LANCEMENT DU PROJET DLÉTABLISSEMENT

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ChU’mAG 30
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www.chu-st-etienne.fr
DÉC. 2013/JANVIER/FÉVRIER 2014
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LANCEMENT 
DU PROJET
D’ÉTABLISSEMENT
Vers une meilleure
Des dispositifs textiles
médicaux de plus en plus compréhension
de l’immunité intestinale
efficients
en vue d’un vaccin
par voie muqueuse
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Cristal Action :
comment sauver plus
de vies par le don
d’organes
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 SOMMAIRE
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Édito
- Trajectoire 2017
4/5
Actualités
- Depuis plusieurs mois
les travaux du Pôle Santé
ont débuté sur le site
de l’Hôpital Nord
- Félicitations
- Episode neigeux
- Recherche de volontaires
- Un joyeux anniversaire à
ELIA !
- Remerciements
- Lancement de l’Appel
d’Offres Local (AOL) 2014
7
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- Bienvenue au CHU de
Saint-Etienne !
- Des médicaments sous
surveillance renforcée
- Cristal Action : comment
sauver plus de vies par
le don d’organes
13
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- Le versant hygiène du
Laboratoire de BactériologieVirologie-Hygiène
agréé COFRAC,
une reconnaissance
du travail réalisé !
- Favoriser l’intégration
des patients diabétiques
dans un parcours de soins
Travailler au CHU
de Saint-Etienne
Point de repère
- Certi’fil
8/9
- Des dispositifs
textiles médicaux
de plus en plus efficients
- Vers une meilleure
compréhension
de l’immunité intestinale
en vue d’un vaccin
par voie muqueuse
10/11
Actualité santé au CHU
- Congrès national sur la mort
inattendue des nourrissons
- Prise en charge des
malformations thoraciques,
le CHU confirme son
excellence
- Sport intensif et douleur
à l’adolescence,
de la réflexion à l’étude
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Offr au personn
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Réserv
Plan large
Recherche
& innovation
Recherche
& innovation
6
Questions
juridiques
-20%
> Massage du Monde
> Soin du Visage
> Soirée Privée
>Menu du Jour
Idéal pour découvrir notre nouvelle
cuisine et notre nouveau chef !
Offre unique réservée au personnel CHU
Conditions en réception
Le mot du CLIN
14/15
Dossier
- Lancement du projet
d’établissement
Zoom sur…
18
Dernière minute !
- Quand «bien manger»
rime avec «bien vieillir» !
- Une «hotline» en Gériatrie
pour un circuit court !
Les Jardins
de l’Orangerie
Nouveau : Accès passerelle Outre-Furan
à l’arrière de l’Hôpital Nord
Restaurant : Ouvert chaque midi / Salons privés
pour vos repas de famille ou séminaires
Détente : Terrasse / Piscine / Centre de bien-être
Soins esthétiques / Spa et massage du monde
Chambre d’hôtes
Les Jardins de l’Orangerie - 4, allée de l’Orangerie
42580 L’Étrat - Tel 04 77 92 40 86 - www.orangerie-spa.com
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ÉDITO 
Trajectoire 2017
L
e projet d’établissement du CHU, « Trajectoire 2017 », est maintenant lancé. C’est
une nouvelle période qui s’ouvre pour notre CHU, avec des perspectives stimulantes.
La rédaction de ce document est importante, c’est une première étape qui permet
d’afficher les objectifs stratégiques de l’institution. La démarche va maintenant
nous conduire à suivre une trajectoire réaliste de réalisation. Les équipes qui ont élaboré le
projet ont eu le souci de l’équilibre entre les propositions de chaque pôle et la stratégie
d’ensemble de l’établissement. Cet esprit nous guidera également pour toute la conduite
du projet.
Au sein du projet d’établissement, le projet médical et soignant fixe les objectifs et tient lieu
de charpente, car il détermine les moyens nécessaires, oriente la stratégie de gestion
d’après les missions de soins, d’enseignement et de recherche et valorise les atouts de
l’établissement.
L’objectif de retour à l’équilibre constitue le socle indispensable pour assurer la viabilité de
l’institution. La priorité donnée à certains projets comme le dimensionnement des investissements seront arbitrés en fonction de cet impératif.
Le projet d’établissement appelle une gouvernance partagée, un socle de valeurs communes
et des pratiques managériales claires à tous les niveaux de responsabilité.
L’avenir du CHU se prépare aussi en modernisant ses structures. Nous lançons le schéma
directeur pour un « CHU à deux sites », l’Hôpital Nord et l’Hôpital Bellevue.
Vigilance financière, recherche de l’excellence médicale et soignante, ouverture forte sur le
territoire, soutien à la recherche et à l’enseignement, telles sont nos orientations prioritaires pour
un CHU dynamique qui rend un service majeur et très apprécié par la population.
Frédéric BOIRON,
Pr Eric Alamartine,
Pr Fabrice ZÉNI,
Directeur Général
Président de la Commission
Médicale d’Établissement
Doyen de la Faculté de
Médecine
Directeur de la publication : Frédéric Boiron - Directeur de la communication : Louis Courcol - Rédactrice en chef : Isabelle Zedda - Comité de rédaction : Dr René Allary,
Olivier Astor, Danièle Brun, Dr Jean-Philippe Camdessanché, Philippe Catard, Delphine Delétoile, Véronique Delolme, Béatrice Deygas, Audrey Duburcq, Nicolas Meyniel,
Stéphane Pacquier, Fabienne Perrin - Pierre-Joël Tachoires - Photos : Isabelle Duris - Maquette, mise en page et impression : Créée communication - Imprimé sur papier
offset 120 et 90 g - Tirage : 3 000 exemplaires.
CHU de Saint-Étienne - Direction générale - 42055 SAINT-ÉTIENNE Cedex 2 - Tél. 04 77 12 70 13 - E-mail : [email protected] - Site : www.chu-st-etienne.fr
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Depuis plusieurs mois
les travaux du Pôle Santé
ont débuté sur le site
de l’Hôpital Nord.
ACTUALITÉS
D’ici 2015, 20 000 m² de nouveaux espaces accueilleront la Faculté de Médecine (13 000 m²), l’Institut
Régional de Médecine et d’Ingénierie du Sport (IRMIS),
le Centre Ingénierie et Santé (CIS) de l’Ecole Nationale
Supérieure des Mines de Saint-Etienne et enfin le Pôle
des Technologies Médicales.
Toutes les synergies seront ainsi réunies pour créer
un pôle d’excellence alliant à la fois le soin, l’enseignement, la recherche et l’innovation technologique.
Félicitations
En octobre dernier à Reims, le
service de MPR s’est distingué
à plus d’un titre lors du congrès
de Médecine Physique et de Réadaptation (MPR) :
- Intervention sur l’intérêt d’un dépistage des troubles de déglutition et leur
typologie dans la SEP, par le Dr Gary
Chauvet et le Dr Bruno Fernandez.
-Présentation de 2 posters réalisés
par Diana Rimaud (recherche) : « Mesure in vivo des pressions d’interface
des bandes de compression : évaluation de différentes bandes, techniques de pose et positions » ; et « Effet de différents degrés d’inversion
soudaine de la cheville sur l’efficacité
d’une orthèse stabilisatrice de la
cheville ».
- Présentation orale d’un poster sur la
mise en place d’une prise en charge de
groupe innovante de la dysarthrie parkinsonienne, par Viviane Dupuy kinésithérapeute, Maud Viallard, orthophoniste, et le Dr Isabelle Fayolle-Minon,
soutenues par le Pr Paul Calmels.
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Ce dernier poster a été retenu parmi
200 autres communications et classé
dans les trois meilleurs sur 40. Cette
reconnaissance encourage l’équipe de
MPR à poursuivre ce travail auprès des
patients.
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Episode neigeux
Les équipes du pôle Gériatrie
ont obtenu en octobre le
1er prix ex aequo pour le poster
présenté lors de la journée régionale du
CEPPRAL « qualité et sécurité des soins
en Rhône-Alpes : bientraitance des patients-bientraitance des soignants ».
