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DOSSIER DE PRESSE
Anglaid,
Michel BRÛLÉ
Allo Vedettes – 30 mai 2009-07-30
Planete.qc.ca – 18 mai 2009
À l'instar de millions de personnes, j'ai subi le formidable pouvoir d'attraction de l'anglais.
Avec le temps, je me suis rendu compte que le génie de la langue, sa culture anglo-états-unienne et
ce fameux pouvoir d'attraction se traduisent toujours par un nivellement par le bas.
Au-delà d'une civilisation décadente caractérisée par un cinéma attardé et omniprésent, par une
musique superficielle et tout aussi omniprésente, j'ai compris qu'il y avait quelque chose de pire
encore attaché à cette langue et à cette culture : l'intolérance.
Cette intransigeance se manifeste depuis des siècles par des guerres incessantes, mais aussi par
l'expression d'un racisme inégalé ; que l'on pense à tous les slogans du genre Ku Klux Klan : « White Power », «
Speak white » ou « Un bon Indien est un Indien mort », formule qui a entrainé l'extermination de 40 millions
d'autochtones.
Si les Allemands ont honte de leur passé nazi, les Anglais ont glorifié Amherst, qui a mené la première guerre
bactériologique, Monckton, à qui l'on doit le premier cas de purification ethnique, et Kitchener, qui a inventé les
camps de concentration.
Pour couronner le tout, les anglophones sont narcissiques et ethnocentriques à l'extrême : ils ne regardent que
leurs films, ne lisent que leurs livres, n'écoutent que leur musique et ne mangent presque tous que leur bouffe - je
n'ose pas appeler ça de la nourriture.
Les plus sceptiques diront que les Français, par exemple, étaient pareils, quand la France contrôlait plus ou moins le
monde.
C'est faux ; les Français, malgré leur arrogance indéniable, étaient très ouverts sur le monde.
Il n'est pas exagéré d'affirmer que les anglophones sont les personnes les plus ethnocentriques de l'histoire de
l'humanité, rien de moins.
J'ai fait une observation révolutionnaire qui pourrait expliquer le complexe de supériorité des anglophones.
Serait-il possible que ce complexe soit inhérent à la langue elle-même? Je pense que oui.
En fait, la langue anglaise est un cas unique dans la linguistique.
En anglais, le « je » s'écrit avec une lettre majuscule et il n'y a qu'une façon de désigner l'autre.
Quand il vouvoie quelqu'un, le locuteur francophone, lusophone ou germanophone le met sur un piedestal, mais le
locuteur anglophone, avec son « je » hypertrophié, se met lui-même sur un piédestal.
Cette relation entre le « I » tout-puissant et le « vo-you » n'en est-elle pas une de subordination,
d'assujettissement?
L'anglais est une langue irrémédiablement vouée à l'impérialisme, et le leadership négatif de la culture anglo-étatsunienne enfonce le monde entier dans la décadence et la guerre.
S'obstiner à vouloir faire de l'anglais la langue universelle ne peut que nous mener à un cul-de-sac.
Il est temps de passer à autre chose!
-Michel Brûlé
ANGLAID
Michel Brûlé
LES ÉDITIONS MICHEL BRÛLÉ INC
Collection Essais
2009 - 170 pages - 17,95$
http://planete.qc.ca/culture/livres/quebecoisessais/quebecoisessais-1852009-162090.html
Le journal de Québec – 16 mai 2009
La Presse – 9 mai 2009
Ledevoir.com – 7 mai 2009
ledevoir.com – 07 mai 2009
Le Devoir – 02 et 03 mai 2009
La Presse – 03 mai 2009
Rue Frontenac – 02 mai 2009
Michel Brûlé: «L'anglais, c'est la langue de
l'intolérance.»
Spectacles - Livres
Écrit par Manon Guilbert
Samedi, 02 mai 2009 10:32
Mise à jour le Samedi, 02 mai 2009 12:04
Michel Brûlé est éditeur depuis bon nombre d'années. Les portes de sa maison d'édition se sont ouvertes à plusieurs
auteurs à succès, indignés et passionnés. Cette fois, c'est à lui-même qu'il ouvre la voie en prenant la plume pour
écrire le pamphlet Anglaid, une charge contre cette langue au service de l'impérialisme et de l'ethnocentrisme.
«Je suis écoeuré de l'anglicisation, de la canadisation de la ville de Montréal. Dans cette
ville, on peut passer une semaine sans voir le soleil, mais on ne peut passer une heure
sans se heurter à un unilingue anglais. Je suis contre l'idée d'une paix linguistique au
Québec. Ici, c'est français. Je suis, je le précise, contre une culture unique et je suis forcé
de remarquer que celle de l'anglais balaye tout sur son passage. C'est la langue de
l'intolérance.»
