l’inflation. Ouvrez les frontières et l’inflation meurt car la mondialisation, c’est de la concurrence. Et vous avez toujours dans le monde quelque part un producteur qui n’arrive pas à vendre et qui donc ne va pas monter ses prix. Et donc il va empêcher ses concurrents de monter leurs prix. Le jour où un constructeur automobile coréen veut vendre en France à bénéfice 0, vendre à perte. Du coup, on ne peut plus monter nos prix. Deuxièmement, la mondialisation, c’est le doublement de la main d’œuvre mondiale. Les chinois et les indiens, brésiliens et russes, commencent à se spécialiser dans les entreprises exportatrices et ces entreprises emploient deux fois plus et ces entreprises ont des salaires qui sont plus bas. Tout cela tire les prix vers le bas. Ce phénomène s’arrêtera lorsque tout les indiens et chinois auront atteint le même niveau de vie. Deuxième facteur qui tue l’inflation : les banques centrales sont désormais indépendantes. Et on leur dit qu’il ne faut surtout pas utiliser la méthode de Keynes. « Banque centrale, tu n’a plus de créer de l’argent mais tu as le droit de me le prêter » « oui dit la banque » L’an prochain, il faudra rembourser 1 milliard 100, et l’année d’après on emprunter 5 milliard pour rembourser les 1,1 milliard, il nous reste 3,9 milliard. Etc… Interdit ! Les banques centrales ne prêtent plus. Quand on limite l’État, on limite la demande, et donc ca diminue l’offre… et la conséquence c’est que nous tous , on devient de plus en plus vigilent en ce qui concerne les prix. Si on augmente plus les prix, on ne peut plus donner des augmentations de salaires car plus d’inflation. L’inflation, c’est un toxique, c’est mauvais pour l’économie. C’est un toxique absolu et relatif. Tout d’abord, absolue, l’inflation c’est un hausse générale et continue du prix et des biens et services de consommations courantes. Une hausse des prix et une baisse de la valeur des choses c’est la même chose. Quand le pouvoir d’achat de la monnaie baisse, celui qui a de la monnaie se fait avoir, et surtout si il est prêteur. En période d’inflation, les prêteurs ne veulent plus prêter à long terme, et surtout pas à taux fixe. Quand il y a de l’inflation, les taux d’intérêts montent et les durées sur lesquels ont prête baissent. C’est très mauvais pour une économie que les prêteurs ne prêtent pas. Plus il y a d’inflation, plus le taux d’intérêts va monter. Alors pour cela, on va chercher des valeurs « refuges ». On va essayer de mettre la monnaie hors d’atteinte de la dévalorisation. Le 1er placement, tout ce qui est or, art. En période d’inflation, si vous mettez votre argent dans l’or, vous avez raison. L’immobilier protège assez bien de l’inflation mais ce n’est pas bon pour l’économie. Ce qui est bon pour l’économie c’est quand on construit. Mais quand tout le monde achète de l’immobilier, on achète à 99% des m² dans l’ancien. Quand une maison monte, elle ne loge pas plus de monde et pas dans des conditions qui sont meilleures qu’avant. L’économie n’est pas plus riche. Autre valeur refuge, « si il y a de l’inflation, je reviens au Franc. Lequel ? Celui que j’ai utilisé dans mon enfance : le franc suisse » Quand la monnaie de votre pays diminue en valeur, il faut mettre son argent ailleurs dans une autre monnaie. Si la France a 10% d’inflation et que les autres ont 8% c’est catastrophique. Et si la France a 10% et les autres ont 15% c’est mauvais certes mais on sera hypercompétiviste. Il faut surtout en avoir moins que les autres. C’est celui qui va prendre le moins de toxique qui va le mieux et va s’enrichir. Relatif : certes ce n’est pas bon mais il en faut moins que les autres. La désinflation : c’est bien. C’est la baisse de l’inflation : 7%... 6%...5%...mais les prix continuent à monter. C’est bon aussi car quand l’inflation baisse c’est qu’on l’avait pas prévu. Si on a prévu une inflation de 3% par exemple, qu’on augmente le salaire de 3% etc… mais qu’à la fin on a que 2%, le pouvoir d’achat augmente donc. En revanche la Déflation, ca va pas du tout … c’est une Horreur. La déflation est en faite la poursuite de la désinflation mais en dessous de 0%. La déflation c’est la baisse continue et générale des prix. Quand les prix baissent, généralement c’est ce qu’on appelle les soldes, après ca remonte. Alors que dans une déflation, après ca ne remonte pas. Et si on achète lors d’une déflation, on y perd, on doit attendre, c’est ce que l’on appelle l’Attentisme. Et si on décale nos achats, on envoie moins de demande aux entreprises, et donc les entreprises baissent le prix de leur stocks pour avoir du cash. Et en même temps, elles n’ont plus besoin d’investir, ni d’embaucher, et elles n’ont plus besoin de tout leur personnel. Une bonne partie de la population n’est pas à l’abri de tout risque. Quand l’inquiétude monte, on est plus tenté pour épargner. Plus il y a d’attentisme, plus il y a baisse des prix, plus l’économie va mal, plus on épargne et ainsi de suite. C’est un cercle vicieux. La baisse des prix va toujours avec la baisse de la croissance et donc la baisse du PIB, la baisse de l’emploi, l’augmentation du chômage. La déflation est donc une horreur. Le problème également de la déflation c’est qu’on ne peut pas la soigner contrairement à l’inflation. Ce n’est pas bon pour l’économie de faire baisser la demande mais au moins ca soigne l’inflation. Avec la déflation, on rentre dans une spirale dépressive. Lors d’une déflation, il ne faut pas investir. Les revenues des gens baissent, mais leurs dettes restent stables, c'est-à-dire que les gens ont moins d’argent pour faire leurs achats. « Vous êtes sous les pompes ». Parmi les endettés, il y a l’Etat. Donc l’Etat va utiliser de plus en plus notre argent pour payer les services publics. Ce n’est pas parce qu’on rentre dans la déflation quand va y être drogué. En faite, le taux d’inflation idéal est de 2%. Ce n’est bien d’être au dessus par rapport aux autres, en dessous ce n’est pas bien non plus. En dessous ce n’est pas bien car : - Quand on est en dessous de 2%, on est trop près de 0% et 0% c’est la porte d’entrée de la déflation. « Moins je suis près du bord de l’immeuble, mieux je me porte. » (On a eu un contrechoc pétrolier spectaculaire, on aurait eu ca avec une inflation à 1% on aurait eu -3%. Les américains auraient eu ca avec une inflation à 1% serait à -4%, c’est très grave.) Au dessus ce n’est pas bien car : - Quand l’inflation commence à monter, elle a la mauvaise habitude de ne pas s’arrêter. Les salaires montent de 4% par exemple, et l’année d’après les salariés veulent pareil. 2% d’inflation, ca permet de faire plaisir à tout le monde : en effet, par exemple, le délégué CGT vient vous voir et réclame des augmentations de salaires, et vous leur donnez 2%. Psychologiquement, c’est pareil. On peut donc augmenter les retraites, les salaires. Quand on touche un salaire, on a des charges sociales, de plus les charges sociales montent car les gens vivent plus longtemps et les soins coûtent plus cher. Et donc sur un salaire, si un salaire ne monte pas et que les charges sociales oui, alors le salaire net baisse. Les gens ne supportent pas de voir leurs salaires baisser. C’est une illusion monétaire que d’augmenter les salaires et le reste de 2% lors d’une inflation de 2% car le pouvoir d’achat reste le même. 2% signifie que la somme qu’on emprunte se dévalorise de 2% et cela incite à emprunter. Chaque année, la somme que je dois à ma banque perd 2%. C’est comme si je m’enrichissais de 2% de la somme. Ca insiste à acheter ma maison mais également au patron d’Airbus d’acheter des avions. Si on fait des efforts pour passer à 0%, c’est comme faire des efforts pour renoncer à tout ce qui est toxique. 4ème et dernier chiffre économique : Le solde extérieur : Si vous importez plus que vous n’exportez, vous êtes déficitaire. Si vous exportez plus que vous n’importez, vous êtes excédentaire. En principe, l’excédent est bon car quand on est excédentaire, on vend aux autres plus qu’on n’achète, c’est sans doute qu’on est compétitif et donc a priori c’est bon signe et pour votre PIB. Et si on achète plus aux autres qu’on ne vend, alors on travail pour les étrangers et donc ca fait baisser le chômage. Mais tout cela n’est pas tout à fait vrai, enfin pas toujours. On a une exception principale : les Etats-Unis. En général, les Etats-Unis ont une croissance plus élevé que leur partenaire économique, excepté la Chine et l’Inde. Et donc si par ex aux USA il y a 4% de croissance, et 2% chez nous. Quand les américains importent, ils importent au rythme de leur propre croissance c'est-à-dire 4% de plus d’importation. Plus on dépense, plus on importe. Les américains exportent, nous nous achetons. Leurs exportations augmentent au rythme des autres et donc leur exportation augmente moins vite que leur importation. Les USA ont un commerce extérieur mauvais car ils ont une économie très bonne. Depuis 20 ans le Japon et depuis 3-4 ans la RFA ( Allemagne ), ont une croissance bien inférieur par rapport à leur partenaire, et donc ont un excédent colossaux. Les Japonais et les Allemands exportent énormément car ils sont bons et donc ils vendent plus qu’ils n’achètent. La Chine a une croissance de 10% et pourtant ils ont un excédent. Ils sont l’exception de l’exception car en Chine, c’est le parti communiste qui décide de ce qu’on importe. En Chine, ce qu’il y a en vente, il y a un volume de produit étranger que le parti communiste a accepté d’échanger. Les exportes sont élevés et les importations sont limités. Deuxième raison, en Chine, on est obligé d’épargner car il n’y a pas assez de bouffe, il n’y a pas de sécurité social etc… il faut économiser. Or plus on épargne, moins on consomme et moins on consomme moins on importe. Enfin, le taux de change : le Yuan chinois n’est pas une monnaie convertible et n’est pas traité sur le marche de libre échange normal. C’est une monnaie inconvertible dont le taux de change n’est pas fixé par le marché mais par le parti communiste chinois et le Yuan est sous évalué, il devrait valoir plus cher. Et donc les produits chinois valent moins cher que ce qu’ils devraient et donc les exportations sont dopés. Si le Yuan est sous évalué, les produits étranger sont trop cher pour les chinois et donc les chinois doivent acheter des produits nationaux et donc il y a moins d’importation. De plus, la contrainte de la compétitivité s’accroit car avec la mondialisation, de plus en plus, ce que nous consommons vient d’ailleurs et ce que nous produisons est destiné à l’étranger. En France, environ un quart de ce que nous consommons vient de l’étranger et un quart de ce que nous produisons va à l’étranger. On importe ce qu’on ne fabrique plus et donc on est de plus en plus dépendant de nos partenaires. Tout ce que nous consommons, nous l’achetons et donc il faut de l’argent et pour avoir de l’argent il faut être compétitif sur le marché mondial. Tout cela nous amène au carré magique. Croissance du PIB (top 4%) Extérieur (top +5%) Chômage (top 4%) Inflation (top 2%) Le bord du carré c’est le top, dedans ce n’est pas bon. 4% de croissance de PIB, c’est au dessus du sommet que l’on peut rêver. 