nt eme inn Bon se ns LE PETIT DAUDET adition - Enra c - Tr LIGUE DU SUD Périodique gratuit - N°27 - liguedusud.fr - édition du 3 février 2016 « vivre c’est lutter, qui n’a pas lutté, n’a pas vécu » LA LIGUE DU SUD AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE même pas proposé leur interdiction mais rappelé que des images bouleversantes sont à la disposition de tous sur internet. N’importe qui comprend les fêlures mentales et hormonales AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE provoquées par la fréquentation de ce genre de plateformes. Comme le disait Soljenitsyne, on asservit les peuples bien plus facilement avec ce genre de contenus qu’avec des miradors. Il y aurait d’ailleurs toute une réflexion à produire sur cette imposition des destructions personnelles réclamées pour mieux asservir le pays réel. LA LIGUE DU SUD Les Panurges ont donc cette fois décidé que je franchissais la ligne rouge non pas sur l’avortement ou sur l’identité, mais sur le sacro-saint porno, qu’il ne faudrait surtout pas contrôler. C’est ainsi, la déviance, même minime, est édifiée en principe organisateur de la Cité et les repères les plus naturels abaissés au rang de la plus pure réaction. Evidemment, personne ne s’étonnera qu’il s’agit là des grands prêtres de l’éducation et de l’instruction républicaine. Parents, circulez, porno et théorie du genre présideront à l’élévation de vos enfants. C’ est à n’y rien comprendre du Système ! Je présentais la semaine dernière une proposition de loi cherchant à lutter contre toutes les violences faites aux femmes. Dans ce texte, plus que nécessaire devant l’épidémie de viols importée d’ailleurs qui frappe la France, toute une série de propositions était formulée : restaurer le rôle social des mères au foyer, lutter contre le marchandisation du corps de la femme dans la publicité, déchoir de leur nationalité les naturalisés qui agresseraient nos femmes et les exclure, après leur peine, du territoire national, enfin réaffirmer que l’avortement de masse est une blessure violente faite à notre pays. Et les médias, comme les pseudos féministes françaises, décidèrent alors de se scandaliser de la proposition suivante : permettre au ministère de l’intérieur de fermer des sites pornographiques sans l’avis des juges. Je n’ai Le Petit Daudet - N°10 J’ai même vu fleurir des accusations de moralisme. Las, elles émanaient justement de ceux qui confondent morale et politique, c’est-à-dire code d’action et de Salut des personnes et organisation de la Cité en vue du bien commun. Ils en appelaient à tout va en hurlant ; liberté, liberté ! Mais où est la liberté d’adolescents qui ne découvriront jamais par eux même mais par l’écran ? Où est la liberté d’employés de l’industrie du porno exploités pour satisfaire la jouissance de quelques visionneurs ? Où est la liberté des parents qui confient leurs enfants à un monde sans repères ? Nulle part. Cette même semaine Marisole Touraine essayait d’interdire à Monseigneur Aillet de s’exprimer librement sur l’avortement. Décidément, le Système aime le sexe, sans la reproduction, le Système aime le sexe, sans la complémentarité, le Système aime le sexe, sans l’amour. 1 ENTRETIEN DE M. JACQUES BOMPARD RELATIF À SA PROPOSITION DE LOI SUR LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES Vous avez présenté une proposition de loi relative à la lutte contre toutes les violences faites aux femmes à l’Assemblée Nationale. Quelles sont les différentes formes de violence à l’égard de femmes que vous souhaitez mettre en avant à travers ce travail ? Il m’est apparu essentiel de proposer cette loi car j’observe incessamment que les femmes sont les premières victimes de l’ensauvagement de notre société. Celles que je considère être à la base de notre civilisation ne sont plus protégées. Il y a, certes, les violences physiques. Celles-ci sont très médiatisées parce qu’elles choquent, et à raison. Elles choquent d’autant plus que les femmes sont souvent désarmées face à cette situation. Mais plus encore peut-être, je veux dénoncer par ma proposition de loi cette hypocrisie d’une violence psychologique qui est le lieu commun de très nombreuses femmes. Ne laissant pas de traces physiques, cette sourde violence cause pourtant des drames personnels. J’en ai eu récemment l’exemple en rencontrant une femme absolument désemparée face au drame personnel qu’est l’avortement. Cette détresse humaine m’a touchée ; elle va dans le sens de mes positions résolument en faveur de la vie. En