"Du chômage à l`entreprise" (pdf, 6.7 Mo)

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créateurs
Le magazine de la création d’entreprise
Editeur
Dossier
DU CHÔMAGE
à L’ENTREPRISE
Profils de Créateurs
AtelierLUXE
Formation
Veille stratégique
et intelligence économique
Fiches
Créateurs
no 11 décembre 2009
Genilem
Numéro 11 - décembre 2009
Fin de la double imposition économique
Produits du trimestre
Ma Ohbox cadeau de Noël
Partenaires
Promotion économique
du canton Fribourg
Suisse
ILS SOUTIENNENT GENILEM
Bernex
Chêne-Bougeries
Corsier Hermance Anières
COHERAN
Cologny
Partenaire du magazine
Département de l’Economie et du Territoire
Partenaire du magazine
Chêne-Bourg
Collonge-Bellerive
editorial
Sommaire
Genève offre
un riche réseau
pour les Créateurs
Assurer un développement économique durable et indépendant des aléas
sectoriels passe indéniablement par le maintien d’un tissu économique diversifié
et équilibré. Pour ce faire, l’Etat a un rôle prépondérant, qui est de définir une
stratégie en matière de soutien à l’économie. Mais ce rôle ne suffit pas ; à lui doit
s’ajouter la mise en place d’un dispositif d’aide aux entreprises. A Genève, le
dispositif offert aux créateurs est riche et les organismes qui le composent offrent
un soutien dynamique tout en alliant professionnalisme, connaissance du tissu
économique genevois et volonté de promouvoir l’esprit « entrepreneurial » et
l’innovation.
En tant que directeur d’un organisme acteur de ce dispositif d’aide, je ne trouve
pas inutile de faire une présentation – non exhaustive – de ce riche réseau qui
bénéficie en amont des compétences du Guichet pour entreprises du Service
de la promotion économique, lieu où tout renseignement relatif aux procédures
administratives peut être obtenu. Véritable plate-forme d’information, de conseil,
d’orientation et de mise en contact au service des entrepreneurs, ce guichet joue
un rôle d’interface entre l’économie et l’administration. En résumé, c’est la porte
d’entrée d’un dispositif efficace d’aide aux entreprises, lequel est segmenté en
trois catégories : incubateurs et organismes d’accompagnement, organismes de
financement et organismes de mise en relation.
Dans la première catégorie, on trouve les structures d’aide comme Genilem
qui accompagne des créateurs d’entreprises innovantes, Eclosion qui apporte
l’environnement et les ressources nécessaires au lancement d’entreprises dans
le domaine des sciences de la vie, la Fongit qui finance et accompagne des
projets innovants dans les hautes technologies et met à disposition des locaux,
l’Office de la Promotion des Industries et des Technologies qui offre un soutien
pluridisciplinaire et UNITEC.
La catégorie des organismes de financement est composée de deux structures : la
FAE et la FONDETEC. Enfin, le nombre de structures qui font partie de la catégorie
des organismes de mise en relation et autres prestations témoigne du dynamisme
de ce riche réseau genevois de la création et du développement d’entreprises : la
Fédération des Entreprises Romandes, la Fondation pour les Terrains Industriels de
Genève, APRES et, enfin, la Chambre de commerce, d’industrie et des services de
Genève (CCIG).
Cette riche énumération prouve que Genève bénéfice d’un réseau dense et
dynamique. Je suis fier que la CCIG en fasse partie !
Jacques Jeannerat
Directeur de la CCIG
SOCIéTéS
Profils de créateurs
Financement
Comité de sélection des projets
Produits du trimestre
5
6
10
12
14
ORGANISMES
Actualité des partenaires
Ils soutiennent Genilem
En face
17
18
27
28
DOSSIER
Du chômage à l’entreprise
Soutien à l’activité indépendante,
mode d’emploi
InnoPark-Yverdon Genève : soutien à l’activité indépendante
dans le cadre du chômage
Du chômage au Cottage, histoire
d’un succès
ANNUAIRES
Structures d’aide à la création d’entreprise
Entreprises en démarrage
Entreprises soutenues
31
32
39
40
43
47
échanges
Sociophile
Success Story
Formation
Parole à ...
Fiches
Dans votre bibliothèque
Modèle d’affaire
55
56
57
58
59
60
63
64
AGENDA
67
32
34
36
37
3
EDIT SPECIAL FX 2D/3D
MOTION GRAPHICS
CORPORATE FILM
& ADVERTISING
COMPOSITING
FILM AND
COLOR
GRADING
DI SOLUTION
VIDEO
MASTERING 3D STEREOSCOPIC
DIGITAL CINEMA PACKAGING
Buxum studio Sàrl, Genève
T. +41 22 755 00 19
F. +41 22 755 11 04
[email protected]
www.buxum-studio.ch
Sociétés
Sommaire
PROFILS DE CRéATEURS
Triple E 6
AtelierLUXE
7
Objectif result
8
Luciol
9
FINANCEMENT
ExercIZE
10
SenseFly
11
COMITé DE SéLECTION DES PROJETS
GIN kiteboarding : la seule marque suisse
de kites au monde
12
Salle d’escalade Bloczone
13
Hymexia : trouver des solutions énergétiques
13
PRODUITS DU TRIMESTRE
Jamathi Diary, l’agenda de vie
14
Ma Ohbox cadeau de Noël
14
Bienvenue à l’ère du store intelligent !
15
PSPP, des initiales qui révolutionnent
la recherche pharma
15
Delafée : des cadeaux scintillants
pour des fêtes réussies
16
Iris rend l’Internet propre et « potable »
16
Créateurs No 11 - décembre 2009
6
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Propos recueillis par Véronique Monney
Triple E ou la meilleure combinaison entre
l’Economie, l’Ecologie et l’Expérience !
Créée en 2006 aux Pays-Bas, Triple E est un centre d’expertise reconnu dans les domaines de
l’économie et de l’environnement. L’un de ses employés, Ivo Mulder, a mis en place un bureau de
consulting à Fribourg.
Ivo Mulder
Tripple E a pour tâche de réunir d’un côté les partenaires
désireux d’investir dans l’univers de la nature et, de
l’autre, les entités à la recherche d’un soutien financier, en
particulier les organisations de protection de la nature, les
paysans et tout autre groupement actif dans la promotion
de l’environnement et du paysage. La société, qui fournit
déjà des conseils et des études sur les relations entre
l’économie et les écosystèmes, joue principalement le
rôle de courtier en nature et accompagne les entreprises
et collectivités dans la mise en œuvre concrète de leurs
intentions de responsabilités sociales. Le point avec Ivo
Mulder.
Ivo Mulder, vous avez travaillé pour Triple E en
Hollande, votre pays natal. Depuis le printemps dernier,
vous mettez en place un bureau de consulting en
économie et environnement à Fribourg, avec le soutien
de Fri Up et de GENILEM. Un défi de taille pour un
« étranger » !
Ce n’est pas peu dire ! Créer une entreprise dans un
pays qui n’est pas le vôtre et auquel vous ne connaissez
quasiment rien en aurait freiné plus d’un. J’ai débarqué
à Fribourg sans maîtriser véritablement ni le français
ni l’allemand, avec pour seul réseau des organisations
internationales et quelques contacts d’affaire. Mais j’avais
comme motivation de développer une affaire dans
un pays ouvert au « green business », offrant un climat
international orienté vers le développement durable.
On vous imagine plus volontiers à Zurich, Genève ou
Bâle. Pourquoi avoir choisi Fribourg ?
D’une part, Fribourg occupe une position centralisée en
Suisse. En une heure et demie de train au maximum, vous
êtes à Zurich, Genève ou Bâle. D’autre part, nous avions
entendu parler de Fri Up par le biais de LSIntruments,
également suivie par cette association de support aux
entreprises établies ou en création. Au vu de ma situation,
Fri Up était toute désignée pour devenir ma « nouvelle
meilleure amie » ! En effet, elle offre l’encadrement et
l’infrastructure adaptés à la création d’une start-up comme
la mienne.
www.tripleee.nl
Vous avez effectivement passé avec succès le comité de
sélection de Fri Up. Quel est le soutien dont vous avez
le plus besoin ?
Suite au départ de ma partenaire, je dois désormais
m’entourer de collaborateurs suisses. Tobie Fornerod,
responsable des start-up à Fri Up, m’aide à trouver un
stagiaire d’abord pour une période de trois mois, voire
davantage suivant l’évolution de la société. Je peux
également compter sur lui pour m’ouvrir la porte de
clients potentiels et étendre ainsi mon réseau.
Créateurs No 11 - décembre 2009
A Fribourg, on parle actuellement beaucoup de
cleantech. Êtes-vous en contact avec le Département
de l’économie à ce sujet ?
En fait, je suis en étroite relation avec l’Institut AMI (ndlr.
L’Institut Adolphe Merkle est un centre de recherche
indépendant dans le domaine des nanosciences et des
sciences des matériaux) pour sensibiliser les entreprises
aux défis climatiques. De par son ouverture, le canton a
la possibilité de s’investir davantage dans des initiatives
climatiques. Un « climate shop » pourrait intéresser les
consommateurs et les entreprises désireux de compenser,
par exemple, leurs émissions de gaz à effet de serre au
moyen de projets liés à leur propre ville, qui consisteraient
notamment à rendre les bâtiments plus éco énergétiques.
Cela pourrait ainsi répondre aussi bien à l’offre qu’à la
demande de projets carbone.
Pensez-vous pouvoir intéresser la Suisse avec « Your
Good Nature », une sorte d’« eBay » pour la nature et
vos enchères publiques, qui consistent à récolter des
fonds auprès de généreux donateurs pour que les
organisations de protection de la nature, les paysans et
les propriétaires de terrains s’engagent, sur une période
de dix ans, à garantir l’entretien d’un patrimoine
naturel ?
Je ne sais pas… il me faut encore défricher le terrain. J’ai
entendu dire que les paysans reçoivent des subventions
fédérales, sous forme de versements directs permettant
de leur assurer un revenu et de les indemniser pour les
services qu’ils rendent à la collectivité, notamment en
termes de protection du paysage rural ou de la nature.
L’avantage avec nos enchères publiques, c’est que les
paysans ont accès à une nouvelle source de revenus
pour sauvegarder le paysage rural, à l’heure où les zones
urbaines se développent de plus en plus.
La crise actuelle est-elle un frein à la responsabilité
environnementale ?
Tout dépend de la situation de l’entreprise. Il n’empêche
qu’à terme les grandes structures n’auront pas d’autre
choix que de s’investir dans leur responsabilité
environnementale, ne serait-ce que pour des questions
d’image… La crise financière constitue aussi pour nous
une opportunité. Comme de nombreux gouvernements
réduisent leurs budgets en matière de protection de la
nature, les organisations de sauvegarde, les agriculteurs
et les propriétaires fonciers recherchent d’autres sources
de capital. D’où un intérêt croissant pour notre service
« management planning », qui a pour mission de
développer des plans d’affaires pour les zones naturelles
protégées et d’offrir un soutien dans la recherche de
sources supplémentaires de capital privé.
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Propos recueillis par Frédéric Vormus
Les marques ont leur atelierLUXE
L’agence atelierLUXE est spécialisée dans l’analyse et le conseil pour marques haut de gamme.
De l’atelier, Marie-Noëlle Letellier a conservé l’amour du travail précis et de la tradition ; du luxe,
la passion du beau et l’élégance.
Qu’entendez-vous par analyse et intelligence dans le
contexte d’une marque ?
Dans l’univers du luxe, la marque est un atout essentiel.
L’acquisition de connaissances sur le secteur et ses
concurrents, la maîtrise des meilleures pratiques et
l’accès à des informations fiables constituent un avantage
concurrentiel déterminant.
Nous proposons d’affirmer l’identité d’une marque en
nous référant à divers modèles, dont l’analyse sémiotique.
Notre client peut de cette façon développer les
fondamentaux de sa marque pour mieux se différencier
et développer sa stratégie de communication. Nous
cernons ses impératifs.
Une marque doit parfois se rajeunir tout en capitalisant
sur ses origines, en gardant à l’esprit son patrimoine. Il
s’agit de traduire tout un imaginaire à travers une certaine
symbolique valorisant la tradition et la modernité, mais
aussi la créativité. Le monde du luxe est très codé, il s’agit
de respecter ces codes.
Quant à la concurrence, les entreprises manquent de
temps et de ressources pour l’étudier. Etude comparative,
veille concurrentielle, revue créative, panorama sectoriel,
profil d’entreprise sont autant de moyens que nous
mettons à disposition de nos clients pour leur apporter
un certain regard extérieur non seulement sur leur
marque mais aussi sur leur secteur. Nous offrons aussi une
connaissance approfondie des sources pour accéder à
une information pertinente.
Vous avez plus de dix mille visuels archivés depuis des
années, dans quel but ?
Les outils développés par l’agence constituent une
collection précieuse, spécifique de l’univers du luxe, très
appréciée de ses clients.
La bibliothèque iconographique regroupe des milliers
d’images liées au luxe : campagnes publicitaires, logos
ou encore visuels esthétiques ou artistiques. En parallèle,
une base de données regroupe les acteurs du luxe,
les plus emblématiques mais également des marques
confidentielles ou émergentes.
Ces données représentent une base unique pour étudier
l’univers du luxe et accompagner la réflexion stratégique
des dirigeants d’entreprises.
La troisième partie est un annuaire qui recense les
©Nick Welsh
Pour quelles prestations s’adresse-t-on à vous ?
Marie-Noëlle Letellier : atelierLUXE offre un service en
communication et en gestion de marque selon deux axes
principaux : l’analyse et le conseil stratégique dédiés aux
marques de haut de gamme. Les entreprises sollicitent
aussi des formations ou des conférences pour leur
personnel ou leurs clients.
Marie-Noëlle Letellier,
atelierLUXE
meilleurs prestataires de service actifs dans ce milieu
(agence de communication, photographes, etc.) pour
favoriser la sélection d’agences et organiser des concours
pour les clients.
Qui sont vos clients ?
Nous ne citons pas nos clients par souci d’éthique et
pour ne pas les utiliser comme vitrine de notre activité.
En faisant le choix de la discrétion, nous privilégions cet
aspect de niche. La publicité agressive ne nous intéresse
pas.
Nous travaillons bien entendu avec des maisons de luxe,
de grands horlogers notamment et d’autres leaders dans
leur domaine d’activité. Une banque privée et une société
active dans la gestion de fortune nous ont aussi confié
des mandats.
De façon plus inattendue, une entreprise spécialisée en
microtechnique fait partie de nos clients. Nous les avons
soutenu dans la recherche d’applications pour leurs
innovations dans le secteur du luxe en leur apportant
notre expertise du domaine. Nous avons d’abord identifié
les pistes à explorer, puis nous sommes allés rencontrer
des entreprises. Le luxe est affaire de tradition mais aussi
d’innovation. Dans ce secteur, il est fondamental de
comprendre les spécificités de la chaîne de valeur, les
acteurs et leurs besoins. Ce projet progresse bien. Les
retours sont très encourageants.
Avez-vous une volonté de croissance ?
Oui, mais nous restons prudents et privilégions un
modèle d’artisanat, une sorte de métier d’art pour ne pas
céder à la banalisation des services.
Nous souhaitons conserver une dimension humaine, et
entretenir une relation personnalisée avec nos clients.
www.atelierluxe.com
Créateurs No 11 - décembre 2009
7
8
PROFILS DE CRéATEURS
Sociétés
Propos recueillis par Sophie Haerri
Objectif result, cabinet de conseil
stratégique
Diplômé en microtechnique de l’HEIG-VD en 1989, Jean-Marc Hoesli a occupé durant une
vingtaine d’années divers postes à responsabilités dans des entreprises industrielles avant de créer
« Objectifresult », un cabinet de conseil stratégique. En parallèle, il travaille comme conseiller
technologique pour le domaine micro-nanotechnologies d’Alliance, l’un des cinq consortiums
nationaux de transfert de savoir et de technologies. Marié, père de deux enfants et passionné de
voyages, Jean-Marc Hoesli a su concilier vie familiale, carrière et formation en cours d’emploi afin
de se donner les moyens de ses ambitions. Portait d’un visionnaire.
Après vingt ans passés dans l’industrie, vous
avez entrepris une formation postgrade
Executive MBA à l’HEG de Neuchâtel. Qu’estce qui vous a décidé ?
A partir de 2003, j’ai senti que ma carrière
plafonnait et que l’approche sous l’angle
technique des problèmes ne suffisait plus.
J’ai donc entrepris cette formation en cours
du soir pendant trois ans tout en continuant
à travailler à 100 %. Comme vous pouvez
le deviner, ce fut une période très intense
mais cette formation m’a apporté les
connaissances complémentaires notamment
en marketing, stratégie, ressources humaines
et en finances nécessaires à aborder les
problèmes avec une approche globale.
Jean-Marc Hoesli,
Objectifresult
Comment vous est venue l’idée de créer votre société ?
Pour mon diplôme, j’ai réalisé un audit stratégique et une
étude de marché pour une société active dans le secteur
de l’automation. Dans ce cadre, en discutant avec des
directeurs de PME en Suisse romande, je me suis rendu
compte que certains restaient « le nez dans le guidon » en
permanence, absorbés par les problèmes courants et qu’ils
n’avaient simplement pas le temps de prendre du recul
pour se poser les questions fondamentales pour assurer
la pérennité de leur société. J’ai donc décidé de fonder
Objectifresult Sàrl.
Quels ont été les débuts ?
Ma famille m’a aidé à constituer les fonds propres et,
au départ, je travaillais à domicile. Je me suis vite rendu
compte que j’étais constamment dérangé et que je n’avais
pas de vrai bureau pour recevoir les clients. Cette solution
n’étant pas optimale, j’ai donc intégré le parc scientifique
et technologique Neode. Cela comporte de nombreux
avantages, premièrement au niveau de l’utilisation des
infrastructures et services communs, ensuite parce que
baigner dans un environnement technologique est
propice aux synergies entre entreprises.
www.objectifresult.ch
Quels sont les services proposés par « Objectifresult » ?
Nous analysons les entreprises sous trois angles
complémentaires. En premier lieu la demande pour des
produits technologiques sur certains marchés (greentech,
medtech,…). Ensuite, les concurrents déjà en place dans
ces secteurs. Puis nous réalisons un audit interne de la
Créateurs No 11 - décembre 2009
société pour déterminer ses forces et faiblesses et les
comparer à celles de ses concurrents. Cette étude permet
à l’entreprise de trouver le secteur optimal dans lequel se
diversifier. Parfois, nos études de marché indiquent que les
efforts à fournir pour qu’une société entre sur un marché
sont trop élevés. C’est utile qu’elle le sache avant d’investir
des dizaines de milliers de francs en R & D !
« Cette étude permet à
l’entreprise de trouver
le secteur optimal dans
lequel se diversifier. »
Vous avez eu l’occasion de beaucoup voyager dans
les cadres professionnel et privé, notamment aux
Philippines, en Inde, en Indonésie, au Mexique, aux
Etats-Unis, en Israël et dans nombre de pays européens.
Y en a-t-il un dans lequel vous auriez souhaité (rêvé)
vous installer ?
Oui, en Indonésie. Ma femme et moi aimons beaucoup
ce pays et cela aurait été une très bonne expérience. Mais
il est vrai que lorsqu’on voyage beaucoup, on se rend
compte de la beauté de la Suisse et de la qualité de vie qui
nous y est offerte.
Quels sont vos projets pour l’avenir ?
Au niveau d’Objectifresult, nous projetons d’étendre notre
réseau de vente en France et en Suisse alémanique. J’ai
aussi commencé à rédiger un cours de management et
de motivation regroupant différentes théories d’économie
d’entreprises que j’ai eu l’occasion de pratiquer. Mon
expérience m’a appris en effet que beaucoup de cadres
sont très bons techniquement mais manquent de
connaissances en psychologie et management pour
motiver leur team.
Quels conseils pouvez-vous donner aux créateurs
d’entreprises qui se lancent ?
Se confronter au marché le plus tôt possible et faire
très attention à leur trésorerie. Je peux également
leur conseiller de démarrer seul mais de s’entourer de
spécialistes. Bien que le parcours d’entrepreneur soit
juché d’embûches, il apporte beaucoup de satisfaction,
de liberté et d’épanouissement. Si c’était à refaire, je
recommencerais demain !
Sociétés
PROFILS DE CRéATEURS
Myriame Dubi
Un nouveau départ pour une start-up
de l’an 2000
Deux des trois associés fondateurs de Luciol Instruments, Bruno Huttner et Patrick Stamp
(le troisième étant Jürgen Bendel) nous ont expliqué la situation peu commune de leur entreprise :
elle a pour la deuxième fois le « statut de start-up » avec les mêmes entrepreneurs.
Luciol Instruments, société spécialisée dans le domaine
des instruments de mesure en fibre optique, a été
fondée en 2000. A l’époque, les trois entrepreneurs se
connaissaient depuis quelques années et avaient même
eu l’occasion de collaborer dans un groupe de travail
à l’université. Chacun avait néanmoins l’impression de
« tourner en rond » et pourtant, ensemble, ils détenaient
un prototype développé par l’un des fondateurs et basé
sur une technologie pointue dans le domaine de la fibre
optique. L’idée de lancer leur propre entreprise leur est
donc venue naturellement, et les affaires sont allées bon
train durant le premier exercice, avant de se détériorer par
la suite. En effet, si les commandes enregistrées en 2001
ont été nombreuses, elles ont été réduites à néant durant
tout le premier semestre de l’année suivante. Très vite, les
fondateurs ont été confrontés à un choix d’avenir difficile.
Vendre à Sunrise Telecom s’est révélé être la meilleure
solution. Une première expérience d’indépendance
écourtée, donc, puisqu’ils se sont dès lors retrouvés
salariés de leur ex-start-up, devenue filiale de Sunrise.
Un second challenge
L’ambition et la persévérance des créateurs de Luciol
Instruments, ainsi que leur volonté entrepreneuriale, leur
ont finalement permis, en janvier 2009, de reprendre les
rênes de l’entreprise, suite à un management buy-out
négocié avec Sunrise Telecom. Les trois fondateurs initiaux
se retrouvent donc à nouveau, avec quelques années
d’expérience en plus, dirigeants de leur société.
Ce second « épisode » relève également d’un nouveau
challenge. Certes, lors de la reprise de l’entreprise,
l’historique était profitable, de nombreuses étapes
ayant été franchies depuis l’an 2000. Mais la nouvelle
direction ne se repose sur ces acquis, bien au contraire !
Démarchage de nouveaux marchés, diversification de
l’offre, renforcement du réseau de clientèle, etc. Ainsi, les
produits de Luciol Instruments tendent à entrer dans le
marché très fermé de l’aéronautique et de la défense.
Des premiers prospects positifs ont été établis avec des
grands constructeurs et aboutiront probablement à des
commandes dans un proche futur. Notons que dans le
domaine de l’aviation, généralement, les circuits de vente
sont longs (5 ans et plus). Et si Luciol parvient à décrocher
des commandes d’ici la fin de l’année ou pour le début de
l’année prochaine, les délais usuels seront ainsi largement
réduits ; ce qui lui conférerait un avantage comparatif
indéniable.
Crise économique VS maturité du projet
Lorsque l’on soulève l’aspect de la conjoncture
économique actuelle, les deux chefs d’entreprise confient
bien évidemment être confrontés aux budgets restreints
des sociétés et à leur réticence quant
à d’éventuels investissements. Malgré
cela, ils constatent aussi, avec le
sourire cette fois-ci, que d’un point
de vue temporel leur produit arrive
sur le marché exactement au bon
moment. Leur offre comble en effet
un besoin grandissant exprimé par les
entreprises.
A ce niveau, la comparaison avec la
création de Luciol Instruments en
2000 est intéressante. A la fin des
années 90, la situation économique
était indéniablement plus favorable
qu’aujourd’hui pour les start-up.
Toutefois, l’expérience acquise au
cours des dernières années et le
fait que l’entreprise soit déjà en
activité facilite les démarches. De plus, et ils sont tous
deux d’accord pour le dire, lors de la création de la
start-up en 2000, le risque était moins grand d’un point
de vue personnel. En 2009, ils considèrent qu’à 40 ans
passés, la prise de risque personnelle en termes de
carrière professionnelle est plus grand. Les possibilités
de « rebondissement » seraient donc inversement
proportionnelles à l’âge.
Bruno Huttner et Patrick Stamp,
Luciol Instruments
Quelques conseils après deux expériences de création
Les conseils que les fondateurs de Luciol Instruments
donneraient à un jeune entrepreneur seraient de « se
lancer, surtout si on est jeune, vivre cette expérience, mais
aussi être prêt à ce que tout change entre le moment
où l’on initie son projet et où l’on est prêt ». Et avant de
débuter l’aventure, ils recommandent vivement à tout
porteur de projet d’entreprise de se poser les questions
suivantes : « A qui vendre quoi et comment le vendre ? ».
En définitive, l’identification du marché cible et un soutien
externe est une des clefs du succès. Aussi suggèrent-ils aux
créateurs de s’occuper eux-mêmes, par un suivi permanent,
des clients identifiés comme les plus prometteurs. En
effet, lorsque la vente est déléguée à des employés ou à
des représentants, le risque que ces derniers n’aient pas
la même connaissance du produit et les mêmes priorités
dans leur agenda est trop important. « Il est impératif
que le créateur garde le contrôle des relations avec ses
principaux prospects et clients. Il existe dans la région un
réseau de support existant sur lequel tout entrepreneur
peut s’appuyer ». Eux-mêmes sont d’ailleurs sur le point
de se faire aider par un coach de Platinn (Plate-forme
d’appui à l’innovation de Suisse occidentale), grâce à une
mise en contact générée par l’Association vaudoise pour la
www.luciol.com
promotion des innovations et technologies (AIT).
Créateurs No 11 - décembre 2009
9
FINANCEMENT
Sociétés
Cécile Aubert
ExercIZE
Béatrice Lo Nigro, cheffe d’entreprise polyglotte, a fait appel à la Fondetec pour lancer
une entreprise qui propose des cours de langues innovants : exercIZE.
©www.lykke.ch
10
Béatrice Lo Nigro,
Exercize
Quelles sont les activités de votre société ?
Il s’agit d’une nouvelle offre de cours de langues. Je
dirige déjà une agence de traductions, LocalIZE et, forte
de cette expérience, mon idée est d’adapter certaines
techniques utilisées par les traducteurs pour améliorer
l’enseignement des langues. En effet, cet apprentissage
est souvent caractérisé par un certain ennui, une
monotonie. Je me base sur des méthodes innovantes, en
neurolinguistique notamment, et construis mes cours sur
un processus d’apprentissage oral des langues.
A qui est destinée votre offre de cours ?
Cette formation est destinée aux particuliers et aux
professionnels. A ces derniers, dès janvier, je proposerai
à midi des modules adaptés à leurs besoins, par
exemple le langage du marketing. Je désire développer
une méthode active en ayant largement recours à
l’audiovisuel dans l’apprentissage des langues. Certaines
langues seront enseignées le soir, comme le russe et
le chinois. Le reste le sera à la carte : français, anglais,
espagnol, allemand ou italien.
Créateurs No 11 - décembre 2009
A qui avez-vous adressé votre demande de
financement ?
A la Fondetec, dont j’avais entendu parler lors d’une
conférence organisée à l’Hôtel Métropole de Genève
par le Club des Femmes Entrepreneurs CFE. J’avais
aussi rencontré son directeur, Jérôme Favoulet, dans
le cadre de Venturelab. J’ai adressé une demande de
CHF 70’000 pour aménager mes locaux : 50’000 pour
l’aménagement proprement dit et 20’000 pour un fonds
de roulement.
« Je désire développer
une méthode active
en ayant largement
recours à l’audiovisuel
dans l’apprentissage des
langues. »
Quelle aide vous a apportée la Fondetec à part les
fonds ?
Leur outil de projection financière m’est très utile.