4% de chômage, c’est le top (0% c’est le camp de travail …), 12% de chômage c’est le pire c’est le centre du carré. L’inflation, le centre du carré c’est quand l’inflation augmente de + en +. Ce n’est pas bien du tout. Le taux d’inflation idéal est à 2% c’est le bord du carré. (0% ce n’est pas bien non plus) Pour l’extérieur, le top c’est 5%, moins bien c’est 0%, pas bien c’est -5%. L’idéal, c’est le carré magique qui est large, qui respire bien. Il y a 3 cycles économiques: Le 1er cycle est celui de Clément Juglar, du nom de l’économiste. (Il a fait tout sa carrière à coup de pied, et il l’a fini à coup de pied) Il y a 4 phases dans son cycle : Reprise, Boom Expansion, Crise, Dépression. Quand il y a la Dépression, c’est après la crise, tout s’est cassé la gueule et on a l’impression que tout va continuer comme ca. Pourtant dans les périodes de dépression il y a beaucoup de forces positives qui contribuent à démoraliser. En période de dépression on se désendette car on était endetté. Quand on se désendette, on emprunte peu et on rembourse beaucoup. Quand on se désendette, on a de moins en moins de dette ! C’est bien ! On accumule des besoins insatisfaits, tous les biens vieillissent et ont besoin de se faire remplacé. A un moment le mouvement s’inverse ! Il s’est rien passé mais plus on s’est désendetté plus on retrouve la capacité d’endettement. Quand a plus de dette on a une capacité d’endettement. Il arrive un moment où les biens ne fonctionnent plus ou ne sont plus en normes. Et tout redémarre et là c’est la Reprise. Les entreprises ne doivent pas rater la reprise. La bourse remonte et tout le monde a retrouvé une capacité d’endettement et les banquiers retrouvent un certain optimisme. Quand je gagne 100, et que je rembourse 20, il me reste 80. Mais quand ca va bien, et que je gagne 100 et que j’emprunte 20, ca fait 120, puis 140… c’est la reprise et elle évolue en Boom, c’est une expansion. Durant une expansion, le chômage baisse, la bourse monte, les banquiers participent également à cet enthousiasme et donc eux aussi prêtes et ils ont plus d’allergies aux risques. « Achetez de l’immobilier à crédit » tout le monde se met à acheter des actions à crédits, la bourse explose, tout le monde se met à acheter des immobiliers à crédits, la bourse explose. Toulouse vaut 3 fois plus cher, c’est fabuleux. Ca va hyper bien, et on s’en rend pas compte mais il y a des forces très négatives à l’œuvre : C’est l’endettement. On prépare donc nécessairement un moment ultérieur où l’on vivra en dessous de nos moyens. Jusqu’à mi 2007, il y a eu une euphorie. 2005 6 7 ont été les 3 meilleures années mondiales. Et donc ca va très très bien, jusqu’à un moment où ca bascule. En vrai, c’est pas aussi symétrique, aux USA, le cycle ressemble à ca : une longue période de croissance mais quand ca tombe, ca tombe très fort !. En Europe, il y a des moments où ca monte pas mal, mais après ca descend lentement pendant très longtemps. Ceci n’est pas une courbe qui représente le PIB mais la croissance du PIB. Car le PIB ne fait qu’augmenter. De plus, un cycle dure entre 8 -10 ans. Tout ceci était le 1er cycle : le cycle de Juglar. Le 2nd cycle est le cycle de Kondratiev. (Il était communiste et bolchévique !) C’est un cycle beaucoup plus long en 2 phases. Là les phases durent à peu près 50 ans. Une phase de croissance forte, et une phase de croissance faible. Il dit : tout les 50 ans , vous avez des changements technologiques majeurs qui changent le monde. Au XVIIe siècle, quelques progrès dans la sidérurgie et l’agriculture, font que la production agricole double, on a plus besoin de beaucoup de monde pour gratter la terre. Avec la population on nourrit facilement l’autre, que font les autres ? Ils vont au village, l’artisan social les prend contre le simple fait de les loger et les nourrir. Les artisans deviennent de + en + gros et deviennent donc des industriels. Le moteur à explosion, l’électricité et le téléphone. On serait dans la moitié de la 1ere phase du cycle de Kondratiev. Et il y a 2 étages dans la 1ere phase comme dans une fusée. Les nouvelles technologies c’est la 1ere partie de la 1ere phase. En gros, on a rien inventé récemment. Un ordinateur qui est connecté sur rien ne sert à rien. En liant le téléphone et l’ordinateur, on a rien inventé mais on a innové et trouvé une nouvelle fonction. Deux produits normaux ont donné un produit inouï. Deuxième partie de la 1ere phase, les innovations biologiques. On est au bord de la thérapie génique. Si on vieillit, c’est parce que on a une horloge interne qui dit à nos cellules « arrête de te multiplier ». Si on comprend ce mécanisme, on inverse ce système, on deviendrait immortel. Dans tout ce qu’on va faire dans la modification du vivant, on va faire des choses épouvantables, et des bénédictions. Les innovations technologiques vous ont mis à un niveau plus élevé mais elle n’apporte rien de neuf, et donc plus rien stimule la croissance. Quand plus rien ne tire la croissance vers le haut, alors elle redescend. L’automobile et l’électricité, on ne peut plus s’en passé mais ca n’apporte rien. Le 3ème cycle est le cycle Kitchin qui est un cycle très court : 20 mois à la hausse, 20 mois à la baisse. C’est un cycle qui est extraordinaire car il est parfaitement apprivoisé. Les économistes de Kitchin ne sont pas très valorisés. Quand le hangar est plein de stock, le banquier n’est pas content. Et il y a une phase de déstockage. Le cycle de Kitchin c’est des phases de stockage, déstockage. Quand on déstocke, le PIB tend vers le bas. Au bout d’un certain moment, le hangar est vide, le compte en banque est plein. Le chef d’entreprise au bout d’un moment se dit, j’ai de la trésorerie, et donc on restock. Au bout d’un moment le hangar se rerempli et le banquier retéléphone et ainsi de suite. Finalement les 3 cycles s’additionnent. C’est 3 cycles ressemblent tout à fait à la météo. Jour/nuit, été/automne/hiver/printemps, ère glacière/ère de réchauffement climatique etc… On ne peut jamais rien prédire. Mercredi 3015, peut être qu’il va neiger, qu’il y aura des ours sur le parking d’Entiore qui chasseront les pingouins et les étudiants, ou peut être qu’il fera très beau et qu’on sera tous en tongues et chemises Hawaïenne. En 2040, on sera certainement mieux qu’en 2009. On ne peut pas faire de prévision à court terme mais on peut en faire sur le moyen / long terme. Donc peu de prévisions. Un économiste célèbre s’appelle Schumpeter. Il a dit que l’économie obéit à 3 cycles : Kitchin, Juglar et Kondratiev. Mais lui il a parlé de la Destruction créatrice. Pour lui, les innovations détruisent les innovations précédentes. C’est un mouvement permanant. Il a parfaitement raison, c’est plus un mouvement qu’un cycle. Il y a 4 rôles économiques de l’Etat : C’est 4 rôles sont : - Satisfaction des besoins collectifs - Redistribution - Production de biens et services marchands - Mise en œuvre d’une politique économique. 1) Les besoins collectifs concernent les activités qu’on ne peut pas privatiser et qu’on ne peut pas individualiser le coût. Qu’est ce qui est imprivatisable et non individualisable? L’armée n’est pas privatisable, ni la justice. Il y a un certain nombre de choses mais si on est hyper libérale, on ne peut pas privatiser. D’autres choses ne sont pas individualisables. L’éclairage public. Prenez par exemple les fraudeurs du fisc : Ca s’éteint au passage du fraudeur du fisc ? L’éclairage public est payé par la solidarité collective. 2) La redistribution : ISF (Impôt sur la fortune qui rapporte environ 4 Milliards) RMI (c’est au alentour de 5 Milliards) Ce n’est pas du tout à ce niveau là que se situe la redistribution. Tout se passe au niveau de la sécurité sociale. Elle n’est pas l’État. Ce n’est pas non plus le même budget : l’État c’est les impôts 300 milliards, la Sécu c’est les charges sociales. La sécu c’est environ 500 milliards et ce ne sont pas les même. La Sécu c’est des cotisations qui sont prélevé sur tous les travailleurs. Tous les salariés payent et leurs employeurs payent des charges salariales encore plus élevés. Les travailleurs indépendants payent des charges sociales aussi. Les 500 milliards sont investis dans l’assurance vieillesse, l’assurance maladie, l’assurance chômage et l’assurance familiale. Et cela ne va pas dans le sens riche pauvre, tout le monde paye pour rembourser les frais médicaux de tout le monde. Tout le monde paye pour les enfants de tout le monde et tout le monde paye la retraite de tout le monde. Moralité : les pauvres financent en parti la retraite des riches car les pauvres seront moins longtemps à la retraite vu qu’ils travaillent plus longtemps. Le 1er budget de l’État, c’est l’éducation nationale avec les facs et les écoles d’ingénieurs, environ 100 Milliards prélevé sous forme d’impôt. On prélève sur tout le monde et on investi dans l’éducation. C’est bien, la Nation aide les jeunes. 3) Production de biens et services marchands Ici on parle des entreprises publiques (EDF, Areva, Lacoste) et est financé par sa production. Ce n’est pas un rôle traditionnel de l’état. C’est assez récent, depuis le début du XXe siècle. Mais cela ne veut pas dire qu’il ne le fait pas bien. Le secteur public fond comme la neige dans un microonde. Et pourquoi ca disparait ? Car on privatise pour deux raisons : à droite pour une raison idéologique et financière car les entreprises ont toutes les raisons d’être privé que publique et à gauche pour boucler également le budget. Tout d’abord, on a 100% de l’entreprise, « mais c’est con d’avoir 100%, c’est pareil si on est propriétaire à 75% » donc on vend 25%, « mais entre 75% et 51% c’est pareil, on n’est pas plus propriétaire » « et 51 et 49% c’est pareil, tout la France ne va pas s’allié et aller voter non au conseil d’administration » etc… on fini par devenir minorité. Exemple des dernières entreprises publiques : AREVA, EDF, la poste et la SCNF. L’Etat a besoin des dividendes de ces entreprises. L’entreprise française qui avait le plus gros déficit était Renault. On a mis un patron du privé pour redémarrer la machine. Chose faite, l’entreprise a été côté en Bourse, c'est-à-dire vendu. Et du coup, vu que les entreprises publiques qui marchent bien sont côté en Bourse, les entreprises publiques finissent par disparaître. Et du coup, l’Etat perdant ses meilleures entreprises, la croissance de l’Etat diminue. Avec la crise, l’Etat va devoir nationaliser certaines entreprises même si cela est interdit. C’est une nationalisation avec le prétexte d’aide, de secours. Tout les pays sont entrain de renationaliser. L’Etat va y mettre de l’argent. Ce qui est injuste c’est le gouvernement qui nationalise les entreprises sans raison et sans investissement. 4) Mise en œuvre d’une politique économique pour avoir de bons chiffres dans la croissance du PIB, du chômage et de l’inflation. 