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octobre - 10 novembre 2001) ainsi que lors des assises de la Coopération décentralisée
franco-marocaine à Fès, le 12 et 13 novembre 2001.
Le document de sensibilisation (annexe III), qui s’appuie notamment sur le mémento des
décideurs de la MIES, présente une série de bonnes pratiques ainsi que des orientations
destinées à favoriser la mise en place d'actions de coopération non gouvernementales dans
le domaine de l'effet de serre. Sa diffusion est prévue auprès des décideurs des
collectivités locales, des médias, des centres de recherche, des écoles et universités, des
parcs régionaux et des ONG impliqués ou voulant s’impliquer dans la lutte contre la
désertification et le réchauffement climatique. Il comprend des exemples de coopération
déjà réalisés, ou en projet, notamment par des grandes villes, par des petites villes, par
des régions, par des départements, par des établissements d’enseignement ou par d’autres
entités. Il présente des actions et des orientations dans le domaine de la coopération
décentralisée en matière de lutte contre l'effet de serre en se basant sur les diverses
expériences déjà en cours aussi bien en Afrique qu’en France. Il inclut également des
expériences menées par d’autres pays européens.
Ce document a été réalisé sur la base des informations et discussions obtenues lors des
divers rencontres et lors des contacts et des échanges avec les différents acteurs.
3.
Encourager les synergies et la mise en réseau d'acteurs décentralisés
Par ce travail il s’agissait d’accroître les synergies entre les différents acteurs impliqués
ou souhaitant s'impliquer dans la lutte contre l'effet de serre. Le recensement des
acteurs constitue une première étape. Il était suivi d’une rencontre avec les acteurs de
coopération décentralisée le 8 novembre 2001 à Marrakech (voir programme, compte rendu
et liste des participants en annexe IV).
Cet événement a été organisé en collaboration avec la Mission Interministérielle de l’Effet
de Serre (MIES), la Fédération Mondiale des Cités Unis (FMCU) / CUF (Cités Unies
France) et l’IEPF pour réfléchir sur :
- les articulations entre les projets de coopération décentralisée et la lutte contre le
réchauffement climatique ;
- l’affectation possible de financements, décidés notamment lors de la dernière
Conférence des Parties à Bonn en 2001, aux actions des collectivités territoriales
s’inscrivant dans la lutte contre le réchauffement climatique ;
- les partenariats à mettre en place entre les différents acteurs concernés et intéressés
à œuvrer conjointement contre l’effet de serre.
La rencontre a permis également aux participants de présenter différents exemples
d’actions concrètes liées à la lutte contre le réchauffement climatique et ses effets
(maîtrise de l’énergie, transports et planification urbaine, lutte contre la désertification,
valorisation des eaux et des déchets, gestion des déchets,…) avec des collectivités au
Nord, du Sud et des ONG techniques du Nord et du Sud.