Aucune autorité en valeurs mobilières ne s’est prononcée sur la qualité des titres offerts dans le présent prospectus. Quiconque donne à entendre le contraire commet une infraction. Les titres décrits dans le présent prospectus ne sont offerts que là où l’autorité compétente a accordé son visa; ils ne peuvent être proposés que par des personnes dûment inscrites. Les titres ne sont pas et ne seront pas offerts ni vendus aux États-Unis ou à des personnes des États-Unis (U.S. persons), au sens des lois sur les valeurs mobilières des États-Unis, ni pour le compte de personnes des États-Unis. Chaque acquéreur de titres sera réputé attester qu’il n’est pas une personne des États-Unis, qu’il ne reçoit pas les titres aux États-Unis et qu’il n’acquiert pas les titres pour le compte d’une personne des États-Unis. PROSPECTUS Premier appel public à l’épargne Le 21 août 2013 FONDS DE PRÊTS PRIVILÉGIÉS À TAUX VARIABLE GARANTIS 250 000 000 $ maximum (25 000 000 de parts de catégorie A et/ou parts de catégorie U) Le Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis (le « Fonds ») est une fiducie d’investissement à capital fixe constituée sous le régime des lois de l’Ontario qui propose d’émettre des parts de catégorie A au prix de 10,00 $ par part de catégorie A et des parts de catégorie U au prix de 10,00 $ US par part de catégorie U (le « placement »). Les parts de catégorie U sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars américains, et seront convertibles en parts de catégorie A mensuellement. Les objectifs de placement du Fonds consistent à fournir aux porteurs de parts (les « porteurs de parts ») : a) des distributions au comptant mensuelles stables; b) la préservation du capital; c) des rendements accrus en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Le Fonds a été créé en vue d’investir dans un portefeuille de placement géré activement formé essentiellement de prêts commerciaux à taux variable garantis par une charge de premier rang (les « prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang » ou les « prêts privilégiés garantis ») d’emprunteurs américains ayant obtenu la cote « B- » ou une cote plus élevée de S&P ou la cote « B3 » ou une cote plus élevée de Moody’s (le « portefeuille »). Propel Capital Corporation (« Propel » ou le « gestionnaire ») est le gestionnaire et le promoteur du Fonds. Propel est chargée de la création, de la structuration, de la gestion et de la promotion du Fonds. Propel a retenu les services de Credit Suisse Asset Management, LLC (« Credit Suisse » ou le « gestionnaire de portefeuille ») afin de fournir au Fonds des services de gestion de portefeuille. Au 31 mars 2013, l’actif sous gestion de Credit Suisse s’élevait à environ 400 G$ US, incluant plus de 19 G$ US sous forme de prêts privilégiés garantis. Prix : 10,00 $ la part de catégorie A et 10,00 $ US la part de catégorie U Achat minimal : 100 parts de catégorie A ou de catégorie U Prix d’offre1 Rémunération des placeurs pour compte Produit net revenant au Fonds2 Par part de catégorie A ..................................................................... 10,00 $ 0,525 $ 9,475 $ Par part de catégorie U ..................................................................... Placement minimal total3, 4 ............................................................... 10,00 $ US 20 000 000 $ 0,525 $ US 1 050 000 $ 9,475 $ US 18 950 000 $ Placement maximal total4 ................................................................. 250 000 000 $ 13 125 000 $ 236 875 000 $ Notes : 1) Le prix des parts a été établi par voie de négociation entre le gestionnaire, pour le compte du Fonds, et les placeurs pour compte (au sens des présentes). 2) Avant déduction des frais du placement, estimés à 750 000 $, et sous réserve d’un maximum de 1,5 % du produit brut tiré du placement, lequel, avec la rémunération des placeurs pour compte, sera payé par le Fonds à même le produit du placement. 3) La clôture n’aura lieu que si un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Si des souscriptions atteignant ce minimum ne sont pas reçues dans les 90 jours suivant la date à laquelle le visa définitif pour le présent prospectus est émis, le placement ne peut pas se poursuivre et le produit de souscription sera remis aux souscripteurs, sans intérêt ni déduction, sauf si une modification au prospectus est déposée. 4) Le Fonds a accordé aux placeurs pour compte une option (l’« option de surallocation ») pouvant être levée, en totalité ou en partie, pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture du placement, visant l’achat d’au plus 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture du placement selon les mêmes modalités que celles qui sont établies ci-dessus uniquement pour couvrir, s’il y a lieu, les surallocations. Si l’option de surallocation est levée, les placeurs pour compte auront droit à une rémunération correspondant à 0,525 $ par part de catégorie A et, si l’option est levée intégralement, aux termes du placement maximal, le prix d’offre, la rémunération des placeurs pour compte et le produit net revenant au Fonds, avant la déduction des frais liés au placement, s’élèveront à 287 500 000 $, 15 093 750 $ et 272 406 250 $, respectivement (en présumant que seules des parts de catégorie A sont vendues). Le présent prospectus vise également l’attribution de l’option de surallocation et le placement des parts de catégorie A qui seront émises à la levée de celle-ci. L’acheteur qui acquiert des parts de catégorie A visées par la position de surallocation des placeurs pour compte les acquiert aux termes du présent prospectus, que la position de surallocation soit couverte ou non par la levée de l’option de surallocation ou par des achats sur le marché secondaire. Voir « Mode de placement ». Il n’est pas garanti que le Fonds atteindra ses objectifs. Les parts de catégorie A pourraient se négocier moyennant un escompte important par rapport à VL par part. Les prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang sont considérés comme des prêts de qualité inférieure. Voir la rubrique « Facteurs de risque » pour obtenir une description de certains facteurs qui devraient être examinés par les investisseurs éventuels des parts, notamment en ce qui concerne le recours par le Fonds à l’effet de levier. Un placement dans le Fonds n’est approprié que pour les investisseurs qui sont capables d’absorber une perte. Il n’existe actuellement aucun marché pour la négociation des parts. Il peut être impossible pour les souscripteurs de revendre les titres achetés aux termes du présent prospectus, ce qui peut avoir une incidence sur leur cours sur le marché secondaire, la transparence et la disponibilité de leur cours, leur liquidité et l’étendue des obligations réglementaires de l’émetteur. Voir « Description des parts – Description des parts faisant l’objet du placement ». Le Fonds n’est pas une société de fiducie et, par conséquent, il n’est pas enregistré aux termes des lois sur les sociétés de fiducie d’un territoire. Les parts ne sont pas des « dépôts » au sens de la Loi sur la Société d’assurance-dépôts du Canada (Canada) et elles ne sont pas assurées aux termes des dispositions de cette loi ou de toute autre législation. La Bourse de Toronto (la « TSX ») a approuvé sous condition l’inscription à la cote des parts de catégorie A. L’inscription à la cote des parts de catégorie A est subordonnée à l’obligation, pour le Fonds, de remplir toutes les conditions de la TSX au plus tard le 21 octobre 2013. Marchés mondiaux CIBC Inc., Financière Banque Nationale inc., RBC Dominion Valeurs mobilières Inc., Valeurs mobilières TD Inc., BMO Nesbitt Burns inc., GMP Valeurs mobilières S.E.C., Scotia Capitaux Inc., Raymond James Ltée, Corporation Canaccord Genuity, Gestion privée Macquarie inc., Valeurs mobilières Desjardins inc., Valeurs mobilières Dundee Ltée et Placements Manuvie Incorporée (collectivement, les « placeurs pour compte ») ont convenu de faire de leur mieux afin d’offrir conditionnellement les parts, sous réserve de prévente et sous les réserves d’usage concernant leur émission par le Fonds et leur acceptation par les placeurs pour compte conformément aux conditions énoncées dans la convention de placement pour compte mentionnée à la rubrique « Mode de placement », et sous réserve de l’approbation de certaines questions d’ordre juridique par Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., au nom du Fonds et par McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l. au nom des placeurs pour compte. Les placeurs pour compte peuvent attribuer des parts en excédent de l’émission ou effectuer des opérations visant à couvrir de telles attributions. Voir « Mode de placement ». Les souscriptions des parts offertes aux présentes seront reçues sous réserve du droit de les refuser ou de les répartir en totalité ou en partie et sous réserve du droit de clore les registres de souscription à n’importe quel moment sans préavis. Il est prévu que la clôture aura lieu vers le 23 septembre 2013, mais au plus tard 90 jours suivant l’émission du visa pour le prospectus définitif. Les termes définis mis en évidence ci-dessus qui n’y sont pas autrement définis le sont dans le glossaire. TABLE DES MATIÈRES GLOSSAIRE ......................................................... 1 SOMMAIRE DU PROSPECTUS ......................... 6 SOMMAIRE DES FRAIS ....................................14 RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ÉMETTEURS COTÉS EN BOURSE ...........15 DÉCLARATIONS PROSPECTIVES ..................15 VUE D’ENSEMBLE DE LA STRUCTURE JURIDIQUE DU FONDS ............16 OBJECTIFS DE PLACEMENT ...........................16 STRATÉGIES DE PLACEMENT .......................16 Processus de recherche de crédit .......................19 Portefeuille indicatif ...........................................20 Effet de levier ......................................................22 Couverture de change ........................................22 APERÇU DES SECTEURS DANS LESQUELS LE FONDS INVESTIT ....................23 Description des prêts privilégiés garantis................................................................23 Le marché des prêts privilégiés garantis...........24 Occasions intéressantes sur le marché des prêts privilégiés garantis .............................25 RESTRICTIONS EN MATIÈRE DE PLACEMENT .....................................................30 FRAIS ..................................................................32 Rémunération des placeurs pour compte .................................................................32 Frais du placement .............................................33 Frais de gestion ...................................................33 Frais et dépenses continus .................................33 FACTEURS DE RISQUE ....................................33 L’atteinte des objectifs de placement n’est pas garantie ................................................34 Perte à l’égard du placement .............................34 Rendement du portefeuille ................................34 Risques liés aux prêts privilégiés garantis................................................................34 Autres risques de crédit .....................................35 Placements non liquides ....................................35 Sensibilité aux taux d’intérêt..............................36 Risque de réinvestissement................................36 Concurrence et disponibilité des placements sous forme de prêts ........................36 Fraude et information trompeuse......................36 Risques liés aux obligations à rendement élevé .................................................36 Risques liés à la concentration ...........................37 Titres étrangers ...................................................37 Utilisation de l’effet de levier.............................37 Recours aux instruments dérivés ......................38 Facteurs liés au marché à court terme .............. 38 Marchés hautement volatils .............................. 38 Rachats ................................................................ 38 Perturbations du marché ................................... 38 Évolution de l’économie mondiale ................... 39 Dépendance envers le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille ............................... 39 Risques associés aux procédures de faillite .................................................................. 39 Évaluation des titres par le gestionnaire de portefeuille .................................................... 41 Subordination en equity .................................... 41 Risque lié à la contrepartie ................................ 41 Risque de change ............................................... 41 Risques liés au cours des parts de catégorie A .......................................................... 42 Statut du Fonds aux fins de la législation en valeurs mobilières ......................................... 42 Conflits d’intérêts éventuels .............................. 42 Modification de la législation ............................ 42 Imposition du Fonds.......................................... 42 Respect des dispositions relatives à l’impôt applicable aux comptes à l’étranger............................................................. 44 Antécédents d’exploitation................................ 44 Le Fonds n’est pas une société de fiducie ......... 44 Nature des parts ................................................. 45 Absence de propriété ......................................... 45 Application des droits ....................................... 45 Absence de marché pour la négociation des parts de catégorie U..................................... 45 POLITIQUE EN MATIÈRE DE DISTRIBUTIONS................................................ 45 ACHAT DE PARTS............................................ 46 RACHATS .......................................................... 46 Rachats annuels de parts ................................... 46 Rachats mensuels ............................................... 47 Exercice du droit de rachat ................................ 47 Suspension des rachats ...................................... 48 Revente des parts remises pour rachat ............. 48 INCIDENCES FISCALES .................................. 48 Situation du Fonds ............................................. 49 Imposition du Fonds.......................................... 50 Imposition des porteurs de parts ...................... 51 Imposition des régimes enregistrés .................. 53 Incidences fiscales de la politique en matière de distributions du Fonds .................... 53 Admissibilité aux fins de placement ................. 53 (i) MODALITÉS D’ORGANISATION ET DE GESTION DU FONDS .................................54 Gestionnaire du Fonds .......................................54 Gestionnaire de portefeuille du Fonds..............57 Conflits d’intérêts ...............................................63 Comité d’examen indépendant .........................63 Fiduciaire ............................................................65 Dépositaire ..........................................................65 Auditeur ..............................................................66 Agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres ..........................................66 Promoteur ...........................................................66 CALCUL DE LA VALEUR LIQUIDATIVE ....................................................67 DESCRIPTION DES PARTS ..............................68 Description des parts faisant l’objet du placement ............................................................68 Conversion des parts de catégorie U.................70 Achats sur le marché ..........................................70 Offres publiques d’achat ....................................70 Système d’inscription en compte.......................71 QUESTIONS TOUCHANT LES PORTEURS DE PARTS ......................................71 Assemblées des porteurs de parts .....................71 Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts ................................................72 Modifications à la déclaration de fiducie ......... 74 Rapports destinés aux porteurs de parts .......... 74 Comptabilité et communication d’information ..................................................... 75 DISSOLUTION DU FONDS.............................. 75 EMPLOI DU PRODUIT ..................................... 75 MODE DE PLACEMENT .................................. 76 MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES ................................................. 77 INFORMATION SUR LE VOTE PAR PROCURATION RELATIF AUX TITRES EN PORTEFEUILLE ............................. 77 CONTRATS IMPORTANTS.............................. 78 EXPERTS............................................................. 78 DROITS DE RÉSOLUTION ET SANCTIONS CIVILES ....................................... 79 RAPPORT DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT ...............................................F-1 ATTESTATION DU FONDS, DU GESTIONNAIRE ET DU PROMOTEUR ........ A-1 ATTESTATION DES PLACEURS POUR COMPTE........................................................... A-2 (ii) GLOSSAIRE Dans le présent prospectus, à moins d’indication contraire, les termes suivants ont le sens qui leur est attribué ci-après : « actif total » désigne la valeur globale des actifs du Fonds calculée conformément aux modalités de la déclaration de fiducie. « actifs non liquides » a le sens qui lui est attribué au Règlement 81-102 et désigne, à l’heure actuelle, a) tout actif du portefeuille dont on ne peut disposer aisément sur le marché où les cours, établis par cotations publiques d’usage commun, sont largement diffusés, pour une somme qui, à tout le moins, se rapproche du montant de son évaluation utilisé pour calculer la valeur liquidative par titre de l’OPC, ou b) un titre de négociation restreinte détenu par l’OPC, dont la revente est interdite par une déclaration, un engagement ou un contrat de l’OPC ou de son auteur. « adhérent à la CDS » désigne un adhérent à la CDS. « agent d’évaluation » désigne la personne nommée à l’occasion par le gestionnaire pour calculer la valeur liquidative par part et la valeur liquidative du Fonds. L’agent d’évaluation initial sera le dépositaire. « ARC » désigne l’Agence du revenu du Canada. « assemblée des porteurs de parts de catégorie A » désigne une assemblée des porteurs de parts de catégorie A convoquée conformément à la déclaration de fiducie. « assemblée des porteurs de parts de catégorie U » désigne une assemblée des porteurs de parts de catégorie U convoquée conformément à la déclaration de fiducie. « avis de rachat » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Rachats – Exercice du droit de rachat ». « CDS » désigne Services de dépôt et de compensation CDS inc. et comprend son successeur ou tout autre dépositaire nommé ultérieurement par le Fonds à titre de dépositaire des parts. « CIG » désigne Credit Suisse Credit Investment Group, une entité commerciale de Credit Suisse Asset Management, LLC. « clôture » désigne la clôture du placement. « comité d’examen indépendant » ou « CEI » désigne le comité d’examen indépendant du Fonds. « comité de crédit » désigne le comité de crédit de CIG, lequel est composé des quatre membres ayant le plus d’ancienneté de l’équipe de placement de CIG, soit à l’heure actuelle, John G. Popp, Andrew Marshak, Thomas Flannery et Linda Karn. « convention de dépôt » désigne la convention de services de dépôt principale datée du 9 décembre 2010 intervenue entre le gestionnaire, au nom du Fonds, et plusieurs autres parties, dont Compagnie Trust CIBC Mellon et Société de services de titres mondiaux CIBC Mellon, dans sa version modifiée à l’occasion. -1- « convention de gestion » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire du Fonds – Fonctions du gestionnaire et services offerts par celuici ». « convention de gestion de portefeuille » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire du Fonds – Fonctions du gestionnaire et services offerts par celui-ci ». « convention de placement pour compte » désigne une convention conclue en date du 21 août 2013 entre le Fonds, le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille et les placeurs pour compte. « cours » désigne, à l’égard d’une part à une date de rachat mensuelle, le cours moyen pondéré des parts à la TSX (ou à toute autre bourse à la cote de laquelle les parts sont inscrites) pour les 10 jours de bourse précédant immédiatement cette date de rachat mensuelle. « cours de clôture » désigne, à l’égard d’une part à une date de rachat mensuelle, (i) le cours de clôture des parts à la TSX à cette date de rachat mensuelle (ou à toute autre bourse à la cote de laquelle les parts sont inscrites) s’il y a eu négociation à la date de rachat mensuelle applicable et que le marché publie un cours de clôture; (ii) la moyenne des cours extrêmes des parts à la TSX à cette date de rachat mensuelle (ou à toute autre bourse à la cote de laquelle les parts sont inscrites) s’il y a eu négociation à la date de rachat mensuelle applicable et que le marché publie uniquement les cours extrêmes des parts négociées à une date donnée; ou (iii) la moyenne des derniers cours acheteur et vendeur des parts à la TSX à cette date de rachat mensuelle (ou à toute autre bourse à la cote de laquelle les parts sont inscrites) si aucune négociation n’a été effectuée à la date de rachat mensuelle applicable. « Credit Suisse » désigne Credit Suisse Asset Management, LLC et toute société qui lui succède. « date d’évaluation » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Calcul de la valeur liquidative ». « date de clôture » désigne la date de clôture, laquelle devrait avoir lieu vers le 23 septembre 2013 ou toute date ultérieure convenue entre le Fonds et les placeurs pour compte mais, dans tous les cas, au plus tard 90 jours suivant l’émission du visa pour le prospectus définitif. « date de conversion » désigne le premier jour ouvrable de chaque mois. « date de dissolution » désigne la date à laquelle le Fonds est dissous, comme il est décrit à la rubrique intitulée « Dissolution du Fonds ». « date de rachat annuelle » désigne l’avant-dernier jour ouvrable du mois de mars de chaque année à compter de 2015. « date de rachat mensuelle » désigne l’avant-dernier jour ouvrable de chaque mois. « date de référence relative aux distributions » désigne le dernier jour ouvrable de chaque mois. « date de règlement du rachat » désigne le jour ouvrable qui tombe au plus tard le 15e jour ouvrable du mois suivant une date de rachat annuelle ou une date de rachat mensuelle, le cas échéant. « date de versement des distributions » désigne un jour ouvrable désigné par le gestionnaire qui doit tomber au plus tard le 15e jour du mois suivant la date de référence relative aux distributions applicable. -2- « déclaration de fiducie » désigne la déclaration de fiducie modifiée et mise à jour du Fonds en date du 21 août 2013 qui constitue le Fonds conformément aux lois de la province de l’Ontario, dans sa version modifiée à l’occasion. « dépositaire » désigne Compagnie Trust CIBC Mellon, le dépositaire des actifs du Fonds, de même que ses successeurs et ayants droit. « emprunts » désigne les sommes que le Fonds emprunte aux termes d’une facilité de crédit. « États-Unis » désigne les États-Unis d’Amérique, ses territoires et possessions, tout État des États-Unis et le District de Columbia. « fiduciaire » désigne la Société de fiducie Computershare du Canada, en qualité de fiduciaire du Fonds aux termes de la déclaration de fiducie et tout successeur de celui-ci. « fiducie EIPD » désigne une fiducie intermédiaire de placement déterminée aux fins de la Loi de l’impôt. « Fonds » désigne le Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis. « fonds du même groupe » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Questions touchant les porteurs de parts – Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts ». « frais de gestion » désigne les frais de gestion payables au gestionnaire décrits plus en détail à la rubrique intitulée « Frais – Frais de gestion ». « fusion autorisée » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Questions touchant les porteurs de parts – Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts ». « gestionnaire » désigne Propel Capital Corporation, en qualité de gestionnaire du Fonds, de même que ses successeurs. « gestionnaire de portefeuille » désigne Credit Suisse Asset Management, LLC ou son successeur, le cas échéant. « heure d’évaluation » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Calcul de la valeur liquidative ». « IFRS » désigne les normes internationales d’information financière. « jour ouvrable » désigne toute journée où la TSX est ouverte aux fins de négociation. « Loi de l’impôt » désigne la Loi de l’impôt sur le revenu (Canada) et son règlement d’application, dans sa version modifiée à l’occasion. « LSTA » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Aperçu des secteurs dans lesquels le Fonds investit – Le marché des prêts privilégiés garantis ». « membre du même groupe » a le sens qui lui est attribué dans la Loi sur les sociétés par actions (Ontario). « Moody’s » désigne Moody’s Investors Service, Inc. -3- « option de surallocation » désigne l’option accordée par le Fonds aux placeurs pour compte et pouvant être levée, en totalité ou en partie, à l’occasion, pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture en vue d’acheter, au total, jusqu’à 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture au prix de 10,00 $ la part de catégorie A. « parts » désigne les parts de catégorie A et/ou les parts de catégorie U, selon le cas. « parts de catégorie A » désigne les parts transférables et rachetables du Fonds appelées les « parts de catégorie A ». « parts de catégorie U » désigne les parts transférables et rachetables du Fonds appelées les « parts de catégorie U ». « PCGR » désigne les principes comptables généralement reconnus du Canada. « période d’avis » a le sens qui lui est attribué à la rubrique intitulée « Rachats – Rachats annuels de parts ». « placement » désigne, collectivement, le placement de parts de catégorie A et de parts de catégorie U, à un prix par part de catégorie A de 10,00 $ et à un prix par part de catégorie U de 10,00 $ US, comme il est prévu dans le présent prospectus. « placeurs pour compte » désigne, collectivement, Marchés mondiaux CIBC Inc., Financière Banque Nationale inc., RBC Dominion Valeurs mobilières Inc., Valeurs mobilières TD Inc., BMO Nesbitt Burns inc., GMP Valeurs mobilières S.E.C., Scotia Capitaux Inc., Raymond James Ltée, Corporation Canaccord Genuity, Gestion privée Macquarie inc., Valeurs mobilières Desjardins inc., Valeurs mobilières Dundee Ltée et Placements Manuvie Incorporée. « politique en matière de vote par procuration » désigne la politique en matière de vote par procuration établie par le gestionnaire de portefeuille. « portefeuille » désigne un portefeuille de placement géré activement formé essentiellement de prêts privilégiés garantis d’emprunteurs américains ayant obtenu la cote B- ou une cote plus élevée de S&P ou la cote B3 ou une cote plus élevée de Moody’s. « portefeuille indicatif » désigne les titres du portefeuille qui auraient été compris dans le portefeuille s’il avait été formé et pleinement investi en date du 11 juillet 2013, tel qu’il est décrit à la rubrique intitulée « Stratégies de placement – Portefeuille indicatif ». « porteurs de parts » désigne les porteurs des parts. « prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang » ou « prêts privilégiés garantis » désigne les prêts commerciaux privilégiés à taux variable garantis par une charge de premier rang. « propositions fiscales » désigne toutes les propositions spécifiques visant à modifier la Loi de l’impôt et son règlement d’application et annoncées publiquement par le ministre des Finances (Canada) ou au nom de celui-ci avant la date des présentes. « régime enregistré » désigne un régime enregistré d’épargne-retraite, un fonds enregistré de revenu de retraite, un régime de participation différée aux bénéfices, un régime enregistré d’épargne-études, un régime enregistré d’épargne-invalidité et un compte d’épargne libre d’impôt. -4- « Règlement 81-102 » désigne le Règlement 81-102 sur les organismes de placement collectif des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, dans sa version modifiée à l’occasion. « Règlement 81-106 » désigne le Règlement 81-106 sur l’information continue des fonds d’investissement des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, dans sa version modifiée à l’occasion. « Règlement 81-107 » désigne le Règlement 81-107 sur le comité d’examen indépendant des fonds d’investissement des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, dans sa version modifiée à l’occasion. « règles relatives aux EIPD » désigne les règles sur les entités intermédiaires de placement déterminées prévues dans la Loi de l’impôt et s’appliquant à une fiducie EIPD, une société de personnes EIPD et leurs porteurs de parts. « résolution ordinaire » a le sens qui lui est attribué à la rubrique « Dissolution du Fonds ». « résolution spéciale » désigne une résolution adoptée par au moins 66 % des voix exprimées, en personne ou par procuration, à une assemblée des porteurs de parts de la catégorie de parts applicable convoquée pour examiner cette résolution. « société de personnes EIPD » désigne une société de personnes intermédiaire de placement déterminée aux fins de la Loi de l’impôt. « S&P » désigne Standards & Poor’s, une division The McGraw Hill Companies, Inc. « taux de change de référence » désigne le taux de change de clôture au comptant entre le dollar américain et le dollar canadien établi à 16 h (heure de Toronto), ou tout autre taux de change entre le dollar américain et le dollar canadien jugé approprié par le gestionnaire. « taux LIBOR » désigne le taux interbancaire offert à Londres qui est un taux quotidien de référence fondé sur les taux auxquels les banques empruntent des fonds non garantis auprès d’autres banques sur le marché monétaire de gros à Londres (ou marché interbancaire). « taux LIBOR plancher » désigne le taux minimum qui sera imputé à l’emprunteur relativement au taux LIBOR dans le cadre d’un prêt, même si le taux LIBOR tombe sous ce seuil. Par exemple, si un prêt est assorti du taux LIBOR majoré d’un écart de 3,5 % et d’un taux LIBOR plancher de 1,5 % et que le taux LIBOR pour 60 jours tombe sous ce seuil, le taux LIBOR sera fixé à 1,5 % et l’emprunteur ne paiera pas moins de 5,0 % en intérêt (taux LIBOR plancher de 1,5 % majoré d’un écart de 3,5 %). « titres du portefeuille » désigne les titres compris dans le portefeuille. « TSX » désigne la Bourse de Toronto. « valeur liquidative du Fonds » ou « VL du Fonds » à une date donnée, correspond (i) à la juste valeur globale des actifs du Fonds, moins (ii) la juste valeur globale des passifs du Fonds. « valeur liquidative par part » ou « VL par part » désigne la valeur liquidative du Fonds attribuable aux parts de catégorie A ou aux parts de catégorie U, selon le cas, divisée par le nombre de parts de catégorie A ou de catégorie U, selon le cas, en circulation à la date à laquelle le calcul est effectué. -5- SOMMAIRE DU PROSPECTUS Le texte qui suit est un sommaire des principales caractéristiques du présent placement et il devrait être lu à la lumière des renseignements plus détaillés, des données financières et des états financiers figurant ailleurs dans le présent prospectus. Certains termes qui sont employés dans le présent sommaire sans y être définis ont le sens qui leur est attribué à la rubrique « Glossaire». À moins d’indication contraire, tous les montants en dollars qui figurent dans le prospectus sont exprimés en dollars canadiens. Émetteur : Le Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis (le « Fonds ») est une fiducie d’investissement à capital fixe constituée sous le régime des lois de l’Ontario aux termes d’une déclaration de fiducie modifiée et mise à jour datée du 21 août 2013. Voir « Vue d’ensemble de la structure juridique du Fonds ». Placement : Le Fonds offre des parts de catégorie A et des parts de catégorie U. Les parts de catégorie U sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars américains et seront convertibles en parts de catégorie A mensuellement. Voir « Mode de placement » et « Description des parts ». Prix : 10,00 $ par part de catégorie A. 10,00 $ US par part de catégorie U. Placement maximum : 250 000 000 $ (25 000 000 de parts) Placement minimum : 20 000 000 $ (2 000 000 de parts de catégorie A) Souscription minimale : 100 parts (1 000 $ ou 1 000 $ US) Objectifs de placement : Les objectifs de placement du Fonds consistent à fournir aux porteurs de parts (les « porteurs de parts ») : a) des distributions au comptant mensuelles stables; b) la préservation du capital; c) des rendements accrus en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Le Fonds a été créé en vue d’investir dans un portefeuille de placement géré activement formé essentiellement de prêts commerciaux à taux variable garantis par une charge de premier rang (les « prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang » ou les « prêts privilégiés garantis ») d’emprunteurs américains ayant obtenu la cote « B- » ou une cote plus élevée de S&P ou la cote « B3 » ou une cote plus élevée de Moody’s (le « portefeuille »). Voir « Objectifs de placement ». Stratégies de placement : Le portefeuille sera géré par Credit Suisse Asset Management, LLC (« Credit Suisse » ou le « gestionnaire de portefeuille »). Credit Suisse, à titre de gestionnaire de portefeuille, gérera activement le portefeuille dans le cadre de la sélection, de l’achat et de la vente de prêts privilégiés garantis et d’autres actifs pour le portefeuille. -6- Le gestionnaire de portefeuille tentera d’investir dans un portefeuille diversifié essentiellement composé de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, de l’avis du gestionnaire de portefeuille, affichent la valeur relative la plus élevée dans la catégorie d’actifs. Le portefeuille sera principalement composé de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, de l’avis du gestionnaire, généreront des flux de trésorerie accrus pour le portefeuille en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Voir « Stratégies de placement ». Gestionnaire de portefeuille : Credit Suisse agira à titre de gestionnaire de portefeuille du Fonds. Credit Suisse est une filiale indirecte en propriété exclusive de Credit Suisse Group AG, une société de portefeuille ouverte étrangère du secteur bancaire domiciliée en Suisse. Credit Suisse Asset Management, LLC, qui fait partie de la division Private Banking & Wealth Management de Credit Suisse Group AG, offre des produits dans toutes les catégories d’investissement, qu’il s’agisse de titres de participation, de titres à revenu fixe ou d’instruments à catégories d’actifs multiples, en passant par les placements alternatifs, de même que des fonds de couverture, des titres du secteur de l’immobilier, des marchandises et des titres de créance, au moyen de comptes distincts, de fonds communs de placement et d’autres véhicules de placement, pour une vaste gamme de clients, dont des gouvernements, des institutions, des sociétés et des particuliers. Avec ses bureaux de gestion d’actifs dans 19 pays, la société exploite un réseau mondial parfaitement intégré visant à offrir les meilleures innovations et les capacités de Credit Suisse à ses clients partout dans le monde. Au 31 mars 2013, Credit Suisse gérait des actifs totalisant près de 400 G$ US, dont plus de 19 G$ US en prêts garantis privilégiés. Voir « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire de portefeuille du Fonds ». Gestionnaire : Propel Capital Corporation (« Propel » ou le « gestionnaire ») est le gestionnaire et le promoteur du Fonds. Le gestionnaire, en sa qualité de gestionnaire de placement du Fonds, retiendra les services du gestionnaire de portefeuille pour agir à ce titre pour le Fonds. Le gestionnaire est un fournisseur de premier plan de produits de placement qui a réuni des actifs totalisant plus de 700 M$ depuis décembre 2010. Voir « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire du Fonds ». Distributions : Le Fonds entend verser des distributions mensuelles au comptant aux porteurs de parts inscrits le dernier jour ouvrable de chaque mois (chacun étant une « date de référence relative aux distributions »), commençant en octobre 2013. Les distributions seront versées un jour ouvrable désigné par le gestionnaire qui ne tombera pas plus tard que le 15e jour du mois suivant (chacun étant une « date de versement des distributions »). Le Fonds n’a pas prévu de distributions mensuelles fixes, mais a l’intention de fixer et d’annoncer au moins une fois l’an, en décembre, des cibles de distributions mensuelles pour l’année civile à venir. Ces cibles seront fonction de l’estimation par le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille des flux de trésorerie distribuables du Fonds. -7- À la lumière des estimations actuelles du gestionnaire et du gestionnaire de portefeuille, la cible de distribution au comptant mensuelle initiale pour le Fonds sera de 0,054167 $ par part de catégorie A par mois, et de 0,054167 $ US par part de catégorie U par mois (soit 0,65 $ l’an pour les parts de catégorie A et 0,65 $ US l’an pour les parts de catégorie U), ce qui se traduit par un rendement de 6,5 % par rapport au prix de souscription par part. La distribution au comptant initiale sera payable aux porteurs de parts inscrits le 31 octobre 2013 et devrait être versée vers le 15 novembre 2013, en fonction d’une date de clôture prévue du 23 septembre 2013. Selon les estimations actuelles et en présumant (i) un placement total de l’ordre de 100 M$, (ii) le recours à un effet de levier initial prévu de 35 % de l’actif total, (iii) l’emploi des stratégies de placement décrites à la rubrique « Stratégies de placement », (iv) les frais décrits à la rubrique « Frais », (v) la constance des taux de change, et (vi) le prix et le rendement