En dépit des difficultés de circulation rencontrées le 20 novembre dues aux intempéries, le CHU a assuré la continuité des
soins grâce au professionnalisme et à la mobilisation de ses
personnels. Les difficultés ont été anticipées et les solutions
apportées ont été coordonnées dès le début de l’épisode
neigeux. L’activité hospitalière a été assez peu perturbée et
de bonnes conditions d’accueil et de sécurité des soins ont
été maintenues.
Cette journée était co-organisée par
l’Agence Régionale de Santé RhôneAlpes, la Haute Autorité de Santé et le
CEPPRAL (Coordination pour l’évaluation des pratiques professionnelles en
santé en Rhône-Alpes).
Depuis 2007, les équipes se sont fortement impliquées dans une réflexion
sur la bientraitance et ont su la faire
vivre dans leur quotidien auprès des
patients !
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Recherche
de volontaires
Le service d’Endocrinologie
recherche des candidats pour
une étude génomique de la
résistance à la prise de poids
dans la maigreur constitutionnelle.
Déroulement :
durée maximum du protocole
35 jours dont 15 jours de
surnutrition.
Le protocole est rémunéré.
Critères : femmes et
hommes entre 18 et 35 ans,
maigres ou de poids normal,
sans restriction alimentaire et
sans activité physique intense.
ACTUALITÉ 
Des
Pères-Noël
en moto
Un joyeux anniversaire à ELIA !
Cela fait 10 ans que l’Equipe de
Liaison en Addictologie a vu le
jour au CHU suite à la circulaire
sur l’organisation des soins hospitaliers pour les personnes ayant des
conduites addictives. Placée sous la
responsabilité du Pr François Lang,
elle est localisée à l’Hôpital Nord.
Le dimanche 15 décembre,
des Pères-Noël en moto ont
apporté de nombreux jouets
à l’Hôpital Nord. Ils ont été
remis aux enfants hospitalisés
le soir de Noël par l’association
« le Père-Noël du lundi ».
Ces cadeaux ont été collectés
par les associations « Motards
42 », « Printemps contre la
mucoviscidose » et « le PèreNoël du lundi ».
Les missions s’articulent autour
de trois grands axes :
•La prise en charge des patients
et de leur entourage avec des
consultations assurées par une
équipe multidisciplinaire.
appel au 27580 les après-midi
dans les services de soins, pour des
consultations et avis pour les patients
repérés comme pouvant avoir une
problématique alcoolique.
Les soins ambulatoires proposés par
l’équipe ELIA s’inscrivent dans un
parcours de soin addiction avec
une unité d’hospitalisation complète
pour la prise en charge des sevrages complexe UAT à l’Hôpital Nord
et l’ouverture prochaine d’un hôpital de jour à l’Hôpital Bellevue pour
la prise en charge des soins de suite.
•La formation et l’aide à la prise
en charge pour les équipes
soignantes afin que le dépistage
des patients addictifs hospitalisés
dans les services soit le plus précoce
et le plus ciblé possible.
Contacts :
Attaché de recherche
clinique 04 77 82 91 03
hocine.lounnaci@
chu-st-etienne.fr
•Une activité de liaison avec
le dépistage et repérage des
comportements d’abus et de
dépendance : l’équipe infirmière
se déplace aux Urgences tous les
matins du lundi au vendredi et sur
Secrétariat 04 77 12 77 27
endocrino.secretariat@
chu-st-etienne.fr
Remerciements
Le 12 septembre dernier, le nouveau jardin de l’Hôpital la Charité a été officiellement inauguré.
Cet aménagement a été réalisé par
les jardiniers du CHU, avec le soutien financier de l’Association Animation et Familles (AAF) et de la
Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.
Le 7 novembre, c’était le tour de la buvette
mise en place au pavillon 50 à l’Hôpital Bellevue
dont le service est assuré par les bénévoles de
l’association. Le matériel a été offert par l’AAF,
de même que le mobilier du salon pour les
familles et patients du pavillon Trousseau.
Cet engagement au quotidien de l’Association
Animation et Familles auprès des services de
Gériatrie contribue fortement à améliorer les
conditions d’hospitalisation des patients âgés.
Depuis deux ans, l’association « Les Blouses
Roses » décore le hall CDG de l’Hôpital Nord
de guirlandes lumineuses et de boules multicolores pour Noël. Ces illuminations, qui se sont
déroulées le 4 décembre, ont marqué le lancement des festivités au CHU. A cette occasion,
les enfants hospitalisés dans les services du pôle
Couple, Mère et Enfant et de la crèche du personnel ont été conviés à un goûter offert par le
magasin Auchan.
Lancement de l’Appel d’Offres Local (AOL) 2014
Comme chaque année, le CHU organise un appel d’offres local destiné
à financer des projets de recherche clinique locaux et régionaux qui ne
rentrent pas dans le cadre des PHRC.
des critères d’utilité clinique, faisabilité, originalité, méthodologie,
aspects éthiques et financiers, capacité de l’équipe à conduire la
recherche.
En 2014, le budget total attribué pour cet appel d’offres s’élève à 170 000 €.
La limite maximale allouée par projet a été fixée par la Délégation à la
Recherche Clinique et à l’Innovation à 30 000 €. La sélection des projets
aura lieu le 23 janvier prochain.
L’objectif des AOL est clairement d’obtenir, pour chaque projet financé,
au moins une publication écrite dans une revue indexée PubMed dans
un délai maximum de 4 ans.
Ces projets doivent concerner une recherche clinique et mettre en avant
une hypothèse de travail clairement définie et originale. Ceux-ci seront
évalués par un expert local et deux experts extérieurs au CHU, selon
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A titre d’information, depuis 2010, 26 projets ont été financés par cet
appel à projets, dont 17 sont en cours et 9 sont terminés.
Pour davantage d’informations, n’hésitez pas à contacter la DRCI au
04 77 12 08 26.
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 POINT DE REPÈRE
Certi’fil
Le rapport de certification HAS a souligné
plusieurs aspects positifs, mais aussi des
points critiques. En prévision de la visite de
suivi en 2014, qui permettra sa certification,
le CHU poursuit sa démarche d’amélioration des pratiques. Une information sur le
circuit du médicament et sur la gestion des
déchets sera faite dans chaque numéro de
CHU’Mag.
Médicament : des actions pour corriger
le tir
Pour éviter la retranscription des prescriptions médicamenteuses…
… le calendrier d’informatisation des prescriptions via CRISTALNET a été revu (échéance fin 2014) et un support unique papier
« prescription administration » a été déployé dans les unités en
attente d’informatisation.
Une vigilance de tous reste à maintenir pour supprimer toute
retranscription aux étapes de préparation des médicaments et à
leur distribution.
Pour sécuriser la gestion des médicaments…
…Un réaménagement des armoires à pharmacie dans les salles
de soins se poursuit, avec par exemple une identification des
médicaments à risque majeur et un nouvel étiquetage harmonisé.
La surveillance de la température des réfrigérateurs à médicaments
s’est organisée.
Pour constater les progrès, trois visites-audits des services sont
prévues en octobre-novembre 2013, avril 2014 et octobre 2014.
Une campagne d’information
des agents par affiches
dans les unités de soins
a débuté fin décembre 2013
Sécurisa)on du circuit du médicament Les médicaments à risques Une surveillance renforcée… Défini'on Médicaments présentant un risque plus élevé de causer des dommages importants aux pa'ents quand ils sont mal u'lisés. Ils doivent être gérés spécifiquement des autres, à toutes les étapes. Principales mesures de surveillance •  Iden'fier les médicaments à risque avec un logo spécifique •  Séparer les électrolytes hypertoniques •  Exercer une surveillance par)culière pour le calcul de dose puis pour la prépara)on de la perfusion (faire relire par une deuxième personne, de façon indépendante, le nom du pa'ent, le nom du produit, la concentra'on, la dose, la voie d'administra'on, et le réglage de la pompe le cas échéant) •  Faciliter l’accès aux informa)ons de ces produits (intranet) Quels médicaments concernés ? Parmi les médicaments à risques, le CHU a décidé de meLre en place ces mesures de surveillance renforcée pour les médicaments suivants : • 
• 
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• 
• 
• 
Electrolytes concentrés injectables Morphine injectable Insuline An)coagulants Méthotrexate voie orale An)cancéreux voie orale ou locale Cer)'fil -­‐ CSMED Déchets : un circuit à sécuriser
Pour assurer la bonne élimination d’un déchet, il est impératif d’utiliser les contenants adéquats et de respecter les règles en vigueur.