La dominance
Michel Brûlé avance une foule d'exemples où il remet en question la suprématie de la
langue anglaise dont l'usage veut qu'on y parle de soi en utilisant une lettre majuscule, le
«I» prédominant toujours sur le «you». Selon Michel Brûlé, cette langue correspond tout à fait au narcissisme et à
l'ethnocentrisme des anglophones. À partir de ses multiples observations linguistiques, l'auteur explique la
déportation des Acadiens, le génocide amérindien, la suprématie anglo-saxonne dans plusieurs conflits de l'histoire.
Le problème en est un de manque d'ouverture, d'opposition à une vision d'un monde fraternel et équitable.
La thèse de Michel Brûlé n'est pourtant pas xénophobe et il rappelle du coup qu'il adore voyager, se baigner dans
les cultures du monde entier. Polyglotte, il maîtrise huit langues et reconnaît que chacune d'entre elles est une
richesse qui stimule des parties différentes de son cerveau.
«Si on regarde ça de plus près, dit-il, en s'attardant aux exemples de la suprématie de l'anglais sur les autres
langues de la planète, on peut penser qu'on se dirige tout droit dans un mur. Tout ça a des relents de fin du monde,
souligne-t-il. Nous vivons dans un monde de fous et moi, je veux me battre contre le ségrégationnisme. La langue
anglaise, qui est celle des affaires et du superficiel, ne doit pas devenir la langue unique. C'est pourtant ce qu'on
veut en faire.»
L'histoire comme preuve
Michel Brûlé ne s'avance pas dans cette thèse sans avoir au préalable effectué une grande recherche. La
prédominance de la langue anglaise ne prédispose pas le locuteur. «L'anglais sous-entend son droit de parler. En
français, c'est plutôt le droit de se taire...»
Le sujet est sérieux, mais Michel Brûlé, lui, ne manque pas d'humour. S'il voit chez les Québécois une bande de
mous et de moutons, constat dont la dureté se dissipe heureusement chez les individus, il devine chez les
anglophones l'hypertrophie de l'ego. Sur cette réalité, il jette un regard de sociologue. Jusqu'ici, du moins l'insinuet-il, on n'avait pas fait un tel constat. Cette découverte lui apparaît révolutionnaire!
• Anglaid, Michel Brûlé, Les Éditions Michel Brûlé
http://www.ruefrontenac.com/spectacles/livres/4613-michel-brule-edition-anglaid
La godasse – 2 mai 2009
"Anglaid" : un essai polémique signé Michel Brûlé
Polémique oblige, nous ne pouvions pas passer à côté du livre qui fait actuellement verser beaucoup d’encre dans
les médias québécois. "Anglaid", de Michel Brûlé, relance la controverse sur la question linguistique au Québec,
mais critique aussi les bases et les valeurs véhiculées par la culture anglophone partout à travers le monde. Le
débat est lancé !
http://www.lagodasse.net/spip/spip.php?page=newsletter62
lcn – 01 mai 2009
Régional
LCN / Michel Brûlé
Montréal
L'éditeur Michel Brûlé veut se présenter à la mairie
Mise à jour : 01/05/2009 20h36
La nouvelle en vidéo
Video 1
Michel Brûlé veut se présenter à la mairie: entrevue avec l'éditeur. On compte un nouveau candidat dans la course
à la mairie de Montréal. TVA a appris que l'éditeur Michel Brûlé a l'intention de se se présenter aux élections
municipales de novembre prochain. Celui qui a fondé la maison d'édition «Les Intouchables» dit qu'il est nécessaire
de changer la métropole en profondeur. Il prône la réduction de la taille de la fonction publique et la francisation de
la métropole. Michel Brûlé vient de publier un ouvrage controversé sur la domination, à son avis outrancière, de la
culture anglo-saxonne à travers le monde et au Québec.
http://lcn.canoe.ca/lcn/infos/regional/archives/2009/05/20090501-202205.html
Métro – 28 avril 2009
Mirror – 23 avril 2009
Métro – 21 avril 2009
Le journal de Montréal – 21 avril 2009
Métro – 21 avril 2009
Livre d’ici – 20 avril 2009
Livre d’ici – 20 avril 2009
Magazine8.com – 09 avril 2009
ANGLAID de Michel BRÛLÉ
Date : 2009-04-09 | Type de contenu : Communiqué de presse | Journaliste : DOMINIQUE SPÉNARD
Source : brulemedia.com | Photographie : brulemedia.com
Bâtir
un
monde
avec
ou
sans
la
langue
internationale
anglaise?!