effet, nombre de femmes à l’image de cette personne sont confrontées à un phénomène très peu médiatisé mais tout à fait connu par les psychologues : le syndrome post-avortement. J’ai voulu proposer cette loi pour que les femmes aient une alternative à la perte de leur enfant, pour que soient mises en avant les solutions alternatives qui existent. Je pense qu’il en va de la responsabilité d’un élu. J’insiste aussi sur la nécessité de redonner aux femmes la fierté légitime qu’elles doivent avoir de leur propre féminité. Non la « Fierté » de la marche homonyme ; mais la redécouverte d’une authentique richesse personnelle fondée sur le respect mutuel. C’est en ce sens que je m’oppose à la marchandisation du corps féminin via la pornographie ou la publicité. La femme est un joyau qu’il nous faut préserver dans toute sa différence. Que permettrait le dispositif législatif proposé dans cette proposition de loi ? Le Petit Daudet - N°10 Comme je le soulignai, il existe des alternatives à l’avortement. Nombre d’associations se proposent de venir en aide à la détresse de mères souvent jeunes. Je veux d’une part mettre en avant le travail qu’elles effectuent, d’autre part leur donner les moyens de leur belle mission par le biais des aides et subventions. Je souhaite que les solutions de soutien financier, d’accueil et d’aide matérielle qu’elles proposent soient clairement valorisées comme alternative à ce crime. Il ne s’agit pas de stigmatiser des détresses personnelles, mais d’essayer d’y remédier pour éviter d’autres drames humains. Des associations comme SOS Futures Mères, SOS Tout-Petits -j’en oublie!- le permettent. J’avais d’ailleurs déjà porté devant la représentation populaire une proposition de loi n° 2785 allant dans ce sens. Quels sont les échos prêtés à votre proposition ? J’ai reçu beaucoup de témoignage de soutien pour mon action en faveur de la vie. Cela montre qu’il existe une part importante des Français que cette question préoccupe, qu’ils y aient ou non été confrontée. J’y suis sensible ; cela m’encourage à poursuivre le combat en faveur de l’enfant à naître, et donc en faveur de l’avenir de notre pays. J’ai aussi reçu un hommage indirect, bien que nauséabond, de la part de mes détracteurs. Se faisant l’apôtre d’un « jeunisme » hors d’âge, ceux-ci s’offusquent d’une fermeture des sites pornographiques, seule mesure débattue semble-t-il. La remise en cause de mes idées par des adversaires préoccupés par de tels intérêts me paraît aller dans le bon sens. Pas un mot en particulier sur la publicité qui fait vendre en galvaudant l’image de la « femme-objet ». Cette marchandisation de la femme semble en effet difficile à remettre en cause. Aussi je ne m’alarme que modérément devant de telles attaques : la jouissance à outrance et le consumérisme ne peuvent être des réponses crédibles aux problèmes de notre temps. Qu’importe ; il existera toujours des bonnes consciences dont l’émoi justifie la peine que l’on se donne à s’opposer à elles. 2 « TAUBIRA S’EN VA, NOUS NE LA REGRETTERONS PAS ! » J ustice est faite en ce début d’année 2016 : la Garde des Sots et ministre de l’Injustice et du laxisme a démissionné. Madame Taubira, nous ne vous regretterons pas ! Vous ne laissez que très peu de regrets et pas de bons souvenirs en quittant le siège de la chancellerie. Je me permettrai de vous poser une question : pourquoi n’êtes-vous pas partie plus tôt ?! Une politique pro voyous, l’impuissance, la faiblesse, l’agressivité, le rejet des valeurs resteront comme les leitmotivs de votre mandat. Durant deux ans et demi, place Vendôme, vous n’avez cessé de laisser croître la délinquance dans le pays en renforçant le laxisme de l’institution judiciaire. Or l’ordre républicain n’est ni de droite ni de gauche, « c’est une exigence fondamentale de respect envers tous nos concitoyens ». Madame Taubira vous avez échoué partout. Vous avez dit Ministre de la justice ? Alors comment se fait-il que 100 000 peines ne soient pas exécutées, qu’il y ait un manque de place dans les prisons, que les trafics de drogue se multiplient, et que finalement « nos policiers soient découragés » et exaspérés par la faillite de la politique pénale. Le sentiment d’impunité règne ! La loi du silence l’emporte partout tant la peur de représailles règne. La politique que vous avez promu n’a fait qu’aggraver la situation. La loi Dati de février 2009 est une absurdité ! C’est exactement l’inverse qu’il faudrait faire : la prison est la seule solution pour dissuader la récidive. Vous