3 étapes constituent le circuit des déchets dans l’ensemble des services : production – acheminement – stockage.
DAOM
DASRI
Papier
Production dans les unités :
Quel contenant ?
Quelles exigences ?
Sac noir
Aucune exigence
réglementaire
Sac jaune, bac jaune, boîte à aiguille jaune
Indiquer sur les contenants, la date de production ainsi que l’UF productrice.
Ne pas remplir au-delà des ¾ du contenant.
Eliminer le collecteur idéalement toutes les 72h et au minimum une fois par
semaine
Carton
Après stockage
des documents fermer
le carton et noter
« Papier à recycler »
afin de sécuriser
le circuit d’élimination
Acheminent
Ne pas accoler les sacs jaunes avec les autres déchets afin d’éviter les risques de contamination en cas de fuite des sacs DASRI.
Les sacs DASRI doivent être isolés des autres déchets.
Stockage dans les locaux
déchets
Déposer les sacs
dans les conteneurs
plastiques gris
Déchets Assimilables
aux Ordures Ménagères
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Déchets d’Activité de Soins à Risque Infectieux
Confidentiel ou non
Déposer les sacs dans les conteneurs aluminium réservés à cet effet.
Fermer la porte du local après chaque passage
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Déposer
le carton au sol
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rubriqueanet !
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travaillerE-santé
au chu 
Bienvenue
au CHU de
Saint-Etienne !
Le CHU souhaite une bonne retraite à …
> Françoise ESCOFFIER/HEYRAUD, Manipulateur d’Électroradiologie, départ le 1er février 2013.
> René-Laurent COULIARD, Ingénieur,
départ le 1er septembre 2013.
> Marie-Noëlle COULIARD/DELAVEAU, Attachée Administratif, départ le 1er septembre 2013.
> Yvette De SMET/CARROT, Agent de Service Hospitalier
Qualifiée, départ le 1er septembre 2013.
Depuis le 1er septembre 2013, le CHU
de Saint-Etienne a accueilli dans ses
équipes…
> Cédrik CHABANY, Infirmier,
arrivé le 1er septembre 2013.
> Jocelyne HERNANDO/CHAMBRY, Assistante MédicoAdministrative, arrivée le 2 septembre 2013.
> Nathalie MARSALA, Infirmière,
arrivée le 2 septembre 2013.
> Viviane DUCLOS, Aide-Soignante, départ le 1er septembre 2013.
> M. Françoise FAY/FERRATON, Aide-Soignante,
départ le 1er septembre 2013.
Le Pr Philippe Gonzalo
est chef de service du
Laboratoire de Biochimie
depuis le 1er septembre
2013.
> Élisabeth FERRIOL/VACHER, Adjoint Administratif,
départ le 1er septembre 2013.
> J. Claude JASSERAND, Manipulateur d’Électroradiologie,
départ le 1er septembre 2013.
> Catherine LEMAIRE, Infirmière de Bloc Opératoire,
départ le 1er septembre 2013.
> Marie MUDARD, Puéricultrice,
arrivée le 2 septembre 2013.
> M. France MORIN/BARD, Assistante Sociale,
départ le 1er septembre 2013.
> Patrice CALLET, Maître Ouvrier Principal,
arrivé le 3 septembre 2013.
> Nadine PARANIER/KRAWCZYNSKI, Aide-Soignante,
départ le 1er septembre 2013.
> Karine PAYET-ORTH, Cadre Sage-Femme,
arrivée le 16 septembre 2013.
> Nicole ROGER-FARJOT, Cadre de Santé,
départ le 1er septembre 2013.
> Fabienne BOYER, Praticien Hospitalier,
arrivée le 1er octobre 2013.
> Gérard VALLON, Maître Ouvrier, départ le 1er septembre 2013.
> Robert GRANOUILLET, praticien attaché, départ le 1er octobre 2013
> Audrey VASSAL, Infirmier,
arrivée le 3 octobre 2013.
> Nicole AIGLIN/BRIET, Cadre de Santé,
départ le 1er octobre 2013.
> Anda Octavia ITU, Assistante Asso. Spécial Hôpitaux,
arrivée le 21 octobre 2013.
> Jérôme ROLLAND, Maître ouvrier,
arrivé le 1er novembre 2013.
> Amandine CROUX, Praticien Hospitalier contractuel,
arrivée le 1er novembre2013.
Le Pr Natacha Germain
a été nommée chef
du service d’Endocrinologie
à titre transitoire
le 1er octobre 2013.
> Nicolas MAILLARD, Praticien Hospitalier contractuel,
arrivé le 1er novembre 2013.
> Jean-Luc PEYRARD, Assistant Médico-Administratif,
départ le 1er octobre 2013.
> Martine REBAUD, Infirmière, départ le 1er octobre 2013.
> Valérie BEAUVIEUX, Assistant spécialiste des Hôpitaux,
arrivée le 1er novembre 2013.
> François RIBEYRON, Infirmier, départ le 1er octobre 2013.
Le Pr Jean-Noël Albertini
a été nommé chef du service
de Chirurgie Cardio-Vasculaire le 24 octobre 2013.
> Miriana DINIC, Assistant des Hôpitaux,
arrivée le 1er novembre 2013.
« Après une année de formation à l’Ecole des
Hautes Etudes en Santé Publique à Rennes, j’ai
rejoint le CHU de Saint-Etienne, le 2 janvier dernier,
en qualité de directeur des soins. Originaire de
l’Ardèche, j’exerce depuis une vingtaine d’année
en milieu hospitalier, ayant occupé différents
postes en Centre Hospitalier psychiatrique, en
Centre Hospitalier MCO ainsi qu’en CHU. Très
heureux de venir m’installer dans la région, nous avons apprécié, avec
mes proches, l’agréable accueil stéphanois. Depuis mon arrivée, j’ai rencontré, au sein des services, des professionnels impliqués dans la qualité
des soins et se souciant de l’amélioration des pratiques professionnelles.
Aussi, avec vous, je souhaite contribuer activement au développement
des projets du CHU de Saint-Etienne. »
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> Jean-Paul TAVERNIER, Adjoint des Cadres,
départ le 1er octobre 2013.
> Marie-Claude VOLLE/MONTEILLARD, Adjoint Administratif,
départ le 1er octobre 2013.
> Chantal MASSARD/FRÉCON, Adjoint Administratif,
départ le 1er novembre 2013.
> Alain ROS, praticien hospitalier, départ le 29 décembre 2013
Guillaume Volle, Directeur des Soins
L E
> Roselyne FAYARD/VOCANSON, Cadre de Santé,
départ le 1er octobre 2013.
> Nadine FRÈRE, Infirmière, départ le 1er octobre 2013.
> Nicolas BARBE, Assistant spécialiste des Hôpitaux,
arrivé le 1er novembre 2013.
> Aurélie BUISSON, Assistant spécialiste des Hôpitaux,
arrivée le 1er novembre 2013.
> Jésus DOMINGUEZ, Conducteur Ambulancier,
départ le 1er octobre 2013.
> Odile MALTAIRE/VILLARD, Adjoint Administratif,
départ le 1er octobre 2013.
> Fabrizio SANDRI, Praticien Hospitalier contractuel,
arrivé le 1er novembre 2013.
> Christelle BROSSE, Assistant spécialiste des Hôpitaux,
arrivée le 1er novembre 2013.
> Danièle BOUTHERAND, Aide-Soignante,
départ le 1er octobre 2013.
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Célia Jagot, Directrice Adjointe des Ressources
Humaines et des Relations Sociales
« Je suis ravie d’avoir rejoint le CHU de Saint-Etienne
en qualité de directrice adjointe des ressources
humaines. D’origine nantaise, je découvre aujourd’hui une région particulièrement agréable et
accueillante. Après 4 années d’expérience en
entreprise, j’ai choisi le secteur hospitalier pour
partager ses valeurs, ses missions mais aussi
relever ses défis. Dans cette perspective j’ai suivi
la formation de l’école des hautes études en santé publique à Rennes et
ai effectué mes stages au Centre Hospitalier de Saint-Denis (93). En terres
stéphanoises depuis le 1er avril, les premiers échanges avec plusieurs
d’entre vous m’ont permis d’apprécier tout votre engagement, votre
motivation, vos attentes parfois. C’est ainsi pour veiller ensemble à la
qualité de notre service et au rayonnement du CHU de Saint-Etienne
que je souhaite, avec vous, m’investir et prendre part à ses projets. »
H O M M E S
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 RECHERCHE ET INNOVATION
Des dispositifs
textiles médicaux
de plus en plus efficients
Dr Paul Calmels – service de Médecine Physique et de Réadaptation
Saint-Etienne et sa région se distinguent par la présence des principaux industriels
français du textile médical, implantés historiquement sur ce territoire.
