DP Le Menteur - Théâtre des Osses

publicité
Le Menteur
De Carlo Goldoni
Production Compagnie Marin
Accueil
Spectacle créé au Théâtre Kleber-Méleau le 24 avril 2012
(photo : Mercedes Riedy)
Dossier de presse
Représentations au Théâtre des Osses, Givisiez
21 / 22 / 23 / 24 / 25 / 26 / 28 / 29 / 30 avril 2015
01 / 02 / 03 mai 2015
Mardi, mercredi, jeudi à 19h / vendredi et samedi à 20h / dimanche à 17h
Halte-garderie gratuite : dimanche 03 mai dès 16h30 (sur inscription)
Durée du spectacle : 2 heures (sans entracte)
Age conseillé : dès 12 ans
Au RestoBar:
Les mardis, mercredis et jeudis : After Work de 18h à 19h – Bar à tapas
Les vendredis & samedis : repas à la carte de 18h30 à 20h (avant le spectacle)
Dimanches : repas à la carte de 18h30 à 20h (après le spectacle)
Informations et réservations
Par téléphone : +41 (0)26 469 70 00
Par e-mail à l’adresse [email protected]
Site internet : www.theatreosses.ch
Contact:
Sara Nyikus – attachée de presse, Théâtre des Osses :
Tel : + 41 (0)26 469 70 05 / Mobile : +41 (0)79 356 43 74 / e-mail : [email protected]
Autres dates en Suisse :
Le 5 mai 2015: Les Spectacles français, Bienne
Le 8 mai 2015 : Théâtre de Valère, Sion
Résumé de la pièce
L’aventure se passe à Venise au XVIIIe siècle. Le Docteur Balanzoni a deux filles en âge de se marier,
Béatrice et Rosaura. La première est courtisée par Ottavio, la deuxième par le timide Florindo.
Survient Lélio, de retour dans sa ville natale après vingt ans passés à Naples. Flanqué de son valet
Arlequin, Lélio s'amuse à séduire les deux soeurs, multipliant beaux mensonges et fariboles. Se
prenant à son propre jeu, il va réellement tomber amoureux de Rosaura et tenter par tous les moyens
d’évincer Florindo qui n’ose sortir de l’ombre. Quiproquos et coups de théâtre se succèdent jusqu'à
l'arrivée de Pantalon, le père de Lélio qui va singulièrement compliquer les choses pour notre
menteur impénitent…
Avec
Caroline Althaus, Virginie Meisterhans, Marie Ruchat, Frédéric Lugon, Marc Mayoraz, Nicolas Rossier,
Jacques Roman, Pierre Bauer, Cédric Dorier, Edmond Vullioud, Frank Michaux et Emma Schneider
(figurante)
Equipe de création
Mise en scène
Scénographie
Lumières
Costumes
Régisseurs
Production
François Marin
Elissa Bier
William Lambert
Scilla Ilardo
Nicolas Frediani et Estelle Becker
Compagnie Marin
Choix du texte
Depuis sa création en 1994, la Cie Marin s’est essentiellement consacrée aux écritures
contemporaines. Pour cette première mise en scène d’une pièce de répertoire, la compagnie a choisi
de privilégier une comédie baroque. Son choix s’est ainsi porté sur Le Menteur de Carlo Goldoni pour
sa vitalité, sa liberté de style et de forme. Inspiré du Menteur de Corneille (1642), l’œuvre de Goldoni,
écrite en 1750, s’affranchit avec audace et un sens aigu du comique de son modèle versifié un peu
corseté. Il y a dans le personnage du Menteur une modernité, une jubilation et une inventivité propre
au théâtre et à la parole. Sa faconde, son goût de la vie et sa manière de travestir (parfois
cruellement) la réalité nous ont séduit.
(Extrait du dossier de production de la compagnie)
Intention de mise en scène
La grande révolution de Goldoni a été de purger le théâtre des masques des figures anciennes de la
Commedia dell’arte. Il nous paraît donc normal de ne pas proposer de jeu masqué ni « d’italianiser »
le jeu. Par ailleurs, on ne saurait monter Goldoni sans évoquer la pureté du jeu et l’exigence qu’ont
déployé des grands maîtres comme Visconti et Strehler, qui ont débarrassé Goldoni de tous ses
oripeaux de spectacle de foire, uniquement divertissant.
Le Menteur possède une langue extrêmement moderne, facilement préhensible pour l’acteur et pour
le public. C’est du théâtre pur, jouissif et vivant. La rythmique du spectacle est à penser dans l’ordre
musical, il sera leste et rapide avec quelques moments en point d’orgue lorsque l’émotion ou le
tragique affleurent.
