
Photosynthèse et métabolisme carboné 
 
Bibliographie 
 La photosynthèse, H. JUPIN, A. LAMANT, Ed DUNOD 
 Physiologie végétale, 1. Nutrition, R. HELLER, R. ESNAULT, C. LANCE, Ed DUNOD 
 Physiologie végétale, W. HOPKINS, Ed DE BOECK 
 
La photosynthèse 
 I – Introduction 
  Les plantes synthétisent les molécules organiques dont elles ont besoin grâce à la photosynthèse. Pour se faire cette dernière a 
besoin d'eau, de CO2, de chlorophylle et de lumière solaire. 
Les  algues  et  certaines  bactéries  (cyanobactéries)  sont  également  capables  de  faire  de  la  photosynthèse.  Chez  tous  ces 
organismes un processus de photosynthèse peut être réalisé et, à l'exception des cyanobactéries  va libérer de l'O2. De ce fait les 
plantes sont des fournisseurs quasi-exclusifs d'apport d'o2. La photosynthèse a permis l'accumulation de combustibles fossiles, toutes 
les molécules hydrocarbonées issues de ces réactions constituent la base, non seulement de notre alimentation, mais également d’une 
grande variété de matières comme les bois, les textiles, et d’une manière globale, la biomasse 
Première description: en 1780 par Priestley. Ce dernier observa et écrit qu’" à la lumière, les plantes peuvent "restaurer" de l’air 
chargé de gaz carbonique et appauvri en oxygène", (première expérimentation avec une cloche, une flamme et une souris + une 
plante). 
C'est dans les années 1920 – 1930 que l'on a commencé à démontrer son fonctionnement. WURMSER, un biophysicien français 
a d'abord fait trois principales découvertes: 
 L'eau se décompose en produisant des molécules d'oxygène sous l'effet de la lumière. 
 C'est un donneur d'électrons permettant la formation d'un composé réduit, utilisé par la suite pour la transformation du CO2 
en glucides. 
La photosynthèse fait le lien entre l'énergie lumineuse et l'énergie chimique. 
 La réaction de consommation est spatialement et temporellement distincte de la réaction de (photo)lyse de l'eau. 
Avancée  suivante dans les années 50.  Découverte de  la présence de deux ensembles moléculaires très complexes pour 
effectuer la photosynthèse: les Photosystèmes, assemblages moléculaires réunissant pigments et protéines capables de ces deux 
réactions principales. 
 
 II – Énergie lumineuse et pigments. 
 1 – L'énergie lumineuse  
La lumière est considérée: 
Soit comme une onde, un rayonnement électromagnétique caractérisé par son intensité et sa longueur d'onde. 
Soit comme une particule de masse nulle, LE PHOTON, se déplaçant dans le vide à la vitesse c et transportant une énergie h 
(=hc/) où h est la constante de Planck,  la fréquence et  la longueur d'onde; c=3.108m.s-1; h=6,6.10-34J.s 
Relation inversement proportionnelle entre l'énergie et la longueur d'onde. Un photon qui sera émis dans les basses fréquences 
donnera plus d'énergie qu'un photon émis dans les hautes fréquences. Ainsi, dans la gamme de réception de la plante, les photons 
"dans le rouge" seront bien moins énergétiques que les photons "dans le bleu". 
Les végétaux ne vont pas utiliser tous les photons visibles, ni les photons infrarouges pour effectuer la photosynthèse. La 
fraction des radiations visibles utilisée constitue les relations actives pour la photosynthèse (PAR: "Photosynthesis Active Radiation"). 
Les PAR correspondent donc à la fraction des flux de photons susceptible d'être absorbés par les organismes photosynthétiques. 
 
Si  l’on veut  mettre en cohérence  les éléments  indiqués,  nous  verrons de  quelle façon la plante collectera  ces photons. Mais 
voyons d’abord quelques paramètres d’écophysiologie : un autre aspect, plus quantitatif, veut que la lumière du jour qui arrive sur les 
plantes ait une intensité globale extrêmement variable, car dépendant de nombreux facteurs. 
 Facteurs physiques : couche d’ozone, poussières en suspension, nuages, vapeur d’eau, etc. Par exemple, des plantes de sous-
bois ne recevront pas la même énergie lumineuse que des feuilles de la canopée. 
 Périodicité  de  l’éclairement au cours  de la  journée  :  afin de  donner un ordre de grandeur et à titre qualitatif, si le flux de 
photons PAR est de 1000 à 12h en plein soleil, il chute à 100 si le ciel est couvert, à 10 en sous bois, et à 1 au crépuscule. 
 Pour les végétaux aquatiques, les paramètres sont également nombreux et relatifs aux profondeurs, niveaux et turbidité des 
eaux, zones de balancement des marées, etc. 
Les systèmes se sont adaptés à leur environnement et on trouve des plantes d'ombre (qui ont besoin de très peu de lumière) et 
des plantes de lumière (qui ont besoin de beaucoup de lumière). 
  2 – Les pigments 
a) Localisation des pigments  Les pigments se trouvent dans les 
chloroplastes  des  cellules  végétales. 
Plaste: c'est un organite qui a un diamètre 
de 7 à 8µm, a une double membrane et 
possède un  stroma dans  lequel  baignent 
les thylakoïdes. Certains sont empilés les 
uns  sur  les  autres  pour  former  des 
granums. C'est au niveau des thylakoïdes 
que va se produire la captation d'énergie