Ces fabricants ont développé une large gamme de dispositifs médicaux : bas et
bandes de contention, orthèses de soutien, de maintien, d’immobilisation pour les
articulations et le tronc. Le textile a connu des évolutions technologiques progressives et importantes. Les innovations récentes ont associé d’autres éléments
techniques à ceux du textile pour créer ces nouveaux produits, selon les effets
médicaux recherchés. Un secteur économique dynamique et très lié à la recherche
médicale.
L’ensemble de ce travail
sur le genou est l’objet d’une
thèse de science de l’ingénieur
(thèse CIFRE financée par
Gibaud, Thuasne, Lohmann
et portée par le PTM) réalisée
par Baptiste Pierrat, ingénieur,
et co-dirigée par le Pr Jérôme
Molimard (CIS) et le Dr Paul
Calmels (CHU- LPE-UJM).
L
es services de Médecine Physique et de Réadaptation,
de Physiologie clinique de l’Exercice et de Médecine
du Sport du CHU de Saint-Etienne ont mis en place,
depuis de nombreuses années, avec ces industriels,
un partenariat de recherche clinique et d’évaluation de
ces dispositifs, souvent dans le cadre du Laboratoire de Physiologie de l’Exercice (EA 4338). Ce partenariat s’est enrichi avec la
création du Pôle des Technologies Médicales (PTM) en 2002, au
sein duquel existe une filière orthèses et implants tissulaires.
Tous les deux ans, le pôle organise les journées Rencontres
Textiles Santé (RTS), avec l’Institut Français du Textile et de l’Habillement (IFTH) qui a implanté sa plateforme technique textiles de
santé à Saint-Etienne, et plus récemment avec l’Ecole Nationale
Supérieure des Mines et le Centre Ingénierie Santé (CIS).
8
Une étude importante
sur le genou
Au cours de 2013, une étude
clinique a été réalisée sur l’effet
de stabilisation des orthèses
de genoux dans le contexte de
l’instabilité antéro-postérieure du
genou, associant le Dr Roger
Oullion, unité de Médecine du
Sport, le Dr Rémi Philippot et
Marie Combréas, service d’Orthopédie et Traumatologie du
sport, et le Dr Paul Calmels,
service de Médecine Physique
et de Réadaptation.
Ce travail clinique s’inscrit dans
une démarche de recherche,
élaborée en partenariat avec le
Pr Stéphane Avril et le Pr Jérôme
Molimard du CIS, qui vise à
développer un modèle numérique, en l’occurrence un modèle d’articulation du genou
appareillée, permettant de simuler les effets des constituants
d’une orthèse et leur comportement pendant les mouvements
(élasticité du tissu, sangles…).
L’objectif est de valider les effets
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mécaniques des orthèses grâce
à une machine de métrologie
mécanique, développée dans
le cadre d’un partenariat avec
le PTM, l’IFTH et le LPE depuis
de nombreuses années. Enfin
cette étude vise à corréler ces
données techniques à l’évaluation clinique (stabilité mesurée
par laximètrie) et le bénéfice
ressenti par les patients.
Cette approche méthodologique doit permettre aux industriels de mieux évaluer les effets
biomécaniques des orthèses,
en limitant ces analyses chez
l’homme par le modèle numérique, et pourra faire évoluer le
design et les composants (textile
intelligent et autres matériaux)
pour améliorer l’effet clinique
recherché.
Cette démarche et ce partenariat se poursuivent sur d’autres
projets, en particulier les orthèses
lombaires, avec d’autres travaux
de thèse et un dossier qui sera
présenté à l’Agence Nationale
de Recherche.
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RECHERCHE ET INNOVATION
E-santé 
Vers une meilleure
compréhension
de l’immunité
intestinale
- Dr Stéphane Paul,
expert en vaccinologie au sein
du laboratoire d’Immunologie
et coordinateur adjoint du CIC
sur les vaccins du CHU de
Saint-Etienne, membre du
GIMAP EA3064 de la faculté
de médecine.
en vue d’un vaccin
par voie muqueuse
Les récents résultats des travaux de l’équipe
du Laboratoire d’Immunologie du CHU de
Saint-Étienne et du GIMAP font progresser les
pistes de développement de vaccins muqueux
en particulier contre le virus HIV, mais aussi
contre des maladies inflammatoires intestinales.
Après la publication de ces résultats dans la
prestigieuse revue « Plos Biology », CHU’mag a
rencontré le Dr Stéphane Paul, expert en vaccinologie au sein du Laboratoire d’Immunologie.
Des recherches pour rendre plus efficaces les vaccins administrés par voie muqueuse
Le Dr Stéphane Paul, le Pr Christian Genin et le Pr Frédéric Lucht
mènent des recherches au sein du Groupe sur l’Immunité des Muqueuses et Agents Pathogènes (GIMAP) de la faculté de médecine
et du Centre d’Investigation Clinique (CIC) spécialisé dans la vaccination du CHU.
Ces chercheurs tentent notamment d’induire une immunité antivirale au niveau de la muqueuse intestinale qui représente un réservoir important du virus VIH. Ce type de vaccin prophylactique et
thérapeutique pourrait permettre de limiter l’infection et la propagation du virus.
Ils ont d’abord cherché le moyen de protéger un vaccin par voie
muqueuse pour qu’il ne soit pas dégradé par l’environnement intestinal. Puis ils ont cherché un vecteur permettant de faire traverser
le vaccin très rapidement au travers de la muqueuse de l’intestin
pour préserver son efficacité. Les chercheurs ont alors constaté que
les IgA sécrétoires avaient cette capacité. Ces anticorps traversent
facilement et spécifiquement l’intestin tout en stimulant la réponse
immunitaire de l’organisme. Les chercheurs ont démontré l’existence de récepteurs spécifiques des IgA sécrétoires à la surface de
certaines cellules de l’intestin. Ce nouveau mécanisme pourrait faciliter la prise en charge de vaccins par voie muqueuse contre de
nombreux agents pathogènes.
Des mécanismes pour lutter contre d’autres maladies
Une autre application de l’étude pourrait être le traitement des
maladies inflammatoires chroniques de l’intestin – MICI (maladie
de Crohn et Rectocolite Hémorragique ). Les causes de cette inflammation sont encore mal connues. On sait seulement que la
perméabilité de l’intestin entraîne de nombreuses réactions inflammatoires. Les IgA sécrétoires pourraient participer à ce processus et
faciliter le transport des bactéries à travers la muqueuse. Cette problématique fait l’objet d’une étude menée conjointement avec une
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- Pr Christian Genin,
chef de service du laboratoire
d’Immunologie du CHU,
membre du GIMAP EA3064
de la Faculté de Médecine.
- Pr Frédéric Lucht,
chef du service des Maladies
Infectieuses et tropicales,
responsable du CIC sur les
vaccins au CHU. Ce centre
bénéficie d’une labellisation
au niveau national par
le Réseau REIVAC, qui regroupe
11 CHU, pour le suivi
immunologique de l’efficacité
de tous les vaccins. Il est
également labellisé par
l’Agence Nationale de
Recherche sur le Sida et les
hépatites virales (ANRS).
équipe de recherche d’Oxford
dans laquelle travaille un ancien
doctorant du GIMAP – le Dr Nicolas Rochereau - et le service de
Gastro-Entérologie du CHU de
Saint-Etienne qui dispose d’une
compétence dans la prise en
charge des MICI (voir CHU’mag
N°29 page 9, article du Pr Xavier
Roblin). Ces travaux pourraient
améliorer la compréhension de
ces maladies et ainsi ouvrir de
nouvelles pistes thérapeutiques.
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Les résultats de l’étude ont été
publiés dans la prestigieuse revue
« Plos Biology ».