actuels des titres qui sont prévus être inclus dans le portefeuille, le Fonds devrait être en mesure de verser des distributions en fonction du niveau cible actuel et de maintenir une VL par part stable. Si le rendement total du portefeuille est inférieur au montant nécessaire pour financer les distributions mensuelles ainsi que toutes les dépenses du Fonds et que le gestionnaire décide néanmoins de s’assurer que soient versées des distributions mensuelles aux porteurs de parts, une partie du capital du Fonds sera remboursée aux porteurs de parts, ce qui entraînera une réduction de la VL par part. Pour une estimation des taux de distributions futurs, voir « Politique en matière de distributions ». Le montant des distributions mensuelles peut fluctuer d’un mois à l’autre et rien ne garantit que le Fonds fera des distributions pour un ou des mois donnés. Le montant des distributions mensuelles peut varier si des modifications sont apportées aux facteurs qui ont une incidence sur les flux nets de trésorerie du portefeuille, notamment le montant de levier utilisé par le Fonds et les autres hypothèses susmentionnées. Voir « Stratégies de placement – Effet de levier », « Politique en matière de distributions » et « Facteurs de risque ». Le montant distribué sur les parts qui représente un remboursement de capital ne sera généralement pas imposable pour le porteur de parts, mais réduira le prix de base rajusté de ses parts aux fins de l’impôt. Voir « Incidences fiscales ». Si le revenu net du Fonds à des fins fiscales, y compris les gains en capital réalisés nets, pour une année dépasse le montant total des distributions mensuelles régulières effectuées au cours de l’année aux porteurs de parts, le Fonds sera également tenu de verser une ou plusieurs distributions spéciales (soit au comptant ou en parts) pour cette année aux porteurs de parts afin de s’assurer que le Fonds ne soit pas assujetti à l’impôt sur le revenu sur ces montants en vertu de la Loi de l’impôt (après avoir tenu compte de l’ensemble des déductions, crédits et remboursements disponibles). Voir « Incidences fiscales ». Rachats : Rachats annuels : À compter de 2015, les parts pourront être remises chaque année aux fins de rachat entre le premier jour ouvrable de février et 17 h (heure de Toronto) le 15e jour de février (la « période d’avis »). Sous réserve du droit du Fonds de suspendre les rachats dans certaines circonstances, les parts dûment remises aux fins de rachat pendant la période d’avis seront rachetées l’avant-dernier jour ouvrable de mars de chaque année (la « date de rachat annuelle ») et le porteur de parts touchera un prix de rachat par part correspondant à 100 % de la VL par part de la catégorie applicable établie à la date de rachat annuelle, déduction faite des frais liés au rachat, notamment les commissions, les frais de virement électronique et les -8- autres frais de rachat imputés au Fonds par des tiers, s’il en est, au plus tard à la date de règlement du rachat. Rachats mensuels : Les parts peuvent être également rachetées au gré des porteurs de parts l’avant-dernier jour ouvrable de chaque mois (la « date de rachat mensuelle »), sous réserve de certaines conditions. Voir « Facteurs de risque », « Rachats » et « Calcul de la valeur liquidative ». Conversion des parts de catégorie U en parts de catégorie A : Un porteur de parts de catégorie U peut convertir ces parts de catégorie U en parts de catégorie A une fois par mois, et il est prévu que la liquidité des parts de catégorie U reposera essentiellement sur la possibilité de les convertir en parts de catégorie A pour ensuite vendre ces parts de catégorie A. Les parts de catégorie U peuvent être converties au cours de tout mois, le premier jour ouvrable de ce mois, en livrant un avis à cet égard et en remettant les parts de catégorie U au plus tard à 15 h (heure de Toronto) au moins 10 jours ouvrables avant la date de conversion applicable. Une conversion de parts de catégorie U en parts de catégorie A constituera une disposition de ces parts de catégorie U pour les besoins de la Loi de l’impôt. Voir « Description des parts – Conversion des parts de catégorie U » et « Incidences fiscales ». Effet de levier : Le Fonds peut effectuer des emprunts par l’intermédiaire d’une facilité obtenue auprès d’une banque canadienne (les « emprunts ») sur des actifs du Fonds selon un montant pouvant atteindre 40 % de l’actif total. En conséquence, le Fonds pourrait utiliser un effet levier maximal de 1,67:1. Au départ, il est prévu que le Fonds utilisera un effet de levier d’environ 35 % de l’actif total. Il est prévu que le taux d’intérêt applicable à l’effet de levier fourni par le Fonds correspondra au taux habituel associé aux facilités de crédit et offert aux fonds à capital fixe. Voir « Stratégies de placement – Effet de levier » et « Restrictions en matière de placement ». Couverture de change : Les titres du portefeuille seront libellés en dollars américains et, en conséquence, le Fonds pourrait être exposé aux fluctuations de la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien. Initialement, la quasi-totalité de l’exposition du portefeuille au dollar américain attribuable aux parts de catégorie A sera couverte par le gestionnaire, pour le compte du Fonds, en dollars canadiens. Le portefeuille ne sera pas couvert à l’égard des parts de catégorie U. Voir « Stratégies de placement – Couverture de change ». Dissolution : Le Fonds n’a pas de date de dissolution fixe. Voir « Questions touchant les porteurs de parts » et « Dissolution du Fonds ». Emploi du produit : Le Fonds affectera le produit net de la vente des parts (compte non tenu de la levée de l’option de surallocation) comme suit : Produit brut revenant au Fonds Rémunération des placeurs pour compte Frais du placement3 Produit net revenant au Fonds -9- Placement maximal1, 2 250 000 000 $ 13 125 000 $ 750 000 $ 236 125 000 $ Placement minimal1 20 000 000 $ 1 050 000 $ 300 000 $ 18 650 000 $ Notes : 1) La clôture n’aura lieu que si un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Le placement maximal suppose que 25 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Si des souscriptions atteignant un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A n’ont pas été reçues dans les 90 jours qui suivent la date à laquelle le visa définitif pour le présent prospectus est émis, le présent placement ne peut pas se poursuivre sans le dépôt d’une modification du présent prospectus. 2) Le Fonds a accordé aux placeurs pour compte une option de surallocation pouvant être levée pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture, leur permettant d’acheter un nombre de parts de catégorie A supplémentaires au prix de 10,00 $ la part de catégorie A, jusqu’à concurrence de 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture selon les mêmes modalités que celles qui sont établies ci-dessus uniquement pour couvrir, s’il y a lieu, les surallocations. Si l’option de surallocation est levée, les placeurs pour compte auront droit à une rémunération correspondant à 0,525 $ par part de catégorie A et, si l’option est levée intégralement, aux termes du placement maximal, le prix d’offre, la rémunération des placeurs pour compte et le produit net revenant au Fonds, avant la déduction des frais liés au placement, s’élèveront à 287 500 000 $, 15 093 750 $ et 272 406 250 $, respectivement (en présumant que seules des parts de catégorie A sont vendues). Le présent prospectus vise également l’attribution de l’option de surallocation et le placement des parts qui seront émises à la levée de celle-ci. L’acheteur qui acquiert des parts de catégorie A visées par la position de surallocation des placeurs pour compte les acquiert aux termes du présent prospectus, que la position de surallocation soit couverte ou non par la levée de l’option de surallocation ou par des achats sur le marché secondaire. Voir « Mode de placement ». 3) Sous réserve d’un maximum de 1,5 % du produit brut tiré du placement. Le Fonds affectera le produit net du placement (y compris tout produit net tiré de la levée de l’option de surallocation), après le paiement de la rémunération des placeurs pour compte et des frais du placement, à l’acquisition de titres pour le portefeuille. Voir « Emploi du produit ». Admissibilité aux fins de placement : De l’avis de Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., conseillers juridiques du Fonds, et de McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l., conseillers juridiques des placeurs pour compte, pourvu que le Fonds soit et demeure admissible en tout temps à titre de « fiducie de fonds commun de placement » au sens de la Loi de l’impôt, les parts constitueront des placements admissibles pour les fiducies régies par des régimes enregistrés. De plus, une part de catégorie A qui est inscrite à la cote d’une bourse qui, pour les besoins de la Loi de l’impôt, est une bourse de valeur désignée (ce qui comprend la TSX) constituera un placement admissible pour les fiducies régies par les régimes enregistrés. Les titulaires ou les rentiers, selon le cas, de fiducies régies par un compte d’épargne libre d’impôt, un régime enregistré d’épargne-retraite ou un fonds enregistré de revenu de retraite devraient consulter leurs propres conseillers en fiscalité pour s’assurer que les parts ne constituent un « placement interdit » (au sens de la Loi de l’impôt) pour un tel compte, un tel régime ou un tel fonds, compte tenu de leur situation particulière. Voir « Incidences fiscales – Imposition des régimes enregistrés ». Incidences fiscales : Le porteur de parts qui est un résident du Canada sera généralement tenu d’inclure dans le calcul de son revenu pour une année d’imposition la tranche du revenu net du Fonds, y compris les gains en capital imposables nets, s’il y a lieu, qui est payée ou devenue payable aux porteurs de parts par le Fonds dans l’année d’imposition (soit au comptant ou en parts). Dans la mesure où les sommes payables à un porteur de parts sont désignées par le Fonds comme étant des dividendes imposables provenant de sociétés canadiennes imposables, la tranche imposable des gains en capital réalisés nets ou le revenu de source étrangère conserveront leur nature et seront traitées de cette façon entre les mains du porteur de parts. - 10 - Les distributions par le Fonds à un porteur de parts en excédent de la quote-part du porteur de parts dans le revenu net et les gains en capital réalisés nets du Fonds ne donneront pas lieu en règle générale à une inclusion dans le revenu, mais réduiront le prix de base rajusté des parts de ce porteur. Dans la mesure où le prix de base rajusté d’une part détenue en tant qu’immobilisation serait par ailleurs inférieur à zéro, le porteur de parts sera réputé avoir réalisé un gain en capital égal à ce montant négatif. Le porteur de parts qui dispose de parts détenues à titre d’immobilisations (à un rachat ou autrement) réalisera un gain en capital (ou subira une perte en capital) dans la mesure où le produit de disposition est supérieur (ou inférieur) au prix de base rajusté total des parts disposées et des frais de disposition raisonnables. Chaque investisseur devrait consulter son conseiller en fiscalité quant aux incidences fiscales fédérales et provinciales d’un placement dans des parts. Voir « Incidences fiscales ». Facteurs de risque : Un placement dans les parts est assujetti à certains facteurs de risque, notamment : (i) rien ne garanti que le Fonds atteindra ses objectifs de placement; (ii) perte à l’égard du placement; (iii) rendement du portefeuille; (iv) risques liés aux prêts privilégiés garantis; (v) autres risques de crédit (vi) incapacité pour le Fonds de vendre des placements non liquides; (vii) sensibilité aux taux d’intérêt; (viii) risque de réinvestissement; (ix) concurrence et disponibilité des placements sous forme de prêts; (x) risque de fraude et d’information trompeuse des emprunteurs; (xi) risques liés aux obligations à rendement élevé; (xii) risques liés à la concentration; (xiii) titres étrangers; (xiv) utilisation de l’effet de levier; (xv) recours aux instruments dérivés; (xvi) facteurs liés au marché à court terme; (xvii) marchés hautement volatils; (xviii) rachats importants; (xix) perturbations du marché; (xx) évolution de l’économie mondiale; (xxi) dépendance envers le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille et leurs employés clés respectifs; - 11 - (xxii) risques associés aux procédures de faillite; (xxiii) évaluation des titres par le gestionnaire de portefeuille; (xxiv) subordination en equity; (xxv) risque lié à la contrepartie sur les marchés hors cote; (xxvi) risque de change; (xxvii) risques liés au cours des parts de catégorie A; (xxviii) le Fonds n’est pas assujetti à la réglementation en qualité de fonds commun de placement; (xxix) conflits d’intérêts éventuels; (xxx) modification de la législation; (xxxi) imposition du Fonds et traitement fiscal des porteurs de parts; (xxxii) respect des dispositions relatives à l’impôt américain applicable aux comptes à l’étranger; (xxxiii) absence d’antécédents d’exploitation du Fonds et absence d’un marché public pour les parts; (xxxiv) le Fonds n’est pas une société de fiducie et les parts ne constituent pas un placement assuré; (xxxv) nature des parts; (xxxvi) absence de propriété; (xxxvii) application des droits; (xxxviii) absence de marché pour la négociation et des parts de catégorie U. Voir « Facteurs de risque ». MODALITÉS D’ORGANISATION ET DE GESTION DU FONDS Gestion du Fonds Nom et lieu de résidence Services offerts au Fonds Gestionnaire et promoteur Propel Capital Corporation Toronto (Ontario) Promotion, fourniture et arrangement pour la prestation de services de gestion, de gestion de placement et administratifs auprès du Fonds. Gestionnaire de portefeuille Credit Suisse Asset Management, LLC New York (New York) Prestation de services de placement auprès du Fonds. - 12 - gestion de Gestion du Fonds Nom et lieu de résidence Services offerts au Fonds Fiduciaire Société de fiducie Computershare du Canada Toronto (Ontario) Agit en qualité de fiduciaire du Fonds conformément à la déclaration de fiducie et acquitte les fonctions et services et exerce les droits qui lui sont accordés dans celle-ci. Dépositaire Compagnie Trust CIBC Mellon Toronto (Ontario) Prestation de services de dépôt auprès du Fonds. Auditeurs PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l Toronto (Ontario) Prestation de services d’audit auprès du Fonds. Agent chargé de la tenue des registres et agent des transferts Services aux investisseurs Computershare inc. Toronto (Ontario) Tenue du registre des titres et du registre des transferts des parts pour le Fonds. PLACEURS POUR COMPTE Marchés mondiaux CIBC Inc., Financière Banque Nationale inc., RBC Dominion Valeurs mobilières Inc., Valeurs mobilières TD Inc., BMO Nesbitt Burns inc., GMP Valeurs mobilières S.E.C., Scotia Capitaux Inc., Raymond James Ltée, Corporation Canaccord Genuity, Gestion privée Macquarie inc., Valeurs mobilières Desjardins inc., Valeurs mobilières Dundee Ltée et Placements Manuvie Incorporée (collectivement, les « placeurs pour compte ») offrent conditionnellement les parts, sous réserve de prévente et sous les réserves d’usage concernant leur émission par le Fonds et leur acceptation par les placeurs pour compte conformément aux conditions énoncées dans la convention de placement pour compte, et sous réserve de l’approbation de certaines questions d’ordre juridique par Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., au nom du Fonds et par McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l. au nom des placeurs pour compte. Voir « Mode de placement ». Le Fonds a accordé aux placeurs pour compte une option de surallocation pouvant être levée pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture, leur permettant d’acheter un nombre de parts de catégorie A supplémentaires au prix de 10,00 $ la part de catégorie A, jusqu’à concurrence de 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture selon les mêmes modalités que celles qui sont établies ci-dessus uniquement pour couvrir, s’il y a lieu, les surallocations. Si l’option de surallocation est levée intégralement, aux termes du placement maximal, le prix d’offre, la rémunération des placeurs pour compte et le produit net revenant au Fonds, avant la déduction des frais liés au placement, s’élèveront à 287 500 000 $, 15 093 750 $ et 272 406 250 $, respectivement (en présumant que seules des parts de catégorie A sont vendues). Voir « Mode de placement ». Position des placeurs pour compte Option de surallocation Nombre maximum Période de levée Prix de levée 3 750 000 parts de catégorie A Dans les 30 jours suivant la date de clôture 10,00 $ par part de catégorie A - 13 - SOMMAIRE DES FRAIS Le tableau suivant renferme un résumé des frais payables ou engagés par le Fonds, qui réduiront par conséquent la valeur de votre placement dans le Fonds. Pour plus de détails, veuillez vous reporter à la rubrique « Frais ». Frais payables par le Fonds Type de frais Montant et description Frais payables aux placeurs pour compte : 0,525 $ par part de catégorie A (5,25 %) et 0,525 $ US par part de catégorie U (5,25 %) Frais liés au placement : En plus de la rémunération de placeurs pour compte, le Fonds paiera les frais engagés dans le cadre du placement, lesquels sont estimés à 750 000 $ (sous réserve d’un maximum de 1,5 % du produit brut du placement). Frais de gestion : Des frais de gestion annuels (les « frais de gestion ») correspondant à 1,25 % de la VL du Fonds, calculés quotidiennement et payables mensuellement à terme échu, majorés des taxes applicables, seront versés au gestionnaire. Le gestionnaire est chargé de payer les frais payables au gestionnaire de portefeuille à même les frais de gestion. Frais et dépenses continus : Le Fonds paiera toutes les charges ordinaires engagées dans le cadre de son exploitation et de son administration. Le gestionnaire estime que les frais d’exploitation du Fonds, excluant les frais de gestion, le service de la dette et les frais liés aux opérations du portefeuille, s’élèveront à environ 275 000 $ par année. Les ententes concernant les services supplémentaires intervenues entre le Fonds et le gestionnaire, ou un membre du même groupe, qui ne sont pas décrites dans le présent prospectus seront conclues à des conditions aussi favorables pour le Fonds que celles proposées par des personnes sans lien de dépendance (au sens de la Loi de l’impôt) et qui offrent des services comparables. Le Fonds acquittera tous les frais liés à ces services supplémentaires. - 14 - RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ÉMETTEURS COTÉS EN BOURSE Certains renseignements contenus dans le présent prospectus au sujet des titres négociés en bourse, de leurs émetteurs et du secteur d’activité dans lequel le Fonds investira proviennent exclusivement de renseignements publiés par ces émetteurs. Le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille, le Fonds et les placeurs pour compte n’ont pas vérifié indépendamment l’exactitude ou l’exhaustivité de ces renseignements. DÉCLARATIONS PROSPECTIVES Certaines déclarations contenues dans le présent prospectus constituent des déclarations prospectives. Les déclarations prospectives comprennent des déclarations de nature prévisionnelle, dépendent d’événements ou de conditions à venir ou qui s’y rapportent ou utilisent des verbes comme « prévoir », « croire », « estimer », « être d’avis », « envisager », « s’attendre », « avoir l’intention de », « éventuellement » au futur ou au conditionnel, ou leur forme négative ou toute expression semblable dans la mesure où elles se rapportent au gestionnaire, au gestionnaire de portefeuille ou au Fonds. Les déclarations prospectives ne sont pas des faits historiques, mais elles reflètent les attentes actuelles à l’égard de résultats ou d’événements futurs, notamment les résultats du Fonds. Ces déclarations prospectives sont assujetties à un certain nombre de risques et d’incertitudes qui pourraient faire en sorte que les résultats ou les événements réels diffèrent considérablement des attentes actuelles, notamment les facteurs dont il est question à la rubrique « Facteurs de risque » et dans d’autres rubriques du présent prospectus. Les lecteurs devraient examiner attentivement ces facteurs et d’autres facteurs et ne pas se fier indûment aux déclarations prospectives du Fonds. Le Fonds ne s’engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives figurant dans le présent prospectus. - 15 - VUE D’ENSEMBLE DE LA STRUCTURE JURIDIQUE DU FONDS Le Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis (le « Fonds ») est une fiducie d’investissement à capital fixe constituée sous le régime des lois de la province de l’Ontario conformément à une déclaration de fiducie modifiée et mise à jour datée du 21 août 2013. Le gestionnaire et promoteur du Fonds est Propel Capital Corporation (le « gestionnaire » ou « Propel »). Le principal établissement du Fonds et de Propel est situé au Brookfield Place, 161 Bay Street, 27 th Floor, Toronto (Ontario) M5J 2S1. Le fiduciaire du Fonds est Société de fiducie Computershare du Canada (le « fiduciaire »). Le principal établissement du fiduciaire est situé au 100 University Avenue, 9e étage – Tour Nord, Toronto (Ontario) M5J 2Y1. Le Fonds n’est pas considéré comme un organisme de placement collectif au sens des lois sur les valeurs mobilières des provinces et des territoires du Canada. Il n’est par conséquent pas soumis aux divers règlements et politiques qui s’appliquent à ces organismes en vertu de ces lois. La participation véritable dans l’actif net et le revenu net du Fonds est divisée en parts de catégories déterminées par le gestionnaire à l’occasion. Initialement, les parts de catégorie A et les parts de catégorie U ont été autorisées à des fins d’émission et le Fonds est autorisé à émettre un nombre illimité de parts de chaque catégorie. Les parts de catégorie A sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars canadiens et les parts de catégorie U sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars américains. En conséquence, la valeur liquidative par part ne sera pas la même pour chaque catégorie, car des frais différents s’appliquent à chaque catégorie de parts. La TSX a approuvé sous condition l’inscription à la cote des parts de catégorie A. L’inscription à la cote des parts de catégorie A est subordonnée à l’obligation, pour le Fonds, de remplir toutes les conditions de la TSX au plus tard le 21 octobre 2013. Les parts de catégorie A, si elles sont inscrites, se négocieront sous le symbole « FRL.UN ». Le gestionnaire ne demandera pas l’inscription des parts de catégorie U, mais les parts de catégorie U seront convertibles en parts de catégorie A mensuellement. Voir « Description des parts ». OBJECTIFS DE PLACEMENT Les objectifs de placement du Fonds consistent à fournir aux porteurs de parts (les « porteurs de parts ») : a) des distributions au comptant mensuelles stables; b) la préservation du capital. c) des rendements accrus en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Le Fonds a été créé en vue d’investir dans un portefeuille de placement géré activement formé essentiellement de prêts commerciaux privilégiés à taux variable garantis par une charge de premier rang (les « prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang » ou les « prêts privilégiés garantis ») d’emprunteurs américains ayant obtenu la cote « B- » ou une cote plus élevée de S&P ou la cote « B3 » ou une cote plus élevée de Moody’s (le « portefeuille »). STRATÉGIES DE PLACEMENT Le gestionnaire de portefeuille tentera d’investir dans un portefeuille diversifié essentiellement composé de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, de l’avis du gestionnaire de portefeuille, affichent la valeur relative la plus élevée dans la catégorie d’actifs. Le portefeuille sera principalement composé de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, de l’avis du gestionnaire, généreront des flux de trésorerie accrus pour le portefeuille en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. - 16 - Processus de placement CIG utilise une stratégie de placement axée sur la valeur relative et fondée sur une analyse de crédit fondamentale ascendante des prêts privilégiés garantis. La philosophie de placement de CIG considère les prêts privilégiés garantis comme une catégorie d’actifs qui atténue les risques, et elle cherche à réduire les pertes sur prêts tout en prenant suffisamment de risques pour générer des rendements intéressants par rapport à sa référence. Compte tenu du profil de risque asymétrique des prêts privilégiés garantis, la sélection des titres et la prévention des pertes sont des aspects clés de la gestion du coefficient alpha par CIG. CIG tentera d’accroître la valeur du portefeuille en tirant parti d’occasions pour les placements du portefeuille. L’indice de référence du Fonds est l’indice des prêts sous levier Credit Suisse. L’équipe stable d’analystes compétents travaillera en collaboration avec les gestionnaires de portefeuille de CIG pour l’aider à utiliser cette stratégie pour le Fonds. Au cours des 15 dernières années, le comité de crédit a travaillé avec son équipe d’analystes de recherche en crédit pour gérer des prêts privilégiés garantis en fonction de la philosophie de placement de CIG. Cette philosophie de placement a été mise en pratique dans le cadre d’une stratégie de produit qui a été peaufinée au cours des 15 années d’existence de l’équipe. Cette stratégie comporte cinq phases clés : le montage, la sélection préliminaire, l’analyse fondamentale du crédit, la sélection des placements et la gestion et la supervision des risques. Ce processus combine l’analyse fondamentale des titres et l’analyse technique du marché et de la liquidité. Chacune des cinq étapes est décrite ci-après : 1. Montage Les membres de la haute direction de CIG participent activement au marché des prêts institutionnels depuis sa création. En conséquence, CIG reçoit des propositions grâce aux liens qu’elle a noués avec des banques d’investissement, des sociétés spécialisées dans les acquisitions par emprunt et des intermédiaires financiers. Grâce à sa réputation, CIG a accès à des opérations de premier ordre et à des opérations plus petites auxquelles seul un nombre restreint de sociétés ont accès. En outre, CIG maintient des liens avec certains des meilleurs vendeurs dans des firmes de courtage, des courtiers et des professionnels aguerris des marchés financiers, ce qui lui permet d’avoir souvent un « avant-goût » des nouvelles émissions et des occasions sur le marché secondaire. L’univers des titres est principalement composé de prêts privilégiés garantis de qualité inférieure et accessoirement, d’obligations de sociétés de qualité inférieure (ayant obtenu la cote BBB- ou une cote inférieure de S&P ou la cote Baa3 ou une cote inférieure de Moody’s). En règle générale, CIG s’attarde aux placements plus liquides sur le marché (c’est-à-dire ceux dont la valeur est supérieure à 100 M$ US). 2. Sélection préliminaire Des analystes procèdent à un examen des documents de placement ou du livre de banque relatif à une nouvelle opération, et la décision de procéder ou non à un placement est prise en fonction du secteur d’activité, de la taille, des perspectives commerciales, de la notation, des commandites, des résultats financiers et de la structure des prix et/ou du capital de l’émetteur. Les occasions sur le marché secondaire sont repérées à l’aide d’un processus de recherche exclusif et des recherches effectuées par les gestionnaires de portefeuille, les négociateurs et les analystes de recherche de CIG. 3. Analyse fondamentale du crédit Si une occasion de placement est repérée, un examen approfondi de la Société est effectué. D’autres contrôles préalables sont réalisés, notamment au moyen de discussions avec des sociétés comparables et des analystes du secteur d’activité, des examens de publications ou de données du secteur - 17 - d’activité, des examens des résultats financiers antérieurs, d’un modèle de flux de trésorerie pour déterminer la capacité de l’émetteur de rembourser sa dette, et de discussions avec la direction de la société. En outre, une analyse comparative de la solvabilité et des cours est effectuée pour déterminer la valeur relative estimative future. 4. Sélection des placements Les analystes donnent des présentations dans le cadre de réunions quotidiennes des gestionnaires de portefeuille pour passer en revue les nouveaux achats éventuels. En plus de l’examen de la solvabilité, il est tenu compte du cours, selon la conjoncture, ainsi que des autres placements comparables. Pour que l’achat soit approuvé, il doit faire l’objet d’un consensus et le comité de crédit prend la décision finale et fixe le montant de l’achat. Le comité de crédit est composé des quatre membres de l’équipe de placement de CIG ayant actuellement le plus d’ancienneté, soit John G. Popp, Andrew Marshak, Thomas Flannery et Linda Karn. Voir « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire de portefeuille du Fonds ». Dans certains cas précis, CIG peut juger que les modalités proposées d’une nouvelle émission sont inacceptables et assujettir sa participation à de meilleures conditions, notamment à un écart et à un taux LIBOR plancher plus intéressants ou à des garanties plus rigoureuses pour l’emprunteur (clauses restrictives financières, rassemblement des flux de trésorerie excédentaires et paiements assujettis à des restrictions). Le Fonds, tout comme plusieurs autres mandats de placement de CIG, comprend un panier de 10 % pour les attributions aux prêts non privilégiés garantis (obligations à rendement élevé, tranches en dollars américains de prêts d’Europe de l’Ouest ou tranches de titres structurés adossés à des créances sur prêts). Ces placements qui ne sont pas associés à des références sont utilisés de plusieurs façons, notamment pour obtenir une exposition à des secteurs qui pourraient ne pas être intéressants sur le marché des prêts privilégiés garantis (p. ex., le marché de l’énergie) et pour rechercher des inefficacités du marché qui offrent des possibilités de valeurs relatives dans d’autres titres qui ne sont pas des titres de référence. 5. Supervision et gestion des risques Les gestionnaires de portefeuille et les négociateurs de CIG font le point quotidiennement sur les portefeuilles pour passer en revue les conditions du marché et discuter des prochaines échéances avec l’équipe élargie. Des listes de surveillance automatisées sont générées par un système de surveillance interne en fonction de critères objectifs prédéterminés par CIG. Les analystes font un suivi continu des crédits et des secteurs d’activités en surveillant les cours des titres pour déterminer la valeur relative, en discutant avec des équipes de gestion et des analystes du secteur d’activité en question, et en participant à des appels-conférences trimestriels. Les analystes sont chargés de faire des recommandations sur l’achat, la vente ou la conservation de titres, lesquelles sont assujetties à des examens aussi minutieux que ceux qui sont effectués au moment de nouveaux achats. Des examens du crédit du secteur d’activité à l’échelle du portefeuille sont effectués trimestriellement pour surveiller les positions existantes. - 18 - Le tableau qui suit résume la stratégie de gestion des placements du gestionnaire de portefeuille. Provenance de l’actif Banques commerciales Banques d’investissement Maisons AEL Intermédiaires financiers Nouvelles émissions Marchés secondaires Triage préliminaire Examen initial du prospectus ou du livre de banque Assignation à un analyste ou rejet compte tenu du secteur d’activité, de la taille, des perspectives d’affaires, de la cote, des commanditaires et des résultats financiers Analyse descendante Analyse fondamentale du crédit Recherche ascendante Analyse précise de l’entreprise Rencontre avec la direction Préparation des données historiques et de l’analyse financière projetée Analyse comparative du crédit et du cours Analyse des aspects structurels de l’opération Sélection des placements Présentations des analystes au comité de crédit pour examiner les recommandations sur les nouveaux placements Examen du cours, des autres possibilités de placement Recommandations en matière d’achat, de vente ou de maintien Décisions consensuelles Supervision et gestion des risques Mise à jour quotidienne du portefeuille pour examiner la conjoncture et le calendrier à venir Analyse continue des sociétés comparables Examen continu des titres de l’entreprise Examen du crédit Liste de surveillance du crédit Analyses et rencontres régulières entre l’équipe de gestion des risques et les gestionnaires de portefeuille Processus de recherche de crédit Le processus de recherche de crédit de CIG est un processus axé sur les facteurs fondamentaux mené par l’équipe d’analystes de l’industrie et du secteur de CIG. L’équipe effectue une analyse fondamentale des émetteurs dans le cadre de laquelle sont examinés l’actif, les flux de trésorerie et l’évaluation de liquidation, les forces et les faiblesses de l’émetteur sur le plan financier et opérationnel, la concurrence et le positionnement de l’émetteur dans le secteur d’activité, les flux de trésorerie projetés et les gains futurs possibles de la Société, l’analyse traditionnelle du bilan et de l’état des résultats, la liquidité, les besoins en capitaux futurs, la qualité et l’expérience des membres de la direction, les engagements et les positions relatives par rapport à la structure du capital globale. En outre, les analystes évaluent les diverses qualités du secteur d’activité, notamment le caractère cyclique, les possibilités de croissance, la dynamique de concurrence, les changements technologiques, la diversification, l’intensité du capital et le risque financier. Ensuite, les caractéristiques techniques d’un placement en particulier sont examinées, notamment la taille du placement, la liquidité et l’offre excédentaire sur le marché. Enfin, l’analyse de la valeur relative est réalisée au moyen de sociétés et de secteurs d’activités comparables de même que la structure du capital des sociétés individuelles. Les analystes créent des modèles financiers exclusifs conçus pour capter les tendances futures en matière de crédit et prévoir toute dérogation des perspectives prévues. Les sources d’information intégrées dans le modèle quantitatif de l’équipe comprennent les suivantes : données financières de l’entreprise, documents déposés auprès de la SEC et données plus larges provenant de l’industrie. Les analystes sont invités à rechercher toutes les sources d’information supplémentaires, notamment les discussions avec l’équipe de gestion de l’émetteur, les concurrents, les clients et les fournisseurs. La recherche qui est effectuée par la suite intègre toutes les ressources à la disposition de l’équipe de placement. À la limite, les résultats de la recherche exclusive sur lesquels la pondération relative du portefeuille est fondée sont élaborés. Ils incluent tant les perspectives de crédit fondamental (amélioration, stable, détérioration) que les recommandations en matière de rendement (achat, vente, maintien). Ces désignations constituent un élément essentiel du processus de construction du portefeuille et elles influent non seulement sur la taille du portefeuille lorsque CIG initie une position mais également sur la façon dont CIG supervisera le crédit. Lorsqu’il sélectionne les titres, le gestionnaire de portefeuille : 1. analyse continuellement les émetteurs individuels, notamment leur situation financière, leurs flux de trésorerie et leurs besoins en matière d’emprunt, la valeur de leurs actifs par rapport au - 19 - coût, la solidité de l’équipe de direction, la réactivité à la conjoncture, la solvabilité et les résultats d’exploitation prévus; 2. analyse la conjoncture qui touche les placements, notamment : a. les changements dans l’activité économique et les taux d’intérêt; b. la disponibilité de nouvelles occasions de placement; c. 3. les perspectives économiques pour des secteurs d’activités spécifiques. cherche à atténuer les risques en investissant dans divers secteurs d’activités et émetteurs. Les gestionnaires de portefeuille peuvent vendre des titres pour diverses raisons, notamment pour réaliser des profits, limiter les pertes ou saisir de meilleures occasions de placement. Portefeuille indicatif Les graphiques suivants illustrent, à titre indicatif, la composition du portefeuille par cote de S&P, type de titre, pays, secteur d’activité et taille du placement initial, si ce portefeuille avait existé en date du 11 juillet 2013. Par cote de crédit Par type de titre CCC+ ou inférieure 3,6 % - 20 - Par pays Par taille du placement initial (en M$ US) Par secteur d’activité L’information présentée ci-dessus est fournie à titre indicatif seulement. Le portefeuille pourrait inclure ou non les titres d’émetteurs compris dans l’analyse précédente, et inclure les titres d’émetteurs qui n’ont pas été pris en compte dans cette analyse. Le gestionnaire de portefeuille gérera activement le portefeuille en vue d’atteindre les objectifs de placement du Fonds et, en conséquence, la composition du portefeuille variera de temps à autre en fonction de l’évaluation par le gestionnaire de portefeuille de la conjoncture et de la disponibilité de titres appropriés. La composition du portefeuille pourrait donc différer substantiellement de celle du portefeuille indicatif présenté ci-dessus. Voir « Facteurs de risque ». Le portefeuille sera formé essentiellement de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang ayant obtenu une cote entre « BB+ » et « B- » par S&P ou entre « Ba1 » et « B3 » par Moody’s. Les prêts qui obtiennent la cote « BB+ » ou une cote inférieure de S&P, ou la cote « Ba1 » ou une cote inférieure de Moody’s sont considérés comme des prêts de qualité inférieure. Les prêts de qualité inférieure sont considérés par les agences de notation comme étant spéculatifs et comportant un risque élevé lié au crédit. Une conjoncture commerciale, financière ou économique défavorable nuira - 21 - probablement au pouvoir ou à la volonté du débiteur de remplir ses engagements financiers. S&P attribue la