avez monté contre vous les syndicats de police, les services de sécurité, les gendarmes… Avec vous, la France a perdu son temps ! Comment réparer tout le mal que vous avez fait ? Des millions de familles, manifestant pacifiquement en 2013, Le Petit Daudet - N°10 ont été méprisées et violentées alors que des actes de guerre se préparaient sur le sol français et que la courbe de l’insécurité croissait. Votre mariage pour tous a détruit la famille traditionnelle. « Résister c’est parfois partir ! » osez-vous clamer pour tenter de quitter la tête haute. Mais votre résistance était un entêtement aveugle : la loi sur le mariage homosexuel témoigne d’une ignorance profonde de la nature humaine et d’une méconnaissance de la société, de sa finalité, du rôle du politique. Naturellement, avec un jugement aussi négatif sur votre personne et sur vos actions, j’espère que vous n’aurez pas l’arrogance de présenter votre candidature en 2017. 82% des personnes interrogées sur cette question estiment que « vous ne feriez pas une bonne candidate ». A votre départ, le bilan est lourd, la division au sein de la gauche s’accentue et votre démission n’est pas « une catastrophe » pour François Hollande. Place Vendôme, la haine de l’ordre social, la grande désinvolture, l’idéologie régnaient. Sinistre ministre, les Français seront vos juges. Et ce ne sera que justice ! 3 KOWEÏT : PAYS DE PERSÉCUTION CONTRE LES CHRÉTIENS Au Koweït, émirat où l’islam est religion d’État et principale source de législation, la construction d’églises de culte catholique est un véritable parcours du combattant. Tout d’abord, il faut obtenir difficilement un terrain pour construire une église et, malgré l’accord du ministre des Affaires islamiques, qui accordait à l’Église catholique un petit terrain de 3 000m² pour une communauté assez nombreuse, les fondamentalistes du Parlement, s’opposant à la disposition municipale, non seulement refusèrent cette construction, mais affirmèrent qu’il fallait détruire les églises qui existaient déjà ! Pourtant au Koweït sur une population d’environ 3 250 500 habitants, on trouve tout de même 350 000 catholiques … et qui n’ont pour eux que deux églises ! Et les catholiques du Koweït ne sont pas les seuls ; les Coptes orthodoxes, les chrétiens du Golfe et du Proche-Orient - pourtant au nombre de 60 000 - ne possèdent qu’un seul lieu de culte. L’Église syrienne catholique, ou encore les maronites de Syrie, sont persécutés, empêchés de rendre culte librement … Les catholiques d’Irak ne sont plus que 3 % de la population actuelle, contre 20 % à l’époque de la monarchie. En 2008, l’Arabie Saoudite, Etat dans lequel les non-musulmans vivent déjà sous le statut de dhimmi (individu n’ayant qu’une liberté de culte restreinte) une polémique reflétait déjà ce climat tendu : les Saoudiens n’acceptaient la construction d’une église sur leur territoire qu’à condition que le Pape Benoît XVI accepte Mahomet comme prophète. Au Qatar, cette même année, la première église ouverte n’avait ni cloches, ni clocher, ni croix.... LIGUE DU SUD Malgré le fait que dans la constitution de l’Emirat, soit garantie la liberté religieuse, la charia interdit la construction de lieux de culte autres que islamiques. Avec cette contradiction, c’est la charia qui va primer sur la loi constitutionnelle. De plus, « sous couvert d’appliquer les lois anti-blasphème, anti-apostasie et anti-évangélisation, le gouvernement harcèle les chrétiens », indique le site Portes Ouvertes. le bon sens au service du bien commun LIGUE DU SUD le bon sens au service du bien commun ❏ Adhésion simple : 20 € ❏ Adhésion couple : 30 € adition - Enra c - Tr nt eme inn ❏ J’adhère à la Ligue du Sud pour l’année 2016 Bon se ns ❏ J’approuve et souhaite être contacté par Jacques Bompard ou son représentant ❏ Adhésion bienfaiteur : 1 000 € ❏ Ou plus : ……… € (dans la limite de 7 500 €) LIGUE DU SUD ❏ Je souhaite aider financièrement la Ligue du Sud : ❏ Montant libre : ………. € chèques à l’ordre de La Ligue Du Sud. LA LIGUE DU SUD Nom : ………………………………………………………………………………………… Prénom : …………………………………………………………………………… AU CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE VAUCLUSE Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… Ville : Courriel ……………………………………………………………………………………………………………… : Tél. : ……………………………………………………… ………………………………………………………………………………………………@…………………………………………………………… Le Petit Daudetà Ligue - N°10 à renvoyer du Sud - Clos Cavalier - 84100 Orange - [email protected] - 06 62 71 79 54- www.liguedusud.fr 4