s’alarmer (on ne le dira jamais assez), sur le sort
servé aux populations victimes de la mauvaise
gestion de leurs dirigeants.
Ils ont é élus mocratiquement me dites-vous ?
Certes, mais le peuple nest pas responsable de
toutes les actions de leurs repsentants
Le Canard Enchaîné du 16 novembre titrait « On ne
dit plus « a vo », mais « a no », en rence
aux agences de notations qui sent sur nos
dirigeants et tendent me à remplacer le peuple
sur le sge de la mocratie.
Je ne suis pas de ceux qui pensent que tout « notre
sysme pourri ba sur la socié de
consommation » est à former. Qui n’a jamais é
heureux en utilisant le dernier iPhone ? Comme le
dit Michel Houellebecq, n’y a-t-il rien de plus
rassurant que de pouvoir à tout moment racheter à
l’infini la veste que l’on aime ?
Le problème n’est pas là. Les probmes qui sent
sur notre monde sont des détails, dans les agences
de notations composées de technocrates sans
expérience dans un gouvernement démocratique,
où le système bancaire ba sur le profit, et qui, par
la nature de ce dont ils s’occupent, repsentent
certes une force de pression importante et
nécessaire, mais aussi des dangers imprévisibles.
Certes, ils ne sont pas qu’économique ou financiers.
Le racisme (p 2) dont on ne parlera jamais assez
tant quil existe encore, en est un. Mehdi Hilale nous
en dresse une liste non exhaustive p 3.
En 2005, on disait que 180 milliards par an pendant
20 ans suffiraient à endiguer la faim en Afrique. En
2011, on a débloq plus 1 000 milliards de dollars
Tirage : 500 exemplaires
Rédacteur en chef : Jérémy Bacharach, T S
Graphiste et informaticien : Bryan Ormond, T S
Directeur commercial : Lucas de Sarrau, T ES
L’Agora
Journal
Événements à venir
Prochains jours de congés et vacances :
17 décembre au 4 janvier 2011-2012
Cinéclub
5 décembre 2011 : To be or not to be
16 janvier 2012
6 février 2012
5 mars 2012
Envoyez vos propositions de films à aumonerie@florimont.ch
Examens
Examens trimestriels (3ème à Terminale) : semaine du 12 au 16 décembre 2012
Prochaine publication de l’Agora
Publication : Courant février 2012
Dernier délai pour la réception d’articles : Le 15 janvier 2012
JOURNAL
BIMESTRIEL
DES ELEVES
L’Agora
Concours
Facebook
Saviez-vous que L’Agora est
sur Facebook ?
Pour remercier ses fans les
plus fidèles, L’Agora offre un
cadeau à un de ses fans, dès
que vous êtes 200 fans à
nous suivre
Tous sur Facebook !
Edito
« C’est leur faute. » ; « La retraite à 50 ans ! Est-ce
normal ? » ; « Ils profitent, et aps ils s’étonnent ! »
Telles sont les paroles qu’on pourrait entendre
aujourd’hui dans la bouche de certains. Mais j’ai un
petit jeu dele à vous proposer :
Imaginez-vous en retrai moyen. Vous avez
travail jusqu’à plus de 50 ans, comme il est
d’usage dans votre pays, vous touchez une retraite
menue mais qui vous permet de vivre, comme il est
d’usage dans votre pays, et qui vous permet de
rembourser quelques crédits, comme il est d’usage
dans votre pays.
Un beau jour, vous recevez une lettre vous indiquant
que votre retraite est gelée jusquà nouvel ordre, que
quand vous la retoucherez, elle sera diminuée, et
que le dicament qui vous permet de vivre
normalement ne sera plus remboursé.
Lorsque vous demandez pourquoi, on vous pond
par de sombres mots : « dette », « Wall Street »,
« Moody’s », « FMI », « BCE », « FESF »,
« subprime », « marchés » etc…
Bienr, vous qui n’avez été qu’un emplo tout au
long de votre vie, et qui n’avez jamais eu à traiter
avec de tels sujets, quel rapport avez-vous avec ces
notions ?