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 RECHERCHE ET INNOVATION
Actualité santé au CHU
Le dernier trimestre a été marqué au CHU de Saint-Etienne par l’organisation de plusieurs événements d’envergure autour de la prise en charge des enfants, de la naissance à l’adolescence.
Congrès national sur la mort inattendue
des nourrissons
La « mort inattendue du nourrisson » concerne selon les
estimations 300 à 400 nourrissons chaque année en
France, mais probablement nettement plus en l’absence
de recensement national exhaustif.
Cette tragédie représente pour les familles une épreuve
difficilement surmontable et pour les professionnels qui
y sont confrontés, une situation difficile à appréhender.
Des facteurs de risque mis en avant
Les modes de couchage inadaptés du bébé, par exemple le
couchage sur le côté ou pire, le
couchage ventral, sont sans doute
directement responsables de la
moitié de ces décès. Une simple
prévention sur le couchage pourrait ainsi éviter plus de 200 décès
de bébés chaque année en France.
D’autres facteurs de risque ont
également été mis en avant grâce
aux travaux scientifiques menés
par plusieurs équipes de recherche dont l’équipe stéphanoise
EA SNA-EPIS.
lation cardiaque ou respiratoire
des nourrissons, des anomalies
dans la qualité du sommeil et
les systèmes d’éveil, sont autant
de facteurs de risque de mort
subite à ajouter à ceux responsables des décès « évitables » liés
à un enfouissement, une literie
inadéquate, un mode de portage
à risque (par exemple en écharpe,
lorsqu’elle est mal utilisée …).
L’impact du tabagisme maternel
en cours de grossesse, des anomalies rythmiques pendant la vie
fœtale, des difficultés d’autorégu-
Le Pr Hugues Patural conduit des travaux de recherche sur la régulation
du système nerveux autonome des nourrissons. Il est co-responsable avec
le Dr Olivier Mory du centre de référence stéphanois de la Mort
Inattendue du Nourrisson.
L
e Pr Hugues Patural,
pédiatre et chef du service de Réanimation
néonatale et pédiatrique
du CHU a organisé en
septembre dernier, avec ses collègues, le congrès national des
centres de référence sur la mort
inattendue du nourrisson.
Pour lutter contre cette problématique de santé publique, les
centres de référence ont récemment créé une association nationale (ANCReMIN) et mis en place
le premier observatoire national
des Morts Inattendues de Nourrisson. Cet outil leur permettra
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de disposer enfin d’une base
épidémiologique exhaustive afin
de sensibiliser les pouvoirs publics
sur la base de chiffres solides et
pointer si nécessaire, dans la population, des comportements à
risque ou l’utilisation de matériel
de puériculture dangereux.
En l’absence de campagne officielle de prévention depuis 1998,
les professionnels craignent que
la mobilisation collective ne diminue et que la fréquence des décès
ne reparte à la hausse.
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Prise en charge
des malformations
thoraciques,
le CHU confirme
son excellence
Depuis trois ans, le CHU de Saint-Etienne dispose d’une
consultation multidisciplinaire pour la prise en charge
des malformations thoraciques chez l’enfant et l’adulte,
dirigée par les services de Chirurgie infantile et de Chirurgie
Thoracique.
Notre CHU était alors le 1er établissement de santé en Europe
à proposer une prise en charge beaucoup moins invasive
grâce au Pr Olivier Tiffet, chef du service de Chirurgie
Générale et Thoracique, et au Dr Manuel Lopez, service
de Chirurgie pédiatrique dirigé par le Pr François Varlet.
Le workshop organisé en octobre, par ces derniers, a été
l’occasion de donner les résultats positifs de ces nouvelles
techniques.
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RECHERCHE ET INNOVATION 
Sport intensif et douleur
à l’adolescence,
de la réflexion à l’étude
« Sport intensif et douleur à l’adolescence » est le thème
du workshop organisé en novembre par l’Antenne Médicale de Prévention du Dopage du CHU de Saint-Etienne,
les Laboratoires de Physiologie de l’Exercice et Triangle
de l’Université Jean-Monnet. Cette journée a été l’occasion d’échanger sur l’expérience physique et morale de
la douleur à un âge de la vie particulièrement vulnérable.
L
e workshop s’inscrit
dans le projet de recherche qui a démarré
début 2013, avec le
soutien de l’Agence
Mondiale Antidopage. Peu
d’études ont été menées
jusqu’à aujourd’hui sur les adolescents qui pratiquent le sport
de manière intensive et encore
moins sur l’expérience qu’ils
ont de la douleur.
De l’expérience de
la douleur …
Le projet de recherche vise à étudier la manière dont les adolescents sportifs, engagés dans une
pratique intensive du sport, font
l’expérience de la douleur. Il
s’agit de décrire la manière dont
la douleur physique et morale
est définie, évaluée, légitimée et
parfois valorisée dans le sport.
Les malformations
thoraciques
(Pectus Excavatum
et Carinatum)
Photo de scanner d’un Pectus
Excavatum
Une centaine de chirurgiens spécialisés, venant de 26 pays, a pu
rencontrer les chirurgiens leaders
au niveau mondial de la prise en
charge des malformations de la
paroi thoracique antérieure. Six
interventions ont été retransmises
en direct depuis le bloc opératoire
dans la salle de conférence de
l’Hôpital Nord.
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Le thorax en carène (pectus
carinatum) correspond à une
malformation de la partie avant
du thorax (cf photo de droite)
orientée plus ou moins en
pointe. Cette déformation est
très rarement visible à la naissance, le diagnostic est porté
vers 3-4 ans.
Cette affection touche un peu
plus les garçons que les filles.
La cause la plus probable est la
croissance excessive de certaines
régions des côtes. Les malformations thoraciques constituent
une disgrâce physique mais
dans leurs formes sévères
peuvent présenter des manifestations fonctionnelles sur le
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… au dopage
L’adolescent sportif doit apprendre à vivre avec la douleur
dans un contexte où le dépassement de soi, de ses limites, sont
très souvent présentés comme
des conditions de la réussite.
Dans cette perspective, les chercheurs visent à identifier comment la douleur fait l’objet de
pratiques de soins dans plusieurs sphères sociales. Le rapport à la douleur, sa prise en
charge et la manière de prendre
soin de l’adolescent sportif
n’est pas seulement le fait de la
médecine du sport et de son
expertise. La famille, l’entourage sportif, ou un certain
nombre de praticiens médicaux,
participent eux aussi, à la gestion parfois négociée de la douleur et à la redéfinition continue
des rapports entre le sport et la
santé.
Les chercheurs partent de l’hypothèse que c’est dans le rapport à la douleur, et non dans
le rapport à la performance,
que pourrait se comprendre le
dopage. En effet, les pratiques
de dopage et les conduites addictives pourraient trouver leurs
origines dans les pratiques de
soin et la gestion chronique de
la douleur physique et morale
ressentie par les athlètes.
Thomas Bujon,
maître de conférences en sociologie,
Laboratoire Triangle UJM,
et le Dr Roger Oullion, médecin
du Sport, responsable de l’Antenne
Médicale de Prévention du Dopage
du CHU de Saint-Etienne
et chercheur associé au Laboratoire
de Physiologie de l’Exercice (LPEUJM), ont organisé au CHU cette
rencontre pour les professionnels
de santé.
cœur et les poumons, en plus
de leur répercussion psychologique à l’adolescence.
A l’inverse, le pectus excavatum ou thorax en entonnoir
(cf photo de gauche) correspond à un « enfoncement »
du sternum dans la cavité thoracique. Il entraine les mêmes
répercussions psychologiques
et respiratoires.
Le traitement
Récemment, plusieurs auteurs
ont proposé d’une part une
alternative opératoire moins
lourde et d’autre part, une alternative non opératoire basée
sur l’élasticité du thorax chez
l’enfant, qui peut être remodelé
par des systèmes de compression externe (corset). Ce traitement non chirurgical permet
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Pectus Carinatum
de prendre en charge plus tôt
cette malformation et d’éviter
une intervention chirurgicale
dans de nombreux cas.
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 QUESTIONS JURIDIQUES
Des médicaments
sous surveillance
renforcée
Guillaume Fouteau – Chef de projet - Mutuelle Générale des Affaires Sociales
Cet automne, tout nouveau médicament soumis à une surveillance
renforcée sera signalé par un triangle noir inversé. L’Agence nationale
de sécurité du médicament précise néanmoins que ces produits ne
sont pas dangereux.
