Soprema

publicité
Cabinet du ministre
Notes pour une allocution de M. Nicolas Marceau,
ministre des Finances et de l’Économie
Gouvernement du Québec
Conférence de presse
Soprema
Montréal
Le 11 mars 2013
LA VERSION LUE FAIT FOI
2.
Salutations
M. Yves-François Blanchet, ministre du Développement
durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs et ministre
responsable des régions du Centre-du-Québec et de la Mauricie,
M. Pierre-Étienne Bindschedler, président du directoire de
Soprema,
M. Richard Voyer, vice-président et directeur général de
Soprema Amérique du Nord
Distingués invités,
Mesdames, Messieurs,
Introduction
— Je tiens d’abord à remercier l’équipe de Soprema pour son
accueil.
— C’est une excellente nouvelle que nous confirmons
aujourd’hui.
— Une excellente nouvelle pour la région, mais aussi pour
l’ensemble de l’économie québécoise.
3.
— Plus que jamais, l’innovation demeure un synonyme de
croissance, de productivité et de création d’emplois.
— C’est pourquoi, au Québec, nous devons continuer à miser sur
l’innovation pour créer davantage de richesse, assurer notre
prospérité et nous illustrer à l’international.
— Et pour prospérer, nos entreprises doivent se démarquer et
prendre position dans un monde qui change, qui évolue et
dans lequel s’ajoutent de nouveaux marchés.
— De grandes possibilités s’offrent à elles. Pour les saisir, elles
doivent faire mieux et elles doivent faire autrement.
— Nous en avons une belle preuve aujourd’hui, avec le solide
projet de Soprema.
Annonce
— Je confirme la participation du gouvernement du Québec pour
la concrétisation d’un important projet évalué à 32,7 millions de
dollars.
— Soprema construira la première usine au Québec de panneaux
isolants en polyisocyanurate pour les toitures.
4.
— Par l’intermédiaire d’Investissement Québec, notre
gouvernement accorde un prêt de 7,5 millions de dollars ainsi
qu’une contribution non remboursable de 1 million de dollars
pour appuyer le projet de Soprema.
— En tout, 56 emplois directs seront créés au cours des
3 prochaines années.
— C’est ce type de projets que nous souhaitons et que nous
encourageons.
— Un projet audacieux et créatif, qui génère des emplois et de la
richesse et qui fera rayonner notre expertise partout dans le
monde.
— Pour améliorer leur compétitivité et relever les défis qui les
attendent, notamment sur les marchés internationaux, les
entreprises québécoises n’auront d’autre choix que d’investir
davantage.
— Et je peux vous assurer que nous serons là pour les appuyer.
— Favoriser les investissements privés, ça fait partie des
éléments fondamentaux de notre vision économique.
— Notre gouvernement s’est engagé à maintenir un régime fiscal
compétitif pour stimuler l’investissement privé et pour assurer
5.
l’enrichissement de tous les Québécois, dans toutes les
régions du Québec.
— D’ailleurs, en novembre dernier, dans le budget que j’ai
présenté, j’ai confirmé la mise en place d’une mesure qui
donnera un congé fiscal de 10 ans pour les projets majeurs
d’investissement d’au moins 300 millions de dollars.
— Avec cette mesure, nous voulons faire croître les
investissements, notamment dans le secteur manufacturier.
— De plus, nous avons bonifié et prolongé jusqu’en 2017 le crédit
d’impôt à l’investissement, disponible dans toutes les régions
du Québec.
Banque de développement économique du Québec
— En plus de rendre l’environnement fiscal plus attrayant, nous
allons améliorer l’offre de financement et les services aux
entreprises.
— Vous n’êtes pas sans savoir que nous déposerons bientôt un
projet de loi menant à la création de la Banque de
développement économique du Québec.
— Cette banque viendra simplifier l’accès aux services et aux
programmes liés au développement économique.
6.
— Elle regroupera, sous un seul organisme, tous les services
actuellement offerts par le réseau régional du ministère des
Finances et de l’Économie et par Investissement Québec.
— La Banque deviendra un catalyseur pour la croissance et le
démarrage d’entreprises, pour soutenir l’innovation et
l’exportation ainsi que pour appuyer l’internationalisation des
entreprises québécoises.
— La Banque aura aussi la responsabilité de gérer un fonds
régionalisé de 500 millions de dollars et deux fonds de
diversification totalisant 250 millions de dollars.
— Ces deux derniers fonds aideront à soutenir les régions visées
par l’abandon de la production d’amiante et d’électricité de
source nucléaire.
— Les interventions de la Banque se feront en association avec
les centres locaux de développement dans toutes les régions
du Québec.
— La Banque de développement économique du Québec
assurera donc une meilleure coordination entre tous les
intervenants économiques, et ce, dans chaque région du
Québec.
7.
— En plus de donner plus de pouvoirs aux régions, elle favorisera
les investissements privés qui seront mieux adaptés aux
orientations économiques régionales.
Politique industrielle
— Par ailleurs, une autre de nos priorités, c’est l’industrie
manufacturière, qui joue un rôle majeur au sein de notre
économie.
— De 1989 à 2010, plus du tiers des gains en productivité au
Québec provenait du secteur manufacturier.
— Nos entreprises manufacturières doivent se démarquer dans
un contexte mondial de plus en plus compétitif.
— Le temps est donc venu pour notre gouvernement d’assurer la
croissance et la pérennité de notre industrie et de nos PME.
— Notre Politique industrielle misera sur notre capacité à
accroître la compétitivité de nos entreprises manufacturières et
à intégrer des technologies de pointe, en favorisant les
investissements privés.
— La Politique industrielle consolidera nos secteurs d’excellence
existants (sciences de la vie, aérospatiale, multimédia et jeux,
finances) et visera à développer de nouveaux secteurs
8.
d’excellence, en particulier celui des technologies propres et
de l’électrification des transports.
— Pour développer ce secteur, j’ai annoncé dans le dernier
budget, la création d’un fonds de 200 millions de dollars.
— Il y a quelques jours, ma collègue, la ministre déléguée à la
Politique industrielle et à la Banque de développement
économique du Québec, Mme Élaine Zakaïb, a procédé à des
consultations afin de connaître le point de vue des principaux
acteurs de l’industrie manufacturière.
— Ce fut un exercice essentiel et une occasion privilégiée pour
échanger avec les gens du milieu afin de nourrir et d’orienter
notre réflexion.
— Tout ce travail nous conduira, dès ce printemps, à vous
présenter les détails de cette politique industrielle ainsi que les
modalités du fonds lié aux technologies propres et à
l’électrification des transports.
Conclusion
— Il est donc clair que notre gouvernement a décidé d’agir et de
passer à l’action.
9.
— Et nous continuerons à offrir à nos entrepreneurs tous les
outils nécessaires pour les aider à se démarquer encore plus
et à accroître leur productivité.
— Mais c’est aussi avec le secteur privé que nous réussirons à
propulser l’économie du Québec à la hauteur de nos
ambitions.
— Nous devons croire en notre potentiel pour permettre au
Québec de demeurer parmi les meilleurs environnements en
Amérique pour investir et créer de la richesse.
— Et c’est ensemble que nous relèverons tous ces défis.
— Je vous remercie.
Téléchargement