« Aucun, vouspondra-t-on, mais c’est ainsi. »
Vous allumez la vision pour vous calmer, et
tombez sur un bulletin d’information montrant de
souriants chefs d’Etats, costumes bien coupés, se
serrant la main dans une salle de conrence. De
quoi discutent-ils ? Mais de vous, bien r. De votre
situation, de votre retraite, de vos crédits, de vos
médicaments. Le tout sans vous consulter, bien r.
Fin du jeu dele.
Sans vouloir tomber dans les excès du
communisme ou de l’anarchisme à la mode dans
les cercles anti-FMI et anti-G20, il importe de
Dans ce numéro
Opinion p.2
Cinéma p.5
BD p.7
Reportage spécial L’Escalade
Contes et poésie p.9
Autos p.10
En direct de Flo p.11
NUMÉRO
Novembre-
décembre
2011
3
L’Agora Numéro 03 Novembre-décembre 2011
pour sauver nos banques…
Ou 1T$, comme l’abgent
efficacement les médias
anglo-saxons. JB, TS
LAgora recrute !
Vous le saviez peut-être, les membres du comité de rédaction sont en Terminale cette année,
et vont prendre leur retraite lannée prochaine… Mais l’Agora n’en mourra pas pour autant !
Nous recherchons dès aujourd’hui des candidats pour la relève, et plus précisément :
Un rédacteur en chef
Un informaticien/graphiste Intéressé(e) ? prenez contact avec l’Agora :
Un Directeur commercial agora@bluewin.ch
s’indignent sur le recul de l’âge de
la retraite, et proposent des jeux de
les pour alimenter l’opposition
aux formes sociales, je ponds
en proposant, à mon tour, un petit
jeu de rôle
Imaginez que vous êtes
Allemands ; que vous avez 66 ans.
Chaque matin, vous vous veillez
t. Pourquoi ? Eh bien, parce que
l’âge de la retraite est fixée à 67
ans. Cela ne vous dérange au final
pas tant que cela. Vous savez que
votre assidui permet à votre pays
d’être la premre puissance
européenne, et vous savez que les
impôts que vous payez vous
permettent d’avoir des services
sociaux quasi-irréprochables.
Quoique cemment vous
commencez à vous demander si
c’est vraiment le cas…
Il semblerait que vos impôts et
votre compte épargne ne soient
plus vraiment destinés à vous. En
soi, cela n’est pas un problème :
vous avez des valeurs, et cela
vous fait plaisir d’aider ceux qui
n’ont pas eu, comme vous, la
chance de faire ses études à
Florimont, ou d’être en forme pour
travailler. Cependant, cela devient
soudainement plus difficile à
accepter, quand vous savez que
les destinataires du fruit de votre
travail sont des Grecs, qui ont dé
cessé de travailler depuis déjà 10
ans, et qui ne payent pas d’impôts.
A cela, certains pondent que
c’est normal : que ce n’est qu’être
égalitaire « Mes grands-parents
travaillaient jusqu’à 58 ans ; je ne
vois pas pourquoi je devrais
travailler plus… »
Cependant, il faut savoir relativiser :
lorsque ces grands-parents
partaient à la retraite à 58 ans, il
leur restait environ 10 ans à vivre,
car l’espérance était de 68,7 ans.
Aujourd’hui, l’espérance de vie en
Gce est mone de 13 ans,
jusqu’à 80, 2 ans. N’est-il donc pas
logique de repousser la retraite de
13 ans ?
Et on s’indigne parce qu’on parle
de repousser cet âge de 3 ans
2
11
La retraite
Alors que certains
En direct de Florimont
Le racisme
La journée interreligieuse Mardi 8 novembre 2011.
? Est-ce que je ne sais pas reconnaître les rares journées de repos ? Non, allons quand me
voir, ça pourrait être intéressant...
Pas mal d'absentéisme, mais nous montons quand même dans les minibus, direction la synagogue. Rencontre avec un
rabbin sympathique, extrêmement souriant. Puis nous sommes partis en direction de la mosquée, nous attendait un
imam intéressant qui a plus de 35 ans de métier. La mosquée est très belle, faite avec des ornements et des couleurs
harmonieuses. Avec "seulement" une demi-heure de retard, nous arrivons à l'église, les vitraux et les arches font de
l'endroit une réussite.
