LA SORCIÈRE de Jules Michelet / adaptation Julie Timmerman mise en scène et interprétation Julie Timmerman collaboration artistique Philippe Risler lumière Philippe Sazerat production Idiomécanic Théâtre avec le soutien de Fontenay en Scènes/Fontenay-sous-Bois, Gare au Théâtre et Confluences remerciements à Dominique Rocher A Paris, en avant-première du festival d’Avignon : le dimanche 31 mai 2015 à 18h à Confluences 190 bd de Charonne 75020 Paris/ M° Alexandre Dumas (ligne 2) le jeudi 18 juin 2015 à 16h à l’Atelier René Loyon 11 rue Saint-Luc 75018 Paris / entrée par la grille sur cour M° Barbès ou La Chapelle (Lignes 2 et 4) réservation auprès d’Anne-Charlotte Lesquibe, chargée de production/diffusion : 06 59 10 17 63 Avignon du 4 au 26 juillet 2015 tous les jours à 19h15 / Présence Pasteur 13 rue du Pont Trouca 84000 Avignon durée 1h - lien vers le trailer : https://vimeo.com/127768088 Idiomécanic Théâtre 31 rue des Bourdonnais 75001 Paris [email protected] tél. 06 17 14 00 16 idiomecanictheatre.blogspot.fr chargée de production/diffusion Anne-Charlotte Lesquibe tél. 06 59 10 17 63 [email protected] attachée de presse Nicole Czarniak tél. 06 80 18 22 75 [email protected] PRÉSENTATION Les procès en sorcellerie sont encore nombreux à travers le monde : les Pussy Riot condamnées aux travaux forcés pour blasphème, une femme brûlée vive en Papouasie-Nouvelle-Guinée pour avoir jeté un sort à un enfant malade, la cinéaste tunisienne Nadia El Fani sous le coup d’un procès en sorcellerie pour son engagement en matière de laïcité… On a toujours cherché à anéantir ceux et celles qui s’élevaient contre un certain ordre du monde. C’est ce qui a déclenché la chasse aux sorcières à la fin du moyen âge et allumé des bûchers dans toute l’Europe : il fallait éliminer ou asservir les femmes, soit qu’elles prenaient la tête des révoltes paysannes, soit qu’elles avaient une maîtrise du corps et une connaissance de la Nature (la médecine des plantes, les techniques de contraception ou d’avortement, les filtres d’amour ou d’impuissance) qui effrayaient le capitalisme naissant. Comme l’écrit Silvia Federici dans Caliban et la Sorcière*, l’accumulation primitive du capital s’est faite sur le corps des esclaves et des femmes. Il fallait désenchanter le corps et le monde pour que la masse laborieuse se plie aux exigences du capitalisme. Il fallait que les femmes soient réduites au petit monde domestique, isolées, dépendantes, asservies à la seule fonction de reproduction de la force de travail, pour que triomphe la grande machine. C’est cette histoire d’asservissement et de résistance que conte la langue vivace de Michelet, l’historien des petits, des sans-grades, de ceux qui n’ont pas eu d’Histoire. La jeune paysanne qui se marie un certain jour de l’An Mille subit le viol du seigneur et de tout le château, la lâcheté de son mari, l’isolement dans le village, les coups de fouet de l’Inquisition, la traque impitoyable, pour finalement se réfugier dans la forêt, nue et meurtrie, et pactiser avec Satan. Mais ce qu’elle découvre alors, au moment où elle croit sceller son noir destin de haine et de vengeance, c’est que Satan n’est pas le Diable dont l’Eglise se sert pour terrifier le peuple, mais un dieu d’amour qui règne sur la Nature. Les arbres ont une langue, les herbes des champs s’offrent, l’ours vient en ami… Satan ramasse tout ce que l’Eglise jette : Prince de la Nature, du rire, de la fête, de la médecine, des plaisirs sensuels, de la libre raison, il invite