J’ai été prise en charge par une conseillère de leur
équipe qui m’a aidée à monter mon dossier financier
et à affiner mon projet. Non seulement ils m’ont aidée
financièrement, mais ils ont aussi accompagné la
création de mon offre de cours. Je trouve la démarche
de la Fondetec vraiment intéressante. Le dialogue qui
s’est noué a été bénéfique. J’ai fait part de ma volonté
de créer des emplois et j’ai une charte éthique qui
privilégie les femmes et les demandeurs d’emploi
genevois. Ils y ont été sensibles.
FINANCEMENT
Sociétés
senseFly
Que fait senseFly ?
SenseFly développe des mini drones (avions sans pilote)
complètement autonomes et simples d’utilisation
pour des applications telles que la mesure de la qualité
de l’air, les relevés météorologiques, la prise d’image
aérienne à très basse altitude ou le transport express de
petits paquets d’un bout à l’autre d’une ville. Le premier
produit, appelé swinglet, est une aile volante en mousse
flexible mesurant 80 centimètres et pesant moins de 500
grammes. Equipé d’un moteur électrique très silencieux,
le swinglet peut rester en l’air pendant environ une heure
et parcourir plus de 40 kilomètres. Il est aussi prévu de
pouvoir l’utiliser en essaim pour couvrir plus rapidement
un périmètre donné.
« L’un des éléments clés
pour réussir consiste à
mettre en évidence le
besoin de combler le fossé
entre l’université et le
marché potentiel. »
Pourquoi avoir levé des fonds ?
Lorsque nous avons décidé de nous lancer dans
l’aventure et de créer une spin-off de l’EPFL, nous avions
une technologie d’autopilote miniature qui était certes
avancée, mais pas suffisamment mûre et adaptée aux
applications visées. Nous nous sommes alors tournés vers
la fondation FIT pour obtenir un financement qui allait
nous permettre de développer un démonstrateur dans le
but d’approcher des clients potentiels et investisseurs de
façon convaincante.
Comment vous y êtes-vous pris ? Qui avez-vous
contacté ? Quels sont les éléments clés du dossier pour
réussir ?
Nous avons été accompagnés dans cette démarche par
le PSE qui nous a fourni un coaching professionnel pour
préparer notre dossier. L’un des éléments clés pour réussir
consiste à mettre en évidence le besoin de combler le
fossé entre l’université et le marché potentiel. Finalement,
un plan d’action où la contribution de la fondation est
clairement identifiée est certainement important pour
convaincre le comité.
Financement FIT
Prêt de CHF 100’000.-, avec une garantie personnelle,
remboursable à hauteur de 20’000 par an à partir de
la 3e année. Possibilité de demander un total de
3 prêts au cours du développement du projet, soit
CHF 300’000.- en tout.
www.fly-n-sense.com
Créateurs No 11 - décembre 2009
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cOMITé DE SéLECTION de projets GENILEM
Sociétés
Pages réalisées par Cécile Aubert
GIN kiteboarding : la seule marque
suisse de kites au monde
GIN kiteboarding Sàrl est une société
suisse créée en 2007 et basée dans
le canton de Berne (entre Bienne et
Neuchâtel) qui développe, produit et vend des cerfs-volants de traction à travers
le monde, plus communément appelés kites.
Elle propose une gamme complète de kites, alliant design et performance pour
les pratiques sur l’eau, la neige et la terre.
Ses fondateurs sont une championne du monde de snowkite en race, Florence
Kaufmann, et un designer réputé, pionnier dans le design des parapentes et des
kites, Robert Graham.
La jeune société table sur une vingtaine de distributeurs internationaux, dont 15
en Europe et sur un potentiel de 80 pays distributeurs dans le monde, dont 35 en
Europe. Elle parie sur un design suisse de très haute qualité et une finition haut de
gamme.
Six modèles de kites GIN sont disponibles à ce jour, ainsi que différents
accessoires. Depuis juillet 2009, la société organise aussi des cours de kitesurf et
de snowkite dans la région de Neuchâtel et prévoit d’étendre ses activités avec
des cours et des voyages kites à l’étranger.
Photographe : Jean-Marc Robbiani
Riders : Fabienne Kaufmann & Géraldine Fasnacht
Photographe : Jean-Marc Robbiani
Rider : Pascal Simond
Créateurs No 11 - décembre 2009
Photographe : Dave Cooper
Rider : Fabienne Kaufmann
www.ginkites.com
[email protected]
cOMITé DE SéLECTION de projets GENILEM
Sociétés
Salle d’escalade Bloczone
La société Grimper. ch est spécialisée dans le domaine de l’escalade sportive. Elle a
été fondée par trois professionnels fribourgeois reconnus du monde de la grimpe.
Ceux-ci ont décidé de concevoir et d’exploiter dès 2010 une salle d’escalade
indoor dans la région de Fribourg, qui manque cruellement de ce genre de
structure, malgré une forte demande. Cette salle, nommée Bloczone, permet la
pratique de ce sport en toute sécurité dans un cadre confortable et facile d’accès.
L’escalade de bloc se pratique sans corde, sur des parois de quatre mètres de
hauteur et la sécurité est assurée par des matelas de réception. L’originalité de
ce projet prévu pour 2010 est l’offre qui accompagne ce mur de grimpe. Outre
les parois, le client aura accès à des cours d’escalade, à la location et la vente
de matériel et à une cafeteria. Les groupes scolaires ou entreprises pourront y
organiser des activités. Ce sera donc un lieu de rencontre convivial pour tous les
passionnés de grimpe, débutants ou aguerris.
www.grimper.ch
Hymexia : trouver
des solutions énergétiques
André Droux,
fondateur d’Hymexia
www.hymexia.ch
Cette société fribourgeoise a à cœur le
développement durable grâce à une
approche 100 % cleantech dans la réalisation
des projets. Son fondateur, André Droux, est l’un des rares ingénieurs en
hydraulique mobile de Suisse romande. Il propose aux entreprises et collectivités
des solutions hydromécaniques qui se déclinent en quatre axes : réalisation de
concepts d’entraînements hydrostatiques, encadrement dans le cadre de marchés
publics, bilan énergétique de machines mobiles (calculs de coûts et impact sur
l’environnement) et formation pour ingénieurs et futurs professionnels du métier
de l’hydraulique
Hymexia travaille actuellement sur un prototype d’arbre photovoltaïque suiveur
à installer au sol. « Le suivi du soleil est réalisé de manière hydropneumatique
afin de fonctionner dans toutes les conditions météorologiques de nos régions »,
explique André Droux. L’installation est compacte, très solide (elle résiste à des
vents de 200 km/h). La partie technologique est cachée volontairement dans le
tronc. L’installation se veut la plus neutre et intégrée possible dans un paysage
(utilisation du bois pour le tronc).
Le fonctionnement et le contrôle de l’installation se fait par le biais d’une
plateforme WEB, à distance.
Créateurs No 11 - décembre 2009
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PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Pages réalisées par Sophie Haerri, Véronique Monney, Irina Sakharova Quitt, Frédéric Vormus, Sandy Wetzel
Jamathi Diary, l’agenda de vie
Plus qu’un simple agenda, Jamathi Diary est un coach de vie. Il combine agenda
et journal intime. Les espaces dédiés aux épanchements de son « moi » sont
légions, de même que les conseils favorisant l’organisation du quotidien. A la
place du post-it vite perdu, des rubriques permettent de noter ses restaurants
préférés ou les citations que l’on a faites siennes. Mensuellement sonne l’heure du
bilan, un exercice d’introspection que l’on juge par des étoiles sous forme de logos
Jamathi. L’édition 2010 compte aussi une présentation de 12 villes, une par mois,
par des membres de la communauté Jamathi : Mumbaï, Londres ou New York y
dévoileront leurs secrets.
Cette année, deux formats sont désormais disponibles, l’un petit, compact, que
l’on place facilement dans son sac à main, l’autre plus grand, offrant plus de
surface. Les deux sont déclinés en fuchsia, lilas ou noir. Dans les mêmes tons, un
élégant porte-document A4 de même qu’un étui à cartes de visite ou de crédit
complèteront la gamme.
Disponible à la FNAC, Manor, Payot Lausanne ou sur le site Internet.
www.jamathidiary.com
Ma Ohbox cadeau de Noël
Comment, sous le sapin, donner le sourire à tout le
monde et éviter ainsi que le repas du réveillon ne finisse
en soupe à la grimace en raison d’un énième cadeau
inapproprié ?
Aujourd’hui, l’originalité du présent fait sa valeur.
Aventure, bien-être, découverte ou gastronomie, the Oh ! Company commercialise
des coffrets cadeaux étonnants. Pour les fêtes de fin d’année, l’entreprise en
propose deux spéciaux. Le premier, le coffret bien-être, peut s’utiliser dans près de
50 instituts en Suisse romande : massages, soins de beauté ou spas pour CHF 99.
Le second coffret, intitulé Gastronomie, permet de se restaurer à deux dans plus
de 50 établissements en Romandie et ailleurs. Le menu, composé spécialement
par le restaurateur, comporte un minimum de 3 plats tous accompagnés de vin,
pour un montant de CHF 199.
Oh ! propose également les coffrets Jeunes, Culture, Nature, Jeux de piste et
Adrénaline disponibles dans les Fnac.
Les adresses proposées sont toutes testées. Grâce au catalogue en ligne, elles
peuvent être modifiées en tout temps.
Les coffrets ont une durée de validité d’une année à compter de la date d’achat.
Il est aussi possible d’échanger le coffret reçu parmi le catalogue de plus de 700
activités sur ohbox.ch et de partir, par exemple, pour une escapade de charme.
Disponible : www.ohbox.ch, FNAC, France Loisirs, La Poste, www.guideloisirs.ch.
www.ohbox.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Bienvenue à l’ère du store
intelligent !
Leader sur le marché romand, Lamelcolor SA nous dévoile le « TT150 », un store
à lamelles perforées ultra design, fabriqué pour résister à tous les temps. Outre
le fait de protéger des rayons du soleil et des regards indiscrets, le store intègre
désormais de nouvelles fonctionnalités liées à l’environnement. C’est ainsi que
le « TT150 » développé par Lamelcolor est au bénéfice d’un excellent bilan
énergétique, l’ensemble du matériel utilisé pour le fabriquer étant recyclable.
Avec lui, plus besoin de climatisation. Posé à soixante centimètres de la façade, il
laisse non seulement circuler l’air chaud, mais aussi « respirer » les occupants en
réduisant l’effet de cloisonnement.
Nous sommes à l’ère du store intelligent, qui non seulement optimise la
température à l’intérieur des bâtiments en fonction de la lumière, mais aussi
permet d’économiser des frais de chauffage et de garantir une protection aux
rayons ultraviolets. Par son effet de semi transparence, le « TT150 » s’adresse ainsi à
des clients toujours plus sensibles à l’indice de protection, avec la réduction de la
couche d’ozone.
www.lamelcolor.ch
PSPP, des initiales qui
révolutionnent la recherche
pharma
www.drugdesigntech.com
La recherche pharmaceutique, comme chacun le sait,
est un domaine couteux et complexe. Afin de mettre
sur le marché des médicaments, il est indispensable
de conduire de multiples tests sur les molécules
sélectionnées. Nombre de composants sont rejetés, en raison de la découverte
de la toxicité des molécules. Les coûts associés à ces rejets sont considérables
lorsque les effets toxiques sont découverts pendant des phases avancées de tests
cliniques.
Une toute nouvelle solution IT réduit considérablement les coûts de
développement en permettant de mieux fixer les priorités quant aux expériences
à conduire : les plus susceptibles de révéler la toxicité d’une molécule sont
effectuées en premier. Développée par la société genevoise Drug Design Tech
(soutenue par l’incubateur Eclosion), la plateforme de services innovante « PSPP »
(Predictive Safety Pharmacological Profiling) permet de prédire la majorité des
propriétés physico-chimiques et les activités pharmacologiques des molécules.
Ainsi, cette plateforme IT, qui utilise une approche à paramètres multiples basée
sur des données de chemo-génomique donne la possibilité aux chercheurs
de prédire deux aspects essentiels de la toxicité : les effets secondaires et la
carcinogénicité. La prédiction réalisée par le système permet de focaliser le travail
sur les expériences courtes, à réaliser à un stade précoce du développement de la
molécule, afin de réduire le risque d’échec à des stades de tests avancés.
Sans offrir une solution-miracle, la plateforme de Drug Design Tech permet
d’économiser du temps et des ressources précieuses pour le développement des
médicaments. Une véritable petite révolution pour l’industrie !
Créateurs No 11 - décembre 2009
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PRODUITS DU TRIMESTRE
Sociétés
Delafée : des cadeaux scintillants
pour des fêtes réussies
Les fêtes de fin d’année approchant à grands pas, nous ne pouvions omettre de
vous présenter les créations scintillantes de DeLafée, entreprise neuchâteloise
réalisant d’étonnantes spécialités culinaires à base d’or alimentaire. Depuis des
siècles, l’or a été utilisé dans la gastronomie pour ses qualités esthétiques, sa force
symbolique et parfois pour les pouvoirs magiques qu’on lui attribue. Aujourd’hui,
près d’un village appelé “La Côte-aux-Fées”, dans le canton de Neuchâtel, DeLafée
fait revivre cette tradition en créant des produits épicuriens uniques.
Chez DeLafée, le luxe revêt les formes les plus originales. Les pralinés adornés
de paillettes d’or alimentaire 23.5 carats s’accompagnent merveilleusement
bien d’un verre de délicieux vin mousseux rosé brut neuchâtelois contenant des
paillettes d’or. Et pourquoi ne pas finir la soirée en dégustant un « Golden Fire »,
cigare dominicain le plus noble, décoré de feuilles d’or ou, pour les plus sages, une
tasse de « Golden Harmony », thé vert travaillé à la main pour former des boules
fleurissantes, chargées de poussière d’or.
Les créations de DeLafée feront des cadeaux originaux, très appréciés et
inoubliables qui raviront les plus grands amateurs de raffinement. De plus, tous
les produits sont présentés dans des boîtes-cadeaux très élégantes. Le comble
du luxe est-il atteint ? Seul l’avenir nous le dira, mais DeLafée travaille déjà sur de
nouvelles créations…
Delafee.com
Iris rend l’Internet propre
et « potable »
L’analogie avec l’eau potable est la première qui
vient à l’esprit quand on évoque la plateforme
de service développée par la start-up Iris. Cette
entreprise genevoise commercialise un service
destiné aux opérateurs, qui permet aux utilisateurs
d’Internet d’accéder à une connexion propre, comme on peut obtenir de l’eau
potable en ouvrant le robinet de sa cuisine. Pourquoi cette analogie ? Dans les
deux cas, le consommateur n’a nul besoin d’installer des systèmes de filtrage en
aval : la protection se fait en amont, par la station d’épuration pour l’eau et par
le fournisseur d’accès pour Internet. Il s’agit d’une véritable innovation dans les
télécommunications, sachant qu’on doit aujourd’hui, si on ne bénéficie pas encore
d’Internet « potable », installer une batterie de protections différentes (anti-virus,
anti-spam, firewall, etc.) qui nécessitent des mises à jour fréquentes et ralentissent
les ordinateurs.
S’appuyant sur une technologie unique basée sur l’utilisation d’une capacité
supérieure de corrélation d’événements, le service d’Iris permet d’éliminer du
flux Internet toutes sortes de menaces, y compris celles qui ne sont pas encore
répertoriées ! Pour atteindre un tel résultat, Iris fournit son service de « nettoyage »
aux opérateurs et fournisseurs d’accès Internet, qui peuvent ainsi offrir à leurs
clients - PME et particuliers - une connectivité à très forte valeur ajoutée. La
simplicité pour l’utilisateur est clairement l’élément clé de cette démarche. Le
niveau de sécurité est très élevé puisque le système combine les avantages
d’une solution classique (identification de la signature des menaces) à ceux de
l’identification « comportementale » (behaviour-based security). Last but not least,
la technologie développée par Iris ne nécessite ni l’observation, ni l’enregistrement
d’éléments nominaux ou confidentiels. La sphère privée et la protection des
données sont donc totalement garanties.
www.swissiris.com
Créateurs No 10 - SEPTEMBRE 2009
Sommaire
ACTUALITé DES PARTENAIRES
CCIG : Séminaire économique genevois 18
organismes
CVCI : L’international élargit son environnement local 19
Genève : moyens renforcés pour la FAE
20
Vaud : nouvelles publications et trophées PERL
21
NexLibris, lauréat du Prix Genilem Entrepreneur HES
22
Genilem du Monde : Forces de femmes
23
Genilem Zürich/Ostschweiz
24
Neuchâtel : étude sur la conjoncture économique
25
Fribourg : Julian Cook allume les projecteurs
de « La Télé » sur les start-up romandes
26
ILS SOUTIENNENT GENILEM
La FER, partenaire de toujours de Genilem
27
EN FACE
APRÈS-GE, Chambre de l’économie sociale
et solidaire, et Time for you
28
UN ORGANISME SOUS LA LOUPE
Neode – le portique neuchâtelois pour
le transfert de technologies
30
Créateurs No 11 - décembre 2009
18
Actualité deS partenaires
Organismes
Chambre de commerce, de l’industrie et des services de Genève (CCIG)
Séminaire économique genevois :
Forces et faiblesses de la place économique genevoise
Le Séminaire économique genevois est
organisé dans le cadre de la première
partie de l’Evénement économique de
la CCIG qui s’est déroulé le 15 octobre
dernier au Centre international de
conférences de Genève. Pendant la
seconde, la Cérémonie de remise de Prix,
l’entreprise VISILAB, leader suisse de
l’optique, s’est vu récompensée pour sa
grande contribution au dynamisme du
commerce à Genève. PRG
Les intervenants lors du Séminaire économique (de gauche à droite) : Clément Dubois, auteur de l’étude présentée, Blaise Goetschin, CEO
de la BCGE, Jacques Jeannerat, directeur de la CCIG, Suzanne Thoma, présidente de la Promotion économique des cantons de Bâle-Ville
et Bâle-Campagne, Martin Balters, CEO de Sécheron SA, et Roger de Weck, journaliste à Zurich et Berlin.
Si Genève dispose d’indéniables atouts pour attirer de nouvelles entreprises sur
son territoire, elle compte aussi de sérieux points noirs et ses efforts pour devenir
plus attractive ne doivent pas se relâcher. C’est la conclusion nuancée mais
optimiste qui ressort du Séminaire économique genevois 2009, co-organisé par la
CCIG, la BCGE et l’Office cantonal de la statistique.
Cette constatation s’appuie sur l’étude « Conditions cadres de Genève face à
celles de Bâle et Zurich : opportunités et défis »*. Un climat politique favorable à
l’économie se manifeste de manière globalement semblable dans ces trois centres
urbains, à l’exception de la fiscalité, qui présente de fortes disparités : tant pour les
sociétés que pour les personnes physiques, elle est nettement plus favorable à
Zurich qu’à Genève et Bâle, où elle est similaire.
La formation, un atout majeur
La formation est excellente dans les trois cantons. Même si Zurich bénéficie de
la présence de son école polytechnique fédérale, Genève dispose d’un énorme
atout pour attirer les expatriés avec son réseau important d’écoles privées
multilingues. Les conditions de financement sont favorables partout, mais Genève
fait figure d’exception avec, en outre, un système efficace de soutiens publics aux
nouvelles entreprises.
En revanche, le canton souffre de l’exiguïté de son territoire, qui limite sa capacité
industrielle et provoque pénurie et cherté des locaux, bureaux et logements
privés. Enfin, Genève est en retard face à Zurich et Bâle en matière de transports
publics régionaux ou transfrontaliers, d’aménagement des gares et des
infrastructures pour les transports privés.
Attirer des employés qualifiés
Suzanne Thoma, présidente de la Promotion économique des deux Bâle, a
expliqué comment l’essor de sa région est essentiellement basé sur le cluster des
sciences de la vie. Elle a par ailleurs plaidé pour une émulation entre les régions
suisses, une compétition frontale se révélant nuisible. Selon elle, les conditions
cadres à l’échelle nationale sont cruciales pour les projets d’implantation : « La
concurrence que je rencontre provient moins des autres régions suisses que de
l’étranger, notamment des Etats-Unis. »
Pour Martin Balters, CEO de Sécheron SA, Genève bénéficie d’une conjonction rare
d’atouts qui en font une ville unique. Mais pour lui, la priorité dans une décision
d’implantation réside dans la possibilité de trouver sur place ou d’attirer des
employés très qualifiés, bien avant les questions de financement ou de fiscalité.
Or il peine à recruter ingénieurs et techniciens correspondant aux besoins de son
entreprise.
Créateurs No 11 - décembre 2009
Tous les collèges bilingues ?
Le journaliste Roger de Weck s’est attaché à décrire ce
qui fait la particularité et la richesse de Genève, l’une des
trois seules « villes de rencontre » qu’il voit en Europe,
avec Berlin et Bruxelles. Un positionnement qui pourrait
être renforcé, et dont Genève n’a peut-être pas vraiment
conscience, fonctionnant plutôt dans une logique locale.
Par ailleurs, en Suisse alémanique, on constate « une
méconnaissance fantastique » de son dynamisme et de
son rôle international. D’où une série de propositions
audacieuses : pourquoi pas une représentation
permanente à Berne et à Zurich ? Pourquoi ne pas inviter
toutes les classes alémaniques à un séjour dans les écoles
genevoises ? Pourquoi ne pas envisager que tous les
collèges deviennent bilingues, français-allemand mais
aussi anglais ou chinois ?
Ces pistes sont à retenir, répond Blaise Goetschin, CEO de
la BCGE, dans ses conclusions. Outre le développement
de foyers industriels innovants, il faut être conscients
du poids des organisations internationales et des
multinationales en matière d’emploi. Genève constitue
une place économique attrayante, des entreprises
continuent à s’y installer. Dans le climat actuel, Genève
est en mesure de résister aux pressions internationales,
mais ne peut pour autant se passer de relations d’affaires
croissantes avec l’étranger : « Il faut se défendre sans se
replier », a-t-il conclu.
* L’étude peut être téléchargée sur notre site www.ccig.ch, elle est aussi disponible
dans les 23 agences BCGE et à la CCIG.
www.ccig.ch
Actualité deS partenaires
Organismes
Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)
© Miranda-Photography
A la CVCI, l’international élargit son environnement local
Les entreprises et organisations internationales, les expatriés ainsi que les
entreprises actives à l’étranger sont l’expression d’une nouvelle réalité économique
dans le canton de Vaud. Une réalité que la Chambre vaudoise du commerce et
de l’industrie (CVCI) est loin d’ignorer et qui représente un véritable catalyseur
pour notre économie, générant de multiples opportunités d’affaires pour les
entreprises locales. Cependant, ces nouveaux venus ont des besoins spécifiques
qui nécessitent une offre de prestations adaptée. De plus, le développement de
leur réseau de contacts locaux peut s’avérer difficile et relativement long s’il n’est
pas encouragé.
« Afin d’offrir et de développer ces
prestations, cinq parrains implantés
mondialement seront étroitement
associés au projet. »
Consciente de cela, la CVCI explore et analyse, depuis quelque mois, ce nouvel
environnement. Elle a notamment participé à la « Léman Expat Fair 2009 » de
Morges (cf. photo) et à l’« Expat-Expo » de Genève, qui rassemblent de nombreuses
entreprises et organisations en lien avec les expatriés. A ces occasions, elle a pu
constater la nécessité de développer une structure globale et fédératrice afin de
faciliter et d’améliorer l’intégration de l’international vaudois à son environnement
local.
« Working globally, sharing locally » est la réponse que la CVCI apporte à travers
son nouveau groupement International Link, créé en collaboration avec le
www.cvci.ch
Développement économique vaudois (DEV). Destinée
à toutes les entités ayant des activités à rayonnement
international, cette nouvelle structure permettra une
meilleure implantation de ces acteurs et de leurs
employés dans le tissu économique et social local par le
biais de différents services et manifestations en anglais.
Elle leur offrira également tant un soutien dans leurs
relations avec l’administration qu’un appui politique. Par
ailleurs, elle fédérera les organisations actives dans les
services en relation avec l’international afin d’en faciliter
l’accès aux membres du réseau et offrira des conditions
préférentielles sur certains produits et services.
Concrètement, International Link proposera à ses
membres des « Welcome Seminars » pour les employés
récemment arrivés dans le canton, un « Spouses’ Group »
pour les conjoints, qui leur facilitera la prise de contact
avec les entreprises vaudoises par le biais notamment
d’un « Career Day », un site Internet, des renseignements
juridiques de base en anglais, des groupes de discussion
pour le management, des présentations d’entreprises, des
séminaires spécialisés, une plate-forme de centralisation
de l’information, des rencontres avec les entreprises
locales ainsi que des mises en relations avec des
partenaires.
Afin d’offrir et de développer ces prestations, cinq parrains
implantés mondialement seront étroitement associés au
projet. Les entreprises intéressées pourront souscrire à des
partenariats et profiteront ainsi d’une visibilité accrue au
sein du réseau.
International Link contribuera au développement
harmonieux de la communauté internationale de notre
région et participera ainsi à la création de valeur ajoutée
pour tous les acteurs impliqués ; ce qui est définitivement
l’âme de ce projet win-win aux multiples facettes.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous contacter
([email protected]) ou à visiter le site Internet
(www.internationallink.ch). Laetitia Tierny se tient à votre
disposition pour toute suggestion ou question.
Créateurs No 11 - décembre 2009
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20
Actualité deS partenaires
Organismes
Service de la promotion économique de Genève (SPEG)
Propos recueillis par Irina Sakharova Quitt
Fondation d’Aide aux Entreprises : des moyens renforcés
au service des entrepreneurs genevois
Pour répondre efficacement aux effets de la
crise et aux besoins de financement diversifiés
des entreprises, l’Etat de Genève, dans le cadre
du plan de mesures mis en place, a décidé de
doter la Fondation d’Aide aux Entreprises (FAE)
de nouveaux moyens, avec CHF 40 millions
supplémentaires pour l’accompagnement des
entreprises. Ainsi, depuis le mois de juillet 2009,
la Fondation a augmenté sa capacité
d’intervention de cautionnement de crédits et
de participation au capital des entreprises. Elle
dispose également d’une enveloppe annuelle
de financement renforcée pour des mandats
d’audit, de coaching, d’accompagnement et
d’expertise. Enfin, une nouvelle prestation voit
le jour, avec la possibilité de réaliser des financements de trésorerie contre la seule
Serge Nouara
cession de factures. Afin de mieux
comprendre ce que ces nouvelles possibilités d’accompagnement signifient
pour les entrepreneurs de Genève, nous avons rencontré Serge Nouara, nommé
récemment à la direction de la FAE.
premier lieu, la Fondation offre une expertise technique
de qualité et reconnue. Par ailleurs, elle fournit aux
entreprises un réseau d’une grande valeur, également
initié par le SPEG (Service de la Promotion Economique
de Genève). Qu’il s’agisse de réseau financier ou d’experts
pour la validation marché ou produits, la FAE ouvre de
nombreuses portes aux sociétés qu’elle suit. Enfin, audelà de l’écoute que nous offrons à tous les porteurs de
projets qui nous consultent (création ou transmission
d’entreprises, trésorerie, investissements…), il est
important de noter qu’on repart toujours de la FAE avec
une solution, même externe. Cela peut, par exemple, être
un rapprochement avec une autre société ou l’orientation
vers un organisme-partenaire. Les mots-clé de notre
action sont écoute, disponibilité, conseil et solution - un
package complet au service des entrepreneurs du canton.
Last but not least, je tiens à souligner que la FAE, ce n’est
pas uniquement le partenaire des entreprises qui vont
bien, mais aussi celui de celles qui ont des difficultés.
Notre rôle consiste à apporter des solutions pertinentes et
adaptées à chaque cas.
M. Nouara, qu’est-ce qui a fondamentalement changé dans l’offre de la
FAE ?
Que conseillez-vous aux entreprises en ces temps
difficiles ?
Serge Nouara : En premier lieu, les entrepreneurs qui sollicitent la FAE peuvent
désormais compter sur une équipe renforcée. Ceci se traduit par une nette
augmentation des entreprises accompagnées et aussi par une hausse importante
du nombre d’emplois maintenus et créés dans le cadre de ces dossiers. En
2009, nous allons très probablement réussir à offrir un partenariat à près de 60
entreprises, contre 47 en 2008, et franchir la barre des 1’000 emplois soutenus,
contre un total de 300 l’année passée.
