manipulation pour les élèves afin qu’ils puissent passer plus facilement de la représentation
concrète d’un angle à sa définition abstraite.
Séance 2 :
L’objectif de cette seconde séance était de percevoir dans la figure donnée en annexe de cet
écrit disciplinaire (cf document p 11 : Fiche élève. Les angles : Séance 2) des angles droits puis de
les vérifier en utilisant un gabarit d’angle droit, c'est-à-dire un angle droit tracé à la règle et à
l’équerre sur du papier calque (voir document p 12 : «Matériel utilisé au cours de la séance n°2 ».).
L’objectif consistait ensuite à trouver sur la même figure les angles aigus et les angles obtus.
Pour pallier les difficultés rencontrées par les élèves lors de la première séance, j’ai choisi de
commencer cette deuxième séance en présentant aux élèves le compas d’angle. J’ai tout d’abord
ouvert le compas d’angle de façon à décrire un angle droit et j’y ai posé dessus une équerre. Les
élèves ont rapidement compris que le compas d’angle formait un angle droit. J’ai donc poursuivi la
démonstration en fermant puis en ouvrant progressivement ce même compas d’angle et les élèves
ont trouvé qu’un angle pouvait se définir comme une ouverture entre deux droites. Ils ont ensuite
compris qu’il existait une multitude d’angles et que certains étaient plus ouverts que l’angle droit et
d’autres étaient plus fermés. Dès lors, les élèves possédaient les connaissances nécessaires pour
faire l’exercice proposé.
En effet, les élèves, munis d’un crayon à papier devaient coder sur la figure les angles qui
leur semblaient droits. Ensuite, sur un morceau de papier calque, les élèves ont tracé un angle droit.
Cet exercice, qui me semblait plutôt accessible pour des élèves de CM1 et CM2, a été au final plus
difficile que prévu. En effet, un grand nombre d’élèves a tracé l’angle droit sans équerre, à vue
d’œil, et était convaincu que leur angle était bien droit. Il a donc fallu faire le tracé de l’angle droit
sur le papier calque en groupe classe en écrivant au tableau les étapes de la construction et les outils
géométriques à employer. Il ne restait plus qu’à coder l’angle droit pour ensuite pouvoir vérifier sur
la figure si les angles perçus comme étant droits l’étaient réellement. Pour cela, les élèves ont
superposé les demi-droites et le sommet de l’angle droit sur les côtés de l’angle droit de la figure
pour s’assurer que les côtés des angles se superposaient parfaitement.
Je me suis demandé si je n’aurais pas dû utiliser, pour vérifier si les angles étaient bien
droits, un gabarit d’angle droit fabriqué en pliant une feuille A4 en deux et rabattant les côtés sur
eux-mêmes. Cette technique aurait sans doute évité les problèmes de construction de l’angle droit
sur le papier calque. Néanmoins, je pense que j’aurais eu du mal à justifier aux élèves que l’angle
formé par les pliages de la feuille est bien un angle droit. En outre, si ce gabarit favorise
incontestablement le tracé d’un angle droit, je trouve que le papier calque est plus efficace pour
vérifier les angles droits car il offre plus de visibilité et donc plus de précision lorsque les élèves
superposent les angles.
Une fois les angles droits vérifiés grâce au papier calque, la tâche des élèves consistait à
reconnaître les angles aigus et les angles obtus. Le vocabulaire « angle aigu et angle obtus » n’a pas
été donné tout de suite. A ce stade du déroulement de la séance, nous ne parlions encore que
d’angles moins ouverts (angle aigu) ou plus ouverts (angle obtus) que l’angle droit. Certains élèves
ont eu du mal à saisir la différence. Aussi, j’ai fourni à ces élèves un compas d’angle et je leur ai
demandé dans un premier temps de former avec cet outil un angle droit, puis de former un angle
moins ouvert que l’angle droit. Ils ont tous compris qu’il suffisait de fermer le compas d’angle et
qu’ainsi on obtenait un angle moins ouvert. La même manipulation a été effectuée pour les angles
obtus. Ensuite, nous avons testé sur la figure géométrique le compas d’angle ouvert en position
d’angle droit sur les angles aigus et obtus de la figure géométrique. Si les élèves devaient fermer le
compas pour que les bords de ce dernier se superposent sur les cotés de l’angle, les élèves
répondaient qu’il s’agissait d’un angle moins ouvert que l’angle droit et pouvaient donc le colorier