au grand Sabbat universel. C’est à ce sabbat que je convie les spectateurs, celui d’une punkette qui vient faire le ménage dans des bureaux, où semble avoir eu lieu une orgie, et qui, au son de Patti Smith et de Nina Hagen, convoque la figure de cette paysanne du moyen âge. Le sabbat de la sorcière, c’est aussi celui de la comédienne qui, comme l’historien, rend visible ce qui n’est plus, et fait revivre les morts. La Sorcière résonne diaboliquement en ces temps de néo-libéralisme tout-puissant qui voient l’exacerbation des clivages sociaux, de la misogynie et des fondamentalismes religieux. Ce spectacle se veut une protestation enflammée contre l’oppression, la barbarie, la sauvagerie du monde des prédateurs, un réquisitoire contre la misère, un appel à la résistance, un hymne à la Liberté. Julie Timmerman, avril 2015. La Sorcière (Photo Bernard Poulain) * Caliban et la Sorcière, de Silvia Federici, publié chez Entremonde, a fait l’objet d’un article de trois pages dans le Télérama du 12 avril 2015, intitulé « Tous sorcières » et signé Weronika Zarachowicz. 2 note du collaborateur artistique : Afin de garder la plus grande liberté et la plus grande souplesse, j’ai fait appel à un personnage imaginaire, fantasque, libre et imprévisible, et que nous avons prénommé Katia. Elle fait le ménage dans les buildings en dehors des horaires de bureau, elle a choisi pour supporter son oppression la voix libératrice de la culture punk et... la lecture de Michelet. Elle est une des sorcières du XXème siècle que Vladimir Poutine enverrait volontiers en Sibérie, sans doute un peu Femen. Pendant la représentation, elle sera toujours dans le concret du temps présent. En nettoyant, en époussetant, en passant la serpillère tout en se disant du Michelet, elle revit l'humiliation permanente qu'a été la condition de femme depuis le moyen âge jusqu'à nos jours. Cette histoire est pour elle comme un mantra, peut-être chaque jour se la redit-elle pour ne jamais oublier ce qu'elle est : femme et libre. Et ce malgré l'assignation patriarcale et salariale d'une ploutocratie qui se cache derrière le nez rouge d'une démocratie de pacotille. EXTRAIT Tu as cru que j’étais un Dieu de Vengeance. Au contraire, je suis né d’un éclat de rire. N’ai-je pas sujet d’être gai, sur ma libre prairie ? Je vais, viens, me promène. A moi la forêt sans limite ! à moi la lande des lointains horizons ! à moi toute la terre, dans la rondeur de sa riche ceinture ! On m’appelle Verdelet, Joli-bois, Vert-bois, ce sont mes lieux favoris. Dès que j’ai vu un buisson, j’ai fait l’école buissonnière. Je m’agite, de la terre au ciel. Je suis curieux, fouille, entre, sonde, et mets le nez partout. Je dis toujours « Plus loin ! » et « En avant ! » Du reste, je ne suis pas difficile, je prends tous les rebuts. Ce que le ciel jette, je ramasse. L’Eglise a jeté la Nature, comme impure et suspecte. Je m’en saisis, je m’en décore. Bien plus, je l’exploite et m’en sers, j’en fais jaillir des arts, acceptant le grand nom dont on veut me flétrir, celui de Prince du Monde. Et puis, on a dit imprudemment « Malheur à ceux qui rient ! » C’était me donner d’avance une trop belle part, le monopole du rire, et me proclamer « amusant ». Autre petite chose rejetée de l’Eglise : la libre Raison. C’est là la grande friandise dont avidement je me saisis… Autre chose encore : l’Eglise ne voit dans la vie qu’une épreuve, se garde de la prolonger. Sa médecine est la résignation, l’attente et l’espoir de la mort. Vaste champ pour Satan ! Me voilà médecin, guérisseur des vivants. Bien plus, consolateur. J’ai la complaisance de vous montrer vos morts, d’évoquer les ombres aimées. La Sorcière (Photo Bernard Poulain) 3 PARCOURS Julie Timmerman – comédienne, adaptatrice, metteur en scène Elle débute au cinéma avec Yves Robert dans Le château de ma mère et Le bal des casse-pieds, puis au théâtre dans deux pièces de Nathalie Sarraute mises en scène par François Timmerman. Elle joue ensuite sous la direction de Jean-Claude Penchenat, Claudia Morin, Marion Mirbeau, Jean-Marc Hoolbecq... Puis elle entre à l'ERAC (Ecole Régionale d’Acteurs de Cannes), où elle travaille avec Catherine Marnas, Romeo Castellucci, Alain Françon, Georges Lavaudant, Ludovic Lagarde... A sa sortie, elle tourne Touristes? Oh yes!, réalisé par Jean-Pierre Mocky, et joue au théâtre sous la direction de Jean-Louis Benoît, Gilles Bouillon, Alain Françon (L’Hôtel du libre-échange)... Parallèlement à son parcours de comédienne, elle réalise en 2006 une fiction radiophonique, Dînette, puis fonde la compagnie Idiomécanic Théâtre avec laquelle elle met en scène Un Jeu d’enfants, de Martin Walser (2008), Words are watching you, qu’elle écrit d’après 1984 de G.Orwell (2009 à 2012), et Rosmersholm, d’Ibsen (2014). Elle joue également dans les deux derniers spectacles cités. Par ailleurs, elle intervient au Lycée de l’Essouriau aux Ulis (atelier théâtre option facultative), mène un atelier pour adultes au Centre Culturel AragonTriolet d’Orly et enseigne au Cours Florent. Photo Bernard Poulain Philippe Risler – collaborateur artistique Issu de l'ENSATT, où il rencontre Stuart Seide et Jean-Christian Grinevald, il retourne dans l’ouest et travaille avec entre autres Bernard Lotti à Brest, Arlette Téphany au CDN de Limoges, et Patrick Pelloquet au Centre Dramatique des Pays de Loire. Alternant textes classiques et contemporains, il travaille parallèlement le clown, ce qui l’amène progressivement au cabaret avec les Achille Tonic, et au jeu masqué avec Mario Gonzalès. Enfin, il joue dans divers téléfilms dont plusieurs de la série P.J. sous la direction de Gérard Vergez et Frédéric Krivine. En tant que metteur en scène, il travaille avec la Compagnie de l'Etincelle, pour qui il monte Les Sincères de Marivaux et participe à la mise en scène de Mon dernier spectacle, joué à l'espace Collucci de Montrouge en 2006 ainsi qu'au théâtre de l'Essaïon en 2010. Photo Martine Pitou 4 Philippe Sazerat – lumière Après une formation de comédien à la classe libre du cours Florent, il joue au théâtre pour J.L. Boutté, P.Kerbrat, G. Lavelli, J. Le Poulain à la Comédie Française, R. Blin au théâtre de l’Odéon, R. Acquaviva, R. Barré, M.C. Valène, B. Avron; et au cinéma pour E. Molinaro et P. Vinour. Dans le même temps, il crée les lumières des spectacles du Déborah Alison Ballet, et travaille avec F. Gerbaulet, par lequel il rencontre C. Dasté, qu’il suit dans l’aventure du Théâtre des Quartiers d’Ivry comme créateur-lumière et régisseur général sur sept spectacles. Il y assure aussi la mise en scène de La Grammaire d’E. Labiche et Mère Fontaine de L. Roth. Depuis 1985, il crée la lumière au théâtre avec des metteurs en scène comme D. Berlioux, J. Balasko, F. Kergourlay, C. Merlin, Y. Collet, F. Andrei, M. Lopez, J.P. Malignon, H. Saint-Macary, N. Vadori, G. Malabat, C. Morin, V. Bellegarde, L. Wurmser… En variété, il crée les lumières de B. Fontaine, Orlika…. Il réalise aussi les éclairages de plusieurs expositions au Centre