Un triangle noir
sur les notices
d’information...
Depuis septembre 2013 les patients ont découvert un triangle
noir inversé sur la notice d’information des nouveaux médicaments autorisés et commercialisés dans tous les États membres de l’Union Européenne.
Ce symbole signifie que le produit est placé sous surveillance
renforcée et sera assorti de la
mention suivante : « ce médicament fait l’objet d’une surveillance supplémentaire » et d’une
phrase encourageant les professionnels de santé et les patients
à signaler les effets indésirables.
Ce dispositif s’inscrit dans le
cadre des nouvelles dispositions
communautaires relatives à la
sécurité des médicaments (législation en matière de pharmacovigilance), entrées en vigueur en
2012. Avant cette date, certains
pays avaient déjà rendu visibles
les médicaments les plus surveillés. C’est le cas par exemple des
Etats-Unis qui signalent depuis
plusieurs décennies les effets
indésirables dans un cadre noir
sur la notice et sur la boîte de
chaque médicament.
En Europe, la réglementation
n’impose pas l’inscription de ces
informations sur la boîte ou le
conditionnement mais uniquement sur la notice et dans le
Résumé des Caractéristiques
du Produit (RCP).
Cela concerne aujourd’hui 105
médicaments dont la liste européenne est publiée sur le site
internet de l’Agence Nationale
de Sécurité du Médicament et
des produits de santé (ANSM)
et tenue à jour par l’Agence
européenne du médicament
(EMA). Ils sont inscrits pour une
durée de 5 ans mais ce délai
peut être prolongé.
...mais des médicaments non dangereux
de connaissance sur le médicament.
Il est rappelé qu’il ne s’agit pas
de produits dangereux, il est
donc indispensable de ne pas
interrompre un traitement. Il est
utile d’anticiper les interrogations
des patients en leur expliquant
les objectifs du dispositif.
D’une manière générale, le triangle noir signale un manque
A tout moment un produit nouveau pourra être placé sous surveillance renforcée s’il contient
une nouvelle substance active
ou s’il s’agit d’un produit biologique (vaccin, dérivé du sang,
etc.) dont le retour d’expérience, depuis sa commercialisation, est limité. Les patients
et les professionnels de santé
sont vivement encouragés à
déclarer tout effet indésirable
suspecté être dû à ce type de
médicament. Les laboratoires
seront aussi tenus de fournir
des données complémentaires
sur l’utilisation prolongée ou sur
un effet indésirable survenu
durant les essais cliniques.
Cette collecte d’informations
permettra de garantir que les
effets de ces médicaments
restent supérieurs à leurs risques.
Déclarer un effet indésirable
Vous pouvez déclarer un effet indésirable sur le site ansm.sante.fr
ou contacter le Centre régional de Pharmacovigilance du CHU qui pourra
également vous renseigner sur un médicament.
Téléphone : 04 77 12 77 37 - Fax : 04 77 12 77 74
Mail : [email protected]
Internet : http://www.chu-st-etienne.fr/OffreSoin/Medecine/Pharmacovigilance/Accueil.asp
Intranet CHU : http://intranet/qualite/pharmacovigilance/declaration.asp
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Le versant hygiène
LE MOT DU CLIN 
du Laboratoire
de Bactériologie-Virologie-Hygiène
agréé COFRAC, une reconnaissance
du travail réalisé !
Depuis mai 2012, le Laboratoire de Bactériologie-Virologie-Hygiène du CHU est accrédité par le COFRAC* pour
l’analyse des prélèvements d’eaux. Cela signifie que les
procédures de prélèvement, le transport, les analyses
microbiologiques et le rendu des résultats sont totalement maîtrisés. Cette accréditation, pour être pérenne,
est reconduite chaque année.
Le Dr Nathalie Fonsale, biologiste responsable de l’assurance qualité en microbiologie, et le Dr Florence Grattard,
biologiste responsable technique des analyses d’hygiène,
nous expliquent la démarche.
*COFRAC : Comité français d’accréditation
**La qualité
des prélèvements
est essentielle !
Chaque année, les infirmières
hygiénistes programment
avec l’équipe du Laboratoire
de Bactériologie-VirologieHygiène l’ensemble des prélèvements qui seront effectués par catégorie de prélèvements d’environnement et par service.
Sont aussi concernés les prélèvements d’air, de surfaces et de matériels (par exemple les endoscopes). Des recherches ponctuelles
peuvent être déclenchées en cas d’épidémie, de coupure d’eau ou
d’ouverture d’un service. Les infirmières hygiénistes interviennent
sur un environnement très large : robinet que l’on ouvre, arrivées
d’eau parfois difficilement accessibles, matériels très techniques
comme certains endoscopes ... Elles déposent tous les matins au
laboratoire les prélèvements réalisés le jour même, parfois très tôt et
quel que soit le site. Si le résultat est non conforme, un nouveau
prélèvement est effectué jusqu’à ce que le problème soit résolu. Ce
travail nécessite un lien étroit avec les services de soins, les services
techniques et le bio-nettoyage.
Tous les processus
maîtrisés
De bonnes pratiques
et une première
accréditation obtenue
en 2011
Des contrôles qualité et
une démarche d’amélioration
des pratiques sont menés
depuis 2001 par le Laboratoire
de Bactériologie-Virologie-Hygiène
en lien avec l’Unité d’Hygiène
Inter-Hospitalière**.
Cette dynamique a permis
au laboratoire de répondre aux
textes réglementaires obligeant
les établissements à recourir
à des laboratoires accrédités
pour dénombrer les légionelles
dans leurs eaux. Le laboratoire,
dirigé par le Pr Bruno Pozzetto,
a ainsi pu demander à être
accrédité COFRAC dès 2011
pour les dénombrements de
légionelles et toutes les analyses
de potabilité. Un processus
encouragé par la direction.
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La démarche a nécessité la mise
en place d’une organisation
complexe, le suivi de règles
Une extension
strictes et de procédures qu’il a
d’accréditation
fallu créer. Les analyses d’hygiène
sont réalisées selon les normes
Après avoir obtenu son
accréditation en 2012, le laboratoire AFNOR par le laboratoire tandis
que les prélèvements sont
a demandé une extension aux
effectués par les infirmières de
eaux de dialyse et aux dosages
l’Unité d’Hygiène (voir encadré).
d’endotoxines bactériennes.
Cette nouvelle portée lui permet Chaque processus est maîtrisé
et tracé, du début du prélèvement
d’effectuer une surveillance
jusqu’au rendu du résultat.
approfondie des nouvelles
Si celui-ci n’est pas conforme,
machines de dialyse et donc
une action corrective est mise
de répondre aux demandes
en œuvre puis évaluée.
d’établissements extérieurs.
Cette maîtrise intégrale de la
Au-delà de cette compétence,
démarche qualité mérite d’être
le laboratoire effectue 40 %
soulignée.
de son activité pour d’autres
établissements, ce qui représente, Aujourd’hui le système fonctionne
outre une reconnaissance de
en routine grâce à l’implication
son expertise, un apport financier très forte des techniciens et
non négligeable.
des biologistes, une motivation
qui a d’ailleurs été saluée par
les évaluateurs du COFRAC.
Cette réussite repose également
sur le partenariat développé entre
le laboratoire et l’Unité d’Hygiène
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dont est responsable le Pr Philippe
Berthelot. Cette expérience
et cette dynamique bénéficient
à l’ensemble du Plateau de
Biologie qui a initié une démarche
qualité avec l’objectif de faire
accréditer 50 % de ses analyses
effectuées chez les patients
en 2016, avant d’atteindre 100 %
en 2020, comme l’y oblige
la nouvelle réglementation.
Chaque année, 3 300 analyses
d’eau et 900 analyses d’eau de
dialyse (130 machines surveillées)
sont traitées par 5 techniciennes
(correspondant à 2 équivalents
temps plein), sous la responsabilité
de 3 biologistes.
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 DOSSIER
Lancement du projet
d’établissement
Le projet d’établissement 2013-2017, « Trajectoire 2017 », est en cours de lancement. Un
document qui présente la stratégie de l’établissement pour les prochaines années, mais
surtout une démarche de projet amenée à évoluer au fil du temps.