3 Nouvelles actions (moyens) : - La politique budgétaire - La politique monétaire - La R&D : réglementation et dérèglementation. La politique budgétaire , c’est l’utilisation du budget de l’Etat avec 2 colonnes : la colonne recette et la colonne dépense. Si les recettes sont supérieurs aux dépenses c’est un Solde/un Déficit/un excédant. Les recettes c’est essentiellement la fiscalité, les impôts. Plus on prélève d’impôt sur les gens, plus ca les dissuade de gagner beaucoup, et plus il vaut mieux bénéficier du système. « On va prendre au winner pour donner au loser » On prend au rentable pour donner à ceux qui ne le sont pas. C’est de l’assistanat mais cela peut être utile. Alourdir la fiscalité permet de dissuader un certains nombres de choses comme les activités polluantes ou poussé les industrielles à produire des moteurs beaucoup plus performant. Je mets des impôts sur ce que je ne veux pas, je subventionne ceux qui me paraissent bénéfique. Le problème c’est qu’on ne peut pas monter les impôts, c’est mauvais pour l’économie. Mais on ne peut pas les baisser non plus car après, où est-ce qu’on va trouver l’argent. Et donc pour baisser les impôts, il faut réduire les dépenses ou augmenter la dette et la dette c’est pas bon car les taux d’intérêts ne seront pas indéfiniment bas. La dépense publique en faite, c’est une réponse à la demande, c’est bien mais il faut trouver de l’argent pour la dépense publique. Donc les impôts, on peut ni les monter ni les baisser. Augmenter la dépense publique c’est bon mais on n’a pas l’argent pour le financer, donc on ne peut l’augmenter. Et la diminuer, on ne peut pas non plus, car si on licencie, il va y avoir grève. Au total, on ne peut rien faire. Pareil pour le déficit de la dette, en gros, la politique budgétaire est bloquée. Il existe un seul moyen de débloqué la politique budgétaire : avoir une très forte croissance. Si on a une très forte croissance, on aura moins besoin de l’Etat car on gagne plus d’argent et l’Etat gagnera également plus d’argent. La politique monétaire, consiste à agir sur la monnaie. Ca consiste à agir sur deux choses : la quantité de monnaie, et également sur son prix. Quand il n’y en pas assez, on en injecte. En augmentant le taux d’intérêt, on ralenti le crédit, et en baissant le taux d’intérêt on stimule les crédits. Plus ou moins de monnaie c’est pareil que plus ou moins de crédit. Donc si on monte les taux, on retire les sous. Et si on baisse les taux, on joue sur les quantités de monnaie à la hausse. La banque centrale ne prête pas aux gens, mais qu’aux banques. Et c’est elle qui décide des taux d’intérêt. La banque centrale est une banque endettées car elle prête à tout le monde, même de force. Par contre, cette somme qui est prêtée est bloquée. Et les banques doivent payé l’intérêt. Aujourd’hui la banque a prêté en tout 1 200 milliard €. Tout les mardis matins, c’est l’enfer pour les banquiers qui ne veulent pas rendre des centaines de milliards. De temps en temps, Trichet trouve que ca va pas, et il va monter le taux d’intérêt, et 1200 milliard avec 25 ou 50 point de base plus cher que la semaine précédente. Donc que font toutes les banques quand elles apprennent qu’il va y avoir +25 point de base… elles se regardent toutes et se disent toutes « finalement on est toutes dans la même galère, donc on va répercuter sur les clients » et c’est bien ce qui se passe, quand la banque centrale monte ses taux , toutes les banques montent leur taux. Et quand le taux de la banque centrale baisse, les banques sont contentes car le blaireau d’emprunteur emprunte toujours au taux élevé. Mais tout d’un coup, il y a une angoisse, « si une banque baisse ses taux et fait de la pub, on va perdre nos clients et notre image » , et donc chacun se dit « finalement, celui qui trahit le 1er gagne le pactole » et donc toutes les banques baissent vite leurs taux. La politique monétaire est donc certes pas bloquée mais est non gouvernementale On appelle la presse le 4ème pouvoir car ca influence énormément. Aujourd’hui il y a 4 pouvoirs : l’exécutif, le législatif, le juridique et le monétaire Le président ne peut compter au total ni sur la politique budgétaire ni la politique monétaire. Et Trichet ne monte et baissent pas les taux pour faire plaisir aux gouvernements mais pour lutter contre l’inflation. Une banque centrale n’a pas d’argent mais elle décide de ce qu’elle donne aux banque et ce qu’elle reprend. Les banques centrales n’ont pas besoin d’Etat pour avoir des réserves de devises, elles se prêtent des devises entre elles. Ce qui reste aux Etats, c’est réglementation et déréglementation. Des mesures dans le domaine économique, social ou comportemental, ont des conséquences économiques Par exemple : interdire de fumer et boire en voiture a un gros impacte. Interdire la cigarette dans les lieux publiques a des conséquences sur la santé des gens et donc des frais médicaux. Le temps passe à 45h par semaine sans modification salariale. Il y aura un gros changement social. Le SMIC a 3000€. Décider de privatiser ou pas, ca a des conséquences. Tout cela, ne fait parti ni de la politique budgétaire, ni monétaire. Mitterrand était un obsédé de l’Europe. On prend des décisions qui vont être soit positive, soit négative. Certains pays décident de faire la guerre. Donc au total, que peut faire un Etat ? Prendre de bonnes décisions en matière de réglementation et de déréglementation. Par exemple, former les gens, ca prend 20 ans. Faire de la prévention sur une maladie, ca coûte cher, surtout pour une maladie qui va se déclencher dans 20ans. Les meilleures mesures sont celles qui agissent à long terme et qui coûte cher par contre à court terme. L’endettement a court terme, c’est génial, mais c’est terrible à long terme. « Ne vous inquiétez pas, je viens sauver le pays » 3exemples : Anglais, Français, Allemand Les allemands ont utilisé la totalité du Plan Marshall, pour relancer l’industrie. Et ils vont donc avoir une industrie moderne. Les anglais ont consommé le Plan Marshall en entier pour se faire plaisir. La France a fait un tiers investissement, un tiers pour les lieux coloniaux etc.. A la fin, l’Allemagne avait la meilleure situation. 2 Visions de l’économie : A droite, vision libérale, on est pour l’offre. L’agent économique important est l’entreprise. A gauche, vision interventionniste, on est pour la demande. L’agent économique est le pouvoir d’achat des ménages. En gros les libéraux disent, on veut que le système économique marche sur le long terme. Les libéraux veulent optimiser en permanence le futur. Vous aurez en permanence un présent idéal. Les keynésiens s’en foutent du long terme. « Après on s’en fou, on est mort » Il faut toujours optimiser le présent. Au total, c’est la même chose. Pour les libéraux, baissent des taxes des entreprises car dérèglementation. Et si vous voulez de l’argent, prenez de l’impôt. Pour les interventionnistes, il faut soutenir la demande avec le budget de l’Etat et donc ca amène à être beaucoup présent dans l’activité économique. Pour les libéraux, vision structurel. C’est pas parce que on a une vision à long terme, qu’on préfère le futur. Pour les interventionnistes, vision conjoncturel. A droite, très souvent, on va chasser des politiques de gauche et vice-versas. 2 Mots : En économie, il y a 2 mots : - Confiance - Tendance L’indicateur Confiance est très important. Ce qui est grave dans la crise actuel, c’est que les gens n’ont pas confiance. Les Tendances flingues la confiance : la bourse baisse, le nombre de chômeur augmente. Si ca va vers le haut, ou si ca va vers le bas Quelqu’un qui arrive à inverser les tendances ou à les stabiliser vers le haut si elles sont positives. 1 Chiffres : - Croissance du PIB 1 économiste. : Mao ne voulait pas que l’économie marche, il voulait la révolution perpétuelle. Marx, ou communisme, c’est dans les poubelles de l’histoire. Ca ne peut pas marcher. Adam Smith, il était extrêmement maladroit & laid. «Tu as vu le petit ? Ouuuhh qu’il est laid. » Il a eu la totalité de sa carrière en tenu de douanier. Il a écrit un bouquin qui s’appelle « la richesse des nations » dans lequel il a évoqué son concepte myhtique : la main invisible. Il a commencé à l’écrire en 1764 pour résister à l’ennui. Keynes, qui était célèbre car il avait épousé la femme la plus belle de sa génération car c’était la russe de l’opéra. Il a sorti en 1936 les Etats-Unis de la crise ! C’est un vrai exploit. En gros, quand on est économiste ou politique, tout notre temps se passe à se dire si on est keynésiens ou pas. La Monnaie ! L’or n’est pas une monnaie, c’est le support de la monnaie. Mais les anglais avaient des pièces en livre, les espagnoles avaient des pièces en pistoles. La monnaie de la France pendant 1000 ans, c’était la livre. 3 Fonctions : Échange, Mesure, Réserve Échange, tout ce qui est à vendre s’échange avec la monnaie La monnaie est un mauvais instrument de mesure car la monnaie perd de sa valeur, elle fond or c’est l’unité de mesure économique donc tout les calculs sont faussés à chaque fois et ce côté fondant de la monnaie n’est pas linéaire, c’est imprévisible. Et de plus, on n’utilise pas tous la même monnaie, et c’est grave ! Car le taux de change des monnaies n’est pas fixe, il est variable. D’ailleurs la valeur du $ et de l’€ fondent mais pas à la même vitesse. La monnaie est enfin une mauvaise réserve. En 1999, avec 1000€ on a à peu près 1200 $. En 2003, l’€ tombe à 0,80 $ avec 1000 € on a 800 $. Et là on va dire, « oh la la, l’Amérique c’est mieux que l’Europe » En 2008, on avait 1,68$ avec 1€, et donc avec 1000 € on avait 1600 $. Tout ceci n’a aucun sens. Donc la monnaie est un mauvais instrument de mesure. C’est le point central de la vie de tout le monde. Cela nous occupe beaucoup, et c’est le plus important dans la vie économique. Le franc vient de Napoléon, en 1804. L’or n’est pas une monnaie, c’est le support de la monnaie. Un napoléon vaut un Louis…il y a encore l’écu. On avait les sesterces, l’as, et à l’époque de Charlemagne, il a fait une réforme monétaire, et à introduit une monnaie unique. La monnaie de la France pendant 1000 ans, c’est la Livre (Charlemagne comptait en Livres, Louis 14 aussi…). La livre tournoi (venait de la ville de Tour). La monnaie est quelque chose d’assez méconnu. Il faut relativiser certaines choses sur la monnaie: elle n’a pas de valeur (la valeur d’un billet est dans le comportement que l’on a en fonction de ce billet (L’amphi s’agite à la présence d’un billet de 200 €)). La monnaie n’a pas de valeur. Un timbre sur le billet montre que des personnes (milice) veulent savoir d’où on tient notre argent. Les gens n’ont pas confiance dans la monnaie. Elle ne vaut que ce qu’on a décidé qu’elle vaudrait. La monnaie à trois formes et trois fonctions : échange, mesure, réserve. Tout ce qui est à vendre (légal illégal) s’échange très bien en monnaie. Quand une monnaie n’est pas acceptée en paiement, c’est que ce n’est pas une monnaie. C’est un mauvais instrument de réserve: avec 1franc en 1960, on a plus qu’aujourd’hui avec 2€ (carburant moins cher avant, …). La valeur de l’argent baisse constamment. Création monétaire : ca signifie que la masse M monétaire augmente dans le circuit économique. Il faut que chaque année la masse M augmente car sinon on aura pas de croissance. On ne peut pas acheter plus de biens et de services que de monnaie. Sinon il faudrait acheter + de biens et de monnaie avec autant d’argent et donc les prix baisseraient. Il faut donc chaque année, autant de monnaie que la croissance et autant de monnaie que l’inflation. Si vous voulez 3% de croissance, il faudra 3% de monnaie en plus. C’est la raison pour laquel les banques centrales européennes fixent un objectifs de 4,5%. Donc il n’en faut pas trop, mais il en faut pas trop peu. Qui créer la monnaie ? C’est la banque centrale qui en général créer la monnaie. Les billets et les pièces représentent une fraction très faible de la monnaie. Pour avoir 100 € en billet, j’ai renoncé à de la monnaie scripturale. Quand une banque a besoin de billet, elle téléphone à la banque centrale. Quand une banque demande des billets à la banque de France, la banque de France débite la monnaie de la banque. La banque de France imprime les billets mais les vends contre de la masse monétaire scripturale. La banque centrale imprime le support mais ne créer pas la somme. Elle est la seule à avoir le droit de mettre des € sur papier. Il y a une différence entre le support et la création du continu. Quand on rend des billets à la banque centrale, la quantité de monnaie ne baissent pas car la banque en contrepartie me le crédite en monnaie scripturale. Si tout d’un coup, on est peur que le système carte bleu soit pirater. Imaginez qu’on est tous besoin de billet. On sera pas plus riche. La création de monnaie, c’est pas les billets imprimés par la banque centrale. Créer signifie faire apparaître du néant. La seule monnaie qui est créable, c’est la monnaie scripturale. (Pas monnaie sous forme de billets ni sous forme électronique car pour avoir de la monnaie électronique il faut l’acheter !) Qui créer la monnaie scripturale ? La monnaie scripturale c’est la somme porté par les crédits de votre compte en banque dans une banque. Il y a création de monnaie quand de la monnaie qui existait pas arrive dans votre compte. Pour qu’il y ai création monétaire, il faut que de la monnaie scripturale arrive sur un compte sans préexister sinon c’est un paiement. Il faut donc créditer un compte sans en débiter un autre. Un comptable aura du mal à créditer un compte sans en débiter un autre. Donc il faut calmer le comptable . Comment on va faire ? Généralement, on nous dit : « une banque soit elle fait des paiements, soit elle octroie un crédit » On a dû nous dire, que la banque prêtait l’argent des déposants. « Cher client, Nous te remercions de ta confiance envers nous et de mettre tout ton salaire. Qu’on a plus. » Les banques ne prêtent pas l’argent des déposants, et de plus, si elle le faisait, ca ne serait pas de la création monétaire. Quand une banque octroi un prêt à un client, personne n’est débité. Ni les clients, ni la banque elle-même car la banque centrale tient le compte des banques. Elle va débiter les banques pour en créditer d’autre. La banque centrale s’occupe des transactions interbancaires. Il faut bien que la monnaie vient du néant. « Ex nihilo » On va créer un 2ème compte qui est un compte client. On a un compte courant. Si un compte d’actif augmenter, il est débité. On a crédité un compte dont le solde est de la monnaie, en débitant un compte dont le solde n’est pas de la monnaie. Quand il y a un paiement, on débite un compte de monnaie pour créditer un compte de monnaie. Il n’y a que les banques qui créaient la monnaie. Quand une banque octroi un crédit à ses clients, la masse monétaire monte. Toute la monnaie a été créée par le crédit bancaire. Au bout d’un an, il faut que je rende les 100K € que j’ai emprunté. Avec l’intérêt de 10%, donc il faut que je me procure de l’argent et c’est forcément de la monnaie existante. Certains ont été appauvris. Quand on rembourse les 110K€, on crédite le compte client où on était débiteur pour solder. Qui bénéficie de la monnaie ? Personne, la monnaie est détruite, « Ad nihilo ». Le crédit bancaire a crée de la monnaie à hauteur de son montant. Le remboursement à détruit une somme supérieur à celle qui avait été créé et donc si à chaque fois on détruit 110 et qu’on crée seulement 100, à la fin il n’y aurait plus d’argent. Mais en faite les banquiers octroient de nouveau pour des montants supérieurs. Ma banque dans l’histoire n’a pas touché un sous d’intérêt. En faite, tout est payé 2 fois. Tout se passe comme si il y avait 2 niveaux. Moi je bénéficie d’un crédit de 100K € alors je suis content alors je vais acheter ma voiture, et je vais la payer à un concessionnaire qui est content aussi. Le concessionnaire Porsch, je lui ai fait un beau chèque et il a l’a remis à sa propre banque et elle va envoyer ce chèque à ma banque. Et là, il va se passé 2 choses : d’abord, elle va me débiter mais surtout elle va faire un virement de 100K à la banque du concessionnaire. Et là ensuite la banque du concessionnaire lui créditera les 100K €. Si je dépense de l’argent, j’oblige ma banque à payer une autre banque. Il y a un miroir entre ce qui se passe avec moi et avec ma banque. Il n’arrive jamais que l’argent d’un compte en banque, aille sur le compte en banque d’une banque. C’est impossible car il n’y a aucun lien entre les 2 systèmes. Le compte des banques sont chez la banque centrale. On ne peut pas donner de l’argent à son reflet, et notre reflet ne vient jamais nous donner de l’argent dans notre poche. L’astuce c’est que votre banque vous demande de gagner plus d’argent qu’elle ne vous en a prêté. Donc création monétaire (CM) = banque Est-ce que il y a une limite à ça ? A 1ère vue, non. Une banque ne peut pas prêter plus que ce qu’il y a sur le compte de la banque. Une banque n’a pas le droit d’être à découvert. Une banque serait donc limité par son disponible. Mais non en faite, elle n’est pas limitée. Si une banque a prêter 20 milliards alors qu’elle n’en a qu’un. Elle est a -19. Et la nuit, elle emprunte à une autre banque les 19 pour une nuit. Ca ne rapporte rien donc il y a pas de souci. Mais même si elle restait à 19 la nuit. La banque centrale lui prêterait car la banque centrale ne va pas la faire couler. Il n’y a donc pas de limite. En ce moment, les banques ne se font pas confiance entre elles et donc on se finisse auprès de la banque centrale. Techniquement, les banques ont une capacité de prêt totalement illimité. Mais il y a des limites : la 1ère est la demande de crédit. La demande de crédit s’autocensure beaucoup. La plupart des gens, n’emprunte que ce qu’ils sont capables de rembourser. La 2ème possibilité est : Estimation de la solvabilité de l’emprunteur par la banque La 3ème possibilité : c’est que la réglementation s’y oppose. Chaque € meurt au moment où il est remboursé. Masse M = CM (Création) – DM (Destruction) Toute somme est due par quelqu’un à quelqu’un d’autre. Si tout le monde remboursait ses dettes, il n’y aurai plus d’argent. En faite, il n’y a pas assez d’argent pour rembourser toutes les dettes. La création monétaire dérive du futur tandis que la destruction dérive du passé. La masse monétaire évolue par différence entre le futur et le passé et là on est dans le surréalisme. En gros, cela ne correspond pas aux besoins. Plus l’économie va bien plus les banques prêtent à des gens qui demandent. En faite, on demande trop de crédit pour faire trop de chose. Les chefs d’entreprise sont trop ambitieux. Au lieu d’acheter un appartement, je vais en acheter 3, et en louer 2. Quand l’économie va bien, les banquiers ont tendances à prêter trop. En revanche quand l’économie va mal, les gens demandent moins de crédit et surtout les banquiers refusent les crédits. Un banquier doit avoir 8 de fond propre pour avoir le droit de prêter 100. Conséquence, quand l’économie va bien on fait beaucoup de création monétaire et quand elle va mal, on fait peu de création monétaire. Ce qui amplifie la crise. Procyclique : Le cycle c’est une perturbation. Procyclique c’est un « gros mot », il faut dire « contra-cyclique » car procyclique signifie que ce système a pour effet d’accentuer ce cycle. Ce n’est pas bon mais ce système est procyclique. Qu’est ce qui est chargé de régler ce problème procyclique ? La banque centrale avec sa politique monétaire. Pour réguler ce système, la banque centrale varie le taux d’intérêt. La FED a mis son taux à 0%, c’est pas une raison pour emprunter plus. C’est pas parce que les taux baissent, que les gens vont emprunter car les gens ne peuvent pas forcément rembourser. Quand on monte les taux, les 1er qui subissent les effets c’est les entreprises et les acheteurs. Monter les taux consiste à dire : on va casser de l’emploi, on va casser de l’activité économique. On prend en otage l’économie réelle. Dans les pays où les banques prêtent à taux variables, si la banque centrale baisse le taux, alors c’est comme si on laisse plus de fric aux gens. Aux US, UK etc… quand on baisse les taux, tout le monde gagne de l’argent car tout le monde est à taux variable. Le système CM/DM est également procyclique. Ce qui nous évite 2 choses : ca nous évite de dépendre de l’or. En quittant l’or, ca nous permet d’avoir une masse monétaire de + de 1% par an en plus. Autrefois on a pas eu assez de croissance car on ne pouvait avoir trop d’or en plus chaque année. L’autre chose ca évite l’Etat d’imprimer les billets et les dépenses. D’ailleurs, l’Etat va en imprimer trop, et va entraîner de l’inflation. Et va faire des bêtises avec comme des guerres. L’obligation de remboursement oblige chacun d’être plus performant car par exemple, un mauvais investissement entraîne de grosses pertes. Donc au total, le système n’est pas si mauvais. Delta M = CM –DM, on en fait trop, adapté ou on en fait trop peu. 1er cas : on créer trop peu de monnaie : on n’a pas assez de monnaie pour acheter tout ce qu’il y a à acheter. Si il y a pas assez de monnaie, tout ce qui à vendre sera invendue et donc moins d’industriel etc… c’est mauvais pour l’économie, c’est une crise de liquidité qui entraîne une déflation. 2nd cas : on créer trop de monnaie : la monnaie c’est la demande, si la demande est supérieur à l’offre, l’offre augmente, en effet elle vient de l’étranger. Tous les étrangers s’installent dans votre pays pour vendre. Et il n’y a pas de raison pour que les prix montent. Le problème est que si les importations augmentent car il y a trop de monnaie et bien le jour où il n’y aura plus trop de monnaie, les étrangers seront là quand même. Les entreprises ont tendance en général d’alimenter d’abord le marché national. Donc quand on créer trop de monnaie, il y a un risque de fuite des capitaux c'est-à-dire que la monnaie va s’en aller et ce n’est pas bon pour un pays que la monnaie s’en aille mais surtout on risque une bulle financière. Histoire : Tanaka habite dans un immeuble à Tokyo. Il est propriétaire de son appartement qui vaut 20 millions de yen et on est dans les années 80. Ca évite à Tanaka de faire les trajets banlieues-centres ca prend 1 journée. L’appartement coûte la propriété, la taxe foncière etc… Yamato, le beau-frère, a également 25 millions de yen mais il a pas l’appartement. Il a des actions à la bourse japonaise. Et ses actions montent. Il a donc du fric mais il a pas d’appart. Matsako est entre les 2 et les 2 l’aiment. En réalité, un jour Tanaka a une illumination, il va voir le banquier et lui dit tu me prêterais de l’argent si j’hypothèque mon appart. Si tout les Tanaka, hypothèque leur appart et achètent des actions , les actions vont monter ce qui fait le bonheur des Tanaka et des Yamato. Si tout les Yamato entissent 30 millions, et achètent de l’immobilier alors l’immobilier va monter. Au total, tout le japon a l’immobilier et la bourse qui monte terriblement. Et moi, je suis en France et je suis jaloux. Et ma banque me propose d’investir au Japon. Donc je rend mes Francs pour avoir du Yen. Et là on gagne 2 fois. Car si tout le monde achète du Yen, le Yen monte ! Et je gagne donc de l’argent, et tout le monde participe donc au gonflement de la bulle japonaise. Chaque bulle a son aiguille. La bulle japonaise en 1989. L’indice NIKKEI est à 40 000. Et elle représente 55% de la fortune mondiale. Le PER price earning ratio. En 1989, la ville de Tokyo, si elle est vendue, elle vaut plus cher que les Etats-Unis et un peu plus. Les Japonais s’amusaient à deviner si on transformait le palais impériale en appartement, le prix des appartements, c’était le PIB du Canada. Ca s’appelle une bulle, la bulle a crevé en 2009, il n’est plus en 40 000 comme en 1989 mais aux alentours de 7000. Le Japon a eu 0% de croissance pendant 20 ans, l’immobilier vaut 20% par rapport à 1989. L’endettement est de 200% du PIB, les banques ont été nationalisé pour éviter la crise. Quand il y a trop de monnaie, on risque la bulle financière et trop de monnaie, c’est trop de dette. Au moment où la bulle se dégonfle de plus, la dette reste ! Quand les banques vont mal, crise de liquidité, on a une déflation et c’est pas bon. Et si on monte trop les taux, il y a un risque de bulle et donc de déflation ensuite. Le taux idéal serait de 4,5 ou 5%. En faite, il faut un taux en fonction du potentiel mais pas de la situation économique. BD Achille Talon : Celui qui n’a pas le temps, est obligé d’accepté un échange avec celui qui a le temps. Dans une économie de troc, il y a un rapport d’esclavage. LA BOURSE : Le marché financier. Les entreprises peuvent aller sur le marché monétaire ou le marché financier pour placer leur argent. Sur le marché des actions