cote moyenne de B+ au portefeuille indicatif. Effet de levier Le Fonds peut effectuer des emprunts par l’intermédiaire d’une facilité obtenue auprès d’une banque canadienne (les « emprunts ») sur des actifs du Fonds selon un montant pouvant atteindre 40 % de l’actif total. En conséquence, le Fonds pourrait utiliser un effet levier maximal de 1,67 :1. Au départ, il est prévu que le Fonds utilisera un effet de levier d’environ 35 % de l’actif total. Il est prévu que le taux d’intérêt applicable à l’effet de levier fourni par le Fonds correspondra au taux habituel associé aux facilités de crédit et offert aux fonds à capital fixe. Voir « Restrictions en matière de placement ». Le gestionnaire de portefeuille est d’avis que, dans certaines circonstances, le portefeuille peut bénéficier du recours à un effet de levier. Actuellement, l’écart entre le coût d’emprunt et les rendements supérieurs prévus sur les placements du portefeuille, tant sur le plan du rendement du placement que du rendement total est, de l’avis du gestionnaire de portefeuille, extrêmement attrayant. Le gestionnaire de portefeuille évaluera le marché de façon continue et augmentera ou réduira le recours à l’effet de levier selon ce qu’il juge approprié en vue de maximiser les rendements tout en gérant le degré de risque global du portefeuille. Le montant de l’effet de levier utilisé par le Fonds peut varier à l’occasion en fonction du coût d’emprunt, de l’avis du gestionnaire de portefeuille quant aux risques sous-jacents du portefeuille et d’autres facteurs ayant une incidence sur les flux nets de trésorerie du portefeuille. D’autres facteurs ayant une incidence sur les flux nets de trésorerie du portefeuille comprennent, notamment, le rendement obtenu sur les titres du portefeuille, les rendements des titres en portefeuille, la répartition géographique des placements sous-jacents ainsi que la conjoncture. En règle générale, le rendement sur les titres individuels est proportionnel au risque inhérent de ce titre. Le gestionnaire de portefeuille s’emploie à ce que le profil de risques du portefeuille soit modéré, tout en versant des distributions dans le portefeuille et, en conséquence, il peut à l’occasion modifier la composition du portefeuille et le montant de levier utilisé par le Fonds, selon la conjoncture à ce moment-là. Le gestionnaire de portefeuille examinera et gérera l’ensemble du portefeuille, de même que les stratégies de placement et tous les facteurs (y compris toute modification du montant de levier utilisé par le Fonds) qui produiront le rendement ultime rendu et les rendements globaux sur les placements produits par le portefeuille. Par exemple, le gestionnaire de portefeuille peut réduire le montant de levier utilisé par le Fonds et investir dans des titres ayant des rendements plus élevés pour obtenir les mêmes flux nets de trésorerie. À la limite, les stratégies de placement utilisées pour atteindre les objectifs de placement seront choisies en fonction du jugement du gestionnaire de portefeuille et de son avis quant aux conditions de placement. Voir « Facteurs de risque ». Le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille prévoient qu’en ce qui concerne les emprunts, les prêteurs exigeront que le Fonds fournisse une sûreté visant une partie ou la totalité de ses actifs pour garantir ces emprunts. Couverture de change Les titres du portefeuille seront libellés en dollars américains et, en conséquence, le Fonds pourrait être exposé aux fluctuations de la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien. Initialement, la quasi-totalité de l’exposition du portefeuille au dollar américain attribuable aux parts de catégorie A sera couverte par le gestionnaire, pour le compte du Fonds, en dollars canadiens. Le portefeuille ne sera pas couvert à l’égard des parts de catégorie U. - 22 - APERÇU DES SECTEURS DANS LESQUELS LE FONDS INVESTIT Description des prêts privilégiés garantis Les prêts privilégiés garantis peuvent être définis sommairement comme des octrois de crédit accordés à des sociétés et à d’autres entités pour financer des acquisitions, refinancer la dette existante, soutenir l’expansion des affaires et à d’autres fins générales de l’entreprise. Les prêts privilégiés garantis sont appelés des prêts « garantis privilégiés » car ils sont garantis par des actifs de l’emprunteur aux termes d’un privilège prioritaire ou « de premier rang » et ils ont la priorité en ce qui concerne la réception des paiements lorsqu’un emprunteur rembourse sa dette. Les prêts privilégiés garantis sont aussi souvent appelés des « prêts à taux variable » étant donné que l’intérêt versé sur ces prêts varie en fonction de certains taux d’intérêt du marché. L’ensemble des biens donnés en garantie par l’emprunteur peut comprendre des actifs du fonds de roulement (comme des débiteurs et des stocks), des immobilisations corporelles (comme des biens immeubles, des immeubles et de l’équipement), des immobilisations incorporelles (comme des marques de commerce et des droits de brevet) ainsi que des participations dans des actions des filiales et des membres du groupe de l’emprunteur. Les prêts privilégiés garantis occupent le premier rang de la structure du capital d’un emprunteur et ils comportent les caractéristiques suivantes : (i) les prêts privilégiés garantis sont garantis ou profitent d’une autre forme de priorité structurelle relativement aux autres obligations de l’emprunteur; (ii) les prêts privilégiés garantis sont généralement protégés par des clauses restrictives qui limitent la capacité de l’emprunteur de prendre des mesures défavorables aux intérêts des porteurs des prêts privilégiés garantis; (iii) le taux de défaillance sur les prêts privilégiés garantis est historiquement inférieur à celui des titres de créance non garantis ou de second rang; et (iv) les prêts privilégiés garantis font généralement l’objet d’un taux supérieur de recouvrement par rapport aux titres de créance non garantis ou de second rang en cas de défaut. Toutefois, les prêts privilégiés garantis sont des actifs de qualité inférieure et peuvent être considérés comme principalement spéculatifs en ce qui concerne la capacité continue de l’émetteur à effectuer les paiements de capital et d’intérêt. Comme le graphique ci-après l’illustre, les prêts privilégiés garantis occupent le premier rang de la structure du capital d’un emprunteur de qualité inférieure et ils sont prioritaires par rapport à d’autres types de dettes, notamment les obligations. Les prêts privilégiés garantis ont également un rang prioritaire par rapport aux capitaux propres d’un emprunteur. Rang des prêts privilégiés garantis Facilité de crédit renouvelable Prêt à terme institutionnel Prêt de deuxième rang Obligations à rendement élevé/ Titres convertis Garantie de premier rang Garantie de deuxième rang Aucune garantie privilégiée subordonnée Capitaux propres Prêts privilégiés garantis Privilégié Premier rang de la structure du capital de sociétés de qualité inférieure Remboursement avant les autres porteurs de titres de créance et d’actions Garanti Garanti par un bien affecté en garantie, généralement l’actif ou les actions d’une société À taux variable Généralement, le taux LIBOR (majoré d’un écart additionnel) Les coupons sont rajustés en fonction des changements apportés au taux d’intérêt à court terme Engagements Bénéficie généralement de la protection d’engagements de maintien Source : Credit Suisse - 23 - Le montant en capital des prêts privilégiés garantis émis par un emprunteur varie sensiblement, soit de moins de 100 M$ US à plus de 10 G$ US. En règle générale, ces prêts sont montés par des grandes banques et d’autres institutions financières importantes avant d’être confiés à un groupe plus vaste de banques et d’investisseurs institutionnels, incluant des fonds d’investissement comme le Fonds. Bien qu’il existe un marché secondaire relativement actif pour les prêts privilégiés garantis, ceux-ci sont émis de façon privée et ne sont pas négociés en bourse. Les prêts privilégiés garantis sont plutôt négociés directement entre les banques et les investisseurs institutionnels sur un marché privé et secondaire. Bien que les prêts privilégiés garantis constituent une catégorie d’actifs moins liquides comparativement aux titres de participation négociés en bourse, au cours de la dernière décennie, le marché des prêts privilégiés garantis est devenu plus actif et mieux organisé en raison d’une offre accrue de prêts privilégiés garantis, d’une augmentation substantielle de la composition et du nombre de participants du marché, et des efforts de la Loan Syndications and Trading Association, soit l’association de négociation américaine pour les participants du marché de prêts privilégiés, pour rendre la négociation de prêts privilégiés garantis plus uniforme et efficace. Les prêts privilégiés garantis sont accordés aux termes d’un contrat écrit (entente de crédit) qui régit la façon dont les fonds sont consentis à l’emprunteur et documente le taux d’intérêt imputé à l’emprunteur. La convention de crédit prévoit également des clauses restrictives ou des restrictions visant les activités de l’emprunteur en vue d’accroître la capacité des prêteurs à se faire rembourser et de protéger ceux-ci contre la détérioration du crédit. Les clauses restrictives visent à surveiller la santé financière d’un emprunteur et elles peuvent limiter le montant total de la dette qu’un emprunteur peut engager ou limiter certaines actions, notamment, l’achat d’autres entreprises, l’exploration de nouveaux secteurs d’activités, la vente de parties de l’entreprise, etc. En outre, ces clauses restrictives imposent généralement des remboursements progressifs obligatoires aux prêteurs dans certaines circonstances, notamment l’émission d’actions additionnelles ou la vente d’actifs importants. Si ces restrictions ne sont pas respectées par l’emprunteur, il est prévu dans la convention de crédit que le prêteur a le droit, souvent sous réserve de certaines conditions, de prendre certaines mesures contre un emprunteur, allant de l’augmentation du taux d’intérêt du prêt au remboursement immédiat de l’intégralité du prêt. Le Fonds peut acquérir les prêts privilégiés garantis qui lui sont cédés par un participant du syndicat initial de prêteurs ou par des cessionnaires ultérieurs de ces participations, ou il peut acquérir une participation dans un prêt. Les participations dans les prêts représentent généralement des participations indirectes dans un prêt accordé à une entreprise emprunteur et sont généralement offertes par des banques ou d’autres institutions financières, ou des syndicats de prêt. Le marché des prêts privilégiés garantis Au cours des deux dernières décennies, le marché des prêts privilégiés garantis a connu un essor et il est devenu un marché important et actif, tant en ce qui concerne les nouvelles émissions que les opérations sur le marché secondaire. Selon un rapport produit par la Loan Syndications and Trading Association (la « LSTA ») en juillet 2013, 1 233 prêts individuels, en moyenne, ont été négociés mensuellement au cours du deuxième trimestre de 2013, ce qui représente une augmentation de 11 % par rapport à la même période l’année dernière. De plus, la LSTA a indiqué que le volume des opérations se rapportant aux prêts privilégiés garantis pour le deuxième trimestre de 2013 s’élevait à 150 G$ US et à plus de 260 G$ US pour le premier semestre de 2013. Le marché américain des prêts avec effet de levier est passé d’environ 550 G$ US en 1998 à 1,3 T$ US en 2012 et il constitue un marché diversifié offrant nombre de possibilités. La composition de la clientèle d’investisseurs a également beaucoup changé avec le temps. Avant 1995, les investisseurs institutionnels représentaient seulement 25 % du marché des prêts étant donné que les prêts aux - 24 - entreprises étaient principalement accordés par les banques commerciales qui conservaient les prêts dans leur portefeuille à titre de placement. Cependant, depuis 1995, les banques et les autres fournisseurs de prêts privilégiés garantis ont commencé à vendre des tranches des prêts privilégiés garantis aux investisseurs institutionnels, ce qui représente maintenant plus de 75 % du marché des prêts privilégiés garantis. Voici certains émetteurs de la catégorie d’actifs liée aux prêts privilégiés garantis qui se sont fait connaître au cours des dernières années : Burger King, Cablevision, Dollar General, Dole Foods, Dunkin’ Brands, Goodyear Tire & Rubber, Hertz, Live Nation (c.-à-d., Ticketmaster), Neiman Marcus, Savers, Toys-R-Us, and W.M. Wrigley Co., entre autres. Occasions intéressantes sur le marché des prêts privilégiés garantis La stratégie de placement du Fonds repose sur l’avis du gestionnaire de portefeuille selon lequel les prêts privilégiés garantis constituent une occasion intéressante pour les investisseurs en général compte tenu de l’effet protecteur du taux variable des instruments sur le taux d’intérêt, du fait que le prêt soit garanti et de premier rang, du faible lien avec d’autres catégories d’actifs et des rendements rajustés en fonction du risque favorable (rendement positif par rapport à l’unité de risque comparée à d’autres catégories d’actifs). En outre, le gestionnaire de portefeuille estime que la catégorie d’actifs est intéressante à l’heure actuelle pour les raisons suivantes : La catégorie d’actifs liée aux prêts privilégiés garantis a généré des rendements intéressants dans le passé. Le risque de crédit fondamental s’est amélioré. Les prêts privilégiés garantis ont généralement un rendement plus intéressant que les obligations à taux fixe en cas d’augmentation des taux d’intérêt. À l’heure actuelle, les prêts privilégiés garantis offrent une valeur relative intéressante. Les prêts privilégiés garantis ont affiché une faible corrélation historique avec d’autres catégories d’actifs. Rendements historiques intéressants Par le passé, les prêts privilégiés garantis ont fourni des rendements relativement stables au fil des multiples cycles de crédit et de taux d’intérêt, et l’indice des prêts sous levier Credit Suisse a affiché des rendements positifs chaque année depuis sa création en janvier 1992, sauf en 2008, comme l’illustre le graphique ci-après. Bien que le rendement total était négatif en 2008, il a été compensé par un rendement record de 45 % en 2009. - 25 - Rendements totaux des prêts privilégiés par année, de 1992 à 2012 (données en date du 31 décembre 2012) 50,0% 50,0 % 44,9%% 44,9 40,0 % 40,0% 30,0 % 30,0% 20,0 % 20,0% 11,2%% 11,2 10,0% 10,0 % 6,8% 6,8 % 10,3%% 10,3 8,9% 8,9 % 7,5% 7,5 % 11,0%% 11,0 8,3% 8,3 % 5,3% 5,3 % 4,7%% 4,7 4,9% 4,9 % 5,6%% 5,6 2,6% 2,6 % 5,7% 5,7 % 1,9% 1,9 % 1,1% 1,1 % 0,0% 0,0 % 10,0%% 10,0 7,3% 7,3 % 9,4% 9,4 % 1,8% 1,8 % -10,0% -10,0 % -20,0% -20,0 % -30,0% -30,0 % -28,8 % -28,8% -40,0% -40,0 % 1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 Source : Indice des prêts sous levier Credit Suisse De plus, les rendements des prêts privilégiés garantis ont affiché une volatilité plus faible que celle des autres catégories d’actifs au cours des trois dernières années. Volatilité des cours et rendements totaux sur 30 jours des prêts privilégiés comparativement à d’autres catégories d’actifs (données en date du 30 juin 2013) 1 mois Rendement 3 mois Volatilité moyenne Rendement 6 mois Volatilité moyenne Rendement 1 an Volatilité moyenne Rendement 3 ans Volatilité moyenne Rendement Volatilité moyenne Indice des prêts avec levier CS (0,5 %) 1,0 % 0,4 % 0,5 % 2,8 % 0,5 % 7,6 % 0,6 % 6,9 % 1,2 % Indice de rendement total S&P 500 (1,3 %) 13,0 % 2,9 % 12,4 % 13,8 % 11,9 % 20,6 % 12,5 % 18,5 % 16,2 % Indice composé de rendement total S&P/TSX (3,8 %) 11,4 % (4,1 %) 12,4 % (0,9 %) 9,8 % 7,9 % 10,8 % 5,4 % 13,6 % Indice de rendement total de titres de FPI FTSE NAREIT (2,2 %) 19,5 % (2,1 %) 14,5 % 5,8 % 11,9 % 10,2 % 11,6 % 18,5 % 19,6 % Indice de rendement total des actions privilégiées S&P (2,2 %) 7,9 % (1,6 %) 4,0 % 1,5 % 3,1 % 7,4 % 3,2 % 9,8 % 6,4 % Indice des titres liquides à rendement élevé iBoxx $ (2,4 %) 5,3 % (1,9 %) 2,9 % 0,2 % 2,3 % 7,7 % 2,6 % 9,9 % 3,8 % Indice de rendement total global de titres américains Barclays (1,7 %) 3,3 % (2,3 %) 2,6 % (3,5 %) 2,3 % (0,7 %) 2,3 % 3,5 % 3,2 % Source : Bloomberg. Notes : 1. Les rendements qui sont présentés pour des périodes de moins d’un an ne sont pas annualisés. 2. La volatilité moyenne représente la moyenne quotidienne de la volatilité des prix sur 30 jours pour la période précisée. 3. La volatilité des prix sur 30 jours correspond à l’écart-type annualisé des fluctuations des cours relatifs pour les cours de clôture des 30 derniers jours de bourse, exprimé sous forme de pourcentage. Risque de crédit fondamental Le gestionnaire de portefeuille est d’avis que depuis la crise financière, les équipes de gestion se sont efforcées à diminuer les coûts associés aux activités pour améliorer le flux de trésorerie, réduire l’endettement et augmenter le niveau de l’endettement sur les bilans, réduisant ainsi le risque de crédit fondamental des émetteurs de prêts privilégiés garantis. En outre, la plupart des nouveaux prêts sont assortis de caractéristiques comme un taux LIBOR plancher, lequel permet d’assurer que le prêt privilégié - 26 - garanti générera un rendement minimum si les taux d’intérêt chutent en-dessous du niveau plancher. Comme l’illustre le graphique ci-après, les activités de défaillance liées aux prêts privilégiés garantis ont chuté depuis 2009 et 2010 et, à l’heure actuelle, elles sont estimées de 2 à 3 %. Taux de défaillance associé aux retards sur une période de 12 mois Indice des prêts sous levier S&P/LSTA (données en date du 31 mars 2013) Défaillance des prêts sous levier : 2,21 % Source : S&P LCD Note : Le taux de défaillance de douze mois associé aux retards de l’indice S&P/LSTA comprend tous les prêts, notamment ceux dont le suivi n’est pas effectué dans le cadre du service d’évaluation à la valeur du marché de LSTA/LPC. La plupart des défaillances proviennent de tranches institutionnelles. Le taux de défaillance principal est calculé comme le montant des défaillances au cours des douze derniers mois divisé par le montant en circulation à la fin de la période précédente. Caractéristiques structurelles inhérentes et protection du crédit Le gestionnaire de portefeuille est d’avis que les prêts privilégiés garantis sont dotés de caractéristiques structurelles inhérentes et de protection du crédit. Les prêts privilégiés garantis occupent une position prioritaire dans la structure du capital d’un emprunteur, ce qui donne la priorité aux prêts privilégiés garantis par rapport aux autres titres de créance et capitaux propres d’un emprunteur, et ils sont garantis par l’actif de l’emprunteur. En revanche, les obligations à rendement élevé ont un rang inférieur à celui des prêts privilégiés garantis et, en général, elles ne sont pas garanties ni assorties de protections prévues par des clauses restrictives typiques dont bénéficient les porteurs de prêts privilégiés garantis. En conséquence, par le passé, les prêts privilégiés garantis ont affiché des taux de recouvrement plus élevés que les obligations à rendement élevé en cas de défaut. Comme l’illustre le graphique ciaprès, le taux de recouvrement ultime moyen des prêts privilégiés garantis en cas de défaillance, de 1987 à 2012, était de 80,6 % par rapport à un taux allant de 28,5 % à 63,7 % pour les obligations à rendement élevé selon le rang. - 27 - Taux de recouvrement ultime moyen de 1987 à 2012 90% 80% 70% 60% 50% 80.6% 40% 63.7% 30% 48.6% 20% 28.5% 10% 0% Loans Prêts Senior Secured Bonds Obligations garanties de premier rang Senior Unsecured Bonds Obligations non garanties de premier rang Subordinated Bonds Obligations subordonnées Source : Moody’s Investors Service Note : Moody’s Ultimate Recovery Database. Représente les valeurs de recouvrement actualisées des sommes au comptant ou des titres que les créanciers reçoivent réellement à la résolution de la défaillance, généralement au moment des procédures de faillite prévues au chapitre 11. Le rendement des prêts privilégiés garantis est généralement supérieur à celui des obligations à taux fixe lorsque les taux d’intérêt augmentent Le gestionnaire de portefeuille est d’avis que la structure de rendement à taux variable des prêts privilégiés garantis peut servir de protection contre la hausse des taux d’intérêt. Les prêts sont conçus pour conserver leur valeur en dépit des fluctuations des taux d’intérêt alors que le revenu économique augmente en cas de hausse des taux d’intérêt. Étant donné que l’intérêt des prêts privilégiés garantis est calculé selon un écart par rapport au taux LIBOR, le paiement d’intérêt total augmente lorsque les taux d’intérêt augmentent, ce qui offre un plus grand revenu à l’investisseur. Les emprunteurs peuvent choisir un ou plusieurs taux LIBOR, généralement un taux de 30 jours, 60 jours ou 90 jours, et ils peuvent appliquer ces taux à différentes tranches du prêt privilégié garanti. En conséquence, les prêts garantis privilégié sont généralement assortis d’une période de rétablissement des taux d’intérêt moyenne de 45 à 60 jours, ce qui entraîne une durée très courte des taux d’intérêt. En général, les taux d’intérêt à la hausse ont eu peu d’incidences négatives sur la valeur marchande des prêts privilégiés garantis étant donné que le taux variable compense le risque de durée du taux d’intérêt. En revanche, lorsque les taux d’intérêt augmentent, les prix des obligations à taux fixe diminuent généralement alors que leur versement d’intérêt demeure inchangé. Au cours des 20 dernières années, les taux d’intérêt ont connu trois périodes de hausse importante, soit de février 1994 à février 1995, de juin 1999 à mai 2000 et de juin 2004 à juin 2006. Comme l’indique le tableau qui suit, au cours de chacune de ces périodes, les prêts privilégiés garantis ont offert des rendements positifs et un rendement supérieur à celui de la plupart des actifs à revenu fixe. - 28 - Indice des prêts sous levier Credit Suisse Indice obligataire de rendement élevé Credit Suisse Indice général mondial Barclays Capital Indice obligataire général américain Barclays Capital Indice de titres du gouvernement américain Barclays Capital Févr. 94 à févr. 95 10,38 % 0,52 % 3,63 % 0,01 % -0,86 % Juin 99 à mai 00 3,93 % -2,52 % -2,38 % 2,11 % 3,35 % Juin 04 à juin 06 12,64 % 17,42 % 8,10 % 6,54 % 5,69 % Source : Credit Suisse Valeur relative intéressante Le gestionnaire de portefeuille est d’avis que les prêts privilégiés garantis sont également plus intéressants que les obligations à rendement élevé bien que l’écart de rendement total entre les deux catégories d’actif est étroit à l’heure actuelle sur le plan relatif et historique, ce qui suppose une faible remontée liée au fait de passer au niveau inférieur et non garanti dans la structure du capital. En outre, dans le passé, les prêts privilégiés garantis ont présenté une volatilité inférieure à celle des obligations à rendement élevé. Faible corrélation historique avec d’autres catégories d’actifs Le gestionnaire de portefeuille considère que les prêts privilégiés garantis constituent une façon intéressante de diversifier un portefeuille. En raison de leur taux variable et de leur profil de remboursement unique, les prêts privilégiés garantis affichent de faibles corrélations historiques avec d’autres catégories d’actifs, incluant le revenu fixe de base et les titres de participation. En conséquence, une exposition au prêt privilégié garanti peut aider à réduire la volatilité dans un portefeuille plus large tout en permettant d’améliorer le rendement global. - 29 - Corrélation entre les prêts privilégiés garantis d’autres catégories d’actifs (Du 1er janvier 1992 au 30 avril 2013) Catégorie d’actifs Indice de rendement élevé Credit Suisse MSCI EAFE 500 sociétés de l’indice Standard and Poor’s Inflation américaine Entreprises américaines Merrill Lynch Obligations des marchés émergents JPM Or Bons du Trésor américains 30 jours Obligations générales américaines Barclays Gouvernement américain 10 ans et + Gouvernement américain 5-7 ans Corrélation avec les prêts privilégiés garantis 0,76 0,43 0,42 0,31 0,31 0,22 0,03 -0,03 -0,04 -0,31 -0,32 Source : Credit Suisse Note : Les prêts privilégiés garantis sont représentés par l’indice des prêts sous levier Credit Suisse RESTRICTIONS EN MATIÈRE DE PLACEMENT Le Fonds sera assujetti aux restrictions en matière de placement énoncées ci-après. Les restrictions en matière de placement du Fonds ne peuvent pas être modifiées sans adoption d’une résolution spéciale des porteurs de parts. Les restrictions en matière de placement du Fonds, énoncées dans la déclaration de fiducie, prévoient que le Fonds s’abstiendra de faire ce qui suit : (i) investir moins de 80 % de l’actif total dans des prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang; (ii) investir, au moment de l’achat, moins de 80 % de l’actif total dans des titres d’emprunt ayant obtenu une cote inférieure à « B- » de S&P ou la cote « B3 » de Moody’s; à la condition que la qualité d’un titre soit fondée sur la cote la plus élevée qui lui est attribuée; (iii) investir moins de 90 % de l’actif total dans des actifs libellés en dollars américains; (iv) investir plus de 25 % de l’actif total dans des prêts privilégiés garantis d’emprunteurs oeuvrant dans le même secteur d’activité (déterminé en fonction des secteurs d’activité identifiés par S&P); (v) investir, au moment de l’achat, plus de 15 % de l’actif total dans des émissions de prêts privilégiés garantis d’une taille inférieure à 100 M$ US au moment de l’émission; (vi) investir, au moment de l’achat, plus de 10 % de l’actif total dans des titres de créance d’un emprunteur ou d’un émetteur; (vii) investir dans des titres fondés sur des liquidités adossés à des créances sur prêts; - 30 - (viii) réaliser une opération sur instruments dérivés, sauf une opération sur instruments dérivés en vue de couvrir le risque de change; (ix) emprunter des sommes, notamment aux termes d’une facilité de prêt ou en achetant des titres sur marge si, immédiatement après les emprunts, le montant total emprunté excède 40 % de l’actif total; (x) acheter les actions ordinaires ou les actions privilégiées d’un « détenteur important de titres » du Fonds (au sens de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario)) ou de la société mère directe ou indirecte d’un détenteur important de titres du Fonds; (xi) acheter les titres d’un émetteur dans le but d’exercer un contrôle ou une emprise, seul ou de concert avec d’autres, sur la direction de l’émetteur, sauf si l’émetteur ne respecte pas les modalités du prêt privilégié garanti ou s’il est en défaut aux termes de celui-ci; (xii) effectuer des ventes à découvert ou prendre des positions à découvert; (xiii) acheter des titres du gestionnaire, du gestionnaire de portefeuille ou d’un membre du même groupe, de l’un de ses dirigeants, administrateurs ou actionnaires, d’une personne, d’une fiducie ou d’une société gérée par le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille ou par un membre du même groupe ou d’une société dans laquelle l’un de ses dirigeants, administrateurs ou actionnaires a une participation importante (soit la propriété véritable de plus de 10 % des titres avec droit de vote de l’entité), ni vendre des titres aux personnes énumérées ci-dessus ou conclure par ailleurs une entente visant l’acquisition ou l’aliénation de titres avec ces personnes, sauf si, relativement à l’achat ou à la vente de titres, l’opération est faite sur le marché normal, à des conditions non convenues d’avance, et que le prix d’achat avoisine le cours en vigueur ou est approuvé par le CEI du Fonds; (xiv) être propriétaire de titres d’un émetteur si, de ce fait, le gestionnaire ou le gestionnaire de portefeuille détient, directement ou indirectement, plus de 19,99 % des titres de l’émetteur ou exerce une emprise sur ce pourcentage; (xv) consentir des prêts de titres qui ne constituent pas un « mécanisme de prêt de valeurs mobilières » aux fins de la Loi de l’impôt; (xvi) investir ou détenir : (i) des titres ou une participation dans une entité non résidente, un droit ou une option d’acquérir une telle participation ou un tel intérêt, ou une participation dans une société de personnes qui détient une telle participation ou un tel intérêt, qui obligerait le Fonds à déclarer un revenu appréciable en application de l’article 94.1 de la Loi de l’impôt, (ii) une participation dans une fiducie (ou une société de personnes qui détient une telle participation) qui obligerait le Fonds (ou la société de personnes) à déclarer un revenu au titre de cette participation en application des règles qui figurent à l’article 94.2 de la Loi de l’impôt ou (iii) une participation dans une fiducie non résidente (ou une société de personnes qui détient une telle participation) autre qu’une « fiducie étrangère exempte » pour l’application de l’article 94 de la Loi de l’impôt (ou aux termes de toutes modifications à ces propositions); (xvii) faire un placement ou exercer une activité qui ferait en sorte que le Fonds ne puisse être admissible à titre de « fiducie d’investissement à participation unitaire » ou de « fiducie de fonds commun de placement » au sens de la Loi de l’impôt; - 31 - (xviii) acquérir ou détenir un bien qui est un « bien canadien imposable » au sens de la Loi de l’impôt si la définition était lue sans le paragraphe b) de cette définition (ou de toute modification apportée à cette définition) ou un « bien désigné », tel que ce terme est défini au paragraphe 18(1) des propositions fiscales publiées le 16 septembre 2004 si la juste valeur marchande du bien excède 10 % de la juste valeur marchande de tous les biens appartenant au Fonds; (xix) acquérir ou détenir des « biens hors portefeuille » au sens des règles EIPD; (xx) conclure une entente s’il en résulte un mécanisme de transfert de dividendes pour l’application de la Loi de l’impôt; (xxi) effectuer ou détenir un placement dans une entité qui constituerait une « société étrangère affiliée » au Fonds au sens de la Loi de l’impôt; (xxii) investir dans un titre qui constitue un « abri fiscal déterminé » au sens de l’article 143.2 de la Loi de l’impôt. Malgré ce qui précède, le Fonds n’est en aucun cas empêché de détenir des espèces ou des quasiespèces dans les 60 jours suivant la date de clôture et dans les 60 jours précédant la dissolution du Fonds et en vue de faciliter le rachat de parts. Si une restriction en pourcentage applicable à un placement ou à l’utilisation d’actifs ou à l’emprunt ou à des arrangements en matière de financement dont il est question ci-dessus en tant que restriction en matière de placement est respectée au moment de l’opération, des changements ultérieurs à la valeur marchande du placement ou à l’actif total ne seront pas considérés comme une violation des restrictions en matière de placement (à l’exception des restrictions énoncées aux paragraphes (ix), (xiii), (xiv) et (xix) ci-dessus auxquelles le Fonds doit se conformer en tout temps et qui peuvent nécessiter la vente de placements à l’occasion). Si le Fonds reçoit d’un émetteur des droits de souscription visant l’achat de titres de cet émetteur et s’il exerce ces droits de souscription à un moment où les titres qu’il détient de cet émetteur excéderaient autrement les limites susmentionnées, l’exercice de ces droits ne constituera pas une violation de restrictions en matière de placement si, avant la réception des titres de cet émetteur dans le cadre de l’exercice de ces droits, le Fonds a vendu au moins autant de titres de la même catégorie et valeur que ce qui est nécessaire pour se conformer à cette restriction. Le Fonds peut également détenir des quasi-espèces à l’occasion. Si l’effet de levier excède 40 % de l’actif total, le Fonds vendra des titres du portefeuille de manière ordonnée et utilisera le produit tiré de cette vente pour réduire l’effet de levier à 40 % ou moins. L’approbation des porteurs de parts est requise pour modifier les restrictions en matière de placement, les objectifs de placement et les stratégies de placement du Fonds. Voir « Questions touchant les porteurs de parts – Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts ». FRAIS Rémunération des placeurs pour compte La rémunération des placeurs pour compte sera de 0,525 $ par part de catégorie A (soit 5,25 %) et de 0,525 $ US par part de catégorie U (soit 5,25 %), et sera payée par le Fonds à même le produit du placement. Voir « Mode de placement ». - 32 - Frais du placement Les frais du placement, lesquels sont estimés à 750 000 $ (incluant les coûts associés à la création du Fonds, les coûts d’impression et de préparation du présent prospectus, les frais juridiques du Fonds, les frais de marketing ou autres menues dépenses engagés par les placeurs pour compte et certaines autres dépenses), sous réserve d’un maximum de 1,5 % du produit brut du placement, seront, avec les autres frais des placeurs pour compte, réglés à même le produit brut du placement. Frais de gestion Des frais de gestion annuels (les « frais de gestion ») correspondant à 1,25 % de la VL du Fonds, calculés quotidiennement et payables mensuellement à terme échu, majorés des taxes applicables, sera versé au gestionnaire. Le gestionnaire est chargé de payer les frais payables au gestionnaire de portefeuille à même les frais de gestion. Frais et dépenses continus Le Fonds paiera toutes les charges ordinaires engagées dans le cadre de son exploitation et de son administration. Les frais du Fonds comprendront vraisemblablement notamment tous les frais liés aux opérations du portefeuille, la rémunération du gestionnaire, du fiduciaire et d’autres fournisseurs de service, les frais de dépôt, les honoraires et déboursés juridiques et comptables, les frais et dépenses d’audit et d’évaluation, les frais et dépenses des membres du CEI, les frais de conformité au Règlement 81-107, les frais relatifs à l’exercice des droits de vote par procuration par un tiers, les primes d’assurance à l’intention des administrateurs et des dirigeants du gestionnaire et des membres du CEI, les frais de présentation de l’information aux porteurs de parts, les honoraires de l’agent chargé de la tenue des registres, de l’agent des transferts et de l’agent chargé des distributions, les frais d’impression et de mise à la poste, les droits d’inscription à la cote d’une bourse, les frais administratifs et autres relatifs aux obligations d’information continue et aux relations avec les investisseurs, les frais d’entretien du site Web, les taxes et impôts, les commissions de courtage, les frais liés à l’émission de parts, les frais d’établissement des rapports financiers et autres, les frais découlant du respect des lois, des règlements et des politiques applicables, les frais extraordinaires que le Fonds peut engager ainsi que toutes les sommes versées au titre de la dette. Sont aussi compris dans ces frais les frais occasionnés par une action, une poursuite ou une autre instance dans le cadre ou à l’égard de laquelle le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille, le dépositaire, le CEI ou leurs dirigeants, administrateurs, employés, conseillers ou mandataires respectifs ont droit à une indemnisation de la part du Fonds. Le gestionnaire estime que les frais d’exploitation du Fonds, excluant les frais de gestion, le service de la dette et les frais liés aux opérations du portefeuille s’élèveront à environ 275 000 $ par année, plus les taxes applicables. Les ententes concernant les services supplémentaires intervenues entre le Fonds et le gestionnaire, ou un membre du même groupe, qui ne sont pas décrites dans le présent prospectus seront conclues à des conditions aussi favorables pour le Fonds que celles proposées par des personnes sans lien de dépendance (au sens de la Loi de l’impôt) et qui offrent des services comparables. Le Fonds acquittera tous les frais liés à ces services supplémentaires. FACTEURS DE RISQUE Avant d’investir dans les parts, les acquéreurs éventuels doivent tenir compte non seulement des autres considérations dont il est question ailleurs dans le présent prospectus, mais également des considérations associées à un placement dans les parts qui sont exposées ci-après : - 33 - L’atteinte des objectifs de placement n’est pas garantie Rien ne garantit que le Fonds réussira à atteindre ses objectifs de placement. Il est possible que le Fonds ne détienne pas suffisamment d’actifs pour atteindre ses objectifs de placement en raison de la chute de la valeur marchande du portefeuille. Rien ne garantit que le Fonds pourra atteindre son objectif en matière de distribution. Les fonds disponibles à des fins de distribution aux porteurs de parts varieront en fonction, notamment, des niveaux des dividendes ou des distributions versés sur les titres du portefeuille et de la valeur du portefeuille. Rien ne garantit que le portefeuille produira un rendement. Si le rendement du portefeuille ou la hausse de la valeur du portefeuille est inférieur au montant nécessaire pour financer les distributions mensuelles et les frais du Fonds, mais que le gestionnaire décide néanmoins de verser les distributions mensuelles aux porteurs de parts, une partie du capital du Fonds sera remise aux porteurs de parts, ce qui entraînera une réduction de la valeur liquidative par part. Le montant des distributions mensuelles peut varier si des modifications sont apportées aux facteurs qui ont une incidence sur les flux nets de trésorerie du portefeuille, notamment le montant de l’effet de levier utilisé par le Fonds et les autres hypothèses mentionnées à la rubrique « Politique en matière de distributions ». Perte à l’égard du placement Un placement dans le Fonds est approprié uniquement pour les investisseurs qui sont en mesure d’absorber la perte de leur placement et qui peuvent assumer le fait qu’aucune distribution ne soit effectuée au cours de toute période. Rendement du portefeuille La VL par part variera lorsque la juste valeur des titres du portefeuille variera. Le Fonds n’a aucun contrôle sur les facteurs qui ont une incidence sur la juste valeur des titres du portefeuille, notamment les facteurs qui touchent les marchés boursiers en général, tels la conjoncture économique et politique générale