Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page1 Le quotidien dont vous avez rêvé - N° 2706 - Du Mercredi 5 Décembre 2012 - Prix : 200 Fcfa / 9ème année Site web : www.lintelligentdabidjan.org I e-mail : [email protected] I [email protected] I [email protected] 0012 12 CÔTE D’IVOIRE-FRANCE 26 JUILLET 2012-04 DÉCEMBRE 2012 Ouattara Hollande Pourquoi deux tête-à-tête en 6 mois Voici la France, le préfet et les sous-préfets.... ■ Conflit foncier dans la succession de Aduko Ahouré Nasser Seklaoui échappe à une expulsion ■ Le mardi 11 décembre prochain ■ Après avoir suivi la présidentielle américaine 2012 Bensouda et les avocats de Gbagbo Alafé, Bahi et Bath convoqués chez ont raconté leurs la juge Fernandez expériences, hier ■ L’Ambassadeur du Rwanda en Belgique : « L’économie ne peut pas marcher si la politique est malade » Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page2 2/ A Chronique C T U A Le blog de Yehni Djidji AU SERVICE DES AUTRES On passe parfois devant la misère d’autrui sans s’y attarder. Nous ne sommes pas toujours foncièrement mauvais. Bien souvent, ce sont nos problèmes personnels qui nous rendent aveugles, sourds et muets à l’agonie d’autrui et à ses besoins. Quatre amis ont aperçu un jeune cireur de chaussures étendu à même le sol et grelotant de froid dans la rue. Le flux de piétons continuait à aller et venir autour de lui, comme si la masse étendue là n’était pas faite de chair et de sang. Ils se sont approchés. Combien l’auraient fait ? Son corps était brûlant de fièvre. Ils lui ont donné des médicaments pour faire tomber la fièvre avant de le reconduire chez lui. Quand ils ont demandé où il vivait, il a répondu : « Anyama ». C’était loin d’être une plaisanterie de mauvais goût. L’incident a eu lieu à la Riviéra 3. Ils devaient faire au moins deux heures de route. Malgré la distance, le caractère imprévu du service à rendre, l’absence totale de liens de parenté ou d’affinité avec le cireur de chaussures, ils ont pris sur eux de le conduire jusque chez lui à Anyama. Combien l’auraient fait ? Un chauffeur de taxi a découvert dans son véhicule une mallette pleine de billets de banque. Il a rebroussé chemin et rendu la mallette à son propriétaire. Combien l’auraient fait ? L’homme abasourdi n’a pas pu s’empêcher de lui demander : -Tu as regardé à l’intérieur ? -Oui ! -Tu as vu ce qui était dans la mallette ? -Bien-sûr ! -Et tu l’as quand même ramenée ? Les interventions de l’heureux propriétaire démontraient sans risque de se tromper qu’à la place du chauffeur de taxi, il ne se serait pas donné autant de peine. Il a insisté pour récompenser son bienfaiteur. Evidemment la somme était dérisoire par rapport au contenu de la mallette. J’imagine aisément que l’entourage du chauffeur a dû le traiter de tous les noms et l’accabler de toutes sortes de malédictions une fois rentré chez lui. A sa place, certains auraient rendu grâce à Dieu pour ce cadeau providentiel. L’acte banal de ramener un téléphone ou un document égaré à son propriétaire est appréhendé à présent comme un exploit. Pourquoi ? Simplement parce que notre monde qui se modernise, s’occidentalise…s’individualise, perd peu à peu les notions d’entraide, de solidarité, de charité. Faire aux autres ce qu’on souhaite qu’on nous fasse à nous-mêmes. Ce n’est pas un passage d’un livre mais une réalité que quelques-uns heureusement vivent au quotidien. Nul besoin de connaître quelqu’un pour lui venir en aide. Nul besoin d’être riche comme Crésus avant de ne pas céder à la tentation de garder l’argent qui ne nous appartient pas. yehnidjidji.blogspot.com CENTRE DE PREVENTION ET DE TRAITEMENT DE L'HYPERTROPHIE DE LA PROSTATE ET SES TROUBLES URINAIRES NE SOUFFREZ PLUS EN SILENCE ! Vous avez 40 ans et plus: * Des besoins fréquents et impérieux d'uriner (la nuit) et une faiblesse du jet, * Une sensation de ne pas avoir vidé complètement sa vessie avec des gouttes retardataires, * Des mictions douloureuses, des infections urinaires à répétition, * Une faiblesse sexuelle, * Des infections urinaires récidivantes, C'est une hypertrophie de la prostate ! NOUS POUVONS VOUS SOULAGER RAPIDEMENT ! 