Retournés à l'école, nous avons toute l'après-midi pour poser des questions sans tabou aux trois représentants' qui nous
répondent sans rechigner.
Pour finir, des poignées de main chaleureuses entre les trois hommes, et nous nous quittons tous avec lespoir d’un
monde dans lequel tous les religieux s .
aujourd’hui, alors que les
derniers survivants de cette
dure période quittent ce monde
parfois si cruel et injuste, le
devoir de moire est d’une
importance primordiale. Mais
l’éducation nationale réussit
malgré tout à englober la 1ere
et la 2nde Guerre Mondiale et
la guerre froide en 4 semaines.
Et à côté de cette aberration
gouvernementale, qui ampute
avec bienséance l’une des
périodes la plus marquante de
notre histoire, des pseudo-
artistes la truisent en la
transformant en un objet très
efficace de merchandising.
Oui, après Mickey Mouse et la
langue frivole des Rolling
Stones, rien ne se vend mieux
que la Shoah. Combien de
livres, de bandes dessinées et
de film ont-ils été alisés sur
témoignages des survivants
ont le mérite de nous
interpeller, en revanche nos
yeux restent secs, à peine le
générique apparaît-il, que
notre esprit zappe. Cette
commercialisation en masse
de l’horreur nous a fait tendre
vers la banalisation du pire.
TIMOUR SANLI, TES
Mais le plus inquiétant dans
cette vague d’humour noir,
c’est que l’on peut rire de tout,
d’absolument tout, sauf des
juifs. Aujourd’hui, nous ne
pouvons pas parler de certains
sujets sans un ton de tristesse
(obligatoire ?). Alors
évidemment il est étonnant de
partir en croisade contre un
humour qui peut savérer très
blessant pour un peuple qui fut
persécuté dune manière
atroce, inhumaine : je parle là
de souffrances qu’il ne faudra
bien sûr jamais oublier. Mais
ce qui minterpelle cest que
nous pouvons rire de bon cœur
des rwandais, nous n’en avons
que faire des arniens, nous
nous esclaffons sur
l’hypottique micro sexe des
japonais, mais la Shoah est
intouchable, on ne plaisante
pas des juifs sans être
directement catalogué en tant
qu’antisémite convaincu. Nous
n’assumons pas notre passé.
Le fantôme de Laval, trônant
avec Hitler sur le podium de
l’atrocité, nous hante toujours.
Et l’humour n’est pas le seul
secteur à être touché par cette
psychose de l’antisémitisme,
nous ne pouvons plus
dénoncer la politique sioniste
sans être antisémite, si
quelqu’un ose (comme Nicolas
Bedos l’a fait avec le film « La
Rafle »), critiquer une œuvre
qui traite de la Shoah il est
transformé en monstre
sympathisant du IIIème Reich,
et pourtant, ces œuvres sur la
Shoah sont, à mon modeste
le sujet ? On ne les compte
plus. Et c’est bien cela qui est
inquiétant. Les premiers
reportages sur le sujet nous
ont choqués, marqs, nos
yeux encore si innocents
avaient alors du
mal à retenir
des larmes de
colère et
d’émotion. Mais
aujourd’hui, les
images des
camps de la
mort, les
avis, aussi, voire
plus
dangereuses
que l’humour
macabre que
certains osent
encore
pratiquer. En
effet,
Le racisme, on en parle : on adore, on déteste, on est miti
jaime bien les arabes tant qu’ils restent chez eux à manger
leurs couscous »). Le racisme choque mais il est banal,
nonchalant et tristement quotidien ou quotidiennement triste.
Mais, ne nous voilons pas la face, le racisme on en rit. Qui n’a
jamais ten d’animer une soie morne avec une bonne vieille
blague sur les noirs, les arabes ou les homosexuels ? Qui ne
s’est jamais délecté du politiquement incorrect, de la
percution humoristique des minoris ? Personne.
« Vers la
banalisation du
pire. »
Grand jeu Facebook
L’Agora est sur Facebook. Vous ne le saviez pas ?
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Concours du meilleur article
Cette fois-ci, L’Agora a décidé de doubler la rétribution de
Timour. (article page 2)
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directeur commercial, Lucas de
Sarrau (T ES).