et les variations des taux d’intérêt, et les facteurs propres à chaque émetteur compris dans le portefeuille, notamment les changements apportés à la direction, les changements apportés à l’orientation stratégique, l’atteinte d’objectifs stratégiques, les fusions, les acquisitions et les dessaisissements, la modification des politiques de distribution et d’autres événements pouvant avoir une incidence sur la valeur des titres. La croissance de certaines économies mondiales a chuté de façon importante et d’autres peuvent souffrir ou avoir souffert d’une récession. Rien ne garantit que la disponibilité réduite du crédit et les dévaluations des titres de participation importantes n’auront pas d’incidence négative sur les marchés dans lesquels le Fonds investira à court ou à moyen terme. Risques liés aux prêts privilégiés garantis Les prêts privilégiés garantis sont des actifs de qualité inférieure et peuvent être considérés comme principalement spéculatifs en ce qui concerne la capacité continue de l’émetteur à effectuer les paiements de capital et d’intérêt. Ils peuvent également être plus sensibles aux conditions économiques défavorables et à la concurrence au sein du secteur, réelles ou perçues, que les titres mieux notés. Pendant les périodes de faible négociation sur ces marchés, l’écart entre le cours vendeur et le cours acheteur est susceptible d’augmenter et il pourrait être difficile pour le Fonds d’évaluer avec exactitude ou de vendre les titres. Les rendements et les prix des prêts privilégiés garantis de cote inférieure peuvent avoir tendance à fluctuer plus que ceux des titres de bonne qualité. En outre, une publicité négative et une perception défavorable des investisseurs à l’égard des titres de qualité inférieure, qu’elle s’appuie ou non sur une analyse fondamentale, peuvent contribuer à une baisse de la valeur et de la liquidité de ces titres. - 34 - Le Fonds détiendra des placements dans des prêts privilégiés garantis. Ces obligations sont assujetties à des risques uniques, notamment : (i) l’annulation possible d’un placement en raison d’un transport frauduleux pour l’application des lois sur les droits des créanciers; (ii) les réclamations en matière de responsabilités du prêteur par l’émetteur des obligations; (iii) les responsabilités environnementales qui peuvent être soulevées à l’égard des garanties des obligations; et (iv) les limites sur la capacité du Fonds d’exercer directement ses droits à l’égard des participations. Lorsqu’il analyse chaque prêt ou participation bancaire, le gestionnaire de portefeuille compare l’importance relative des risques par rapport aux bénéfices prévus du placement. Le Fonds devra assumer les réclamations de tiers couronnées de succès, découlant de ces risques ou d’autres risques non mentionnés. Le placement dans des participations à des prêts peut également assujettir le Fonds au risque de défaut d’une contrepartie. Autres risques de crédit Les placements du Fonds dans des prêts privilégiés garantis exposeront le Fonds au risque de crédit de l’émetteur sous-jacent, notamment le risque de défaut de l’émetteur en ce qui concerne l’intérêt et le capital dus sur la dette. Même si les prêts privilégiés garantis du portefeuille seront en règle générale garantis par des sûretés additionnelles, rien ne garantit que la liquidation de telles sûretés permettra d’acquitter l’obligation de l’émetteur dans le cas où celui-ci serait en défaut ou dans le cas où cette sûreté pourrait être liquidée dans ces circonstances. En cas de faillite d’un émetteur, des retards ou des restrictions pourraient survenir quant à la capacité de réaliser les bénéfices d’une sûreté donnée en garantie pour un prêt privilégié garanti. Les prêts peuvent, dans certains cas, requérir beaucoup de négociations ou une restructuration en profondeur qui pourraient comporter, notamment, une réduction importante du taux d’intérêt ou du capital. En outre, lorsque le Fonds détient une participation dans un prêt, il se pourrait qu’il n’ait pas de droit de vote sur la renonciation relativement à l’exécution de clauses restrictives auxquelles l’emprunteur a contrevenu. En règle générale, les institutions vendeuses se réservent le droit d’administrer les participations qu’elles vendent à leur gré (sauf si leurs actions constituent une faute lourde ou une inconduite volontaire) et de modifier les documents qui attestent les obligations à tous égards. Placements non liquides Le Fonds peut investir dans des prêts privilégiés garantis et d’autres actifs qui sont assujettis à des restrictions juridiques ou d’autres restrictions sur le transfert ou pour lesquels aucun marché liquide n’existe. En raison des restrictions sur les transferts contenues dans les conventions de prêt et de la nature de la syndication privée des prêts privilégiés garantis y compris, par exemple, le manque de renseignements disponibles au public, certains prêts privilégiés garantis ne peuvent être achetés ou vendus aussi facilement que des titres émis dans le public. Il se peut qu’aucun marché actif n’existe pour la négociation de certains prêts privilégiés garantis et d’autres instruments à revenu fixe, et certains prêts privilégiés garantis peuvent être assujettis à des restrictions sur la revente. Les marchés secondaires peuvent être assujettis à des opérations irrégulières, à de vastes écarts entre les cours acheteur et vendeur et à des périodes de règlement de négociation prolongées, ce qui peut nuire à la capacité du Fonds de vendre ou de réaliser la pleine valeur de ses prêts privilégiés garantis ou d’autres instruments à revenu fixe advenant la nécessité de liquider ces actifs. Les cours, le cas échéant, de ces placements ont tendance à être volatils et peuvent ne pas être connus avec certitude, et il se peut que le Fonds ne soit pas en mesure de les vendre lorsqu’il souhaite le faire ou d’obtenir ce qu’il perçoit comme leur juste valeur dans le cas d’une vente. La vente d’actifs non liquides ou visés par des restrictions nécessite souvent plus de temps et entraîne des frais de courtage ou des rabais aux courtiers, ainsi que d’autres frais de vente, plus élevés que dans le cas de la vente d’actifs négociés à la cote de bourses nationales ou sur les marchés hors cote. Il se peut que le Fonds ne soit pas en - 35 - mesure d’aliéner de tels placements illiquides rapidement et, dans certains cas, il pourrait lui être interdit aux termes d’un contrat d’aliéner ces placements pour une période déterminée. Les actifs visés par des restrictions peuvent se vendre à un prix inférieur à celui d’actifs semblables qui ne sont pas assujettis à des restrictions de revente. Si le Fonds était obligé de négocier de tels titres ou d’autres actifs avant la fin de leur horizon de placement prévu, son rendement pourrait en souffrir. Sensibilité aux taux d’intérêt Le cours des parts pourrait être touché par le niveau des taux d’intérêt en vigueur à l’occasion. La variation des taux d’intérêt à court terme aura une incidence directe sur le rendement des actifs à taux variable détenus par le Fonds. Si les taux d’intérêt à court terme chutent, le rendement des actifs chutera. En outre, dans la mesure où les écarts de crédit augmentent de façon générale, la valeur des actifs à taux variable existants du Fonds pourrait diminuer, ce qui ferait chuter la VL du Fonds. Inversement, lorsque les taux d’intérêt à court terme augmentent, l’incidence de cette augmentation sur la VL du Fonds pourrait être retardée dans la mesure où il y a un délai entre les variations des taux à court terme et la modification conséquente du taux variable des actifs à taux variable du Fonds. En outre, toute diminution de la VL du Fonds résultant d’un changement de taux d’intérêt pourrait également avoir une incidence négative sur le cours des parts. Les porteurs de parts seront donc exposés au risque que la VL par part ou le cours des parts soit touché de façon négative par les fluctuations des taux d’intérêt. Risque de réinvestissement Les placements du Fonds peuvent être assujettis au risque de réinvestissement. Si les écarts actuels sont supérieurs aux écarts à long terme, il est possible que les emprunteurs paient leur dette de façon anticipée lorsque les écarts chutent. Concurrence et disponibilité des placements sous forme de prêts Le succès du Fonds dans le secteur des placements sous forme de prêts dépendra en partie de sa capacité à acheter des prêts à des conditions qu’il juge attrayantes. Pour acheter des prêts, le Fonds doit livrer concurrence à toute une gamme d’investisseurs et d’institutions. Une hausse de la concurrence, ou une baisse de l’offre, en matière de prêts admissibles pourrait se traduire par des rendements réduits sur ces prêts, ce qui pourrait, par le fait même, réduire le rendement dégagé par les investisseurs. Fraude et information trompeuse La possibilité que l’emprunteur fournisse de l’information trompeuse ou qu’il omette de fournir de l’information importante constitue une préoccupation importante en ce qui concerne le placement dans des prêts. Une inexactitude ou une insuffisance d’information pourrait avoir une incidence négative sur l’évaluation de la garantie sous-jacente aux prêts ou avoir une incidence négative sur la capacité du Fonds à valider ou effectuer une sûreté sur la garantie du prêt. Le Fonds comptera sur l’exactitude et l’exhaustivité des déclarations faites par les emprunteurs dans la mesure raisonnable lorsqu’il fera ses placements, mais il ne peut pas garantir l’exactitude ou l’exhaustivité de l’information. Dans certains cas, des paiements ayant été versés au Fonds pourraient lui être réclamés si ces paiements ou distributions sont ultérieurement assimilés à un transport frauduleux ou à un paiement préférentiel. Risques liés aux obligations à rendement élevé Les obligations à rendement élevé comportent des risques plus importants que les obligations de qualité supérieure, y compris les risques liés au défaut de paiement de l’intérêt et du capital, les risques - 36 - liés au taux de recouvrement plus bas à l’égard d’obligations en défaut, et les risques liés à des variations plus importantes du cours en raison de facteurs comme la conjoncture économique et la solvabilité de l’émetteur. Ces titres, qui peuvent être considérés comme des titres principalement spéculatifs, comportent des risques liés à une conjoncture défavorable et leur cours peut subir de fortes variations, particulièrement en période de changements économiques. Les obligations de qualité inférieure peuvent être moins liquides que les titres de qualité supérieure. Au cours de périodes où les volumes d’opérations ne sont pas importants, l’écart entre le cours acheteur et le cours vendeur est susceptible d’augmenter fortement, et le gestionnaire de portefeuille pourrait avoir de la difficulté à vendre ces titres. Les obligations à rendement élevé ne sont pas négociées à la cote d’une bourse officielle. En conséquence, leur liquidité peut être limitée pour leurs porteurs. De plus, une publicité négative et une perception défavorable des investisseurs à l’égard des titres de qualité inférieure, qu’elles s’appuient ou non sur une analyse fondamentale, peuvent contribuer à une baisse de la valeur et de la liquidité de ces titres. Les obligations à rendement élevé qui ont reçu une note de BB ou moins de S&P, ou de Ba ou moins de Moody’s, sont couramment appelés « obligations de pacotille » par la presse financière, et ils peuvent comprendre des titres d’émetteurs en défaut. Les « obligations de pacotille » sont considérées à prédominance spéculative par les agences de notation, et elles peuvent présenter une exposition à des risques majeurs, dont : (i) la vulnérabilité aux replis économiques et aux variations de taux d’intérêt; (ii) la sensibilité à l’évolution défavorable de la conjoncture économique et de la situation des sociétés; (iii) la levée inopportune des options de rachat ou de rachat par anticipation; et (iv) la difficulté d’évaluer ces titres avec précision ou de les vendre en temps opportun. Risques liés à la concentration Le portefeuille concentrera ses placements dans des prêts privilégiés garantis. En outre, le taux d’intérêt variable de plusieurs prêts privilégiés garantis est lié au taux LIBOR. En conséquence, la VL du Fonds peut être plus volatile que la valeur liquidative d’un portefeuille plus diversifié et de titres qui ne sont pas liés au taux LIBOR, et elle peut fluctuer fortement sur de courtes périodes, ce qui pourrait avoir une incidence négative sur la valeur des parts. Titres étrangers Les prix des placements du portefeuille pourraient chuter en raison de mesures défavorables prises par un gouvernement étranger ou en raison d’une instabilité politique. Les émetteurs américains seront touchés par la situation générale financière, politique et économique des États-Unis. Le Fonds pourrait être touché favorablement ou défavorablement par toute fluctuation des taux de change (notamment en raison d’une dévaluation du dollar américain) et par toute modification de la réglementation visant les bourses, et il pourrait être tenu de payer des frais de transaction dans le cadre de conversions entre le dollar américain et le dollar canadien. Utilisation de l’effet de levier La stratégie de placement du Fonds consiste notamment à utiliser l’effet de levier. En recourant à l’effet de levier, le Fonds peut améliorer les rendements, mais cette stratégie comporte également des risques additionnels. Rien ne garantit que la stratégie d’effet de levier utilisée pour le Fonds améliorera le rendement. Le recours à l’effet de levier peut réduire le rendement (tant les distributions que le capital) pour les porteurs de parts. Si les titres du portefeuille subissent une baisse considérable de valeur, la partie assujettie à l’effet de levier accentuera la chute de la valeur des parts. Si une facilité de prêt fait l’objet d’une demande de remboursement par un prêteur, ou si les actifs du Fonds doivent être liquidés - 37 - afin de respecter les modalités des emprunts, le Fonds pourrait devoir liquider ses actifs à un moment où les conditions du marché ne sont pas favorables, ce qui entraînerait une perte. Les frais et dépenses engagés à l’égard de l’effet de levier peuvent être supérieurs aux gains ou aux pertes en capital différentielles et aux revenus que génèrent les placements différentiels du Fonds. En outre, le Fonds pourrait ne pas être en mesure de renouveler ces emprunts selon des modalités acceptables à l’expiration de sa durée ou en cas de résiliation anticipée. Recours aux instruments dérivés Le Fonds peut recourir aux instruments dérivés seulement à des fins de couverture de change en ce qui concerne la valeur du portefeuille. Le recours aux instruments dérivés comporte des risques qui ne sont différents des risques associés aux placements directs dans des titres et d’autres placements traditionnels, et qui y sont possiblement supérieurs. Les risques associés à l’utilisation des instruments dérivés comprennent les suivants : (i) la couverture pour réduire le risque ne garantit pas l’absence de perte ni la réalisation d’un gain; (ii) rien ne garantit qu’un marché existera lorsque le Fonds souhaitera compléter le contrat d’instruments dérivés, ce qui pourrait empêcher le Fonds de réduire une perte ou de réaliser un gain, (iii) le Fonds pourrait subir une perte si l’autre partie à l’opération sur instruments dérivés n’est pas en mesure de respecter ses obligations; et (iv) si le Fonds a une position en cours sur un contrat à terme de gré à gré avec un courtier qui fait faillite, le Fonds pourrait subir une perte et la perte du dépôt de garantie auprès du courtier. Facteurs liés au marché à court terme Les décisions en matière de placement du gestionnaire de portefeuille peuvent être prises en fonction de facteurs liés au marché à court terme, et un taux élevé de rotation des titres en portefeuille pourrait entraîner d’importants frais d’opérations. Marchés hautement volatils Les prix des instruments financiers dans lesquels le Fonds peut investir peuvent être très volatils. Les fluctuations des prix des contrats d’instruments dérivés dans lesquels l’actif du Fonds peut être investi dépendent, notamment, des taux d’intérêt, des changements dans l’offre et la demande, des programmes et des politiques d’ordre commercial, fiscal, monétaire et boursier des gouvernements, et des événements et de la réglementation politiques et économiques nationaux et internationaux. Le Fonds est assujetti au risque de défaillance de l’une ou l’autre des bourses sur lesquelles il négocie ses positions ou de leurs chambres de compensation. Rachats Si les porteurs d’un nombre important de parts exerçaient leurs droits de rachat, le nombre de parts en circulation et la VL pourraient être réduits considérablement. Un grand nombre de rachats ferait augmenter le ratio des frais de gestion du Fonds. Bon nombre de fonds de placement à capital fixe, comme le Fonds, affichant une caractéristique de rachat annuel ont connu des rachats importants et, par conséquent, certains ont cessé d’être économiquement viables et ont été dissous ou ont fusionné avec d’autres fonds. Le gestionnaire peut dissoudre le Fonds en donnant avis aux porteurs de parts si, à son avis, il est dans l’intérêt du Fonds et des porteurs de parts de dissoudre le Fonds. Perturbations du marché La guerre et l’occupation, le terrorisme et les risques géopolitiques connexes peuvent à l’avenir mener à une volatilité à court terme accrue des marchés et peuvent avoir une incidence négative à long - 38 - terme sur les économies du monde et les marchés en général. Ces événements pourraient aussi avoir un effet aigu sur un émetteur donné ou sur les émetteurs qui font partie d’un même groupe. Ces risques pourraient aussi avoir un effet négatif sur les marchés financiers, l’inflation et d’autres facteurs ayant trait aux titres pouvant être détenus de temps à autre. Pour tous les titres négociés sur une bourse, en règle générale, chaque bourse a le droit de suspendre ou de limiter les opérations visant les titres inscrits à sa cote. Une telle suspension pourrait faire en sorte qu’il soit impossible de liquider les positions et, en conséquence, exposerait le Fonds à des pertes. En outre, rien ne garantit que les marchés autres que les bourses demeureront suffisamment liquides pour dénouer les positions. Évolution de l’économie mondiale Les marchés financiers mondiaux ont connu une augmentation sensible de volatilité au cours des dernières années. Cette augmentation résulte en partie d’une réévaluation des actifs figurant aux bilans des institutions financières internationales et des titres connexes. Cette situation a contribué à la réduction du niveau des liquidités pour les institutions financières et a réduit la disponibilité du crédit tant pour ces institutions que pour les émetteurs qui leur empruntent de l’argent. Alors que les banques centrales et les gouvernements du monde tentent de ramener les liquidités aux niveaux dont les économies mondiales ont besoin, rien ne garantit que l’effet combiné des réévaluations importantes et des contraintes sur la disponibilité du crédit ne continuera pas à avoir une incidence négative importante sur les économies du monde. Rien ne garantit qu’un tel stimulus sera maintenu, ni, s’il est maintenu, qu’il atteindra son objectif, ni que ces économies ne seront pas touchées négativement par les pressions inflationnistes découlant du stimulus ou par les efforts des banques centrales pour ralentir l’inflation. De plus, les préoccupations du marché à l’égard des économies de certains pays de l’Union européenne et de leur capacité à continuer d’emprunter de l’argent peuvent avoir des incidences négatives sur les marchés des actions mondiaux. Certaines de ces économies ont connu une diminution importante de leur croissance, tandis que d’autres sont en récession ou ont connu une récession. Cette conjoncture, combinée à une poursuite de la volatilité ou du manque de liquidité des marchés financiers, pourrait aussi avoir des effets défavorables sur les perspectives du Fonds et sur la valeur du portefeuille. Une chute importante des marchés dans lesquels le Fonds investit pourrait avoir une incidence négative sur ce dernier. Dépendance envers le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille Les porteurs de parts dépendront de la capacité du gestionnaire de gérer efficacement le Fonds conformément à ses objectifs et à sa stratégie de placement et à ses restrictions en matière de placement. Le rendement des placements du portefeuille dépendra du gestionnaire de portefeuille, qui fournit des services de conseils en placement au Fonds. Rien ne garantit que les personnes qui sont principalement chargées de fournir des services d’administration et de gestion de portefeuille au Fonds demeureront au service du gestionnaire et du gestionnaire de portefeuille, respectivement. Risques associés aux procédures de faillite Plusieurs des événements qui se produisent en cas de faillite sont néfastes pour les créanciers et sont souvent indépendants de leur volonté. Bien que les créanciers aient généralement la possibilité de s’opposer à des mesures importantes, rien ne garantit qu’un tribunal de la faillite n’approuverait pas des mesures pouvant être contraires aux intérêts du Fonds. En outre, dans certains cas, les créanciers et les porteurs de titres de participation perdent leur rang et leur priorité étant donné qu’ils sont réputés avoir pris en charge la direction et le contrôle opérationnel et fonctionnel d’un débiteur. En règle générale, la durée des procédures de faillite ne peut être évaluée que de façon approximative. Habituellement, la restructuration d’une entreprise comporte l’élaboration et la - 39 - négociation d’un plan de restructuration, l’approbation du plan par les créanciers et son homologation par le tribunal de la faillite. Ce processus peut comporter d’importants frais juridiques, professionnels et administratifs pour l’entreprise et le Fonds, et il est assujetti à des retards imprévisibles et de longue durée. En outre, pendant le processus, la position concurrentielle de l’entreprise peut s’effriter, les dirigeants clés peuvent quitter et l’entreprise peut ne pas être en mesure d’investir de façon adéquate. Dans certains cas, l’entreprise pourrait ne pas être en mesure d’effectuer la restructuration et devoir liquider ses actifs. Même si le Fonds prévoit investir principalement dans des titres de créance, les titres de créance d’entreprises en cours de restructuration financière ne suffisent pas, dans la plupart des cas, à payer l’intérêt courant, peuvent ne générer aucun intérêt pendant la restructuration et être touchés de façon négative par l’érosion de la valeur fondamentale de l’émetteur. De tels placements peuvent entraîner la perte totale du capital. Les lois américaines sur la faillite autorisent la classification de réclamations « essentiellement similaires » dans le cadre de la classification des réclamations aux termes d’une restructuration en vue de voter sur un plan de restructuration. Étant donné que les normes de classification sont vagues, il est fort possible que le Fonds perde son influence à l’égard d’une catégorie de titres en raison de l’augmentation du nombre et du montant des réclamations au sein de la classification, ou de manipulations, aux fins du scrutin. De plus, le montant de certains coûts administratifs et de certaines réclamations ayant priorité, en vertu des lois, sur les réclamations des autres créanciers (par exemple, des réclamations pour impôts et taxes impayés) peut se révéler très élevé. En outre, dans certains cas, les créanciers et porteurs de titres de participation perdent leur rang et leur priorité lorsqu’ils prennent la direction et le contrôle opérationnel et fonctionnel d’un débiteur. Dans les cas où le Fonds, à la suite de telles mesures, est réputé exercer un contrôle et une emprise sur un débiteur, il peut perdre sa priorité si le débiteur est en mesure de prouver que son entreprise a été touchée défavorablement, ou que les autres créanciers et porteurs de titres de participation ont été touchés défavorablement, par les agissements du Fonds. Le Fonds peut investir dans les titres d’émetteurs des pays membres de l’OCDE et des pays autres que les États-Unis, notamment sur les marchés émergents. Un placement dans les titres de créance de sociétés en difficulté financière domiciliées à l’extérieur des États-Unis comporte des risques additionnels. Les lois sur la faillite et les processus de faillite peuvent différer de façon importante de ceux qui sont en place aux États-Unis, entraînant ainsi une plus grande incertitude quant aux droits des créanciers, à l’applicabilité de ces droits, au moment de la restructuration et à la classification, au rang et au traitement des réclamations. Dans certains pays en voie de développement, bien que des lois sur la faillite aient été adoptées, le processus de restructuration demeure très incertain. Le gestionnaire, au nom du Fonds, peut choisir de siéger à des comités de créanciers, qu’ils soient officiels ou non, à des comités des porteurs de titres de participation ou au sein d’autres groupes visant à assurer le maintien ou l’amélioration de la position du Fonds à titre de créancier ou de porteur de titres de participation. Il est possible qu’un membre de ces comités ou groupes ait des obligations générales envers toutes les parties qui se trouvent dans une situation semblable et qui sont représentées par le comité. Si le gestionnaire estime que les obligations qu’il a envers les autres parties à titre de membre du comité ou du groupe entrent en conflit avec ses fonctions envers le Fonds, il peut démissionner du comité ou du groupe, et il est possible que le Fonds ne tire aucun avantage, le cas échéant, de la participation au comité ou au groupe. En outre, et comme il est susmentionné, si le Fonds est représenté au sein d’un comité ou d’un groupe, il pourrait lui être interdit, en vertu du droit applicable, d’aliéner ou d’augmenter le nombre de placements dans cette entreprise s’il continue à être représenté au sein du comité ou du groupe. Voir « Conflits d’intérêts ». - 40 - Évaluation des titres par le gestionnaire de portefeuille Les titres qui, selon le gestionnaire de portefeuille, sont fondamentalement sous-évalués pourraient ne pas être ultimement évalués sur les marchés boursiers selon les prix ou dans le délai prévu par le gestionnaire de portefeuille. Plus particulièrement, l’achat de titres qui, selon le gestionnaire de portefeuille, sont en difficulté ou dont le prix est inférieur à leur juste valeur marchande ne constitue pas une garantie que le prix ne chutera pas davantage. Subordination en equity En vertu de certains principes de la common law qui, dans des cas particuliers, servent de fondement pour les réclamations en responsabilité du prêteur, si un prêteur (i) prend intentionnellement une mesure qui entraîne la sous-capitalisation d’un emprunteur ou d’un émetteur au détriment des autres créanciers de l’emprunteur ou de l’émetteur, (ii) prend d’autres mesures inéquitables au détriment des autres créanciers, (iii) participe à une fraude à l’égard des autres créanciers ou fait de fausses déclarations à ceux-ci, ou (iv) utilise son influence à titre de porteur de titres pour dominer ou contrôler un emprunteur ou un émetteur au détriment des autres créanciers de l’emprunteur ou de l’émetteur, un tribunal peut décider d’assujettir la réclamation du prêteur ou du porteur d’obligations en défaut aux réclamations du créancier ou des créanciers lésés (un recours appelé la « subordination en equity »). Le Fonds ne compte en aucun cas adopter une conduite qui pourrait devenir le fondement d’une poursuite judiciaire fructueuse en fonction de la doctrine de la subordination en equity. Cependant, en raison de la nature des titres de créance, le Fonds pourrait faire l’objet de réclamations des créanciers d’un débiteur dont les dettes détenues par l’émetteur devraient faire l’objet d’une subordination en equity. Risque lié à la contrepartie Certains marchés sur lesquels le Fonds peut effectuer des opérations sont des marchés « hors cote » ou « intercourtiers ». Les participants à de tels marchés ne sont généralement pas assujettis à l’évaluation du crédit et à l’encadrement des organismes de réglementation, comme le sont les membres des marchés boursiers. Le Fonds est ainsi exposé au risque que la contrepartie ne règle pas une opération conformément à ses modalités et conditions en raison d’un conflit lié aux modalités du contrat (que ce soit de bonne foi ou non) ou en raison d’un problème de crédit ou de liquidité, entraînant ainsi une perte pour le Fonds. Ce « risque lié à la contrepartie » est d’autant plus présent pour les contrats dont les échéances sont plus longues, puisque des événements peuvent empêcher les règlements, ou lorsque le Fonds a concentré ses opérations auprès d’une seule contrepartie ou un petit groupe de contreparties. Il n’est pas interdit au Fonds de négocier avec quelque contrepartie que ce soit ni de concentrer une partie ou la totalité de ses opérations auprès d’une seule contrepartie. En outre, la fonction de crédit interne du Fonds qui évalue la solvabilité des contreparties pourrait se révéler insuffisante. Le défaut d’effectuer une évaluation complète et « infaillible » des capacités financières des contreparties du Fonds et l’absence d’un marché réglementé pour faciliter le règlement pourraient augmenter la possibilité de pertes pour le Fonds. Risque de change Puisque le Fonds acquerra des prêts privilégiés garantis, libellés en dollars américains, la VL du Fonds, lorsqu’elle est évaluée en dollars canadiens, sera, dans la mesure où elle n’a pas été couverte, touchée par les fluctuations de la valeur du dollar américain par rapport au dollar canadien. Il est possible que le Fonds ne soit pas entièrement couvert. Par conséquent, rien ne garantit que la fluctuation des taux de change ou que d’autres facteurs n’auront pas d’incidence défavorable sur le Fonds. Le recours à des couvertures, le cas échéant, comporte des risques particuliers, notamment, dans la mesure où l’appréciation par le gestionnaire de portefeuille de certains mouvements du marché se révèle incorrecte, le risque que l’utilisation de couvertures donne lieu à des pertes plus importantes que s’il n’y - 41 - avait pas eu de couverture. Les arrangements de couverture peuvent avoir pour effet de limiter ou de réduire les rendements totaux du Fonds si les prévisions du gestionnaire de portefeuille ayant trait à des événements futurs ou aux conditions futures du marché ne se concrétisent pas. En outre, les coûts liés à un programme de couverture peuvent être supérieurs aux avantages associés aux arrangements de couverture dans de telles circonstances. Risques liés au cours des parts de catégorie A Les parts de catégorie A peuvent se négocier sur le marché à un cours inférieur à la VL par part des parts de catégorie A, et rien ne garantit que les parts de catégorie A se négocieront à un cours égal à la VL par part des parts de catégorie A. Les parts de catégorie A seront rachetables à un montant égal à 100 % de la VL par part des parts de catégorie A à la date de rachat annuel, moins les coûts associés au rachat, notamment les commissions, les frais de virement électronique et les autres frais de rachat imputés au Fonds par des tiers, s’il en est. Bien que le droit au rachat permette aux porteurs de parts d’obtenir une liquidité annuelle selon la VL par part des parts de catégorie A, rien ne garantit qu’il réduira l’escompte de négociation des parts de catégorie A. Statut du Fonds aux fins de la législation en valeurs mobilières Le Fonds n’est pas un « organisme de placement collectif » pour l’application des lois sur les valeurs mobilières. Par conséquent, les personnes qui achèteront des parts ne pourront se prévaloir de certaines des protections fournies aux personnes qui investissent dans des organismes de placement collectif aux termes de cette législation et les restrictions imposées aux organismes de placement collectif aux termes de la législation canadienne en valeurs mobilières, y compris le Règlement 81-102, ne s’appliqueront pas au Fonds. Conflits d’intérêts éventuels Le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille, de même que leurs administrateurs, leurs dirigeants et les membres de leur groupe et les personnes qui ont un lien avec eux peuvent faire la promotion, la gestion ou la gestion des placements pour un ou plusieurs autres comptes, un ou plusieurs autres fonds ou une ou plusieurs autres fiducies qui investissent principalement dans des titres détenus par le Fonds. Même si les dirigeants et administrateurs et le personnel professionnel du gestionnaire et du gestionnaire de portefeuille consacreront au Fonds autant de temps qu’ils jugent approprié pour s’acquitter de leurs fonctions, ils peuvent avoir des conflits dans la répartition de leur temps et de leurs services entre le Fonds et d’autres fonds gérés par le gestionnaire et le gestionnaire de placement, selon le cas. Modification de la législation Rien ne garantit que la législation relative à l’impôt sur le revenu et les valeurs mobilières et d’autres lois ne seront pas modifiées d’une manière qui aurait une incidence défavorable sur les distributions ou les dividendes reçus par le Fonds ou par les porteurs de parts. Imposition du Fonds Afin de déterminer son revenu à des fins fiscales, le Fonds traitera comme des gains en capital ou des pertes en capital les gains réalisés ou les pertes subies à la disposition de titres qu’il détient. En outre, les gains ou les pertes ayant trait à des opérations de couverture de change conclues à l’égard des montants investis dans des titres détenus par le Fonds constitueront vraisemblablement des gains en - 42 - capital ou des pertes en capital pour le Fonds, si ces titres sont des immobilisations pour celui-ci et qu’il existe une corrélation suffisante, et c’est sur cette base que les attributions relatives au revenu et aux gains en capital du Fonds seront réalisées et déclarées aux porteurs de parts. L’ARC a pour pratique de ne pas rendre de décision anticipée en matière d’impôt sur le revenu relative à la caractérisation d’éléments comme étant du capital ou du revenu et aucune décision anticipée en matière d’impôt sur le revenu n’a été demandée à l’ARC ni obtenue d’elle. Si la totalité ou une partie des dispositions ou des opérations conclues par le Fonds étaient traitées à titre de revenu plutôt que de gain en capital, le revenu net du Fonds pour l’application de l’impôt et la partie imposable des distributions versées aux porteurs de parts pourraient augmenter. Les règles EIPD s’appliquent à une fiducie de fonds commun de placement qui est une fiducie EIPD. En général, une fiducie constituera une fiducie EIPD s’il s’agit d’une fiducie résidente du Canada, que ses parts sont inscrites à la cote d’une bourse et qu’elle détient des « biens hors portefeuille » (au sens de la Loi de l’impôt). Pourvu qu’il respecte ses restrictions en matière de placement, le Fonds ne sera pas une fiducie EIPD. Le 16 septembre 2004, le ministre des Finances du Canada a émis des propositions fiscales aux termes desquelles une fiducie pourrait perdre son statut de fiducie de fonds commun de placement si, à tout moment après 2004, la juste valeur marchande totale des parts qu’elle a émises et qui sont détenues par un ou plusieurs non-résidents (y compris des sociétés de personnes dont un ou plusieurs membres sont des non-résidents) correspond à plus de 50 % de la juste valeur marchande totale de toutes les parts qu’elle a émises si plus de 10 % (selon la juste valeur marchande) de ses biens constituent des « biens canadiens imposables » (au sens de la Loi de l’impôt) ou d’autres types de biens déterminés. Ce projet de modification ne prévoit aucun moyen de remédier à la perte du statut de fiducie de fonds commun de placement. Le 6 décembre 2004, le ministre des Finances du Canada a déposé un avis de motion de voies et moyens qui ne contenait pas les changements proposés. Le ministre des Finances (Canada) a suspendu la mise en œuvre de ces changements proposés pour permettre une plus ample consultation des parties intéressées. Aux termes de la déclaration de fiducie, il est interdit au Fonds d’acquérir ou de détenir des placements qui sont des « biens canadiens imposables » au sens de la Loi de l’impôt (sans référence au paragraphe b) de cette définition) ou un autre type de bien déterminé, si la juste valeur marchande de ce bien excède 10 % de la juste valeur marchande de tous les biens détenus par le Fonds. Si le Fonds cesse d’être admissible à titre de « fiducie de fonds commun de placement » au sens de la Loi de l’impôt, les incidences fiscales décrites à la rubrique « Incidences fiscales » seraient considérablement différentes et défavorables à certains égards. Rien ne garantit que les lois fiscales fédérales et provinciales canadiennes et les politiques administratives et de cotisation de l’ARC relatives au traitement des fiducies de fonds commun de placement ne seront pas modifiées de façon défavorable pour les porteurs de parts. Étant donné que le portefeuille sera formé de titres émis par des émetteurs étrangers, les distributions reçues par le Fonds à l’égard des titres du portefeuille, de même que les gains réalisés à la disposition de titres du portefeuille, pourraient être assujettis à une retenue d’impôt étranger. Le rendement du portefeuille sera présenté après déduction de toute retenue d’impôt étranger, à moins que les modalités des titres du portefeuille exigent des émetteurs de ces titres qu’ils « majorent » les distributions et les gains, selon le cas, afin que le porteur des titres reçoive le montant qu’il aurait reçu en l’absence d’une telle retenue d’impôt. Rien ne garantit que (i) les distributions et les gains à l’égard des titres détenus dans le portefeuille ne seront pas assujettis à une retenue d’impôt étranger ni que (ii) les modalités des titres détenus dans le portefeuille prévoiront la majoration décrite ci-dessus. - 43 - Respect des dispositions relatives à l’impôt applicable aux comptes à l’étranger Les dispositions relatives à l’impôt applicable aux comptes à l’étranger (Foreign Account Tax