G. Pompidou, au Musée Rodin, au Musée des Invalides... Depuis 1992, P.Prost, architecte, fait appel à lui pour la mise en lumière d’ouvrages historiques restaurés comme la Citadelle de Belle-Ile-en-Mer, le Musée de la Marine de Loire de Châteauneuf… Il improvise depuis 1991 la lumière sur le spectacle Improvizafond. La Sorcière (Photo Bernard Poulain) 5 PRESSE « La sorcière en puissance, la sorcière virtuelle ou en devenir, est un sujet éminemment physique et théâtral, comme en témoigne aussi, dans un tout autre contexte, le beau travail de Julie Timmerman qui prépare actuellement l’adaptation de La Sorcière de Michelet (1798-1874). Seule sur scène, l’actrice fait parler tantôt la pauvre femme condamnée à la marginalité, tantôt son « Esprit » à la fois malin et protecteur, tantôt le seigneur tyrannique ou encore le mari fébrile. Elle propose ainsi une traversée vivante et complexe de ce récit où Michelet démontre que c’est la société elle-même qui fabriquait jadis ses sorcières, à leur corps défendant. Ainsi, et ce choix est très symbolique, Julie Timmerman commence son spectacle par une évocation du droit de cuissage, qui autorisait les seigneurs à engrosser les villageoises avant même qu’elles aient eu le temps de consommer leur propre mariage. Impuissante à combattre la violence du monde, envahie jusque dans ses entrailles par une injustice intrusive, la femme n’a plus qu’à rêver d’un « grand, fort et puissant esprit », capable de la protéger contre le monde comme il va. Si Michelet n’est pas un auteur dramatique, il fut un des premiers théoriciens du 19e siècle à formuler l’idéal d’un « théâtre vraiment du peuple » lors d’un cours au Collège de France, en 1848. « Sur ce théâtre, montrez-lui sa propre légende, ses actes, ce qu’il a fait. Nourrissez le peuple du peuple (…) Qu’il reprenne force et courage à cette bonne nourriture de vie, pauvre malade épuisé. Que l’âme lui revienne aujourd’hui…». Le théâtre serait donc une sorte de « puissant esprit », frère de celui de la sorcière, capable de rendre les êtres plus forts mais sans pour autant les marginaliser. Il marquerait l’avènement de l’imaginaire comme puissance non plus dangereuse, mais salvatrice. » Judith Sibony, lemonde.fr – Coup de théâtre « Ce one-woman-show avait déjà enchanté la veille au soir un public conquis. Entre crainte, colère, sensualité, charisme, la jeune femme, alliant la narration et l’incarnation de chaque personnage, transportait les spectateurs en ces temps où les femmes, les sorcières, étaient fiancées au diable. Une interprétation magnifique qu’elle a livrée avec une passion sans faille. » L’Impartial La Sorcière (Photo Bernard Poulain) 6 LA COMPAGNIE La compagnie Idiomécanic Théâtre s’inscrit dans la dynamique d’un théâtre public, populaire et de recherche. Le processus de travail est fondé sur un rapport d’égalité et de complicité avec une équipe complète de création, pour un théâtre d’engagement : engagement de l’énergie créatrice de chacun, engagement auprès de publics divers, engagement d’une réflexion individuelle, engagement personnel d’un bout à l’autre du processus de production et de création. Les créations de la compagnie questionnent le positionnement de l’individu face à l’ordre social et moral. 