Caractéristiques
Puissance : 350 CV
Vitesse max. : 277 km/h
0-100 km/h : 4.8 s.
Consommation : 10l/100km
Longueur : 4,340m
Prix dès : 90 000 CHF
Evaluation
Note globale :
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page Facebook de l’Agora…
Négatif
Finition
Intérieur
Moteur Toyota
Place arrière
ridicule
Prix
Positif
Direction
Finition
Agilité
Polyvalence
10
Jaccuse
« La première
Lotus à la fois
typé course et
ville »
les conditions.
On peut aussi
bien la conduire
en ville que sur
un circuit. Ce qui
casse un peu le
mythe est que ce
modèle, pour
des raisons de
Test auto de
lAgora
L’intérieur est une
nouveauté, c’est la première
fois que le confort a été au
centre des préoccupations.
C’est d’ailleurs la première
Lotus à être insonorisée !
Malgré tout, par rapport à ces
concurrentes, comme la
Porsche 911, le résultat est
un peu décevant. En effet le
GPS et les commandes sont
mal pensés, et la qualité des
matériaux utilisés laisse à
désirer. L’impression laissée
est celle d’une voiture de
qualité, mais, à l’égard du prix
demandé, on aurait pu
espérer mieux. Les places
J'accuse, les ritiers sans pitié
De cette société qui excelle dans sa médiocrité.
J'accuse ces hommes politiques arrogants
Qui ont des idées girouettes en période d'ouragan.
J'accuse, ces adolescents baignés dans l'argent
Qui oublient qu'on n'acte pas la vue à un non voyant.
J'accuse ces mêmes adolescents vulgaires
Qui voient 100 dollars alors que ce n'est qu'un simple morceau de papier vert.
J'accuse ces, soi disant, révolutionnaires
Qui luttent contre des ennemis totalement imaginaires.
J'accuse, les nouveaux colons de l'Afrique
Qui volent l'argent d'un continent qui rêve de toucher notre SMIC.
J'accuse, ceux qui alimentent la haine
La mort n'est plus une fatalité mais est devenue une peine.
J'accuse, les gouvernements et leur tempérament
Qui pour faire couler du pétrole, ont choisi de faire couler du sang.
J'accuse, la mort de l'Irak pour un liquide qui n'est même pas le sien
Et malgcela la conscience de Captain America va bien.
J'accuse, ceux qui me traitent d'antisémite
Quand je parle d'Isrl et des limites de sa conduite.
J'accuse, les connards qui insultent le rap
Qui ont besoin des béquilles de la torance pour lutter contre leur handicap.
J'accuse, les haineux de la diversité
Je rêve qu'un jour FN veuille dire Famille Naturalisée.
J'accuse, ceux qui disent que notre monde est beau
Et qui oublient que nombreux sont ceux morts pour leur couleur de peau.
J'accuse, démocrates et dictateurs qui sont frères
C'est par le vote démocratique qu'au pouvoir est arrivé Hitler.
J'accuse, les repsentants burlesques d'une population bête
Qui a délaissé les bibliothèques contre Internet.
J'accuse, ceux qui ont lâché Dieu, pour le dollar sac
"Le croyant est ignorant et prophète est le banquier".
J'accuse, ceux qui salissent notre monde
Ceux qui avec les fusils de la haine se lancent à la chasse à la colombe.
J'accuse, ceux qui en lisant ce texte se sentiront indignés
Mais qui oublient vite que nous sommes les seuls médecins d'un monde à soigner
J'accuse, ceux qui se sentent spectateurs
Du film de la vie alors que nous en sommes les principaux acteurs.
Le monde est sale, nettoyons le, commençons à agir
Oui, nous le pouvons, grâce au passé, construisons l'avenir.
La notion sauvage de la solidarité, nous devons l'apprivoiser
Révoltons nous, arrêtons de nous faire esclavagiser.
Dieu nous regarde et pleure des cordes sur nos têtes
Ses créations brulent et se tuent, l'homme est une cigarette.