Quels projets ?
Le projet d’établissement a été soumis à l’ensemble des instances en fin d’année 2013. Il organise
les projets en 5 axes, qui regroupent les projets médicaux, soignants, logistiques, sociaux, techniques, managériaux en orientations stratégiques pour les années à venir :
AXE 1 - Améliorer
la prise en charge
et le parcours du patient
AXE 2 - Soutenir
une dynamique d’excellence
AXE 3 - Renforcer
la coopération territoriale
AXE 4 - Promouvoir
une gouvernance partagée
AXE 5 - Préparer
l’avenir de l’établissement
AXE 1 – Notre CHU entend
améliorer la qualité de la prise
en charge, affirmer le rôle de
recours et de référence du CHU
(greffes, filière rachis, aide médicale à la procréation, hypertension artérielle…). Le projet
vise également à structurer l’offre
de cancérologie au CHU, en lien
avec l’ICLN, activité stratégique
et fédératrice de nombreux services (chimiothérapie, endoscopie interventionnelle, chirurgie
reconstructive...).
L’amélioration de la prise en
charge induit aussi de simplifier
et optimiser le parcours du patient au travers de projets tels que
le développement de la chirurgie
et de la médecine ambulatoires,
la réorganisation de l’offre de soin
en psychiatrie ou la gestion des
lits.
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AXE 2 – En tant que CHU,
notre établissement a pour objectif de restructurer la recherche clinique, ainsi que son organisation en fédérant les équipes
autour de 4 axes hospitalo-universitaires porteurs d’une dynamique d’excellence, en lien avec
la Faculté de Médecine. Celle-ci
s’appuie sur la promotion de
l’enseignement et le développement des compétences, mais
aussi la mise en place d’outils
pour faciliter les missions de la
recherche (IRM Recherche, microscopie Raman, plateforme
génomique…) et l’ambition de
transposer l’innovation au cœur
du soin par la robotisation en
chirurgie ou le développement
de techniques mini-invasives, par
exemple.
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AXE 3 – Le CHU renforcera la
coopération territoriale, en construisant avec les établissements
publics du bassin une CHT sur
la base d’une vraie réflexion stratégique partagée. Un ensemble
d’actions est projeté en vue de
mieux coordonner le parcours
de soins et de développer l’offre
technique. Ces projets contribueront à mieux coordonner le parcours de soins et à développer
l’offre technique avec les centres
hospitaliers, en palliant les difficultés de recrutement de médecins dans certaines spécialités.
Le projet se prolongera par le
développement de structures de
soins de suite et réadaptation et
le renforcement des liens avec
les professionnels de ville et les
établissements médico-sociaux.
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AXE 4 – L’un des objectifs forts
du projet d’établissement est de
promouvoir une gouvernance partagée et de favoriser un management responsable et respectueux
autour de valeurs de cohésion,
de responsabilité et de respect
mutuel, depuis le management
des pôles jusqu’à la communication au sein des équipes.
Cet objectif est également soutenu par l’engagement social de
l’établissement à l’égard des personnels médicaux et non-médicaux dans les domaines de la
santé au travail, de l’attractivité
de l’établissement et de la fidélisation des nouveaux professionnels, des risques professionnels,
de la conciliation vie privée/vie
professionnelle, de la gestion des
compétences, ou encore de la
qualité de vie au travail.
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DOSSIER 
Le projet sera accessible en version papier dans
chaque service et disponible sur les sites intranet
et internet du CHU.
Que signifie l’inscription au Projet d’Etablissement ?
Les projets inscrits dans le projet d’établissement sont reconnus
comme consensuels et structurants pour l’institution dans les
années à venir. Ce n’est pas un document qui graverait dans
le marbre un nombre de projets strictement limité à réaliser,
mais qui définit une stratégie et des projets qui vont évoluer
au cours du temps. Chacun des projets sera étudié selon un
calendrier différent pendant la période de 5 ans déjà ouverte
et passera d’abord par une phase d’étude médico-économique
qui permettra sa réalisation, si sa viabilité est démontrée.
Et les projets non retenus ?
Certains projets n’ont pas été retenus, cela ne signifie pas
pour autant qu’ils ne seront pas réalisés. Parmi eux, certains
sont intégrés dans les projets de pôle et les projets de service,
d’autres ne sont pas encore bien déterminés et seront envisagés
lorsqu’ils auront atteint leur maturité. D’autres encore sont à
considérer sur le plus long terme, en particulier lorsqu’ils
induisent des problématiques de financement important
nécessitant des travaux ou l’acquisition d’équipements biomédicaux d’envergure.
Remerciements aux nombreux contributeurs !
Le projet d’établissement est une œuvre collective. C’est
d’abord l’ensemble des équipes de soin, les cadres et
les médecins, en participant au projet de pôle et au projet
de soin qui sont à l’origine du projet d’établissement. Puis des
groupes de travail thématiques ont coordonné chacun
une composante du projet d’établissement : le projet médical,
le projet social médical, le projet social non médical, le projet
managérial (cadres et médecins), le projet systèmes d’information, le projet de soin, l’ensemble reposant sur le projet
médical. Les différentes directions fonctionnelles ont également contribué à l’élaboration des projets. Les représentants des usagers ont été concertés sur le projet qualité, apportant ainsi leur éclairage sur ce document.
Enfin, le conseil stratégique des pôles a suivi l’élaboration du
projet d’établissement, de façon particulièrement active et
constructive.
AXE 5 – La modernisation des
outils et du pilotage de l’établissement, de même que la transformation des structures sont
envisagés pour préparer l’avenir
de l’établissement et aller vers un
CHU à deux sites. L’établissement
poursuit son objectif de retour
à l’équilibre financier qui assurera
son développement pérenne.
Nous remercions tout particulièrement :
- l’équipe projet médical qui a œuvré
pour faire emerger, à partir de projets de pôles
et services, les projets médicaux transversaux,
structurant ainsi le socle du projet ;
- l’équipe de direction du CHU qui a coordonné
l’ensemble des autres composantes du projet
d’établissement.
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 PLAN LARGE
Cristal Action :
comment sauver
plus de vies par
le don d’organes
L’équipe de la coordination des prélèvements d’organes
Dans le cadre du plan Greffe national, une démarche a été mise en œuvre dans de nombreux
établissements pour augmenter le recensement des donneurs d’organes et améliorer la qualité
de la prise en charge des donneurs et de leurs proches. L’outil d’évaluation Cristal Action, en
déploiement au CHU, permet de faciliter ce recensement. Un enjeu majeur devant la baisse
du nombre de donneurs.
Une implication au sein
du CHU saluée au plus haut
niveau
En attendant la prochaine
étape
Un record ! Quasi 95% des 623 agents
médicaux et non médicaux des 9 services
concernés par l’étude ont répondu à l’enquête sur les connaissances ! Même
l’Agence de Biomédecine s’étonnait de
l’extraordinaire participation du CHU de
Saint-Etienne… Bravo aux cadres de
santé pour leur rôle majeur dans ce taux
de retour et merci à chacun pour cette
implication qui rend les résultats particulièrement intéressants à analyser.
Dans un second temps, ce programme
permet d’analyser les décès de l’année
écoulée pour identifier s’il existe une
marge d’amélioration dans l’identification
de nouveaux donneurs potentiels…
Il contribue à accroître la sensibilisation des
équipes au prélèvement et don d’organes
pour lesquels les listes des patients en
attente de greffe sont encore bien longue.
Des résultats intéressants…
Saviez-vous que 80% de la population
française est favorable de manière générale
au prélèvement et don d’organes ? Beaucoup d’entre nous l’ignorent d’après les
résultats de l’enquête.
Saviez-vous que le CHU réalise des prélèvements de tissus ? 30% des agents
Cristal Action, un outil
interrogés ne le savaient pas.
d’évaluation des pratiques
Saviez-vous que 70% des agents interroCristal Action est un outil d’évaluation
gés affirment avoir déjà informé leurs
pérenne de l’activité des pratiques qui
proches de leur choix ? Et vous, avezcomprend, pour chaque établissement
vous parlé de ce sujet avec vos familles et
participant :
amis ? Les avez-vous informés de votre
•Une enquête sur les connaissances, choix personnel ? Et pour vos enfants ?
attitudes et pratiques des professionnels
de santé
Et saviez-vous qu’il existe au sein du CHU
•Une analyse de la prise en charge
un service de coordination des prélèvedes donneurs potentiels à partir de
ments pour aider les services, et en partil’étude des décès hospitaliers.
culier pour rechercher le refus de la personne décédée auprès de ses proches ?
