Masseur(euse)-kinésithérapeute
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Activités
Diagnostic, traitement, compte-rendu : diérentes étapes structu-
rent l’activité du masseur-kinésithérapeute (MK).
Il accueille le malade, s’entretient avec lui, consulte les documents
relatifs au traitement (dossier médical, ordonnance, radios, l’exami-
ne et établit un diagnostic.
Son activité s’exerce le plus souvent sur prescription médicale dans
un but thérapeutique. Le kinésithérapeute réalise de façon manuelle
ou instrumentée, des actes destinés à rétablir les capacités fonction-
nelles (musculaires, articulaires, organiques) ou à en prévenir l’altéra-
tion. Il traite les traumatismes dus aux accidents ou les conséquences
du vieillissement. Il soigne les aections bénignes (lombalgies, tor-
ticolis, entorses). Entièrement responsable de ses actes, il choisit les
méthodes et les techniques à employer. Elles sont variées et adaptées
à chaque cas : massothérapie, physiothérapie (eau, chaleur, électri-
cité), gymnastique médicale, drainage lymphatique, kinésithérapie
respiratoire, articulaire, fonctionnelle ou motrice.
Le kinésithérapeute participe à la prévention : il conseille les pa-
tients an qu’ils puissent éviter de rencontrer les mêmes dicultés
(hygiène, maintien).
Il peut aussi établir des bilans de capacité (évaluation du degré de
mobilité, des capacités physiques et transmission du bilan de réédu-
cation aux services concernés).
Il collabore avec d’autres professionnels de la santé : médecin-
prescripteur, personnel soignant, autres spécialistes de la rééduca-
tion (ergothérapeute).
Il exécute également des tâches administratives (suivi des dos-
siers des patients, relation avec les caisses d’assurance maladie) et
comptables (gestion des recettes et des frais liés à l’activité libérale)
Sans prescription médicale, il peut pratiquer des soins d’entretien et
de bien-être corporel dans le domaine sportif (remise en forme, gym-
nastique de groupe, relaxation), esthétique (amincissement, palper-
rouler) et en thalassothérapie.
Depuis 2006, il a la possibilité de prescrire certains dispositifs médicaux
(pour la mobilisation des malades, l’aide à la déambulation...).
Masseur(euse)-
kinésithérapeute
Assurer la rééducation des personnes atteintes de paralysies ou de
troubles neurologiques, accidentées de la route, du travail ou du sport ;
aider les enfants et les adultes sourant d’aections respiratoires,
circulatoires ou rhumatismales à retrouver leurs capacités physiques,
soulager leur douleur, tel est le rôle du masseur-kinésithérapeute.
Ce praticien exerce une profession paramédicale réglementée.
Prol
Sens des relations humaines, patience, dis-
crétion et méthode sont indispensables
pour travailler ecacement avec des ma-
lades lourdement handicapés, des enfants
ou des personnes en sourance (accidentés
de la route). Pour obtenir l’adhésion active
du patient, le rassurer et le soutenir en cas de
démotivation ce professionnel doit pouvoir
expliquer les contraintes et les étapes du trai-
tement.
Ce métier requiert une bonne santé phy-
sique, voire de la force, mais aussi un bon
équilibre personnel. Il implique par ailleurs :
•
la connaissance et le goût pour les tech-
niques nouvelles
•
de l’ingéniosité et des qualités manuelles
•
de l’intuition, une grande capacité d’obser-
vation et de la créativité
•
la capacité à écouter, rassurer et com-
prendre.
Vie professionnelle
Le kinésithérapeute peut travailler en tant
que libéral, seul ou avec des associés dans
un cabinet, au domicile des malades, en cli-
nique privée, en maison de retraite ou sur
les terrains de sport. Il organise son travail
en fonction des besoins de sa clientèle.
Il peut aussi être salarié en établissement
hospitalier public ou privé, en centre de réé-
ducation fonctionnelle ou en établissement
thermal ou en dispensaire.
Les besoins en MK seront de plus en plus
importants (vieillissement de la population
et départ à la retraite des professionnels).