J'accuse ci, j'accuse ça, mais qui
suis-je pour juger ? On doit faire
ci, on doit faire ça, mais qui suis-je
pour vous le dire ? Je ne suis
personne, on est d'accord, vous
non plus d'ailleurs. Mais tous
ensembles nous somment une
entité, une unité. Réveillons nous
et combattons pour un monde
meilleur. A vous d'interpréter ce
combat de la manre dont vous le
considérez juste. En ce qui me
concerne, j'ai dé commencé la
lutte, la preuve j'essaye de vous
sortir de ce sommeil de moutons
dans lequel vous, ainsi que la
majorité de l'humanité, est.
Vive l'Amour.
Mehdi Hilale, TL
A propos…
Ceci est destiné à être rappé.
Petite pensée à cette belle
culture du Hip Hop et du Rap
que l'on juge sans connaitre.
Contrairement à ce que Eric
Zemmour "le grandiose
savant de la France" stipulait,
le rap n'est pas une sous-
culture d'analphabètes. Avant
de faire du Hip Hop, chaque
rappeur (le rappeur
commercial et violent n'est
pas concerné) cherche à être
poète. Grâce à la prose et à
la rime, le rap extériorise un
concept de beauté musicale
et lyrique que la simple et
monotone parole n'arrive pas
à transmettre. Petite pensée à
Emile Zola, qui inspira ce
texte de rap. Chers
professeurs de français
florimontains, ne considérez
pas cette reprise comme un
blaspme, le rap est
littérature aussi.
MEHDI HILALE, TL
prix de revient, a un moteur
qui vient de chez Toyota, il est
vrai que c’est un gage de
longévité et de fiabilité, mais
c’est un peu moins excitant,
nuancer. Il est vrai quelle a
du charme et elle reste
sympathique à conduire, mais
elle n’a pas la qualité, ni le
moteur d’une Porsche ou
d’une Audi TT. Pour le
moment les amateurs de la
marque ne se bousculent pas
pour acheter ce modèle qui
reste cher et qui perd une
partie du charme de la
marque, même si,
reconnaissons le, elle fera
rêver les nostalgiques des
grandes années du sport
automobile britannique.
LUCAS DE SARRAU, TES
Les voitures Lotus ont toujours
été appréciées pour leurs
qualités sportives. En effet,
elles ont toujours été des
voitures conçues pour la piste,
au comportement assez
« pointu », notamment avec,
une suspension très dure et une
direction directe inimitable.
Auparavant, ceci se faisait au
détriment du confort, qui était
quelque peu spartiate. Après
quatre années de
développement Lotus tente de
corriger le tir avec lEvora, afin
d’attaquer le segment de
marché des « GT ».
Tout d’abord le design extérieur
est magnifique, tout en restant
d’inspiration très sportive. Cette
Lotus a une ligne agressive
comme sa petite ur,
l’« Elise », mais elle comporte
une autre facette, à la fois
élégante et citadine. En d’autres
termes, une machine à faire des
kilomètres, dans la classe et le
confort.
Sur route le véhicule se
comporte de manière correcte,
avec une direction très directe
et agréable, dans la plus pure
tradition Lotus. Sa suspension
reste plus agréable que la
moyenne de ce genre d’auto.
Malheureusement avec ses
500kg en plus par rapport à
l’Elise, cette Lotus a perdu son
aspect « kart » qui faisait la
particularité de la marque. Il faut
noter que, contrairement aux
autres modèles, elle arrive à
être extrêmement agréable et
douce à conduire dans toutes
arrière existent, mais elles
sont symboliques et ne
peuvent accueillir un adulte à
moins d’être
« contorsionniste » et de
mesurer moins d’un mètre 50.
Cette première
expérience de
Lotus de
proposer une
voiture « mixte »,
à la fois typé
course et ville,
est donc une
réussite à
Lotus Evora, la nouvelle GT
anglaise qui révolutionne la marque
« Après treize ans d'une relative léthargie
vagabonde, Lotus réinvestit avec force
appétit le segment des GT sportives à
l'aide d'un coupé 4 places à l'architecture
insolite. » LE FIGARO
3
soldats genevois en chemises
de nuit. L'alerte est donnée.
