
Quant à l’opposition, elle doit avoir
toute sa place au sein de notre
assemblée. Elle sera associée à toutes
les décisions et je souhaite qu’elle soit
constructive.
Vous avez initié des journées
de formation pour les élus ?
Je souhaite que la nouvelle assemblée
départementale soit efficace très
rapidement pour le bien de la
Dordogne.
Cela suppose que les élus, nouveaux ou
anciens, soient au même niveau de
connaissance des dossiers. Voilà
pourquoi nous avons imaginé trois
journées de formation / information.
Elles ont porté successivement sur
les finances, le fonctionnement du
Département, les ressources humaines,
puis l’action sociale et enfin, la
présentation des politiques territoriales.
Qu’apportent
les binômes d’élus ?
Face à la multiplicité des facettes de la
politique départementale, l’élu se
retrouvait seul sur son canton. Avec un
binôme paritaire, et aussi - ne les
oublions pas - deux remplaçants, on
peut imaginer, et on le perçoit déjà,
qu’une nouvelle forme de dialogue et
d’échanges va se mettre en place pour
une meilleure appréhension des
situations et des dossiers et pour une
meilleure écoute. Au final, pour un
meilleur service rendu aux habitants.
Et l’instauration de la parité ?
C’est une avancée pour l’égalité des
droits. À mes yeux, dans une société
moderne, les femmes et les hommes
doivent avoir un accès égal aux respon-
sabilités. Mais l’égalité reste un combat
quotidien : on ne va pas réserver
les affaires sociales aux femmes et
le développement économique aux
hommes... Avec la mise en œuvre du
binôme et de la parité, on mesure que
le Département, que l’on voulait
enfermer dans une vision dépassée, est
aujourd’hui la collectivité qui innove
le plus.
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« Dans une société
moderne, les femmes et les hommes doivent
avoir un accès égal aux responsabilités. »
« Le rayonnement de Lascaux »
« Nous avons à mener à bien la fin de la construction, le lan-
cement et l’ouverture au public du Centre International de
l’Art Pariétal Montignac-Lascaux, dont le rayonnement
servira le développement de toute la Dordogne. J’ai invité
les conseillers départementaux à découvrir le chantier, ainsi
que l’atelier des fac-similés. Une information complète leur
a été donnée sur le projet, ses objectifs, son financement,
son exploitation par la Semitour. Nous irons visiter la
reproduction de la grotte de Chauvet, puis Altamira. Ne nous
replions pas sur notre « exception périgourdine ». Il faut que
nous soyons capables de prendre ce qu’il y a de meilleur
chez les autres afin de pouvoir faire encore mieux ».