La moitié des agents interrogés, toutes
catégories confondues et 82% des médecins en avaient connaissance.
D’abord une explication en quelques
lignes sur le contexte du plan greffe,
la baisse du nombre de donneurs
et le rôle de Cristal Action au sein
du dispositif…
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Personnes à contacter :
•Dr Ambroise Duprey,
Chirurgie cardiovasculaire
(poste 28243)
•Jean-Loup Pugniet,
Coordination des prélèvements
(06 08 01 30 99)
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ZOOM SUR... 
Favoriser
l’intégration des patients
diabétiques dans un parcours
de soins
A l’occasion de la Journée Mondiale du Diabète, l’Agence Régionale de Santé Rhône-Alpes, le CHU, la
Ville de Saint-Etienne et Sanofi France ont annoncé le lancement de Sainté Diabète. Ce projet de
santé publique original est porté par un ensemble d’acteurs de santé* de la Loire mobilisés pour mieux
coordonner et rendre accessible à tous la prise en charge des patients diabétiques à l’échelle de la ville
de Saint-Etienne.
L
e département de la
Loire ne présente pas
de bons indicateurs
pour cette pathologie,
reconnue comme une
priorité de santé publique et
qui touche plus de 3 millions
de personnes en France.
Sainté Diabète a pour objectif
d’identifier plus précocement
les patients à risque diabétique, d’améliorer leur intégration dans un parcours de
soins, et de renforcer la coordination des soins tout en
facilitant l’accès des patients
à l’information sur leur maladie.
Dans le cadre du projet, les
pharmaciens participants réaliseront des dépistages dans
leur officine et orienteront les
patients à risque diabétique
vers leur médecin traitant.
Différents outils sont mis à
disposition des médecins, tels
qu’un carnet de liaison élaboré
pour le patient diabétique ou
des fiches navette médecininfirmière. Ceux-ci faciliteront
la coordination entre professionnels de santé autour du
patient. Enfin, des rencontres
de proximité au niveau des
quartiers vont être proposées
pour permettre aux patients
diabétiques d’échanger sur
le quotidien de leur maladie.
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D E S
L’engagement du CHU dans
cette démarche va permettre
de renforcer l’éducation thérapeutique développée par le
service d’Endocrinologie, grâce
notamment à de nouveaux
financements.
*Les acteurs du projet : l’ARS
Rhône-Alpes, la CPAM Saint-Etienne,
le CHU de Saint-Etienne,
CISS Rhône-Alpes, la Conférence
de Territoire Ouest, le Réseau DEDICAS,
la Faculté de Médecine de Saint-Etienne,
le Groupement des consultants
infirmiers de la Loire, le Conseil
départemental de l’Ordre infirmier,
le Conseil de l’Ordre Régional des
Pharmaciens, la Ville de Saint-Etienne,
Sanofi France, URPS Pharmaciens,
URPS Infirmiers.
L’éducation thérapeutique du patient (ETP)
Pr Bruno Estour – service d’Endocrinologie, chef de pôle
L’éducation thérapeutique s’adresse à des patients souffrant d’une maladie chronique
qui nécessite un changement de comportement et l’adaptation du traitement au quotidien. Le diabète répond parfaitement à cet objectif, ce qui explique qu’il fut la première
maladie impliquée dans l’ETP. Un diabétique est son propre conseiller pour organiser
son apport alimentaire et effectuer les modifications utiles tout au long de sa vie, pour
gérer son activité physique, pour adapter les doses des médicaments et pour accepter
de dépister les complications potentielles liées à sa maladie.
Pour accompagner le patient diabétique dans cette démarche, le service d’Endocrinologie a ouvert une structure ambulatoire auprès de laquelle les patients s’inscrivent directement (04 77 12 77 29) sur les conseils de leur médecin. Un diagnostic éducatif est
effectué afin de sélectionner les séances utiles au patient. Six séances sont déjà en
place : pourquoi mon diabète, la place du sucre dans mon alimentation, mais aussi la
place de la graisse, la prévention des complications, gérer l’insuline, l’activité physique.
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DERNIÈRE MINUTE
Quand «bien manger»
rime avec «bien vieillir» !
Depuis 2011, l’équipe soignante du service de court séjour et de soins de suite
gériatrique à l’Hôpital la Charité réfléchit à l’amélioration de l’alimentation des
personnes âgées. Avec l’adhésion de tous, plusieurs dispositions ont été prises
permettant aux patients de retrouver un peu d’appétit et du plaisir à manger.
Dr Emilie Achour – gériatre, et Véronique Thesserre – cadre de santé
L
*Le groupe, composé d’un médecin,
du cadre de santé, de la diététicienne,
d’infirmières et d’aide soignantes, a mené
une réflexion pendant près d’un an.
a réflexion est partie de plusieurs
constats de l’équipe soignante du service : des aliments étaient jetés, car
inadaptés, des plateaux surchargés
décourageaient les patients et la distribution des repas était trop rapide pour en faire un
temps de convivialité. La Caisse Nationale de
Solidarité pour l’Autonomie recommande de limiter le temps de jeûne à une période de 12 heures,
d’espacer les repas pour permettre la digestion
et laisser du temps aux patients pour manger.
L’équipe* a donc travaillé en ce sens pour faire du
repas un soin à part entière et un plaisir pour les
patients.
Depuis, les soignants reconditionnent les barquettes en assiettes, retravaillent les textures,
laissent cours à leur créativité en jouant avec les
couleurs pour préparer les plateaux repas. Les
premiers satisfaits en sont les patients, persuadés que le service dispose de sa propre cuisine !
Les horaires de distribution des repas ont également été revus. Le petit déjeuner prévu à 8 h 30
a été avancé à 7 h 45, le dîner repoussé de 17 h 45
à 18 h 15. Ces changements d’horaire ont demandé des efforts d’adaptation et d’organisation
du travail, car le dernier tour du soir avant le coucher est long : « il faut calmer les angoisses du
soir, installer les patients pour la nuit, réaliser les
changes …et tout ça avant que l’équipe de nuit
n’arrive », explique une aide-soignante. Servie
auparavant à 16 heures, la collation l’est aujourd’hui à 15 heures, et d’autant plus appréciée
des patients qui se réveillent alors de la sieste.
Pour l’équipe soignante, servir la collation en début de poste est également une approche plus
conviviale que de débuter par le change.
Une «hotline»
en Gériatrie pour
un circuit court !
Dr Thomas Célarier – gériatre
Pr Régis Gonthier – chef du service de Gérontologie clinique
et chef de pôle
Les médecins généralistes
et les médecins coordonnateurs
de maisons de retraite sont
souvent confrontés à des
situations imprévues
et complexes pour leurs
patients âgés. Une « hotline »
a été mise en place en Gériatrie,
afin d’organiser des entrées
sans passage aux Urgences,
souvent inadaptées
et parfois traumatisantes
pour cette population fragile.
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epuis avril dernier, une astreinte téléphonique a été
créée pour les médecins généralistes du bassin stéphanois, de 9 h 00 à 18 h 30 les jours ouvrables,
avec l’appui de l’Agence Régionale de Santé. Les
médecins seniors des unités de soins (L1 - L2 à la
Charité, T1 - T2 à Trousseau) assurent cette permanence pour
apporter une aide à la décision et organisent, si nécessaire, une
entrée directe dans un service de court séjour gériatrique.
Pour répondre aux demandes d’hospitalisation, les services de
Gériatrie réservent chaque jour à tour de rôle 3 lits jusqu’à 13 h 30
pour éviter un passage par les Urgences.
Dans le cadre d’une convention, la clinique de la Buissonnière
garde également un lit disponible jusqu’à 13 h 00.
Après 6 mois de fonctionnement, un travail d’analyse des appels
est en cours, mais d’ores et déjà, les médecins généralistes qui
l’utilisent se disent satisfaits du dispositif (15 à 20 appels sont
reçus chaque semaine).
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