
soldats genevois en chemises
de nuit. L'alerte est donnée.
Aussitôt, les Genevois donnent
toutes leurs forces pour
défendre femmes, enfants et
logis. Si bien qu'à 5 heures du
matin, les savoyards détalent.
18 Genevois ont péris, mais
Genève est libre!
Comme chaque année, la Vielle
Ville reprend vie samedi et
dimanche 10 et 11 décembre.
La compagnie de 1602 habille
C'est dans la nuit du 11 au 12
décembre 1602, que le duc de
Savoie attela une armée de
1000 fantassins et autant de
chevaux, pour attaquer de
pleine nuit le fort genevois, par
les points qu'ils jugèrent les plus
faibles. Les uns s'attaquèrent à
la Porte Neuve, tandis que le
reste dressa les échelles contre
les murailles.
Mais il plut au bon destin de
regarder d'un œil plaisant la
petite centaine de vaillants
700 hommes et 60 chevaux
aux couleurs de la yGenève
d'antan, en hommage à ceux
qui ont donné leur vie pour la
liberté et en commémoration
de la victoire sur les
Savoyards.
Rendez-vous donc à tous
dans la Vielle Ville, le week-
end de l'Escalade. Les
festivités commencent dès
vendredi soir. Voici un petit
tour des animations à ne pas
manquer, vu de l'intérieur...
Conte de noël :
Mémoires d’un sapin
Il a neigé toute la nuit dans la Forêt des Joies. Je me
suis réveillé tout blanc ! Je m’appelle Joli. J’adore les
derniers jours de novembre car mes amis les
animaux préparent leur long sommeil d’hiver. Tout se
calfeutre. Tout est calme et paisible. Je vais vous
raconter plus précisément ma merveilleuse vie…
des Forêts,… » Ils me déposent
dans un véhicule. Malgré leur
délicatesse, ils ont coincé ma
cime dans la portière de la
voiture…. Pendant tout le trajet,
je suis projeté de droite à
gauche.
Finalement, ils me déposent
dans un coin du salon. Les
enfants surexcités, sautent dans
tous les sens. Les parents
accrochent de belles boules
dorées et des guirlandes de
toutes les couleurs à mes
branches. A mes pieds, les
benjamins installent une crèche
et déposent des cadeaux bien
emballés. Pour la dernière tâche,
toute la famille dispose une
échelle à mes côtés, l’escalade
pour accrocher à mon sommet
une magnifique étoile de Noël
toute scintillante. Je me sens
superbe et l’ambiance festive me
remonte le moral.
Le lendemain, en début de
soirée, une personne frappe à la
porte, puis une deuxième, et une
troisième, et une quatrième et
ainsi de suite. Enfin, des dizaines
d’êtres humains sont assemblés
autour de moi. Ils sont joyeux,
rigolent, s’amusent, jouent du
violon, chantent et vantent ma
beauté. Moi, je brille de mille
feux, je suis rayonnant et je me
sens tout heureux dans cette
maison, entouré de toutes ces
personnes si épanouies. Les
cadeaux à mes pieds sont
donnés aux enfants et ouverts
précipitamment. La fête se
termine tard dans la nuit.
Les jours passent, tranquilles et
paisibles. Aux premiers jours de
janvier, la famille me remet dans
sa voiture et me transporte….
dans ma forêt, où ils me
replantent à côté de mes parents
et mes amis.
CEDRIC ORMOND, 6E2
Ce matin de novembre, où tout
est recouvert d’un beau manteau
blanc, les petites mésanges
sifflent sur mes branches. Les
écureuils me volent des pives
pour leur long repos hivernal. Les
lièvres me racontent leur vie et
des histoires se passant dans
leurs terriers. Le renard a
fabriqué sa tanière dans mes
racines et ses petits me tournent
autour, sans arrêt. Ils me
donnent vraiment le tournis…
Mes parents me consolent quand
je suis triste.
Bref, mon existence dans ces
bois est vraiment formidable,
jusqu’au jour où le grand cerf, qui
broutait calmement à l’orée de la
forêt, entend le moteur d’une
vieille camionnette s’approcher. Il
fonce à l’intérieur du bois, nous
expliquant avoir déjà entendu ce
bruit l’an passé, le même jour…
Ce sont les bûcherons qui
viennent abattre les plus beaux
sapins.
Je me souviens que mes voisins
me disaient souvent que j’avais
une chance énorme d’être si joli,
d’avoir des branches si garnies et
des brindilles si brillantes et d’un
vert si éclatant.