Avant toute chose, je conseille de venir nous voir le plus
tôt possible, avant qu’il ne soit trop tard. Nous proposons
parfois de cautionner un crédit-relais, afin de permettre
de patienter jusqu’à la reprise économique, ou encore
de financer directement une avance de trésorerie pour
pallier à l’allongement des décalages de règlements
clients-fournisseurs. Dans les deux cas nous pouvons
compléter le premier financement par un second, destiné
à la réalisation d’un mandat d’audit ou d’expertise visant à
diagnostiquer pour l’entreprise des sources d’économies
et de profits internes et externes.
Quelle est la signification de l’évolution de ces chiffres ?
S’ils indiquent une certaine reconnaissance de la FAE, ils signifient également une
augmentation de la taille moyenne des entreprises soutenues, qui passe de 6-7
collaborateurs par entreprise en 2008 à une moyenne d’environ 14 employés en
2009, ce qui tend à démontrer que la FAE s’adresse aujourd’hui non seulement
aux petites entreprises mais également à des PME plus grandes qui la sollicitent
désormais.
Depuis le mois de juillet, les moyens de la FAE sont renforcés, avec
CHF 40 millions supplémentaires à son actif. Qu’est-ce que ça signifie
concrètement pour les entreprises qui souhaitent avoir recours aux
services de la FAE ?
Cela veut dire que la FAE est capable de leur offrir des prestations plus importantes
et enrichies, un vrai plus dans de très nombreux cas ! Ainsi, la capacité de
cautionnement de crédits (garantie de paiement proposée aux banques en cas
de non remboursement) et de participation au capital des entreprises a doublé,
passant d’un plafond de CHF 2 Mio à CHF 4 Mio par dossier. La grande nouveauté
est la mise en place d’un type de financement quasi inexistant à Genève - l’avance
de trésorerie contre la seule cession de factures ouvertes, ceci pour un montant
de CHF 250’000 par entreprise et à des conditions très avantageuses. Enfin,
notre enveloppe à disposition pour financer des mandats d’audit, de coaching,
d’accompagnement et d’expertise a triplé, passant de CHF 250’000 à CHF 750’000 -.
Un vrai renforcement de ce dispositif mis au service des entreprises accompagnées.
Quels sont les avantages d’un accompagnement par la FAE ?
La FAE, c’est avant tout un véritable partenaire pour les entrepreneurs. En tout
Créateurs No 11 - décembre 2009
Quels sont les atouts spécifiques de la FAE ?
Au-delà de la richesse de ses prestations, la FAE possède
deux avantages majeurs. En tout premier lieu, elle est
pilotée par un Conseil de Fondation constitué d’acteurs
économiques représentant l’industrie, la restauration, le
commerce de détail… Ainsi les différentes sensibilités
économiques sont directement prises en compte, c’est
un atout indéniable pour les entrepreneurs. Par ailleurs, la
FAE est aussi, depuis juillet 2007, l’antenne genevoise de
la Coopérative Romande de Cautionnement (CRC-PME),
outil du système fédéral de cautionnement de crédits
aux entreprises jusqu’à CHF 500’000.00 par dossier. Cette
particularité permet une prise en charge des pertes à
hauteur de 65 % par la Confédération, un atout non
négligeable pour l’accompagnement d’entreprises en
temps de crise.
www.fae-ge.ch
Actualité deS partenaires
Organismes
Service de l’économie, du logement et du tourisme (SELT)
Nouvelles publications à l’intention des entreprises
La promotion économique vaudoise fait peau neuve et
actualise l’ensemble de ses supports de promotion.
Dans le cadre d’un processus de longue haleine visant
à harmoniser les supports de communication de
l’ensemble des partenaires de la promotion économique
du canton de Vaud, le Service de l’économie, du
logement et du tourisme (SELT) montre l’exemple en
revoyant entièrement sa ligne graphique et en éditant
une série de brochures informatives très complètes à
l’intention des entreprises et porteurs de projets.
Brochure « Organismes »
• Panorama des structures cantonales, intercantonales et nationales de soutien aux entreprises
• Format A5, 44 pages, français et anglais
Brochure « Organismes »
Brochure « Aides financières »
Brochure « Allègements fiscaux »
Ces différentes brochures sont disponibles sur demande auprès du SELT au format
pdf sur le site www.vd.ch/promotion-economique.
Brochure « Aides financières »
• Présentation des aides financières directes octroyées par le SELT aux entreprises
• Format A4, 12 pages, français et anglais
Brochure « Allègements fiscaux »
• Présentation des différents statuts fiscaux et des possibilités d’exonérations fiscales
• Format A4, 16 pages, français et anglais
Service de l’économie, du
logement et du tourisme (SELT)
Unité Promotion économique
Rue Caroline 11
1014 Lausanne
T. 021 316 58 20
[email protected]
www.vd.ch/promotion-economique
Ouverture de la huitième édition des Trophées PERL
PERL - Prix Entreprendre Région Lausanne
Depuis 2003, Lausanne Région récompense
annuellement quatre projets d’entreprises. Financés
par les 29 communes membres de Lausanne Région,
les Trophées PERL ont pour but de soutenir le
développement économique régional et d’encourager
l’esprit d’entreprise.
Lausanne Région
Mme Ariane Rochat
Déléguée économique
Avenue de Rhodanie 2
Case postale 49
1000 Lausanne 6
T. 021 613 73 33
Les trois premiers lauréats se verront remettre respectivement CHF 50’000.-,
20’000.- et 10’000.-. Le Jury peut attribuer une quatrième récompense de
CHF 10’000.-, appelée « prix coup de cœur » à un projet qui ne répond pas en
totalité aux critères de sélection, mais qui est jugé intéressant et méritant un
encouragement.
Conditions de participation
Tout projet issu d’entreprises en création ou en développement domiciliées sur
l’une des communes membres de Lausanne Région, sans distinction du secteur
d’activité dès lors que le projet répond aux critères de sélection suivants :
• Impact du projet pour Lausanne et sa région
• Motivation de l’entreprise candidate exprimée par le plan d’affaires
• Originalité et aspect innovateur du produit/service
• Adéquation avec l’environnement économique
• Faisabilité technique
• Viabilité économique du produit/service
• Maintien ou création d’emplois
• Impact financier que la récompense peut avoir sur l’avenir du projet
Calendrier
www.lausanneregion.ch
L’appel aux candidatures 2010 est lancé.
Les dossiers de candidatures devront parvenir à Lausanne Région au plus tard le
11 janvier 2010.
La remise des Trophées aura lieu lors d’une cérémonie publique qui se déroulera
au Palais de Beaulieu le 21 avril 2010.
Créateurs No 11 - décembre 2009
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Actualité deS partenaires
Organismes
Actualité Genilem
Propos recueillis par Frédéric Vormus
NexLibris, lauréat du Prix Genilem Entrepreneur HES
Avec ce chèque de CHF 20 000 qui lui a été remis le 5 novembre à la FER-Genève, Patrick
Gonzalez va pouvoir lancer sa Sàrl. Le jeune ingénieur, lauréat du Prix Genilem Entrepreneur
HES, développe un projet qui modifie les modalités de lecture.
sans aucune plus-value. L’idée est de profiter des
possibilités offertes par les téléphones mobiles actuels
pour proposer une expérience intéressante : écouter
du son, lire de la vidéo, exécuter des animations et bien
d’autres choses encore…
S’agit-il de l’avenir du livre ?
Je n’ai pas la prétention de dire que c’est la voie du
futur. Mais le marché peut évoluer dans cette direction.
Même si ça ne fonctionne pas, j’espère juste que le
livre électronique va évoluer et ne pas rester un simple
contenu numérisé.
Je ne vais pas aller vers des éditeurs et leur dire : « Faitesmoi un livre qui utilise toutes ces fonctionnalités ». Je les
leur proposerai et les inciterai à en utiliser un maximum.
Ces fonctionnalités sont de toute façon intégrées au
projet.
Patrick Gonzalez
Genilem et la HES-So Genève ont organisé un concours pour promouvoir
l’esprit d’entreprise dans les Hautes écoles. Prix pour le gagnant : une société à
responsabilité limité livrée clé en main et trois ans d’accompagnement Genilem.
Après avoir rédigé leur business plan, les participants ont dû défendre leur projet
devant un jury de spécialistes. Le gagnant, Patrick Gonzalez, de la Haute école du
paysage, d’ingénierie et d’architecture (HEPIA) propose une alternative innovante
aux livres électroniques d’Amazon ou Sony.
Pour quel projet avez-vous gagné le Prix Genilem Entrepreneur HES ?
Patrick Gonzalez : J’ai reçu le prix pour NexLibris, un projet qui permet de lire des
livres électroniques sur des téléphones portables de dernière génération tels que
Iphone, Android, tout en offrant des possibilités qui n’existent pas encore sur les
plateformes du marché. NexLibris ne sera disponible dans un premier temps que
sur Iphone.
Tous les livres, que ce soient des romans ou des ouvrages plus techniques mais
également des journaux pourront être lus.
Vous comptez faire de l’argent en prélevant des
pourcentages sur les livres vendus, mais comme
pour la musiques ou les films, est-ce que les gens
ne vont pas pirater les contenus ?
Le problème n’est pas nouveau. On peut lutter contre le
piratage en installant des dispositifs de protection mais il
faut aussi pratiquer des prix qui ne poussent pas les gens
à pirater.
Si ces nouvelles possibilités sont réalisées correctement,
cela devrait avoir une influence sur les ventes. La chute de
la presse prouve que les méthodes actuelles marchent de
plus en plus mal, il faut donc bien essayer quelque chose
d’innovant.
D’où vous vient cette envie d’entreprendre ?
Nous voulons développer une application Iphone qui permettra de télécharger
des livres électroniques, soit en les achetant, soit en les téléchargeant
gratuitement s’ils sont libres de droit. Les livres gratuits proviendront notamment
du projet Gutenberg et ceux payants seront directement issus des éditeurs avec
lesquels nous réaliserons des partenariats.
Il ne faut pas la chercher trop loin. Soit on l’a, soit on ne
l’a pas. J’ai toujours aimé réaliser des choses nouvelles, ne
pas être bridé dans ce que je voulais créer. Apporter des
idées et les réaliser, c’est ce que j’ai envie de faire. A partir
de là, …
Avec cinq amis, nous avons déjà fondé une entreprise :
Abonobo, qui développe des applications pour
téléphones mobiles de dernière génération. Nous avons
déjà participé à Telecom09 et les perspectives sont
réjouissantes.
Quid de la concurrence ?
Vous n’avez donc pas peur de vous lancer ?
Les tablettes Kindle d’Amazon ou celle de Barnes & Noble (la plus grande
chaine de librairies des Etats-Unis, ndlr) ne sont pas des concurrentes directes.
Sur téléphones mobiles une application, Stanza, a déjà été développée mais
NexLibris se différencie de deux façons. D’abord en ajoutant aux livres un aspect
communautaire. En lisant, on tombe sur un passage difficile, on ressent le besoin
de poser des questions ou de discuter de l’interprétation. On sélectionne le
passage, on le copie et on peut le poster pour lancer une discussion.
Ensuite en faisant évoluer le support. Depuis le projet Gutenberg, le livre
électronique n’a pas évolué. Il s’agit simplement d’une numérisation des contenus
Non car en plus ma famille et des amis me soutiennent
complètement. Ça sera, quoi qu’il arrive, une formidable
expérience que je ne regretterai jamais.
Concrètement, comment cela fonctionne-t-il ?
Créateurs No 11 - décembre 2009
www.genilem.ch
Actualité deS partenaires
Organismes
Actualité Genilem du Monde
Andrea Zaninetti, Directeur Genilem Monde
Forces de femmes
Genilem Monde compte actuellement trois antennes à l’étranger, dont deux sont dirigées par des
femmes, Mlles Rachâa Bedjaoui-Chaouche en Algérie et Zahara Touré au Mali.
Rachâa Bedjaoui-Chaouche
- Algérie
J’ai rencontré Rachâa
pour la première fois en
septembre 2008. Elle venait
de terminer brillamment un
master à l’Ecole Supérieure
Algérienne des Affaires, option
marketing et s’était engagée
à reprendre la direction de
Genilem-Algérie (GA). Très vite,
ce qui m’a le plus impressionné,
c’est l’énergie qu’elle a
immédiatement déployée pour
trouver des solutions aux divers
obstacles semés sur la route
du projet. Avec une rare force
de persuasion et une ténacité
hors du commun, Rachâa a
affronté un par un les blocages
et est parvenue, la plupart du
temps, à les dépasser ou les
contourner. Très à l’aise devant
n’importe quel interlocuteur,
quel que soit son rang, elle ne se
laisse pas intimider ni détourner du but qu’elle s’est fixé :
assurer viabilité et durabilité à GA. « Je suis du signe du
Capricorne, m’a-t-elle dit un jour. Les vrais Capricorne ne
lâchent jamais ce à quoi ils tiennent et plus l’opposition
est âpre, plus ils s’accrochent ! ». Mais Rachâa n’est pas
seulement à l’aise dans la bataille, elle possède également
une force de proposition et de réflexion qui, alliée à celle
de son équipe, a donné lieu à une refonte originale du
concept Genilem, en vue de son adaptation au contexte
économique algérien. Un document a vu le jour, qui
circule actuellement entre les mains de personnalités
influentes : il recense les grandes lignes du concept
GA ainsi que les perspectives de développement de
l’antenne locale. En un mot, l’accompagnement de GA
s’articule autour de 5 axes (Marché, Produit, Trésorerie,
Equipe, Perspectives) qui forment les rubriques d’un BP
adapté au suivi du créateur. Autour de cette offre de
base viendront se greffer divers services spécialisés, dont
un pôle d’aide aux formalités administratives, ce qui ne
sera pas superflu en Algérie… Grâce au large réseau de
Rachâa, d’autres offres ponctuelles (ateliers, formations)
s’ajouteront à l’éventail de prestations de GA : c’est ainsi
que, début 2010, quelques créateurs de GA bénéficieront
de l’expertise gratuite de consultants français.
Rachâa Bedjaoui-Chaouche - Algérie
Zahara Touré - Mali
Zahara Touré - Mali
C’est au cours d’un séjour de prospection au Mali en vue de poser les jalons
d’un futur Genilem que j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de Zahara.
Très déterminée, elle a tout de suite manifesté son désir de prendre les rênes
du projet. Après quelques échanges de mail, elle est venue très vite avec une
proposition spontanée, sous forme d’un document bien fourni dans lequel elle
expose sa priorité : l’appui conseil aux entrepreneuses maliennes. Zahara propose
que Genilem-Mali devienne une plateforme d’accueil et d’accompagnement
de créatrices d’entreprises locales. Pour justifier le choix de ce public cible,
Zahara évoque le fait qu’« au Mali, l’entreprenariat féminin est encouragé et
l’indépendance économique des femmes une volonté politique affichée. » Elle
ajoute que « le pays vient de modifier le Code du Mariage en y introduisant,
entre autres, le respect mutuel entre époux. Ce facteur, apparemment anodin, est
riche de conséquences positives pour les entreprises féminines. ». Zahara entend
à moyen terme rendre disponible une palette de services adaptés aux petites
entreprises gérées par des femmes, services qui permettraient entre autres de
renforcer leurs capacités de gestion entrepreneuriale et leur approche du marché
local. Zahara a tous les atouts en main pour réussir cet ambitieux projet. Titulaire
d’une maîtrise en Sciences Economiques option gestion de l’Ecole Nationale
d’Administration du Mali, elle a également été formée par le programme GERME
(gérer mieux son entreprise) mis en oeuvre par le BIT. Sur le terrain, elle possède
déjà une expérience professionnelle conséquente dans le domaine de l’appui
entrepreneurial.
www.genilem.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
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Actualité deS partenaires
Organismes
GENILEM Zürich/Ostschweiz
Jürg Iseli, Präsident Genilem Zürich/Ostschweiz
Partner des Heuberger Winterthur Jungunternehmerpreises
Preissumme 2009 : Fr. 450.000.Der Winterthurer Immobilienunternehmer Robert Heuberger spendiert die Rekordsumme
von Fr. 450.000.- zur Förderung des Jungunternehmertums.
2009 werden insgesamt 3 Preise zu je Fr. 150.000.- vergeben. Damit gehört der Heuberger
Winterthur Jungunternehmerpreis zu den grössten Jungunternehmerpreisen der Schweiz
mit Genilem als Partner.
Der erfolgreiche Unternehmer Heuberger macht das bereits zum vierten Mal
und erhöhte diesmal die Preissumme sogar nochmals von Fr. 300.000.- auf Fr.
450.000.-.
Damit wurde bereits für neun Jungunternehmen der Start in die Selbständigkeit
erleichtert. Ein Jungunternehmen war derart erfolgreich, dass es das Preisgeld
freiwillig und als Zeichen der Dankbarkeit zurückbezahlte.
Dank der Auflage. dass ein Teil des Preisgeldes in der Region Winterthur investiert
werden muss, profitiert auch die Wirtschaftsregion von diesem Wettbewerb.
Prämiert werden Geschäftsideen, Produkte oder Dienstleistungen mit einem
hohen Innovationsgrad und Wachstumspotential. Kriterien, welche in dieser
Form auch für die Auswahl von Genilem-Projekten zugrunde gelegt werden.
Genilem Zürich/Ostschweiz ist Partner des Winterthur
Jungunternehmerpreises
Herrn Heuberger war es ein grosses Anliegen, die Nachhaltigkeit seines
investierten Geldes sicherzustellen. Genilem mit seinem 3-Jahres-Coaching
wurde deswegen von Herrn Heuberger als Partner ausgewählt. Die Aufgabe
von Genilem besteht darin, die drei Siegerprojekte zu Coachen und diese
über die ersten 3 Jahre zu begleiten. Im Rahmen dieses Coachings, welches
von Herrn Heuberger finanziell abgegolten wird, erstellt Genilem periodische
Fortschrittsberichte zuhanden von Herrn Heuberger.
Mehr als 150 Projektideen
Dass der Preis auf ein grosses Echo stiess, zeigt die hohe Zahl der bis zum
Eingabeschluss im August eingereichten Projekten : Mehr als 150 Projekte
wurden eingereicht.
Starke Partner, prominente Jury mit Genilem Beteiligung
Zu den Partnern des Jungunternehmerpreises zählen Institutionen, welche
sich mit den verschiedenen Aspekten der Wirtschaftsförderung auskennen : Die
Standortförderung Region Winterthur, welche den Preis organisiert, das Institut
für Jungunternehmen IFJ mit Venturelab, welche die Vorselektion durchführen,
Genilem Zürich/Ostschweiz als Teilnehmer der Selektions-Jury und Partner für
das Coaching. sowie der Technopark Winterthur. Als Medienpartner fungieren
die Neue Zürcher Zeitung, und die Mediengruppe Radio Top, Tele Top und Top
Online. Zwecks effizienter Bewertung und Selektion ist die Jury zweigeteilt in
eine Fach-Jury und eine Final-Jury.
In der Final-Jury sitzen Robert Heuberger,
Verwaltungsratspräsident der SISKA Heuberger Holding
AG, Ernst Wohlwend, Stadtpräsident von Winterthur, Prof.
Dr Richard Ernst, Nobelpreisträger, Prof. Dr Bruno Gehrig,
Verwaltungsrat Swiss Life, Prof. Dr Werner Inderbitzin,
Rektor der ZHAW, Dr Martin Wernli, CEO Wärtislä Schweiz,
Sabine Ciccotosto, Leiterin Kommunikation Zimmer
GmbH Schweiz, Markus Näf, CEO Doodle, Markus
Spillmann, Chefredaktor NZZ, sowie drei Vertreter von
Genilem Zürich/Ostschweiz, nämlich Michael Domeisen
Geschäftsleiter der Standortförderung Region Winterthur,
Gabriela Manser, CEO der Mineralquelle Gontenbach,
sowie Markus Hutter, Nationalrat und Geschäftsleiter der
Hutter Automobile Winterthur.
« Prämiert werden
Geschäftsideen, Produkte
oder Dienstleistungen
mit einem hohen
Innovationsgrad und
Wachstumspotential. »
Preisverleihung im November 2009
Zusammen mit dem JFJ wählen die Organisatoren
aus allen Bewerbungen zwölf Jungunternehmen
für das Halbfinal aus. Diese zwölf Jungunternehmen
präsentieren sich Mitte Oktober der Fach-Jury, in welcher
ebenfalls zwei Mitglieder von Genilem beteiligt sind
und wählt dann sechs Jungunternehmen für den Final
aus. Die Finalisten und Finalistinnen stellen sich und
ihr Geschäft bzw. ihr Produkt oder Dienstleistung Ende
Oktober der Final-Jury vor. Die Preisverleihung findet
voraussichtlich Ende November in Winterthur statt.
www.genilem.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
Actualité deS partenaires
Organismes
Office de la promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN)
Claude Jeanrenaud, Professeur d’économie publique, Université de Neuchâtel
Conjoncture économique du 4e trimestre 2009 :
légers signes de reprise, encore beaucoup d’incertitude
International
Plusieurs grands pays - Allemagne, France, Japon - ont
retrouvé une (faible) croissance et sont donc sortis
de la récession. Le climat des affaires s’améliore et les
entreprises voient l’avenir de manière moins négative
qu’il y a quelques mois. Le baromètre IFO du climat des
affaires dans l’industrie allemande a ainsi poursuivi son
redressement en octobre.
La sortie de la crise s’annonce toutefois difficile : la
croissance prévue pour 2010 est inférieure à 1 % pour la
zone euro, elle se situe entre 1 % et 2 % pour les EtatsUnis. Il faut compter avant tout sur les pays émergents
– la Chine a retrouvé un taux de croissance proche de
9 % au 3e trimestre – pour relancer l’activité économique
mondiale.
Les risques d’une croissance anémique voire d’une
rechute restent élevés, car la reprise est le résultat de
mesures temporaires : les programmes de relance et
la politique accommodante des banques centrales.
Pour une expansion durable, il faudra que les ménages
consomment davantage et que les entreprises se
remettent à investir dans les équipements. La partie n’est
pas gagnée.
est l’évolution de la production : en septembre, pour la première fois depuis le
début de la récession, la production augmente à nouveau (plus d’entreprises
annoncent une production en hausse qu’en diminution). Le changement de
tendance est net dans l’horlogerie : la moitié des entreprises ont pu augmenter
leur production en septembre par rapport au mois d’août.
L’emploi reste une source de préoccupation. Le chômage devrait continuer
de croître jusqu’à la fin du 1er trimestre 2010 indépendamment de la hausse
saisonnière. En effet, avec la chute de la production, une entreprise sur deux se
trouve aujourd’hui en sureffectif (sept sur dix dans l’horlogerie).
Propos recueillis le 30 octobre 2009
Marche des affaires
!
Perspectives d’entrées
de commandes
Suisse
L’effondrement des exportations suisses à partir du 4e
trimestre 2008 explique la sévérité de la récession : les
ventes à l’étranger de janvier à septembre ont chuté
de 16,7 % par rapport à 2008, le recul atteignant même
un quart du volume pour l’horlogerie et les machines.
La baisse de l’activité s’est ralentie au second semestre,
mais il a fallu attendre septembre pour assister à
une consolidation et percevoir les premiers signes
tangibles d’un retournement. Les réponses à l’enquête
conjoncturelle signalent un renversement de tendance
tant pour les nouvelles commandes que pour la
production. Le changement est confirmé par les deux
principaux indicateurs avancés – le baromètre du KOF et
l’indice PMI (enquête auprès des responsables d’achats) –,
orientés à la hausse depuis quelques mois.
L’évolution pour 2010 reste incertaine. Le KOF prévoit
une reprise timide à partir de mi-2010. Les autres
institutions dont la Banque nationale sont un peu plus
optimistes. Tous tablent cependant sur une aggravation
du chômage.
!
Perspectives d’exportations
!
Neuchâtel
Perspectives d’emploi
Le creux de la récession a probablement été atteint au
début de l’été. Nous observons quelques timides signes
de reprise dans l’horlogerie, les équipements électriques,
la mécanique de précision et la métallurgie. La marche
des affaires reste fondamentalement mauvaise.
Presque toutes les entreprises ont des réserves de
travail insuffisantes. Depuis quelques mois toutefois,
la chute des commandes s’est ralentie et une majorité
d’entreprises annonce des entrées de commandes stables
voire en augmentation par rapport au mois précédent.
L’indice le plus tangible d’un renversement de tendance
!
!
Sources : ETH Zürich, KOF Centre de recherches
conjoncturelles, L’Office cantonal de la statistique (OCSTAT)
Créateurs No 11 - décembre 2009
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Actualité deS partenaires
Organismes
Promotion économique du Canton de Fribourg
Véronique Monney
Julian Cook allume les projecteurs de « La Télé »
sur les start-up romandes
Fondateur de Flybaboo, Julian Cook s’est lancé dans une nouvelle aventure en acceptant d’animer
une émission quasi quotidienne sur les entreprises et leur actualité, intitulée « Valeurs ». Le
mardi soir est entièrement consacré à la création d’entreprises et aux start-up. Une aubaine pour
GENILEM Suisse !
émission s’avérait trop contraignante en termes de
structure. Nous avons donc finalement opté pour un
format plus dynamique, à savoir une quotidienne de six
minutes. »
« Avec son cadreurcaméraman, Julian Cook
sillonne la Romandie, à
l’affût de sujets pouvant
susciter l’intérêt des
téléspectateurs. »
Favoriser le terrain
Julian Cook
Après avoir quitté la fonction de CEO de la compagnie aérienne Flybaboo qu’il
a fondée en 2003, Julian Cook se met au défi de nouvelles aventures. Depuis
l’automne, il anime une émission de six minutes quasi quotidienne sur les
entreprises et leur actualité à « La Télé », la chaîne privée valdo-fribourgeoise sur
le marché depuis le 1er juillet dernier. Dans « Valeurs », il aborde chaque soir un
thème en particulier : le lundi est consacré aux thématiques liées aux entreprises
telles les problèmes de redressement, de succession ou de financement ; le
mardi traite la création d’entreprise et les start-up ; le mercredi est axé sur les
investissements ; enfin, le jeudi met en lumière un dirigeant d’entreprise ou un
entrepreneur sous forme d’interview.
Avec son cadreur-caméraman, Julian Cook sillonne la
Romandie, à l’affût de sujets pouvant susciter l’intérêt
des téléspectateurs. Dans le cadre de la création
d’entreprises et de l’entrepreneuriat, il a récemment mis
en exergue Fri Up, l’antenne fribourgeoise de GENILEM,
au travers de son directeur Olivier Allaman et d’IMMOMIG
SA, l’une de ses plus belles réussites. Dans « Valeurs »,
Julian Cook apporte, en tant que chef d’entreprise, un
regard critique et constructif. On sent en lui l’homme
de terrain. Il n’hésite d’ailleurs pas à « exporter » les
enregistrements. « J’essaie d’éviter l’environnement stérile
d’un studio pour aller à la rencontre des entreprises »,
souligne l’animateur. Coproducteur, Julian Cook doit
aussi trouver le financement de ses émissions, en sus
des trois millions de redevances publiques, des recettes
publicitaires et du sponsoring que « La Télé » perçoit pour
les autres programmes. Une « contrainte » qui n’effraie pas
l’entrepreneur qu’il est, même en période de crise.
Vers un concours start-up télévisé ?
En marge de cette émission qui se poursuivra en 2010,
Julian Cook entend mettre sur pied un concours start-up
télévisé dès fin janvier 2010. La forme de cette émission
n’est, pour l’heure, pas encore connue. Une affaire à
suivre…
Enfin une émission dédiée aux start-up !
Il était temps qu’une chaîne de télévision s’intéresse à la création d’entreprise.
L’idée de l’émission « Valeurs » découle d’une discussion, sur un sujet tout autre à
la base, entre le directeur général de « La Télé », Christophe Rasch, et Julian Cook.