Montréal – Michel Brûlé fait une découverte révolutionnaire au sujet de la langue anglaise ! « Je me suis rendu
compte que le fait que le ‘‘je’’ anglais, le ‘‘I’’, soit toujours en majuscule, était un défaut,
une tare dont il fallait débarrasser la langue anglaise. Pourquoi est-ce si grave ? On
s’entend que la vie en société est faite de relations entre individus, relations qui se
caractérisent par le rapport que chaque individu se désignant par un ‘‘je’’ entretient avec
l’autre. Or, dans la langue anglaise, le ‘‘je’’ est hypertrophié, et l’autre, représenté par le
‘‘you’’, est complètement atrophié. À vrai dire, rares sont les langues qui ne possèdent pas
de formule de politesse pour désigner l’autre.
En anglais, il y a ‘‘moi’’ versus les autres. Quand il vouvoie quelqu’un, le locuteur
francophone, lusophone ou germanophone le met sur un piédestal, mais le locuteur
anglophone, avec son ‘‘je’’ hypertrophié, se met lui-même sur un piédestal. Cette relation
entre le ‘‘I’’ tout-puissant et le ‘‘vo-you’’ n’en est-elle pas une de subordination,
d’assujettissement ? En français, on fait la distinction entre ‘‘tu’’ et ‘‘vous’’, et, en allemand,
la formule de politesse ‘‘Sie’’ s’écrit avec une majuscule. Certains prétendent que le ‘‘I’’ est
toujours en majuscule afi n qu’on distingue bien ce mot dans un texte
même s’il n’est constitué que d’une seule lettre. Cet argument ne tient pas. Dans la langue
russe, le ‘‘je’’ est aussi constitué d’une seule lettre, ‘‘я’’, et s’écrit pourtant avec une minuscule. Qui plus est, comme
dans la langue de Goethe, la formule de politesse russe qui sert à désigner l’autre s’écrit avec une majuscule. Autre
fait intéressant au sujet du russe, le mot ‘‘autre’’ signifi e aussi ‘‘ami’’. On est loin de ‘‘L’enfer, c’est les autres’’ de
Sartre. C’est à croire que le philosophe français était, en réalité, un Anglais. Blague à part, il est évident que tout le
monde peut développer une hypertrophie du ‘‘je’’. Le hic avec l’anglais est que cette hypertrophie est attribuable à
tous
ceux
qui
le
parlent.
Que le ‘‘je’’ soit hypertrophié et que la désignation de l’autre soit complètement atrophiée explique- t- il
l’impérialisme des Anglais et des États-Uniens ? Ce raisonnement serait trop simpliste. Et puis, comment expliquer
l’impérialisme des Japonais, dont la langue est caractérisée par une multitude de formules de politesse à l’égard de
l’autre ? Aussi, comment expliquer l’impérialisme de toutes les autres puissances
des siècles derniers ? Mais qu’il s’agisse de l’impérialisme des Portugais, des Russes, des Turcs ou des Japonais, il y
a une chose qui les distingue des Anglais et des États-Uniens, c’est leur ouverture sur le monde. Avant les Anglais
et les États-Uniens, les Français étaient les ‘‘maîtres du monde’’. S’il est vrai que bon nombre d’entre eux avaient le
‘‘je’’ très hypertrophié, il n’en reste pas moins que l’intelligentsia française était très ouverte sur le monde. Selon les
préjugés de l’époque, on considérait que les plus grands opéras étaient italiens ou allemands, que la littérature
russe était au moins aussi bonne que la française, que Shakespeare était supérieur à Molière, et que la musique et
la philosophie étaient avant tout allemandes. Les Anglais et les États-Uniens n’écoutent que leur musique, ne lisent
que leurs livres et ne regardent que leurs fi lms. Ce phénomène unique d’absence d’ouverture quant au reste de la
production artistique mondiale doit bien venir de quelque part. Je pense que le fameux ‘‘I’’ tout puissant y est pour
quelque chose. Si le but ultime de l’humanité est de bâtir un monde plus fraternel et plus équitable, il est impossible
d’y arriver en adoptant comme langue internationale l’anglais, qui est, à la base, ségrégationniste. »
Anglaid, Michel Brûlé Essai 172 pages 17,95 $ En librairie le 15 avril 2009 ISBN : 978-2-89485-431-0
http://magazine8.com/index.php?module=news&news_no=385
Citeboomers.com – 08 avril 2009
Par Carole Le May
08-04-2009
Michel Brûlé raconte dans son livre fort intéressant Anglaid que « je me suis rendu compte
que le fait que le ‘‘je’’ anglais, le ‘‘I’’, soit toujours en majuscule, était un défaut, une tare dont il
fallait débarrasser la langue anglaise. Pourquoi est-ce si grave ? On s’entend que la vie en
société est faite de relations entre individus, relations qui se caractérisent par le rapport que
chaque individu se désignant par un ‘‘je’’ entretient avec l’autre.