2008-2009 : Un Jeu d’enfants de Martin Walser met en scène un fils dont les tentatives pour tuer son père, représentant de l’ordre bourgeois, sont systématiquement déjouées ; 2009-2012 : Words are watching you, inspiré de la « novlangue » de George Orwell, montre trois individus sous la domination d’une Big Mother toute-puissante, qui manipule le langage et finit par avoir raison de leur résistance ; 2014 : Rosmersholm de Henrik Ibsen est le champ de bataille d’une guerre pour l’émancipation de l’individu tenu sous la domination d’une morale aliénante. 2016-2017 : Propaganda, de Julie Timmerman, prochaine création de la compagnie, évoque la vie d’Edward Bernays, neveu de Freud et Machiavel du XXème siècle, inventeur de techniques de manipulation des masses qui serviront de modèle à la propagande nazie, et qui sont toujours à l’œuvre aujourd’hui dans nos démocraties (en marketing, en communication politique…). Un Jeu d’enfants de Martin Walser http://www.youtube.com/watch?v=wJGB6pUQXJQ « … diablement enlevé… une bande de jeunes piaffant d’énergie renouvelable. » Jean-Pierre Léonardini, L’Humanité « La mise en scène de Julie Timmerman est intelligente et rigoureuse, et l’on voit vite qu’elle sait diriger ses comédiens. » Philippe du Vignal, Théâtre du blog Un Jeu d’enfants (Photo Sophie Yuli-Garet) 2008-2009 : Théâtre de l’Epée de BoisCartoucherie dans le cadre du festival Un Automne à tisser, Confluences - Paris 20, dans le cadre du festival Péril jeune 7 Words Are Watching You création collective d’après 1984 de George Orwell, texte de Julie Timmerman http://vimeo.com/21067568 « …interprétation toujours savoureuse… allègrement, à pleines dents. » Gilles Costaz, Politis mord « Julie Timmerman et ses amis s’amusent avec les mots. » Armelle Héliot, Le Figaro Words are Watching you (Photo Alix Trouillat) PRIX PASSE-PORTES 2010 « …enthousiasmant. Une réussite. » Jean-Luc Jeener, Le Figaroscope « Energie, sens du comique et de la dérision, parodie, tout cela se mêle avec bonheur... Un collectif énergisant de trentenaires sacrément péchus… Des vagues de stimuli nerveux actionnés par le rire, luimême déclenché par l’humour et une bonne dose de culot. » Laurence Liban, L’Express « Etonnant spectacle, où la drôlerie l’irrévérence et la lucidité. » Claude Kraif, revue-spectacles.com côtoie coproduction Espace Culturel Boris Vian - Les Ulis, avec le soutien de la DRAC Ile-de-France, de l’ADAMI et de l’ARCADI 2009-2012 : Théâtre de l’Epée de Bois – Cartoucherie dans le cadre du festival Un Automne à tisser, Espace Culturel Boris Vian Les Ulis, Confluences - Paris 20, Le Studio Asnières, ECAM - Le Kremlin-Bicêtre, La Grange Dîmière - Fresnes, Festival du Mot - La Charité-sur-Loire, Festival Passe-Portes - Les Portes en ré, Centre Culturel Aragon Triolet Orly, Théâtre Gyptis - Marseille, Théâtrales Charles Dullin - Chevilly Larue « …remarquable… Vous avez réussi à tirer de cette oeuvre monumentale quelque chose qui a une substance personnelle, actuelle, et c’est très bien écrit… C’est un spectacle extrêmement drôle, plein d’humour…on ne peut pas s’empêcher de rire, même si c’est tragique. » Odette Cournot, RCJ « Julie Timmerman, tout comme les Indignés, a bel et bien engagé le combat contre Big Brother. » L’Hebdo Marseille « Un spectacle engagé et joyeux, servi par une troupe enthousiaste, une mise en scène juste et une belle énergie. » Yves Bouyx, Ventilo « …drôle, fin, bien écrit et bien troussé. » Antoine Pateffoz, La Marseillaise « …amusant et criant de pertinence. » Tamara Bousquet, Reg’Arts 8 Rosmersholm de Henrik Ibsen https://www.youtube.com/watch?v=E7f9YJwrH2U « Il y a, dans ce spectacle de Julie Timmerman, un sens rare de la vie individuelle et de la vie sociale, une mise en perspective quasi entomologique