« Lors de cette rencontre, Christophe Rasch m’a tendu la perche en émettant
quelques regrets sur le fait que la Télévision Suisse Romande ne diffuse aucune
émission traitant des start-up », explique Julian Cook. Et d’ajouter : « Au départ,
nous avions imaginé une hebdomadaire de vingt-six minutes. Mais pareille
Créateurs No 11 - décembre 2009
Promotion économique
du canton Fribourg
Suisse
www.promfr.ch
Organismes
ILS SOUTIENNENT GENILEM
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Cécile Aubert
La FER, partenaire de toujours de Genilem
La Fédération des entreprises romandes Genève (FER Genève) a soutenu Genilem depuis ses
premiers pas en 1995. Active au sein de la vie économique genevoise depuis 1928, elle est aujourd’hui
la plus importante fédération d’associations professionnelles et économiques du canton, avec
23’000 entreprises et 300 collaborateurs. Rencontre avec Olivier Grometto, directeur du département
de promotion de la FER Genève.
Bâtiment FER, Genève
Olivier Grometto,
directeur du département
de promotion de la FER Genève
Pourquoi avoir soutenu Genilem depuis ses
débuts ?
Quelle a été l’évolution de l’aide à la création
d’entreprise en 15 ans ?
A la FER Genève, nous sommes sensibles à la vie des
entreprises, puisque notre vocation est de les aider à
fonctionner et de les soulager des tâches administratives.
L’aide à la création d’entreprise nous est donc chère et
nous avons voulu soutenir Genilem dès ses débuts. Le
parcours d’une entreprise, de sa naissance à sa maturité,
n’est pas toujours facile. Genilem aide les entrepreneurs
dans les premières années de vie de leur projet, qui sont
souvent décisives. Sa démarche nous a donc tout de suite
paru essentielle et nous l’avons promue.
Le réseau d’aide à la création d’entreprise a évolué depuis
15 ans. Il s’est structuré : il y a des guichets entreprises
qui aiguillent, que ce soit à la FER Genève ou à l’Etat. Les
partenaires savent ce que font les autres, communiquent
entre eux. Et il y a eu des progrès au niveau des
financements, de l’appui juridique, de l’évaluation des
projets. Enfin, de nouvelles structures ont vu le jour, dans
le private equity notamment.
En quoi l’idée de Genilem vous a-t-elle paru
originale ?
Je pense que l’idée garde son caractère novateur.
Genilem a su conserver sa spécificité de coaching pour
créateurs d’entreprise durant toutes ces années. J’ai
aussi une grande estime pour les cours que propose
l’association. Ils sont vraiment de qualité. Bien sûr, en
15 ans, nous aurions aimé voir LA société coachée par
Genilem qui connaît un boom incroyable et crée des
centaines d’emplois, mais c’est le vœu de toute structure
d’aide !
L’idée novatrice était d’apporter non pas un soutien
financier ou administratif, mais un accompagnement
personnalisé, grâce à l’appui gratuit d’un coach pendant
trois ans. Un coup de pouce plus que bienvenu au
moment de la création d’une entreprise ! C’est la
particularité de Genilem, surtout qu’à ma connaissance
aucun autre organisme ne propose ce genre d’approche.
Quelle est la place de Genilem dans ce réseau ?
www.fer-ge.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
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EN FACE
Organismes
Propos recueillis par Frédéric Vormus
APRÈS-GE, Chambre de l’économie sociale
et solidaire, et Time for you
Quand l’économie sociale et solidaire (ess) rencontre Time for you, une conciergerie pour
collaborateurs d’entreprise, on pourrait imaginer une divergence fondamentale de vue. Pourtant
une commune envie d’entreprendre les réunit. Questions croisées.
Isabelle Costes : Qu’est-ce que
l’économie sociale et solidaire ?
Thierry Pellet,
APRèS-GE, Chambre de
l’économie sociale et solidaire
Thierry Pellet : Je réponds en général
de deux manières. Ce n’est ni le secteur
public, ni le secteur privé à but lucratif.
C’est entre ces deux bulles que se situe
l’économie sociale et solidaire. L’autre
définition lui est complémentaire : ce
sont des organismes, des entreprises
sans but lucratif ou à buts lucratifs
limités qui fonctionnent avec des
principes sociaux et environnementaux
forts. Il s’agit souvent d’associations, de
fondations ou de coopératives mais aussi
de SA ou de Sàrl qui adhèrent à notre
charte. Elles doivent en outre jouir d’une
bonne autonomie financière car s’il y
a des bailleurs de fonds trop prépondérants, le pouvoir
décisionnel s’en trouve affecté.
Ces entreprises visent donc le durable ?
Beaucoup de nos membres sont dans le durable mais
ça ne suffit pas à en faire des entreprises de l’économie
sociale et solidaire. On peut avoir son core business dans
l’environnement et chercher une maximisation du profit.
Aujourd’hui, l’environnement est devenu un marché.
Quelles ont été les difficultés rencontrées lors du
lancement d’APRÈS-GE, la Chambre de l’économie
sociale et solidaire ?
Nous avons connu trois difficultés majeures. L’ess
était inconnue en Suisse, alors qu’en France il y a eu
un Secrétariat d’Etat à l’économie solidaire. L’effort de
communication a dû être intense sur Genève.
Deuxièmement, nous avons débuté l’activité bottomup : les acteurs du terrain se sont regroupés, ont apporté
la preuve de leur utilité. A l’inverse, la France a d’abord
connu la création par l’Etat de chambres régionales. Le
comité à Genève a quant à lui dû fournir un gros travail
bénévole pendant deux ans avant que la structure puisse
décoller. Nous voulions du soutien et avons bataillé pour
être reconnus des autorités.
Le troisième point concerne la crédibilité. Nous luttons,
aujourd’hui encore contre les clichés. Pour d’aucuns, l’ess
équivaut à de l’économie subventionnée, de l’économie
de réinsertion, etc. C’est vrai mais pas seulement. En
région Rhône-Alpes, par exemple, l’ess représente 10 %
des emplois.
www.apres-ge.ch
www.essaim.ch
Depuis 5 ans, quel est le bilan de votre activité et
quelles sont vos perspectives d’avenir ?
On a réussi à amener l’ess sur la place publique. Lors des
Créateurs No 11 - décembre 2009
dernières élections à Genève, deux partis l’ont soutenue.
Les responsables économiques, politiques et les médias
la connaissent à présent. Nous avons commencé avec 30
membres, aujourd’hui nous en comptons 240. Et nous
avons développé des prestations : un incubateur, le café
des bonnes pratiques.
Dans une vision à 5-10 ans, nous aimerions atteindre
500 membres et leur offrir des prestations élargies.
Nous appelons également de nos vœux de nouvelles
formes juridiques en Suisse qui combinent mieux
l’entrepreneuriat et l’économie sociale et solidaire.
Chambre de l’économie
sociale et solidaire, APRÈS-GE
Création
Organisation faîtière fondée en 2004, APRÈS-GE
regroupe plus de 240 entreprises et organisations
de l’économie sociale et solidaire (ESS).
Situation
Genève
Mission et domaines de compétences
Acteur dynamique du développement
économique régional, APRÈS-GE s’engage pour la
promotion et la reconnaissance de l’ESS dans la
région genevoise.
La Chambre fournit plusieurs prestations à ses
membres : appui-conseils en matière de lancement
de projets, Café des bonnes pratiques, formations,
etc.
Actions en faveur de l’accompagnement
de projets
•
•
•
ESSAIM, Incubateur d’APRÈS-GE, offre
des prestations d’accueil, de conseils et d’accompagnement à des personnes ou des organisations ayant un projet de création d’activité économique.
Tous les jeudis de 13h à 15h, APRÈS-GE tient une permanence de soutien-conseils pour les porteurs de projets ou organisations membres désirant s’inscrire dans le cadre de l’ESS.
Le Guide du créateur d’entreprise de l’ESS, rédigé et publié par APRÈS-GE, réunit les principaux outils pour entreprendre et développer des activités dans le respect des valeurs de l’ESS.
EN FACE
Organismes
Thierry Pellet : Comment se sont passés les
débuts de TimeForYou ? Quels étaient vos
besoins ?
Isabelle Costes : Un peu comme vous, la nouveauté
du concept a fait peur. Nous nous sommes battues,
avec mon associée Julie Besson, contre le poids des
mentalités dans la culture du service. On l’a constaté
avant même de démarcher les entreprises. Nous avons
d’abord dû convaincre un réseau de prestataires, ce qui
a été très difficile car, en tant que start-up, nous avons
cherché des prestataires de renom pour asseoir notre
crédibilité. Nous n’étions rien ni personne. Quand on
arrivait, tout le monde nous regardait avec de grands
yeux. Cependant, nous les avons finalement intéressés.
TimeForYou Services Sàrl
Création
Société de services spécialisée dans la conciergerie
pour les collaborateurs des entreprises, créée en
mai 2007.
Mission
Optimiser le temps des salariés en organisant, via
des prestataires réputés, des services sur le lieu de
travail et à domicile :
• Pressing, retouches, cordonnerie
• Lavage et services voitures
• Coursier personnel, démarches administratives
• Boutique dépannage, petites courses
• Massages, esthétique, coiffure
• Relocation
• Garde d’enfants, soutien scolaire, maintenance/
intendance
• Organisation de voyages et d’évènements, réservations et billetterie
Mode d’intervention
Installer (sur le site de l’entreprise ou à distance
par téléphone, mail et Internet) une plateforme
de services animée par un Concierge dédié qui va
faciliter au quotidien la vie des salariés, ceci dans le
cadre d’une stratégie RH d’attraction, de fidélisation
et de bien-être au travail.
Contact
Julie Besson, [email protected]
Isabelle Costes, [email protected]
T. 022 301 41 00
Au niveau des besoins, nous
avons contacté très tôt
Genilem, qui nous a offert tant
un soutien psychologique
qu’une aide concrète.
De quelle taille sont les
entreprises qui vous
contactent ? Qui fait appel
à vos services ?
Au départ on ne ciblait que
les grandes entreprises, pas
en dessous de 100 personnes
avec des collaborateurs masculins expatriés, célibataires,
stressés, voyageant beaucoup et n’ayant pas le temps
d’effectuer certaines tâches ménagères. En fait, il s’est
révélé qu’hommes et femmes utilisent nos services
à part égale. En outre, le ratio est le même pour les
mariés-célibataires. Finalement, le secteur d’activité
de l’entreprise est plus déterminant que le nombre
de collaborateurs. C’est un service qui plait à tout le
monde mais qui exige un secteur RH très novateur. Nous
vendons notre produit comme un outil de politique
sociale au profit des collaborateurs.
Julie Besson, Isabelle Costes,
TimeForYou Services Sàrl
Quelles sont les contraintes quotidiennes d’un
service à la personne ?
Le service à la clientèle se doit d’être impeccable. Nos
concierges ont un rôle clé dans ce système. Ils assistent,
conseillent, doivent être respectueux des missions qui
leur sont confiées. Ensuite, en back office, Julie et moimême nous efforçons de maintenir des standards de
qualité et d’innover régulièrement.
Puisque nous impliquons des prestataires, nous devons
aussi veiller à la qualité de leurs services. Tout ceci
implique d’être à la fois très structuré et réactif.
Votre service améliore le bien-être des employés,
donc leur productivité. Pour l’entreprise, ne
s’agit-il pas en fait d’un moyen de les faire
travailler plus en supprimant des moments
passés à faire autre chose ?
Nos concierges assument les corvées. Souvent les
salariés prennent sur leur pause déjeuner pour aller faire
des courses ou organiser leur vie de famille. On voit nos
services comme une façon de décharger le collaborateur,
donc de lui donner plus de temps libre et de limiter ses
déplacements inutiles. Pour l’entreprise, c’est un moyen
de lutter contre l’absentéisme, de faire baisser le stress
général, de se montrer visionnaire. Les collaborateurs
travailleront sûrement plus efficacement mais pas
forcément plus !
www.timeforyou.org
Créateurs No 11 - décembre 2009
29
30
UN ORGANISME SOUS LA LOUPE
Organismes
Sophie Haerri
Neode – le portique neuchâtelois
pour le transfert de technologies
Créé en 2001, le parc scientifique et technologique du canton de Neuchâtel accueille à ce jour
31 sociétés à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds. Contrairement aux idées reçues, cette période
de crise semble inciter à la création d’entreprises. Aussi, la demande est croissante bien que
le nombre d’entrées reste stable en raison de la qualité des projets. Focus sur un organisme
neuchâtelois de soutien.
Les prestations
Neode fournit une palette de prestations variées aux
entreprises naissantes ainsi qu’aux entreprises existantes
et porteuses de projets.
Après acceptation d’un projet par le conseil
d’administration, les prestations suivantes sont
disponibles :
• hébergement (bureau, atelier, salle blanche)
• coaching managérial
• recherche de partenaires financiers
• soutien à l’industrialisation
• services administratifs (réception, logistique, comptabilité, …)
D’autres services plus spécifiques sont également étudiés
au cas par cas.
Sa spécialité
Sa mission
Neode assume une mission d’intérêt général au
bénéfice de la collectivité et de l’économie du canton de
Neuchâtel. A ce titre, le parc technologique
• soutient la création de nouveaux projets dans le domaine de la micro et de la nanotechnologie
• facilite le démarrage et la croissance de jeunes entreprises
• accompagne le développement de sociétés porteuses de projets innovants
• encourage le transfert de technologies entre l’économie privée, les centres de recherches et les Hautes Ecoles.
Historique
www.neode.ch
A l’origine de Neode, il y a les forces créatives, les
capacités productives et les talents qui ont fait du Pays de
Neuchâtel un pôle d’excellence dans les microtechniques
et les nanotechnologies. La mise en place de cette
structure a associé l’Etat de Neuchâtel, les institutions
de recherche et de formation, les représentants de
l’économie du canton et de l’économie privée. Neode
contribue ainsi au renouvellement et à la diversification
du tissu économique régional en valorisant et en
favorisant la création d’emplois.
Créateurs No 11 - décembre 2009
Neode soutient des jeunes sociétés dans la préparation
à l’industrialisation des produits exploitant la
microtechnique.
Basé au coeur d’une région industrielle riche en instituts
de recherche spécialisés en microtechnique (CSEM, EPFLIMT et la HE-Arc), Neode soutient notamment ses start-up
en leur offrant un environnement propice à la réalisation
des premières séries, en les aidant à industrialiser leur
prototype et à trouver les sous-traitants.
Neode s’est doté d’une Usine comprenant des ateliers
ainsi que des salles propres que le parc met à disposition
de ses locataires. Ces derniers peuvent donc mettre à
profit un environnement prêt à l’emploi. Il s’agit là d’une
aide concrète facilitant le démarrage de la production.
C’est un modèle qui a démontré à plusieurs reprises son
efficacité.
2003
2004
2005
2006
2007
2008
mi-2009
Incubateur
4
8
10
10
8
10
9
Résidents
0
0
5
10
16
21
22
Total
4
8
15
20
24
31
31
Neode SA
Claude Amiguet, directeur
Case postale 672
Rue de la Maladière 71
2002 Neuchâtel
T. 032 720 52 60
[email protected]
www.neode.ch
Sommaire
32
Soutien à l’ Activité Indépendante,
mode d’emploi
32
InnoPark-Yverdon : une mesure active
du marché du travail
34
Genève : soutien à l’activité indépendante
dans le cadre du chômage
36
Du chômage au Cottage, histoire
d’un succès
37
dossier
Du chômage à l’entreprise
Créateurs No 11 - décembre 2009
32
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Dossier
Du chômage
à l’entreprise
Le chômage rime souvent avec douleur, morosité et incertitude. C’est une période difficile
de remise en question à laquelle s’ajoutent souvent de fortes pressions sociales.
Contre toute attente, ce moment pourrait se révéler, sous certaines conditions, très
favorable au lancement d’une entreprise. La loi sur l’assurance-chômage défend cette idée
en ayant créé, il y plus de 13 ans, le soutien à l’activité indépendante qui s’accompagne
d’une série de mesures. L’assurance-chômage offre des cours spécifiques en gestion
d’entreprise, des indemnités journalières qui libèrent le demandeur d’emploi de l’obligation
de rechercher un poste et propose également une prise en charge des risques de perte.
Le grand danger réside cependant dans une trop grande attractivité de ces mesures.
Devenir indépendant ne se choisit pas sur un coup de tête. C’est un projet qui doit
mûrement se réfléchir et dont tous les aspects doivent être pris en compte, sous peine de
mal se terminer. C’est pourquoi le porteur de projet doit faire montre, afin d’augmenter ses
chances de réussite, de volonté, de persévérance et d’une énorme motivation. Les difficultés
auxquelles il va se confronter sont identiques à celles de n’importe quel autre créateur.
Les sujets de ce dossier permettent de se faire une idée du fonctionnement de ces
différentes mesures. Le témoignage que nous avons recueilli devrait lui, s’il le fallait encore,
souligner leur impact positif, non seulement sur les chiffres de l’assurance-chômage mais
aussi sur le tissu économique dans son ensemble.
Dossier réalisé par
Cécile Aubert, Myriame Dubi, Frédéric Vormus, Sandy Wetzel
Propos recueillis par Frédéric Vormus
Soutien à l’ Activité Indépendante,
mode d’emploi
La Loi sur l’assurance-chômage (LACI) s’est dotée en 1996 d’une base légale, le Soutien à l’Activité
indépendante (SAI) qui lui permet d’aider l’assuré qui souhaite créer son entreprise. Carole Blanc,
cheffe de l’Office régional de placement (ORP) Centre du canton de Fribourg commente l’ensemble
du processus d’obtention de cette mesure spécifique. L’assurance chômage étant fédérale, la marche
à suivre de la SAI est identique dans toutes les régions.
L’assurance chômage peut soutenir l’assuré qui projette
d’entreprendre une activité indépendante durable par
le versement de 90 indemnités au plus durant la phase
d’élaboration du projet. Elle peut également assumer
20 % des risques de perte concernant les cautionnements
accordés par les coopératives de cautionnement des arts
et métiers. Le montant versé par le fonds de compensation
en cas de perte est cependant imputé sur le droit de
l’assuré aux indemnités de chômage. Les assurés peuvent
demander l’une ou l’autre de ces mesures, voire les deux.
Cette mesure s’adresse aux assurés qui se retrouvent au
chômage sans avoir commis de faute, ni avoir donné
leur congé afin de se lancer en qualité d’indépendant ;
en effet, s’il existe un lien de causalité entre le chômage
imputable à une faute de l’assuré et la prise d’une activité
indépendante, toute aide est exclue.
D’abord la formation
Au titre du Soutien à l’Activité Indépendante, une personne
au chômage qui a un projet d’indépendant peut déposer
Créateurs No 11 - décembre 2009
la demande de soutien y relative. Dans ce cas, l’assuré est
reçu par un conseiller en personnel spécialisé dans les
questions d’entrepreneuriat ; ce dernier établit avec lui une
première vérification de faisabilité du projet et lui remet
une check-list, sorte de mini-business plan sur laquelle
poser ses réflexions. Une ébauche de ce plan d’affaires
déposée, se pose la question de cas en cas de suivre un
coaching de quelques heures voire une formation ciblée
d’une dizaine de jours pendant lesquels le candidat
procède à l’élaboration complète de son business plan
et acquiert les connaissances et informations usuelles
nécessaires à tout spécialiste entendant se lancer en
qualité d’indépendant. Durant cette formation, il sera
également invité à confronter son projet avec la réalité du
marché, ceci afin qu’il détermine lui-même sa viabilité non
seulement au démarrage mais également sur le moyen et
long terme.
90 indemnités, c’est à dire 4 mois
L’assuré qui avec ou sans l’aide du coaching ou du cours
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Dossier
« Devenir indépendant » a procédé à l’élaboration de son
business plan et souhaite passer à la phase pratique de
son projet, à savoir son développement, déposera alors
auprès de son conseiller ORP une demande formelle de
soutien à l’activité indépendante. La durée alors accordée
dépendra du projet, de son ampleur ainsi que de son
degré d’avancement ; elle s’étendra de un à quatre mois
(90 indemnités au maximum). Durant cette période,
l’assuré consacre toute son énergie au développement
de son projet notamment selon les axes 4P : produit,
prix, promotion et place ainsi que dans la recherche
de financement, ceci en touchant ses indemnités de
chômage et sans qu’il lui soit demandé de prospecter en
parallèle le marché du travail en qualité de demandeur
d’emploi. Le conseiller ORP reste à disposition de l’assuré
pour tout soutien voire question durant cette période
tout en laissant libre marge de manœuvre à ce dernier.
C’est à la fin de la période octroyée que l’assuré sera invité
à se prononcer quant à la décision qu’il compte prendre,
à savoir se lancer en qualité d’indépendant et sortir du
chômage ou alors y renoncer et retrouver son statut de
demandeur d’emploi au chômage opérant ses recherches
d’emploi en qualité d’employé et non plus d’indépendant.
« Au titre du Soutien à
l’Activité Indépendante,
une personne au
chômage qui a un projet
d’indépendant peut
déposer la demande de
soutien y relative. »
Si ça ne marche pas
Dans le cas où l’assuré renonce à son projet, il doit le faire
complètement. En effet, l’assurance chômage ne permet
pas de statut « hybride » à savoir de se lancer tout en
continuant à toucher le chômage jusqu’à ce que « les
affaires démarrent » ; ce risque est à prendre par l’assuré
dès sa décision de se lancer.
Renoncer à un projet d’indépendant n’est pas un échec.
Nous considérons comme important de donner la
possibilité à un assuré qui nourrit un tel projet de le
faire ; en effet ce dernier doit pouvoir développer cette
opportunité jusqu’à sa conclusion : projet viable ou non ;
s’il s’avère qu’il ne l’est pas, il y a un deuil à faire, certes
difficile mais indispensable ; en effet le droit au chômage
étant de 400 indemnités (1,5 an) dans un délai-cadre de 2
ans, la durée moyenne de recherche d’emploi de 7 mois,
laisser un assuré courir deux lièvres à la fois (recherches
d’emploi en qualité de salarié et projet d’indépendant)
durant sa période de chômage engendre le risque de se
retrouver en fin de droit au chômage sans avoir trouvé
de solution pérenne sur le marché du travail, situation
très difficile que nous tenons absolument à lui éviter.
Dans ce contexte, le conseiller ORP se doit quelque fois
Carole Blanc,
cheffe de l’Office
régional de placement
(ORP) Centre du canton
de Fribourg
de jouer le rôle de briseur de rêves avec une approche
très pragmatique ; en effet, certains projets sont, de
son expérience, voués à beaucoup de difficultés voire
d’échecs et il s’agit dans ce cas de rendre conscient
l’assuré des risques financiers qu’il s’apprête à prendre et
des conséquences qu’il aura alors à assumer. C’est dans ce
cadre que la possibilité de cautionnement remboursable
sur les indemnités du chômeur n’est que rarement
sollicitée ; en effet, en cas d’échec, l’assuré aura remboursé
ses créanciers mais se verra amputé de ses indemnités
de chômage, indemnités qui, en cas de lancement de
l’activité indépendante, lui sont créditées sur une période
supplémentaire de deux ans, sorte d’assurance risque au
lancement d’une activité indépendante
Un bon retour à Fribourg
Dans le canton de Fribourg, ces SAI connaissent un
certain succès. En 2008, 53 demandes de soutien à
l’activité indépendante ont été déposées, 19 assurés
ont bénéficié du cours « Devenir indépendant », 48
demandes ont été acceptées pour une durée moyenne
de 3 mois, et sur les 48 projets développés, 29 assurés se
sont lancés, 24 ayant finalement renoncé.
Taux de survie
Sur Fribourg, un suivi des activités indépendantes lancées
depuis 2002 avec le soutien du chômage nous indique
que 96 % sont toujours actives après 2 ans, 71 % après 4
ans et 65 % après 6 ans, taux qui tend alors à se stabiliser.
Cette SAI est une mesure à plébisciter car elle permet
non seulement d’encourager l’entrepreneuriat, mais
également de sortir d’une logique de chômage des
personnes ayant le potentiel est de créer leur propre
emploi voire d’autres postes de travail au sein de leur
entreprise nouvellement créée, densifiant ainsi le tissu
économique local.
Créateurs No 11 - décembre 2009
33
34
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Dossier
Myriame Dubi & Sandy Wetzel
InnoPark-Yverdon : une mesure active
du marché du travail
InnoPark est une mesure active du marché du travail (MMT), soutenue par le Secrétariat de l’Etat
à l’Economie (SECO). Cette association à but non lucratif a pour but de réinsérer des demandeurs
d’emploi qualifiés et de soutenir, sur sélection, des projets d’entreprise. Interview de M. François
A. Egger, directeur du centre InnoPark d’Yverdon.
François A. Egger,
Directeur du centre InnoPark
InnoPark permet de mettre en relation deux types
d’acteurs de l’économie qui se complètent : des
demandeurs d’emploi qualifiés et des porteurs de projet
ayant besoin de ressources humaines et de compétences
complémentaires.
Ainsi, l’association s’adresse d’une part aux demandeurs
d’emploi (très) qualifiés inscrits au chômage (titulaires
d’un diplôme d’une haute école, professionnels
expérimentés, jeunes ayant terminé un apprentissage).
D’autre part, InnoPark s’adresse aux PME, entrepreneurs
et participants au programme d’InnoPark souhaitant
développer un projet d’entreprise. L’association
accompagne et propose des solutions, des conseils
et soutiens divers lorsque ces porteurs de projet ne
disposent pas des compétences recherchées. Les projets
retenus doivent répondre à plusieurs critères (vocation
d’utilité publique, aspects innovants, valeurs éthiques,
potentiel commercial), mais ils doivent surtout avoir
comme but la création d’emploi.
Pour assister les porteurs de projet, InnoPark s’appuie
justement sur les demandeurs d’emploi aux profils
www.innopark.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
dits de « haut vol » et d’horizons divers inscrits dans le
programme IPS (InnoPark Solution). Le travail d’InnoPark
est, entre autres, au moment de la sélection des projets,
de coordonner ceux-ci avec les demandeurs d’emploi
afin d’exploiter au mieux les compétences à disposition.
Actuellement, en Suisse romande, 40 demandeurs
d’emploi sont inscrits dans le programme.
Quels conseils donnez-vous aux porteurs de
projets ?
En préambule, je dirais que je me fais toujours l’avocat du
diable quand une personne vient m’exposer son projet de
création d’entreprise.
En effet, n’est pas chef d’entreprise qui veut, et la dure
réalité vient malheureusement très souvent briser les
rêves d’indépendance.
En tant que programme national visant à insérer, orienter
ou réinsérer des personnes hautement qualifiées dans
le marché du travail, notre rôle est, entre autre, de
prévenir un lancement raté d’une entreprise qui se
soldera probablement par une catastrophe humaine. Un
Dossier
demandeur d’emploi échouant dans son indépendance
se trouvera sans droit au chômage en cas d’échec, donc à
l’assistance sociale. Nous nous devons de prendre très au
sérieux ces paramètres.
Selon vous, quelles sont les principales difficultés
pour un chômeur qui souhaite créer sa propre
entreprise ? Quels sont ses besoins ?
Un demandeur d’emploi ne rencontre pas de difficulté
particulière liée à ce statut passager. Toute personne
désirant créer sa propre entreprise traverse les mêmes
périodes de doute, rencontre les même écueils
(financement, aspect juridique, emplacement, etc.). Ils ont
besoin avant tout de soutien, d’accompagnement et de
conseils spécialisés.
« L’association
accompagne et propose
des solutions, des
conseils et soutiens divers
lorsque ces porteurs
de projet ne disposent
pas des compétences
recherchées. »
Les personnes au chômage sont-elles à votre avis
suffisamment informées des possibilités qui leur
sont offertes en termes de création d’entreprise ?
Sont-elles encouragées à réaliser leur projet ?
Je pense qu’il serait plus juste de poser cette question à
un demandeur d’emploi désirant créer son entreprise…
Quoiqu’il en soit, au sein d’InnoPark, nous essayons de
leur apporter un maximum d’éléments en un minimum
de temps (nos stages ont une durée maximum de 6
mois).