porte un surnom : c’est la « Bourse » Le prix des actions c’est le cours. Ce qui fait varier le prix d’une action, c’est la confrontation de l’offre et de la demande, cette confrontation s’appelle la cotation. Ce qui fait varier le cours, c’est essentiellement deux choses : - Les fondamentaux - Le Chartisme Les fondamentaux : La situation de l’entreprise est un des fondamentaux de base, mais également la situation financière du secteur. Si le secteur de l’aéronautique va très bien, même la plus mauvaise entreprise aérienne va monter. Car elle sera la seule qui aura des places libres. La situation économique globale : « la crise est fini, on va avoir une bonne croissance l’année prochaine » toutes les actions vont monter. La situation Géopolitique : en situation de guerre, la bourse baisse etc.. Le Chartisme : C’est le fait de Les actionnaires pensent que l’action va butter contre la ligne de résistance, et donc ils s’attendent à ce que tout le monde va vendre. Quand l’action arrive sur le support, les actionnaires pensent que tout le monde va acheter et donc ils achètent eux aussi et donc l’action va rebondir sur le support. Si l’action sort vers le haut, on va penser que « cette action va revenir » et bien non, elle ne revient plus et la résistance devient support. Si l’action sort vers le bas, le support devient résistance. Un Chartiste est quelqu’un qui analyse les courbes d’actions. Ceux qui ne sont pas chartiste se disent, « les chartistes sont des gens bizarres ». Si les chartistes pensent qu’une action va monter, ils vont l’acheter. Et donc vous vous dites, des superstitieux disent que l’action va monter, donc on va pas vendre car notre action va monter. Mais si tout le monde pensent que ce que pensent les chartistes c’est prédictif, alors il faut faire comme eux, et donc on devient en faite à notre tour des chartistes. En bourse, il faut faire comme les autres, et il faut savoir ce que pensent les autres. Deux systèmes de cotation : - Criée - Électronique Cotation électronique : Tous les offres d’achat, toutes les offres de demandes arrivent sur un pc, et ceux qui veulent acheter mettent une limite, ceux qui veulent vendre mettent une limite inférieur correspondante avec la limite des acheteurs, alors l’achat se fera. Si la demande est plus forte qu’offre, alors le cour va monter et vice-versa. C’est une cotation en permanant. C’est une cotation à l’ordinateur et lors d’un crack boursier, c’est la catastrophe. Cotation à la Criée : Les actions sont côtés par block. Tout le monde crie et se fait des signes, tout est codifié ! En général , on regarde tous la même personne qui s’imprègne de l’ambiance de la salle. Et dès qu’il a bien observé la salle, il se retourne et dessine la courbe. Et là il y a des cris partout. Certains sont contents, d’autre insultent sa mère. La cotation à la Criée, c’est Wall Street. Pourquoi cette cotation est maintenue ? En faite, à Wall Street, c’est le New York Stock Exchange (NYSE), c’est un showbiz. Il y a même une sonnerie de cloche, au début et à la fin de la journée. Et quand il y a un reportage, c’est Wall Street qu’on voit. Et c’est la seul qu’on regarde. La bourse de paris est très connue également. C’est un monument vide, le palais Gognard, qui est devenu le palais Gaillard car le journaliste Jean-Pierre Gaillard l’a racheté et diffusait les commentaires de cours à la radio. Les Indices : En France, le CAC40 est l’indice le plus connu. Les indices respectent deux critères : - la capitalisation boursière, c'est-à-dire le nombre d’action x le cour. - Il faut qu’il y ai beaucoup de transactions Si vous rencontrez des allemands, leur indice boursier, c’est le DAX 30. En Angleterre, l’indice est le Footsie 100. Les anglais ont pris un indice de 100 valeurs. Les Allemands 30 et nous 40. L’indice est calculé par un journal anglais qui est le Financial Time. Aux Etats-Unis, l’indice est le Dow Jones DJ, c’est l’indice le plus médiatisé. Il ne sert à rien, celui qui sert est le S&P 500, Standard & Poors 500. Ces deux indices appartiennent au NYSE (Wall Street, cotation à la criée). Le Nasdaq est la 2nd bourse américaine qui est plutôt spécialisé dans les technologies ( INTEL et Microsoft sont à Nasdaq) et elle fait de la cotation électronique. A Tokyo, l’indice est le Nikkei DJ (Dow Jones). C’est l’indice pour la dépêche, le 20min. On n’en a rien à foutre. Nous ce qu’on suit c’est le Topix. C’est toutes les actions côtés à la bourse de Tokyo. SONY aura le même effet sur Topix que Tanaka et Yamaha. Une bourse est une activité de service. C’est un service informatique, ou une salle de spectacle qui côte les actions. Une bourse c’est une entreprise et en générale une entreprise c’est une société par action qui appartient à ses actionnaires. A Paris, la bourse c’est Euronext mais Euronext c’est la fusion de Paris, Bruxelles, Amsterdam, et une partie de cotation de Londre. Euronext est une bourse européenne cotant sur différentes places. Euronext est une société par action côté en bourse, sur la bourse d’Euronext. Euronext et NYSE ont décidé de fusionner et ont donné ensemble NYSE-EURONEXT. Les bourses n’ont aujourd’hui plus le monopôle des transactions boursières. Au lieu d’acheter des actions sur Euronext, on peut passer un ordre sur d’autres bourses alternatives. Pour vendre des actions à son frère, on peut aller le faire à la banque. Les bourses sont des entreprises côtés appartenant à leurs actionnaires. Quand on est pas en bourse, on est sur le gré à gré. On a un marché organisé c’est un marché qui fonctionne comme la bourse. A la bourse, on a un point central, les ordres d’achats, et les ordres de ventes sont routés vers un ordinateur central. Et du coup on détermine un cour à partir des OA et des OV. On ne sait pas à qui on achète des actions et on s’en fou. Pareil pour celui qui vend. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas de risque car entre le vendeur et l’acheteur il y a une structure qui a de l’argent et qui s’assure des paiements. Si on n’est pas sur la bourse, on est sur un marché gré à gré qu’on appelle OTC. Sur ce marché OTC, Roger et Robert ne passe par aucun point central. On vend notre ordinateur à qqun qu’on connait et qu’on fixe le prix ensemble. Et c’est beaucoup moins sûr. En effet, l’ordinateur peut ne pas être payé ou peut être défectueux ou alors si on vend à crédit, on n’est pas sûr de récupérer l’argent. Ou si on vend à terme, on est pas sûr d’avoir l’ordinateur en bon état. Sur les marchés OTC, on a un risque et il n’y a pas d’information. En Bourse, il n’y a pas de risque de contrepartie et l’information circule. Le Commerce international se développe plus vite que le PIB mondiale Le commerce international, c’est les imports et les exports. Le PIB c’est la production. Tout cela signifie que ce que nous produisons est destinée à l’étranger et que ce que nous consommons viens de l’étranger. Le quart de la production française va à l’étranger et le quart de la consommation française vient de l’étranger. Pour l’Allemagne c’est à peu près 33% même 35%. Tout ceci signifie que l’exigence de compétitivité s’accroit car tout ce que nous consommons, nous l’achetons et donc qu’on a besoin d’argent pour consommer. Pour avoir de l’argent, il faut travailler et attention, ils ne travaillent pas pour eux mais pour quelqu’un qui les paie. C’est un travail vendu. Avec 500 ans de retard, on se retrouve dans la même situation, car le changement c’est pénible. Les pays achètent ce qu’ils consomment. Pour avoir de l’argent, il faut que le travail national soit rémunéré. Pour importer il faut de l’argent. Pour avoir de l’argent il faut exporter et pour exporter il faut avoir de bons produits. Aujourd’hui, le niveau de vie d’un pays, dépend de sa capacité à vendre ses produits. Puisque ce qui est consommé est importer. Autrefois, c’était la quantité de travail qui faisait le niveau de vie du pays. Le Protectionnisme (année 30) et le libre échange (1945 - moderne) sont des politiques économiques. La Mondialisation (aujourd’hui) c’est autre chose. Et le protectionnisme et le libre échange évoluent vers la mondialisation. Le protectionnisme est remplacé par le libre échange en 1945 car après la guerre, les américains ont une grosse capacité d’exportation et donc ils vendent. Et ceux qui ont opté pour le protectionnisme c’est la guerre. Le Protectionnisme : - Le protectionnisme défensif : Ca consiste à protéger l’économie nationale sur ses faiblesses. On va protéger en mettant des barrières règlementaires. Ca consiste à protéger les secteurs faibles de l’économie. C’est une politique de loser, c’est mauvais pour deux raisons : 1) L’étranger ne va plus acheter de nos produits car on lui laisse pas vendre les siens. Ca veut dire qu’on renonce à ce qu’on fait bien pour faire plus ce qu’on fait mal. Dans le protectionnisme, on se spécialise dans les points faibles qui deviennent de plus en plus faibles car la concurrence disparaît et donc on a plus besoin d’être compétitif et donc la qualité baisse. Et on va faire des petites quantités car on vend qu’en France et donc les coûts seront plus élevés. Le protectionnisme défensif c’est nul et inefficace (mais ca plait bien car on s’occupe pas des secteurs exportateurs) mais c’est politique. - Le protectionnisme offensif : On diagnostique les points forts. C’est agressif. Le Japon a vu que son secteur électronique grand public et le matériel de transport. Une fois ceci vu, on pose des protections autour. Et là personne proteste et tout le monde rigole car « les Japonais protègent leur production de walkman avant d’inventer le walkman ». Vous vous protégez sur vos points forts. Pour se faire, on met des droits de douane, ou on met des barrières administratives. « On ne peut pas importer des voitures américaines car elles font peur aux enfants ». Les américains qui exportaient peu vers le japon. L’industrie japonaise n’a plus besoin d’être compétitif. Ils vont donc augmenter les prix, ce n’est pas grave, ils n’ont pas d’importation. Et ils vont donc faire des profits colossaux qui vont être recyclé sous forme de dumping. Et personne ne va râler car ceux sont des produits que les japonais sont seuls à faire. Et même si c’est du dumping, et bien personne ne le verra. Et si vous vendez des produits à des prix artificiellement bas, vous tuez la concurrence potentielle. Le dumping sert , une fois les concurrents morts, on a le monopole. Et quand on fera un nouveau produit, et là on vend au prix qu’on veut. Et la concurrence existent que entre les constructeurs japonais mais ils s’entendent entre eux, c’est interdit mais seul l’état japonais peut agir, et il laisse faire. Le fait de casser le prix dès le départ, permet de baisser énormément le coût de production car le volume est beaucoup plus grand. Et ca ne devient plus du dumping car le coût de production est égal au prix de vente. A long terme, tous ceux qui ont fait le choix du protectionnisme offensif ont eu raison car tous ceux qui ont gagné, on fait ce choix. Mais attention, tous ceux qui ont fait ce choix n’ont pas gagné. En 1993, Accord de l’Uruguay Round, à l’occasion d’accords mondiaux, signés dans des conditions assez difficile après 8 ans de négociation, le protectionnisme est interdit. Le système du futur, c’est le système officiel de la planète terre, c’est le libre échange avec une organisation qui est l’OMC. Le libre échange est une politique économique qui repose sur 2 théories : - La théorie de l’avantage absolue TAA de Smith mais elle n’est pas très intéressante ni très bon. Il dit qu’il faut acheter aux autres ce qu’ils font mieux que nous. A qui il faut acheter ? A celui qui fait « un peu » mieux que nous ou « beaucoup » mieux que