Titre temporaire : Des Syriennes hors des ténèbres communiqué du

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Titre temporaire : Des Syriennes hors des ténèbres communiqué du 13/01/2017 Un projet de Ramzi Choukair 2017-­‐2018 Dania, Nahed, Mariam, Hend, Ola, Rabie, Mouména, Peroia, Nadia, Reem, Rowaida, Rasha, Yasmeen et Kenda sont Syriennes. Elles ont en commun d’avoir été incarcérées dans la prison d’Adra à Damas, elles ont pu quitter le pays après leur libération et vivent aujourd’hui en France en Allemagne ou en Turquie. Elles font partie des milliers de Syriennes qui ont cru à un changement de société et qui se sont engagées pour l’émancipation de tout un peuple, un engagement qu’elles ont payé cher. Autour d’elles le metteur en scène Ramzi Choukair a rassemblé une équipe internationale d’artistes et de gens des métiers du théâtre pour faire entendre la voix de ces femmes sur scène. Une réflexion sur leur engagement pendant la révolution, l’emprisonnement, le quotidien en exil et leur souhait de retourner chez elles après la guerre dans un pays détruit qui ne ressemblera plus à ce qu’elles ont connu Tout le processus créatif du projet, de la première rencontre en exil à la création de la pièce de théâtre, est l’objet d’un film documentaire, qui sera tourné par François-­‐Xavier Trégan et produit par ARTE. La première étape du projet est soutenue par la Fondation Ford au Caire, la Mairie du Vigan, le Théâtre Gilgamesh, Avignon, et l’association « Paquita Nemo», Le Vigan. Il y aura une représentation de sortie de résidence le 05.mars 2017 au Vigan. Présentation du projet 1 Origine du projet Planning prévisionnel et étapes 2 Elaboration du concept du spectacle Motivation et intention 2 L’équipe et les actrices Origine du Projet L’acteur et metteur en scène Ramzi Choukair vit depuis 2010 à Marseille et est resté en contact avec son cercle amical et familial militant. Il croit en la puissance indestructible de ces femmes éprouvées (ou « martyrs »), parmi lesquelles comptent des amies proches et sa sœur. Elles ne veulent pas de pitié ni de charité, elles sont fières et leur force prend racine dans leur combat de survie, par lequel elles ont réussi à sauver leur « être intérieur ». La forme de l’expression théâtrale sera choisie en partant de leurs propres textes, en dialogue et en étroite collaboration avec le metteur en scène et l’équipe artistique délibérément mixte, internationale et pluridisciplinaire. . Les femmes décideront elles-­‐mêmes jusqu’à quel point elles veulent livrer leur histoire individuelle. Ce travail avec une équipe professionnelle n’est dans aucun cas un essai avec des apprentis sorciers qui tentent de soigner l’insoignable. Ce travail est un procès constructif, basé sur des expériences sérieuses dans les domaines respectifs des membres de l’équipe artistique. Dans un processus de création toutes les forces sont mobilisées pour trouver la forme de transmission qui correspond au mieux à ce que la personne désigne comme message à transmettre de son for intérieur envers autrui. Ce processus peut avoir des effets annexes thérapeutiques, mais ce n’est pas la motivation de ce projet et cela ne doit pas le devenir. Ces femmes ont décidé de participer à un projet artistique collectif, lors duquel il s’agira de donner forme et transmettre des aspect de leurs combats et de leurs motivations de vie, elles n’ont pas choisi de participer à une thérapie de groupe, et l’équipe artistique ne tentera rien dans ce sens. Ramzi Choukair a parlé avec beaucoup de femmes qui ont vécu des histoires comparables, son choix s’est porté délibérément sur des femmes, qui ont déjà écrit sur leurs expériences et qui sont à la recherche de l’échange. Amal Choukair dit: « notre problème ce n'est pas seulement de faire tomber le dictateur qui est à la tête du pays, c’est aussi de faire tomber chaque dictateur, dans chaque maison en Syrie ... » Citations Miriam : « …Je veux être ce que je désire, ni plus ni moins… » « Ils peuvent te faire dire tout ce qu’ils veulent, mais ils n’arriveront pas à te faire croire à ce que tu dis, ils n’arriveront pas à te voler ton être intérieur… » Elles étaient persécutées parce-­‐qu ‘elles ont élevé leur voix et ont participé activement à la démocratisation de leur pays et l’émancipation des femmes de leur pays. Elles sont impressionnantes par leur vécu et leur volonté et néanmoins dans une grande solitude sans outils et moyens d’agir pour leur cause. Pour entendre la voix de ces femmes ici et maintenant, pour qu’elles n’éteignent pas leurs flammes, pour leur donner la possibilité de contribuer à l’évolution du dialogue entre le pays d’accueil et ceux et celles qui y ont trouvé refuge, ce projet veut soutenir ces femmes. Planning prévisionnel avec les étapes Mai 2015 – décembre Recueil des témoignages et constitution de l’équipe 2016 Janvier à Juin2017 Première résidence de 4 semaines avec 10 femmes Syriennes, encadrées d’une équipe artistique et technique de 10 personnes au Mas de Vèzenobres, Le Vigan Sortie de résidence en public, date provisoire le 05/03/2017 au Vigan Seconde moitie 2017 •
Seconde résidence, lieu et temps à définir Concept du spectacle, le travail en étapes Les récits de chacune seront la base de travail de cette première étape. Nous réunirons les femmes dans un atelier avec une équipe de professionnels pour un premier travail sur elles-­‐
mêmes et sur leurs récits. Ce premier atelier réunira pour la première fois toutes les femmes Syriennes, l’équipe artistique et technique. Il s’agira de créer des liens, se comprendre, de familiariser un groupe de non professionnels avec le monde du spectacle vivant et, à l’inverse, à habituer une équipe de professionnels à travailler avec toutes les spécificités de ces femmes aux parcours si atypiques. La clôture de cette étape se fera lors d’une lecture théâtrale accompagnée de quelques chansons. Cette performance aura lieu dans les locaux mêmes de la formation. Les associations européennes et syriennes travaillant avec les réfugiés syriens, ainsi que quelques directions de théâtres intéressées, y seront conviées. Cette première rencontre va permettre de déterminer des orientations dramaturgiques et des configurations scéniques, plus tard les équipes se rencontreront à nouveau pour une deuxième phase de création du spectacle. Motivation et but: Pouvoir faire intervenir les femmes sur les planches va nécessiter un grand effort. Les formateurs accompagneront cette phase. Ce travail devra les amener à prendre conscience de leur responsabilité dans l’exposition de la situation des femmes en Syrie. Nous chercherons ensemble à libérer au maximum cette parole chargée de transmettre une partie de la réalité. Nous nous concentrerons également sur les aspects lexicaux des histoires pour donner au mot toute sa force. Au final et sans prétention, cet atelier visera à proposer une certaine sérénité en plus d’une formation à la scène. L’équipe : sera constitué de 10 actrices (les propriétaires des histoires), un metteur en scène, une assistante de réalisation, un dramaturge, un formateur en jeu scénique un réalisateur de film documentaire, une chorégraphe une costumière, un chargé de communication (affiches, brochures, photographie), un régisseur plateau , une administratrice. Pour information : Lors de la première étape du projet aucun des collaborateurs ne sera rémunéré et les frais de l’hébergement et de l’intendance sont réduits aux prix coûtant. 
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