Les costumes et les décors ne sont pas naturalistes, mais donnent une évocation de la Venise du
XVIIIème, notamment par le choix des matériaux des costumes et de la scénographie que nous
voulons poétique et développant l’imaginaire du spectateur.
(Extrait du dossier de production de la compagnie)
Repères
Carlo Goldoni, auteur (1707 – 1793)
Né à Venise, il suit d’abord des études de droit avant de se consacrer au théâtre, sa véritable passion.
Surnommé le « Molière italien », il va bouleverser la tradition italienne en retirant les masques des
acteurs et composer de véritables comédies de caractère, plutôt que des pièces à canevas.
Boulimique de l’écriture, il produit plus de deux-cents pièces en moins de vingt ans, dont La
Locandiera, Arlequin valet de deux maîtres et Barouf à Chioggia.
François Marin, metteur en scène
Parallèlement à des études de lettres, François Marin a suivi une formation de comédien au
Conservatoire de Lausanne, dont il est sorti diplômé en 1994. Il est aujourd’hui metteur en scène et
pédagogue. Depuis 2005, il est le directeur du Théâtre de Valère à Sion. Auparavant, il a également
été collaborateur littéraire au Théâtre Le poche-Genève, dirigé par Philippe Morand (1998-2003) et
collaborateur scientifique à l'Institut théâtral de l'Université de Berne au sein de l'équipe
rédactionnelle du Dictionnaire du Théâtre en Suisse.
Il a reçu de nombreuses récompenses, donc le Prix jeune créateur de la Fondation Vaudoise pour la
culture en 2002 et le Prix de l’encouragement culturel de l’Etat du Valais en 2000.
Caroline Althaus, comédienne
Née à Lausanne en 1978. En 2001, elle obtient son diplôme de comédienne du Conservatoire de
Lausanne. Depuis, elle joue sous la direction de nombreux metteurs en scène, tels que Marielle
Pinsard, Renaud Berger, Jean-Gabriel Chobaz, Emmanuel Moser, Matthieu Béguelin, Armand Deladoëy,
Robert Sandoz, Dunia Miralles, Raoul Pastor ou Geoffrey Dyson. Depuis 2004, elle travaille
régulièrement avec François Marin. Leur complicité la fait jouer dans huit spectacles, dont Le
bonheur du vent de Catherine Anne, Le Pays des genoux de Geneviève Billette, Pacamambo de Wajdi
Mouawad, Les ours dorment enfin de Geneviève Billette et Je pense à Yu de Carole Fréchette.
Virginie Meisterhans, comédienne
Née à Lausanne en 1976. Elle obtient son diplôme de comédienne au Conservatoire d’art dramatique
de Lausanne en 2001 puis enchaîne les engagements sur les scènes de Suisse romande. Elle a
travaillé avec plusieurs metteurs en scène, notamment Benjamin Knobil, Simone Audemars, Geoffrey
Dyson, Lorenzo Malaguerra, Michel Grobety, J.-C. Issenmann, François Marin et surtout Philippe
Mentha, avec qui elle a travaillé dans huit créations à Kleber-Méleau, On a pu la voir dernièrement
dans Macbeth de Shakespeare, mis en scène par Geoffrey Dyson (2014) et dans Un mari idéal
d’Oscar Wilde, dirigé par Pierre Bauer (2013).
Elle a également tourné dans quatre téléfilms pour la TSR, dont L’heure du secret d’Elena Hazanov,
pour lequel elle a reçu le prix du meilleur second rôle féminin aux Journées de Soleure en 2013.
Marie Ruchat, comédienne
Née en 1984 à Lausanne. Après un baccalauréat littéraire option Art Dramatique dans le Jura
Français, puis deux ans d’étude au conservatoire de Genève dans la section préprofessionelle sous
la direction d’Anne-Marie Delbart, elle intègre la promotion 68 de L’ENSATT à Lyon en octobre 2006.
Depuis sa sortie en juin 2009, Marie travaille dans l’agence Martine Lapertot à Paris, mais aussi sous
la direction de Bernard Sobel à la MC93 à Paris. Au printemps 2011 elle crée, à Fribourg, le rôle de
Dulcinée dans Capitaine Quichotte, pièce de théâtre-cinématographique écrite et mise en scène par
Yves Loutan. En automne 2011, elle a joué dans la création du Cantique des Cantiques avec la
compagnie Michel Tallaron à Vienne. En 2012-2013, elle incarne Léna dans la pièce Léonce et Léna de
Georg Büchner, mis en scène par Anne Schwaller. En 2013-2014, elle joue le rôle d’Angélique dans Le
malade imaginaire de Molière, sous la direction de Jean Liermier. Elle travaille également avec
Nicolas Musin, dans 1814 ou la cuisine de l’histoire.
