Dans tous les refrains « celui qui croyait au ciel » est toujours mis en premier, et « celui qui n,’y
croyait pas » en second.
« Clarté sur les pas », c’est le symbole de la pureté religieuse.
Aragon veut nous montrer que ce qui est important est qu’ils prennent tous deux le chemin de la
Justice, ils peuvent être héroïques sans pour autant être des « Saints ».
On a une construction assez étonnante dans un des vers :
« Des lèvres du cœur des bras »
Des lèvres : Pour embrasser ; pour crier
Un cœur : pour aimer ; le courage
Des bras : Pour enlacer ; pour combattre.
On a ici un effet de double sens selon que l’on considère que l’on parle de l’amour (première
colonne), ou de la guerre (seconde colonne).
On a une métaphore avec « Blé sous la grêle », car le Blé représente la France, et la grêle la guerre.
Le mot « Fou » est répété en début de vers deux fois : on a une anaphore, qui donne un effet
d’insistance.
Aragon pense que la partie est « belle et bien en danger », et que ce n’est pas le moment de
s’occuper de détail, comme la religion.
Puis on « entre dans la guerre », avec notamment le mot « citadelle », qui est une forteresse
commandant une ville.
L’usage du passé simple, donne un effet de précision, pour des faits ponctuelles (Cela montre la
précision du coup de feu).
L’usage du présent de narration permet d’actualiser des événements.
Aragon conserve tout au long du texte sa volonté de nous questionner :
« Lequel préfère les rats »
« Lequel p^lus que l’autre gèle ».
Pour information « Un grabat » est un mauvais lit sur lequel on dors mal. On a ici une métaphore,
car ce « lit » évoque le sentiment des prisonnier.
L’adverbe « Triste » en latin veut dire « funeste »
Le vers « un rebelle est un rebelle », montre une égalité entre le sujet (un rebelle) et l’attribut du
sujet (un rebelle !)
L’emploi de l’article indéfini « un » permet d’éviter de différencier les résistants (d’ou cette idée
d’unification).
« Nos sanglots », le pronom possessif « nos » implique que Aragon s’intégre à ces sanglots.
« Le glas » est un son grave qui est joué à intervalle régulier et espacé pour marquer un
enterrement.
Aragon a écrit ce poème à Gabriel Péri, car il pensait (à tort !) que ce dernier après avoir été fusillé,
fût mis dans une fosse commune.
« L’aube » symbolise le moment ou furent exécutés les malheureux résistants. Aragon va évoquer
la mort, mais il ne va jamais dire « ils sont morts », ceci dans le but de montrer que les résistants
sont actifs, ils sont morts dans l’action.
La présence de la conjonction « et », vient montrer la solidarité.
On a une épopée du sang, et une métaphore « le sang rouge », il s’agit ici du sang de la vie,
l’auteur veut faire passer le message « Place à la vie ».
« Même égalité, même combat », cela signifie que le fait que l’on soit croyant ou non croyant,
n’empêche en rien de croire à une même idée, d’avoir le même combat, donc la même mort.
« Il coule », on a une répétition d’un verbe de mouvement : « le sang coule et se mêle à le terre »,
on peut avoir un rapprochement avec « l’eau fertilise le terrain »
« Le muscat » est un raisin très rouge (à cause de la couleur du sang).
La fin de ce texte donne une idée de renouveau : « le fruit » et « la saison nouvelle ». Cela
signifie que la guerre est maintenant fin, et que l’on laisse place au renouveau.
« Bretagne » est opposé géographiquement à « Jura », car ils sont d’une part géographiquement
opposé, et d’autre part, le relief est aussi différent.
L’idée de renouveau est aussi accentuer par le préfixe « re-« qui est accolé au verbe « chanter » ;
les instruments de musiques « flûte » et « violoncelle » donnent aussi cette idée de renouveau, on
remarque que ces instruments sont opposé (l’un est à vent, l’autre à corde), mais ils sont aussi