nous. Dans sa théorie, on achète le meilleur rapport qualité-prix. Et donc on achète au meilleur producteur, et donc ceux qui vendent sont les meilleures. Dans le système de Smith, on peut être meilleure en rien et donc rien vendre. - La théorie des avantages comparatifs de Ricardo Exemple : Avec 100$, on peut acheter 5 sacs de 100kg de blé en France, et 6,7 sacs de 100kg de blé aux Albanais. Donc on va acheter aux Albanais. En gros on va rien acheté aux français. Les français vont donc vendre les 5 sacs contre 75m de tissu alors qu’il aurai eu que 25m de tissu en France et donc il vend le tissu en France et fait donc 200$ de bénéfice. Chaque pays va se spécialisé dans ce qu’il fait le mieux. Ricardo a compris qu’il faut faire un commerce d’import export. Sa théorie, c’est du Français. Smith dit qu’il faut se spécialisé dans ce qu’on fait « mieux que … » Ricardo dit qu’il faut se spécialisé dans ce qu’on fait « le mieux ». De plus la spécialisation, c’est plus rentable mais plus risqué. Car si un jour, quelqu’un sort quelque chose de mieux, on a fait tout ca pour rien car nos produits deviennent obsolète. Il semblerait qu’il y ai une évolution du libre échange. On a l’impression que le libre échange est entrain de se transformer en Mondialisation mais en faite ce n’est pas tout à fait ca. Il y a une différence de nature entre le libre échange et la mondialisation. En faite, le libre échange et le protectionnisme, ce sont des choix politiques. On décide si on ferme ou pas la porte. En faite, on est plus ou moins libérale dans la gestion des frontières. Tandis que la mondialisation c’est quand il n’y a plus de frontières. La mondialisation, il y a un problème dans la sonorité, on a l’impression que c’est en cour : « …isation » et en plus la mondialisation c’est la conséquence de progrès technique : o Des transports car le container permet d’avoir beaucoup plus de marchandises. o Les TELECOM ne coûtent plus rien o Le mélange TELECOM + informatique donne tout ce qui est Internet. o Deux outils : - La monnaie mondiale - La langue mondiale : depuis la langue mondiale on communique, avant on ne communiquait pas On a 4 intervenants qui s’occupent de la mondialisation : - Les Etats - Les entreprises - Les ALTERmondialistes - L’OMC La mondialisation est la conséquence de l’apparition de nouveaux outils : une monnaie mondiale et une langue mondiale. C’est également la conséquence de choix politique passés. Entre 1945 et 1995, on a démonté les frontières. Les états gèrent la mondialisation. Ils ont perdu le pouvoir de décider quel régime économique ils vont choisir. Aujourd’hui les Etats sont devenus des gestionnaires d’attractivité, ils doivent gérer l’attractivité de l’économie dont ils ont la charge. Tout comme la gestion du Club Med ou de Disney. Si ce n’est pas attractif, les entreprises s’en iront tandis que si c’est attractif, elles resteront, et d’autres viendront. L’attractivité c’est la fiscalité et le droit social : plus un pays a une fiscalité sympa pour les entreprises plus on sera attractif, plus on sera light au niveau du droit social (licencier facilement etc…) plus on sera attractif. Mais il y a également la qualité de la main d’œuvre qui joue : c'est-à-dire sa qualification, sa productivité. En France, on a une très bonne main d’œuvre. Les Français sont parfaitement adapté car ils ont toujours fait comme ca leur parait mieux. L’atout des Français est d’avoir de l’initiative. La productivité horaire de la main d’œuvre française est la meilleure au monde. On commence à travailler très tard dans la vie à cause des études, on termine plus tôt. Les entreprises se débarrassent des gens assez tôt car elles ne gardent que la main d’œuvre la plus efficace. D’autre part, on a 35h et également beaucoup de vacances. Le gouvernement Japonais a dit : « Japonais, il faut prendre des vacances » Le taux d’activité, c'est-à-dire le nombre de gens qui sont au travail divisé par la population. On a un des taux les plus bas du monde car c’est vrai qu’il y a les jeunes, les vieux mais également les chômeurs et les non-travailleurs. Mais pour le peu de temps pour le peu de travail en France, on a un PIB démesurer. La France est généralement la 2ème 3ème destination pour les entreprises dans le monde. En France, on a toute les infrastructures, techniquement avancé et de plus, la France est un pays attractif pour y vivre. Les banques françaises vont mal mais elles vont mieux qu’ailleurs ! En France, on a également un niveau juridique qui est tout à fait satisfaisant. De plus, il n’y a pas de corruption. Il n’y a plus de frontières pour les entreprises. Les frontières ne s’appliquent plus aux entreprises. Mais ca ne leur va pas forcément en effet : - 1ère contrainte : la concurrence - 2ème contrainte : l’aspect financier : les entreprises appartiennent aux actionnaires, et les actionnaires veulent une rentabilité minimum. RoE = Return on Equity (Profit/Fonds propres) Le RoE que demande le système aujourd’hui c’est 15%. Cela veut dire tout simplement que périodiquement, des gens scandaliser avec leur banderoles, « ont ferme notre usine alors qu’elle gagne de l’argent ». En faite, si on est en dessous de la rentabilité que demande les financiers, ils préfèrent vendre et investir ailleurs où le RoE sera meilleurs. Danone a une section biscuit avec un RoE à 7%. Danone va vendre cette section et acheter Craft qui a un RoE a 15% et cela va remonter les biscuits à 15%. Autre cas moins sympa : Continentale, même si l’usine gagne de l’argent, on s’en fou. On veut gagner plus. Les entreprises sont donc obligées de gérer en fonction des 2 contraintes. 3ème intervenant : L’Altermondialiste. Il a remplacé l’antimondialiste qui a nécessairement disparu, c’était qqun qui disait non à la mondialisation. C’est comme dire « Non à l’hiver » L’Altermondialiste, il dit : « moi je veux une autre mondialisation » C’est comme dire « Je n’aime pas l’hiver, il fait froid, il faut trouver qqch » En faite il y a 2 types d’altermondialistes et finalement il n’y en a qu’un qui est médiatisé. Finalement, on a un altermondialiste d’extrême gauche. L’autre altermondialiste c’est dire : « il faut tout casser, et rendre tout flexible » C’est tout simplement les ultralibéraux. L’altermondialiste est en faite une politique. 4ème intervenant : L’Organisation Mondiale du Commerce On décide de créer l’OMC en 1995. Avant l’OMC, il y avait un traité : le traité de GATT L’OMC est installée à Genève et découle des accords de l’Uruguay round 1993. C’est une organisation idéologique. Le Free Trade n’est pas le libre échange d’après l’OMC : En effet, le Free Trade est le paradis pour un économiste car on peut y échanger ce qu’on veut : la drogue, les organes, les hommes etc… Personne n’a envie d’y aller trop vite, et pour l’instant les conditions ne sont pas remplies. Ce qu’ils veulent c’est le Fair Trade. Le GATT c’était d’organiser des « Rounds » avec tout les pays du monde, avec la moitié qui ne s’aimait pas entre eux. Le dernier Round a duré 8 ans. Et on a réussi à trouver un accord et le dernier signataire, un grand avec des grosses lunettes, un français : Chirac, ne signe pas et sort une liste de ce qu’il voulait. Et il l’a eu. Aujourd’hui c’est plus subtil. Maintenant, l’OMC va voir chaque pays, et dit : « Si tout le monde le signe, est ce que tu signeras ? » C’est beaucoup plus intelligent qu’avant car d’abord on va voir les autres et ensuite on fait venir tout le monde sur la base d’un préaccord de principe. Actuellement, c’est Pascal Lamy qui dirige l’OMC. Il est socialiste, mondialiste, français. Il est nommé à l’unanimité par tout le monde, il n’y a pas de vote. Personne n’est donc opposé au pouvoir de l’OMC. Elle a un pouvoir d’initiative. Le 1er était Ruggieru, les américains avaient très peur de lui car il faisait répéter jusqu’à savoir le vrai but de chacun. Le 2nd Moore puis Supatchai en effet, le mandat a été divisé par 2. Moore a donc fini par être parlé DemiMoore car il avait un demi-mandat. Projets : services et agricultures Les Pratiques : il y a un certain nombre de litiges, notamment sur tout ce qui est aéronautique. Les américains nous disent : « vous subventionnez Airbus ». Vous savez quoi ? C’est Vrai. En effet, par exemple la route reliant Bordeaux à Toulouse a été construire par des subventions de l’Europe pour transporter les parties de l’avion, en effet, la route en question ne sert strictement à rien d’autre que ca car la région traversée est vide. Les européens disent aux américains « vous subventionnez Boeing » C’est Vrai. La technologie utilisée par les avions civiles découle des avions de combat et des navettes spatiales. Autres litiges : le bœuf aux hormones par exemple. L’ORD : Organisation des Règlement des Différends. C’est une nouvelle constitution, c’est une sorte de tribunal. Dans le GATT, il y avait également un système permettant de régler les différends. Il a crée un « Panel » d’experts qui rendait un jugement assorti de sanctions et là c’était appliqué si tout le monde était d’accord. L’ORD va constituer un panel d’expert. Après étude du dossier, le panel rend son avis, après conciliation il y a jugement. En général, le pays qui a perdu va souhaiter avec en appel. Conciliation, Jugement, Appel, en 15mois, c’est super rapide pour une juridiction internationale, par contre c’est très couteux. Le tarif en général c’est 1000$ de l’heure pour les avocats internationaux. C’est très couteux en termes d’expertise et en termes de justice. Mais du coup, le coût pose problème pour les petits pays. L’ORD, le côté positif, c’est un tribunal, et dans un tribunal ce n’est pas la loi du plus fort qui s’applique. C’est le seul endroit où les américains peuvent avoir tord. Quand un pays a gagné devant l’OMC, ce dernier lui octroi une somme, un montant en $, de droit de douane, contre le pays qui a perdu. Par exemple, 150 millions de $. Le pays a le droit de les appliquer sur le produit qu’il veut. Par exemple, la France avait perdu face aux Etats-Unis. Les USA ont mis 18 millions de $, dans le roquefort et la moutarde de Dijon. Le roquefort a son prix qui a été multiplié par 25. Et la moutarde de Dijon x par 600. En faite, très peu de plaintes arrivent jusqu’à la condamnation. Un pays déteste être condamné devant une juridiction internationale. Un pays ne peut que très difficilement être jugé coupable. La seul chose qui va pas dans le système ORD, c’est qu’il faudrait une aide juridictionnel qui pourrai permettre à un pays pauvre d’aller à l’OMC sans que ca leur pose un problème. Le Taux de change Le taux de change, c’est le prix de la monnaie exprimé dans une autre monnaie. Exemple : 1€ = 1,3577 $ 1er cas très rare : le taux de change fixe, exemple : le Francs CFA = 1/656 € 2nd cas : taux de change flottant : le prix de la monnaie est fixé par le marché, on confronte l’offre et la demande. Et pour cela, il faut que la monnaie soit convertible. Or, certaines monnaies ne sont pas convertibles. Ces dernières ont en générale un taux de change fixe, décidé par l’Etat. Le Yuan chinois, on n’en a pas le droit d’en avoir en dehors de la Chine. Qui fixe le taux de change du Yuan chinois, c’est le parti communiste chinois. Que se passe t-il quand un taux de change monte ou baisse ? Si votre taux de change monte, habituellement, ce qu’on imagine c’est qu’on va perdre de la compétitivité prix, nos exportations vont baisser et nos importations vont croitre. Et ceci est mauvais. Si votre taux de change baisse, l’exportation va monter, la compétitivité va croître et l’importation va baisser et ceci est bon. C’est plus facile d’avoir une monnaie faible, qu’une monnaie forte. C’est plus facile d’être en mauvaise santé qu’en bonne santé. Si c’était si simple, il suffirait d’avoir une monnaie faible. Tout ceci est faux. Entre 1960 et aujourd’hui, l’Allemagne est devenu 1er exportateur mondial, c’est également le 1er solde exportateur mondiale. La plus grande différence entre l’import et l’export. Alors qu’ils ont augmenté la valeur de 3,38 fois sa valeur initiale. Le Francs Suisse est une monnaie qui a toujours monté. Alors qu’ils ont des marchés leaders comme la pharmaceutique, la micromécanique technique, etc… Les russes peuvent faire des sous-marins nucléaires, des concordes, etc… or la plupart des pays du monde en sont incapables. On ne constate pas que les pays à monnaie forte ont des difficultés de compétitivité. On constate plutôt l’inverse. La 1ère question qu’il faut se poser c’est la cause de la variation. La hausse du taux de change signifie que l’offre est inférieure à la demande. Pourquoi ? 