5. Après s’être rendu compte qu’elles étaient assurées, les deux femmes se réconcilient
: elles se prennent dans les bras sensuellement, elles se caressent. Cette situation est
accentuée par l’expression de la jeune femme blonde assez suggestive
Elle fait appel à la participation du spectateur (il faut s’assurer)
Elle le provoque
6. Retour en arrière par rem-bobinage par la présentation du papier de la jeune femme
blonde pour symboliser une nouvelle hypothèse
Hypothèse 2 : la femme brune ne possède pas d’assurance
Cette situation engendre une dispute, nouvelle mise en scène d’un deuxième
fantasme masculin. On remarque d’un côté la lassitude (tricotage de cheveux) et
énervement de l’autre (gestes brusques, lancé de ballon).
• La jeune femme blonde passe alors un appel : gros plan sur
- La bouche, au rouge à lèvre rose, qui parle : clin d’œil au téléphone rose,
nouveau fantasme masculin
- Les ongles longs et vernis d’une femme prenant soin de sa personne
• Après cette dispute, la police arrive. On comprend la situation par le zoom
avant sur les visages des femmes qui semblent éblouis par la « puissance » de la
police, instance d’ordre. Leurs regards semblent regardés en hauteur, mettant la
police sur un piédestal de toute puissance : fatalité du jugement si les règles ne sont
pas respectées, et notamment l’assurance obligatoire. S’en suit un plan rapproché
sur l’officier, une femme de nouveau : fantasme masculin du jeu de rôle. On retrouve
toujours cette sensualité des mouvements avec le jeu de bouche provoquant et le
grain de beauté au-dessus de la bouche (rappel de Marilyn Monroe, sex-symbol).
• On nous propose ensuite un portrait de la police après un zoom arrière nous
montrant le corps de la femme : sous-vêtement noir, strict mais sexy avec un soutien-
gorge plongeant. De plus, elle est parée d’accessoires de police comme clin d’œil à
un fantasme masculin : le sadomasochisme symbolisé par la matraque, le cuir, la
ceinture, les menottes, les lunettes noir comme pour cacher/bander les yeux. Ce
rappel est accentué par le gros plan sur les menottes.
La police emporte les deux femmes avec un arrêt sur image pour montrer que justice
est faite.
7. On voit les trois femmes séparées : au fond la coupable, la police au centre et dans le
cadre en bas, à droite, la femme s’en va.
Position suggestive de la coupable : contre le mur, de dos, jambes écartées,
mains en l’air
Toujours la femme policière avec la matraque
La femme assurée qui repart en ballon/voiture
Conclusion :
- Le fond gris apparaît comme neutre et ainsi enclenche le mécanisme
inconscient du spectateur qui va s’imaginer son propre décor.
- Insertion de micro-textes explicatifs agrémentés de « petits points » ou points
de suspension qui laisse planer un suspens.
–On remarque la présence du panorama des fantasmes masculins : femmes
complices, femmes énervées, téléphone rose, femme policière, sadomasochisme.
Cette vidéo illustre bien cette technique d’approche directe publicitaire basée sur le caractère
sexuel des images et des connotations. Mais pourquoi utiliser le sexe pour ce sujet ?
D’un côté, on met en scène des femmes dans une situation censée plutôt
correspondre aux hommes : en effet, l’assurance est spécifique aux voitures, voiture
symbolique pour l’homme car elle est un signe de sa virilité et de son pouvoir de séduction.
De même, ils sont les principaux concernés par les accidents de la route (et donc par