Au cinéma, elle a joué dans le dernier film de Jean-Luc Godard, Adieu au langage, qui a obtenu le prix
du Jury au Festival de Cannes 2014.
Sur
Pierre Bauer, comédien
Il débute au Théâtre de Carouge en 1965 puis, parallèlement à ses études au Conservatoire, il
travaille comme régisseur de scène à la Comédie de Genève. Il rejoint ensuite la troupe du Théâtre
Mobile pour laquelle il joue notamment dans plusieurs créations. Il devient l’administrateur de cette
compagnie avant de réaliser sa première mise en scène en 1977, L’Eveil du printemps de Wedekind.
Après un séjour de quelques mois à Londres, il est engagé par Franck Jotterand comme secrétaire
général du Théâtre de Vidy, qu’il sera amené à codiriger de 1981 à 1989. Pendant ces années au bord
de l’eau, il réalise une dizaine de mises en scène dont Il est important d’être aimé d’Oscar Wilde, La
Musique adoucit les mœurs de Tom Stoppard, Bent de Martin Sherman, Becket de Jean Anouilh,
Macbeth de Shakespeare. En 1992, il est nommé à la direction du Théâtre d’Yverdon-les-Bains qu’il
rebaptise Théâtre Benno Besson après en avoir conduit les rénovations. Il y met en scène
notamment La Nuit des Rois de Shakespeare, Un Inspecteur vous demande de Priestley et Le Baladin
du Monde occidental de Synge.
Cédric Dorier, comédien
Naissance en 1976. Il se forme au Conservatoire de Lausanne et obtient son diplôme de comédien
en 2001. Depuis, il a participé à une trentaine de productions sur les scènes romandes, sous la
direction de nombreux metteurs en scène, tels que Xavier Florent, Pierre Louis, Philippe Sireuil, Marc
Liebens, Hervé Loichemol, Philippe Morand, Martine Paschoud, Raoul Pastor, Philippe Mentha, Simone
Audemars, Geneviève Pasquier et Nicolas Rossier, Jean Liermier, François Marin…
Il a également réalisé plusieurs mises en scène, dont Misterioso 119 de Koffi Kwahulé en 2014 et
Hänsel & Gretel de Denis Lavalou, d’après les frères Grimm en 2012.
Frédéric Lugon, comédien
Naissance en 1969. Il se forme au Conservatoire de Genève et obtient son diplôme de comédien en
1995. De 1995 à 1997, il collabore avec Charles Joris au Théâtre Populaire Romand puis travaille
plusieurs années avec Gisèle Sallin au Théâtre des Osses, notamment pour le rôle de Frank V, de
Friedrich Dürrenmatt. Il est régulièrement engagé par différentes compagnies romandes, dont les
compagnies Opale, Voeffray-Vouilloz, Youkali ou Mezzaluna. En été 2014, il a tenu le rôle chanté du
Prince Kissador dans l'opéra-conte Rats, inspiré des "Aventures de la Famille Raton" de Jules Verne,
mis en scène par Isabelle Renaut, sur une musique de Robert Clerc et un livret de Thierry Romanens.
On a également pu le voir la même année dans le rôle de Cyprien/Cyrille dans Yvonne princesse de
Bourgogne de W. Gombrowicz, mis en scène par Geneviève Guhl.
Marc Mayoraz, comédien
Naissance en 1963, il se forme à l’Ecole supérieure d’art dramatique de Lausanne et depuis 1994
travaille sur les différentes scènes romandes. Il collabore particulièrement avec François Marin, Anne
Van Brée et Armand Deladoëy. On a pu le voir dernièrement dans La route du retour, d’après Jim
Harrisson, mise en scène d’Anna Van Brée, Le Haut de forme de E. de Fillipo, mise en scène de
Philippe Mentha et Dans la Solitude des champs de coton de B.M. Koltès, sous la direction d’Armand
Deladoëy.
Parallèlement à son métier de comédien, il est régulièrement engagé comme professeur dans les
ateliers lyriques de la Haute école de musique à Lausanne.
Jacques Roman, comédien,
Comédien, metteur en scène, réalisateur et écrivain. Formé auprès des acteurs Samson
Fainsilber et Tania Balachova, il débute en 1970 dans des groupes de théâtre à La Chaux-deFonds et à Fribourg. En 1981, il joue dans Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mis
en scène par André Steiger au Théâtre Vidy-Lausanne. Il travaillera ensuite sous la direction
de Martine Paschoud, Hervé Loichemol, Stuart Seide et Benno Besson. En 1984, il réalise la
mise en scène de plusieurs monologues puis, de 1989 à 1991, il participe aux créations de
Matthias Langhoff au Théâtre Vidy-Lausanne, notamment La mission de Heiner Mueller ou
Macbeth de Shakespeare. En 1999, il réalise Tamerlan de Michel Deutsch, avec François
Marin.
