En attendant... Paris

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Paris
12 MARS 2013 N° 253 HEBDOMADAIRE
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dispensés de déclaration à la Cnil (délib. 2006-138 du 09/05/2006), ne comportent que des
courriels sans nom. Ce numéro est diffusé vers 10 021 adresses. Directeur de la publication :
Pierre FRANÇOIS, BP 20130, 75562 Paris Cedex 12. Siret : 511 913 774 00010. ISSN : 1969-7724.
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sociaux (pôle francophonie)
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Le pays des aveugles, d'après Wells.
Avec et mis en scène par Nino d'Introna,
du 20 au 31 mars au Théâtre Dunois.
L'histoire de France racontée aux
enfants, Bibliothèque Forney, jusqu’au
26 avril.
L'exposition de la Bibliothèque
Forney regarde l’histoire de France à
travers les slogans publicitaires
s'exprimant sur les affiches, encarts,
ou boîtes. Ces réclames veulent au
passage développer l'esprit patrio-
tique et le sens de l’unité nationale. Il
s’agit de faire du passé une sorte de
république laïque.
Les publicistes utilisent des person-
nages ou des événements histo-
riques. Sous l’image des sans-
culottes prenant la Bastille, on lit :
“prenez un billet de loterie nationale”.
Sur une autre affiche, sous Louis XIV
déclarant “L'État, c’est moi”, il est
précisé : “Ce n’est pas une affaire
d’État que de prendre un billet de
loterie nationale”.
Les Gaulois font de la réclame pour
des cigarettes, François Ier pour de la
quinqina, Henri IV pour une eau-de-
vie. “Je m’excuse, c’est l’heure de ma
Suze” dit Louis XIV.
Napoléon vante l’empire du froid, un
réfrigérateur. Les slogans sont mul-
tiples : “Marianne élevée par
Banania”, “D’après vous comment
ont-ils pu prendre la Bastille ?”...
Clemenceau donne son image à de
la colle, on se moque des présidents
de la IIIe République. Jeanne d’Arc
pro-meut la Benzine, qui détache
sans auréole…
L’histoire est revisitée par les
pionniers de la publicité. Les affiches
sont aussi intéressantes par leur
qualité graphique. Une exposition à
voir et surtout, emmenez vos
enfants !
Dominique Del BOCA
On parlera bientôt du livre de
maximes qu'elle a publié – car son
actualité est double – mais signalons
dès à présent les lectures-concerts
que Brigitte Fossey prévoit.
La première, au sujet du couple de
Cosima et Richard Wagner, le 7 avril
à la salle Cortot. La seconde, le 23
avril à 20h30 à la Salle Gaveau,
accompagnée au piano par son
talentueux complice de toujours,
Yves Henry, qui se trouve être
comme elle un admirateur de Victor
Hugo, sera consacrée à ce mythe
littéraire. C'est donc ensemble qu'ils
ont choisi les airs qui répondent au
mieux aux textes, comme la danse
de la Esméralda devant Gringoire
subjugué et le morceau Alborada de
Ravel.
Pour faire pendant à un tel moment
d'exception, on ne peut citer en
matière théâtrale que la tournée du
spectacle créé au Théâtre Nouvelle
Génération de Lyon en 2012, Le
pays des aveugles, qui arrive en
région parisienne. Un comédien au
talent indiscutable, des lumières fabu-
leuses, une musique en direct par le
groupe Supershock, des régies
parfaitement synchronisées avec le
jeu d'acteur, une mise en scène du
type fable philosophique dite dans un
langage enfantin qui fait imman-
quablement penser au Petit Prince,
ce spectacle est à ne pas rater et
passionnera les jeunes par son
aspect magique et les grands par sa
dénonciation aussi subtile qu'efficace
de la soif du pouvoir.
Pierre FRANÇOIS
Francophonie... Enfant : du latin infans, qui ne parle pas. Très jeune être,
sans réelle distinction de sexe : un ou une enfant alors qu'un adolescent ou
une adolescente, un jeune homme ou une jeune fille.
Innocent comme l'enfant qui vient de naître (pur, naïf), sage comme l'Enfant-
Jésus (sage, obéissant), être bon enfant (convivial), grand enfant (peu évolué),
enfant prodige (virtuose eu égard à son âge), enfant terrible (turbulent, mettant
les adultes dans l'embarras par ses propos), faire l'enfant (être puéril), jeu
d'enfant (élémentaire), enfant de la balle (artiste itinérant), traiter quelqu'un en
enfant de bonne maison (le punir sans l'épargner).
« Un baiser apaise la faim, la soif. On y dort. On y habite. On y oublie. » Jacques Audiberti, La Poupée.
Ce numéro est à la mémoire de
Jean-Louis, grand utilisateur de
cette colonne, fondu de théâtre et
comédien amateur lui-même, mort
cet après-midi.
Deux places le 27 avril à la Salle
Gaveau pour Victor en musique,
Hugo en liberté.
Résa : e[email protected]
Trois places les 26, 27 et 28 mars
au Théâtre de l'Aquarium pour
Modeste proposition... et pour
L'homme qui rit dans le cadre du
cycle Bourreaux d’enfants !
Résa : 01 43 74 99 61.
Trois places les 12, 13, 19, 20, 26,
27 mars, 2, 3, 9, 10, 16, 17, 23, 24
avril à la Comédie Saint-Michel pour
Le Joueur d'échecs.
Résa : 01 55 42 92 97.
Trois places les 12 et 13 mars à la
Manufacture des Abbesses pour La
Mort de Marguerite Duras.
Résa : 01 42 33 42 03.
Deux places les 12, 13, 14, 15,
16 mars au Lucernaire pour La Vie
de Galilée.
Résa : 06 27 33 81 67.
Cinq places pour deux personnes
les 16, 17, 23 et 24 mars aux
Rendez-Vous d'ailleurs, théâtre et
cabaret, pour Les Taulards.
Résa : 06 81 16 27 33.
Règle du jeu
1. Téléphoner pour réserver.
2. À la caisse, échanger ce journal
imprimé contre l'invitation.
Nous signalions dans notre
numéro du 12 février dernier le
bijou qu'est Au bout du comptoir,
la mer, qui se joue dans les bars.
Cette pièce pourra être vue au café
En face (Paris XIe) à 20 heures les
23 et 30 mars ainsi que le 6 avril.
Elle sera également donnée à 21
heures à La Veilleuse de Belleville
le 28 mars (Paris XXe).
Pour mémoire, elle se donne au
zinc du bar et un chapeau circule
à la fin.