
PORTRAIT CABINET DU MOIS
22 indépendentaire 127
I
Avril 2015
Antony a une vision assez fine de la santé bucco-dentaire
de celui qui est dans son fauteuil mais également, une
vision assez fine de ses attentes.
Des qualités humaines, plus que
des connaissances techniques
« Le travail que réalise Christine permet d’établir un véritable
lien entre les souhaits du patient et le praticien qui est en me-
sure, ou pas, de les réaliser. » Concernant le recrutement sur
ce poste de « Smile consultante », le Dr Pulli voulait une
personne dotée de capacités naturelles en communication.
« Bien plus qu’une assistante connaissant parfaitement les
techniques de soins, je souhaitais quelqu’un qui aime réel-
lement les gens. Ça, on ne l’apprend pas. Les personnes qui
pénètrent dans des cabinets dentaires peuvent être frustrées,
car on ne les écoute pas et par conséquent, on ne leur propose
pas ce qu’ils veulent réellement. Je considère que le fait de
parvenir à faire dire à une personne ses plus profonds désirs
concourt à l’efficacité du cabinet. De même, si je présente sys-
tématiquement les plans de traitement, Christine va répondre
en détail à toutes les interrogations, et là encore, dans cette
étape, il fallait une professionnelle avec de grandes qualités
humaines. » En l’espace de 10 mois, le cabinet a effectué
à huit reprises la pose de facettes céramiques parfois à des
personnes qui ne l’avaient pas envisagée avant de rencon-
trer l’équipe de notre chirurgien-dentiste. Ce dernier n’a
qu’un objectif : parvenir à répondre aux demandes qui lui
sont faites. Il n’émettra des réserves que s’il diagnostique
des contre-indications cliniques. « Pour le reste, j’écoute et
je conseille mais je ne m’oppose pas à ce qui appartient au
patient. S’il désire des facettes ultra bright, je lui ferai. Il
faut savoir faire la distinction entre les différentes natures
des demandes que l’on reçoit. S’agit-il de soins qui visent à
soulager ou de soins qui visent à rendre plus beau ? Si nous
sommes dans le deuxième cas, alors c’est un service que l’on
nous demande et le chirurgien-dentiste doit savoir mettre de
côté ses appréciations personnelles. »
Offrir plus de qualité en moins de temps
Concernant les soins esthétiques, le cabinet de notre pra
-
ticien propose également des séances d’exfoliation par
hydrojets sans injection. Ce traitement vise à propulser
différents liquides (eau ou principes actifs naturels) qui
agissent sur la surface de la peau pour donner lieu à une
exfoliation douce des cellules des couches supérieures de
l’épiderme. Ce soin de peau atténue les rides et les ridules
grâce à l’acide hyaluronique injecté par hydro-pulsion.
Le Dr Pulli recommande également, afin de corriger les
malpositions dentaires, le système de gouttières trans-
parentes DentoSmile. « Je suis persuadé que ces patients
n’auraient pas été chez un orthodontiste. C’est parce que
nous sommes en capacité d’avoir une approche globale à des
tarifs accessibles que nous pratiquons ces actes. Si le chirur-
gien-dentiste est amené à renvoyer systématiquement chez
des confrères, soit pour la pose d’implants, soit pour de la
parodontologie ou encore pour corriger certaines malpositions
dentaires, il est certain que de nombreuses personnes n’effec-
tueraient tout simplement pas les soins recommandés. » Le
Dr Pulli est équipé d’un appareil de bio-stimulation qui
permet, grâce à la technologie de l’ATP 38, d’augmenter
le niveau d’énergie des cellules et d’accélérer le processus
de régénération et de cicatrisation. L’ATP 38 a aussi des
effets anti-inflammatoires et antalgiques. « Cela permet
d’une part, des interventions plus sûres et des suites opéra-
toires extrêmement douces mais aussi, de raccourcir le temps
de cicatrisation après la pose d’un implant ou de réduire les
délais entre deux gouttières DentoSmile. Il s’agit là d’argu-
ments forts, car nous touchons à deux éléments qui régissent
les sociétés actuelles : la qualité et le temps. »
Tout commence à Paris
Si depuis près d’un an notre praticien, avec l’ouverture
de son cabinet à Salon-de-Provence, a orienté son activité
vers des soins esthétiques, il a, durant les 20 ans d’exercice
qui ont précédé, multiplié les expériences. Son premier
rapport avec le monde de la dentisterie a été le fruit d’un
cocktail. « Je devais choisir une voie d’orientation profession-
nelle, j’étais manuel et minutieux, je voulais des études avec
des débouchés concrets et j’avais du mal avec l’autorité. J’ai
pris tout ça, j’ai remué, et le métier de chirurgien-dentiste
m’est apparu. »
Originaire de Paris, il suit ses études en odontologie à
Montrouge à partir de 1989 et en sort en 1993. Un an
plus tard, il part à Strasbourg pour effectuer son service
militaire. Dès son retour, il s’attaque à sa thèse qui s’in-
téresse au bilan pré-implantaire. Signalons que notre
praticien a appartenu à la première promotion qui a vu
l’implantologie s’inscrire au programme de cinquième
année en 1993. Diplôme en poche, Antony Pulli va à
trois reprises, en tant que collaborateur, exercer dans des
cabinets parisiens. « On apprend beaucoup des autres en
début de carrière, c’est une étape essentielle. Le danger est de
vouloir aller trop vite et de brûler les étapes. » Apprendre,
Antony va également en avoir l’occasion aux côtés du Dr
Franck Renouard qu’il a rencontré lors de la préparation
de sa thèse. « Il m’a proposé de le suivre tous les vendredis
matin, ce que j’ai fait durant huit ans. Cela a été un temps de
formation extrêmement riche où j’ai tout appris. Je transpire
encore aujourd’hui, l’expertise, la rigueur et la mentalité de
ce praticien hors-pair. » Pendant cette période, en 1997,
le Dr Pulli valide un DU de prothèses implanto-portées.
En 1999, il décide de créer son premier cabinet à Issy-
les-Moulineaux. Notre praticien décide d’employer une
assistante afin de gagner en confort et en productivité.
Dans la foulée, il effectue une formation de coaching avec
Pierre Brassard. « Nous avons eu de très bons résultats immé-
diatement pourtant, nous partions sans aucune patientèle. Je
«J’aime penser que le temps est
un allié alors je laisse venir les
choses, c’est ma philosophie. »
EN CHIFFRES
• Nombre de
nouveaux clients
depuis avril
2014: 260
• Chiffre
d’affaires des 12
premiers mois :
170 000 €
• Pose de
facettes
céramiques :
3 900 € l’arcade
• Couronne
céramo-
métallique :
500 €
• Implant +
prothèse sur
implant : 1 500 €
• Soins de peau:
360 € les
5 séances
Le Dr Pulli recommande afin de corriger
les malpositions dentaires le système de gouttières
transparentes DentoSmile.
Un appareil de bio-stimulation permet, grâce à la technologie de l’ATP 38,
d’augmenter le niveau d’énergie des cellules et d’accélérer le processus
de régénération et de cicatrisation.
Avant le passage en salle de soins pour un premier examen
clinique, une radio panoramique est effectuée.