Or, dans la langue anglaise, le ‘‘je’’ est hypertrophié, et l’autre, représenté par le ‘‘you’’, est
complètement atrophié.À vrai dire, rares sont les langues qui ne possèdent pas de formule de
politesse pour désigner l’autre. En anglais, il y a ‘‘moi’’ versus les autres. Quand il vouvoie
quelqu’un, le locuteur francophone, lusophone ou germanophone le met sur un piédestal, mais
le locuteur anglophone, avec son ‘‘je’’ hypertrophié, se met lui-même sur un piédestal. Cette
relation entre le ‘‘I’’ tout-puissant et le ‘‘vo-you’’ n’en est-elle pas une de subordination,
d’assujettissement ? En français, on fait la distinction entre ‘‘tu’’ et ‘‘vous’’, et, en allemand, la
formule
de
politesse
‘‘Sie’’
s’écrit
avec
une
majuscule.
Certains prétendent que le ‘‘I’’ est toujours en majuscule afi n qu’on distingue bien ce mot dans un texte même s’il
n’est constitué que d’une seule lettre. Cet argument ne tient pas. Dans la langue russe, le ‘‘je’’ est aussi constitué
d’une seule lettre, ‘‘я’’, et s’écrit pourtant avec une minuscule. Qui plus est, comme dans la langue de Goethe, la
formule de politesse russe qui sert à désigner l’autre s’écrit avec une majuscule. Autre fait intéressant au sujet du
russe, le mot ‘‘autre’’ signifi e aussi ‘‘ami’’. On est loin de ‘‘L’enfer, c’est les autres’’ de Sartre. C’est à croire que le
philosophe français était, en réalité, un Anglais. Blague à part, il est évident que tout le monde peut développer une
hypertrophie du ‘‘je’’. Le hic avec l’anglais est que cette hypertrophie est attribuable à tous ceux qui le parlent.
Que le ‘‘je’’ soit hypertrophié et que la désignation de l’autre soit complètement atrophiée expliquet- il
l’impérialisme des Anglais et des États-Uniens ? Ce raisonnement serait trop simpliste. Et puis, comment expliquer
l’impérialisme des Japonais, dont la langue est caractérisée par une multitude de formules de politesse à l’égard de
l’autre ? Aussi, comment expliquer l’impérialisme de toutes les autres puissances des siècles derniers ? Mais qu’il
s’agisse de l’impérialisme des Portugais, des Russes, des Turcs ou des Japonais, il y a une chose qui les distingue
des
Anglais
et
des
États-Uniens,
c’est
leur
ouverture
sur
le
monde.
Avant les Anglais et les États- Uniens, les Français étaient les ‘‘maîtres du monde’’. S’il est vrai que bon nombre
d’entre eux avaient le ‘‘je’’ très hypertrophié, il n’en reste pas moins que l’intelligentsia française était très ouverte
sur le monde. Selon les préjugés de l’époque, on considérait que les plus grands opéras étaient italiens ou
allemands, que la littérature russe était au moins aussi bonne que la française, que Shakespeare était supérieur à
Molière, et que la musique et la philosophie étaient avant tout allemandes. Les Anglais et les États-Uniens
n’écoutent
que
leur
musique,
ne
lisent
que
leurs
livres
et
ne
regardent
que
leurs
fi
lms.
Ce phénomène unique d’absence d’ouverture quant au reste de la production artistique mondiale doit bien venir de
quelque part. Je pense que le fameux ‘‘I’’ toutpuissant y est pour quelque chose. Si le but ultime de l’humanité est
de bâtir un monde plus fraternel et plus équitable, il est impossible d’y arriver en adoptant comme langue
internationale
l’anglais,
qui
est,
à
la
base,
ségrégationniste.
»
170 pages aux Éditions Michel Brûlé
http://citeboomers.com/200904082206/generale/livres-du-mois/livre-anglaid/id-menu-62.html
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