Compliance) de la loi des États-Unis intitulée Hiring Incentive to Restore Employment Act (la « FATCA ») imposent de façon générale un régime de déclaration et de retenue d’impôt de 30 % à l’égard de certains revenus de source américaine (y compris l’intérêt, les dividendes et autres types de revenu passif (le « revenu de type FDAP »)) et du produit brut tiré de la vente ou autre disposition de biens qui peuvent produire de l’intérêt ou des dividendes de source américaine (collectivement, les « paiements susceptibles de retenue ») effectués par des institutions financières non américaines. Aux termes de la FATCA, à moins que le Fonds ne conclue une entente avec l’Internal Revenue Service (l’« IRS ») des États-Unis aux termes de laquelle il convient de déclarer à l’IRS les renseignements concernant les porteurs américains détenant, et certaines personnes des États-Unis détenant indirectement, des participations dans le Fonds (exception faite d’actions et de titres de créance qui se négocient régulièrement sur un marché de valeurs établi) et de se conformer à d’autres procédures, notamment en matière de déclaration, de vérification et de diligence raisonnable, établies par l’IRS, le Fonds sera assujetti à une retenue d’impôt de 30 % sur le revenu de type FDAP qu’il reçoit après le 30 juin 2014 et sur le produit brut tiré de la disposition de biens qui génèrent un revenu de type FDAP de source américaine qu’il reçoit après le 31 décembre 2016. Les obligations émises avant le 1er juillet 2014 sont exonérées d’une telle retenue, sauf si l’obligation est modifiée de façon importante. Si des participations dans le Fonds ne sont pas régulièrement négociées sur un marché de valeurs établi, le Fonds sera de façon générale tenu de retenir un impôt américain de 30 % sur une partie des distributions qu’il verse aux porteurs de ces participations qui omettent de fournir les renseignements que le Fonds a demandés afin de se conformer à la FATCA. Il est prévu que les parts de catégorie A, mais non les parts de catégorie U, seront régulièrement négociées sur un marché de valeurs établi. En outre, que les parts soient régulièrement négociées sur un marché de valeurs établi ou non, le Fonds pourrait être tenu de retenir un impôt américain sur une partie des paiements qu’il verse après le 31 décembre 2016 à une institution financière non américaine (par exemple, un courtier en placement canadien d’un porteur) qui n’a pas conclu une entente relative à la FATCA avec l’IRS, y compris toute institution financière non américaine par l’intermédiaire de laquelle des distributions sont versées sur les parts du Fonds ou à un porteur qui omet de fournir les renseignements que cette institution financière non américaine a demandés afin de se conformer à la FATCA. Ces règles peuvent être modifiées si le Canada et les États-Unis concluent une entente intergouvernementale. Les investisseurs sont priés de consulter leurs propres conseillers fiscaux relativement aux répercussions possibles de cette législation sur leur placement et les entités par l’intermédiaire desquelles ils détiennent leur placement. Antécédents d’exploitation Le Fonds est une fiducie d’investissement nouvellement constituée sans antécédent d’exploitation. À l’heure actuelle, il n’existe aucun marché public pour la négociation des parts et il n’est pas garanti qu’un marché public actif se formera ou se maintiendra pour les parts après la conclusion du placement. Le Fonds n’est pas une société de fiducie Le Fonds n’est pas une société de fiducie et, par conséquent, il n’est inscrit aux termes des lois sur les sociétés de fiducie d’aucun territoire. Les parts ne constituent pas des « dépôts » au sens de la Loi sur la Société d’assurance-dépôts (Canada) et elles ne sont pas assurées aux termes des dispositions de cette loi ni d’aucune autre loi. - 44 - Nature des parts Les parts ne constituent pas des titres à revenu fixe ni des titres de participation d’une entreprise. Les parts représentent un intérêt fractionnaire dans l’actif net du Fonds. Elles diffèrent des titres d’emprunt en ce qu’aucun capital n’est dû aux porteurs de parts. Les porteurs de parts n’ont aucuns des droits que la loi confère aux actionnaires d’une société, notamment par exemple le droit d’intenter une action « en cas d’abus » ou une action « oblique ». Absence de propriété Un placement dans les parts ne constitue pas un placement, par les porteurs de parts, dans les actifs inclus dans le portefeuille. Les porteurs de parts ne détiendront pas les actifs détenus par le Fonds. Les porteurs de parts n’ont aucun recours ni aucun droit à l’égard des actifs du Fonds. Application des droits Le gestionnaire de portefeuille est une entité américaine. En conséquence, il peut être difficile de faire valoir des droits à l’encontre du gestionnaire de portefeuille, ou de ses représentants individuels, parce que celui-ci réside à l’extérieur du Canada et que la totalité ou quasi-totalité de ses actifs sont situés à l’extérieur du Canada. Absence de marché pour la négociation des parts de catégorie U Les parts de catégorie U ne pas seront inscrites à la cote d’une bourse. Il est prévu que la liquidité des parts de catégorie U sera obtenue principalement au moyen de la conversion des parts de catégorie U en parts de catégorie A et de la vente subséquente de ces parts de catégorie A. POLITIQUE EN MATIÈRE DE DISTRIBUTIONS Conformément à l’objectif de placement du Fonds qui consiste à procurer aux porteurs de parts des distributions mensuelles au comptant, le Fonds a l’intention de verser des distributions au comptant mensuelles aux porteurs de parts inscrits le dernier jour ouvrable de chaque mois (chacun étant une « date de référence relative aux distributions »), commençant en octobre 2013. Les distributions seront versées un jour ouvrable désigné par le gestionnaire qui ne tombera pas plus tard que le 15e jour du mois suivant (chacun étant une « date de versement des distributions »). À la lumière des estimations actuelles du gestionnaire et du gestionnaire de portefeuille, la cible de distribution au comptant mensuelle initiale pour le Fonds sera de 0,054167 $ par part de catégorie A par mois, et de 0,054167 $ US par part de catégorie U par mois (soit 0,65 $ l’an pour les parts de catégorie A et 0,65 $ US l’an pour les parts de catégorie U), ce qui se traduit par un rendement de 6,5 % par rapport au prix de souscription par part. Le Fonds n’a pas prévu de distributions mensuelles fixes, mais établira et annoncera au moins une fois l’an, en décembre, des cibles de distributions mensuelles pour l’année civile à venir. Ces cibles seront fonction de l’estimation par le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille des flux de trésorerie distribuables du Fonds. La première distribution au comptant sera payable aux porteurs de parts inscrits le 31 octobre 2013 et devrait être versée vers le 15 novembre 2013, en fonction d’une date de clôture prévue du 23 septembre 2013. Selon les estimations actuelles et en présumant (i) un placement de l’ordre de 100 M$, (ii) le recours à un effet de levier initial prévu de 35 % de l’actif total, (iii) l’emploi des stratégies de placement décrites à la rubrique « Stratégies de placement », (iv) les frais décrits à la rubrique « Frais », (v) la constance des taux de change, et (vi) le prix et le rendement actuels des titres qui sont prévus être inclus dans le portefeuille, le Fonds devrait être en mesure de verser des distributions en fonction du niveau cible actuel et de maintenir une valeur liquidative stable. Si le rendement total du portefeuille est - 45 - inférieur au montant nécessaire pour financer les distributions mensuelles ainsi que toutes les dépenses du Fonds et que le gestionnaire décide néanmoins de s’assurer que soient versées des distributions mensuelles aux porteurs de parts, une partie du capital du Fonds sera remboursée aux porteurs de parts, ce qui entraînera une réduction de la VL par part. Le montant des distributions mensuelles peut fluctuer d’un mois à l’autre et rien ne garantit que le Fonds fera des distributions pour un ou des mois donnés. Le montant des distributions mensuelles peut varier si des modifications sont apportées aux facteurs qui ont une incidence sur les flux nets de trésorerie du portefeuille, notamment le montant de levier utilisé par le Fonds et les autres hypothèses susmentionnées. Voir « Stratégies de placement – Effet de levier » Le montant distribué sur les parts qui représente un remboursement de capital ne sera généralement pas imposable pour le porteur de parts, mais réduira le prix de base rajusté de ses parts aux fins de l’impôt. Voir « Incidences fiscales ». Si le revenu net du Fonds à des fins fiscales, y compris les gains en capital réalisés nets, pour une année dépasse le montant total des distributions mensuelles régulières effectuées au cours de l’année aux porteurs de parts, le Fonds sera également tenu de verser une ou plusieurs distributions spéciales (soit au comptant ou en parts) pour cette année aux porteurs de parts afin de s’assurer que le Fonds ne soit pas assujetti à l’impôt sur le revenu sur ces montants en vertu de la Loi de l’impôt (après avoir tenu compte de l’ensemble des déductions, crédits et remboursements disponibles). Immédiatement après une distribution proportionnelle des parts à tous les porteurs de parts en règlement d’une distribution autre qu’au comptant, les parts en circulation seront regroupées automatiquement de sorte que chaque porteur de parts détiendra, après le regroupement, le même nombre de parts que celui-ci détenait avant la distribution autre qu’au comptant, sauf dans le cas d’un porteur de parts non résident dont la distribution a fait l’objet d’une retenue d’impôt. Voir « Incidences fiscales ». Rien ne garantit le montant des distributions cibles à venir. ACHAT DE PARTS Les acquéreurs éventuels peuvent acheter des parts par l’intermédiaire de tout placeur pour compte ou d’un membre du sous-groupe de placeurs pour compte constitué par les placeurs pour compte. Les acquéreurs éventuels peuvent acheter des parts au comptant seulement. Les parts de catégorie U sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars américains. La clôture du placement se tiendra vers le 23 septembre 2013 ou à toute date ultérieure convenue entre le Fonds et les placeurs pour compte mais, dans tous les cas, au plus tard 90 jours suivant l’émission du visa pour le prospectus définitif. Le prix d’offre a été établi par voie de négociation entre les placeurs pour compte et le Fonds. Voir « Mode de placement ». RACHATS Rachats annuels de parts À compter de 2015, les parts pourront être remises chaque année aux fins de rachat entre le premier jour ouvrable de février et 17 h (heure de Toronto) le 15e jour de février (la « période d’avis »). Sous réserve du droit du Fonds de suspendre les rachats dans certaines circonstances, les parts dûment remises aux fins de rachat pendant la période d’avis seront rachetées l’avant-dernier jour ouvrable de mars de chaque année (la « date de rachat annuelle ») et le porteur de parts touchera un prix de rachat par part (le « montant de rachat annuel ») correspondant à 100 % de la VL par part de la catégorie applicable établie à la date de rachat annuelle, déduction faite des frais liés au rachat, notamment les commissions, les frais de virement électronique et les autres frais de rachat imputés au Fonds par des tiers, s’il en est, au plus tard à la date de règlement du rachat. - 46 - Rachats mensuels En plus du droit de rachat annuel, les porteurs de parts peuvent faire une demande de rachat en tout temps, auquel cas le Fonds rachètera les parts l’avant-dernier jour ouvrable de chaque mois (la « date de rachat mensuelle »), sous réserve de certaines conditions. Pour ce faire, les parts doivent être remises au plus tard à 17 h (heure de Toronto) le dernier jour ouvrable du mois précédant le mois où tombe la date de rachat mensuelle. Le prix de rachat sera payé à la date de règlement du rachat, sous réserve du droit du gestionnaire de suspendre les rachats dans certaines circonstances. Le porteur de parts qui remet en bonne et due forme une part de catégorie A à des fins de rachat à une date de rachat mensuelle, recevra le montant (le « montant de rachat mensuel »), s’il en est, correspondant au moindre des montants suivants : (i) 95 % du cours et (ii) 100 % du cours de clôture des parts à la date de rachat mensuelle en cause, déduction faite, dans chaque cas, des frais associés au rachat, y compris les commissions et autres frais, s’il en est, et déduction faite des gains en capital nets réalisés du Fonds qui sont distribués à un porteur de parts en même temps que le produit de la disposition au rachat, soit le montant de rachat mensuel. Les porteurs de parts qui remettent une part de catégorie U à des fins de rachat recevront un montant en dollars américains correspondant au produit (i) du montant de rachat mensuel et (ii) d’une fraction, dont le numérateur est la VL par part la plus récente pour une part de catégorie U et dont le dénominateur est la VL par part la plus récente pour une part de catégorie A. À cette fin le Fonds utilisera le taux de change de référence en vigueur à la date de rachat mensuelle ou le plus près possible de cette date pour les besoins du rachat mensuel des parts de catégorie U. Malgré ce qui précède, un porteur de parts qui remet dûment ses parts à des fins de rachat au cours de la période d’avis pour un rachat annuel recevra le prix de rachat annuel. Toute distribution non versée payable au plus tard à la date de rachat à l’égard des parts remises pour rachat sera payée le même jour que le produit de rachat. Exercice du droit de rachat Un propriétaire de parts qui désire exercer les privilèges de rachat à l’égard des parts doit le faire en faisant en sorte qu’un adhérent à la CDS transmette à la CDS pour le compte du propriétaire un avis écrit (l’« avis de rachat ») de l’intention de celui-ci de racheter des parts. Le propriétaire qui souhaite faire racheter des parts doit s’assurer que l’adhérent à la CDS reçoive l’avis de son intention d’exercer son privilège de rachat suffisamment à l’avance de la date limite pertinente pour permettre à l’adhérent à la CDS de remettre l’avis à la CDS et de permettre ainsi à la CDS de remettre l’avis à l’agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres du Fonds avant la date requise. On pourra se procurer le formulaire d’avis de rachat auprès d’un adhérent à la CDS ou de l’agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres. Tous les frais liés à la préparation et à la remise des avis de rachat seront à la charge du propriétaire qui exerce le privilège de rachat. Sauf de la façon prévue à la rubrique « Suspension des rachats », lorsqu’un propriétaire de parts demande à un adhérent à la CDS de faire parvenir à la CDS un avis de son intention de faire racheter des parts, ce propriétaire de parts est réputé avoir irrévocablement remis ses parts aux fins de rachat et nommer cet adhérent à la CDS en tant que son agent de règlement exclusif relativement à l’exercice du privilège de rachat et à la réception du paiement en règlement des obligations qui en découlent. Tout avis de rachat transmis par un adhérent à la CDS se rapportant à l’intention d’un propriétaire de faire racheter ses parts que la CDS juge incomplet, incorrect ou non dûment signé est à toutes fins nul et sans effet, et le privilège de rachat qui s’y rattache est réputé à toutes fins non exercé aux termes de cet avis. L’omission, par un adhérent à la CDS, d’exercer le privilège de rachat ou de donner effet au règlement de celui-ci conformément aux instructions du propriétaire n’entraînera aucune - 47 - obligation ni responsabilité de la part du Fonds ou du gestionnaire envers l’adhérent à la CDS ou le propriétaire. Toutes les parts qui ont dûment été remises au Fonds aux fins du rachat sont, sous réserve du droit du Fonds de remettre en circulation les parts selon ce qui est décrit ci-après, réputées être en circulation jusqu’à la fermeture des bureaux à la date d’évaluation applicable (et non après celle-ci), sauf si le produit du rachat n’est pas versé au plus tard à la date de règlement du rachat applicable, auquel cas les parts demeureront en circulation. Suspension des rachats Le gestionnaire peut suspendre le rachat des parts ou le paiement du produit du rachat : (i) pendant toute période au cours de laquelle les opérations normales sont suspendues à une bourse ou sur un autre marché où les titres appartenant au Fonds sont cotés et négociés, si ces titres représentent plus de 50 % (en valeur) de l’exposition au marché sous-jacent, et ne sont pas négociés à une autre bourse qui représente une solution de rechange raisonnablement pratique pour le Fonds, ou (ii) pendant au plus 30 jours lorsque le gestionnaire estime que la conjoncture rend la vente des actifs du Fonds pratiquement impossible ou qu’elle l’empêche de déterminer la valeur de l’actif du Fonds. La suspension peut s’appliquer à toutes les demandes de rachat reçues avant la suspension mais à l’égard desquelles le paiement n’a pas été fait, de même qu’à toutes les demandes reçues alors que la suspension est applicable. Le gestionnaire informera de la suspension les porteurs de parts présentant une demande de rachat et leur indiquera que le rachat sera effectué à un prix déterminé le premier jour ouvrable suivant la fin de la suspension. Les porteurs de parts auront le droit de retirer leur demande de rachat et seront informés de ce droit. La suspension prendra fin dans tous les cas le premier jour où cesse d’exister la condition lui donnant lieu, pourvu qu’il n’y ait pas encore matière à suspension à ce moment. Toute déclaration de suspension faite par le gestionnaire sera concluante, dans la mesure où elle n’est pas incompatible avec les règles et règlements officiels d’un organisme gouvernemental ayant compétence sur le Fonds. Revente des parts remises pour rachat Le Fonds peut conclure une convention de remise en circulation avec un agent de remise en circulation aux termes de laquelle l’agent de remise en circulation s’engagera à déployer des efforts commerciaux raisonnables pour trouver des acheteurs pour les parts remises à des fins de rachat avant la date de règlement du rachat pertinente. Le Fonds peut, sans y être tenu, exiger de l’agent de remise en circulation qu’il recherche de tels acheteurs. Dans une telle éventualité, le montant qui doit être versé au porteur de parts au plus tard à la date de règlement du rachat correspondra au produit de la vente des parts, déduction faite de toute commission applicable. Ce montant ne peut être inférieur à celui qu’un porteur de parts aurait par ailleurs eu le droit de toucher à une date de règlement du rachat. INCIDENCES FISCALES De l’avis de Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., conseillers juridiques du Fonds, et de McCarthy Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l., conseillers juridiques des placeurs pour compte, le texte qui suit décrit, en date des présentes, les principales incidences fiscales fédérales canadiennes généralement applicables à l’acquisition, à la détention et à la disposition de parts par un porteur de parts qui acquiert des parts aux termes du présent prospectus. Le présent sommaire s’applique à un porteur de parts qui est un particulier (sauf une fiducie) et qui, aux fins de la Loi de l’impôt et à tout moment pertinent, est un résident du Canada, n’a pas de lien de dépendance avec le Fonds, n’est pas une personne affiliée au Fonds et détient les parts à titre d’immobilisations. En règle générale, les parts seront considérées comme des immobilisations pour un porteur de parts à la condition que celui-ci ne les détienne pas dans le cadre de l’exploitation d’une entreprise de commerce de titres et qu’il ne les ait pas achetées dans le cadre d’une - 48 - ou plusieurs opérations considérées comme comportant un risque ou une affaire de caractère commercial. Certains porteurs de parts qui pourraient autrement ne pas être considérés comme détenant leurs parts à titre d’immobilisations peuvent, dans certaines circonstances, avoir le droit de faire traiter ces parts et tous les autres « titres canadiens » (au sens de la Loi de l’impôt) qui leur appartiennent ou qu’ils acquièrent par la suite comme des immobilisations en effectuant le choix irrévocable au paragraphe 39(4) de la Loi de l’impôt. Le présent résumé est fondé sur les dispositions actuelles de la Loi de l’impôt et sur la compréhension qu’ont les conseillers juridiques des politiques administratives et des pratiques de cotisation actuelles de l’ARC publiées par elle par écrit avant la date des présentes, de toutes les propositions fiscales et des attestations du gestionnaire et des placeurs pour compte quant à certaines questions factuelles. Le présent sommaire ne tient pas compte ni ne prévoit de changement à la loi, que ce soit par voie de mesure législative, gouvernementale ou judiciaire, et ne tient pas compte non plus de lois ou d’incidences fiscales fédérales, provinciales, territoriales ou étrangères. Rien ne garantit qu’une proposition fiscale sera adoptée ni qu’elle le sera dans la forme où elle est publiquement proposée. Le présent résumé est fondé sur l’hypothèse que le Fonds se conformera en tout temps aux restrictions en matière de placement énoncées à la rubrique « Restrictions en matière de placement ». Le présent résumé ne traite pas de toutes les incidences fiscales fédérales canadiennes applicables à un placement dans les parts. De plus, les incidences sur l’impôt sur le revenu et les autres incidences fiscales qui découlent de l’acquisition, de la détention ou de la disposition de parts varieront en fonction du statut particulier de l’investisseur, dont la province ou le territoire dans lequel l’investisseur réside ou exerce ses activités. Les conseillers juridiques n’expriment aucune opinion aux présentes relativement à la déductibilité de l’intérêt sur les fonds empruntés par un porteur de parts afin d’acquérir des parts. Le présent résumé est de nature générale seulement et ne vise pas à constituer un avis juridique ou fiscal à un investisseur. Les investisseurs devraient consulter leurs propres conseillers fiscaux pour connaître les incidences fiscales d’un placement dans les parts à la lumière de leur situation particulière. Situation du Fonds Le présent résumé est fondé sur les hypothèses selon lesquelles le Fonds sera admissible, en tout temps, à titre de « fiducie d’investissement à participation unitaire » et de « fiducie de fonds commun de placement » au sens de la Loi de l’impôt et que le Fonds choisira, en vertu de la Loi de l’impôt, d’être une fiducie de fonds commun de placement à partir de la date à laquelle il a été constitué. Pour être admissible à titre de fiducie de fonds commun de placement, le Fonds doit notamment se conformer de façon continue à certaines exigences minimales relatives à la propriété et à la répartition des parts. Le gestionnaire a avisé les conseillers juridiques que le Fonds prévoit exercer les choix nécessaires pour que le Fonds soit admissible à titre de fiducie de fonds commun de placement pour les besoins de la Loi de l’impôt durant toute sa première année d’imposition. Si le Fonds n’était pas admissible à titre de fiducie de fonds commun de placement à tout moment, les incidences fiscales différeraient à certains égards de celles décrites dans le présent prospectus, et ce, de façon importante et défavorable. Le présent résumé est également fondé sur l’hypothèse selon laquelle le Fonds ne constituera à aucun moment une fiducie EIPD. Pourvu qu’il respecte ses restrictions en matière de placement, telles qu’elles sont décrites à la rubrique « Restrictions en matière de placement », le Fonds ne devrait pas détenir de placements qui feraient en sorte qu’il serait assujetti à l’impôt spécial applicable aux fiducies EIPD. - 49 - Imposition du Fonds Le Fonds est assujetti, chaque année d’imposition, à l’impôt de la partie I de la Loi de l’impôt sur son revenu annuel, y compris les gains en capital imposables réalisés nets, déduction faite de la partie de son revenu qu’il déduit à l’égard des montants payés ou rendus payables aux porteurs de parts dans l’année. Le gestionnaire a avisé les conseillers juridiques que le Fonds prévoit faire des distributions aux porteurs de parts de la façon décrite à la rubrique « Politique en matière de distributions », et déduire, dans le calcul de son revenu pour chaque année d’imposition, un montant assez élevé pour que le Fonds ne paie aucun impôt sur le revenu prévu à la partie I de la Loi de l’impôt à l’égard de chaque année, à l’exception de l’impôt sur les gains en capital réalisés nets que le Fonds pourra recouvrer relativement à une telle année par le biais du mécanisme de remboursement des gains en capital. Le Fonds sera tenu, pour chaque année d’imposition, d’inclure dans son revenu tous les dividendes reçus (ou réputés avoir été reçus) par celui-ci au cours de cette année à l’égard d’un titre du portefeuille, ainsi que tous les intérêts qu’il a cumulés jusqu’à la fin de l’année ou qu’il peut recevoir ou reçoit avant la fin de l’année, sauf dans la mesure où de tels intérêts ont été inclus dans le calcul de son revenu pour une année d’imposition antérieure. À la disposition réelle ou présumée de titres de créance, le Fonds sera tenu d’inclure dans le calcul de son revenu pour l’année de la disposition tous les intérêts courus sur ces titres de créance depuis la dernière date de versement des intérêts jusqu’à la date de la disposition, sauf si ces intérêts ont été inclus dans le calcul du revenu du Fonds pour l’année d’imposition en question ou pour une autre année d’imposition et si ces intérêts ne seront pas compris dans le produit de la disposition aux fins du calcul de tout gain en capital réalisé ou de toute perte en capital subie. Dans le calcul de son revenu pour les besoins de l’impôt, le Fonds peut déduire les frais raisonnables, administratifs et autres, engagés pour gagner un revenu conformément aux règles détaillées de la Loi de l’impôt. Le Fonds peut déduire les frais du placement qu’il a payés et qui n’ont pas été remboursés, à un taux de 20 % par année. Ces frais seront rajustés au prorata lorsque l’année d’imposition du Fonds compte moins de 365 jours. Les pertes subies par le Fonds ne peuvent être attribuées aux porteurs de parts, mais peuvent généralement être reportées prospectivement et rétrospectivement et déduites dans le calcul du revenu imposable du Fonds, conformément aux règles détaillées énoncées dans la Loi de l’impôt. Au moment de la disposition réelle ou réputée d’un titre compris dans le portefeuille, le Fonds réalisera un gain en capital (ou subira une perte en capital) dans la mesure où la somme du produit de la disposition, et de tous coûts de disposition raisonnables, est supérieure (ou inférieure) au prix de base rajusté de ce titre, à moins que le Fonds soit considéré comme négociant des titres ou exploitant une entreprise qui achète ou vend des titres, ou que le Fonds ait acquis le titre dans le cadre d’une ou de plusieurs opérations considérées comme comportant un risque ou une affaire de caractère commercial. Le gestionnaire a avisé les conseillers juridiques que le Fonds achètera des titres pour le portefeuille dans le but de recevoir des distributions ou d’autres revenus sur ces titres et qu’il adoptera la position selon laquelle les gains réalisés et les pertes subies à la disposition de ces titres constituent des gains en capital et des pertes en capital. Le gestionnaire a également avisé les conseillers juridiques que le Fonds fera le choix prévu au paragraphe 39(4) de la Loi de l’impôt de façon à ce que tous les titres détenus dans le portefeuille qui sont des « titres canadiens » (au sens de la Loi de l’impôt) soient assimilés à des immobilisations du Fonds. Pour chaque année d’imposition au cours de laquelle il est une fiducie de fonds commun de placement pour l’application de la Loi d’impôt, le Fonds aura le droit de porter en réduction de ses obligations fiscales (ou de recevoir un remboursement relativement à ces obligations), s’il en est, à l’égard de ses gains en capital réalisés nets, un montant déterminé conformément à la Loi de l’impôt et fondé sur les rachats de parts ayant eu lieu durant l’année (le « remboursement de gains en capital »). Il est possible que le remboursement de gains en capital pour une année d’imposition donnée n’annule pas - 50 - complètement, pour cette année d’imposition, les obligations fiscales du Fonds qui découlent des ventes ou de toutes autres dispositions de titres compris dans le portefeuille effectuées aux fins de rachats de parts. La moitié du montant de tout gain en capital (un « gain en capital imposable ») réalisé par le Fonds durant une année d’imposition à la disposition de titres du portefeuille qui sont des immobilisations du Fonds doit être incluse dans le calcul du revenu du Fonds pour l’année en question, et la moitié du montant de toute perte en capital (une « perte en capital déductible ») subie par le Fonds durant une année d’imposition doit être déduite des gains en capital imposables réalisés par le Fonds durant l’année en question. Tout excédent des pertes en capital déductibles sur les gains en capital imposables pour une année d’imposition peut être déduit des gains en capital imposables nets réalisés par le Fonds, dans la mesure et dans les circonstances prévues par la Loi de l’impôt. Le Fonds conclura des opérations en devises autres que le dollar canadien, notamment acquérir des titres pour le portefeuille. Aux fins de la Loi de l’impôt, le coût et le produit de la disposition de titres, l’intérêt et toutes les autres sommes seront calculés en dollars canadiens, aux taux de change appropriés en vigueur à la date des opérations, conformément aux règles détaillées de la Loi de l’impôt à cet égard. Le montant du revenu et des gains réalisés par le Fonds, de même que le montant des pertes qu’il subit, peut être touché par les fluctuations du taux de change entre ces devises et le dollar canadien. Les gains ou les pertes à l’égard des opérations de couverture du risque de change conclues relativement à des sommes investies dans le portefeuille constitueront probablement des gains en capital et des pertes en capital pour le Fonds si les titres du portefeuille sont des immobilisations pour le Fonds et qu’il y a une corrélation suffisante entre eux. Le Fonds obtiendra un revenu et réalisera des gains en capital à partir de placements effectués dans des pays autres que le Canada et, par conséquent, peut être tenu de payer de l’impôt sur le revenu ou sur le bénéfice net à de tels pays. Dans la mesure où cet impôt étranger payé n’a pas été déduit dans le calcul du revenu du Fonds et, dans le cas d’un revenu tiré d’un bien, n’est pas supérieur à 15 % de ce revenu, le Fonds peut attribuer à un porteur de parts ce revenu de source étrangère, de façon à ce que ce revenu et une partie correspondante de l’impôt étranger payé par le Fonds puissent être considérés comme un revenu de source étrangère du porteur de parts et un impôt étranger qu’il a payé, aux fins des dispositions de la Loi de l’impôt portant sur les crédits pour impôt étranger. Si cet impôt étranger payé par le Fonds à l’égard du revenu tiré d’un bien dépasse 15 % de ce revenu, le Fonds peut généralement déduire l’excédent dans le calcul de son revenu aux fins de la Loi de l’impôt. Imposition des porteurs de parts Un porteur de parts sera généralement tenu d’inclure, dans le calcul de son revenu pour une année d’imposition, le montant du revenu net du Fonds pour l’année d’imposition, y compris les gains en capital imposables réalisés nets, payés ou payables au porteur de parts (au comptant ou sous forme de parts supplémentaires) dans l’année d’imposition. La partie non imposable des gains en capital réalisés nets du Fonds, payés ou payables à un porteur de parts, dont la partie imposable a été attribuée au porteur de parts dans une année d’imposition ne sera pas incluse dans le revenu de ce porteur de parts pour l’année. Tout montant dépassant la quote-part du porteur de parts du revenu net du Fonds pour une année d’imposition, qui est payé ou payable au porteur de parts au cours de l’année, ne sera généralement pas inclus dans le revenu du porteur de parts, mais réduira généralement le prix de base rajusté de ses parts. En vertu de la Loi de l’impôt, le Fonds est autorisé à déduire dans le calcul de son revenu pour une année d’imposition une somme inférieure au total de ses distributions pour l’année. Le Fonds pourra ainsi utiliser, au cours d’une année d’imposition, des pertes d’années antérieures sans entacher sa faculté de distribuer son revenu annuellement. Le montant distribué à un porteur de parts qui n’a pas été déduit par le Fonds ne sera pas inclus dans le revenu du porteur de parts. Toutefois, le prix de base rajusté des parts du porteur de parts sera réduit de ce montant. Dans la mesure où le prix de base - 51 - rajusté d’une part serait autrement inférieur à zéro, le montant négatif sera réputé être un gain en capital réalisé par le porteur de parts par suite de la disposition de la part, et le prix de base rajusté pour le porteur de parts sera augmenté du montant de ce gain en capital réputé pour atteindre zéro. À condition que les désignations appropriées soient effectuées par le Fonds, la partie (i) des gains en capital imposables réalisés nets du Fonds, (ii) du revenu de source étrangère du Fonds, et (iii) des dividendes imposables reçus ou réputés avoir été reçus par le Fonds sur des actions de sociétés canadiennes imposables, qui a été payée ou est payable à un porteur de parts conservera dans les faits sa nature et sera traitée de cette façon entre les mains du porteur de parts aux fins de la Loi de l’impôt et, dans le cas du revenu de source étrangère, les impôts étrangers s’y rapportant seront considérés comme ayant été payés par le porteur de parts aux fins du crédit pour impôt étranger. Si des montants sont désignés à titre de dividendes imposables de sociétés canadiennes imposables, les règles habituelles de majoration et de crédit d’impôt pour dividendes de la Loi de l’impôt s’appliqueront, y compris les règles de majoration bonifiée et de crédit d’impôt applicables aux dividendes admissibles désignés. Aucune perte du Fonds aux fins de la Loi de l’impôt ne pourra être attribuée au porteur de parts ni ne constituera une perte pour ce porteur. À la disposition réelle ou réputée de parts, y compris dans le cadre d’un rachat d’une part, le porteur de parts réalisera un gain en capital (ou subira une perte en capital) dans la mesure où son produit de disposition (autre que tout montant payable par le Fonds au porteur de parts qui représente un montant devant être inclus autrement dans le revenu du porteur de parts, comme il est décrit ci-dessus) est supérieur (ou inférieur) au total du prix de base rajusté des parts et des frais de disposition raisonnables. Lorsqu’une part du Fonds est acquise, le prix de base rajusté des parts pour un porteur de parts correspond à la moyenne entre le coût de la part nouvellement acquise et le prix de base rajusté de l’ensemble des parts identiques détenues par le porteur de parts à titre d’immobilisations immédiatement avant ce moment-là. Le coût des parts acquises à titre de distribution de revenu ou de gains en capital correspondra généralement au montant de la distribution. Un regroupement des parts par suite d’une distribution versée sous forme de parts supplémentaires ne sera pas assimilé à une disposition de parts et n’aura pas d’incidence sur le prix de base rajusté global des parts pour un porteur de parts. La moitié du gain en capital (un « gain en capital imposable ») réalisé à la disposition des parts sera incluse dans le revenu du porteur de parts et la moitié de la perte en capital (une « perte en capital déductible ») réalisée doit être déduite des gains en capital imposables conformément aux dispositions de la Loi de l’impôt. Les pertes en capital déductibles pour une année d’imposition qui excèdent les gains en capital imposables peuvent être reportées rétroactivement et déduites, au cours de l’une ou l’autre des trois années d’imposition précédentes, ou reportées prospectivement et déduites, dans une année d’imposition ultérieure, des gains en capital imposables nets conformément aux dispositions de la Loi de l’impôt. En général, le revenu net du Fonds, payé ou payable à un porteur de parts, qui est désigné à titre de dividendes imposables de sociétés canadiennes imposables ou à titre de gains en capital imposables réalisés nets et à titre de gains en capital imposables réalisés à la disposition de parts, peut augmenter l’assujettissement d’un porteur de parts à un impôt minimum de remplacement. Les montants relatifs à l’acquisition, à la détention et à la disposition de parts de catégorie U doivent être convertis en dollars canadiens en fonction du taux de change de midi applicable affiché par la Banque du Canada à la date à laquelle ces montants sont constatés pour la première fois ou en fonction de tout autre taux de change jugé acceptable par l’ARC. - 52 - Une conversion de parts de catégorie U en parts de catégorie A constituera une disposition de ces parts de catégorie U pour les besoins de la Loi de l’impôt. Imposition des régimes enregistrés Les revenus et les gains en capital distribués par le Fonds à un régime enregistré et les gains en capital réalisés à la disposition de parts ne sont généralement pas imposables en vertu de la partie I de la Loi de l’impôt tant qu’ils sont conservés dans une fiducie régie par un régime enregistré, à condition que les parts constituent des placements admissibles aux termes du régime enregistré en question. Voir « Admissibilité aux fins de placement ». Un porteur de parts qui est un régime enregistré n’aura pas droit à un crédit pour impôt étranger en vertu de la Loi de l’impôt au titre de tout impôt étranger réputé payé par le régime enregistré en raison d’une attribution par le Fonds au régime enregistré à l’égard de son revenu de source étrangère. Voir « Imposition des porteurs de parts ». Les porteurs de parts devraient consulter leurs propres conseillers au