Aussitôt, les Genevois donnent
toutes leurs forces pour
défendre femmes, enfants et
logis. Si bien qu'à 5 heures du
matin, les savoyards détalent.
18 Genevois ont péris, mais
Genève est libre!
Comme chaque année, la Vielle
Ville reprend vie samedi et
dimanche 10 et 11 décembre.
La compagnie de 1602 habille
C'est dans la nuit du 11 au 12
décembre 1602, que le duc de
Savoie attela une armée de
1000 fantassins et autant de
chevaux, pour attaquer de
pleine nuit le fort genevois, par
les points qu'ils jugèrent les plus
faibles. Les uns s'attaquèrent à
la Porte Neuve, tandis que le
reste dressa les échelles contre
les murailles.
Mais il plut au bon destin de
regarder d'un œil plaisant la
petite centaine de vaillants
700 hommes et 60 chevaux
aux couleurs de la yGenève
d'antan, en hommage à ceux
qui ont donné leur vie pour la
liberté et en commémoration
de la victoire sur les
Savoyards.
Rendez-vous donc à tous
dans la Vielle Ville, le week-
end de l'Escalade. Les
festivités commencent dès
vendredi soir. Voici un petit
tour des animations à ne pas
manquer, vu de l'intérieur...
9
4
Conte de noël :
Mémoires dun sapin
Il a neigé toute la nuit dans la Forêt des Joies. Je me
suis réveillé tout blanc ! Je m’appelle Joli. J’adore les
derniers jours de novembre car mes amis les
animaux préparent leur long sommeil d’hiver. Tout se
calfeutre. Tout est calme et paisible. Je vais vous
raconter plus précisément ma merveilleuse vie…
des Forêts,… » Ils me déposent
dans un véhicule. Malgré leur
délicatesse, ils ont coincé ma
cime dans la portière de la
voiture…. Pendant tout le trajet,
je suis projeté de droite à
gauche.
Finalement, ils me déposent
dans un coin du salon. Les
enfants surexcités, sautent dans
tous les sens. Les parents
accrochent de belles boules
dorées et des guirlandes de
toutes les couleurs à mes
branches. A mes pieds, les
benjamins installent une crèche
et déposent des cadeaux bien
emballés. Pour la dernre che,
toute la famille dispose une
échelle à mestés, lescalade
pour accrocher à mon sommet
une magnifique étoile de Noël
toute scintillante. Je me sens
superbe et l’ambiance festive me
remonte le moral.
Le lendemain, en but de
soirée, une personne frappe à la
porte, puis une deuxième, et une
troisième, et une quatrième et
ainsi de suite. Enfin, des dizaines
dêtres humains sont assemblés
autour de moi. Ils sont joyeux,
rigolent, s’amusent, jouent du
violon, chantent et vantent ma
beauté. Moi, je brille de mille
feux, je suis rayonnant et je me
sens tout heureux dans cette
maison, entouré de toutes ces
personnes si épanouies. Les
cadeaux à mes pieds sont
donnés aux enfants et ouverts
précipitamment. La te se
termine tard dans la nuit.
Les jours passent, tranquilles et
paisibles. Aux premiers jours de
janvier, la famille me remet dans
sa voiture et me transporte….
dans ma fot, ils me
replantent à côté de mes parents
et mes amis.
CEDRIC ORMOND, 6E2
Ce matin de novembre, où tout
est recouvert d’un beau manteau
blanc, les petites sanges
sifflent sur mes branches. Les
écureuils me volent des pives
pour leur long repos hivernal. Les
lièvres me racontent leur vie et
des histoires se passant dans
leurs terriers. Le renard a
fabriq sa tanière dans mes
racines et ses petits me tournent
autour, sans arrêt. Ils me
donnent vraiment le tournis…
Mes parents me consolent quand
je suis triste.
Bref, mon existence dans ces
bois est vraiment formidable,
jusqu’au jour où le grand cerf, qui
broutait calmement à l’orée de la
forêt, entend le moteur d’une
vieille camionnette s’approcher. Il
fonce à l’intérieur du bois, nous
expliquant avoir entendu ce
bruit l’an passé, le même jour…
Ce sont les cherons qui
viennent abattre les plus beaux
sapins.