1) Pour acheter des produits. Si on achète une Honda à Toulouse, qu’on paye en €, le concessionnaire Honda va payer Honda France en €. Honda France va acheter des Yen pour payer le Japon. Honda Japon est sympa, il dit « aller payes moi en € » Et les japonais ont besoin de Yen, donc ils vont aussi vendre les €. Donc dans tout les cas, la demande de Yen va augmenter. Et quand il y a plus de gens qui achètent japonais que les japonais qui achètent à l’étranger, alors sa monnaie monte. Si le Yen monte c’est parce que le Japon est attirant. 2) Pour investir et 3) pour spéculer également. Les spéculateurs achètent du Yen car ils pensent que le Yen va monter. Quand une monnaie monte c’est parce qu’on en veut plus qu’on en vend, et c’est signe de compétitivité, de bonne santé économique. Si le taux de change baisse, c’est que l’offre est supérieure à la demande. Le pays a des insuffisances en matière de compétitivité et d’attractivité. Si un pays va bien, c’est qu’il est compétitif et qu’il fait de bons produits et sa monnaie monte et ses produits deviennent trop cher. Et donc il faut vendre plus malgré son prix. Est-ce que on peut vendre un produit malgré son prix ? Oui à condition qu’il soit meilleure. Entre 2002 et 2008, l’€ double par rapport au dollars. Entre 1999 : création de l’€ et fin 2000 , l’€ a perdu par rapport au dollars 1/3 de sa valeur. Aujourd’hui les mouvements de taux de change sont beaucoup plus élevé que ce qu’on peut faire avec des moyens marketing. La conséquence : plus la monnaie monte, plus il y a une baisse de la compétitivité prix. La hausse de la monnaie génère un défie. On est obligé de vendre nos produits malgré leur prix. Pour cela, il faut que le produit soit le meilleure. Réussir à vendre quelque chose malgré son prix, c’est rentable. Quand les prix baissent, il y a plusieurs raisons pour lesquels on ne va pas rebondir : - Les bénéfices vont aller aux salariés (CGT vaincra !) - Aux banques - Aux actionnaires Il ne restera plus rien pour monter en gamme et sortir de notre médiocrité. Dans un pays où la monnaie monte, vous êtes obligé de faire des investissements, il faut monter en gamme, faire des efforts technologiques. Soit on augmente la valeur ajoutée, soit on meurt. Et on va l’augmenter la valeur ajoutée. Le pays qui va réussir à faire la meilleure technologie d’un produit, c’est celui qui a sorti la meilleure technologie précédente. Si vous avez le savoir faire les usines le fric, et les parts de marché c'est-à-dire les volumes actuels et les volumes futurs. Faire mieux ca coûte cher, l’étranger va nous financer, l’argent va venir de l’étranger car si notre monnaie monte c’est parce que on attire le pognon qui vont se placer dans des activités qui sont prometteuses. De plus, notre inflation baisse, en effet, quand notre monnaie monte, c’est quand on fait de bons produits, et donc, on est plus cher et meilleure, les autres sont moins cher et moins bon mais nos prix augmente peu et le prix des autres augmentes vite et beaucoup. Il y a donc une spirale vertueuse et une spirale vicieuse. La hausse de la monnaie oblige à faire une croix sur le prix et cela oblige à devenir meilleure tandis que la baisse oblige à ne compter que sur le prix. Pourquoi le dollar est-il orienté à la baisse alors que le pays est peut être le pays le plus avancé au monde ? C’est parce que la croissance du PIB américaine est trop élevé par rapport à celles de ses partenaires. Les exportations des USA avance au rythme des partenaires. En revanche, les importations croissent au rythme de la croissance ! Donc leurs importations croissent plus vite que leurs exports donc leur déficit s’accroit. Ce déficit est de l’ordre de 700 Milliard de dollar par an. Or toute la Terre fait son business en dollar. Il doit y avoir 10 Milliard de dollars qui tourne autour de la Terre pour financer le commerce international. Il y a trop de dollars. Les américains gagnent donc de la compétitivité prix sur des produits très bons ! Et qui deviennent encore + bons. En faite c’est pas l’euro qui monte mais le dollar qui baisse. La variation du taux de change a de qualificatif : Endogène : c'est-à-dire créer par vous-même. Vous êtes bons la monnaie monte, vous êtes mauvais la monnaie baisse. Le mécanisme est plutôt bénéfique. Exogène : c'est-à-dire c’est un choc qui vient de l’extérieur. La hausse de la monnaie dans ce cas est plutôt mauvais voir détestable car en faite c’est la monnaie mondiale qui baisse. Pour lutter contre la baisse du dollar, la meilleure façon c’est d’en acheter. Les banques centrales achètent le dollar. Or ces dollars continuent à baisser car il en arrive d’autre, donc elles achètent des quantités colossales pour rééquilibrer le marché et amortir la chute. Et ces dollars qu’elles achètent il faut les placer. Où est-ce qu’on place ? Aux Etats-Unis car on peut pas les placer ailleurs. Il y a un seul emprunteur crédible et solvable pour de tels sommes, c’est le trésor public américain. C’est le déficit commercial américain qui finance le déficit budgétaire américain. Le déficit commercial ca consiste à consommer plus que ce qu’on produit. Le déficit commercial c’est agréable, c’est dépenser plus que ce qu’on gagne. Plus les dépenses sont élevées, plus les banques centrales sont obligées d’emprunter des dollars qu’elles sont obligées de prêter au gouvernement américain. C’est en dépensant plus que les consommateurs américains trouvent de quoi financer le déficit américain. Plus ils dépensent, plus ca leur donne du fric pour que le gouvernement américain baisse les impôts. Les Etats-Unis sont en méga déficit, et le déficit n’inspire pas confiance mais ce n’est pas le cas des Etats-Unis car ils sont en trop mieux bonne position. En Europe, on a trop de chômage et pas assez de croissance. On a absolument besoin de vendre aux américains et pas en acheter. Malheureusement, la monnaie mondiale est celle d’un pays déficitaire. Quand il y a un déficit quelque part, il y a un excédent autre part. Tout le monde ne peut pas décider d’être déficitaire. De plus, quand un produit est installé, il est très difficile de le désinstallé. Exemple : ca va être très difficile de détrôner le Coca. Les américains ont un déficits mais ce n’est pas un problème. Les américains ont toujours réagi. Mais en ce qui s’agit du déficit commercial, ils font rien, c'est-à-dire qu’ils en ont rien à foutre. Quand les américains rentre dans une vrai crise, la FED met le taux d’intérêt à 0% et donc le dollar ne rapporte plus rien. Et donc le dollar baisse et là les produits américains coûtent moins cher qu’avant et là tout ces dollars. En ce moment le déficit américain baisse, les exportations se comportent mieux que prévues. Généralement, les Etats-Unis s’en sortent des crises avant les autres car ils ont mis tellement d’argent en dehors, que quand ils font baisser le dollar, l’argent revient. En ayant des taux plus bas que les autres, personne n’achète des dollars mais des euros pour faire des bénéfices. Politiques de changes : 1ère politique : La désinflation compétitive C’est nous, c’est la politique de la BCE. Le but c’est de baisser la désinflation pour augmenter la compétitivité, le but est d’avoir l’inflation la plus basse par rapport aux voisins pour que nos pris montent moins vite que ceux des voisins. Comment on fait pour faire ca ? On a des taux d’intérêt élevé. Plus les taux d’intérêts sont élevés, moins il y a de crédit, moins il y a de création monétaire et il y aura moins d’emprunteur qui sera par contre solvable. Cette politique est anti-keynésienne car elle consiste à mettre la demande en dessous de l’offre. Ici, le taux de monnaie est élevé donc le taux de change monte et c’est bon pour notre compétitivité et surtout on paye nos imports moins chers. 2ème politique : La dévaluation compétitive C’est dévaluer un taux de change fixe. Les politiques baissent le taux de change fixe pour le mettre à un niveau plus bas. Réévaluer, c’est un monter un taux de change fixe. Il est très rare qu’un gouvernement le fasse car cela créer une méfiance généralisée : tout ceux qui ont acheté cette monnaie se sont fait avoir. Car les imports sont plus chers etc… Quand on a une crise dans un système de taux de change fixe, les spéculateurs attaquent cette monnaie. (Ils attaquent en général les pays qui sont en difficulté) Et ils se reportent sur une monnaie qui monte. Une crise monétaire des spéculateurs qui jouent au jeu des forts qui se battent contre des faibles. Surévaluer une monnaie c’est cassé la compétitivité-prix. Exemple : Singapour, il y a 30ans, était rempli d’usine en étage. On a mis artificiellement le dollar singapourien a un niveau très élevé et en gros on a dit aux entreprises : « arrêter de faire ça, on vous aide à fermer vos usines et à former votre personnelle pour faire autre chose, sinon vous ferez faillite » et ca c’est très bien passé, Singapour a récupéré toute les entreprises de Hong Kong car Hong Kong certes capitaliste est entré sous la tutelle de la Chine qui est un pays communiste. Singapour est donc devenue un marché financier comme elle le souhaitait. 