Nicolas Rossier, comédien
Né à Fribourg en 1965. Il suit une formation d’art dramatique à l’école du Théâtre National de
Strasbourg (TNS) d’où il sort diplômé en 1989. Dès lors, il exerce le métier d’acteur en France, en
Suisse et en Belgique, sous les directions, entre autres, de Jacques Lassalle, Dominique Pitoiset,
Philippe Adrien, Philippe Sireuil, Isabelle Pousseur, Marc Liebens, Gianni Schneider, Jean-Louis
Hourdin, Geneviève Pasquier, François Rochaix, Manfred Karge, Paul Desveaux, Fabrice Melquiot,
François Marin, Jean Liermier... Il signe également ses propres mises en scène : Civet de cycliste de
Karl Valentin en 2003, I remember – Je me souviens de Joe Brainard en 2006, On purge bébé ! suivi
de Mon Isménie de Feydeau et Labiche en 2007. En 1991, il fonde à Lausanne avec Geneviève
Pasquier la Cie Pasquier-Rossier. Parmi leurs récentes co-réalisations, on peut citer :
LékombinaQueneau (2010), Le Château de Kafka (2010) et Le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos
(2013). Depuis 2002, il s’investit dans la pédagogie à l’école des Teintureries à Lausanne où il dirige
plusieurs ateliers (Queneau, Marivaux, Vian) ainsi qu’à la Manufacture. En juillet 2014, il reprend, avec
Geneviève Pasquier, la direction du Centre dramatique fribourgeois - Théâtre des Osses et signe
avec elle L’Illusion comique de Corneille.
Edmond Vullioud, comédien
Naissance en 1956. Homme de théâtre diplômé du Conservatoire en 1978, il participe la même année
à la création du Théâtre Kléber-Méleau, aux côtés de Philippe Mentha. A la même époque, il est
engagé au Théâtre national de Marseille où il jouera régulièrement jusqu’en 1988, sous la direction de
Marcel Maréchal. Il interprète de 1997 à 2002 la quasi totalité des rôles-titres des productions
réalisées au Théâtre de Carouge, sous la direction de Georges Wod. A ce jour, il a joué, mis en scène
ou décoré plus de 140 spectacles. Parallèlement à son métier de comédien, il fut président du
Syndicat suisse romand du spectacle, membre de divers conseils de fondations, dont Artes et
Comoedia et la Fondation d’Art dramatique du canton de Genève. Il siège actuellement, entre autres,
à la Fondation vaudois d’aide sociale et culturelle du canton de Vaud où il préside la commission
culturelle, ainsi qu’à La Loterie romande, dont il est sociétaire.
Il publie « Les amours étranges », un premier recueil de nouvelles en 2013 aux éditions L’Age
d’Homme.
Frank Michaux, comédien
Naissance à Paris en 1983. A 12 ans, il intègre la « Compagnie des Sales Gosses » et fait ses premiers
pas sur scène au Théâtre de la Gaîté Montparnasse avec Quand les sales gosses les imitent. De 1995
à 1997, cette expérience le conduit sur les planches de l’Olympia et du Théâtre de Paris. En 1998, la
Compagnie l’engage dans une comédie musicale Les sales gosses font leur ciné, au Théâtre Bobino.
La même année, il commence une formation de trois ans aux Cours Florent et la poursuit pendant
trois ans encore à l’Ecole du Studio d’Asnières. En 2004, il quitte Paris pour La Manufacture, la Haute
Ecole de théâtre de Suisse romande, à Lausanne. Depuis, il joue régulièrement sur les scènes
romandes. Il travaille notamment avec la Compagnie « Collectif Division » et joue dans Division
familiale créé au Théâtre du Moulin-Neuf, à Aigle puis repris en 2009 au Théâtre de l’Arsenic. En
2008, il joue dans Les Bas-fonds de Maxime Gorki, mis en scène par Gisèle Sallin puis dans Les
Estivants de Maxime Gorki, mis en scène par Robert Bouvier. En 2009, il est le Coryphée dans Jocaste
Reine de Nancy Huston, mis en scène par Gisèle Sallin au Théâtre des Osses. En 2010-2011, il joue
dans L’épreuve et les acteurs de bonne foi de Marivaux, mis en scène par Agathe Alexis et Robert
Bouvier. Il fait également partie de la compagnie « Le Pavillon des Singes » qui a produit trois
spectacles de cabaret à ce jour, dont le dernier: Il est minuit…si on chantait ?
Téléchargement