3. La politique conjoncturelle et politique structurelle
Les politiques conjoncturelles visent des objectifs à courts termes. Elles cherchent à
maintenir ou à rétablir les grands équilibres.
Les politiques structurelles visent des objectifs à long terme. Elles cherchent à modifier en
profondeur les structures de l'économie.
B. La politique budgétaire.
Elle concerne l'utilisation des dépenses et recettes publiques pour assurer la régulation de
l'activité économique.
1. Les fondements théoriques.
Pour les keynésiens, Le libre jeu du marché n'assure pas le plein emploi. Le chômage se
développe si le niveau de la production ne permet pas d'embaucher tous les salariés. Il faudrait donc
augmenter la production pour assurer le plein emploi, le budget de l'Etat financerait la politique de
relance.
L'efficacité des politiques budgétaire est assuré par l'effet multiplicateur keynésien: par
l'investissement public ou privé chaque nouveau revenu distribué créer une nouvelle dépense qui
alimente une nouvelle demande sur le marché.
Limite de cette politique:
●L'augmentation de la demande ne se répercute pas forcément sur le marché intérieur; on
assiste alors à une dégradation de la balance du commerce extérieur.
●Le déficit doit être financé: soit l'Etat recours à la création de monnaie ce qui peut entraîner
de l'inflation soit l'Etat recours à l'emprunt, ce qui augmente la dette publique qui faudra
bien rembourser un jour.
2. La politique budgétaire des années 2000.
Aujourd'hui, la politique budgétaire est encadrée par le pacte de stabilité et de croissance
adopté au sommet d'Amsterdam en 1997.
Il oblige les pays membres à respecter le ratio de 3% (inflation/an) mais le ralentissement
économique de 2002/2003 à entraîner une dégradation des soldes publiques et le déficit public au
sens de Maastricht à atteint 4,1% du PIB en France en 2003 et la dette public frôlait les 64% du
PIB.
C. La politique monétaire.
1. théories.
Ce sont les actions menées par les autorités pour contrôler l'évolution de la masse monétaire
et le niveau des taux d'intérêt.
Les libéraux considère que la politique monétaire ne doit avoir pour objectifs que la stabilité
des prix; pour eux, elle est neutre à long terme sur la production et sur l'emploi.
FISCHER montre avec la théorie quantitative de la monnaie que le niveau général des prix
est déterminé par la masse monétaire et donc que l'inflation est dû à une création excessive de
monnaie.
Pour les keynésiens, la monnaie n'est pas neutre et a forcément des incidences sur la
production et l'emploi. (Ex: des taux d'intérêt faible favorise l'investissement donc la production)