Au niveau des Office régionaux de placement (ORP), les
demandeurs d’emplois se voient également proposer
différentes mesures et formations en soutien à leur
indépendance.
Néanmoins, je crois qu’il ne faut pas inciter à la création
d’entreprise, le risque est trop important. Par contre,
quand le dossier est réaliste, viable, la volonté posée et
permanente, il faut à ce moment-là donner toutes les
armes au futur patron pour réussir !
Comment InnoPark collabore avec ces
personnes ? Que leur apportez-vous
concrètement ?
Les personnes travaillent 3 jours par semaine sur le
projet retenu. Les deux autres jours sont utilisés pour la
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
formation, le coaching et les recherches d’emplois. Le
retour à l’emploi est notre préoccupation, et également
notre succès puisque 60 à 70 % de nos participants
retrouvent un emploi durant leur stage.
La formation et le coaching occupent une place
importante dans notre programme. Nous proposons des
formations techniques comme, par exemple, la gestion
de projets, la rédaction d’un business plan ou la maîtrise
des outils marketing. Et nous travaillons aussi sur les
compétences humaines comme la gestion de conflit,
la gestion des émotions ou le bilan de compétences.
Chaque personne se fait coacher sur son projet mais aussi
sur sa personne, sa personnalité.
Notre soutien est donc plus au niveau des formations, de
l’accompagnement et du réseau que de la logistique ou
des aspects financiers.
Les coups de cœur de François A. Egger
Mister Cooky Suisse (www.mistercooky.ch), association
dont le but est de lutter contre le phénomène de la
«malbouffe» en défendant le droit des enfants à l’accès à
une nourriture saine et équilibrée en privilégiant le retour
aux valeurs du partage et du plaisir en cuisine. Ce projet
a été lancé avec le soutien d’InnoPark et du célèbre chef
étoilé Philippe Chevrier. Le succès a été au rendez-vous.
DSR, leader Suisse de la cuisine de collectivité va d’ailleurs
faire de Mister Cooky son «porte parole» auprès des
écoles!
La Petite Reine Genève (www.ecomotrice.ch),
accélérateur de développement durable.
La Petite Reine Genève est une société de livraisons
écologiques intra urbaine utilisant des triporteurs
électriques. Gérard Valéri, participant InnoPark Suisse a
cru à son idée jusqu’au bout et a eu raison. Son entreprise
est un succès reconnu. Dans le cadre de la 5ème place
des affaires 2009, le trophée de la «Positive Attitude» a été
remis à La Petite Reine Genève, entreprise ayant marqué
l’Economie et la Société par son travail, son implication et
son originalité!
Les Gourmets (www.les-gourmets.ch), un concept
innovant qui va ouvrir ses portes le 15 décembre
prochain. Il s’agit d’un restaurant, d’une table d’hôte,
d’un service traiteur traditionnel et surtout d’un service
de livraison express de repas en entreprises. L’accent
est mis sur des repas sains, équilibrés, et pour tous les
budgets. Une équipe de participants d’InnoPark Suisse SA
à Yverdon-les-Bains travaille en collaboration avec un chef
talentueux sur ce projet. Des places de travail vont être
créées et ces personnes seront engagées après la période
de lancement.
Créateurs No 11 - décembre 2009
35
36
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Dossier
Cécile Aubert
Genève : soutien à l’activité
indépendante dans le cadre du chômage
Dans le canton de Genève, les demandeurs d’emploi qui désirent se lancer comme indépendants
ont accès à un parcours de formation et passent devant une commission d’experts.
Eric Pillet,
Responsable de
formation au service des
mesures pour l’emploi
à l’office cantonal de
l’emploi (OCE)
« Nous soutenons la création
d’entreprise en apportant aux
demandeurs d’emploi qui ont un projet
prometteur une aide et des conseils
professionnels, afin de maximiser leurs
chances de succès. Comme pour une
reprise d’activité salariée, l’activité
indépendante doit également répondre
aux critères de viabilité et de durabilité »,
explique Eric Pillet, responsable de
formation au service des mesures pour
l’emploi à l’office cantonal de l’emploi
(OCE) de Genève. Depuis l’entrée
en vigueur, le 1er février 2008, de la
nouvelle loi cantonale sur le chômage,
le conseiller en personnel pose un
diagnostic de la situation de l’assuré,
lors du premier mois à l’OCE. « Pendant
cet entretien la discussion porte, notamment, sur les
objectifs du demandeur d’emploi, précise Eric Pillet. S’il
émet le projet de devenir indépendant, son conseiller,
après avoir reçu un descriptif du projet par écrit, lui
proposera un Soutien à l’Activité Indépendante (SAI) ».
Bilan de compétence et formation
Le demandeur d’emploi peut d’abord effectuer un bilan
pour indépendants, d’une durée de 20 jours, au Centre
de Bilan de Genève (Cebig). Il a pour but d’analyser
l’adéquation de son profil de compétences avec son
projet. Ensuite, si celui-ci se confirme, il accède aux cours
de création d’entreprise qui lui permettent d’évaluer
l’idée dans sa dimension économique : il s’agit d’un
module d’introduction à la création d’entreprise d’une
durée de 10 jours, suivi par un module de réalisation de
20 jours. Ces formations sont organisées par le prestataire
NewStart, filiale du groupe OTP à Genève, dirigé par
Chantal Meyer. Ces différents cours sont facultatifs et
octroyés selon les besoins de chaque personne.
« Le but est de fournir des outils pour que les porteurs
évaluent par eux-mêmes leur projet », précise Eric Pillet.
Tout est passé en revue, de la création du business plan
à l’élaboration d’un budget, voire de tableaux de bord.
Les futurs créateurs sont également mis en contact
avec les organismes de financement et de microcrédit.
« On idéalise souvent la création d’entreprise, relève le
spécialiste de l’OCE. Avec cette formation, les candidats à
l’indépendance apprennent à gérer un projet de A à Z. »
Une analyse d’impact portant sur la période 2003-2005
montre que 40 % des chômeurs ayant suivi ces cours se
sont lancés en indépendant. « La majorité des entreprises
créées est toujours en activité après plus de trois ans
d’existence », souligne Eric Pillet.
Créateurs No 11 - décembre 2009
Toujours selon l’analyse d’impact, pour les 60 % qui ne
se lancent pas, la participation à ces formations leur a
permis de mieux comprendre le fonctionnement d’une
entreprise et les attentes des employeurs, et de retrouver
ainsi plus facilement un emploi.
Pour Eric Pillet, « même si le projet n’est pas réalisé
dans l’immédiat, il le sera peut-être un jour et les
porteurs auront à disposition les outils nécessaires à son
développement. En attendant, défendre leur projet et
aller à la rencontre de personnes susceptibles de les aider
aura créé une dynamique positive. »
Une commission d’experts
Le demandeur d’emploi prêt à se lancer peut demander
une Phase d’Elaboration de Projet (PEP). Il s’agit d’une
période de un à quatre mois sans recherche d’emplois,
au cours de laquelle il peut se consacrer à 100 % à la
préparation du démarrage de son activité. Durant cette
phase il peut également bénéficier d’un cours de gestion,
d’un cours de bureautique comptable ainsi que d’un
accompagnement par la fondation M & S qui, si l’activité
démarre, se prolongera sur une période de douze mois.
Particularité genevoise : pour bénéficier de cette PEP,
les candidats doivent passer devant une commission
d’experts en création d’entreprise. Celle-ci, composée de
représentants de l’OCE, de la Fondetec, de la Fondation
d’aide aux entreprises (FAE) et de Genilem, donne son
avis sur l’octroi de cette phase. Le porteur et le projet
y sont évalués selon différents critères : formation
et expérience professionnelle, contacts existants
avec la clientèle, expérience de gestion et de vente,
positionnement, financement, etc. « A Genève, nous
en sommes à une centaine de dossiers analysés par
année dont environ 60 % reçoivent un avis favorable,
relève Eric Pillet. Nous ne voulons pas donner de faux
espoirs et prenons la peine d’examiner soigneusement
chaque projet. Notre but est d’éviter des prises de
risques qui peuvent être lourdes de conséquences pour
les demandeurs d’emploi. Cependant je constate, ces
derniers temps, que les porteurs sont de mieux en mieux
préparés. C’est sans doute un effet positif du travail
d’accompagnement des prestataires de formation et de
la commission. Quoi qu’il en soit, pour les 40 % qui ne
reçoivent pas le soutien de la commission, rien ne les
empêche de développer leur projet s’ils le souhaitent.
Ils ne bénéficieront pas de l’accompagnement en vue
du démarrage mais pourront toutefois profiter, comme
les autres, du doublement de leur délai cadre prévu
par la LACI. Cela leur permettra de toucher le solde
d’indemnités non perçu, suite à leur lancement en tant
qu’indépendant, en cas de réinscription au chômage »,
conclut Eric Pillet.
Dossier
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Cécile Aubert
Du chômage au Cottage, histoire
d’un succès
A Genève, après une période de chômage, Nicole Boder a ouvert son restaurant, Le Cottage Café,
il y a un peu plus d’une année. Dans un petit parc, avec vue sur le lac, le lieu ne désemplit pas,
été comme hiver.
Nicole Boder,
Le Cottage Café
« Je tiens à témoigner car mon expérience lors de ma
période de chômage a vraiment été très positive, lance
d’emblée la gérante du Cottage Café qui en est aussi la
cheffe cuisinière. Il faut dire aussi que la chance m’a souri.
Je cherchais un endroit pour ouvrir un restaurant, tout en
suivant les cours de création d’entreprise proposés par
l’Office cantonal de l’emploi. Lors de la deuxième phase
« Nicole Boder a mis
à profit les cours du
chômage pour rédiger un
business plan solide. »
de la formation, je suis tombée sur une annonce de la
Ville de Genève pour la gérance d’un local. Le timing
était parfait, j’ai donc soumis mon dossier et j’ai ainsi pu
terminer les cours avec un support réel : mon projet de
restaurant et la réalisation d’un business plan concret. »
Forte de plusieurs années d’expérience dans la
restauration à Neuchâtel et à Genève, il était évident
pour Nicole Boder qu’elle profiterait de sa période
de chômage pour se lancer dans l’aventure de
l’indépendance. « Je savais ce que je voulais. Il y a sept
ans, je me suis retrouvée au chômage à Neuchâtel et j’en
ai profité pour obtenir ma patente de restauratrice. Là
il était temps de me lancer à mon compte à Genève. »
Autodidacte, la cheffe a acquis une réputation certaine
grâce à sa cuisine proposée au Café du Grütli de la
Maison des Arts à Genève. « Mon conseiller chômage,
qui m’a très bien aiguillée, me connaissait déjà un peu
du Grütli. » Mais les hasards ne font pas tout. Nicole
Boder a mis à profit les cours du chômage pour rédiger
un business plan solide. « Parfois, les enseignants ont
tendance à mettre les projets dans des cases, ils ont
des critères de base classiques. Ils étaient donc un
peu sceptiques face à mon business plan, surtout que
la restauration n’est pas un milieu facile. J’ai dû les
convaincre, mais j’étais vraiment motivée. Surtout qu’au
début de la formation, je ne savais pas vendre mon
projet, et cela, ils me l’ont vraiment appris ! » Même si elle
les a trouvés parfois un peu trop théoriques et scolaires,
encouragements, professionnalisme et connivence sont
les mots que la restauratrice utilise pour qualifier les
cours de soutien à l’indépendance.
www.cottagecafe.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
37
38
DU CHÔMAGE à L’ENTREPRISE
Appui de la Fondetec
Après avoir répondu au concours de la Ville, Nicole Boder
entame des démarches auprès de la Fondetec pour
obtenir des fonds pour le futur Cottage Café : « Je suis allée
les voir avec un business plan sans avoir encore eu de
« La question de savoir
pourquoi on veut devenir
indépendant est à mon
sens la plus importante. »
réponse de la Ville. Mais je croyais en mon projet. Certains
membres de la commission se sont montrés sceptiques,
car reprendre un local qui avait été pendant plusieurs
années une buvette de grand hôtel avant d’être fermé
pendant deux ans leur paraissait être un pari plutôt risqué.
De plus, ils n’étaient pas persuadés que le restaurant
marcherait le soir et l’hiver. Je comprenais leurs arguments,
basés sur une pensée commerciale, mais j’étais sûre de
mon idée et, surtout, qu’il manquait d’endroits sympas où
Créateurs No 11 - décembre 2009
Dossier
boire et manger à Genève ! Finalement, la Fondetec m’a
soutenue. »
Jusqu’à douze employés en été
Le succès du Cottage Café prouve que cette confiance
était méritée. Cette année, le restaurant a en effet employé
12 personnes en été et 7 en hiver. Nicole Boder se
souvient du jour de l’été 2008 où elle a reçu une réponse
positive à la fois de la Ville et de la Fondetec. « La fête a
été immense, c’était quand même la première fois que je
me lançais en indépendante ! D’ailleurs, je fête aujourd’hui
même la première année d’existence du Cottage Café
et mon rêve s’est réalisé ! Je ne vois rien de négatif dans
cette expérience, mais je pense que j’ai attendu d’avoir
l’expérience, le réseau, la reconnaissance et la maturité
nécessaires pour me mettre à mon compte. Et j’ai eu
la chance de ne pas connaître ces une à deux années
de galère par lesquelles passent souvent les créateurs
d’entreprise. La question de savoir pourquoi on veut
devenir indépendant est à mon sens la plus importante.
Moi je savais que c’était le moment, je voulais décider de
mon destin et surtout être impliquée dans la création de
mon restaurant de A à Z », conclut Nicole Boder.
Sommaire
Structures d’aide à la création d’entreprise 40
43
Entreprises soutenues
47
annuaires
Entreprises en démarrage
Créateurs No 11 - décembre 2009
40
STRUCTURES D’AIDE
Annuaires
structures d’aide
à la création d’entreprise
Suisse occidentale
Découvrez la diversité et la complémentarité des différents organismes d’aide.
N’hésitez pas à contacter celui ou ceux dont l’activité répond à votre besoin.
Créateurs No 11 - décembre 2009
Alliance
Réalisation et renforcement du transfert de technologies et de savoir («TT»)
et de la coopération entre les Hautes Ecoles de Suisse occidentale et les
entreprises, en particulier les PME.
M. Roland LUTHIER
021 693 35 75
[email protected]
www.alliance-tt.ch
AlpicT
Promotion des technologies de l’information et de la communication (TIC).
M. Didier MESNIER
022 304 40 40
[email protected]
www.alpict.ch
BioAlps
Promotion de biotechnologies et des technologies médicales.
Mme Norie MATURANA
022 304 40 40
[email protected]
www.bioalps.org
Capital proximité
Mise en contact d’investisseurs privés et de porteurs de projets cherchant
un investissement à long terme. Accédez en toute discrétion à plus de 450
investisseurs à la recherche de PME en développement, restructuration ou
succession.
M. Pierre BORDRY
021 641 17 30
[email protected]
www.capitalproximite.ch
CRC-PME • Coopérative romande de cautionnement – PME
Solutions de cautionnement à tout type de projets et d’entreprises.
M.Christian WENGER
021 721 11 91
[email protected]
www.crcpme.ch
FIT • Fondation pour l’innovation technologique
Soutien au développement de projets à contenu technologique innovant
issus d’une collaboration avec une haute école de Suisse Romande.
Secrétariat CVCI
021 613 35 35
[email protected]
www.fondation-fit.ch
Genilem
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes. Retrouvez les
adresses de nos autres antennes sur www.genilem.ch.
Mme Elisabeth MURE-DONZE
032 471 13 28
[email protected]
www.genilem.ch
Microcrédit Solidaire Suisse
MS prend la succession d’ASECE dès le printemps 2009 : présente sur
l’ensemble du territoire national, au service des créateurs de petites
entreprises. Conseil, analyse des projets, financement, accompagnement.
Mme Andréa LEHMANNBEYTRISON
021 646 94 93
[email protected]
www.microcredit-solidaire.ch
Micronarc
Promotion des micro et nanotechnologies de Suisse occidentale.
M. Edward Byrne
032 720 09 00
[email protected]
www.micronarc.ch
platinn
platinn (anciennement Réseau CCSO) est au service des PME et start-up
romandes depuis 1991 et compte quelque 1200 clients à son actif. Le
changement de nom opéré en mars 2009 marque sa volonté de renforcer et
d’élargir ses activités au profit des PME et start-up de Suisse occidentale pour
les soutenir dans leurs projets d’innovation.
M. Christoph MEIER
026 347 48 48
[email protected]
www.platinn.ch
Relève PME
Soutien au PME lors du règlement de leur succession: renseignements
complets sur la succession d’entreprise et proposition d’un vaste éventail de
possibilités de reprise, de participation et de collaboration.
M. Giovanni GIUNTA
021 796 33 00
[email protected]
www.relevepme.ch
Swissmédia • Association suisse du multimédia
Participation à la création, encouragement et soutien au fonctionnement de
technopôles et incubateurs dans les domaines des nouvelles technologies de
l’information, de la communication et du multimédia.
M. Roland GRUNDER
021 925 80 30
[email protected]
www.swissmedia.ch
M. Claude JORAND
026 425 87 00
[email protected]
www.promfr.ch
Effort Fribourg SA
Société de capital-risque qui encourage la création ou le développement
d’entreprises générant de nouveaux emplois dans le Grand-Fribourg, par des
prises de participations ou des prêts.
M. Antoine BERGNA
026 408 74 74
[email protected]
Fri Up • Soutien aux entreprises existantes ou en création
Guichet qui développe des synergies entre l’économie, les Hautes écoles
et l’Etat. Aide les PME à améliorer leur compétitivité et à générer de la
valeur ajoutée. Fri Up est également une structure d’hébergement et
d’accompagnement. La durée de location est de 3 à 36 mois. Antenne
fribourgeoise de platinn.
M. Olivier ALLAMAN
026 425 45 00
[email protected]
www.friup.ch
Genilem Fribourg
Accompagnement ciblé des créateurs d’entreprises avec plusieurs années de
suivi de l’entreprise et l’accès à un réseau dynamique.
M. Olivier ALLAMAN
026 425 45 00
[email protected]
www.genilem.ch
IVE • Institute for Value-based Enterprise
Eveille et transmet l’esprit d’entreprise chez les étudiants des Universités
et des HES (Hautes Ecoles Spécialisées) qui souhaitent devenir des
entrepreneurs innovateurs de haute qualité. Possibilité de suivre des
workshops en français et en allemand, d’obtenir des stages pratiques et de
participer à des conférences.
M. Hans Ulrich PESTALOZZI
026 309 20 20
[email protected]
www.iveinstitute.org
Promotion économique du canton de Fribourg
Soutien aux entreprises fribourgeoises lors de projets d’extension et
d’implantation dans le canton de Fribourg.
M. Thierry MAURON
026 425 87 00
[email protected]
www.promfr.ch
APRÈS • Chambre de l’économie sociale et solidaire
Soutien à la promotion et la reconnaissance de l’économie sociale et
solidaire (ESS) dans la région genevoise, entre autre par l’appui à la création
d’entreprises.
M. Thierry PELLET
022 807 27 97
[email protected]
www.apres-ge.ch
CCIG • Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève
Promotion de l’économie genevoise.
M. Jacques JEANNERAT
022 819 91 11
[email protected]
www.ccig.ch
Eclosion
Support à la création et au développement d’entreprises dans le domaine
des sciences de la vie.
M. Jesús MARTIN-GARCIA
022 880 10 10
[email protected]
www.eclosion.com
FAE • Fondation d’aide aux entreprises
Soutien aux PME existantes ou en création dont le développement présente
un intérêt pour le canton en termes d’emplois et de savoir-faire. La FAE est
l’antenne genevoise de la CRC-PME.
MM. Jean METRAILLER et
Serge NOUARA
022 827 42 84
[email protected]
www.fae-ge.ch
FER Genève • Fédération des entreprises romandes
Aide et conseils en matière de création d’entreprise, plus particulièrement
sous l’angle administratif (formes juridiques, contrat de travail, CCT, salaires),
mais aussi en matière de relations du travail et d’assurances sociales (AVS, LPP,
activité indépendante, etc.).
M. Anthony MONTES
022 715 34 97
[email protected]
www.fer-ge.ch
Fondetec • Fondation pour le développement des emplois et du tissu
économique en Ville de Genève
Soutien à la création d’entreprises génératrices d’emplois, au maintien
et au développement d’entreprises existantes ainsi qu’à l’innovation
technologique.
M. Jérôme FAVOULET
022 338 03 60
[email protected]
www.fondetec.ch
Fongit • Fondation genevoise pour l’innovation technologique
Financement et accompagnement de projets innovants dans les hautes
technologies.
M. Pierre STRÜBIN
022 884 83 00
[email protected]
www.fongit.ch
Genilem Vaud-Genève • Bureau de Genève
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Philippe GAEMPERLE
022 817 37 77
[email protected]
www.genilem.ch
genève
Capital Risque Fribourg SA
Au service des entreprises novatrices en phase de création ou d’expansion.
Vise à promouvoir le développement de nouvelles technologies et la création
d’emplois par du capital-risque.
41
fribourg
STRUCTURES D’AIDE
Annuaires
Créateurs No 11 - décembre 2009
42
STRUCTURES D’AIDE
vaud
neuchâtel
INDUSTRIES & TECHNOLOGIES
Créateurs No 11 - décembre 2009
Annuaires
Guichet pour entreprises du Service de la promotion économique •
Service de conseil et d’information
Soutenir les PME et les créateurs d’entreprises genevoises dans la mise en
place de leurs projets, en s’appuyant sur les compétences des organismes
partenaires.
M. Daniel LOEFFLER
022 388 34 34
[email protected]
www.geneve.ch
www.geneva.ch
www.petitsdejeuners.ch
OPI • Office de la promotion industrielle
L’OPI soutient le développement de l’industrie en:
– fournissant aux entreprises un appui en marketing international ;
– offrant à des conditions avantageuses des prestations de conseil aux startup et PME.
Antenne genevoise de platinn.
M. Rolf GOBET
022 304 40 40
[email protected]
www.opi.ch
CNCI • Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie
Association privée qui défend les intérêts généraux de ses membres en
assurant une veille politique afin de promouvoir des conditions-cadres
favorables au développement des entreprises.
M. Pierre HILTPOLD
Directeur
032 722 15 15
[email protected]
www.cnci.ch
Finergence
Financement initial d’entreprises novatrices.
M. Jean-Jacques DELÉMONT
079 327 12 34
[email protected]
www.finergence.ch
Genilem Arc-Jurassien • Bureau de La Chaux-de-Fonds
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Daniel VOGEL
032 967 86 10
[email protected]
www.genilemne.ch
NE-IPME • Société coopérative Neuchâtel Interface PME
Solutions de cautionnement à tous types de projets et d’entreprises.
NE-IPME est l’antenne neuchâteloise de la CRC-PME.
M. Pierre DÜRRENBERGER
032 853 42 54
[email protected]
www.crcpme.ch
NEODE SA • Parc scientifique et technologique du canton de Neuchâtel
Hébergement, accompagnement et développement de sociétés porteuses
de projets innovants dans les domaines de la micro et nanotechnologie.
M. Claude AMIGUET
032 720 52 60
[email protected]
www.neode.ch
OPEN • Office de Promotion Economique du canton de Neuchâtel
Soutien aux projets de création, d’implantation, de développement et de
transmission d’entreprises dans le canton de Neuchâtel.
032 889 68 23
[email protected]
www.e-den.ch
AIT • Association vaudoise pour la promotion des innovations
et des technologies
Amélioration et promotion de la collaboration entre l’économie, les hautes
écoles et l’Etat de Vaud afin d’assurer la pérennité de la place technologique
vaudoise. Antenne vaudoise de platinn.
M. Daniel TIERCY
021 316 63 79
[email protected]
www.ait-vd.ch
Ateliers de la Ville de Renens
Incubateur et accueil d’entreprises actives dans le domaine de la
communication visuelle, du graphisme, du design et de l’architecture.
M. Yves ROULIN
021 632 71 50
[email protected]
www.ateliersvdr.ch
Biopôle
Accueil d’activités à forte valeur ajoutée, principalement dans les domaines
des sciences de la vie et des quartiers généraux à vocation internationale
M. Jean-Marc TISSOT
021 651 90 00
[email protected]
www.biopole.ch
Centre patronal
Appui, conseil et accompagnement de projets touchant aux arts et métiers,
au commerce et aux services.
M. Jean-François TOSETTI
021 796 33 00
[email protected]
www.centrepatronal.ch
CODEV • Coordination du développement économique vaudois
Soutien à l’installation de nouvelles entreprises et au développement des
entreprises existantes dans les différentes régions vaudoises.
[email protected]
www.codev.ch
STRUCTURES D’AIDE
Annuaires
CVC • Coopérative vaudoise du cautionnement
Solutions de cautionnement à tout type de projets et d’entreprises. La CVC est
l’antenne vaudoise de la CRC-PME.
M. Jean-Pierre RYFFEL
021 721 11 81
[email protected]
www.cvc-cvch.ch
CVCI • Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie
Promotion de l’économie vaudoise.
Mme Claudine AMSTEIN
021 613 35 35
[email protected]
www.cvci.ch
Genilem Vaud-Genève • Bureau de Lausanne et Yverdon
Accompagnement des créateurs d’entreprises innovantes.
M. Philippe GAEMPERLE
021 613 35 61
[email protected]
www.genilem.ch
PSE • Parc scientifique d’Ecublens – EPFL
Accueil d’entreprises actives dans les secteurs de haute technologie et
coaching pour créateurs d’entreprises.
M. Jean-Philippe LALLEMENT
021 693 46 65
[email protected]
www.parc-scientifique.ch
SELT • Service de l’économie, du logement et du tourisme
Appui aux créateurs d’entreprises et aux PME vaudoises, plus particulièrement
celles actives dans les secteurs de l’industrie, des services proches, de la
production et des technologies de pointe.
M. Raphaël CONZ
021 316 58 20
[email protected]
www.vd.ch/economie
Technopôle de l’environnement (TecOrbe)
Accueil d’entreprises spécialisées dans les technologies environnementales et
le domaine énergétique.
M. Alain JENNY
021 318 75 10
[email protected]
www.tecorbe.ch
Y-Parc SA • Parc scientifique et technologique d’Yverdon-les-Bains
Accueil d’entreprises actives dans les secteurs technologiques.
M. Jacques BALLY
024 423 92 50
[email protected]
www.y-parc.ch
43
entreprises en démarrage
Les entreprises en démarrage référencées dans cet annuaire remplissent trois critères :
- Elles doivent témoigner d’une volonté de croissance et de création d’emplois.
- Elles doivent avoir moins de trois ans d’activité.
- Elles ont bénéficié d’une aide signoficative lors du dernier trimestre d’un des organismes
de soutien.
TRIPLE E
Bloczone
Sport
Centre d’entraînement et d’initiation pour l’escalade de
bloc.
Daniel & Martin REBETEZ,
Yves PHILIPONA
079 508 56 71 / 079 639
72 16 / 076 381 17 60
[email protected]
www.bloczone.ch
Hymexia
Hydro-mécanique
Réalisation de concepts d’entraînements hydrostatiques,
encadrement dans le cadre de marchés publics, bilans
énergétiques de machines mobiles et formations
pour ingénieurs et futurs professionnels du métier de
l’hydraulique.
André DROUX
026 425 45 07
[email protected]
www.hymexia.ch
Triple E
Environnement
Centre de compétence en environnement.
Ivo MULDER et
Lieske VAN SANTE
026 425 45 07
[email protected]
www.tripleee.nl
fribourg
Soutenue par:
Créateurs No 11 - décembre 2009
44
ENTREPRISES EN DéMARRAGE
Annuaires
genève
Soutenue par:
BAUDET MONIQUE &
DUPONT SYLVIE SNC
M. & Mme DA SILVA
Act in kind SA
Marketing
Mme Emily SAHAKIAN
+41 78 927 34 45
[email protected]
Baudet Monique & Dupont Sylvie SNC
Restaurant
Exploitation d’un restaurant à l’enseigne
«Café-Restaurant Quelque part»
Mme Monique BAUDET
& Sylvie DUPONT
022 736 06 39
Break Time sandwich center Sàrl
Restauration rapide
Dans un cadre moderne et accueillant, le Chef vous
propose ses spécialités maison telles que ses crèmes de
légumes ainsi qu’une grande variété de plats originaux
à l’emporter.
