LES METIERS DE L’APPAREILLAGE MEDICAL
Le domaine du paramédical comporte environ 25 métiers. Si certains sont très connus (infirmière, kiné,
ambulancier, …), ceux de l’appareillage le sont beaucoup moins et peuvent offrir des débouchés
intéressants.
Ces professionnels travaillent sur prescription dicale et font du sur mesure pour faciliter la vie de leurs
patients. Au niveau diplômes, ces métiers vont du CAP au Bac + 3, avec des évolutions possibles pour
certains. Ils peuvent exercer en libéral ou comme salarié dans un cabinet spécialisé, un laboratoire, … .
AUDIOPROTHESISTE :
C’est un spécialiste des corrections de l’audition. Sur prescription d’un médecin ORL (oto-rhino-
laryngologiste), il procède à l’appareillage des déficiences de l’ouïe. Il prend des mesures de l’audition. Il
aide le patient à choisir et accepter la prothèse. Il effectue tests et réglages successifs pour adapter au
mieux l’appareil à la personne. Il assure le suivi et l’entretien.
Ce métier nécessite des connaissances scientifiques, de la minutie mais aussi patience et psychologie dans
les rapports avec le patient.
Le diplôme d’état d’audioprothésiste se prépare en 3 ans après le Bac (Série S de préférence). Il existe 5
centres de formations dont l’accès se fait sur concours (physique, maths, biologie et une épreuve orale).
Les perspectives professionnelles sont plutôt favorables en raison du vieillissement de la population, de la
détection plus précoce chez les enfants et d’un meilleur remboursement des appareils.
ORTHOPROTHESISTE :
Il conçoit, fabrique et installe des appareillages pour compenser des handicaps et (re)donner une certaine
autonomie aux patients. Les prothèses remplacent un membre, les orthèses corrigent une déficience
(osseuse, musculaire ou neurologique).
Il travaille en libéral ou comme salarié mais toujours intégré à une équipe pluridisciplinaire. Le métier
nécessite de l’intérêt et des qualités pour le social et le médical mais également le goût du travail manuel
et artisanal.
Il utilise différents matériaux (bois, cuir, résine, acier, carbone, …) pour fabriquer les prothèses.
Trois diplômes permettent de travailler dans ce secteur :
- le CAP Orthoprothésiste en 2 ans après la classe de 3
ème
. Il forme des ouvriers qualifiés dans la
réalisation des appareillages.
-le DT (Diplôme de Technicien) de niveau Bac complète le CAP en 2 ans et permet de devenir chef
d’atelier.
- le BTS Prothésiste-Orthésiste : 3 ans de formation après un Bac à caractère scientifique ou le DT, dans 3
établissements.
Outre l’aspect technique et artisanal des diplômés précédents, l’orthoprothésiste reçoit les patients en
consultation, prend mesures et empreintes et procède à l’application de la prothèse ; tact et patience sont
nécessaires
PODO-ORTHESISTE :
C’est un spécialiste de l’appareillage du pied. Il conçoit, fabrique et adapte des chaussures, des semelles
et des prothèses orthopédiques sur mesure.
Les caractéristiques et les conditions sont le mêmes que pour l’Orthoprothésiste dont il constitue une
spécialisation.
Au niveau des diplômes, on retrouve les CAP, DT et BTS de Podo-orthésiste. C’est un métier
essentiellement artisanal avec beaucoup de temps passé en atelier mais aussi en déplacements.
Les progrès de la chirurgie réparatrice ont fait diminuer le nombre de professionnels.
PROTHESISTE DENTAIRE :
Il fabrique des prothèses (couronnes, bagues, appareils dentaires) à partir des empreintes fournies par le
dentiste ou l’orthodontiste. Il s’agit essentiellement d’un métier manuel, plutôt solitaire, pratiqué le plus
souvent comme salarié en laboratoire.
Ce travail, qui nécessite habileté, minutie, sens esthétique, comprend le moulage des maquettes,
l’utilisation de matériaux (cire, céramique, métal, résine, …), le ponçage, moulage, polissage.
Les formations commencent au niveau Bac avec le Bac Professionnel et le BTM (Brevet Technique des
Métiers) et se poursuivent à Bac + 2 avec le BTS et le BTMS (Brevet Technique des Métiers Supérieurs).
OPTICIEN-LUNETIER :
Il conseille le client sur le choix des verres, des montures et des lentilles, mais il procède aussi au
montage et à l’ajustage (découpe, moulage, …), enfin, il a le sens commercial (vente et suivi) et des
connaissances en gestion.
Au niveau des diplômes, le BTS (Bac + 2) est exigé pour s’installer ou gérer un magasin. Il comprend des
enseignements importants en maths et physique, mais aussi en gestion et communication. Il existe aussi
un Bac Professionnel qui mène au métier de Monteur-vendeur en lunetterie.
Une Licence Professionnelle permet d’acquérir une spécialisation ou une double compétence.
C’est une profession en plein essor les jeunes diplômés n’ont pas de difficultés à trouver un premier
emploi.
Pour plus d’informations, vous pouvez vous rendre au Centre d’Information et d’Orientation (CIO), le
plus proche de votre domicile et consulter la brochure de l’ONISEP « Les métiers du paramédical » ou
consulter le site : www.onisep.fr
Source : Groupe presse des CIO, CIO Clermont Centre
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