Bordeaux Toulouse Centre de santé et Service Inter-Universitaire de Médecine Préventive Université des Sciences Sociales Toulouse I Campus de Pessac-Talence 13 avenue Pey-Berland à Pessac Tél. 05 56 04 06 06 Limoges 2 rue A. Lautman Tél. 05 61 63 37 49 Université de Toulouse le Mirail 5 allées Antonio Machado Tél. 05 61 50 41 41 Université Paul Sabatier 39 J rue Camille Guérin Tél. 05 55 43 57 70 118 route de Narbonne Tél. 05 61 55 73 59 Pau Saint-Denis 2 rue Audrey Benghozi Tél. 05 59 40 79 06 Université de La Réunion 15 avenue René Cassin Tél. 02 62 93 84 00 Les contacts utiles Drogues Infos service Fil santé jeunes Tél. 0 800 23 13 13 Appel gratuit depuis un fixe. Ouvert 7J/7 de 8h à 2h. Depuis un portable, composez le tél. 01 70 23 13 13 (appel non surtaxé) 7j/7 de 8h à minuit 0 800 235 236 (gratuit) Association Nationale de Prévention en Alcoologie et Addictologie www.anpaa.asso.fr Retrouvez toutes vos infos prévention sur www.vittavi.fr Ce dépliant a été validé par un professionnel de santé. Vittavi, mutuelle régie par le livre II du d code de la mutualité, Siren n° 775 584 980 est intégralement substituée par Myriade, Siren n° 382 968 865. Vittavi est une mutuelle du groupe Eovi. VTV TV143 10/11 - Ne pas jeter sur la voie publique u - Crédits photos : Stockbyte, Imagesource. Services de Médecine Préventive Universitaires Biture express Fête et alcool ne sont pas incompatibles, le tout est de savoir équilibrer plaisir et produit, pour éviter de mettre en danger soi-même et les autres. Qu’est-ce que la biture express ou "binge drinking" ? L’Organisation Mondiale de la Santé définit la biture express comme une consommation excessive ponctuelle d’alcool sur une courte période, c’est-à-dire, de 4 verres minimum pour les femmes et de 5 verres minimum pour les hommes. Mis à part les risques immédiats liés à la consommation excessive (accidents, violences...), ce mode d’action est considéré comme problématique lorsqu’il est utilisé plus de deux fois par mois. "La biture express", le plus souvent retrouvée chez les jeunes de 13 à 25 ans, vise à atteindre l’état d’ivresse rapidement, le laps de temps étant en général de 2 heures. Chez les jeunes, cette pratique bénéficie d’un effet de mode, largement relayé par les stars qui s’y adonnent également. Elle est souvent perçue comme un moyen de socialisation, de communication. En réalité l’alcool aura l’effet inverse et pervers d’isoler peu à peu. Du moment que l’ivresse est atteinte rapidement, tout est prétexte à boire et banaliser cette consommation rapide, où l’alcool n’est plus plaisir mais devient un moyen d’être ivre grâce à toutes sortes de boissons et mélanges alcoolisés. Risques et conséquences Les risques liés à cette consommation rapide et excessive sont nombreux, parfois mal connus et souvent sous estimés. À court terme Les risques sociaux : violences, vols, accidents domestiques et/ou de la route. Les risques physiques : nausées, vomissements, diarrhées, uriner sur soi sans s’en rendre compte, coma éthylique pouvant aller jusqu’à la mort. Les risques sexuels : rapports sexuels non protégés, non désirés, ou encore viols. Les risques psychiques : baisse de la vigilance, transe, trouble de la mémoire et des repères temporels et spatiaux. À moyen et long terme Cette pratique comporte des risques de passage vers la consommation excessive régulière et la dépendance alcoolique, avec les conséquences qui en découlent : troubles psychiques, maladies du système nerveux, cancers, cirrhose... Ces alcoolisations aigües, même entrecoupées de périodes d’abstinence provoquent des lésions au cerveau. Elles sont d’autant plus dangereuses que ce dernier est encore en développement chez les jeunes. La bonne croissance du cerveau s’en trouve affectée. La zone la plus touchée serait située à la hauteur du lobe temporal, intervenant dans les processus d’apprentissage et de mémorisation. Cette altération étant incompatible avec la réussite des études. À travers le monde, des médecins ont constaté que les jeunes "binge drinkers" avaient un ralentissement marqué de leur activité cérébrale par rapport aux élèves sobres. Il en va de même pour le foie, organe non mature à l’adolescence, qui va subir d’importants dégâts. Cette forte consommation d’alcool, surtout à un âge précoce, expose également à des risques cardiaques.