M. Emmanuel OSHODIN
et Mme Carla CANTARELLA
M. & Mme DA SILVA
Restaurant
Exploitation d’un restaurant à l’enseigne «Le Cyrano»
dont la spécialité est la cuisine française
Service de la Promotion
Economique de Genève
022 321 22 24
www. breaktimesandwichcenter.ch
Paulo & Sara DA SILVA
022 343 66 77
[email protected]
EG Swissaction’s SA
Industrie automobile
Développement et distribution d’appareils de découpe
de masques automobiles destinés aux carrosseries ainsi
que distribution de consommables.
M. Eric GANCI
079 310 58 22
[email protected]
www.egmask.com
ENNAOUI, MONCEF
ENNAOUI, MONCEF
Vidéo-surveillance
M. Moncef ENNAOUI
+41 76 358 32 37
GLOBALTECH JARDIN
Sàrl
GLOBALTECH Jardin Sàrl
Vente et maintenance de machines de jardin, de culture
et d’entretien
M. Daniel OUAKNINE
+41 22 759 80 34
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Green id
Mobilité douce
M. Guillaume SAOULI
+41 21 828 23 14
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
Cyb’Education
Nouvelles technologies dans le domaine de l’éducation
M. Christophe GUDIN
+41 78 752 32 25
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
INSTITUT DES SUISSES DANS LE MONDE
Association culturelle
M. Anselm ZURFLUH
+41 22 734 90 21
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
JBF SNC
Sablage et thermolaquage
Spécialistes du sablage, thermolaquage et du traitement
des métaux par revêtement en poudre, JBF conseille et
assure des interventions rapides par des professionnels.
MM. Henri JACQUET,
Claude FABRE et
Roberto BLANCO
022.301.67.27
[email protected]
SUSHI BAR
Restaurant
M. Naoki KURODA
+41 79 705 22 84
[email protected]
LEASING PLUS
LEASING PLUS
Banque / Finance
M. Carlos MEDINA
+41 79 888 28 15
[email protected]
LEMAN MEDICAL
TECHNOLOGIES
Leman Medical Technologies
Medtech
Bandages artériels
Peter GROVE
022 884 83 00
[email protected]
Les ateliers d’art et de design
Art et design
M. Yvan JATON
022 310 92 10
[email protected]
www.lesateliersad.ch
Cyb'Education
KURODA, NAOKI SUSHI BAR
A travers un enseignement basé sur la curiosité de l’esprit,
les ateliers d’art et de design proposent des formations
préparatoires et modulaires destinées à tous ceux désirant
acquérir des bases solides dans ces domaines.
LUSOPLATRE
MLC LIBRAIRIE-CAFE
Créateurs No 11 - décembre 2009
[email protected]
LUSOPLATRE
Gypserie-Peinture
Exploitation d’une entreprise de gypserie, peinture et
plafonds suspendus
M. Vitor RUA
022 796 37 85
[email protected]
Mia Fashion Intl SA
Habillement
Dans son magasin Italie 16, Mia Fashion International offre
un large choix de vêtements et d’accessoires à la mode,
notamment à travers la distribution de la marque Sugar.
Mme Isabelle BENZONELLI
MLC Librairie-Café
Librairie-café
Livres anciens, e-commerce
M. Michael DENBY
022 320 32 86
[email protected]
www.librairie-cafe.com
022 310 61 76
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
ENTREPRISES EN DéMARRAGE
Annuaires
45
Soutenue par:
MSS medical shop service Sàrl
Matériel médical
Medical Shop Service propose à la vente et à la location
du matériel médical et paramédical destiné aussi bien
aux professionnels qu’aux particuliers.
M. Christophe PERDRIZET
Pukaly Multi Services Sàrl
Maintenance de ventilation
Jeune et dynamique société genevoise, PMS Sàrl
propose des contrats de maintenance pour l’entretien
des ventilations.
M. Cyril KAMDEM
022 734 62 46
[email protected]
www.pukaly.ch
SOLS TECH
Bâtiment
Expert dans le revêtement de sols, Sols tech conseille,
distribue et assure la pose de tous types de matériaux
grâce à un vaste choix de grande qualité.
M. Vito CORNIOLA
079 757 87 76,
[email protected]
START NEW LIFE Sàrl
Coiffure
Exploitation d’un salon de coiffure à l’enseigne «Coiffure
Institut de Soin René Furterer»
M. Philip CAMUS
022 343 31 10
[email protected]
STEMERGIE
Pharma
Dr. Virginie CLEMENT
+41 22 372 34 25
022 781 20 00
[email protected]
www.medicalshop.ch
Service de la Promotion
Economique de Genève
[email protected]
Suspiro
Habillement et détente
Etablissement réunissant à la fois shopping, bien-être et
détente en un lieu intime et original, Suspiro propose
vêtements, accessoires et chaussures de créateurs ainsi
que des massages.
Mme Diana RODRIGUES
022 320 60 80
[email protected]
www.suspiro.net
Tout simplement et pas autrement
Restauration
Lieu où plaisir de la table, art de vivre et culture
se retrouvent pour faire partager des moments
inoubliables.
Mme Anne Chantal
HERITIER
022 736 28 28
[email protected]
WATTWORLD
Mobilité douce
M. Boris FAVRE
+41 22 796 43 43
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
WESFORD GRENOBLE
Education / école privée
M. Alex LIENARD
+33 456 52 52 52
[email protected]
Service de la Promotion
Economique de Genève
CARAVELCUT SÀRL
SWISS ADVANCED
VISION
CaravelCut Sàrl
Usinage
Usinage par enlèvement de copeaux, aussi bien au
niveau académique qu’industriel et résolution de
problèmes d’usinage très diversifiés.
Leonello ZAQUINI
079 504 22 63
www.caravelcut.com
[email protected]
Duvoisin & Co
Musique
Fabrication artisanale de basses et guitares électriques
de haut de gamme, Swiss Made. Fabrication de bridges
et micros pour guitares et basses.
Jacques DUVOISIN
032 753 19 91
www.duvoisinguitars.com
[email protected]
GIN KITE BOARDING
Sport
GIN kiteboarding Sàrl est une société qui développe,
produit et vend des cerfs-volants de traction à travers le
monde, plus communément appelés kites.
Fabienne Kaufmann
032 751 29 87
[email protected]
www.ginkites.com
Goldinc
Télécommunication et multimédia
Développement et production de solutions et de
produits sur mesure et innovants dans et autour de
la téléphonie mobile et visant les marchés niches tels
que les téléphones pour seniors, le luxe, les marchés
émergeants.
Serge GIRARDIN
032 930 29 67
[email protected]
www.goldinc.ch
Swiss Advanced Vision
Développement, production et vente de lentilles
intraoculaires innovantes pour le traitement de la
cataracte ainsi que d’autres problèmes de vision.
Robert APTER
078 632 04 88
[email protected]
Neuchâtel
Soutenue par:
Créateurs No 11 - décembre 2009
46
ENTREPRISES EN DéMARRAGE
Annuaires
vaud
Soutenue par:
JMC LUTHERIE SA
Aleva Neurotherapeutics SA
Technologies médicales
Développement d’équipements microélectroniques
pour le traitement des maladie neurologiques et neurodégénérescentes
M. André MERCANNZINI
CH Precision Sàrl
Multimédia
Développement et commercialisation d’appareils de
reproduction audio haut de gamme «swiss made»,
notamment d’un lecteur multi-formats et d’un
convertisseur numérique/analogique.
M. Florian COSSY
Crisalix Sàrl
Réseaux virtuels
Développement et commercialisation de logiciels de
simulation 3D dans le domaine de la chirurgie plastique.
M. Jaime GARCIA
Enairys Powertech SA
Stockage d’énergie
Solutions de stockage d’énergie basées sur une
technologie hydropneumatique propre et destinées
à améliorer l’efficacité énergétique et à faciliter
l’exploitation de sources d’énergie renouvelables
intermittentes.
M. Sylvain LEMOFOUET
Golden Gate Business Link SA
Courtier en relations d’affaires B2B
Création et animation d’un réseau d’affaires sécurisé
B2B mondial réel (human network) et virtuel (Internet)
permettant la mise en relation confidentielle de ses
membres.
M. Jean-Didier FAUST
Green Motion Sàrl
Mobilité électrique
Développement de stations de recharge pour véhicules
électriques et de systèmes logiciels pour la gestion
des stations, le contrôle des accès et la facturation de
l’utilisation de celles-ci.
M. James R. PITTENDRIGH
House Trip SA
Site internet
HouseTrip permet de louer des logements (maisons
d’hôtes, chambres d’hôtes) à des voyageurs de façon
plus facile. Son interface communautaire lui donne en
plus un aspect ludique et pratique.
M. Arnaud BERTRAND
Imina Technologies Sàrl
Micromanipulation et nanopositionnement
Solutions complètes de manipulation et de
positionnement de haute précision pour des activités
de R&D dans les domaines de la microélectronique, la
science des matériaux et les sciences de la vie.
M. Benoît DAGON
JMC Lutherie SA
Industrie Traditionnelle
Développement d’une gamme de haut-parleurs à partir
du bois de la forêt de Risoud
M. Pierre BORDRY
Lemoptix SA
Micro-électronique
Sur la base d’une technologie MEMS (Micro-ElectroMechanical Systems), développement de microprojecteurs pouvant être intégrés dans des appareils
mobiles tels que smartphones.
M. Marco BOELLA
Luciol Instruments SA
Fibres optiques
Conception et commercialisation d’instruments de test
et de mesure pour fibres optiques, notamment d’un
réflectomètre optique à haute résolution.
M. Patrick STAMP
Minsh Sàrl
Réseaux virtuels
Mme Barbara YERSIN
Création et animation d’un monde virtuel ludique en 3D
permettant la rencontre et l’interaction entre les utilisateurs
des différents réseaux sociaux en ligne existants.
Nailong Onglerie
Onglerie
Créateurs No 11 - décembre 2009
077 252 24 02
[email protected]
www.aleva-neuro.com
021 701 90 40
[email protected]
www.ch-precision.com
021 693 90 01
[email protected]
www.crisalix.com
021 550 53 47
[email protected]
www.enairys.com
0840 300 600
[email protected]
www.golden-gate.eu
021 544 04 44
[email protected]
www.greenmotion.ch
078 615 52 86
[email protected]
www.housetrip.com
021 693 68 76
[email protected]
www.imina.ch
021 641 17 30
[email protected]
021 550 6113
[email protected]
www.lemoptix.com
022 779 13 54
[email protected]
www.luciol.com
078 629 25 54
[email protected]
www.minsh.net
Mme Géraldine GALDAMES
078 639 83 67
[email protected]
ENTREPRISES EN DéMARRAGE
Annuaires
47
Soutenue par:
QGel SA
Biotechnologies
Développement et commercialisation d’outils en
biotechnologie permettant d’améliorer les méthodes
de recherche et de diagnostics dans le domaine de la
biologie des cellules souches, le génie tissulaire, et la
recherche contre le cancer.
M. Colin SANCTUARY
Quantis
Energie - environnement
Analyse du cycle de vie de produits et d’entreprises,
évaluation des impacts sur l’environnement, conseil
stratégique, développement et diffusion d’une solution
informatique permettant de modéliser les analyses du
cycle de vie.
M. Yves LOERINCIK
Solaire 1300 Sàrl
Energie solaire
Conception et commercialisation d’équipements solaires,
notamment d’une gamme de parasols solaires permettant
la production d’eau chaude ou d’électricité.
M. Alain FORETAY
021 693 87 21
[email protected]
www.qgelbio.com
Venture Kick, CTI
021 693 91 92
yves.loerincik@quantis-intl.
com
www.quantis-intl.com
024 498 17 63
[email protected]
www.solaire1300.ch
Entreprises soutenues
experts in
mechatronics
Informatique
ACL INSTRUMENTS
Fabian KÄSER
031 755 46 66
[email protected]
www.aclinstruments.com
Mécanique/
Electronique
APUS3.COM
Stéphane BLANCHARD
026 425 45 00
[email protected], www.apus3.com
Microrobots
ASYRIL
Alain CODOUREY
026 653 71 90
[email protected], www.asyril.ch
Chimie
ATLAS PHOTONICS
Christian BOCHET et Olivier GRABER
026 425 45 00
[email protected], www.atlas-photonics.com
Statistiques
CESTAT.CH
Prof. Dr. Hans-Wolfgang BRACHINGER
et Rolf KAUFMANN
026 425 45 00
[email protected]
Informatique
CITYONLINE.NET
Xavier Bertschy
026 425 45 00
[email protected], www.cityonline.net
Sport
LANIAC
Sébastien Fragnière
026 425 45 00
[email protected], www.laniac.ch
Physique
LSINSTRUMENTS
Peter Schurtenberger et Frank Scheffold
026 425 45 00
[email protected], www.lsinstruments.ch
fribourg
Soutenue par:
Créateurs No 11 - décembre 2009
48
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par:
SAULTECH SA
Utilisation saule
SAULTECH SA
Charles Andrey
026 913 84 50
[email protected], www.saultech.ch
Fragmentation
sélective
SELFRAG
Frédéric VON DER WEID
031 750 32 32
[email protected], www.selfrag.com
Photographie
SHDESIGN
Susanne Hader
026 425 45 00
[email protected], www.shdesign.ch
Simple ui
INFORMATIQUE
Denis Lalanne et Enrico Bertini
026 425 45 00
[email protected], www.simpleui.ch
genève
Soutenue par:
B-MAX
CENTRE DE
PRATIQUES DE LA
MÉTHODE GRINBERG
Créateurs No 11 - décembre 2009
Mécanique/
Electronique
4 LABS
André PERRET
032 720 53 47
[email protected], www.4-labs.com
Education
ALPHABET CLUB
Simone LIPARULO
022 349 50 80
[email protected], www.alphabet-club.ch
Biotech delivery
systems
ARISGEN
Paolo BOTTI
022 880 10 15
[email protected], www.arisgen.com
Banque de vin
AU BONHEUR DU
VIN
Filip OPDEBEECK
022 310 79 80
[email protected], www.aubonheurduvin.ch
Annonces audio
sur internet
AUDIADIS
Guy HAUSERMANN
022 322 09 30
[email protected], www.audiadis.com
Diagnostic médical
AUGURIX
DIAGNOSTIC
Cécile DUVANEL
022 884 83 00
[email protected], www.augurix.com
B-MAX
Julien PITTON
079 224 4115 ou 022 880 10 10
[email protected]
Écologie
BIOAPPLY
Frederic MAUCH
022 311 88 11
[email protected], www.bioapply.com
Centre de bien-être
Centre de pratique
de la Méthode
GRINBERG
Véronique TRABUJO
079 671 36 10
[email protected]
www.methodegrinbergtrainer-vero.ch
Formation et
horlogerie
CFH GENEVE
Antonio CIANCIO
078 790 84 96
[email protected], www.cfhge.ch
Recrutement
CUSMIC
Michael SENN et Marcus ANDERSSON
022 548 10 40
[email protected], www.cusmic.ch
Mode-sport
CYPE SA
Cyrille GAY
022 346 17 34
[email protected], www.cypewear.com
Biotech software
DRUG DESIGN
TECHNOLOGIES
Cédric MERLOT
079 699 79 61
[email protected]
www.drugdesigntech.com
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par:
Biotech services
EPITHELIX
Ludovic WISZNIEWSKI
022 794 65 15
[email protected], www.epithelix.com
Marché à domicile
ESPACE-TERROIRE
Sàrl
Guillaume LAMBERT
022 809 02 61
[email protected], www.espace-terroir.ch
Communication &
promotion
FAIRYMOTION
Nicolas SEGURA
076 735 59 28
[email protected], www.fairymotion.com
Toxicologie
FONDATION
TOXINOMICS
Anne DESCOUR
022 884 83 00
[email protected]
Medtech software
FUNETICS
Raphael HOLZER
022 880 10 10
[email protected], www.funetics.com
Health Care
FUNZYME
Reto STOECKLIN
022 884 83 00
[email protected], www.funzyme.com
Biotech therapeutics
GENEURO
Hervé PERRON
022 794 44 56
[email protected], www.geneuro.com
Biotech therapeutics
GENKYOTEX
Patrick PAGE
022 794 44 57
[email protected], www.genkyotex.com
GeTech
GETECH
Laurent DUBA
GLIAPHARM
BIOTECH THERAPEUTICS
GLIAPHARM
Pierre MAGISTRETTI
022 880 10 10
[email protected]
Edition
HELVETICA MEDIA
Richard BLAT
022 301 18 75
[email protected], www.babybook.ch
Lifestyle
JAMATHI LIFESTYLE
Sàrl
Jacqueline CHELLIAH
079 306 22 38
[email protected], www.jamathidiary.com
Consulting en art
LESS IS MORE
Françoise RAMSEIER
022 321 20 50
[email protected], www.lessismore.li
Maison d’édition
LORELO EDITIONS
Marco MALTINI
022 700 40 91
[email protected], www.loreleo.ch
Biotech therapeutics
melcure
Richard ANDREWS
022 794 44 56
[email protected]
Jeux informatiques
MEMENTO
David DAVINROY
078 610 89 48
[email protected], www.memento.ch
Communication visuelle
METAVISION
Michaël OHAYON et Thomas SERVETTAZ
022 301 95 50
[email protected], www.metavision.ch
Not-for-profit
foundation
mintaka
Robon E. OFFORD
022 794 44 56
[email protected], www.mintakafoundation.
com
FONDATION
TOXINOMICS
Soutenue par:
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
Créateurs No 11 - décembre 2009
49
50
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par:
novacorpus
international healthcare
RAPTAPHARM
Créateurs No 11 - décembre 2009
Chirurgie à l’étranger
NOVACORPUS
Dr Stéphane DE BÜREN
022 310 70 84
[email protected], www.novacorpus.com
Biotech diagnostics
onco xl
Maurice STROUN
022 794 24 77
[email protected]
Microscopie et
matériaux
phasis
Jorge CORS
022 884 83 00
[email protected], www.phasis.ch
Centre de bien-être
Pilates Cocoon
Zofia GOSPODAREK-PAJOT,
Fanny LÉCHOT
076 326 05 76 ou 079 259 87 78 [email protected] ou [email protected]
www.pilatescocoon.com
Jeux informatiques
PIXELUX
Raphaël ARRIGONI
022 348 90 50
[email protected], www.pixelux.ch
VolP system
pulsar
Erik DE DECKER
022 884 83 00
[email protected], www.pulsarvoip.ch
Biotech therapeutics
raptapharm
Paul DYSON
022 880 10 10
[email protected]
Restaurant, Bar, Café
restaurant walk’in
soul food
Syed RAHMAN-MEYER
022 734 63 14
[email protected]
IT
salsadev
Stéphane GAMARD
022 884 83 00
[email protected], www.salsadev.com
Biométrie
SENSOMETRIX
Nicolas REBETEZ et Adrien DE LOËS Co-fondateur
022 510 22 10
[email protected], www.sensometrix.ch
Rating écologique
SIGNA-TERRE
Laurent ISOARD
022 840 50 30
[email protected]
Informatique
SIX 2
Marc-Elian BÉGIN
077 446 81 19
[email protected], www.sixsq.com
IT
sonarsource
Olivier GAUDIN
022 884 83 09
[email protected], www.sonarsource.com
Service
SPARKOU
Alec AVEDISYAN
076 508 71 27
[email protected], www.sparkou.com
Technologie médicale
SPINEART
Jérôme VENTURA
022 799 40 20
[email protected], www.spineart.ch
Service de la Promotion
Economique de Genève
Technologies
biotechniques
SPINX TECHNOLOGIES
Bart VAN DE VYVER
022 719 09 00
[email protected], www.spinx-technologies.
com
Service de la Promotion
Economique de Genève
Services
SPONSORIZE
Sebastian CHIAPPERO et Maarten DE WINTER
022 758 07 09
[email protected], www.sponsorize.ch
Sport
STAR IN THE EYES
Thomas BALDASSARA
079 768 82 38
[email protected], www.starsintheeyes.ch
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
51
Soutenue par:
Médical
STERISWISS
Michel NEDEFF
0848 000 747
[email protected], www.steriswiss.ch
Livraison de salade
SUPRÊM’ SALADE
Samir ZEKRI
077 420 15 30
[email protected], www.salade.ch
IT
tegona
Geoffroy RAYMOND
022 884 83 04
[email protected], www.tegona.com
Conciergerie
TIME FOR YOU
Julie BESSON et Isabelle COSTES
022 301 41 00
[email protected], www.timeforyou.org
Médecine / Santé
VARIO PED
Tony GIGLIO
022 309 48 44
[email protected], www.varioped.com
Virologie
viroblock
Thierry PELET
022 884 83 00
[email protected], www.viroblock.com
Planification financière
WILLOW
Arev SALAMOLARD
022 901 10 04
[email protected], www.willow.ch
Service de la Promotion
Economique de Genève
Service de la Promotion
Economique de Genève
ARCHIVES ET
TERRITOIRE
BIOFIELD
GAB Technologies
SA
Marketing et
Communication luxe
ATELIER LUXE
Marie-Noëlle LETELLIER
079 286 00 03
[email protected], www.atelierluxe.com
Services d’archivage
Archives et territoire
Baptiste DE COULON
078 636 32 17
[email protected], www.archivesetterritoire.ch
Restauration Livraison
Business Catering
Jean-Luc MICHEL
077 466 63 23
[email protected], www.bcmenu.ch
Biologie mobile
Biofield
Didier MAUROY
032 720 52 60
[email protected]
Horlogerie
CT TIME
Daniel MARTINEZ
032 930 29 72
[email protected]
Services
Eyescale
Stefan EILEMANN
032 720 50 40
[email protected], www.eyescale.ch
Internet
GAB Technologies SA
Tony FERNANDES
032 930 29 55
[email protected], www.gabtrack.com
Neuchâtel
Soutenue par:
Développement durable Daniele OPPIZZI
032 930 29 81
Iland Green
[email protected], www.iland-solar.com
technologies
Micro-électronique
IndeoTec
Fabrice JEANNERET
078 657 65 53
[email protected], www.indeotec.com
Créateurs No 11 - décembre 2009
52
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par:
THERMATER
Chirurgie
Laserix
Pierre RAVUSSIN
079 212 61 30
[email protected], www.tecvision.ch/laserix
Electronique
Macianer
Matthias STUDER
032 930 29 69
[email protected], www.macianer.com
Informatique
precidata
Cédric BERGER
032 930 29 62
[email protected], www.precidata.com
Recherche médicale
thermater
Richard VOELLMY
076 335 31 29
[email protected]
Soutenue par:
valais
Services
DEDOC
Jérôme GOLLIARD, Dominique NOIR et Patrick VALLAT
024 471 06 88
[email protected], www.dedoc.ch
vaud
Soutenue par:
BIOPACK Sàrl
CFINANCIALS SA
Créateurs No 11 - décembre 2009
Equipements médicaux
et de laboratoire
BioPack Sàrl
Julia ORSINI
021 213 03 17
[email protected]
www.biopack.ch
Sport
BOBY SLEDGE
Jacques ZURBUCHEN
079 212 07 01
[email protected], www.boby-sledge.ch
Magasin, boutique
Boutique «YOPI»
Valérie DEMONT
021 943 56 61
[email protected]
Art et artisanat
Boutique Galerie
«Différemment»
Marie-Christine AUBERT
078 824 51 06 ou 021 441 45 00
[email protected]
www.entrecieletterrre.org
Mode et stylisme
BUSTIER & CO
Sylvie GIMMI
021 729 65 78
[email protected], www.bustier.ch
Informatique - finance
Cfinancials SA
Yves AELLIG
079 616 79 70
[email protected]
www.cfinancials.com
Réseau de
compétences
au profit d’institutions
COMPETENCES
BENEVOLES
Emmanuelle SCHENK
022 361 30 44
[email protected]
www.competences-benevoles.ch
Fruits frais au bureau
fruitsfrais.ch
Carmelo CASTRO
0844 44 45 46
[email protected]
www.fruitsfrais.ch
Merchandising
Hubbard &
Stratonovich
Philippe LABOUCHERE
Edouard DE WECK
079 561 13 47
[email protected]
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Soutenue par:
ID MOBILE SA
Télécom, média
ID MOBILE SA
Pierre BORDRY
079 870 40 54
[email protected]
Industrie traditionnelle Frédéric JOUVENOT
079 870 40 54
FREDERIC JOUVENOT
[email protected]
Centre de bien-être
Institut Lys
Lysiane CHATELLIER
079 230 92 35 ou 021 691 13 26
[email protected]
Télécom, média
JOBTIC
Marcel FUSTIER
021 544 76 52
[email protected]
Cosmétiques
Lamarque SA
Nathalie LAMARQUE
022 743 22 22
[email protected]
www.lamarque.ch
Restaurant, Bar, Café
Le «double R» Café
Bastien KERNINON et Isabelle BEHNKE
079 464 77 95
[email protected]
Mode et tendance
MELAZIC
Mélanie et Soizic ROMERO
079 701 08 40
[email protected], www.melazic.com
Sécurité informatique
NetGuardians
Joël WINTEREGG et
Raffael MAIO
024 423 97 67
[email protected]
www.netguardians.ch
Effarouchement
industriel
N. Siegrist Fauconnière
Nadia SIEGRIST
079 366 80 48
www.effarouchement.ch
Horlogerie
MANUFACTURE
HORLOGERE
OLIVIER RANDIN
Olivier RANDIN
078 924 34 94
[email protected]
www.olivierrandin.com
Médecine dentaire
ODUS TECHNOLOGIES
Nicolas GEHRIG
021 925 37 56
[email protected]
www.odus-tech.com
ROUTE RANK SA
Informatique
routeRANK SA
Jochen MUNDINGER
021 693 86 61
[email protected]
www.routerank.com
SMALLRIVERS SA
Internet
SmallRivers SA
Edouard LAMBELET & Iskander POLS
[email protected]
www.smallrivers.com
Energie solaire
SOLACEM
Stéphane HORTH
078 665 26 27
[email protected]
www.solacem.ch
Coffret cadeau
the Oh! Company
Grégory BARBEZAT
021 691 36 56
[email protected]
www.ohbox.ch
Publicité Communication
Ticket - Concept
David BALADO et Charles GATTOBIGIO
021 801 98 37
[email protected]
[email protected], www.ticket-concept.
ch
JOBTIC INTERNET
SÀRL
N. SIEGRIST
FAUCONNIèRE
Créateurs No 11 - décembre 2009
53
54
ENTREPRISES SOUTENUES
Annuaires
Tessin
Soutenue par:
GIANINAZZI
COSTRUZIONI IN
LEGNO SAGL
HOMO CIVILIS
Mattia GIANINAZZI
Bâtiment
Gianinazzi Costruzioni 076 572 04 76
[email protected]
in Legno Sagl
Télécom - Informatique
Homo Civilis
Abraham DALI
079 515 46 14
[email protected]
www.homocivilis.com
zurich
Soutenue par:
Créateurs No 10
11 - décembre 2009
Kunstvermietung
ART RENT
Hendrik BARTH
044 451 50 54 / 078 631 94 96
[email protected], www.artrent.ch
Medizin
HIRUMED
Dr. D. KÄHLER-SCHWEIZER
071 910 00 63
[email protected], www.hirumed.ch
Soziale
Dienstleistungen
INSPIRA
Regula FLISCH
071 620 40 00
[email protected], www.in-spira.ch
Dienstleistung
JDMT
Andreas JUCHLI
052 394 02 05
[email protected]
Mode
LERSKI
Gaby SCHMUKLERSKI
043 243 85 81
[email protected], www.lerski.ch
Kosmetik
ROBERT UND JOSIANE
COSMECTICS
Robert und Josiane WEGMÜLER
052 223 12 17
www.robertundjosiane.ch
Bau
SMARTP
Frido STUTZ
044 814 15 67
[email protected], www.smartp.ch
Environnement
SWISS ECO SYSTEMS
Mathias SPICHER
076 491 83 83
[email protected], www.swissecosystems.ch
Ausbildung
TOURISMUS-KV
Herr B. KOHLI
044 380 18 08
[email protected], www.tourismus-kv.chww
échanges
Sommaire
SOCIOPHILE
Au cœur des Grottes
56
SUCCESS STORY
Un Européen dans la Silicon Valley, Aart de Geus
57
FORMATION
Apprendre à s’informer sur son environnement
58
PAROLE à…
Corporactive : Créer son entreprise à 20 ans ?