doublée d’un envol spirituel et esthétique. Les derniers spectacles tirés d’œuvres d’Ibsen que l’on a pu voir ce temps-ci, Le Canard sauvage par Stéphane Braunschweig, Un ennemi du peuple par Thomas Ostermeier, étaient plus spectaculaires, mais ce Rosmersholm est le plus exact, le plus renouvelé. On ne peut imaginer qu’il ne soit pas rapidement repris sur une scène importante." Gilles Costaz, Webthea "Les comédiens sont excellents... Du beau théâtre. » Armelle Héliot, Figaroscope « Une version talentueuse... c'est joué fin » Rosmersholm (Photo Laurencine Lot) coproduction L’Atelier à spectacle, ECAM, Fontenay en Scènes, avec le soutien de la Drac Ile-de-France, de l’Adami, d’Arcadi, du Conseil général du Val-de-Marne et de la Spedidam 2014 : ECAM - Le Kremlin-Bicêtre, Centre culturel Aragon-Triolet - Orly, Théâtre de l’Opprimé - Paris 12, L’Atelier à spectacle Vernouillet 28, Fontenay en Scènes/Fontenaysous-Bois, Gare au Théâtre - Vitry-sur-Seine Jean-Pierre Léonardini, L'Humanité « Mis en scène avec brio... Cette première grande mise en scène se révèle prometteuse. » Laurence Liban, L'Express Culture « Belle mise en scène… On aime particulièrement le jeu intense de Julie Timmerman, la folie de Marc Berman et la fragilité de Xavier de Guillebon. » Laurence Liban, L'Express.fr - Les lendemains de la Générale « Julie Timmerman, qui joue aussi une Rebekka solide, lumineuse et opaque, maîtrise parfaitement l’affaire… Excellents comédiens. » Christine Friedel, Théâtre du Blog « Des comédiens à la hauteur du défi… Dans le rôle de Rebekka West, Julie Timmerman compose une jeune fille pénétrante et sûre d’elle, vibrante et fiévreuse… Xavier de Guillebon est parfaitement en phase avec le rôle… L’impeccable Marc Brunet… Les seconds rôles sont tous parfaits. Philippe Risler impressionne… Marc Berman éclaire de son regard malicieux et de l’audace de son phrasé un truculent Brendel… Délicate Dominique Jayr, qui donne à son rôle de servante une dimension à la hauteur du propos. » Florent Coudeyrat, Les trois coups « Julie Timmerman tient le rôle principal d’excellente manière avec une belle intensité de jeu… belle et judicieuse distribution qui porte parfaitement la partition… Xavier de Guillebon prête son talent au dernier des Rosmer. » M.M., Froggy’s delight 9 Propaganda de Julie Timmerman création 2016-2017 texte retenu parmi les cinq finalistes des ATP (2014). une maquette sera présentée au Théâtre 95 (Cergy-Pontoise) le 5 juin à 20h30 dans le cadre du Panorama Jeune Création. une lecture de la pièce aura également lieu à la Maison des Métallos (Paris) à l’automne 2015. Propaganda s’inspire de la figure d’Edward Bernays, neveu de Freud et inventeur des techniques modernes de manipulation des masses. coproduction Théâtre 95 (Cergy-Pontoise) 10 FICHE TECHNIQUE Régie générale: Philippe Sazerat 06 85 21 18 88 [email protected] FICHE TECHNIOUE (adaptable selon les lieux et en accord avec le régisseur) Durée du spectacle: 1h Volume décor pour transport : 0,5 m3 PLATEAU Description de la Scénographie En fond de scène Un fond de velours noir Cadrage Pendrillons noirs disposés à l’italienne ou à l’allemande en fonction de la configuration de la scène et de la salle Au sol Une surface de 4 lés (1,50m) de tapis de danse noir disposés jardin-cour de 7m d'ouverture x 6m de profondeur ou sol noir propre Décor Un fauteuil à roulettes, un miroir, quelques accessoires… Configuration requise : Ouverture : Profondeur : Hauteur mini : 8 m au cadre ( 11 m derrière