Je me souviens que mes voisins
me disaient souvent que j’avais
une chance énorme d’être si joli,
davoir des branches si garnies et
des brindilles si brillantes et dun
vert si éclatant.
J’entends la portre claquer
Soudain la panique me gagne.
Je saisi des bribes de mots, tels
que : «…prendre », « petits
sapins »,…
A cet instant, les bipèdes roses
m’aperçoivent et crient : « Il est
magnifique celui-ci, nous allons
le déraciner ! »
Je ne suis pas sûr d’avoir tout à
fait compris ce qu’il va se passer
mais au fond de moi, ma sève
s’accélère énormément. Les
cherons s’acharnent autour de
moi et envent toute la terre
autour de mes racines.
Finalement, ils s’emparent de
moi et me jettent dans leur
camionnette déglinguée.
Heureusement, d’autres sapins
de mon secteur sont
entassés. Ils amortissent ainsi
mon « atterrissage », tentent de
me consoler et de me rassurer,
et me conseillent de dormir.
Nous arrivons finalement dans
un lieu inconnu. Les bipèdes au
teint rose crient, se bousculent,
marchent, nous maltraitent, font
tomber mes amis les épicéas.
Mais le pire, c’est que je suis tout
enroulé dans un filet. De plus, je
suis dans un pot de 100 cm2,
rien à voir avec mon bel ancien
bois…
Plusieurs heures passent dans
cet infernal brouhaha.
Finalement, une famille
composée de trois enfants
s’approche de moi. Le père sort
un énorme billet et le donne à
une personne extrêmement
imposante. Ils s’emparent de
moi, me soulèvent et partent en
chantant « Mon Beau Sapin, Roi
C’était un matin
C’était un matin, on pouvait
apercevoir à travers les
fenêtres loin dans le ciel
quelques rayons de soleil
atténués par un ou deux
nuages. Ces rayons n’étaient
ni trop forts, ni trop faibles
mais juste assez illuminés
pour croire que quelque
chose de plus fort encore
pouvait se cacher derrre.
Peut-être n’y avait-il rien, peut
être tout. Mais l’important
n’était pas de savoir qu’une
grande distance nous séparait
de celui-ci, mais juste de
comprendre pourquoi il était
là, pourquoi il brillait encore
alors qu’il était si loin,
pourquoi nous apercevons
ces rayons que personne ne
remarque.
Aujourd’hui sil continue à
briller cest qu’il a compris
qu’il ne suffit pas d’être près
de quelquun ou quelque
chose pour l’aider à vivre
mais qu’il suffit seulement de
l’éclairer sur son chemin en
envoyant chaque rayon
comme si cétait le dernier
FLORENT BERTHET, 3ÈME
Et si Genève était en France?
Si, si! Cela aurait pu être... si un petit village
d'irréductibles Genevois n'avait pas sisté à
l'envahisseur. Mais? Genève est en Suisse... Et la
Suisse est neutre... Qui pourrait être cet envahisseur?
Le duc de Savoie, pardi! Eh oui, en 1602, Genève
n'appartenait pas à la Suisse, et un joli village entouré
par la Savoie était ts tentant!
LEscalade
Place de la
Cathédrale
- Tir de mousquets
- Défense de rue et montre
d’ordre de bataille (piques,
mantelet et mousquets)
- Trompettes de la Compagnie
de 1602 et de l’Escalade (à
l'intérieur de la Cathédrale)
- Chants de l’Escalade
- Grand culte de l’Escalade
(samedi, 18h30)
Passage de
Monetier
Ouvert une fois par année,
c’est l’occasion de couvrir ce
passage magique au cœur de
la Vielle-Ville, qui permettait de
traverser la vielle ville sans
faire le tour
De plus, une exposition sur
l'Escalade, avec armes de
l’époque, maquettes de
Genève en 1602 et images
vidéos est présentée à l’entrée.
La Treille
- Marché jusserand
- Vente de sangliers rôtis
- Tir de mousquets
- Falco: tir au canon
Venez vivre cette
reconstitution de la basse-
cour de Genève.