sujet des incidences fiscales découlant de l’établissement, de la modification et de la fin d’un régime enregistré ou de retirer des montants de celui-ci. Incidences fiscales de la politique en matière de distributions du Fonds La valeur liquidative par part tiendra compte de tout revenu accumulé ou gain réalisé par le Fonds qui n’est pas devenu payable au moment de l’acquisition des parts. Ainsi, un porteur de parts qui acquiert des parts peut être redevable d’un impôt sur sa quote-part du revenu et des gains du Fonds cumulés avant l’acquisition des parts, même si le prix d’acquisition payé par le porteur pour ses parts tient compte de ces montants. Les conséquences de l’acquisition de parts vers la fin d’une année civile seront généralement tributaires de la nécessité ou non d’effectuer une distribution supplémentaire vers la fin de l’année civile pour que le Fonds n’ait pas d’impôt sur le revenu non remboursable à payer sur ces montants en vertu de la Loi de l’impôt. Admissibilité aux fins de placement Pourvu que le Fonds soit admissible à titre de fiducie de fonds commun de placement au sens de la Loi de l’impôt, les parts constitueront des placements admissibles aux termes de la Loi de l’impôt pour les fiducies régies par des régimes enregistrés. En outre, les parts de catégorie A constitueront aussi des placements admissibles pourvu qu’elles soient inscrites à la cote d’une bourse de valeurs désignée (ce qui comprend actuellement la TSX). Malgré ce qui précède, si les parts constituent des « placements interdits » pour un compte d’épargne libre d’impôt (« CELI »), un régime enregistré d’épargne-retraite (« REER ») ou un fonds enregistré de revenu de retraite (« FERR »), le titulaire du CELI ou le rentier du REER ou du FERR, selon le cas, sera assujetti à une pénalité fiscale, comme il est indiqué dans la Loi de l’impôt. Les parts ne constitueront généralement pas un « placement interdit » pour un CELI, un REER ou un FERR si le titulaire du CELI ou le rentier aux termes du REER ou du FERR, selon le cas, (i) n’a pas de lien de dépendance avec le Fonds pour l’application de la Loi de l’impôt, (ii) ne détient pas de « participation notable » (au sens de la Loi de l’impôt) dans le Fonds, ou (iii) ne détient pas de « participation notable » (au sens de la Loi de l’impôt) dans une société par actions, une société de personnes ou une fiducie qui a un lien de dépendance avec le Fonds pour l’application de la Loi de l’impôt. De manière générale, un titulaire ou un rentier, selon le cas, ne devrait pas détenir de participation notable dans le Fonds à moins que le titulaire ou le rentier, selon le cas, ou une personne ou une société de personnes avec laquelle il a un lien de dépendance, individuellement ou ensemble, détient, directement ou indirectement, des parts dont la juste valeur marchande est d’au moins 10 % de la juste valeur marchande de toutes les parts du Fonds. Aux termes de modifications proposées à la Loi de l’impôt annoncées le 21 décembre 2012 (les « propositions de décembre 2012 »), le gouvernement propose de supprimer la condition (iii) ci-dessus. De plus, aux termes des propositions de décembre 2012, les parts ne constitueront généralement pas un - 53 - « placement interdit » si elles constituent des « biens exclus », au sens des propositions de décembre 2012, pour un CELI, un REER ou un FERR. Les titulaires ou les rentiers devraient consulter leurs propres conseillers en fiscalité au sujet du statut des parts à titre de placements interdits, notamment pour savoir si les parts pourraient constituer des « biens exclus » au sens des propositions de décembre 2012. MODALITÉS D’ORGANISATION ET DE GESTION DU FONDS Gestionnaire du Fonds Propel Capital Corporation (« Propel » ou le « gestionnaire ») est le gestionnaire et le promoteur du Fonds. Le gestionnaire, en sa qualité de gestionnaire de placement du Fonds, retiendra les services du gestionnaire de portefeuille pour agir à ce titre pour le Fonds. Le gestionnaire est un fournisseur de premier plan de produits de placement qui a réuni des actifs totalisant plus de 700 M$ depuis décembre 2010. À l’heure actuelle, Propel fournit des services de gestion et d’administration aux fonds suivants : Propel Multi-Strategy Fund, Fonds revenu Plus convertible canadien, Fonds canadien à haut rendement Focus, Diversified Alpha Fund II, Fonds de revenu à répartition stratégique, North American REIT Income Fund et Fonds d’actions privilégiées nord-américaines. Le siège social de Propel est situé au Brookfield Place, 161 Bay Street, 27 th Floor, Toronto (Ontario) M5J 2S1. Fonctions du gestionnaire et services offerts par celui-ci Le gestionnaire fournira, ou fera en sorte que soient fournis, tous les services d’administration et de gestion des placements dont le Fonds a besoin, y compris l’exécution de ses stratégies de placement. Aux termes de la convention de gestion qui interviendra entre le gestionnaire et le Fonds au plus tard à la date de clôture (la « convention de gestion »), le gestionnaire sera nommé à ce titre pour gérer les activités et les affaires du Fonds. Aux termes de la convention de gestion, le gestionnaire est chargé de fournir au Fonds, ou de lui faire fournir, des services de gestion et de gestion de portefeuille et des services administratifs ainsi que des installations. Il sera notamment chargé de ce qui suit : a) conclure, au nom du Fonds, la convention de gestion de portefeuille; b) autoriser et payer les dépenses engagées pour le compte du Fonds; c) nommer le dépositaire, l’agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres, les auditeurs, les conseillers juridiques et les autres organisations ou professionnels offrant des services au Fonds; d) fournir des bureaux et des installations; e) préparer les rapports comptables, les rapports de gestion et d’autres rapports, y compris les rapports intermédiaires et annuels destinés aux porteurs de parts, les états financiers, les déclarations fiscales aux porteurs de parts, les dépôts et les déclarations de revenus conformément aux lois applicables; f) surveiller la capacité du Fonds à payer des distributions; g) communiquer avec les porteurs de parts; h) veiller à ce que la valeur liquidative par part soit calculée et publiée; i) s’assurer que le Fonds respecte toutes les exigences des autorités de réglementation, toutes les exigences découlant de la loi et toutes les exigences applicables d’inscription à la côte d’une bourse; j) convoquer des assemblées des porteurs de parts au besoin; k) fournir d’autres services de gestion et d’autres services administratifs selon ce qui est raisonnablement nécessaire pour l’exploitation et l’administration courantes du Fonds; et l) surveiller et examiner les services fournis par des tiers dans le cadre de la délégation de l’administration du Fonds par le gestionnaire. Le gestionnaire peut déléguer certains de ses pouvoirs à des tiers sans frais supplémentaires pour le Fonds lorsqu’à sa discrétion, il juge qu’il est dans l’intérêt du Fonds de le faire. Le gestionnaire surveille en permanence les services fournis par les tiers. - 54 - Le gestionnaire conclura la convention de gestion de portefeuille avec le gestionnaire de portefeuille et le Fonds, aux termes de laquelle le gestionnaire de portefeuille agit à ce titre pour le Fonds. Le gestionnaire est tenu d’exercer ses pouvoirs et de s’acquitter de ses obligations honnêtement, de bonne foi et dans l’intérêt du Fonds, et de faire preuve de la prudence, de la diligence et de la compétence dont une personne raisonnablement prudente ferait preuve dans des circonstances comparables. La convention de gestion prévoit que le gestionnaire n’encourt aucune responsabilité pour un défaut, une omission ou un vice affectant les actifs du Fonds s’il s’est acquitté de ses fonctions et a appliqué les normes de prudence, de diligence et de compétence indiquées ci-dessus. Le gestionnaire engagera sa responsabilité en cas de faute intentionnelle, de mauvaise foi, de négligence ou de manquement à ses obligations ou aux normes de prudence, de diligence et de compétence. Entre autres restrictions imposées au gestionnaire, il ne peut pas dissoudre le Fonds ou en liquider les affaires sauf s’il est d’avis qu’il serait dans l’intérêt des porteurs de parts de le faire ou autrement conformément à la déclaration de fiducie du Fonds. En contrepartie de ces services, le Fonds paiera les frais de gestion au gestionnaire (qui en versera une partie au gestionnaire de portefeuille) et remboursera au gestionnaire tous les frais raisonnables qu’il engage pour le compte du Fonds. Voir « Frais ». De plus, le gestionnaire et chacun de ses administrateurs, dirigeants, employés, consultants et mandataires seront indemnisés et remboursés par le Fonds dans la pleine mesure permise par la loi pour l’ensemble des obligations et des frais (y compris les jugements, les amendes, les sanctions, les intérêts, les sommes versées à titre de règlement avec l’approbation du Fonds, les honoraires et débours juridiques sur une base procureur client) qu’ils auront raisonnablement engagé dans l’exécution des services rendus au Fonds décrits aux présentes, ou à titre d’administrateur, de dirigeant, d’employé, de consultant ou de mandataire du Fonds, y compris en raison d’une poursuite ou d’une enquête civile, criminelle, administrative ou autre visant ces personnes parce qu’elles agissent ou ont agi en qualité de gestionnaire, gestionnaire de portefeuille, fiduciaire ou administrateur, dirigeant, employé, consultant ou mandataire de l’un de ceux-ci, sauf en cas de faute intentionnelle, de mauvaise foi, de négligence, de manquement aux normes de prudence, de diligence et de compétence ou de manquement important à leurs obligations aux termes de la convention de gestion. Le gestionnaire demeure en fonction jusqu’à la dissolution du Fonds, à moins d’être destitué auparavant par le Fonds ou conformément à la convention de gestion. La nomination du gestionnaire peut être résiliée par le Fonds : (i) sur la remise d’un préavis de 10 jours en cas de manquement grave auquel le gestionnaire ne remédie pas dans les 30 jours suivant la remise d’un avis en ce sens au gestionnaire, ou (ii) immédiatement, en cas d’insolvabilité, de liquidation ou de faillite du gestionnaire. Le gestionnaire peut également démissionner sur préavis écrit d’au moins 90 jours au Fonds. La destitution du gestionnaire prend effet uniquement à la nomination de son remplaçant. Cette nomination doit être approuvée par une résolution ordinaire, sauf si le remplaçant est membre du groupe du gestionnaire, auquel cas, aucun avis ni aucune approbation des porteurs de parts n’est nécessaire. Les porteurs de parts peuvent mettre fin aux fonctions du gestionnaire au moyen d’une résolution spéciale. En cas de destitution, le gestionnaire a droit au paiement de sa rémunération et au remboursement de ses frais jusqu’à la date de sa destitution. Administrateurs et dirigeants du gestionnaire et promoteur Le conseil d’administration du gestionnaire se compose actuellement de quatre membres. Les administrateurs demeurent en poste tant qu’ils ne résignent pas leurs fonctions ou jusqu’à la nomination de leur remplaçant, en cas de destitution. - 55 - Le nom, le lieu de résidence et les fonctions principales de chaque administrateur et haut dirigeant du gestionnaire sont décrits ci-après : Nom et municipalité de résidence Poste auprès du gestionnaire Fonctions principales MICHAEL SIMONETTA Toronto (Ontario) Président du conseil et administrateur Président du conseil, Propel Capital Corporation RAJ LALA Toronto (Ontario) Président, chef de la direction et administrateur Président et chef de la direction, Propel Capital Corporation KRISTA MATHESON Toronto (Ontario) Première vice-présidente, chef des finances, secrétaire générale et administratrice Première vice-présidente, chef des finances et secrétaire générale, Propel Capital Corporation KEITH CRONE Brampton (Ontario) Vice-président et administrateur Vice-président, Propel Capital Corporation Les antécédents et l’expérience de chaque administrateur et haut dirigeant du gestionnaire sont décrits ci-après : Michael Simonetta, président du conseil et administrateur : M. Simonetta a une vaste expérience dans le domaine de la gestion, de l’investissement et des marchés financiers. M. Simonetta a été l’un des associés fondateurs de First Asset Management Inc. (« FAMI ») dont il a été le président et chef de la direction de 1997 à 2006. Quand FAMI a été vendue en 2005, elle gérait plus de 30 G$ d’actifs et était l’une des 10 plus grandes sociétés au Canada dans le secteur de la gestion des fonds de pension et des fortunes. FAMI a eu comme membres de son groupe Beutel, Goodman & Compagnie Ltée, Foyston Gordon & Payne, Inc., Gestion de capital Deans Knight Ltée, Placements Montrusco Bolton Inc., Covington Capital Corporation, First Asset Funds Inc. (auparavant Triax Capital Corporation) et Nordouest Fonds Mutuels Inc. FAMI a été vendue en 2005 à Affiliated Managers Group, Inc. (NYSE : AMG), société de gestion de placement cotée en bourse et située à Boston. M. Simonetta est membre de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario. Il a obtenu son titre de comptable agréé en 1984 et s’est classé dans les 20 premiers au tableau d’honneur. Il détient un baccalauréat ès arts de l’Université de Waterloo (1983 — Médaille d’or). Raj Lala, président, chef de la direction et administrateur : M. Lala a travaillé pour Jovian Capital de 2003 à 2008. De 2007 à 2008, il a été président de JovFunds Inc., division de gestion d’actifs de Jovian Capital. Jovian Capital est une société de services financiers diversifiée inscrite à la cote de la TSX ayant plus de 14 G$ d’actifs sous gestion. M. Lala était responsable du développement de produits, des ventes et de la distribution de JovFunds Inc. En moins de trois ans, il a structuré et réuni environ 2,5 G$ de produits financiers, notamment des fonds communs de placement, fonds indiciels négociables en bourse, fonds de couverture, billets à capital protégé et fonds d’investissement à capital fixe. Avant d’entrer au service de JovFunds Inc., M. Lala a été, de 2001 à 2002, président fondateur et chef de la direction d’une société de fonds de couverture de fonds située en Ontario, qui a été vendue à Jovian Capital. De 1997 à 2001, il a été vice-président et directeur du marketing d’un fonds commun de placement ontarien qui se consacrait essentiellement à des secteurs d’investissement spécialisés. M. Lala est titulaire d’un baccalauréat en économie de l’Université de Toronto (1994). - 56 - Krista Matheson, première vice-présidente, chef de la direction financière, secrétaire générale et administratrice : Mme Matheson compte plus de 12 années d’expérience dans le secteur des services financiers, son dernier poste en date ayant été celui de directrice stratégique des produits et services indiciels de la TSX, de 2008 à 2009. De 2006 à 2008, elle a été première vice-présidente de Markland Street Asset Management, société de gestion d’actifs canadienne ayant plus de 500 M$ d’actifs sous gestion. À ce titre, elle était responsable du développement des produits d’investissement. De 2003 à 2006, Mme Matheson a été vice-présidente, Produits structurés, de Brookfield Asset Management Inc. (« Brookfield ») où elle était essentiellement responsable du lancement d’un certain nombre de fonds cotés en bourse de Brookfield. Elle avait auparavant occupé un certain nombre d’autres fonctions auprès de Brookfield, dans son service des placements privés, son service du marketing et son groupe des fusions et acquisitions. Mme Matheson est titulaire d’un baccalauréat en administration des affaires de l’Université de l’Ile-du-Prince-Édouard (1996), d’un MBA de l’Université Dalhousie (2000) et d’un diplôme en technologie de l’information appliquée de l’Information Technology Institute (2001). Keith Crone, vice-président et administrateur : Comptant plus de 14 années d’expérience dans le domaine des services financiers, M. Crone est responsable du développement stratégique des affaires dans le cadre des activités de ventes et de marketing. De 2005 à 2008, M. Crone a occupé le poste de premier vice-président, ventes, de JovFunds Inc., la branche de placements spécialisés de Jovian Capital Corporation (TSX : JOV), une société de services financiers pleinement diversifiée dont l’actif totalise 14 G$. À ce titre, il était responsable de la gestion des ventes internes et du personnel administratif. Avant 2005, M. Crone a occupé différents postes en ventes et en marketing auprès de Fonds Dynamiques, une filiale de Patrimoine Dundee inc., qui est aujourd’hui une filiale en propriété exclusive de la Banque Scotia. Propriété de titres du fonds d’investissement et du gestionnaire Le 22 juillet 2013, le Fonds a émis une part de catégorie A à Raj Lala pour la somme de 10,00 $, soit la totalité des parts du Fonds en circulation en date du présent prospectus. Cette part de catégorie A sera rachetée au moment de la clôture. En date du présent prospectus, Raj Lala, avait la propriété véritable, directement ou indirectement, de 42,5 % (42 500 actions de catégorie A) des actions en circulation du gestionnaire. Michael Simonetta avait la propriété véritable, directement ou indirectement, de 42,5 % (30 000 actions de catégorie A et 12 500 actions de catégorie B) des actions en circulation du gestionnaire. Krista Matheson avait la propriété véritable, directement ou indirectement, de 10 % (10 000 actions de catégorie A) des actions en circulation du gestionnaire. Enfin, Keith Crone avait la propriété véritable, directement ou indirectement, de 5 % (5 000 actions de catégorie A) des actions en circulation du gestionnaire. Gestionnaire de portefeuille du Fonds Credit Suisse Asset Management, LLC, qui fait partie de la division Private Banking & Wealth Management de Credit Suisse Group AG, offre des produits dans toutes les catégories d’investissement, qu’il s’agisse de titres de participation, de titres à revenu fixe ou d’instruments à catégories d’actifs multiples, en passant par les placements alternatifs, tels que des fonds de couverture, des titres du secteur de l’immobilier, des marchandises et des titres de créance, au moyen de comptes distincts, de fonds communs de placement et d’autres véhicules de placement, pour une vaste gamme de clients, dont des gouvernements, des institutions, des sociétés et des particuliers. Avec ses bureaux de gestion d’actifs dans 19 pays, la société exploite un réseau mondial parfaitement intégré visant à offrir les meilleures innovations et les capacités de Credit Suisse à ses clients partout dans le monde. Au 31 mars 2013, Credit Suisse gérait des actifs totalisant près de 400 G$ US, dont plus de 19 G$ US en prêts garantis privilégiés. - 57 - Le gestionnaire de portefeuille fournira l’essentiel de ses services au Fonds à New York (New York), aux États-Unis. La division Credit Suisse Credit Investments Group (« CIG ») du gestionnaire de portefeuille gérera le portefeuille conformément à la convention de gestion de portefeuille. CIG est un chef de file dans la gestion de prêts bancaires, d’obligations à rendement élevé et de portefeuille de prêts présentant des occasions attrayantes. Grâce à sa vaste portée et à son réseau étendu de professionnels chevronnés à New York et à Londres, CIG est l’un des plus importants gestionnaires de crédit avec levier financier aux États-Unis et en Europe occidentale. GIC peut compter sur un groupe de professionnels compétents de plein exercice dévoués dans le secteur du crédit. CIG offre toute une gamme de solutions axées sur le profil risque-rendement pour répondre aux critères d’une clientèle diversifiée, dont les besoins varient de la préservation du capital à la production d’alpha, en passant par la génération de revenu systématique. Le gestionnaire de portefeuille sera nommé par le gestionnaire aux termes de la convention de gestion de portefeuille. - 58 - Équipe de CIG Membres de la haute direction et comité de crédit † John G. Popp* Directeur général Chef mondial et chef des placements 29 ans d'expérience Thomas J. Flannery* Directeur général Gestionnaire principal de portefeuille 17 ans d'expérience Andrew H. Marshak* Directeur général Chef pour l'Europe 23 ans d'expérience Linda R. Karn* Directrice générale Chef de la recherche 18 ans d'expérience Lauri Whitlock Directrice Chef de l'exploitation 22 ans d'expérience Recherche par secteur et stratégie du portefeuille Équipe de New York Équipe de New York Linda Karn 18 ans Directrice principale Médias et technologies; Imprimeries et édition Amir Vardi 9 ans Vice-président Gestionnaire de portefeuille de crédit structuré Vance Shaw, CFA 31 ans Directeur Pétrole et gaz naturel; Services publics Ilan Friedman 8 ans Vice-président Négociation de titres de créance James Potesky 27 ans Directeur Produits chimiques David Mechlin, CFA 7 ans Vice-président Technologies; Secteur des loisirs Louis Farano 19 ans Directeur Gestionnaire de portefeuille de prêts Buo Zhang 6 ans Collaborateur Crédit structuré Edward DeBruyn 15 ans Directeur Emballage; Secteur manufacturier; Location d’équipement Jonida Afezolli 4 ans Collaboratrice Stratégie de marché; Spécialiste de produits Wing Chan, CFA 14 ans Directrice Gestionnaire de portefeuille de titres à rendement élevé Alex Witkes 2 ans Analyste Soins de santé; Produits de consommation Adrienne Dale 13 ans Directrice Alimentation et boissons; Restauration; Ventes au détail Ramin Kamali 12 ans Directeur Services financiers; Immobilier Daragh Murphy, CFA 14 ans Directeur Télécommunications et câblodistribution; Papiers et emballage Michael Chaisanguanthum 9 ans Directeur Entreprises en difficulté et en restructuration; Aérospatiale et défense; Jeux vidéo Roberta Girard 11 ans Directrice Construction et immobilier; Produits de consommation Grey Harris 16 ans Vice-président Opérations sur titres à rendement élevé Jakob von Kalckreuth 10 ans Directeur Aérospatiale et défense; Produits chimiques; Soins de santé; Négociation Paul Roth 11 ans Vice-président Stratégie de marché; Spécialiste de produits Berchmans Rivera 7 ans Vice-président Secteur des loisirs; Hôtellerie et jeux vidéo; Ventes au détail; Imprimeries et édition Joshua Shedroff 10 ans Vice-président Transport; Métaux et mines; Services écologiques Équipe de Londres Bureau intermédiaire dédié Gestion des risques CS * Membre du comité de crédit de CIG † Le nombre d’années d’expérience renvoie au nombre d’années d’expérience dans le secteur des finances. L’équipe de placement de CIG est formée de gestionnaires de portefeuille, de courtiers et d’analystes de crédit. Le comité de crédit de CIG est formé de gestionnaires de portefeuille et d’analystes de crédit chevronnés qui sont chargés des grandes orientations des portefeuilles et de la sélection des titres de créance. Les gestionnaires de portefeuille ont pour responsabilité de voir à l’élaboration du portefeuille et de prendre les décisions d’achat et de vente pour chaque portefeuille donné. Les analystes de crédit ont quant à eux pour responsabilité de formuler des recommandations au sujet des émetteurs au sein de leur secteur assigné auprès du comité de crédit de CIG. Les analystes mènent des recherches sur la quasi-totalité des émetteurs de catégorie spéculative dans les secteurs dont ils relèvent. Ces recherches par secteur comprennent non seulement une analyse comparative des différents émetteurs au sein du secteur, mais également une évaluation des risques auxquels sont exposées les différentes activités d’un émetteur en particulier. Enfin, les courtiers ont pour responsabilité d’effectuer les opérations sur les titres en portefeuille, alors qu’il incombe aux gestionnaires de portefeuille et au comité de crédit de CIG - 59 - d’établir la stratégie de placement, la répartition de l’actif et la sélection de titres définitives. On trouvera ci-après l’exposé des antécédents des membres du comité de crédit de CIG : John G. Popp, Directeur général, Credit Suisse Credit Investments Group, Chef mondial et chef des placements : John G. Popp est un directeur général chez Credit Suisse dans la division de gestion d’actifs à New York. Il agit à titre de chef mondial et chef des placements du groupe Credit Investments Group (CIG), et il lui incombe principalement de prendre les décisions de placement, d’assurer les processus d’encadrement de portefeuilles et de voir au développement des affaires des stratégies d’investissement mondiales de CIG. Au mois de mars 2013, CIG comptait environ 23,2 G$ US en actifs sous gestion. M. Popp occupe le poste de président et chef de la direction des Fonds Credit Suisse, du fonds Credit Suisse Asset Management Income Fund, Inc. et du fonds Credit Suisse High Yield Bond Fund. Il a également siégé au comité d’évaluation des directeurs généraux de Credit Suisse en 2005, en 2007, en 2008 et en 2009. M. Popp est aussi membre du conseil de leadership mondial de Credit Suisse. Avant de se joindre à Credit Suisse, M. Popp a été un associé fondateur et le chef de la gestion d’actifs de First Dominion Capital, LLC, qui assurait la supervision de la gestion de 2,5 G$ US en véhicules de titres structurés adossés à des créances sur prêts. De 1992 à 1997, M. Popp a occupé les fonctions de directeur général chez Indosuez Capital et de président d’Indosuez Capital Asset Advisors, Inc., puis de président de 1211 Investors, Inc. Chez Indosuez, M. Popp était responsable de l’expansion des activités de gestion d’actifs de la société, dont le développement de trois véhicules de titres structurés adossés à des créances sur prêts totalisant 1,3 G$ US. En 1989, M. Popp s’est joint au service de financement d’entreprises de Kidder Peabody & Co., Inc. à titre de premier vice-président, et avait occupé auparavant le poste de vice-président du service de fusions et acquisitions de Drexel Burnham Lambert. M. Popp est membre du comité Foreign Policy Leadership Committee de la Brookings Institution, ainsi que du conseil d’administration de la Juilliard School. M. Popp est titulaire d’un baccalauréat ès arts du collège Pomona et d’une maîtrise en administration des affaires de la Graduate Division de la Wharton School of Business and Finance de l’université de Pennsylvanie. Andrew Marshak, Directeur général, Credit Suisse Credit Investments Group, Chef de CIG pour l’Europe : Andrew Marshak est un directeur général chez Credit Suisse et agit à titre de chef de Credit Suisse Credit Investments Group (« CIG ») pour l’Europe. Il a pour principale responsabilité la supervision des prêts et des obligations à rendement élevé en Europe. M. Marshak est en charge, à l’échelle mondiale, de superviser la gestion des portefeuilles et les opérations sur les titres en portefeuille de CIG. M. Marshak est membre du comité de crédit CIG. Avant de se joindre à CIG, M. Marshak était depuis 1997 un directeur général et un associé fondateur de First Dominion Capital, LLC. Auparavant, il occupait les fonctions de vice-président chez Indosuez Capital. Avant de se joindre à Indosuez Capital en 1992, M. Marshak était analyste au sein du groupe de services bancaires d’investissement de Donaldson, Lufkin & Jenrette. M. Marshak est titulaire d’un baccalauréat ès sciences avec très grande distinction de la Wharton School of Business and Finance de l’université de Pennsylvanie. Thomas Flannery, Directeur général, Credit Suisse Credit Investments Group, Gestionnaire de portefeuille pour les États-Unis : Thomas J. Flannery est un directeur général chez Credit Suisse au sein du service de gestion d’actifs, à New York. Il est gestionnaire de portefeuille pour le groupe Credit Investments Group (« CIG »), et est responsable des opérations, de l’orientation, des décisions de placement et de l’analyse des occasions de placement. M. Flannery est également membre du comité de crédit CIG. M. Flannery s’est joint à Credit Suisse en novembre 2000 à la suite de la fusion de cette dernière avec Donaldson, Lufkin & Jenrette (DLJ). Auparavant, M. Flannery était collaborateur chez First - 60 - Dominion Capital, LLC, une société qu’il a intégrée en 1998. M. Flannery a entrepris sa carrière chez Houlihan Lokey Howard & Zukin, Inc., où il agissait comme analyste au sein du groupe de restructuration financière et réalisait toute une gamme de mandats de représentation de débiteurs et de créanciers. M. Flannery est titulaire d’un baccalauréat ès sciences de l’université Georgetown. Linda Karn Bradley, Directrice générale, Credit Suisse Credit Investments Group, Chef de la recherche : Linda Karn Bradley est une directrice générale chez Credit Suisse au sein de la division Private Banking & Wealth Management, à New York. Elle occupe le poste de chef de la recherche pour le groupe Credit Investments Group (« CIG ») et est membre du comité de crédit CIG. Mme Bradley s’est jointe à Credit Suisse en 1998 lorsqu’elle a quitté First Dominion Capital, LLC, où elle occupait un poste de vice-présidente. Auparavant, elle travaillait auprès de TD Securities (USA) Inc. où elle agissait à titre de vice-présidente au sein du groupe de recherche sur les titres du secteur des médias et des télécommunications. Mme Bradley a entrepris sa carrière en 1995 chez NationsBanc Capital Markets, Inc., où elle a occupé pendant deux ans les fonctions d’analyste au sein du groupe de recherche sur les titres à rendement élevé. Mme Bradley est titulaire d’un baccalauréat ès sciences du collège Babson. Fonctions du gestionnaire de portefeuille et services offerts par celui-ci Le gestionnaire de portefeuille fournira des conseils de placement au Fonds conformément aux objectifs, aux stratégies et aux restrictions en matière de placement du Fonds aux termes d’une convention de gestion de portefeuille qui interviendra entre le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille et le Fonds vers la date de clôture (la « convention de gestion de portefeuille »). La convention de gestion de portefeuille prendra effet à la date de clôture et demeurera en vigueur pendant toute la durée du Fonds, à moins d’être résiliée autrement conformément à ses conditions. Aux termes de la convention de gestion de portefeuille, le gestionnaire de portefeuille est tenu de toujours agir de façon juste et raisonnable envers le Fonds, d’agir honnêtement et de bonne foi dans l’intérêt du Fonds et, à cet égard, de faire preuve du degré de prudence, de diligence et de compétence dont un gestionnaire de portefeuille raisonnablement prudent ferait preuve dans des circonstances semblables. La convention de gestion de portefeuille prévoit que le gestionnaire de portefeuille ne sera en aucune façon responsable envers les indemnitaires couverts par cette convention pour les défauts, omissions ou vices nuisant aux titres du portefeuille, s’il a appliqué les normes de prudence, de diligence et de compétence indiquées ci-dessus. La convention de gestion de portefeuille prévoit également que le gestionnaire de portefeuille ne sera pas responsable de la diminution de la valeur liquidative du Fonds s’il a appliqué les normes de prudence, de diligence et de compétence indiquées ci-dessus. Aux termes de la convention de gestion de portefeuille, le gestionnaire de portefeuille et ses dirigeants, administrateurs et employés seront indemnisés, au moyen des actifs du Fonds, contre les pertes (sauf la perte de profits), les frais et les dettes qu’ils subiront dans l’exercice de leurs fonctions aux termes de la convention de gestion de portefeuille, sauf si la personne ainsi indemnisée est jugée avoir commis un manquement grave à ses obligations aux termes de la convention de gestion de portefeuille ou s’être rendue responsable d’une action ou d’une omission constituant une faute intentionnelle, de la mauvaise foi, de la négligence ou de l’insouciance téméraire à l’égard de ses fonctions aux termes de la convention de gestion de portefeuille. À l’heure actuelle, le gestionnaire de portefeuille n’est pas inscrit à titre de conseiller auprès de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario ni auprès d’aucun autre organisme de réglementation provincial ou territorial du Canada. Le gestionnaire de portefeuille offre des services de gestion de - 61 - portefeuille au Fonds aux termes de la dispense relative à la catégorie de « conseiller international » prévue à l’article 8.26 du Règlement 31-103 sur les obligations et dispenses d’inscription et les obligations continues des personnes inscrites des Autorités canadiennes en valeurs mobilières. Il peut être difficile, le cas échéant, de faire valoir des droits à l’encontre du gestionnaire de portefeuille parce que celui-ci n’est pas un résident du Canada ou que la totalité ou quasi-totalité de ses actifs sont situés à l’extérieur de ce pays. Le gestionnaire de portefeuille peut résilier la convention de gestion de portefeuille, sans paiement de pénalité, notamment dans les circonstances suivantes : (i) sur avis écrit de 120 jours au gestionnaire; (ii) si le gestionnaire commet un manquement important à la convention de gestion de portefeuille et n’y remédie pas dans les 20 jours ouvrables suivant un avis mentionnant ce manquement au gestionnaire; (iii) en cas d’un changement important dans les objectifs, les stratégies ou les restrictions en matière de placement du Fonds pour lequel le gestionnaire de portefeuille n’avait pas auparavant donné son aval; (iv) en cas de dissolution et de commencement de liquidation du Fonds; (v) si le Fonds devient failli ou insolvable, s’il entreprend une cession générale au profit de ses créanciers ou si un séquestre est nommé à l’égard du Fonds ou d’une partie importante de ses actifs; ou (vi) si les actifs du Fonds font l’objet d’une saisie ou d’une confiscation de la part d’un organisme public ou gouvernemental. Le gestionnaire peut résilier la convention de gestion de portefeuille, sans paiement de pénalité, notamment dans les circonstances suivantes : (i) sous réserve d’un mandat minimal d’un an, sur avis écrit de 120 jours au gestionnaire de portefeuille; (ii) sous réserve d’un mandat minimal d’un an, sur avis écrit de 60 jours au gestionnaire de portefeuille, pourvu que le gestionnaire internalise les services de gestion de portefeuille nécessaires au Fonds; (iii) dans le cas où le gestionnaire de portefeuille commet un manquement important à la convention de gestion de portefeuille et n’y remédie pas dans les 30 jours ouvrables suivant un avis mentionnant ce manquement au gestionnaire de portefeuille; (iv) en cas de dissolution et de commencement de liquidation du gestionnaire de portefeuille; (v) si le gestionnaire de portefeuille devient failli ou insolvable, s’il entreprend une cession générale au profit de ses créanciers ou si un séquestre est nommé à l’égard du gestionnaire de portefeuille ou d’une partie importante de ses actifs; (vi) si les actifs du gestionnaire de portefeuille font l’objet d’une saisie ou d’une confiscation de la part d’un organisme public ou gouvernemental; (vii) si le gestionnaire de portefeuille ne dispose plus des inscriptions, des permis ou des autres autorisations dont il a besoin pour offrir les services qui lui ont été délégués ou qu’il ne peut compter sur une dispense à cet effet; ou (viii) si le gestionnaire de portefeuille a fait preuve d’inconduite volontaire, d’un comportement frauduleux ou de négligence. La convention de gestion de portefeuille ne pourra pas être résiliée aux termes du point (iii) du paragraphe précédent lorsqu’il est impossible de remédier au manquement grave commis par le gestionnaire de portefeuille dans les 30 jours ouvrables suivant un avis à ce sujet, mais que le gestionnaire de portefeuille commence à y remédier au cours du délai de 30 jours ouvrables et y parvient dans les 45 jours suivant cet avis. En outre, si le gestionnaire de portefeuille achète un titre pour le portefeuille ou prend une autre mesure visant les actifs du portefeuille qui, par inadvertance, viole la stratégie ou l’une des restrictions de placement énoncées dans la convention de gestion de portefeuille et que la violation a ou aura un effet défavorable important sur le portefeuille, cela ne sera pas considéré comme un manquement important pour l’application du droit de résiliation figurant au point (iii) du paragraphe précédent si le gestionnaire de portefeuille fait en sorte que le portefeuille redevienne conforme à cette stratégie ou restriction de placement à l’intérieur du délai décrit précédemment, lequel peut être prolongé au moyen d’un accord par écrit conclu par l’ensemble des parties à la convention de gestion de portefeuille. Le gestionnaire est responsable du paiement des frais de gestion de placement du gestionnaire de portefeuille au moyen des frais de gestion. Voir « Frais – Frais et dépenses continus ». - 62 - Les antécédents et l’expérience des dirigeants clés de Credit Suisse qui prendront part activement à la gestion quotidienne du Fonds sont indiqués ci-après : Conflits d’intérêts Les services rendus par le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille et leurs dirigeants et administrateurs respectifs ne sont pas fournis exclusivement au Fonds. Le gestionnaire et le gestionnaire de portefeuille agissent actuellement et pourraient agir dans l’avenir comme gestionnaire ou de gestionnaire de portefeuille, le cas échéant, pour d’autres fonds et pourraient, de temps en temps, participer à la promotion, à la gestion générale ou à la gestion de placements d’autres fonds ou comptes d’investissement. Ils pourraient fournir des services similaires à d’autres fonds d’investissement, à d’autres clients et participer à d’autres activités. Les titres détenus par le Fonds pourraient également être détenus par d’autres fonds d’investissement ou clients auxquels le gestionnaire de portefeuille ou les membres de son groupe fournissent des conseils en placement. En raison d’objectifs de placement différents ou d’autres facteurs, un titre donné pourrait être acheté pour un ou plusieurs fonds d’investissement ou clients alors qu’un ou plusieurs autres fonds d’investissement ou clients vendent le même titre. Si des occasions d’achat ou de vente de titres par le gestionnaire de portefeuille pour le compte du Fonds ou d’autres fonds d’investissement ou clients auxquels le gestionnaire de portefeuille donne des conseils en placement suscite