Pourquoi pas ?
59
FICHES
Savoir fixer le bon prix
60
La fin de la double imposition économique
61
DANS VOTRE BIBLIOTHèQUE
Un nouvel aide-mémoire synthétise les principes
de conduite des équipes
63
MODèLE D’AFFAIRE
Fleurs de pains
64
Créateurs No 11 - décembre 2009
SOCIOPHILE
56
échanges
Evelyne Gosteli, Directrice et Anne Marie von Arx-Vernon, Directrice ajointe
Au cœur des Grottes
Le Foyer « Au Cœur des Grottes » est un espace genevois d’accueil et d’hébergement pour des femmes
en situation de précarité, seules ou accompagnées de leurs enfants. Trente dames et quinze à vingtcinq enfants y séjournent quotidiennement. Nous offrons un mode de vie stimulant, propice à la
valorisation de la personne, de ses ressources et de ses compétences, orienté vers une réinsertion.
Mme Anne Marie von Arx-Vernon, Mme Evelyne Gosteli, Mme Sér.tif
Fondation
Fondation
AU
DES
GRO
ES
Chaque année, environ 120 femmes accompagnées
de 75 enfants séjournent dans notre Foyer. Deux tiers
d’entre elles s’échappent d’un contexte violent : violence
domestique, traite des êtres humains, exploitation sur le
lieu de travail…
La plupart d’entre elles ont tout à reconstruire… elles se
retrouvent sans logis, sans ressources, sans trop savoir
si l’avenir est encore possible. Dès lors, entrevoir une
possibilité d’activité professionnelle est une formidable
source d’encouragement et de remise en route. C’est la
raison pour laquelle, en octobre 2004, nous avons ouvert
une boutique de réinsertion : « Aux Trésors Retrouvés ».
Les pensionnaires du « Cœur des Grottes » peuvent y
effectuer un stage pendant lequel elles découvrent les
différents aspects du travail dans ce secteur de vente.
Depuis octobre 2004, sous la responsabilité de notre
collègue Anne Demarchi, environ quinze femmes ont
bénéficié de cette étape de réinsertion. La plupart d’entre
elles sont aujourd’hui indépendantes de l’aide sociale.
Elles ont retrouvé une activité professionnelle et, de
ce fait, leur autonomie financière. En plus de proposer
un espace d’intégration par le travail à des femmes
accueillies au « Cœur des Grottes », nous avons, en
novembre 2008, créé un emploi de solidarité et engagé
une professionnelle de la vente. Nous nous réjouissons
www.acdg.info
Fondation “Au Cœur des Grottes”
Rue de l’Industrie 14
1201 Genève
Créateurs No 11 - décembre 2009
de favoriser ainsi la réinsertion professionnelle de femmes
courageuses, compétentes et motivées.
« Aux Trésors Retrouvés »… parce que des femmes y
ont retrouvé des Trésors de dignité, de confiance et de
compétence.
« Nous nous réjouissons
de favoriser ainsi la
réinsertion professionnelle
de femmes courageuses,
compétentes et motivées. »
« Aux Trésors Retrouvés »… parce que de véritables
Trésors de brocante y sont agréablement exposés et
attendent votre visite. Vous y trouverez de jolis objets
raffinés ainsi que des habits de marques.
« Aux Trésors Retrouvés » est situé au 40, rue de Zurich.
Nous vous invitons à venir y choisir des cadeaux pour
vos amis. Une manière sympathique d’allier le plaisir de
faire plaisir à un geste concret de solidarité, utile pour les
femmes bénéficiaires et pour l’économie genevoise !
SUCCESS STORY
échanges
Hervé Lebret
Un Européen dans la Silicon Valley,
Aart de Geus
Aart de Geus est né aux Pays-Bas en 1954. A l’âge de 4 ans, il arrive avec ses parents en Suisse
romande et en 1978, il reçoit son diplôme de l’EPFL. Il quitte ensuite la Suisse pour les Etats-Unis
où il obtient son PhD au Texas. Après quelques années chez General Electric (GE), il fonde Synopsys
en 1986, lève $15 M de capital-risque avant que la société n’entre en bourse en 1994. En 2008,
Synopsys compte plus de 5’600 employés, des ventes de $1.3 milliard et une capitalisation boursière
de $3 milliards.
Selon lui, « tout Européen qui va en Amérique du Nord est
en quête ». Lorsqu’il arrive aux Etats-Unis, il considère que
sa grande chance a été de trouver un mentor, Ron Rohrer,
son directeur de thèse, lui a donné la latitude de faire ce
qu’il voulait. Il a appris à gérer une équipe d’étudiants, un
savoir-faire qu’il transformera en style de management :
« Les membres d’une équipe s’appuient les uns sur
les autres, il y a un rôle spécifique pour chacun, ce qui
contribue à cet écosystème qui s’entretient de lui-même ».
Chance autant que destin, reconnaît-il.
« Les membres d’une
équipe s’appuient les
uns sur les autres, il y a
un rôle spécifique pour
chacun, ce qui contribue
à cet écosystème qui
s’entretient de lui-même ».
Aart de Geus prouve la difficulté de prédire l’avenir dans
les hautes technologies par une autre anecdote. « En
1978, j’assistais à une conférence en Suisse qui réunissait
les leaders de la microélectronique. Ils étaient tombés
d’accord sur deux choses. Point N° 1, l’électronique
allait devenir une industrie majeure. Point N° 2, passer la
barrière du micron serait le défi majeur de cette industrie
émergente. Et ce sont les mêmes personnes qui firent
ces prédictions qui, vingt ans plus tard, travaillent à 22
nanomètres (0,02 micron) », ajoute-t-il en riant. « La morale
de tout ceci est qu’à chaque fois que l’on prédit la fin de
quelque chose en high-tech, il y a toujours un tournant
ou une nouvelle perspective qui permet un nouveau
progrès. »
idées dans une start-up ?
Après tout, il s’agissait de
leur propriété intellectuelle. »
La réponse fut trouvée en
posant la question à sa
hiérarchie. GE lui donna non
seulement l’autorisation,
mais investit dans sa
start-up Synopsys. L’argent et les valeurs sont deux autres
ingrédients essentiels.
Mais bientôt il s’agit de transformer le bébé. L’adolescence
va passer par les produits, les clients, les ventes. Se sent-il
chanceux d’avoir réussi à contrer cette crise de croissance ?
« La chance sourit à ceux qui sont préparés. Il y a une
combinaison fortuite de géographie, de personnes
(étudiants, managers), de modèle d’affaires viable et de
marketing adapté sans oublier de disposer de la bonne
technologie au bon moment. »
Aart de Geus
… au risque de la fossilisation !
L’âge adulte passe par la mise en place de processus,
de managers expérimentés, mais il faudra avoir vaincu
ces tempêtes adolescentes si bien décrites par Geoffrey
Moore dans « Inside the Tornado ». Aart de Geus résume
ces métamorphoses continues par la capacité à gérer
en parallèle les équipes, les clients, les investisseurs, les
produits, leurs cycles de vie mais aussi les managers,
la direction, l’implémentation. Toutes ces choses sont
interdépendantes et on fait souvent l’erreur de le négliger.
Dans la présentation qu’il fit à l’EPFL en 2007, il présenta
avec humour la liste des acquisitions faites par Synopsys
depuis sa fondation. Le sens de l’humour est peut-être un
ingrédient utile. Sens de l’humour qui cache l’humilité de
celui qui a réussi sans donner de leçons. S’il y a une leçon
à retenir, c’est qu’il faut essayer, être curieux et s’adapter. Le
succès sera peut-être sur le chemin.
Prochain article : Un Suisse dans la Silicon Valley
L’art de la métamorphose…
L’homme est un adepte de la complexité et de la
métamorphose. Tout compte et tout change. Au début
d’une start-up, ce sont les idées et les personnes qui
comptent. « Je travaillais chez General Electric et j’ai dû me
poser une question éthique : pouvais-je développer mes
Références :
Aart de Geus à l’EPFL (vpiv.epfl.ch)
Peggy Aycinena (www.eetimes.com)
The Aart of Analogy is alive and well at Synopsys -2001
The Aart of Analogy Revisited -2009
Créateurs No 11 - décembre 2009
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FORMATION
échanges
Cécile Aubert
Apprendre à s’informer sur son
environnement
© Philippe Gétaz
Dès le mois de février 2010, la Haute école de gestion de Genève (HEG) propose, au sein de sa filière
information documentaire unique en Suisse romande, une formation continue en intelligence
économique et veille stratégique.
Haute Ecole de Gestion
L’intelligence économique
et la veille stratégique sont
enseignées et pratiquées
depuis longtemps en
France et dans les pays
anglo-saxons, sous le
nom de competitive
intelligence. Mais elles
restent plutôt méconnues
en Suisse. Pourtant,
c’est un outil essentiel
pour toute entreprise
qui veut connaître son
environnement, gérer les
risques et accroître ses
opportunités.
L’objectif de la veille stratégique est de collecter, analyser
et rendre opérationnelles les informations qui permettent
de prendre et valider les décisions pour amener les
entreprises à mieux se positionner sur le marché
régional, national et/ou international. L’intelligence
économique, elle, est une démarche globale permettant
aux organisations non seulement de surveiller leur
environnement, mais aussi de protéger efficacement leur
patrimoine informationnel (contre la contrefaçon, les vols
ou les pertes d’information), et d’utiliser des stratégies
d’influence adaptées pour pouvoir innover, décider et
agir. En bref, ces méthodes ont pour but d’améliorer
l’anticipation et la réaction de l’entreprise, grâce à des
réseaux et des systèmes d’informations qui agissent
comme des outils stratégiques d’aide à la décision.
Une spécialité de la HEG de Genève
www.hesge.ch/heg/mas_ievs
[email protected]
La HEG genevoise a fait de la veille stratégique et de
l’intelligence économique l’une de ses spécialités
et propose dès février 2010 une formation déclinée
en trois diplômes de court, moyen ou long terme :
un certificat en veille en entreprise, un diplôme en
information et intelligence stratégiques et un master en
intelligence économique et veille stratégique. Grâce à
cette déclinaison de diplômes, d’une durée de six mois
à deux ans de cours, la HEG espère toucher un large
public en insistant sur l’interdisciplinarité et l’importance
de l’enseignement stratégique. « Des membres d’ONG
ou d’associations aux créateurs d’entreprises ou aux
dirigeants de PME ou de multinationales, les outils de
veille sont utiles à tous les professionnels. En outre,
avec la généralisation du Web 2.0 (le Web participatif ),
il devient essentiel de suivre sa propre e-reputation,
c’est-à-dire son empreinte informationnelle sur Internet,
Créateurs No 11 - décembre 2009
ce que permettent de faire ces outils », explique Hélène
Madinier, professeur à la HEG dans la filière information
et documentation et spécialiste de veille stratégique et
d’intelligence économique.
Outils utiles pour les start-up
« Pour les start up qui, par définition, se lancent sur
un marché, la veille est essentielle : elle sert à valider
des options stratégiques a priori et, par la suite, à
aider à confirmer ou modifier cette stratégie, indique
la spécialiste. Concrètement, elle permet de trier
l’information dans l’avalanche qui déferle chaque
jour, grâce à des flux et des alertes, de surveiller
l’environnement, de détecter les menaces comme
par exemple les imitateurs et de repérer les éventuels
concurrents. D’ailleurs, ceux-ci peuvent être au coin de la
rue comme à l’autre bout du monde. La veille permet de
les identifier et de les suivre. »
L’intelligence économique n’est pas destinée qu’aux
multinationales. Pour des PME, il est aussi très utile de
connaître son environnement et ses concurrents. Ces
outils et méthodes permettent aux entrepreneurs de
décider en connaissance de cause. « Nous avons mené un
projet de recherche appliquée avec sept PME romandes,
raconte Hélène Madinier. Les étudiants posaient un
diagnostic stratégique et leur proposaient des axes
de veille. La plupart de ces sociétés ont découvert
l’utilité de la veille. La stratégie et la veille sont d’ailleurs
indissociables : un veilleur est utile quand il connaît la
stratégie de l’entreprise, il faut donc que celle-ci soit
déjà bien définie. Le système de veille et d’intelligence
économique est efficace quand le responsable de
l’entreprise voit loin, possède une capacité stratégique et
une réelle ouverture d’esprit. »
Certificat d’études avancées : février-octobre 2010,
CHF 6’000.Diplôme d’études avancées : novembre 2010 décembre 2011, CHF 9’500.Travail de master : CHF 2’000.Ou CHF 17’500 pour le Master d’études avancées
complet : février 2010 - juin 2012
Conditions d’admission : être titulaire d’un diplôme
universitaire ou de HES (ou équivalent) et au bénéfice
d’une expérience professionnelle de trois ans
minimum.
PAROLE à...
échanges
Sarah Dysli et Telma Matos
Créer son entreprise à 20 ans ?
Pourquoi pas ?
Fin 2008, nous avons décidé de nous lancer et de créer Corporactive - creative outsourcers, un
atelier de graphisme. Nous avions alors respectivement 19 et 20 ans et étions tout juste diplômées.
Nous pouvons dresser un bilan plutôt positif de cette première année riche en expérience,
car devenir indépendantes c’est avant tout une longue aventure, tant sur le plan humain que
professionnel.
Les débuts
Nous sommes parties avec plusieurs désavantages : notre
âge, notre faible expérience et une situation économique
peu stable. Mais nous avions une motivation sans faille,
et être jeune dans le monde de la création peut être un
atout aussi. Au fil des projets, nous nous sommes rendues
compte que cela nous privilégiait plus que ne nous
péjorait.
Nos avantages
L’activité principale de notre atelier est la conception
graphique d’identités visuelles, sites internet, prints,
objets publicitaires, panneaux, bâches, décoration sur
véhicules, etc. Nous avons constaté qu’une faille existait
dans les produits proposés pour les petites entreprises
et les start-up. L’enjeu économique que proposent les
grandes industries, celles du luxe et de l’horlogerie plus
particulièrement, force les agences de communication
à pratiquer des prix élevés sous peine de ne pas paraître
crédibles. Alors nous nous sommes fixées sur des prix
très compétitifs. Notre philosophie est de permettre
aux plus petites structures d’avoir une image et une
communication visuelle aussi fortes que les grandes
entreprises car c’est essentiel au bon développement des
activités.
Le Financement
Jeune est souvent le synonyme de « fauché », mais
également de « réactif ». C’est la voie pour laquelle nous
avons opté. Chez nous, tout est plan D et réduction
maximale des coûts depuis l’ouverture. L’ensemble de
ce que nous possédons est autofinancé, nous n’avons
pas fait d’emprunt. Avec du recul on peut dire que les
premiers mois n’ont pas été serrés, mais bel et bien
étranglés. Nous aurions pu choisir d’être employées, le
temps de créer un capital, mais nous avions déjà des
clients avant de créer la structure. Ce seul argument nous
a aidé à franchir le pas.
La collaboration
Nous sommes deux dans l’entreprise, aussi
complémentaires qu’identiques. Notre énergie est puisée
chez l’autre. Et la qualité de notre travail se trouve dans
notre force de collaboration. Ce facteur nous a appris
à privilégier un contact très humain avec nos clients.
Nous faisons en sorte que ces derniers se sentent bien,
qu’ils fassent partie intégrante du projet et suivent
l’évolution de nos travaux en temps réel. Une observation
surprenante : nous avons un rapport plus confiant
avec des gens de la
génération précédente
qu’avec ceux qui sont
de notre âge. Nous nous
sommes vues confier
des travaux importants
très vite et nos clients
plus expérimentés nous
ont fait plus rapidement
confiance que les jeunes
entrepreneurs.
En train de « zapper »
notre jeunesse ?
C’est la question que
tout le monde se pose,
y compris nous. Nos
responsabilités nous
contraignent à avoir un
mode de vie beaucoup
plus calme que celui
qu’on pourrait imaginer
pour une jeune fille de 20
ans. Alors que nos amis
nous confessent qu’ils se réjouissent de la fin du mois
pour recevoir leur salaire, nous leurs répondons que nous
nous réjouissons que les clients payent, et inutile de dire
que le jour n’est pas fixe. Chez nous, la journée de travail
commence tôt par une discussion autour du premier café.
Si le week-end a été fatigant et que nous ne sommes
pas en forme le lundi, ce n’est pas le patron qui va nous
taper sur les doigts, mais le client. C’est comme si nous
pouvions nous faire « virer » à tout moment, alors autant y
aller prudemment. Si la jeunesse c’est l’insouciance, alors
dans ce cas, nous ne la vivons pas. Mais si la jeunesse c’est
vivre tous les jours intensément, apprendre de nouvelles
choses, connaître de nouvelles personnes, aimer se lever
tous les matins, oeuvrer dans une ambiance à faire pâlir
d’envie tous les travailleurs, se dépasser tous les jours
pour évoluer… alors oui, nous la vivons la jeunesse et
nous la vivons à fond !
Sarah Dysli et Telma Matos
La suite…
Chaque jour est décisif pour l’avenir de notre petite
entreprise ! Rester prudentes, soigner notre clientèle et
évoluer sont nos objectifs d’aujourd’hui et de demain.
Nous nous sommes lancées un challenge, que nous
voulons assumer et dans lequel nous prenons confiance
chaque jour.
www.corporactive.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
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60
FICHES
échanges
Bastien Bovy
Savoir fixer le bon prix
Le juste prix
Bastien Bovy,
Gestionnaire Genilem
« A quel prix dois-je vendre mon
produit ou mon service ? » Voici
une question qui taraude souvent
l’esprit des jeunes entrepreneurs.
Soucieux d’acquérir rapidement
leurs premiers clients, ces derniers
semblent déterminés à vendre
à tout prix. Toutefois, s’il est
vrai que la vitalité commerciale
est essentielle à la survie de
l’entreprise, il est également
vrai que cette dernière ne peut se développer sans une
marge bénéficiaire. Or c’est bien souvent là où le bât
blesse. Alors comment faire ?
Qu’est-ce qu’un prix ?
Une technique souvent utilisée consiste à observer les
prix de la concurrence ou à se renseigner auprès des
fédérations patronales. Voici une méthode simple qui
apporte tout un panel d’informations utiles mais qui
reste toutefois limitée. En effet, l’affaire se corse lorsque
l’on étend ses investigations à la question « Qu’est-ce qui
détermine un prix ? ». Voilà soudainement que l’on perd
pied ; certains répondent que le prix est déterminé par le
marché, d’autres avancent qu’il dépend du travail réalisé
et du matériel utilisé, ou encore qu’il est fonction du
positionnement du produit ou de l’entreprise. Au final qui
croire ? Et s’ils avaient tous raison ?
Approchons alors la problématique sous un angle
différent. En observant le prix d’un point de vue
purement mathématique, on s’aperçoit qu’il s’agit
ni plus ni moins d’une addition de coûts fixes et de
coûts variables en relation à un bien ou un service
particulier, à laquelle on ajoute une marge. S’il y a une
notion fondamentale qui devrait être connue de tout
entrepreneur, c’est bien celle du coût de revient complet.
Or force est de constater que trop souvent les jeunes
entreprises se contentent d’appliquer les prix du marché,
voire même s’affichent en dessous sans s’assurer que
leurs tarifs soient suffisamment élevés pour couvrir leurs
charges. Il s’agit là d’un pari risqué car comment être sûr
de gagner de l’argent sans prendre le temps de calculer
ce que nous coûte le produit ou le service en question ?
Ne pas oublier salaire et loyer
Fort heureusement, nul besoin d’être comptable ou
diplômé d’une quelconque Haute Ecole, pragmatisme
www.genilem.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
et bon sens, voilà tout ce que requiert cette approche
mathématique. Le fait de lister la totalité des charges fixes
entrant dans la réalisation du produit ou de la prestation
et de diviser le total de ces coûts fixes par le nombre
d’unités produites ou d’heures productives, voilà qui
nous donne une notion de coût fixe unitaire ou horaire.
Il suffit à présent d’y ajouter les charges variables y
afférant afin d’obtenir le coût de revient complet. Un bon
réflexe serait toutefois de bien considérer le salaire visé
à terme ainsi que le loyer de l’exploitation commerciale
dans le calcul du coût de revient ; particulièrement si
l’on envisage au début de travailler à domicile ou de
s’attribuer un salaire plus modeste faute de liquidités.
En effet, une augmentation significative de l’une de
ces deux charges impliquera une variation toute aussi
significative sur le prix de revient. Sans oublier qu’il est
toujours commercialement plus difficile d’adapter ses prix
à la hausse qu’à la baisse. A défaut, c’est la marge qui en
pâtira.
« A quel prix dois-je
vendre mon produit ou
mon service ? » Voici une
question qui taraude
souvent l’esprit des
jeunes entrepreneurs.
Valoriser sa plus-value
Le coût de revient complet déterminé, l’entrepreneur
peut à présent le comparer au prix de vente du marché,
constater l’écart et y adapter sa marge pour fixer son
propre prix de vente. La marge pourra être plus ou moins
élevée en fonction de la plus-value du produit ou du
service perçue par le client. N’hésitez pas à valoriser votre
innovation ou votre différenciation. Ce n’est pas parce
que l’on est une petite structure en démarrage qu’il faut
obligatoirement se sous-évaluer.
Finalement, s’il est vrai que le prix du marché détermine
la valeur d’un bien qu’un acheteur est prêt à payer pour
l’acquérir, il ne faut pas oublier non plus qu’il correspond
également au prix auquel un vendeur consent à le céder.
Alors vendre à tout prix ? Oui, mais pas à n’importe quel
prix.
FICHES
échanges
Claude-Alain Barke et Cédric Portier
La fin de la double imposition économique
Suite aux récentes votations populaires en Suisse et en particulier dans les cantons de Genève et
Vaud, les conditions cadres fiscales pour les entrepreneurs se sont sensiblement améliorées dans
notre pays. La limitation de la double imposition économique figure parmi les principales
innovations, elle est entrée en vigueur au 1er janvier 2009. Cette mesure augmente substantiellement
l’attractivité des formes juridiques de SA ou Sàrl.
Le législateur a récemment voté un train de mesures
visant à rendre plus favorable la fiscalité des entreprises et
des entrepreneurs. Les améliorations fiscales concernent
toutes les formes juridiques, que l’entreprise soit
organisée en raison individuelle, société de personnes
(principalement société en nom collectif « SNC » ou
société en commandite « SEC ») ou sous forme de
personne morale (principalement société anonyme
« SA » ou société à responsabilité limité « Sàrl »). Cela
dit, la principale amélioration, qui a aussi été la plus
controversée, concerne la réduction de la « double
imposition économique », qui pénalisait jusqu’à présent
l’entrepreneur déployant son activité sous forme de SA ou
Sàrl. La notion de double imposition économique peut
brièvement être expliquée comme suit.
Jusqu’à l’an dernier, les bénéfices d’une SA ou Sàrl étaient
imposés intégralement une première fois au niveau de
la société (à un taux d’environ 24 % à Genève et dans
le canton de Vaud), puis une seconde fois au niveau de
l’actionnaire qui se faisait distribuer les dividendes (à un
taux maximum de l’ordre de 45 % à Genève et de 41,5 %
dans le canton de Vaud). Il en résultait un traitement fiscal
global particulièrement pénalisant sur les dividendes,
puisque ceux-ci étaient économiquement imposés deux
fois en plein, ce qui entraînait une fiscalisation consolidée
société-actionnaire pouvant aller jusqu’à 58 %. En d’autres
termes, pour CHF 1.- de bénéficie réalisé, il ne restait
plus que 42 cts dans la poche de l’entrepreneur après
distribution et paiement des impôts.
« Suivant les constellations
familiales, la forme
juridique de la SA/Sàrl
peut également être plus
avantageuse en cas de
succession. »
Depuis le 1er janvier 2009, les dividendes payés aux
entrepreneurs possédant au moins 10 % du capital de
leur société ne sont imposés que partiellement, à 60 %
au niveau de l’impôt cantonal genevois et 70 % au niveau
de l’impôt cantonal vaudois. Cela signifie que pour CHF
1.- de dividende versé, seuls 60 cts respectivement 70
cts sont soumis à l’impôt au niveau de l’actionnaire. Il
découle de cette imposition partielle que les dividendes
sont imposés dans le chef de l’actionnaire à des taux de
l’ordre de 27 % à Genève et 28 % dans le canton de Vaud.
Ces nouveaux taux s’avèrent être nettement inférieurs au
taux de l’impôt anticipé de 35 % ou aux taux ordinaires
Cédric Portier, senior consultant conseil juridique et
fiscal PricewaterhouseCoopers Lausanne/Genève,
avocat, économiste HEC Saint-Gall
Claude-Alain Barke, associé conseil juridique et fiscal
PricewaterhouseCoopers Lausanne, expert fiscal
diplômé
de l’impôt sur le revenu de 40-45 %, tels qu’appliqués
par exemple sur les salaires. Cela sans compter que
les charges sociales AVS ne sont pas prélevées sur les
dividendes, alors qu’elles le sont sur les salaires ou les
revenus d’activité indépendante. Au final, au niveau
consolidé société-actionnaire, la fiscalisation globale
des bénéfices d’une entreprise déployée sous forme de
SA/Sàrl est désormais similaire à celle d’une entreprise
déployée en raison individuelle ou société de personnes
de type SNC ou SEC. Le principal inconvénient fiscal en
défaveur de la SA ou Sàrl a ainsi été supprimé.
A cela s’ajoute un traitement fiscal généralement plus
avantageux pour la SA ou Sàrl en cas de transmission
de l’entreprise à un tiers ou aux descendants, les règles
à ce sujet ayant également été révisées récemment.
Suivant les constellations familiales, la forme juridique
de la SA/Sàrl peut également être plus avantageuse en
cas de succession. Parmi les avantages non fiscaux, on
peut en outre citer la limitation de responsabilité pour
l’entrepreneur actif sous forme de SA/Sàrl.
Il est vrai que les entreprises organisées en raisons
individuelles, SNC ou SEC peuvent être adéquates dans
certaines situations données. Cela dit, les entrepreneurs
déployant actuellement une activité sous les formes
précitées ou les personnes désirant débuter une
nouvelle entreprise seraient bien inspirés à prendre en
considération les avantages découlant des récentes
améliorations législatives et à envisager la forme juridique
de la SA ou Sàrl. À noter qu’en cas de transformation
d’une raison individuelle en SA, certaines durées de
blocages s’appliquent, de sorte qu’il convient d’anticiper
au maximum les démarches y afférentes.
www.pwc.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
61
62
échanges
Publi-reportage
Si le salut venait d’ailleurs
Les babys boomers suisses partent à la retraite sans avoir pensé à transmettre leur entreprise.
Une situation qui pourrait se révéler périlleuse pour tout le tissu économique sauf si…
Olivier Nimis, de RemiCom, propose des solutions.
Olivier Nimis,
RemiCom
www.remicom-immo.ch
Selon une étude réalisée par l’université de Saint-Gall
en 2005 qui s’appuie sur l’âge du départ à la retraite de
leur fondateur, près de 53 000 PME seront à remettre
dans les cinq prochaines années. Ce chiffre doit être
relativisé car les créateurs d’entreprise n’échangent pas
immédiatement leur conseil d’administration contre une
pension AVS. Au contraire, la tendance serait plutôt à la
rétention, tant ces entrepreneurs sont attachés à ce qui
souvent a représenté le projet d’une vie.