J’entends la portière claquer…
Soudain la panique me gagne.
Je saisi des bribes de mots, tels
que : «…prendre… », « petits
sapins … »,…
A cet instant, les bipèdes roses
m’aperçoivent et crient : « Il est
magnifique celui-ci, nous allons
le déraciner ! »
Je ne suis pas sûr d’avoir tout à
fait compris ce qu’il va se passer
mais au fond de moi, ma sève
s’accélère énormément. Les
bûcherons s’acharnent autour de
moi et enlèvent toute la terre
autour de mes racines.
Finalement, ils s’emparent de
moi et me jettent dans leur
camionnette déglinguée.
Heureusement, d’autres sapins
de mon secteur sont déjà
entassés. Ils amortissent ainsi
mon « atterrissage », tentent de
me consoler et de me rassurer,
et me conseillent de dormir.
Nous arrivons finalement dans
un lieu inconnu. Les bipèdes au
teint rose crient, se bousculent,
marchent, nous maltraitent, font
tomber mes amis les épicéas.
Mais le pire, c’est que je suis tout
enroulé dans un filet. De plus, je
suis dans un pot de 100 cm2,
rien à voir avec mon bel ancien
bois…
Plusieurs heures passent dans
cet infernal brouhaha.
Finalement, une famille
composée de trois enfants
s’approche de moi. Le père sort
un énorme billet et le donne à
une personne extrêmement
imposante. Ils s’emparent de
moi, me soulèvent et partent en
chantant « Mon Beau Sapin, Roi
C’était un matin
C’était un matin, on pouvait
apercevoir à travers les
fenêtres loin dans le ciel
quelques rayons de soleil
atténués par un ou deux
nuages. Ces rayons n’étaient
ni trop forts, ni trop faibles
mais juste assez illuminés
pour croire que quelque
chose de plus fort encore
pouvait se cacher derrière.
Peut-être n’y avait-il rien, peut
être tout. Mais l’important
n’était pas de savoir qu’une
grande distance nous séparait
de celui-ci, mais juste de
comprendre pourquoi il était
là, pourquoi il brillait encore
alors qu’il était si loin,
pourquoi nous apercevons
ces rayons que personne ne
remarque.
Aujourd’hui s’il continue à
briller c’est qu’il a compris
qu’il ne suffit pas d’être près
de quelqu’un ou quelque
chose pour l’aider à vivre
mais qu’il suffit seulement de
l’éclairer sur son chemin en
envoyant chaque rayon
comme si c’était le dernier
FLORENT BERTHET, 3ÈME
Et si Genève était en France?
Si, si! Cela aurait pu être... si un petit village
d'irréductibles Genevois n'avait pas résisté à
l'envahisseur. Mais? Genève est en Suisse... Et la
Suisse est neutre... Qui pourrait être cet envahisseur?
Le duc de Savoie, pardi! Eh oui, en 1602, Genève
n'appartenait pas à la Suisse, et un joli village entouré
par la Savoie était très tentant!
Place de la
Cathédrale
- Tir de mousquets
- Défense de rue et montre
d’ordre de bataille (piques,
mantelet et mousquets)
- Trompettes de la Compagnie
de 1602 et de l’Escalade (à
l'intérieur de la Cathédrale)
- Chants de l’Escalade
- Grand culte de l’Escalade
(samedi, 18h30)
Passage de
Monetier
Ouvert une fois par année,
c’est l’occasion de découvrir ce
passage magique au cœur de
la Vielle-Ville, qui permettait de
traverser la vielle ville sans
faire le tour
De plus, une exposition sur
l'Escalade, avec armes de
l’époque, maquettes de
Genève en 1602 et images
vidéos est présentée à l’entrée.
La Treille
- Marché jusserand
- Vente de sangliers rôtis
- Tir de mousquets
- Falco: tir au canon…
Venez vivre cette
reconstitution de la basse-
cour de Genève.
Dates et horaires
Vendredi :
18 : 15 – 19 : 25
Cortège d’Hommage aux
victimes (départ : Bourg du
Four, arrivée : Temple de St
Gervais)
Samedi
Toute la journée et en soirée :
animation en Vielle-Ville et
alentours
Dimanche
Toute la journée :
Animations en Vielle-Ville et
alentours
Dès 17h :
Grand Cortège de l’Escalade :
17h30 Bourg-de-Four
18h00 Place du Molard
18h45 St-Gervais
19h15 Corraterie
19h30 St-Pierre
Sur Internet…
Trouvez de plus amples
informations sur le site internet
de la compagnie de 1602 :
www.1602.ch