de l’intérêt à peu près au même moment, les opérations sur ces titres seront effectuées, dans la mesure du possible, pour chaque fonds ou client de façon équitable, conformément à la politique en matière de répartition des opérations du gestionnaire de portefeuille qui est en vigueur de temps à autre. Si un risque de conflit d’intérêts survient, le Fonds en référera au comité d’examen indépendant. Voir « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds — Comité d’examen indépendant ». Comité d’examen indépendant Le Règlement 81-107 sur le comité d’examen indépendant des fonds d’investissement des Autorités canadiennes en valeurs mobilières (le « Règlement 81-107 ») oblige tous les fonds d’investissement qui sont des émetteurs assujettis, comme le Fonds, à établir un comité d’examen indépendant (le « CEI »). Le CEI doit être composé d’un minimum de trois membres, qui sont tous indépendants du gestionnaire, des entités liées au gestionnaire et du Fonds. Le CEI fonctionne conformément aux lois sur les valeurs mobilières applicables, notamment le Règlement 81-107. Le CEI a pour mandat d’examiner et de se prononcer sur les questions de conflits d’intérêts que le gestionnaire lui soumet. Le gestionnaire est tenu de repérer tout conflit d’intérêts que sa gestion du Fonds peut soulever et d’obtenir les commentaires du CEI sur la façon dont il doit gérer ce conflit. Il doit aussi soumettre au CEI ses politiques et procédures écrites concernant sa gestion des conflits d’intérêts. Dans l’exercice de leurs fonctions, les membres du CEI doivent agir honnêtement, de bonne foi et dans l’intérêt du Fonds et faire preuve du degré de prudence, de diligence et de compétence dont une personne raisonnablement prudente ferait preuve dans des circonstances semblables. Le CEI présentera un rapport annuel aux porteurs de parts, lequel pourra être consulté gratuitement sur demande faite au gestionnaire et sera également affiché sur le site Web de Propel au www.propelcapital.ca. Chaque membre du CEI recevra une rémunération annuelle de 2 500 $ (sauf son président, qui recevra une rémunération annuelle de 3 750 $). Cette rémunération et les autres frais raisonnables du CEI seront payés au prorata sur les actifs du Fonds et sur les actifs des autres fonds d’investissement gérés par - 63 - le gestionnaire et pour lesquels le CEI agit à titre de comité d’examen indépendant. Le gestionnaire a nommé les membres suivants au CEI : Gerry O’Connor — M. O’Connor est fondateur et président de Blackrock Corporate Services, société de services-conseils indépendante spécialisée dans la prestation de services de placement et de régimes de retraite à prestations déterminées et à cotisations déterminées aux promoteurs de régimes de retraite. Il compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur des fonds de pension. De 1997 à 2003, M. O’Connor a travaillé pour Sun Life du Canada, compagnie d’assurance-vie, où il a été directeur, Services-conseils en placement, Régimes de retraite collectifs et directeur, Planification, VPA, Expansion des affaires et VPA, Intégration des services aux particuliers. De 1995 à 1997, il a été directeur et secrétaire de Canada Starch Company Inc., dont il a présidé le comité des retraites. Il a notamment assumé les responsabilités suivantes : gouvernance et administration des régimes de retraite; responsabilité fiduciaire et vérification diligente; gestion des placements et des risques; conformité à la législation fédérale et provinciale sur les retraites; présentation de l’information financière; liaisons avec les sociétés d’actuariat; communications aux employés et aux retraités. De 2006 à 2010, il a été administrateur du Toronto Board of Trade. Il a été administrateur de Conseillers Financiers T.E. de 2000 à 2003. M. O’Connor est titulaire d’un baccalauréat ès arts de l’Université Nationale d’Irlande, Collège universitaire de Dublin (1967). M. O’Connor est président du CEI. Mark Leung — M. Leung est chef des finances et de la comptabilité de INC Early Phase, division d’INC Research, un organisme de recherche clinique mondial. Il compte plus de 20 ans d’expérience dans le secteur financier. De 2002 à 2008, il a été chef des finances de DecisionLine Clinical Research Corporation, société de recherche clinique acquise par Kendle International Inc. en 2008. De 2000 à 2002, il a été directeur adjoint, Comptabilité, de Syndesis Limited. De 1997 à 2000, il a été contrôleur de Triversity Inc. De 1996 à 1997, il a été gestionnaire de la planification financière de Cotton Ginny Ltée. De 1994 à 1996, il a été gestionnaire de la comptabilité financière de KFC Canada. De 1989 à 1994, il a été auditeur pour PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l. M. Leung est ancien président de l’ACSM pour la région de York, dont il est administrateur depuis 2002. Michael Boyd — M. Boyd compte plus de 36 ans d’expérience en gestion de placements dans le secteur des services financiers canadiens en crédit, en services bancaires d’investissement, en capital de risque et en placements privés. Il est actuellement administrateur de plusieurs sociétés, cotées en bourse ou fermées, et siège à deux autres comités d’examen indépendants. En 2002, M. Boyd a fondé Argosy Bridge Fund L.P., société en commandite financée par des institutions qui se spécialise dans le crédit-relais à court terme, dont il a été le commandité gérant jusqu’en 2008. De 1997 à 2002, il a été administrateur délégué de HSBC Capital (Canada) Inc. et a contribué à lancer un fonds de placement privé, doté de 85 M$ d’actifs sous gestion, dont il a géré la stratégie de placement. Pendant ce temps, M. Boyd a également pris part à des opérations de crédit-relais. Avant 1997, il a occupé diverses fonctions auprès de Valeurs mobilières Marleau, Lemire Inc., BG Acorn Capital Fund, Citibank Canada, TD Capital Group et RoyNat Inc. - 64 - M. Boyd a siégé au conseil d’administration de nombreuses sociétés ouvertes et fermées et est membre de l’Institut des administrateurs de sociétés. M. Boyd est titulaire d’un baccalauréat spécialisé en philosophie et en psychologie de l’Université Western Ontario (1974) et d’un MBA de l’Ivey School of Business (1976). Fiduciaire Société de fiducie Computershare du Canada est le fiduciaire du Fonds. Le fiduciaire est responsable de certains aspects de l’administration du Fonds prévus dans la déclaration de fiducie. L’adresse du fiduciaire est le 100 University Avenue, 11e étage, Toronto (Ontario) M5J 2Y1. Le fiduciaire ou son remplaçant peut démissionner sur préavis écrit de 90 jours adressé au gestionnaire. Il peut être destitué par résolution spéciale des porteurs de parts adoptée à une assemblée convoquée à cette fin. Cette démission ou destitution prendra effet uniquement à la nomination d’un remplaçant. Si aucun remplaçant n’est nommé dans les 90 jours suivant la réception de l’avis de démission du fiduciaire, celui-ci, le gestionnaire ou un porteur de parts peut demander à un tribunal compétent de nommer un remplaçant. En outre, le gestionnaire peut destituer le fiduciaire conformément à la déclaration de fiducie, notamment si le fiduciaire cesse d’être un résident du Canada aux fins de la Loi de l’impôt. Le gestionnaire avisera les porteurs de parts de la destitution par voie de communiqué au moins 30 jours à l’avance. Une telle destitution ne prendra effet qu’à la nomination d’un fiduciaire remplaçant par le gestionnaire. Aux termes de la déclaration de fiducie, le fiduciaire est tenu d’exercer ses pouvoirs et de s’acquitter de ses responsabilités de manière honnête, de bonne foi et dans l’intérêt du Fonds et de faire preuve de la prudence, de la diligence et de la compétence qu’un fiduciaire raisonnablement prudent exercerait dans des circonstances comparables. La déclaration de fiducie prévoit que le fiduciaire n’engage pas sa responsabilité dans l’exercice de ses fonctions aux termes de la déclaration de fiducie, sauf dans les cas d’inconduite volontaire, de mauvaise foi, de négligence ou de manquement à ses obligations de prudence. La déclaration de fiducie prévoit que le fiduciaire ne sera aucunement responsable d’un manquement, défaut ou vice nuisant à un titre du portefeuille s’il s’est acquitté de ses devoirs et a respecté les obligations de prudence, de diligence et de compétence précitées. Le Fonds indemnisera le fiduciaire et ses administrateurs, dirigeants et employés des obligations et des frais raisonnablement occasionnés par une action en justice ou procédure projetée ou entamée ou par une autre réclamation produite contre le fiduciaire ou l’un de ses dirigeants, administrateurs ou employés dans l’exercice de ses fonctions aux termes de la déclaration de fiducie, sauf en cas d’inconduite volontaire, de mauvaise foi, de négligence ou encore de manquement à ses obligations de prudence relativement au fait pour lequel l’indemnisation est demandée. En outre, la déclaration de fiducie renferme d’autres dispositions usuelles qui limitent la responsabilité du fiduciaire et l’indemnisent à l’égard de certaines autres responsabilités qu’il encourt dans l’exécution de ses obligations. Le fiduciaire a le droit de recevoir une rémunération du Fonds, comme il est décrit sous « Frais – Frais courants du Fonds » et d’être remboursé par ce dernier pour les frais qu’il a raisonnablement engagés relativement aux activités du Fonds. Dépositaire Compagnie Trust CIBC Mellon (le « dépositaire »), à son établissement principal à Toronto (Ontario), sera nommée dépositaire et agent d’évaluation des actifs du Fonds au plus tard à la date de clôture aux termes de la convention de dépôt. Le dépositaire peut faire appel à des sous-dépositaires s’il le juge approprié dans les circonstances. - 65 - Le gestionnaire ou le dépositaire peut résilier la convention de dépôt sans pénalité : a) au moyen d’un préavis écrit d’au moins 90 jours ou d’un préavis plus court accepté par l’autre; ou b) immédiatement, si (i) une partie à la convention devient insolvable ou fait une cession générale au profit de ses créanciers, (ii) cette partie dépose une requête de mise en faillite ou fait l’objet d’une telle requête et n’est pas réhabilitée dans les 30 jours, ou (iii) un processus de nomination d’un séquestre a été entrepris à l’égard de cette partie et n’a pas été interrompu dans les 30 jours. Le dépositaire fait preuve du même degré de prudence, de diligence et de compétence relativement à la garde des comptes du Fonds qui lui sont confiés et fournit les services décrits dans la convention de dépôt dont une personne raisonnablement prudente ferait preuve dans les circonstances ou, s’il est plus élevé, du degré de soin, de diligence et de compétence dont le dépositaire fait preuve à l’égard de ses biens de même nature qui sont sous sa garde. Le dépositaire indemnise et dégage de toute responsabilité le gestionnaire et le Fonds à l’égard de l’ensemble des pertes, dommages et dépenses directs découlant d’un manquement à la norme de diligence (comme il est indiqué ci-dessus) par le dépositaire, étant entendu toutefois que la responsabilité relative à toute perte, tous dommages-intérêts et à tous frais auxquels s’appliquent l’indemnisation susmentionnée sera limitée de la manière suivante : a) dans le cas de la perte d’un titre, ce titre sera remplacé, dans la mesure où il est commercialement et raisonnablement possible de le faire; b) lorsque le remplacement d’un titre n’est pas commercialement et raisonnablement possible, le gestionnaire se verra verser la valeur au marché de ce titre au moment où la perte est découverte; et c) dans tous les autres cas, le montant de tout intérêt ou revenu auquel le titre donne droit et auquel a droit le gestionnaire ou le Fonds, selon le cas, et qui n’a pas été versé au gestionnaire ou au Fonds, lui sera versé. En plus de toute autre indemnité que leur procure la convention de dépôt ou la loi, et sans qu’il soit dérogé à la possibilité d’être ainsi indemnisé, le Fonds indemnise le dépositaire des pertes, des dommages ou des frais, y compris les honoraires et frais juridiques raisonnables découlant de la convention de dépôt, sauf s’ils résultent de la violation de la norme de diligence (comme il est indiqué cidessus). Auditeur L’auditeur du Fonds est PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l., comptables professionnels agréés, à son principal établissement au PwC Tower, 18 York Street, Suite 2600, Toronto (Ontario), M5J 0B2. Agent des transferts et agent chargé de la tenue des registres Services aux investisseurs Computershare inc. sera nommée agent des transferts, agent chargé de la tenue des registres et agent de distribution des parts au plus tard à la date de clôture. Le registre et le registre des transferts des parts seront conservés par l’agent des transferts, à ses bureaux principaux situés à Toronto en Ontario. Promoteur Propel a pris l’initiative de fonder et d’organiser le Fonds si bien qu’elle peut en être considérée comme le « promoteur » au sens de la législation en valeurs mobilières applicable de certaines provinces et de certains territoires du Canada. Sauf indication contraire aux présentes, Propel ne tirera aucun avantage, directement ou indirectement, de l’émission des parts offertes aux présentes. Voir « Frais ». - 66 - CALCUL DE LA VALEUR LIQUIDATIVE La valeur liquidative du Fonds à une date donnée correspondra à la juste valeur totale de l’actif du Fonds, moins la juste valeur totale du passif du Fonds, exprimée en dollars canadiens. La valeur liquidative par part d’une catégorie particulière un jour donné sera égale à la valeur liquidative du Fonds attribuable à la catégorie en question ce jour-là, divisée par le nombre de parts de la catégorie en question alors en circulation. La valeur liquidative du Fonds et la valeur liquidative par part seront calculées à 16 h (heure de Toronto) (l’« heure d’évaluation ») tous les jours ouvrables (une « date d’évaluation »). Politiques et méthodes d’évaluation du Fonds Pour les besoins du calcul de la valeur liquidative du Fonds à un moment donné : a) la valeur de l’encaisse ou des dépôts, des lettres de change, des billets à demande et des comptes clients, des frais payés d’avance, des distributions, des dividendes ou des autres montants reçus (ou déclarés aux porteurs de parts inscrits appartenant au Fonds à une date antérieure à la date d’évaluation à laquelle la valeur liquidative est calculée et à recevoir) ainsi que les intérêts courus et non encore reçus sera réputée correspondre à leur plein montant, sauf si le gestionnaire estime que ce n’est pas le cas, auquel cas leur valeur sera celle que l’agent d’évaluation, avec l’aide du gestionnaire, considérera comme étant sa juste valeur marchande; b) la valeur de tous prêts privilégiés garantis, obligations, débentures ou autres titres de créance correspondra à la moyenne des cours acheteurs et vendeurs à la date d’évaluation au moment que l’agent d’évaluation, avec l’aide du gestionnaire, à sa discrétion, juge approprié. Les placements à court terme, y compris les billets et instruments du marché monétaire, sont évalués au prix coûtant majoré des intérêts courus; c) la valeur d’un titre qui est coté ou négocié à une bourse de valeurs (ou, s’il y en a plus d’une, à la bourse principale où le titre est coté, comme le décidera le gestionnaire) sera calculée selon le dernier cours vendeur disponible à une date récente ou, à défaut d’une vente récente ou d’une cotation qui en rend compte, sera la moyenne simple du dernier cours vendeur disponible et du dernier cours acheteur disponible (à moins que, de l’avis de l’agent d’évaluation, avec l’aide du gestionnaire, ces cours ne reflètent pas la valeur des titres, auquel cas, le dernier cours vendeur ou acheteur sera utilisé) à la date d’évaluation à laquelle l’actif total du Fonds est déterminé, d’après les informations publiées par les moyens usuels; d) la valeur d’un titre négocié hors cote correspondra à la moyenne des derniers cours vendeur et acheteur cotés par un important courtier ou un fournisseur de renseignements reconnu pour ces titres; e) la valeur d’un contrat à terme standardisé correspondra au gain ou à la perte qui serait réalisé à ce titre si, à la date d’évaluation, la position dans le contrat à terme standardisé était dénouée, à moins que des « limites quotidiennes » soient en vigueur, auquel cas la juste valeur serait fondée sur la valeur marchande en vigueur de l’élément sous-jacent; f) la valeur d’un titre ou de tout autre actif dont le cours n’est pas immédiatement disponible correspondra à sa juste valeur marchande à la date d’évaluation à laquelle - 67 - l’actif total du Fonds est calculé, comme le déterminera l’agent d’évaluation, avec l’aide de gestionnaire (généralement, l’agent d’évaluation évaluera ce titre au prix coûtant jusqu’à ce qu’il y ait une indication claire d’une augmentation ou d’une diminution de valeur); g) les cours affichés dans d’autres monnaies que le dollar canadien (ou le dollar américain, dans le cas des parts de catégorie U) sont convertis en monnaie canadienne (ou en monnaie américaine, dans le cas des parts de catégorie U) au taux de change que le dépositaire offrira au Fonds à la date d’évaluation à laquelle la valeur liquidative est calculée; h) les titres cotés assujettis à une période de détention seront évalués de la façon décrite cidessus avec la décote appropriée établie par l’agent d’évaluation, avec l’aide du gestionnaire, et les placements dans des sociétés fermées et les autres actifs pour lesquels aucun marché public n’existe seront évalués au montant le moins élevé entre leur coût et le dernier cours auquel ces titres ont été négociés dans le cadre d’une opération sans lien de dépendance analogue à une opération effectuée sur un marché public, à moins qu’une juste valeur marchande différente soit jugée appropriée par l’agent d’évaluation. La valeur d’un titre ou d’un bien auquel, de l’avis de l’agent d’évaluation, en consultation avec le gestionnaire, les principes susmentionnés ne peuvent s’appliquer ou à l’égard duquel ils sont inappropriés (soit parce qu’aucun cours ou qu’aucune cotation permettant d’établir un rendement n’est disponible comme prévu précédemment, soit pour toute autre raison), correspondra à la juste valeur marchande du titre ou du bien établie de bonne foi et de la façon que l’agent d’évaluation, en consultation avec le gestionnaire, adoptera à l’occasion. La valeur liquidative du Fonds et la valeur liquidative par part d’une catégorie particulière seront calculées conformément aux règles et politiques des Autorités canadiennes en valeurs mobilières ou conformément à une dispense de leur application obtenue par le Fonds. Ces règles et politiques peuvent différer des principes comptables généralement reconnus du Canada (les « PCGR ») ou des normes internationales d’information financière (les « IFRS »), s’il y a lieu, qui sont utilisés en vue de dresser les états financiers annuels ou intermédiaires présentés aux porteurs de parts. Publication de la valeur liquidative La valeur liquidative par part de chaque catégorie à chaque date d’évaluation sera communiquée à la presse financière pour publication et affichée sans frais sur Internet au www.propelcapital.ca. DESCRIPTION DES PARTS Le placement consiste en l’émission d’un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A et d’un maximum de 25 000 000 de parts de catégorie A et/ou de catégorie U. Le texte qui suit résume les principaux attributs et caractéristiques des parts décrits dans la déclaration de fiducie. Le présent résumé ne se veut pas exhaustif et doit être lu dans son ensemble à la lumière des modalités de la déclaration de fiducie. Description des parts faisant l’objet du placement Le Fonds est autorisé à émettre un nombre illimité de parts transférables et rachetables, pouvant être émises selon les catégories que le gestionnaire peut établir, qui attestent la quote-part de la propriété d’un porteur de parts dans le capital du Fonds. Initialement, des parts de catégorie A et de catégorie U ont été autorisées aux fins d’émission, et le Fonds est autorisé à émettre un nombre illimité de parts de - 68 - chaque catégorie. Les parts de catégorie A sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars canadiens et les parts de catégorie U sont destinées aux investisseurs qui souhaitent effectuer leur placement en dollars américains. Par conséquent, la valeur liquidative par part variera d’une catégorie de parts à l’autre du fait que les frais attribuables à chaque catégorie de parts diffèrent. La TSX a approuvé sous condition l’inscription à la cote des parts de catégorie A. L’inscription à la cote des parts de catégorie A est subordonnée à l’obligation, pour le Fonds, de remplir toutes les conditions de la TSX au plus tard le 21 octobre 2013. Les parts de catégorie A, si elles sont inscrites, se négocieront sous le symbole « FRL.UN ». Le gestionnaire ne demandera pas l’inscription des parts de catégorie U, mais les parts de catégorie U seront convertibles en parts de catégorie A mensuellement. Les parts sont librement transférables, sous réserve des restrictions imposées par le fiduciaire afin de se conformer aux lois, règlements et autres exigences applicables imposés par les organismes de réglementation ou afin d’obtenir, de maintenir et de renouveler tout permis, droit, statut ou pouvoir aux termes des lois, règlements et autres exigences applicables imposés par une bourse ou d’autres organismes de réglementation applicables. Chaque part d’une catégorie particulière confère à son porteur les mêmes droits et obligations que ceux d’un porteur de toute autre part de la même catégorie, et nul porteur de parts d’une même catégorie ne bénéficie d’un privilège, d’une priorité ou d’une préférence qui n’est pas accordé aux autres porteurs de parts de la catégorie. Chaque part d’une catégorie donnée confère à son porteur une voix à toute assemblée de tous les porteurs de parts et à toute assemblée des porteurs de parts de cette catégorie. Chaque porteur de parts d’une catégorie donnée a le droit de participer à part égale à toutes les distributions faites par le Fonds à cette catégorie, y compris les distributions de revenu net et de gains en capital nets réalisés, s’il y a lieu. Toute distribution spéciale de revenu net et/ou de gains en capital nets réalisés payable en parts augmentera le prix de base rajusté global des parts d’un porteur de parts. Voir « Incidences fiscales ». Immédiatement après une distribution proportionnelle des parts d’une catégorie, à tous les porteurs de parts de la catégorie, en règlement d’une distribution autre qu’au comptant, les parts en circulation de la catégorie seront consolidées automatiquement de sorte que chaque porteur de parts de cette catégorie détiendra, après le regroupement, le même nombre de parts que celui-ci détenait avant la distribution autre qu’au comptant, sauf dans le cas d’un porteur de parts non résident dont la distribution a fait l’objet d’une retenue d’impôt. À la résiliation ou à la liquidation du Fonds, les porteurs de parts inscrits de la catégorie ont le droit de recevoir, proportionnellement à leur participation dans le Fonds, le reliquat des actifs du Fonds attribuables à cette catégorie après le paiement de la totalité des dettes du Fonds attribuables à cette catégorie. Aucun porteur d’une fraction de part n’a le droit, à ce titre, de recevoir un avis de convocation à une assemblée des porteurs de parts, d’assister à une telle assemblée ou d’y voter, sauf si ces fractions de parts représentent dans l’ensemble une ou plusieurs parts entières. Les parts sont transférables et, dans certaines circonstances, rachetables au gré du Fonds. Les porteurs de parts possèdent des droits de rachat et ont le droit de recevoir les distributions déclarées par le Fonds. Voir « Rachats » et « Politique en matière de distributions ». Le 16 décembre 2004, la Loi de 2004 sur la responsabilité des bénéficiaires d’une fiducie (Ontario) est entrée en vigueur. Cette loi prévoit que les porteurs de parts d’une fiducie ne sont pas, à titre de bénéficiaires, responsables des actes, omissions, obligations ou engagements de la fiducie si, lorsque sont commis les actes ou les omissions ou que naissent les obligations et engagements; (i) d’une part, la fiducie est un émetteur assujetti au sens de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario) et (ii) d’autre part, la fiducie est régie par les lois de l’Ontario. Le Fonds est un émetteur assujetti aux termes de la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario) et il est régi par les lois de l’Ontario aux termes des dispositions de la déclaration de fiducie. - 69 - La déclaration de fiducie prévoit que le Fonds ne peut pas émettre de parts supplémentaires (ou de titres convertibles en parts ou échangeables contre des parts) suivant la réalisation du placement, sauf : (i) à un prix qui procure au Fonds un produit net par part d’au moins 100 % de la VL par part calculée immédiatement avant la fixation du prix de ce placement; (ii) par voie de distributions de parts; ou (iii) avec l’approbation des porteurs de parts. Conversion des parts de catégorie U Un porteur de parts de catégorie U peut convertir ses parts de catégorie U en parts de catégorie A une fois par mois, et il est prévu que la liquidité des parts de catégorie U reposera essentiellement sur la possibilité de les convertir en parts de catégorie A pour ensuite vendre ces parts de catégorie A. Les parts de catégorie U peuvent être converties au cours de tout mois, le premier jour ouvrable de ce mois, en livrant un avis à cet égard et en remettant les parts de catégorie U au plus tard à 15 h (heure de Toronto) au moins 10 jours ouvrables avant la date de conversion applicable. Pour chaque part de catégorie U ainsi convertie, le porteur recevra le nombre de parts de catégorie A qui équivaut à la valeur liquidative par part de catégorie U à la clôture des négociations le jour ouvrable précédant immédiatement la date de conversion, divisée par la valeur liquidative par part de catégorie A à la clôture des négociations le jour ouvrable précédant immédiatement la date de conversion. À cette fin, le Fonds utilisera le taux de change de référence en vigueur le jour ouvrable précédant immédiatement la date de conversion, ou le plus près possible de ce jour ouvrable, pour les besoins de la conversion de parts de catégorie U en parts de catégorie A. Aucune fraction d’une part de catégorie A ne sera émise à la conversion de toute part de catégorie U, et toute fraction sera arrondie à la baisse au nombre entier le plus près de parts de catégorie A. Une conversion de parts de catégorie U en parts de catégorie A constituera une disposition de ces parts de catégorie U pour les besoins de la Loi de l’impôt. Se reporter à la rubrique « Incidences fiscales – Imposition des porteurs de parts ». Achats sur le marché Le Fonds a le droit (mais non l’obligation), à son seul gré, d’acheter en tout temps des parts sur le marché, sous réserve des exigences et restrictions des autorités de réglementation et des bourses. Il est prévu que ces achats, le cas échéant, seront effectués en tant qu’offres publiques de rachat dans le cours normal des activités par l’intermédiaire et selon les règles de la bourse ou du marché à la cote duquel les parts sont inscrites, le cas échéant, comme il est prévu dans la déclaration de fiducie ou comme il est autrement permis en vertu des lois applicables sur les valeurs mobilières. Après la clôture du présent placement, le Fonds peut présenter une demande aux autorités canadiennes de réglementation des valeurs mobilières afin d’obtenir les approbations réglementaires nécessaires pour que le Fonds fasse en sorte qu’un ou plusieurs courtiers trouvent des souscripteurs pour les parts. Rien ne garantit que le Fonds fera une demande ou, le cas échéant, qu’il recevra les approbations réglementaires ou boursières applicables. Offres publiques d’achat La déclaration de fiducie contient des dispositions aux termes desquelles, si une offre publique d’achat vise les parts de catégorie A et qu’au moins 90 % de l’ensemble des parts de catégorie A (compte non tenu des parts de catégorie A détenues à la date de l’offre publique d’achat par ou pour l’initiateur, des personnes qui ont un lien avec lui ou des membres de son groupe) font l’objet d’une prise de livraison et sont réglées par l’initiateur, ce dernier aura le droit d’acquérir les parts de catégorie A détenues par les porteurs de parts de catégorie A qui n’ont pas accepté l’offre publique d’achat aux conditions offertes par l’initiateur. - 70 - La déclaration de fiducie prévoit également que si, avant la dissolution du Fonds, une offre formelle (au sens donné à cette expression dans la Loi sur les valeurs mobilières (Ontario)) est présentée à l’égard de toutes les parts de catégorie U et que cette offre constituerait une offre formelle à l’égard de toutes les parts de catégorie A si les parts de catégorie U avaient été converties en parts de catégorie A immédiatement avant cette offre, et que cette offre ne comprend pas une offre publique d’achat simultanée identique, notamment en ce qui concerne le prix (par rapport à la valeur liquidative par part de la catégorie), à l’égard des parts de catégorie A, le Fonds accordera alors aux porteurs de parts de catégorie A le droit de convertir une partie ou la totalité de leurs parts de catégorie A en parts de catégorie U et de déposer ces parts en réponse à l’offre. Dans les circonstances susdécrites, le Fonds fournira aux porteurs de parts de catégorie A, par voie de communiqué de presse, un avis écrit établissant qu’une telle offre a été présentée et le droit de chaque porteur de convertir une partie ou la totalité de ses parts de catégorie A en parts de catégorie U et de déposer ces parts en réponse à l’offre. Système d’inscription en compte L’inscription des participations dans les parts et de leurs transferts sera effectuée par l’intermédiaire des participations non attestées par un certificat émises aux termes du système d’inscription en compte. À la date de clôture, les participations non attestées par un certificat représentant le nombre total de parts ayant été souscrites dans le cadre du placement seront inscrites au nom de la CDS, ou de son prête-nom, au registre du Fonds conservé par l’agent des transferts. Les parts devront être achetées, converties, transférées et remises à des fins de rachat par l’intermédiaire d’un adhérent à la CDS. Tous les droits des porteurs de parts doivent être exercés, et tous les paiements ou autres biens que les porteurs de parts sont en droit de recevoir seront effectués ou remis par la CDS ou un adhérent à la CDS par l’intermédiaire duquel les porteurs détiennent ces parts. À l’achat de parts, le porteur de parts recevra une confirmation du courtier inscrit qui est un adhérent à la CDS auprès duquel ou par l’intermédiaire duquel ont été achetées les parts. Le Fonds, le gestionnaire et les placeurs pour compte n’assumeront aucune responsabilité pour : (i) les registres tenus par la CDS relativement à la propriété effective des parts ou les comptes d’inscriptions tenus par la CDS; (ii) le maintien, la supervision ou l’examen des registres relatifs à la propriété effective des parts; (iii) tout avis donné ou toute déclaration faite par la CDS à l’égard des règles et des règlements de la CDS ou de toute mesure prise par la CDS ou selon les directives des adhérents de la CDS. L’absence d’un certificat physique pourrait restreindre la faculté d’un propriétaire véritable de parts de donner ses parts en garantie ou de prendre d’autres mesures à l’égard de sa participation dans ces parts (autrement que par l’intermédiaire d’un adhérent à la CDS). QUESTIONS TOUCHANT LES PORTEURS DE PARTS Le texte qui suit résume les principales dispositions de la déclaration de fiducie. Il ne se veut pas exhaustif et est donné sous réserve du texte intégral de la déclaration de fiducie. Assemblées des porteurs de parts Une assemblée des porteurs de parts peut être convoquée par le gestionnaire à tout moment et doit être convoquée si les porteurs détenant au moins 20 % des parts alors en circulation et ayant le droit de se prononcer sur la question (qu’il s’agisse des porteurs de parts de catégorie A et/ou de catégorie U) présentent une demande écrite en ce sens précisant l’objet de l’assemblée. Le fiduciaire ou le gestionnaire peut convoquer une assemblée des porteurs de parts de catégorie A ou des porteurs de parts de catégorie U si les points à l’ordre du jour de cette assemblée ne concernent que les porteurs de parts de la catégorie visée. - 71 - Un préavis d’au moins 21 jours et d’au plus 50 jours sera donné avant toute assemblée des porteurs de parts (qu’il s’agisse d’une assemblée de tous les porteurs de parts, des porteurs de parts de catégorie A et/ou des porteurs de parts catégorie U). Le quorum à une telle assemblée est formé de un ou de plusieurs porteurs de parts présents ou représentés par procuration qui détiennent au moins 5 % des parts en circulation (qu’il s’agisse des porteurs de parts de catégorie A et/ou de catégorie U). Le quorum à une assemblée convoquée aux fins de l’examen d’une résolution spéciale est atteint si un ou plusieurs porteurs de parts qui détiennent au moins 10 % des parts en circulation (qu’il s’agisse des porteurs de parts de catégorie A et/ou de catégorie U) sont présents ou représentés par procuration. S’il n’y pas quorum au moment où elle est convoquée, l’assemblée, si elle a été convoquée à la demande de porteurs de parts, sera annulée, sinon elle sera reportée d’au plus 10 jours et, à la reprise d’assemblée, les porteurs de parts alors présents ou représentés par procuration formeront le quorum nécessaire. À une telle assemblée, chaque porteur de parts aura droit à une voix pour chaque part entière (qu’il s’agisse d’une part de catégorie A et/ou de catégorie U) immatriculée à son nom. Le Fonds n’a pas l’intention de tenir des assemblées annuelles de porteurs de parts. Toutefois, le Fonds s’engagera envers la TSX à tenir des assemblées annuelles de porteurs de parts, si celle-ci le demande. Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts Aux termes de la déclaration de fiducie, les questions suivantes exigent l’approbation des porteurs de parts par voie de résolution spéciale : (i) un changement dans les objectifs de placement du Fonds décrits à la rubrique « Objectifs de placement »; (ii) un changement dans les stratégies de placement du Fonds décrites à la rubrique « Stratégies de placement »; (iii) un changement dans les restrictions en matière de placement du Fonds décrites à la rubrique « Restrictions en matière de placement »; (iv) un changement dans le mode de calcul des frais ou autres dépenses imputés au Fonds qui pourrait faire augmenter les frais imputés au Fonds autres que les frais exigés par une personne ou société qui traite sans lien de dépendance avec le Fonds; (v) sous réserve de ce qui est décrit à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds — Gestionnaire du Fonds », un changement de gestionnaire du Fonds, sauf si le nouveau gestionnaire est membre du même groupe que l’ancien; (vi) sous réserve de ce qui est décrit à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds — Fiduciaire », un changement de fiduciaire du Fonds, sauf si le nouveau fiduciaire est membre du même groupe que l’ancien; (vii) une réorganisation (sauf une fusion autorisée (terme défini aux présentes)) avec une fiducie de fonds commun de placement ou un transfert d’actifs à une fiducie de fonds commun de placement lorsque : a) le Fonds cesse d’exister après la réorganisation ou le transfert d’actifs; b) et que par suite de l’opération, les porteurs de parts deviennent porteurs de parts d’une fiducie de fonds commun de placement; - 72 - (viii) une réorganisation (sauf une fusion autorisée) avec une fiducie de fonds commun de placement ou l’acquisition des actifs d’une fiducie de fonds commun de placement lorsque : a) le Fonds est prorogé après la réorganisation ou l’acquisition d’actifs; b) par suite de l’opération, les porteurs de parts de la fiducie de fonds commun de placement deviennent porteurs de parts du Fonds; c) et que l’opération constitue un changement important pour le Fonds; (ix) la dissolution du Fonds, sous réserve de ce qui est décrit à la rubrique « Dissolution du Fonds » ou à l’occasion d’une fusion autorisée; (x) la modification des dispositions ou des droits se rattachant aux parts; (xi) l’émission de parts supplémentaires, soit directement ou indirectement par l’intermédiaire de titres convertibles en parts ou échangeables contre ces parts, à un prix qui procure un produit net par part inférieur à 100 % de la plus récente valeur liquidative par part calculée immédiatement avant l’établissement du prix de l’émission, sauf par voie d’une distribution de parts; (xii) une réduction de la fréquence du calcul de la valeur liquidative par part. En outre, le gestionnaire peut, sans obtenir l’approbation des porteurs de parts, fusionner le Fonds (une « fusion autorisée ») avec un ou plusieurs autres fonds, aux conditions suivantes : (i) tout fonds avec lequel le Fonds fusionne est géré par le gestionnaire ou un membre du même groupe que le gestionnaire (le « fonds affilié »); (ii) les porteurs de parts ont le droit de faire racheter leurs parts à un prix de rachat correspondant à 100 % de leur valeur liquidative, déduction faite des frais du financement du rachat, y compris les commissions, les frais de virement électronique et les autres frais de rachat imputés au Fonds par des tiers avant la date de prise d’effet de la fusion; (iii) le gestionnaire estime de bonne foi et à son entière appréciation que les objectifs de placement des fonds fusionnés énoncés dans leurs déclarations de fiducie respectives sont semblables; (iv) le gestionnaire détermine de bonne foi que les porteurs de parts ne subiront pas de hausse du ratio des frais de gestion en raison de la fusion; (v) la fusion des fonds est réalisée selon un ratio d’échange établi par rapport à la valeur liquidative par part de chaque fonds; (vi) la fusion des fonds peut être effectuée avec report d’impôt pour les porteurs de parts du Fonds. Si le gestionnaire estime qu’une fusion est pertinente et souhaitable, il peut la réaliser et apporter les modifications requises à la déclaration de fiducie sans demander l’approbation des porteurs de parts. S’il décide de réaliser une fusion, le gestionnaire en publiera les détails dans un communiqué au moins - 73 - trente (30) jours ouvrables avant la date de prise d’effet projetée. Même si les fonds qui fusionneront auront des objectifs de placement semblables, ils pourraient avoir des stratégies, des lignes directrices et des restrictions de placement différentes, ce qui exposerait les parts des fonds fusionnés à des facteurs de risque différents. Les porteurs de parts auront également le droit de voter à l’égard de toute modification ou suppression des droits, privilèges ou restrictions se rattachant aux parts qui aurait un effet défavorable important sur leurs intérêts. Aucune modification ne peut être apportée à la déclaration de fiducie qui aurait pour effet de réduire les frais remboursables au gestionnaire ou de le destituer, à moins que le gestionnaire n’y consente, à son entière discrétion. Modifications à la déclaration de fiducie Malgré ce qui précède, le fiduciaire a le droit de modifier la déclaration de fiducie sans le consentement des porteurs de parts et sans les en aviser, aux fins suivantes : (i) éliminer les conflits ou autres contradictions pouvant exister entre les modalités de la déclaration de fiducie et les dispositions d’une loi ou d’un règlement ou encore les exigences d’une autorité gouvernementale visant le Fonds; (ii) faire les changements ou les corrections à la déclaration de fiducie qui sont de nature typographique ou qui sont nécessaires pour corriger une ambiguïté, une disposition erronée ou contradictoire, une omission ou une faute d’écriture, ou encore une erreur manifeste qui y figure; (iii) rendre la déclaration de fiducie conforme aux lois, règles et politiques applicables des Autorités canadiennes en valeurs mobilières ou aux pratiques actuelles du secteur des valeurs mobilières ou des fonds de placement, à la condition que ces modifications, de l’avis du gestionnaire, n’aient pas d’effet défavorable sur la valeur monétaire des intérêts des porteurs de parts, ne restreignent pas la protection du fiduciaire ou du gestionnaire et n’augmentent pas leurs responsabilités respectives; (iv) maintenir le statut de « fiducie de fonds commun de placement » du Fonds au sens de Loi de l’impôt ou réagir à des modifications apportées aux dispositions de la Loi de l’impôt, à son interprétation ou à son application; ou (v) fournir une protection ou des avantages accrus aux porteurs de parts. Rapports destinés aux porteurs de parts Le Fonds remettra aux porteurs de parts les états financiers (y compris les états financiers intermédiaires non audités et les états financiers annuels audités accompagnés des rapports de la direction sur le rendement du Fonds) et les autres rapports exigés par la législation applicable, notamment les formulaires prescrits pour permettre aux porteurs de parts de produire leurs déclarations de revenus conformément à la Loi de l’impôt et aux lois provinciales équivalentes. Ces rapports et états financiers seront également affichés sur le site Web du gestionnaire au www.propelcapital.ca. Le Fonds respectera toutes les obligations d’information continue que lui imposent les lois applicables sur les valeurs mobilières à titre d’émetteur assujetti. Avant toute assemblée des porteurs de parts, le Fonds remettra aux porteurs de parts (avec l’avis de convocation à l’assemblée) tous les renseignements qui doivent leur être remis en vertu de la législation applicable. - 74 - Comptabilité et communication d’information L’exercice du Fonds correspondra à l’année civile. Les états financiers annuels du Fonds seront audités par l’auditeur du Fonds conformément aux PCGR ou aux IFRS, selon le cas. L’auditeur sera appelé à rendre compte de la fidélité de la présentation des états financiers annuels conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. Le gestionnaire s’assurera que le Fonds respecte toutes les exigences applicables en matière de communication de l’information et d’administration, notamment en ce qui a trait à l’établissement et à la publication des états financiers intermédiaires non audités. Le gestionnaire tiendra des livres et registres appropriés qui rendent compte des activités du Fonds. Tout porteur de parts ou son représentant dûment autorisé aura le droit d’examiner les livres et registres du Fonds pendant les heures d’ouverture habituelles aux bureaux du gestionnaire. Malgré ce qui précède, un porteur de parts n’a pas accès à l’information qui, de l’avis du gestionnaire, doit être gardée confidentielle dans l’intérêt du Fonds. DISSOLUTION DU FONDS Le Fonds n’a pas de date de dissolution fixe. Aux termes de la déclaration de fiducie, le gestionnaire peut dissoudre le Fonds à tout moment avec l’accord préalable des porteurs de parts par vote à la majorité simple donnée à une assemblée convoquée et tenue à cette fin (une « résolution ordinaire »). Le gestionnaire peut aussi dissoudre le Fonds sans l’approbation des porteurs de parts s’il estime que son maintien n’est plus rentable ou que sa dissolution serait dans l’intérêt du Fonds. À la dissolution, l’actif net du Fonds sera distribué aux porteurs de parts. Immédiatement avant la dissolution du Fonds, y compris à la date de dissolution, le gestionnaire, dans la mesure du possible, convertira l’actif du Fonds au comptant et, après avoir acquitté les dettes du Fonds ou établi une provision suffisante à cet égard, distribuera l’actif net du Fonds aux porteurs de parts dès que possible après la date de dissolution. L’actif non liquidé pourra être distribué en nature plutôt qu’au comptant, sous réserve du respect des lois sur les valeurs mobilières ou d’autres lois applicables à ces distributions. Voir « Description des parts » et « Questions touchant les porteurs de parts — Questions nécessitant l’approbation des porteurs de parts ». La déclaration de fiducie prévoit qu’avant la dissolution du Fonds, le gestionnaire disposera de tous les actifs du Fonds et réglera toutes ses dettes ou fera en sorte de les régler. La déclaration de fiducie prévoit en outre que le gestionnaire peut, à son gré et moyennant la remise d’un préavis écrit d’au moins 30 jours aux porteurs de parts, reporter la date de dissolution jusqu’à concurrence d’un maximum de 180 jours, si le gestionnaire détermine qu’il ne pourra pas convertir tous ses actifs au comptant avant une date de dissolution et qu’il juge qu’il serait au mieux des intérêts des porteurs de parts de le faire. EMPLOI DU PRODUIT Le Fonds affectera le produit net de la vente des parts de catégorie A et/ou de catégorie U (compte non tenu de la levée de l’option de surallocation) comme suit) : Placement maximal1, 2 Placement minimal1 Produit brut revenant au Fonds 250 000 000 $ 20 000 000 $ Rémunération des placeurs pour compte 13 125 000 $ 1 050 000 $ 750 000 $ 300 000 $ 236 125 000 $ 18 650 000 $ Frais du placement3 Produit net revenant au Fonds - 75 - Notes : 1. La clôture n’aura lieu que si un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Le placement maximal suppose que 25 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Si des souscriptions atteignant un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A n’ont pas été reçues dans les 90 jours qui suivent la date à laquelle le visa définitif pour le présent prospectus est émis, le présent placement ne peut pas se poursuivre sans le dépôt d’une modification du présent prospectus. 2. Le Fonds a accordé aux placeurs pour compte une option de surallocation pouvant être levée pendant une période de 30 jours suivant la date de clôture, leur permettant d’acheter un nombre de parts de catégorie A supplémentaires au prix de 10,00 $ la part de catégorie A, jusqu’à concurrence de 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture selon les mêmes modalités que celles qui sont établies ci-dessus uniquement pour couvrir, s’il y a lieu, les surallocations. Si l’option de surallocation est levée, les placeurs pour compte auront droit à une rémunération correspondant à 0,525 $ par part de catégorie A et, si l’option est levée intégralement, aux termes du placement maximal, le prix d’offre, la rémunération des placeurs pour compte et le produit net revenant au Fonds, avant la déduction des frais liés au placement, s’élèveront à 287 500 000 $, 15 093 750 $ et 272 406 250 $, respectivement (en présumant que seules des parts de catégorie A sont vendues). Le présent prospectus vise également l’attribution de l’option de surallocation et le placement des parts de catégorie A qui seront émises à la levée de celle-ci. L’acheteur qui acquiert des parts de catégorie A visées par la position de surallocation des placeurs pour compte les acquiert aux termes du présent prospectus, que la position de surallocation soit couverte ou non par la levée de l’option de surallocation ou par des achats sur le marché secondaire. Voir « Mode de placement ». 3. Sous réserve d’un maximum de 1,5 % du produit brut tiré du placement. Le Fonds affectera le produit net du placement (y compris tout produit net tiré de la levée de l’option de surallocation), ainsi que tout emprunt, à l’acquisition des titres du portefeuille conformément aux objectifs et restrictions de placement du Fonds dès que possible après la clôture. MODE DE PLACEMENT Aux termes de la convention de placement pour compte, les placeurs pour compte ont convenu de faire de leur mieux afin d’offrir conditionnellement les parts pour le compte du Fonds, sous les réserves d’usage concernant leur émission par le Fonds. Les placeurs pour compte toucheront une rémunération correspondant à 0,525 $ par part de catégorie A vendue (5,25 %) et à 0,525 $ US par part de catégorie U vendue (5,25 %) et se feront rembourser leurs frais raisonnables. Les placeurs pour compte peuvent constituer un sous-groupe de placeurs pour compte composé d’autres courtiers en valeurs admissibles et établir la rémunération qu’ils leur verseront sur leur propre rémunération. Les placeurs pour compte se sont engagés à faire de leur mieux sur le plan commercial pour vendre les parts offertes aux présentes, mais ils ne seront pas tenus d’acheter les parts invendues. Le prix d’offre de 10,00 $ la part de catégorie A et de 10,00 $ US la part de catégorie U, a été établi par voie de négociations entre les placeurs pour compte et le gestionnaire. Il n’existe actuellement aucun marché pour la négociation des parts. Le Fonds a attribué aux placeurs pour compte une option (l’« option de surallocation »), qui peut être exercée dans les 30 jours suivant la clôture du placement, leur permettant d’acheter jusqu’à 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture, aux mêmes conditions que celles exposées ci-dessus. Le présent prospectus vise également le placement de l’option de surallocation et des parts de catégorie A qui seront émises à la levée de celle-ci. Les placeurs pour compte peuvent lever l’option de surallocation en totalité ou en partie en tout temps avant la fermeture des bureaux dans les 30 jours suivant la clôture. Si l’option de surallocation est levée, les parts de catégorie A supplémentaires seront offertes au prix d’offre des présentes et les placeurs pour compte auront le droit de recevoir une rémunération de 0,525 $ par part de catégorie A achetée. Si des souscriptions d’un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A (20 000 000 $) n’ont pas été reçues dans les 90 jours suivant la date de délivrance du visa définitif pour le présent prospectus, le placement ne pourra continuer sans le dépôt d’une modification du présent prospectus et la délivrance du visa pour cette modification. La clôture n’aura lieu que si un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A sont vendues. Aux termes de la convention de placement pour compte, les placeurs pour - 76 - compte peuvent, à leur appréciation en fonction de leur évaluation de l’état des marchés des capitaux et à la survenance de certains événements déterminés, résilier la convention de placement pour compte. Si le placement minimal n’est pas atteint par le Fonds et que les consentements nécessaires ne sont pas obtenus ou si la clôture n’a pas lieu pour quelque motif que ce soit, le produit tiré des souscriptions reçues d’acquéreurs éventuels sera retourné aux acheteurs sans délai et sans intérêt ni déduction. Les souscriptions de parts seront reçues sous réserve du droit de les rejeter ou de les répartir, en totalité ou en partie. Le produit tiré des souscriptions du placement sera reçu par les placeurs pour compte et détenu dans un compte distinct jusqu’à ce que le placement minimal soit atteint et que les autres conditions de clôture relatives au placement soient remplies. Il est conféré le droit de clore les livres de souscription en tout temps sans préavis. La clôture devrait avoir lieu vers le 23 septembre 2013, mais au plus tard 90 jours suivant la délivrance du visa du prospectus définitif. La TSX a approuvé sous condition l’inscription à la cote des parts de catégorie A. L’inscription à la cote des parts de catégorie A est subordonnée à l’obligation, pour le Fonds, de remplir toutes les conditions de la TSX au plus tard le 21 octobre 2013. Les parts de catégorie A, si elles sont inscrites, se négocieront sous le symbole « FRL.UN ». Aux termes des instructions générales de la Commission des valeurs mobilières de l’Ontario et de l’Autorité des marchés financiers, les placeurs pour compte ne peuvent pas, pendant la période du présent placement, offrir d’acheter ni acheter des parts. Cette restriction comporte des exceptions, lorsque l’offre ou l’achat n’est pas effectué dans le but de créer une activité réelle ou apparente sur les parts ou d’en faire monter le cours. Ces exceptions incluent l’offre d’achat ou l’achat autorisé aux termes des règlements et des règles de la TSX concernant la stabilisation du marché et les activités de maintien passif du marché, ainsi qu’une offre d’achat ou un achat effectué pour un client ou pour le compte de celui-ci lorsque l’ordre n’a pas été sollicité pendant la période du placement. Sous réserve de ce qui précède et des lois applicables, un placeur pour compte peut, dans le cadre du présent placement, effectuer des surallocations ou des opérations qui se rapportent à sa position de surallocation. Si elles sont entreprises, ces opérations peuvent être interrompues à tout moment. Aux termes de la convention de placement pour compte, le Fonds et le gestionnaire ont convenu d’indemniser les placeurs pour compte et leurs propriétaires majoritaires, administrateurs, dirigeants et employés de certaines responsabilités. MEMBRES DE LA DIRECTION ET AUTRES PERSONNES INTÉRESSÉS DANS DES OPÉRATIONS IMPORTANTES Le gestionnaire, le gestionnaire de portefeuille et le fiduciaire toucheront une rémunération du Fonds pour les services qu’ils fournissent et ils se feront rembourser par le Fonds tous les frais raisonnables qu’ils engagent dans l’exploitation et la gestion du Fonds. Voir « Frais ». INFORMATION SUR LE VOTE PAR PROCURATION RELATIF AUX TITRES EN PORTEFEUILLE Le gestionnaire a délégué au gestionnaire de portefeuille le droit et l’obligation d’exercer par procuration les droits de vote rattachés aux titres du portefeuille dans le cadre de ses responsabilités de gestion de portefeuille. Le gestionnaire de portefeuille a établi une politique de vote par procuration (la « politique de vote par procuration »), qui prévoit qu’il exercera les droits de vote qui se rattachent aux titres du portefeuille dans l’intérêt de ses clients, dont le Fonds et ses porteurs de parts. Il incombe au comité de vote par procuration du gestionnaire de portefeuille d’appliquer la politique de vote par procuration. Le gestionnaire de portefeuille a établi des lignes directrices détaillées sur le vote par procuration portant sur des questions courantes ou de nature non courante et met en place des procédures pour surveiller les votes à venir. - 77 - La politique de vote par procuration énonce également les responsabilités particulières des fournisseurs de service tiers pour l’administration et la tenue des registres. Le gestionnaire de portefeuille relèvera tout conflit d’intérêts dans les votes par procuration qui pourrait exister entre les intérêts du gestionnaire de portefeuille et de ses clients, y compris le Fonds. En cas de conflits d’intérêts importants, le gestionnaire de portefeuille décidera si le vote conformément à ses lignes directrices sur les votes est dans le meilleur intérêt des clients (ou de clients visés en particulier). Le gestionnaire publiera ces registres annuellement, à compter de 2014, sur son site Web, au www.propelcapital.ca. On peut obtenir un exemplaire de la politique de vote par procuration en communiquant avec le gestionnaire au 1 866 995-0050. CONTRATS IMPORTANTS Les contrats suivants peuvent raisonnablement être considérés comme importants pour les acquéreurs de parts : a) la déclaration de fiducie mentionnée à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds », « Description des parts » et « Questions touchant les porteurs de parts »; b) la convention de placement pour compte mentionnée à la rubrique « Mode de placement »; c) la convention de gestion mentionnée à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire du Fonds – Fonctions du gestionnaire et services offerts par celui-ci »; d) la convention de gestion de portefeuille mentionnée à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds – Gestionnaire de portefeuille du Fonds – Fonctions du gestionnaire de portefeuille et services offerts par celui-ci »; e) la convention de dépôt mentionnée à la rubrique « Modalités d’organisation et de gestion du Fonds ». Des exemplaires des documents qui précèdent pourront être consultés, après leur signature, pendant les heures d’ouverture au bureau principal du Fonds pendant le placement des parts offertes aux présentes. Tout contrat mentionné ci-dessus qui n’est pas signé avant le dépôt du présent prospectus sera déposé auprès des autorités de réglementation en valeurs mobilières sans délai après sa signature. EXPERTS Les questions mentionnées à la rubrique « Incidences fiscales » et certaines autres questions d’ordre juridique concernant les titres offerts par les présentes seront examinées par Stikeman Elliott S.E.N.C.R.L., s.r.l., pour le compte du Fonds, et par McCarty Tétrault S.E.N.C.R.L., s.r.l., pour le compte des placeurs pour compte. L’auditeur du Fonds est PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l, comptables professionnels agréés, qui a préparé un rapport d’auditeur indépendant daté du 21 août 2013 sur l’état de la situation financière du Fonds au 21 août 2013. PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l. est indépendant du Fonds au sens des règles de conduite professionnelles de l’Institut des comptables agréés de l’Ontario. - 78 - DROITS DE RÉSOLUTION ET SANCTIONS CIVILES La législation en valeurs mobilières de certaines provinces et de certains territoires du Canada confère au souscripteur ou à l’acquéreur un droit de résolution. Ce droit ne peut être exercé que dans les deux jours ouvrables suivant la réception réelle ou réputée du prospectus et des modifications. Dans plusieurs provinces et territoires, la législation permet également au souscripteur ou à l’acquéreur de demander la nullité, ou, dans certains cas, la révision du prix ou des dommages-intérêts si le prospectus contient de l’information fausse ou trompeuse ou ne lui a pas été transmis. Ces droits doivent être exercés dans des délais déterminés. On se reportera aux dispositions applicables et on consultera éventuellement un avocat. - 79 - RAPPORT DE L’AUDITEUR INDÉPENDANT Au porteur de parts et au fiduciaire du Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis (le « Fonds ») Nous avons effectué l’audit de l’état de la situation financière du Fonds ci-joint au 21 août 2013, qui comprend les notes annexes constituées d’un résumé des principales méthodes comptables et d’autres informations explicatives (l’« état financier »). Responsabilité de la direction pour l’état financier La direction est responsable de la préparation et de la présentation fidèle de l’état financier du Fonds conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada, ainsi que du contrôle interne qu’elle considère comme nécessaire pour permettre la préparation d’un état financier exempt d’anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Responsabilité de l’auditeur Notre responsabilité consiste à exprimer une opinion sur l’état financier, sur la base de notre audit. Nous avons effectué notre audit selon les normes d’audit généralement reconnues du Canada. Ces normes requièrent que nous nous conformions aux règles de déontologie et que nous planifiions et réalisions l’audit de façon à obtenir l’assurance raisonnable que l’état financier ne comporte pas d’anomalies significatives. Un audit implique la mise en œuvre de procédures en vue de recueillir des éléments probants concernant les montants et les informations fournis dans l’état financier. Le choix des procédures relève du jugement de l’auditeur, et notamment de son évaluation des risques que l’état financier comporte des anomalies significatives, que celles-ci résultent de fraudes ou d’erreurs. Dans l’évaluation de ces risques, l’auditeur prend en considération le contrôle interne de l’entité portant sur la préparation et la présentation fidèle de l’état financier afin de concevoir des procédures d’audit appropriées aux circonstances, et non dans le but d’exprimer une opinion sur l’efficacité du contrôle interne de l’entité. Un audit comporte également l’appréciation du caractère approprié des méthodes comptables retenues et du caractère raisonnable des estimations comptables faites par la direction, de même que l’appréciation de la présentation d’ensemble de l’état financier. Nous estimons que les éléments probants que nous avons obtenus sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion d’audit. Opinion À notre avis, l’état financier donne, dans tous ses aspects significatifs, une image fidèle de la situation financière du Fonds au 21 août 2013, conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. (signé) PricewaterhouseCoopers s.r.l./s.e.n.c.r.l. Comptables professionnels agréés Experts-comptables autorisés Toronto, Canada Le 21 août 2013 F-1 FONDS DE PRÊTS PRIVILÉGIÉS À TAUX VARIABLE GARANTIS ÉTAT DE LA SITUATION FINANCIÈRE 21 août 2013 ACTIF Trésorerie 10,00 $ CAPITAUX PROPRES Capitaux propres (1 part de catégorie A) (note 1) 10,00 $ VALEUR LIQUIDATIVE PAR PART 10,00 $ Approuvé par le gestionnaire : PROPEL CAPITAL CORPORATION (signé) Raj Lala Administrateur (signé) Krista Matheson Administratrice Les notes annexes font partie intégrante de cet état financier. F-2 FONDS DE PRÊTS PRIVILÉGIÉS À TAUX VARIABLE GARANTIS NOTES ANNEXES 1. ÉTABLISSEMENT DU FONDS ET CAPITAUX PROPRES Le Fonds de prêts privilégiés à taux variable garantis (le « Fonds ») a été établi sous le régime des lois de la province d’Ontario en vertu d’une déclaration de fiducie modifiée et mise à jour en date du 21 août 2013 (la « déclaration de fiducie »). Le gestionnaire du Fonds est Propel Capital Corporation (« Propel » ou le « gestionnaire »). Le droit de bénéficiaire de l’actif net et du revenu net du Fonds est divisé en parts de catégories, comme le gestionnaire peut en décider de temps à autre. Initialement, l’émission des parts des catégories A et U ayant été autorisée, le Fonds a été autorisé à émettre un nombre illimité de parts de chaque catégorie. Les parts de catégorie U peuvent être converties en parts de catégorie A sur une base mensuelle. Le 22 juillet 2013, le Fonds a été établi et a émis une part de catégorie A à un administrateur du gestionnaire pour une contrepartie en trésorerie de 10,00 $. Le fiduciaire du Fonds est la Société de fiducie Computershare du Canada. Les objectifs de placement du Fonds consistent à fournir aux porteurs de parts (les « porteurs de parts ») : a) des distributions au comptant mensuelles stables; b) la préservation du capital; c) des rendements accrus en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Le Fonds a été établi en vue d’investir dans un portefeuille géré activement composé principalement de prêts privilégiés à taux variable garantis de premier rang (les « prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang ») consentis à des sociétés américaines ayant obtenu une notation d’au moins B- de S&P ou d’au moins B3 de Moody’s (le « portefeuille »). Le portefeuille est géré par Credit Suisse Asset Management, LLC (« Credit Suisse » ou le « gestionnaire de portefeuille »). Credit Suisse, en tant que gestionnaire de portefeuille, gère le portefeuille activement dans le cadre de la sélection, de l’achat et de la vente de prêts privilégiés garantis (selon la définition aux présentes) et des autres actifs du portefeuille. Le gestionnaire de portefeuille cherche à investir dans un portefeuille diversifié composé principalement de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, selon lui, affichent la meilleure valeur relative de la catégorie d’actifs. Le portefeuille est principalement composé de prêts privilégiés garantis par une charge de premier rang qui, de l’avis du gestionnaire de portefeuille, généreront des flux de trésorerie accrus en cas de hausse des taux d’intérêt à court terme. Le Fonds peut effectuer des emprunts dans le cadre d’une facilité d’emprunt conclue avec une banque à charte canadienne garantis par des actifs du Fonds pouvant atteindre un maximum de 40 % de l’actif total. Par conséquent, le levier maximal que le Fonds pourrait utiliser correspond à 1,67 : 1. Initialement, on s’attend à ce que le Fonds utilise un levier d’environ 35 % de l’actif total. On s’attend également à ce que le taux d’intérêt appliqué au levier se situe aux niveaux typiques appliqués aux facilités de crédit des fonds à capital fixe. F-3 2. PRINCIPALES MÉTHODES COMPTABLES L’état financier du Fonds a été préparé conformément aux principes comptables généralement reconnus du Canada. La « valeur liquidative du Fonds » à une date donnée est égale à i) la juste valeur totale de l’actif du Fonds, tel qu’il est défini dans la déclaration de fiducie (l’« actif total »), moins ii) la juste valeur totale du passif du Fonds. La « valeur liquidative par part » désigne la valeur liquidative du Fonds divisée par le nombre de parts en circulation. 3. CONVENTION DE PLACEMENT POUR COMPTE ET DÉPOSITAIRE Le Fonds et le gestionnaire ont conclu une convention de placement pour compte avec Marchés mondiaux CIBC Inc., Financière Banque Nationale inc., RBC Dominion Valeurs mobilières Inc., Valeurs Mobilières TD Inc., BMO Nesbitt Burns inc., GMP Valeurs Mobilières S.E.C., Scotia Capitaux Inc., Raymond James Ltée, Corporation Canaccord Genuity, Gestion privée Macquarie inc., Valeurs mobilières Desjardins inc., Valeurs mobilières Dundee Ltée et Placements Manuvie Incorporée (collectivement, les « placeurs pour compte ») et Credit Suisse datée du 21 août 2013 aux termes de laquelle le Fonds a accepté de créer, d’émettre et de vendre un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A et un maximum de 25 000 000 de parts de catégorie A et/ou de catégorie U à 10,00 $ par part de catégorie A et à 10,00 $ US par part de catégorie U, et les placeurs pour compte ont convenu de les offrir en vente au public. Le Fonds a retenu les services de CIBC Mellon Trust Company (le « dépositaire ») aux termes d’un contrat de service conclu entre le gestionnaire et le dépositaire, pouvant être modifié de temps à autre. 4. FRAIS DE GESTION ET AUTRES CHARGES La rémunération des placeurs pour compte s’établit à 0,525 $ par part de catégorie A (ou 5,25 %) et à 10,00 $ US par part de catégorie U (5,25 %). En plus de la rémunération des placeurs pour compte, le Fonds doit payer les charges relatives au placement (jusqu’à concurrence de 1,5 % du produit brut du placement). Les frais d’émission sont portés au débit du capital. Le Fonds verse au gestionnaire des frais de gestion équivalant à 1,25 % de la valeur liquidative (la « VL ») du Fonds (les « frais de gestion »), calculés quotidiennement et payables mensuellement à terme échu, majorés des taxes applicables. Le gestionnaire de portefeuille agit à titre de gestionnaire du portefeuille du Fonds. Le gestionnaire paie une partie des frais de gestion au gestionnaire de portefeuille, et le Fonds ne paie aucuns autres frais au gestionnaire de portefeuille. Le Fonds paie toutes les charges courantes relatives à son exploitation et à son administration. Toute entente concernant des services supplémentaires entre le Fonds et le gestionnaire, ou une de leurs sociétés affiliées, qui n’est pas décrite dans le prospectus sera conclue à des conditions aussi favorables pour le Fonds que celles proposées par des personnes sans lien de dépendance (au sens de la Loi de l’impôt) et qui offrent des services comparables. Le Fonds acquittera tous les frais liés à ces services supplémentaires. F-4 5. CAPITAUX PROPRES Rachats annuels Rachats annuels : À compter de 2015, les parts pourront être remises en vue d’un rachat durant la période allant du premier jour ouvrable de février au plus tard à 17 h (heure de Toronto) le 15 février de chaque exercice (la « période d’avis »). Sous réserve du droit du Fonds à suspendre les rachats dans certaines circonstances, les parts dûment remises pour rachat au cours de la période d’avis seront rachetées l’avant-dernier jour ouvrable de mars de chaque exercice (la « date de rachat annuelle ») et les porteurs de parts dont les parts sont rachetées recevront un prix de rachat par part correspondant à 100 % de la VL par part, déterminée à la date de rachat annuelle, déduction faite des frais liés au rachat, y compris les commissions, les frais de virement électronique et autres charges imputées au Fonds par des tiers, le cas échéant, à la date de règlement du rachat ou avant cette date. Rachats mensuels Les parts peuvent être rachetées au gré du porteur l’avant-dernier jour ouvrable de chaque mois (la « date de rachat mensuelle »), sous réserve de certaines conditions. Pour que ce rachat soit effectif, les parts doivent avoir été remises au plus tard à 17 h (heure de Toronto) le dernier jour ouvrable du mois précédant le mois où tombe la date de rachat mensuelle. Le paiement du prix de rachat est effectué au plus tard le 15e jour ouvrable du mois suivant le mois où tombe la date de rachat mensuelle, sous réserve du droit du gestionnaire de suspendre les rachats dans certaines circonstances. Les porteurs de parts dont les parts de catégorie A sont dûment remises pour rachat à une date autre que celle de rachat annuelle recevront un montant de rachat par part de catégorie A (le « montant de rachat mensuel ») correspondant au montant le moins élevé entre : i) 95 % du cours moyen pondéré par part de catégorie A de la bourse principale sur laquelle sont cotées les parts de catégorie A durant 10 jours ouvrables précédant immédiatement la date de rachat mensuelle et ii) 100 % du cours de clôture de la part de catégorie A à la date de rachat mensuelle moins, dans ce cas, les coûts et les charges engagés par le Fonds pour ce rachat. Le « cours de clôture » correspond, à une date donnée, i) au cours de clôture des parts de catégorie A sur la bourse principale sur laquelle elles sont cotées, s’il y a eu négociation à cette date et que le marché a fourni un cours de clôture; ii) à la moyenne pondérée des derniers cours le plus élevé et le plus bas des parts de catégorie A s’il y a eu négociation à la date de rachat mensuelle applicable et que le marché n’a fourni que le plus élevé et le plus faible cours à cette date; ou iii) à la moyenne pondérée des derniers cours acheteur et vendeur s’il n’y a pas eu négociation à cette date. Les porteurs de parts dont les parts de catégorie U sont dûment remises pour rachat reçoivent un montant équivalant au produit i) du montant de rachat mensuel et ii) d’une fraction dont le numérateur correspond à la dernière VL par part de catégorie U calculée et dont le dénominateur correspond à la dernière VL par part de catégorie A calculée. À cette fin, le Fonds utilise le taux de change de référence en vigueur à la date de rachat mensuelle ou le plus près possible de cette date, aux fins du rachat mensuel de parts de catégorie U. Aux fins des présentes, le « taux de change de référence » correspond au cours au comptant à la clôture du dollar américain par rapport au dollar canadien déterminé à 16 h (heure de Toronto), ou à un autre taux de change du dollar américain par rapport au dollar canadien jugé approprié par le gestionnaire. Achats sur le marché Le Fonds peut (mais n’y est pas tenu), à sa discrétion et en tout temps, acquérir des parts de catégorie A supplémentaires sur le marché, sous réserve des exigences et des restrictions réglementaires ou boursières applicables. Il est prévu que ces achats, le cas échéant, seront effectués par voie d’offres publiques de rachat dans le cours normal des activités, par l’intermédiaire de la bourse ou du marché où F-5 les parts de catégorie A sont inscrites, s’il y a lieu, et aux termes de leurs règles, conformément à la déclaration de fiducie ou tel que le permettent autrement les lois sur les valeurs mobilières applicables. Après la clôture du présent placement, le Fonds peut soumettre une demande aux autorités de réglementation en valeurs mobilières du Canada pour obtenir les approbations réglementaires nécessaires afin de pouvoir confier à un ou plusieurs courtiers la tâche de trouver des acquéreurs pour les parts de catégorie A. Rien ne saurait garantir que le Fonds soumettra une telle demande ou, s’il le fait, qu’il obtiendra les approbations nécessaires des autorités de réglementation et des autorités boursières. Distributions Le Fonds prévoit effectuer, à compter d’octobre 2013, des distributions au comptant mensuelles aux porteurs de parts inscrits au dernier jour ouvrable de chaque mois. Les distributions seront versées lors d’un jour ouvrable, déterminé par le gestionnaire, au plus tard le 15e jour du mois suivant. Le Fonds n’effectuera pas de distributions mensuelles à montant fixe, mais prévoit déterminer et annoncer au moins une fois l’an, en décembre, les distributions mensuelles prévues pour l’année civile suivante, en fonction des estimations du gestionnaire et du gestionnaire de portefeuille des flux de trésorerie distribuables du Fonds pour la période. Si le revenu net du Fonds aux fins fiscales, y compris les gains en capital nets réalisés, pour une année dépasse le montant total des distributions mensuelles régulières effectuées au cours de l’année aux porteurs de parts, le Fonds sera également tenu de verser une ou plusieurs distributions spéciales (soit au comptant ou en parts) pour cette année aux porteurs de parts afin de s’assurer que le Fonds ne soit pas assujetti à l’impôt sur le revenu sur ces montants en vertu de la Loi de l’impôt (après avoir tenu compte de l’ensemble des déductions, crédits et remboursements disponibles). Immédiatement après une distribution proportionnelle des parts à tous les porteurs de parts en règlement d’une distribution autre qu’au comptant, les parts en circulation seront regroupées automatiquement de sorte que chaque porteur de parts détiendra, après le regroupement, le même nombre de parts que celui-ci détenait avant la distribution autre qu’au comptant, sauf dans le cas d’un porteur de parts non résident dont la distribution a fait l’objet d’une retenue d’impôt. 6. ÉVÉNEMENT POSTÉRIEUR Le Fonds prévoit l’émission d’un minimum de 2 000 000 de parts de catégorie A et d’un maximum de 25 000 000 de parts de catégorie A et/ou de catégorie U à 10,00 $ par part de catégorie A et à 10,00 $ US par part de catégorie U. Le Fonds a accordé aux placeurs pour compte une option exerçable pendant une période de 30 jours suivant la clôture du placement des parts de catégorie A visant un nombre de parts de catégorie A supplémentaires allant jusqu’à 15 % du nombre total de parts de catégorie A émises à la clôture du placement aux mêmes conditions que celles énoncées dans le placement de parts de catégorie A pour couvrir, le cas échéant, les surallocations. F-6 ATTESTATION DU FONDS, DU GESTIONNAIRE ET DU PROMOTEUR Le 21 août 2013 Le présent prospectus révèle de façon complète, véridique et claire tout fait important relatif aux titres faisant l’objet du placement, conformément à la législation en valeurs mobilières de chacune des provinces et de chacun des territoires du Canada. FONDS DE PRÊTS PRIVILÉGIÉS À TAUX VARIABLE GARANTIS par son gestionnaire, Propel Capital Corporation (signé) RAJ LALA Président et chef de la direction (signé) KRISTA MATHESON Première vice-présidente et chef des finances Au nom du conseil d’administration de Propel Capital Corporation (signé) MICHAEL SIMONETTA Administrateur (signé) KEITH CRONE Administrateur PROPEL CAPITAL CORPORATION (à titre de promoteur) (signé) RAJ LALA Président et chef de la direction (signé) KRISTA MATHESON Première vice-présidente et chef des finances Au nom du conseil d’administration de Propel Capital Corporation (signé) MICHAEL SIMONETTA Administrateur (signé) KEITH CRONE Administrateur A-1 ATTESTATION DES PLACEURS POUR COMPTE Le 21 août 2013 À notre connaissance, le présent prospectus révèle de façon complète, véridique et claire tout fait important relatif aux titres faisant l’objet du placement, conformément à la législation en valeurs mobilières de chacune des provinces et chacun des territoires du Canada. MARCHÉS MONDIAUX CIBC INC. FINANCIÈRE BANQUE NATIONALE INC. RBC DOMINION VALEURS MOBILIÈRES INC. VALEURS MOBILIÈRES TD INC. Par : (signé) MICHAEL D. SHUH Par : (signé) TIMOTHY D. EVANS Par : (signé) CHRISTOPHER BEAN Par : (signé) CAMERON GOODNOUGH BMO NESBITT BURNS INC. MOBILIÈRES S.E.C. GMP VALEURS SCOTIA CAPITAUX INC. Par : (signé) ROBIN G. TESSIER Par : (signé) NEIL SELFE Par : (signé) BRIAN D. MCCHESNEY RAYMOND JAMES LTÉE Par : (signé) J. GRAHAM FELL CORPORATION CANACCORD GENUITY GESTION PRIVÉE MACQUARIE INC. Par : (signé) RON SEDRAN Par : (signé) BRENT LARKAN VALEURS MOBILIÈRES DESJARDINS INC. VALEURS MOBILIÈRES DUNDEE LTÉE PLACEMENTS MANUVIE Par : (signé) BETH A. SHAW Par : (signé) AARON UNGER Par : (signé) WILLIAM PORTER A-2 INCORPORÉE