Auparavant, quand ils se décidaient à finalement vendre
en raison d’un manque de vocation dans la cellule
familiale, l’acheteur venait du même canton car le
vendeur limitait ses recherches à une région. Pour ce faire,
il en parlait à ses amis, souvent de son âge, qui n’étaient
pas les meilleurs repreneurs, à ses fournisseurs, à son
banquier, en fait à tout le monde mais probablement pas
aux bonnes personnes. Au bout de plusieurs longs mois,
voire d’années, le vendeur se tournait vers sa fiduciaire
qui finissait par trouver une personne disposée à acheter,
mais cela restait toujours local.
A part des discours politiques, rien n’a été pensé pour
favoriser une transmission nationale ou internationale.
Or le Suisse, en raison d’un marché plus tendu, est
devenu plus mobile, il est prêt à travailler plus loin de
son domicile. Il fait des kilomètres, prend des moyens
de transports et ne pense plus que son emploi doit se
trouver au bout de sa rue.
Aujourd’hui, le réseau RemiCom prend en compte
cette nouvelle situation. Avec huit agences et dans un
futur proche près de vingt réparties sur tout le territoire,
il propose de nouvelles possibilités en matière de
transmission d’entreprises.
Certaines sociétés qui ne paraissent pas intéressantes
au niveau local peuvent rencontrer un intérêt tout autre
dans une région différente. Un jeune artisan qui voudrait
s’établir dans le canton de Genève n’en aurait simplement
Créateurs No 11 - décembre 2009
pas les moyens alors qu’il pourrait le faire en Valais ou à
Fribourg, où les coûts structurels sont moindres.
L’international peut aussi offrir d’excellentes possibilités.
Prenons une menuiserie qui se trouverait dans le Val de
Bagne. Le patron a un certain âge, ne fait plus beaucoup
de chiffre d’affaires. Si quelqu’un souhaite reprendre sa
menuiserie, il devra mettre entre CHF 200 et 300 000 pour
gagner un salaire de CHF 5 000. Un Suisse, habitué à un
niveau de salaire assez élevé, rechignera à se « salir » les
mains pour une somme qu’il ne trouvera pas suffisante.
« Certaines sociétés
qui ne paraissent pas
intéressantes au niveau
local peuvent rencontrer
un intérêt tout autre dans
une région différente. »
En revanche, un artisan français qui gagne peut-être Eur.
2500, sera ravi de reprendre ce genre de menuiserie. A
cela s’ajoute une augmentation de son revenu et une
qualité de vie supérieure à celle de son pays d’origine.
Pour faciliter ces rencontres entre vendeurs suisses
et repreneurs français, RemiCom s’est associé avec
Procomm, une agence de transmission d’entreprises qui
compte plus de 180 agences en France.
Pour la Suisse, les avantages sont nombreux. Les
acheteurs français ont souvent beaucoup de
compétences. Ils doivent d’abord s’adapter pour
comprendre le marché suisse mais ensuite ils sont très
bons. Au niveau entrepreneurial, ils seraient mêmes
meilleurs que les suisses. Cela permet en plus de
conserver un savoir artisanal qui tend à disparaître en
raison de la tertiairisation du pays. Cette augmentation du
volume des transmissions d’entreprises évite, de plus, une
destruction de valeur et permet de conserver des emplois
en Suisse. Ouvrir le marché national à des investisseurs
étranger n’a que des effets bénéfiques pour le pays. Le
salut viendra, à n’en point douter, de l’extérieur !
DANS VOTRE BIBLIOTHèQUE
échanges
Nicolas de Saussure
Un nouvel aide-mémoire synthétise les
principes de conduite des équipes
BCGE Club CFO a publié, le 1er septembre 2009, un nouvel Aide-mémoire de conduite de l’action
et des équipes. Ce document vise à faciliter la conduite des équipes et des projets. Il s’adresse aux
jeunes cadres ou aux personnes qui prennent de nouvelles responsabilités de conduite dans les
entreprises.
C’est la première fois que la BCGE édite un ouvrage de
ce type. Il s’agit d’un guide de 35 pages rédigé par Blaise
Goetschin, le CEO de la banque. Ce document s’inspire
des cours de management qu’il donne régulièrement aux
cadres de la BCGE et de son expérience d’une vingtaine
d’années à la tête de diverses entités et entreprises.
L’Aide-mémoire de conduite de l’action et des équipes vise à
impliquer l’ensemble des collaborateurs de l’entreprise,
à tous les niveaux hiérarchiques, autour du projet de
l’entreprise. Il part de la constatation que l’enthousiasme
nécessaire à la mise en œuvre de la stratégie, qui est
toujours très grand à la tête de l’entreprise, a tendance à
s’émousser au fur et à mesure que l’influx descend dans
l’organigramme. Cette déperdition d’énergie créative et
productive est regrettable, car, pour l’auteur, « ce sont les
équipes qui tiennent véritablement entre leurs mains la
capacité de concrétiser les décisions ».
ENTREPRISES
Aide-mémoire de
conduite de l’action et
des équipes
EAdU
e la
UV
io
t
NO
c n
e séle b CFO
un GE Clu
BC
Energiser les équipes
Blaise Goetschin est convaincu que, pour énergiser
l’équipe, il faut d’abord que le chef en soit un. C’est-à-dire
qu’il soit reconnu comme guide et non comme agent
administratif, qu’il sache décider, négocier et organiser :
le fameux management skill si précieux. Le guide est un
concentré ciblé et compact. Il ne se lit pas, il s’utilise dans
l’action. Lorsque le chef se trouve au cœur d’une crise ou
sous pression du temps et qu’il se demande s’il a pensé à
tout… Il peut agir comme une check list structurante en
diverses occasions : résoudre un problème, prendre une
décision, donner des instructions, organiser une tâche,
chacune de ses grandes fonctions.
édité par
Un document interactif
Beaucoup de références, de nombreuses suggestions
de lecture, quelques citations et, en introduction de
chaque chapitre, la référence à un grand patron ou leader
de l’histoire. Le guide est conçu comme un classeur de
poche. Il devrait évoluer au fil des ans. Il sera complété,
modifié, enrichi. Ou alors, c’est peut-être le lecteur qui
le complétera avec ses notes personnelles. Les neuf
chapitres de l’aide-mémoire seront publiés, sous forme de
feuilleton, dans les prochains numéros de Créateurs.
Un club au service des dirigeants d’entreprises
L’éditeur responsable de l’aide-mémoire, BCGE Club CFO,
où CFO est ici l’abréviation de choix financiers optimisés,
est un service d’expertise de la BCGE qui propose aux
dirigeants d’entreprises des solutions personnalisées
visant les meilleurs choix en matière de stratégie
financière et de maîtrise des risques.
L’Aide-mémoire de conduite de l’action et des équipes peut
être commandé sur le site de la banque, www.bcge.ch.
www.bcge.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
63
MODèLE D’AFFAIRE
échanges
Propos recueillis par Frédéric Vormus
Fleurs de pains
Cette nouvelle rubrique tente de décrypter les mécanismes de la réussite entrepreneuriale en se
penchant sur les business model de sociétés pérennes. Cas d’école du succès, la leçon inaugurale se
révèle magistrale. Rémi Walbaum, créateur de start-ups en nouvelles technologies, notamment de
LeShop.ch, s’est reconverti dans la boulangerie.
© photo-people.ch
64
Rémi Walbaum
Comment passe-t-on de la technologie à la
boulangerie ?
Comment se présente le marché du pain en
Suisse ?
Après l’aventure de Le shop, qui s’est terminée en 2002,
j’ai accepté un mandat du SECO pendant quelques
années. Puis le démon de l’entrepreneuriat m’a repris. Sur
une feuille blanche, j’ai écrit ce que je voulais et ce que je
ne voulais plus. Trois critères principaux en sont ressortis :
1.Mon produit ne devait pas pouvoir se faire attaquer par les Chinois ou les Indiens. Certains modèles économiques n’ont aucune chance de survie, c’est un effet de nombre. Il y a des produits qui ne peuvent plus se faire dans notre société, il faut donc en prendre acte.
2.La récurrence. Les clients doivent revenir sans avoir continuellement besoin de chercher.
3.La non éducation des clients avant de commencer l’acte de vente. Quand pour engager l’acte de vente, vous devez commencer par éduquer le client, c’est long et frustrant car après l’avoir éduqué, il passe un appel d’offre.
Je me suis ensuite demandé quel produit me plaisait
particulièrement, avait du sens et répondait à ces critères.
Le pain s’est imposé car c’est un beau produit avec lequel
j’ai des affinités. J’avais envie de faire du commerce de
détail et le pain répond aux trois critères.
Le pain est vendu pour moitié par des stations essence
ou par de la grande distribution. L’artisanat disparaît, les
boulangeries ferment mais les gens ont envie de produits
sains et locaux. Pour ce faire, il faut revitaliser l’artisanat
en le mettant en réseau. Un boulanger tout seul peine
à survivre car le métier est trop astreignant et pas assez
rentable.
www.fleurdepains.ch
Créateurs No 11 - décembre 2009
Que signifie « mettre l’artisanat en réseau » ?
C’est l’évolution de mon business model. On a commencé
en produisant sur le point de vente. Un four dans chaque
boulangerie. L’avantage, c’était de fabriquer le pain
devant le client ; l’inconvénient, c’est qu’il y avait autant
de sortes de pain que de boulangeries, donc aucune
garantie de constance.
Ce qui, pour développer une marque, n’est pas l’idéal. On
a alors opté pour une spécialisation. Chaque point de
vente faisait un produit : l’un le pain, l’autre les croissants,
le troisième la pâtisserie. Aujourd’hui, tout est produit
dans un laboratoire central puis distribué. Nous avons
ainsi pu introduire trois phases de contrôle qualité pour
établir les standards de la marque.
MODèLE D’AFFAIRE
échanges
Dans la tête des gens, standardisation ne rime-telle pas avec perte de goût ?
Vous pensez : petite quantité = artisanat = qualité, c’est
votre référentiel d’analyse. Moi je vous réponds : contrôle
de qualité = standard maintenu = client content.
Quand on a faim, on va dans une bonne boulangerie.
Là où le pain est bon, l’accueil agréable et le prix
raisonnable. Si vos produits sont meilleurs que ceux de
vos concurrents, alors les gens viennent chez vous. Ce
n’est pas la production qui les intéresse. D’ailleurs, gros
atelier ne signifie pas industrialisation. Chez moi, tout est
fait à la main.
Ne faudrait-il pas défendre le petit artisan ?
C’est ce que je fais ! Mais le projet est assez utopique. Le
petit artisan, c’est Monsieur et Madame. Ils y passent leur
vie. Pour réaliser un chiffre d’affaire de CHF 500 à 600 000
par année qui lui laisse CHF 60 000 par an, le boulanger
bosse six jours par semaine, se levant à 2h du matin et
se couchant à 6h quand sa femme reprend le magasin.
« Si vos produits sont
meilleurs que ceux de vos
concurrents, alors les gens
viennent chez vous. Ce
n’est pas la production qui
les intéresse. »
Il fait alors une sieste puis surveille la boutique, ensuite
il regarde la télé puis se couche à 20h. Un rêve ! Une vie
que plus personne ne voudrait vivre aujourd’hui. Je leur
propose une alternative en conservant leur compétence
métier. Mon chef boulanger peut prendre des vacances,
avoir une vie normale, sortir en boîte avec ses amis à
l’heure où les autres boulangers vont se coucher. C’est
une plus value gigantesque, qui pousse les jeunes vers le
métier.
Que donne l’artisanat ? Des produits de qualité et la
possibilité de vendre ces produits. L’exemple du carac
Fleurs de pains est symptomatique. Nous avons un carac
en pâte sablée à bord droit. Les concurrents ont un carac
à bord en pente. Pas besoin de faire des études de maths
pour se rendre compte qu’il y a 30 % de chocolat en
moins chez eux. C’est un métier dans lequel l’artisan va
privilégier la quantité de chocolat car il sait que les clients
vont apprécier.
Vous-même, vous n’êtes pas du métier.
Je ne suis pas du métier mais je suis un passionné de
pain. J’ai lu des tonnes de livres sur le sujet. J’ai suivi une
formation à Rouen pendant trois semaines, qui a suffi à
m’apprendre que je ne savais pas faire du pain. Mais j’y
ai appris le nom des machines et à reconnaître un bon
boulanger d’un mauvais. Un être qui me fascine, c’est
l’artisan qui sort sa pâte du pétrin, l’étire et dit que ça
ne va pas être bon, rien qu’en la regardant. J’ai compris
les compétences métier nécessaires au recrutement, et
lorsque je descends dans l’atelier, je comprends ce qui s’y
passe.
Ne connaissant pas le secteur, j’ai pu y venir sans a priori.
C’est un avantage. J’ai entendu des milliers de fois : « ici, on
a toujours fait comme ça. » Cette réponse ne me satisfait
pas. Si le goût est meilleur on continue, si ce n’est pas le
cas, on change. L’institut du pain à Rouen a développé des
techniques incroyables qui ne sont pas utilisées par les
boulangers par résistance atavique. Je peux les adopter
sans autre car mon métier, c’est entrepreneur.
Vous vous êtes appuyé sur de nouvelles
techniques ?
Oui, notamment la production décalée. D’habitude,
le boulanger se lève, fait sa pâte puis la cuit. Le goût
s’améliore si vous optez pour une fermentation lente du
produit en utilisant des levains naturels. Chez nous, les
gens travaillent la veille pour des produits qui arriveront
le lendemain en magasin. La pâte est un produit vivant
qui, pour arriver à maturation, a besoin de temps et d’une
température spécifique. Tôt, le matin de la livraison, on
l’enfourne. Cela donne plus de goût au produit et a un
impact sur les coût puisque les salaires de jour ne sont pas
identiques à ceux de la nuit. Et c’est avec de bons produits
qu’on fidélise la clientèle !
Cette fidélisation est très importante, non ?
Fondamentale. Le panier moyen est très faible, CHF 6
environ. Il n’y a aucun intérêt à ce qu’un client ne vienne
qu’une fois. Il faut le voir quatre ou cinq fois par semaine.
A partir de là, cela devient intéressant pour nous.
Qu’est-ce que vous souhaitez pour Fleurs de
pains ?
Je souhaite que Fleurs de pains soit une marque locale
de boulangerie de qualité. Je suis un développeur de
marques et il y a de la place pour le développement d’une
marque locale de boulangerie. J’ai pris le pari de miser sur
le local : de la farine de la région, du beurre d’Etivaz. Les
clients vont se rendre compte qu’il est préférable de faire
travailler des gens d’ici. Je souhaiterais, quand quelqu’un
arrive à Lausanne et demande le nom d’une bonne
boulangerie, qu’on lui réponde spontanément « Fleurs
de pains ». Selon une étude HEG, Fleurs de pains a une
notoriété spontanée de 15 % pour une intention d’achat
de 9 %. En quatre ans, ces chiffres montrent qu’il y a eu
une vraie création de valeurs…
Créateurs No 11 - décembre 2009
65
conseil
design graphique
publicité
édition
nouveaux medias
Buxum provient de Buxus, nom latin du buis, apprécié pour
sa pérennité, sa nature accommodante et sa flexibilté.
Tout le caractère de Buxum, agence conseil en communication.
Place des Perrières 3 - 1296 Coppet
T. +41 22 755 11 02 | F. +41 22 755 11 04
www.buxum-communication.ch
[email protected]
agenda
Créateurs No 11 - décembre 2009
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AGENDA
Infos pratiques
Manifestations
›› AROPIADE 2010
›› 1er Congrès international organisé
par l’Association Romande de
Propriété Intellectuelle (AROPI),
avec le concours de l’Organisation
Mondiale de la Propriété
Intellectuelle (OMPI), au siège de
l’OMPI à Genève
›› les 14 et 15 janvier 2010
Le Congrès ouvert à toute personne
intéressée, vise essentiellement à offrir aux
praticiens une mise à jour très concrète
sur une sélection de sujets qui affectent
directement leur pratique quotidienne,
comme les derniers développements
concernant le PCT et les systèmes
d’enregistrement international des marques
et des dessins et modèles industriels ou la
révision en cours des directives d’examen en
matière de marques de l’Institut fédéral de la
propriété intellectuelle.
Il vise aussi à informer les participants
de l’évolution des grands dossiers qui
les intéressent aux niveaux européen et
international, comme la vision que peut avoir
l’OMPI de l’avenir de la Propriété Intellectuelle
ou les négociations en cours à l’OMPI et à
l’Organisation mondiale du commerce (OMC)
sur les ressources génétiques et les savoirs
traditionnels ainsi que sur les indications
géographiques.
Renseignements supplémentaires
et inscriptions :
www.aropi.ch
›› Les Midis de la Chambre
2010
›› Genève, CCIG, 4, boulevard du
Théâtre, de 12 h 00 à 14 h 00
Réservez déjà les dates des prochains
Midis de la Chambre, qui permettent à
cinq entreprises membres de la CCIG
de se présenter brièvement devant une
cinquantaine de participants :
•
•
•
•
•
•
Jeudi 28 janvier 2010
Jeudi 11 mars 2010
Jeudi 22 avril 2010
Jeudi 20 mai 2010
Jeudi 17 juin 2010
Jeudi 16 septembre 2010
Créateurs No 11 - décembre 2009
• Jeudi 14 octobre 2010
• Jeudi 18 novembre 2010
• Jeudi 9 décembre 2010
Renseignements et inscriptions :
Sylvie Burnier
T. 022 819 91 11
[email protected]
›› Conférence sur le financement d’entreprise dans
le canton de Genève
›› 1er décembre 2009, à 18 h 00
Maison Chauvet-Lullin
Rue du Village 57, 1214 Vernier
Le Service de la promotion économique de
Genève, en partenariat avec la Commune de
Vernier, la Fondation d’Aide aux Entreprises
(FAE) et la Banque Migros, organise cette
conférence visant à apporter des réponses
aux questions de financement pour le
démarrage de projets, le développement
d’entreprises existantes ou encore lors de la
transmission de sociétés.
Entrée gratuite mais confirmation de
participation obligatoire par téléphone
au 022 388 34 34 ou par e-mail à l’adresse
[email protected].
Pour plus d’information :
www.vernier.ch
›› Apéro-rencontre
« Transmission
d’entreprise et fiscalité »
de Relève PME
›› Jeudi 10 décembre 2009, à 17 h 30
Fédération des entreprises
romandes, Rue St-Jean 98 à Genève
Avec le soutien du Service de la promotion
économique de Genève, Relève PME
organise cette rencontre qui abordera tout
particulièrement le thème de la fiscalité.
Relève PME est une association à but
non lucratif dont les membres sont des
entrepreneurs, chefs d’entreprises et cadres
intéressés à court, moyen ou long terme par
une démarche de succession, de transmission
ou d’achat d’entreprise.
Pour plus d’information :
www.relevepme.ch
›› Place des Affaires
et de la Franchise 2010
›› Du 1er au 5 février 2010
Geneva Palexpo - Halle 7 (à côté de
l’Arena)
Le Service de la promotion économique y
sera présent, aux côtés d’autres partenaires
dans l’espace « Place de la promotion
économique ». A cette occasion le Service
organisera avec ses partenaires plusieurs
rencontres destinées aux créateurs et
entrepreneurs du Canton de Genève.
Pour plus d’information :
www.placedesaffaires.biz
›› Petits-déjeuners des
PME et des Start-up du
Service de la promotion
économique de Genève
›› Programme 2010 prochainement
disponible sur www.whygeneva.ch
Le Service de la promotion économique
du canton de Genève vous convie
régulièrement à des petits déjeuners qui
traitent de thématiques diverses concernant
directement les PME et les start-up. Ayant
pour objectif de former et d’informer les
entrepreneurs, ils se poursuivent ensuite,
autour d’un café/croissant(s) favorisant tant
les échanges que le networking.
Pour recevoir les invitations des prochains
Petits déjeuners des PME et des Start-up,
consulter les archives des petits déjeuners
avec les présentations des orateurs et
s’inscrire, (ouverture des inscriptions 10 jours
avant chaque événement).
inscription gratuite mais obligatoire :
www.whygeneva.ch
›› Le CFONet Café
Votre réseau de partage
d’expériences !
Le CFONet Café est la plate-forme d’échanges
informels à caractère non commercial
de la CVCI, destinée aux responsables
administratifs, RH et financiers des PME,
pour parler de thèmes directement liés à
ces domaines, les étudier et solutionner des
problèmes rencontrés.
AGENDA
Infos pratiques
Formations
A un rythme trimestriel, des thèmes et
problématiques rencontrés au quotidien
par les participants sont abordés lors d’un
petit-déjeuner dans les locaux de la CVCI. Il
s’agit d’une véritable table ronde permettant
de poser des questions, de partager vos
expériences et vos bonnes pratiques, vos
idées novatrices ou tout simplement vos
points de vue. Un intervenant issu du réseau
anime le petit-déjeuner afin de favoriser les
échanges. Les domaines traités portent sur
des thèmes aussi divers que les Tableaux
de bord, le contrôle TVA, ou encore le
Benchmarking salaires et sont suggérés par
les participants. En 2010, les thèmes abordés
seront les suivants :
•
•
•
•
mercredi 17 février, Les effets de la libre circulation sur les personnes (Accords avec l’UE)
mercredi 19 mai, La gestion de trésorerie
mercredi 18 août, Les différentes formes de structures légales – quels avantages et quels inconvénients ?
mercredi 17 novembre, Quelle norme comptable choisir et pourquoi ?
Précédée d’un petit-déjeuner (café-croissantjus d’orange), chacune des manifestations
a lieu de 8 h 00 à 9 h 30. La première
participation gratuite, l’abonnement annuel
pour les quatre manifestations est de CHF
120.Animateurs :
Christine Walter-Luz
Membres du réseau en fonction des thèmes
Contact et inscription :
Madame Véronique Gauzargues,
T. 021 613 35 35
[email protected]
›› Petits déjeuners des PME
& start-up du canton de
Vaud
Le programme complet de l’année 2010
- 8 éditions - sera prochainement publié sur
le site www.petitsdejeuners-vaud.ch.
Nous nous réjouissons de vous y retrouver !
›› Créer son entreprise
›› Techniques de vente
Le but du cours est de répondre aux
questions fondamentales de la création
d’entreprise :
• Comment Genilem peut m’aider ? Quelles sont les autres organismes qui existent ?
• Comment rédiger un Business Plan ?
A quoi ça sert ? Que contient-il ?
• Qu’est-ce que cela implique juridiquement
de créer une entreprise ?
• Comment engager du monde ?
• Comment calculer combien j’ai besoin pour créer une société ?
• Qu’est-ce qu’un plan financier ?
• Comment me présenter pour rechercher
de l’argent ?
• Comment protéger mon idée, mon logo
ou ma marque ?
• Est-ce que mon produit ou service a une chance sur le marché ?
• Comment comprendre à qui m’adresser ?
• Comment me faire connaître ?
• Quels sont les outils de communication
d’une entreprise ?
›› 02-03 février 2010 - Fédération des
Entreprises romandes, Genève
Tarifs :
1ère participation à une formation
Genilem CHF 475.2ème participation de la même
personne ou entreprise accompagnée
CHF 375.Informations et inscriptions :
[email protected], 022 817 37 77
›› e-Learning
Créer son Entreprise
›› Tout le temps
Le but du cours est similaire à la version
présentielle de « Créer son entreprise », soit :
• Comment Genilem peut m’aider ? Quelles sont les autres organismes qui existent ?
• Qu’est-ce que cela implique juridiquement
de créer une entreprise ?
• Comment calculer combien j’ai besoin pour créer une société ?
• Comment protéger mon idée, mon logo ou ma marque ?
• Est-ce que mon produit ou service a une chance sur le marché ?
Tarifs :
1ère participation à une formation
Genilem CHF 250.Informations et inscriptions :
[email protected], 022 817 37 77
Le but de ce cours est d’aider l’entrepreneur
dans le domaine de la communication, de
son marché et de la vente. Cela comprend :
• Comment trouver mon marché ?
• Comment positionner mon produit
ou service ?
• Comment promouvoir mon entreprise, me faire connaître, communiquer ?
• Comment obtenir des rendez-vous
et négocier ?
Tarifs :
1ère participation à une formation
Genilem CHF 550.2ème participation de la même personne
ou entreprise accompagnée CHF450.Informations et inscriptions :
[email protected], 022 817 37 77
›› Gérer son entreprise
›› 09-10 février 2010 - Fédération des
Entreprises romandes, Genève
Le but de ce cours est d’aider un
entrepreneur, qu’il soit seul ou en équipe, à lui
donner les bases de la gestion d’entreprise.
Cela comprend :
•
•
•
•
•
•
•
Comment Genilem peut m’aider ? Quelles sont les autres organismes qui existent ?
La gestion administrative, humaine, légale et de la production.
Gestion de ma trésorerie, de la finance,
du suivi de paiement.
Introduction à la TVA et aux outils financiers.
Est-ce que mon produit ou service a une chance sur le marché ?
Comment promouvoir mon entreprise, me faire connaître, communiquer ?
Comment obtenir des rendez-vous et négocier ?
Tarifs :
1ère participation à une formation
Genilem CHF 550.2ème participation de la même
personne ou entreprise accompagnée
CHF450.Informations et inscriptions :
[email protected], 022 817 37 77
Créateurs No 11 - décembre 2009
69
Impressum
Créateurs est un magazine publié
conjointement par Genilem et les
Offices de promotion économique
des cantons de Fribourg, Neuchâtel,
Genève et Vaud, la Chambre de
commerce, d’industrie et des services
de Genève et la Chambre vaudoise du
commerce et de l’industrie.
Comité de rédaction
Directeur de publication et rédacteur
en chef :
Frédéric Vormus (Genilem VD-GE)
Partenaires :
•Canton de Fribourg : Direction de l’économie et de l’emploi (DEE), Promotion économique du canton de Fribourg
•Canton de Genève : Département de l’économie et de la santé (DES), Service de la promotion économique de Genève (SPEG)
•Canton de Neuchâtel, Département de l’économie, Office de la promotion économique du canton de Neuchâtel (OPEN)
•Canton de Vaud : Département
de l’économie (DEC), Service
de l’économie, du logement
et du tourisme (SELT)
•Chambre de commerce, d’industrie et des services de Genève (CCIG)
•Chambre vaudoise du commerce et de l’industrie (CVCI)
Rédacteurs
Cécile Aubert (Genilem VD-GE),
Bastien Bovy (Genilem VD-GE),
Myriame Dubi (SELT), Sophie
Haerri (ODER), Jürg Iseli (Genilem
Ostschweiz), Jacques Jeannerat
(CCIG), Véronique Monney (DEE),
Hervé Lebret (EPFL), Pascale
Roch-Gigandet (CCIG), Irina
Sakharova Quitt (SPEG), Frédéric
Vormus (Genilem VD-GE), Sandy
Wetzel (DEC – SELT), Andrea Zaninetti
(Genilem Monde), Gervaise Zumwald
(CVCI)
Invités
•Au cœur des Grottes, Evelyne Gosteli, Anne Marie von Arx-Vernon
•Corporactive, Sarah Dysli, Telma Matos
•PricewaterhouseCoopers,
Claude-Alain Barke, Cédric Portier
•RemiCom, Olivier Nimis
Tirage
9 500 exemplaires
équipe graphique
Buxum communication
www.buxum-communication.ch
Production & Publicité
Genilem Vaud-Genève
4, bd du Théâtre – CH-1204 Genève
T. 022 817 37 77 – F. 022 817 37 70
[email protected] – www.genilem.ch
Impression
Atar Roto Presse, Genève
Pour recevoir
gratuitement
« Créateurs » en Suisse
T. 022 817 37 77 – [email protected]
Copyright © Genilem 2009
ILS SOUTIENNENT GENILEM
Jean-Michel
METRY
Meyrin
Eric
PELLATON
Gilbert
PETITJEAN
Pregny-Chambésy
Partenaire du magazine
Satigny
Raymond
STAUFFER
Thônex
Veyrier
Ville de Carouge
Vandoeuvres
Partenaire du magazine
Ville de Genève
Ville de La Chaux-de-Fonds
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DE LA TRANSMISSION D’ENTREPRISES
ET DE LA REMISE DE COMMERCES
Achat et vente de commerces et d’entreprises
T. 0840 800 000 - www.remicom.com
Genève - Nyon - Lausanne - Yverdon - Fribourg - Montreux
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