Dates et horaires
Vendredi :
18 : 15 19 : 25
Cortège d’Hommage aux
victimes (départ : Bourg du
Four, arrivée : Temple de St
Gervais)
Samedi
Toute la journée et en soirée :
animation en Vielle-Ville et
alentours
Dimanche
Toute la journée :
Animations en Vielle-Ville et
alentours
Dès 17h :
Grand Cortège de l’Escalade :
17h30 Bourg-de-Four
18h00 Place du Molard
18h45 St-Gervais
19h15 Corraterie
19h30 St-Pierre
Sur Internet…
Trouvez de plus amples
informations sur le site internet
de la compagnie de 1602 :
www.1602.ch
L’Horreur
Ambiance noire, visages
sombres, yeux terrifiants
(comme le rend si bien
Stanley Kubrick). Voilà ce que
peut vraiment faire le 7ème art.
Bien sûr, on voit aussi des
romances, des comédies à
hurler de rire. C’est vrai, cest
aussi ça la vie. Mais on ne
savoure la vie qu’en abordant
tous ses aspects. Même les
plus sombres. Voi ce que
procure lhorreur : la réalité, le
frisson du vrai et la réaction
pour rendre meilleur.
Soyez meilleurs !
ERWAN DE LA ROCHE, TS
Cinéclub sur
internet
Retrouvez le site internet du
Cinéclub de Florimont:
rongé par le sentiment d’avoir
fauté envers lui-même,
quelque chose que sa
conscience a éliminé de sa
moire pour sa survie. Dans
tout ce film cette sensation de
trouver quelque chose qui
changerais son opinion sur lui-
me : c’est la même
culpabilité qui poursuit chaque
soldat après une œuvre de
sang telle que celle évoquée
ici. Le soldat nest plus le super
héros qui sauve son pays mais
celui qui le détruit. Ainsi se finit
le film : des images d’archives,
bien réelles cette fois, qui
rappelle durement, après un
film poétique, à la triste réalité
du massacre.
ERWAN DE LA ROCHE, TS
Nous n’avons pas encore
abordé le film animé. Ce film
permet d’en explorer les
recoins, les possibilités et les
secrets. Ici pourtant, nous ne
sommes pas au royaume de
Disney, mais dans l’univers
sanglant de la guerre, qui
ravage populations et esprits.
Ari Folman réalise ce long
métrage dans un but
autobiographique et retrace la
sombre histoire du massacre
de Sabra et Chatila, qui
implique l’are israélienne.
En définitive, un film qui reste
d’actualité.
Nous voilà donc dans la peau
d’Ari Folman, qui fait
inlassablement le même rêve,
chaque nuit, de 29 chiens qui
le poursuivent afin de le mettre
en morceau. Ce cauchemar
répété chaque soir, en boucle,
va le pousser à retourner dans
son passé pour expliquer ce
rêve. Et peu après, c’est un
autre rêve, un souvenir cette
fois de lui et deux autres
soldats devant Beyrouth,
éclairés par des fusées de
signalisations. Mais il ne se
souvient plus de ce temps,
pourquoi ? Est-ce trop
douloureux ? Trop horrible ? Il
va aller donc à la recherche de
ses anciens compagnons
d’armes et leur pose des
questions afin de comprendre
et de retrouver.
A partir de ce moment, Ari
Folman va nous présenter la
guerre. Mais pas celle
héroïque, que l’on peut voir
chez Clint Eastwood ou
Francis Ford Coppola. C’est la
guerre actuelle et pourtant
comme elle a toujours été : des
soldats qui ne savent pas
vraiment ce qu’ils font là,
pourquoi, mais qui tentent de
se battre sans supposer une
seule seconde lhorreur qui se
joue. Voile véritable clou de
la guerre : un enfant qui meurt
après avoir tiré un obus sur un
char, des civils qui déambulent
dans les rues, soumis à
l’autorité des soldats. Seule
l’image magnifique du soldat
tirant sur ses ennemis en
dansant une valse sur une
musique de Chopin peut
sembler
rendre beau,
(uniquement
le soldat : la
guerre est
hideuse !)
Mais le ton
principal est
surtout celui
de la
culpabilité.
Car le rêve
d’Ari Folman
est celui d’un
homme
Les trois amis
découvriront-il s qui a
tué Mario? A suivre...
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