3ème politique : La sous-évaluation compétitive C’est le contraire de la politique de dévaluation compétitive. Cette politique est appliqué par la Chine. Le Yuan chinois. La Chine doit créer 1,5 millions d’emplois par mois donc on s’en fiche de brader le boulot des chinois. Dans un pays où beaucoup de jeunes qui quittent la campagne, si ils sont au chômage, il y aura une révolution qui coulera le parti communiste. Avec un Yuan bas, la plupart des produits étrangers sont trop cher. Ca permet donc à la Chine d’exporter beaucoup et d’importer peu. La Chine est excédent car elle importe pas à la vitesse de sa croissance. De plus les chinois sont obligés d’épargner : il n’y a pas de sécurité social ni de retraite, et leur excédent leur permet de se développer et d’acheter à l’étranger. Il y a donc une sous-évaluation compétitive. La Chine au 21e siècle est donc dans une phase de Mercantilisme. La chine taxe et oblige les entreprises a payer des devises et avec cela on achète de la puissance à l’étranger. En ce moment, la Chine serait entrain de racheter l’Afrique. BRI : Banque des règlements internationaux ou plutôt BIS Banque of International Statements. Un état souverain est un état qui n’est pas une colonie. Sa particularité, c’est d’être une entreprise qui a les mêmes privilèges qu’un Etat, elle n’est soumise à aucune autorité internationale. Juridiquement, c’est une personne internationale. Tout à fait en haut de la pyramide mondiale, au dessus des banques centrales, c’est la BRI : la banque des banques centrales ! Toutes les banques centrales ont un compte au BRI. C’est le site web, le plus ennuyeux de la galaxie. La BRI est à Bale en Suisse. De plus, elle abrite le G10. C’est le rassemblement des principaux banquiers du monde qui se rassemblent tout les 1er mardis de chaque mois. Toutes les banques obéissent à des réglementations qui sont des Règlementation Bancaire Mondiale. Les lois bancaires ne sont pas votées par la chambre des représentants et le sénat américain. FMI : Fonds Monétaire International : jusqu’en 71 73 76, le FMI était là pour gérer un système de taux de change fixe. Donc son but était d’empêcher qu’une monnaie monte ou baisse. En 1971 : Abandon du lien entre le dollar et l’or décidé par Nixon car il y avait beaucoup trop de dollar que d’or. Avant 35$ valait 1 once d’or. 1974 : 1976 : Conférence de la Jamaïque où on décide que toutes les règles applicables au niveau international cessent d’être appliquées. Du coup le FMI n’a plus de boulot. Dans les années 80, il y a la dette des pays en voie de développement, en effet ces derniers n’ont pas l’argent pour payer le pétrole pour le transport. Au milieu des années 70 les banques ont trop d’argent car les pays producteurs de pétrole mettaient tout leur argent dans les banques, c’est ce qu’on appelle le pétrodollar. Mais les pays pauvre ne peuvent pas rembourser donc il a fallut sauver les banques. Ce qu’on a fait : on a rééchelonné la dette. Par contre il fallait que les intérêts soient payés et c’est le rôle du FMI. Un pauvre, pour avoir des $ doit exporter + ou importer – et ce qu’on a fait c’est faire baisser la consommation des importer et on a transformé les terres en production de cacao etc… pour faire + d’exportation. A la fin des années 80, les banques sont sauvées avec la faim du peuple, oui mais c’est mieux qu’une crise systémique. Du coup le FMI n’a plus de boulot à nouveau. Dans les années 90, apparaissent des perturbations nouvelles : les crises financières. Les pires ont été celles de 97/98 : les crises asiatiques. Et le SAMU c’est le FMI. Il fait quoi ? Il négocie avec les pays riches des emprunts et il utilise cet argent pour résoudre la crise. En 2006-7, on manquait de crise. Le risque systémique réapparait, et on a une très belle crise depuis très longtemps. Le FMI est reparti et on en a besoin. C’est une institution qui remonte notamment le 2 Avril où on a décidé d’augmenter ses moyens de 1000 milliards de $. C’est la capacité d’emprunt auprès des pays riches. DKS est entrain de redonner une certaine crédibilité au FMI en ce moment. BIRD : C’est le jumeau du FMI. Par contre le FMI c’est cheveux court, costume gris, chemise blanche, cravate sombre, air sérieux, lunette noir. La banque mondiale c’est un peu plus cool. Banque internationale pour la reconstruction et le développement. Elle a un capitale très élevé : 250 milliards de $. On n’en à versé qu’une partie, de l’ordre de 10%. Mais cela veut dire que le reste du capitale est appelable. Son argent vient des marchés et elle peut emprunter facilement car elle est notée AAA et elle a donc accès à l’argent pas cher avec un taux d’intérêt très faible. Avec cet argent, elle va financer des projets qu’elle conçoit et met en œuvre elle-même. Bien entendu on associe le projet au pays. On ne prête pas au pays et la plupart du temps, les projets sont rentables et donc la banque mondiale est remboursée. Et donc c’est une banque normale. SFI AID et AMGI sont 3 filiales de la banque. SFI : Société financière international : Quand la SFI identifie un business intéressant la SFI dit au banquier, « j’ai un projet rentable » Les projets SFI sont cofinancés par les banques. Ces projets sont réalisés. Les banques attendent qu’on leurs propose des choses. AID : C’est de l’humanitaire financier, l’association internationale pour le développement. Elle prête sur 50 ans avec des taux d’intérêts qui ne sont pas loin de 0 avec un différé d’amortissement de 15 ans. Dans le langage courant ca s’appelle un cadeau. Souvent les négociations avec les Etats sont difficiles. A Bretton Woods AMGI : Agence multilatéral de garantie des investissements : « on va se partager le boulot, toi tu prend l’aspect financier, donc rentable ou pas rentable, mais si tas cimenterie est détruite par une guerre ou un tsunami, à ce moment là, on te l’assure » BERD : A Londres. Entre les Français, la Grande Bretagne, et les Hollandais, il y a eu des discutions. Et à la fin, on a eu la présidence, et les anglais ont eu la banque. Union européenne L’Europe a déjà été uni plusieurs fois : L’empire romain, route échange et droit. Charlemagne, Napoléon. CED, CECA (Communauté européenne du Charbon et de l’Acier) etc.. Et tout cela commence en 1957 avec le Traité de Rome : 6 participants France, Italie, Allemagne, Benelux (triplet). Jusqu’à 1972-73, il y a une forte croissance économique, il y a une réconciliation entre Français et Allemands, il y a une politique agricole commune PAC. D’ailleurs, dans les années 50, l’Europe ne parvient pas à se suffire à elle-même au niveau alimentaire. 1968, disparition des droits de douane et donc développement des échanges. C’est une période très fructueuse. PAC : L’idée de la PAC, était de dire aux agriculteurs : « endette-toi pour acheter des hectares et avoir un matériel performant » Autrefois s’endetter était une honte, et c’est la période où l’on passe de l’endettement honteux à l’endettement d’investissement. GB : La Grande Bretagne, en 1957, on lui propose d’entrer dans la CE et elle dit non, elle met en place l’AELE : Association européenne de libre échange. En 1958, les anglais demande d’entrer or en 1958, De Gaulle entre au pouvoir et bloque les anglais jusqu’à sa mort. En 1965, De Gaulle est pas d’accord et part, « politique de la chaise vide ». On a alors négocié le compromis de Luxembourg. Compromis de Luxembourg : consiste à dire que lorsqu’un pays bloque sur qqch qu’il estime grave. Le faite que l’on doivent trouver une solution acceptable pour tout le monde consiste à dire qu’on l’on accepte le droit de véto. En 1972-73 : il y a 2 chocs : l’entrée de la GB ainsi que le 1er choc pétrolier. Les anglais voulaient faire des échanges libres mais ne voulaient pas d’institution. Pas d’Etats-Unis d’Europe USE. Les Etats-Unis, c’était la référence et tout le monde pensait que l’Europe évoluait vers les Etats-Unis. Or le pays qui est le plus américanophile d’Europe, c’est le britanniques. Jusqu’à l’arrivée de la GB, tout le monde était d’accord pour suivre les Etats-Unis. 2ème chose : les anglais bloquent le système. Quand ils votent contre qqch, brusquement ils disent : « on ne veut pas être en minorité » donc ils bloquent l’application du texte en utilisant le compromis du Luxembourg. Et du coup, tout le monde fait pareil. Et très rapidement on se met à tout décider à l’unanimité et donc on ne décide plus rien. Et ca va très bien aux anglais qui ne veulent aucune institution. De plus, on a empêché les produits non européens d’entrer dans l’Europe : préférence communautaire. Et les anglais veulent ne pas participer à la PAC et importer. Et c’est ce qui s’est passé. La PAC a fini par être victime de son succès. L’agriculture européenne devient moderne mais trop cher. Dans les années 70, l’Europe détruit ses productions agricoles car elle produit trop. Au moment où la crise pétrolière fait son apparition, les anglais trouvent du pétrole dans la Manche. La hausse du prix du pétrole fait apparaître le « chacun pour soi » de l’Europe. La France va faire du nucléaire, l’Italie se rapproche des pays exportateur de pétrole. L’Allemagne augmente les impôts sur les allemands et baissent les impôts des entreprises et donc les entreprises allemandes ont du fric et pas de client et donc exportent et donc gagne des $. Et donc la période du 1973 à 1985, il y a eu l’Eurodéclin, l’Europécimisme. Et en Europe, on a plus de chômage qu’ailleurs, moins de croissance qu’ailleurs donc catastrophique pour l’Europe ! En 1985, les britanniques ont gagné : c'est-à-dire qu’on va avoir la zone de libre échange et on n’aura pas de construction politique, de commission. La Commission européenne nomme son nouveau président en 1985 : c’est Jacques Delors. C’est une institution qui baisse. Il se dit dans une situation comparable avec Miss France : quelqu’un de très médiatisé qui va avoir un moment médiatique majeur et Delors se dit « j’ai une fenêtre médiatique très courte et il faut que j’ai une idée géniale dans cette fenêtre » son idée géniale et lors de son interview : « ce que je vais faire moi, c’est que je vais supprimer les frontières en 1992 » et là on se dit que c’est un fou furieux. 1986 : Acte Unique Européen, traité créé par Delors. Avec la complicité des socio-démocrates italiens assez pro-européens. 15 jours avant son vote, il apparait dans les journaux. Il est totalement illisible. Les italiens font le forcing et le traité est adopté. En 2 mots : le traité signifie : « libre circulation des biens, des services, des capitaux et des personnes » En 1970, on a décidé qu’en 1972, il y aura une monnaie unique européenne. Au dernier moment, on a juste de reporter la date. Qu’est ce qu’on a fait entre 1986 et 1992, rien. En 1991, à force de rien faire, on s’est rapproché de la date. En faite, on attendait que les anglais torpillent le traité. Et en faite, les britanniques ont signé à la fin et donc quel horreur ! En effet, les anglais disent : « on a signé qqch où il n’y a pas d’institution et seulement du libre échange ». En 1991, on décide de réunir une conférence intergouvernementale pour reporter la date qui sera ultérieurement fixé à une date ultérieurement et là en gros tout le monde est d’accord sauf les anglais. Et là, effondrement des communistes : l’URSS et les allemands font une crise d’angoisse. Les allemands ont peur des russes. Donc on ne fait pas la conférence. Et là, le 1er janvier 1993, les frontières s’ouvrent. En 1998, les dernières traces de frontières disparaissent. On applique l’Acte unique de 1986. 1993 : TUE Traité de l’Union Européenne, ou Traité de Maastricht. On décide de faire une monnaie unique et une PESC politique extérieur de sécurité commune. La partie monnaie unique il ya 5 critères : c’est phasé (3phases), c’est daté, c’est précis, c’est obligatoire, c’est sanctionné et contrôlé. La PESC c’était pareil sauf que ce n’était pas phasé, pas daté, pas précis, pas obligatoire, pas sanctionné. Donc la PESC n’a pas été retenue. Par contre, il n’y a aucun lien entre l’ouverture des frontières et du traité de Maastricht. Le traité européen c’est l’acte unique. Rome c’est un traité de Mariage, c’est un traité de principe. Tandis que l’acte unique, on fait ce qu’on a dit. Une fois fait, on a quand même besoin d’une monnaie unique. Le traité de Maastricht est en faite une conséquence de l’Acte Unique. Les monnaies disparaissent donc en 1999 car de 1992 à 1999, on a continué à utiliser les anciennes monnaies car on n’avait pas imprimé les billets. Les quottassions en banques se font en euro dès 1999. Mais on a rien prévu pour après et là les allemands disent, je veux qu’on mette une règle pour après et donc en 1997, Traité d’Amsterdam : Pacte de Stabilité et de Croissance : les pays qui passent en euros, doivent continuer à avoir un déficit inférieur à 3% et une dette public inférieur à 60% et un objectif de déficit public de 0%. On a tous signé ca, en se disant qu’en cas de besoin, on ne le fera jamais. Effectivement, peu de temps après l’arrivé de l’euro, en 2003, 1er crise : les Etats sont à la rue, les déficits sont dépassé, en 2009 aussi et le jackpot c’est que les allemands non plus non pas respecté le pacte de stabilité et du coup tout le monde a dit les allemands l’ont pas respecté donc nous non plus. Constitution : en faite il va falloir moderniser tout ca, car on est 27. Il faudrait les réécrire et avoir un nouveau système car à 6 déjà c’était difficile.