le cadre avec les dégagements) 8m 6 m sous grill ou sous perches plafonnées Configuration minimum : Ouverture mini: Profondeur mini: Hauteur mini : 6 m au cadre (8 m derrière le cadre avec les dégagements) 6m 4,50 m sous grill ou sous perches plafonnées A fournir par le Théâtre d'accueil : - Tapis de danse noir 10m x 9m ( 6 lés 1,50m ) disposé jardin-cour ou sol noir propre. - 4 frises droites noires - 4 plans de pendrillons noirs - 1 fond noir - Eclairage pour circulations coulisses, et la table à accessoires - Loge pour 1 personne, avec eau minérale, serviette éponge, miroir éclairant, table, douche et wc à proximité. 11 LUMIERE Dans la mesure du possible, nous souhaiterions avoir la régie lumière et son en salle. A fournir par le Théâtre d'accueil : Le nombre de circuits nécessaires est de 24 circuits de 2 kw - Console à mémoire 24 circuits protocole DMX 512 avec lecteur de disquette ou USB (.Asc.II) et écran de contrôle - 16 x PC 1 Kw et porte-filtre - 12 x PAR 64 dont 8 x CP62 et porte-filtre 4 x CP95 et porte-filtre - 2 x Découpe 1 Kw type 613 SX R. Juliat et porte-filtre - 3 x Découpe 1 Kw type 614 SX R. Juliat et porte-filtre - 1 x PC 650w et porte-filtre - 1 x Rampe dichro sol - 1 x platine sol - 2 x Pied H: 1,40m - Filtres LEE*: 103 - 107 - 161 - 165 - 200 - 201 - 202 - 204 -205 206 - 213 - Filtres Rosco*: 119r - 132r * Pour les quantitatifs et les répartitions, merci de se référer au plan lumière. SON La régie son doit se situer à l’axe en salle, et le son sera alimenté par un circuit à part. A fournir par le Théâtre d'accueil : Régie : .Console numérique, type Yamaha 01V ou analogique 8 entrées . 1 x Lecteur CD auto-cue/auto-pause A fournir par le Théâtre d'accueil : Diffusion : .Un plan de diffusion stéréo en façade, adapté aux dimensions de la salle (avec rappels si nécessaires, etc…), avec ampli et processing adaptés ENTRETIEN COSTUMES A fournir par le Théâtre d'accueil : ( si série ) - 1 lave-linge - 1 sèche linge - 1 planche à repasser. - 1 fer à vapeur ou 1 presse à vapeur 12 PLANNING DES MONTAGES, EXPLOITATION ET DEMONTAGE Pour plus de sérénité, une pré-implantation lumière est souhaitée Montage 1° Service: Repérages et choix perches Cadrage Montage Tapis de danse et décor Implantation lumière + patch Début réglage lumière Implantation son Personnel demandé : 1 machiniste + 1 régisseur plateau 1 Electricien + 1 régisseur lumière 1 Régisseur son 2° Service: Fin réglage lumière Conduites Niveaux son Raccords avec comédienne Personnel demandé : 1 Electricien + 1 régisseur lumière 1 Régisseur son 1 habilleuse ( si série ) Durant la représentation Personnel demandé: 1 régisseur lumière 1 Régisseur son Après la représentation (si démontage) Personnel demandé: 1 régisseur plateau pour le démontage, les rangements et le chargement . Le directeur technique du lieu d’accueil : Bon pour accord 13 CESSION Le spectacle La Sorcière est cédé pour un montant de 2000€ TTC. A cela, il faut ajouter les « plus plus » : trois personnes voyagent (la comédienne, le collaborateur artistique et le régisseur) ; il n’y a pas de transport de décor à prévoir mais un élément est demandé sur place : un fauteuil de bureau. La compagnie est implantée en Ile-de-France. Idiomécanic Théâtre 31 rue des Bourdonnais 75001 Paris [email protected] tél. 06 17 14 00 16 idiomecanictheatre.blogspot.fr chargée de production/diffusion Anne-Charlotte Lesquibe tél. 06 59 10 17 63 [email protected] attachée de presse Nicole Czarniak tél. 06 80 18 22 75 [email protected] 14