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Dedi Gbagbo situé sur la date de l’audience, le mardi prochain LA COUR PÉNALE internationale a rendu public un communiqué daté du mardi 4 décembre 2012, faisant état d’une probable fixation de la date de l’audience de confirmation des charges de l’ex-président ivoirien, détenu à la prison de Scheveningen. «Une ordonnance rendue le 4 décembre 2012 par la Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) dans l’affaire le Procureur c. Laurent Gbagbo programme la tenue d’une audience de mise en état le mardi 11 décembre à 14h30». Ainsi est libellé le communiqué de l’Unité des affaires p u bliques, Cour pénale internationale. Il s’agira en effet pour la juge Sylvia De Gurmendi de recevoir des observations sur certaines questions. Primo, la CPI examinera les possibles dates pour l’audience de confirmation des charges; secundo, les questions concernant la divulgation des preuves; et tertio, les modalités pratiques devant être prises pour le déroulement de l’audience de confirmation des charges, en tenant compte de l’état de santé de M. Gbagbo. Si elle note dans cette ordonnance que la présence de M. Laurent Gbagbo attend mardi prochain. Gbagbo n’est pas nécessaire, sans préjudice de son droit à y assister s’il le désire,la Chambre souhaiterait, en outre, recevoir des observations des parties sur leur intention d’appeler des témoins viva voce (Ndlr : de vive voix) lors de l’audience de confirmation des charges. Toutefois, il est prévu des vacances judiciaires de la CPI du 17 décembre 2012 au 4 janvier 2013. Autrement dit, après la tenue de l’audience du mardi 11 décembre 2012, aucune autre affaire ne sera instruite pendant ce laps de temps. Pays-Bas / Marche de soutien à Laurent Gbagbo à La Haye Les pro-Gbagbo sur le pavé hollandais A L’INITIATIVE du CPAD (Comité de pilotage des actions de la diaspora), le samedi 1er décembre dernier, un peu plus de 200 Ivoiriens et partisans africains et européens de Laurent Gbagbo sont venus de toute l’Europe pour dénoncer l’année de détention de leur champion dans les geôles de la CPI. C’est à onze heures exactement que les inconditionnels de Laurent Gbagbo ont bravé une météo rigoureuse pour s’ébranler dans les rues et ruelles de La Haye afin de rejoindre le quartier balnéaire de Scheveningen qui abrite le centre de détention de la Cour pénale internationale. De la place Maliveld au centre pénitentiaire de Scheveningen, sur cinq kilomètres, les partisans de l’ancien chef d’Etat ivoirien ont distribué tracts et affichettes montrant les exactions sur les populations civiles suite à la crise postélectorale. Dans des slogans en anglais et néerlandais, ils ont également scandé que Laurent Gbagbo était injustement détenu à Scheveningen. Au bout de deux heures de marche, c’est de l’autre côté de la rue de l’aile Ouest de la prison que Me Zokou Séry (porteparole du CPAD) et les siens ont dressé un podium pour recevoir toutes les interventions qu’ils ont coordonnées. Sous une glaciale pluie hivernale, les pro-Gbagbo n’ont pas renoncé à leur meeting. Il est un peu moins de 16 heures quand les organisateurs décident d’arrêter le meeting qui devait s’achever à 17 heures. Jean-Paul Oro, envoyé spécial à La Haye Marcory / Elections municipales 2013 _________________H.K Michel Gnui apporte son soutien à Mariam Fètigué Koulibaly MICHEL GNUI, président de l’Organisation centrale des producteurs-exportateurs d’ananas et de bananes (OCAB) était le parrain de l’investiture du bureau exécutif de l’Association des N’zima Kotoko ’’Obayé Boué’’ résidant à Anoumambo et Aliodan dans la commune de Marcory. C’était le dimanche 2 décembre. A ses filleuls, Michel Gnui a prodigué des conseils sur les choix des candidats aux municipales : «La politique ce n’est pas la guerre. La politique ce n’est pas de déchirer le monde. C’est plutôt de se Michel Gnui (4è à partir de la droite) a investi le président Assemien Assi. mettre au service de la commu- nauté. Choisissez donc la personne qui peut arranger votre commune». Mariam Fètigué Koulibaly, présidente des femmes du Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP) de Marcory a ‘’le profil idéal’’, a conseillé Michel Gnui. A ce propos, Mathieu Assemien, président de ‘’Obayé boué’’, a abondé dans le même sens que ‘’son’’ parrain. «Vous pouvez compter sur nous pour faire de Mariam Fètigué Koulibaly, la première femme maire de Marcory», a-t-il répondu. Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page3 N°2706 Du Mercredi 5 Décembre A C T U A L I T É /3 Cocody-Danga / Conflit foncier dans la succession de Aduko Ahouré ___AK et ID Nasser Seklaoui échappe à une expulsion D iinformations Des f i brèves, b è confidentielles fid i ll et vérifiables. é ifi bl L’I L’Intellilli gent d’Abidjan au cœur de l’actualité politique, économique, sociale, culturelle et sportive pour comprendre la marche de la Côte d’Ivoire et du monde. D’une superficie de 842 mètres carrés, la villa n°118 dans le lotissement Danga-sud Cocody, est au centre d’un conflit qui oppose la famille Aduko Ahouré Louis Antoine et l’opérateur économique Nasser Seklaoui. Notre équipe de reportage s’est rendue le mardi 4 décembre 2012 sur le site pour en savoir davantage. EBONY : LE PARRAIN GUILLAUME SORO AUX CÔTÉS D’AFFOUSSIATA BAMBA-LAMINE LE VENDREDI PROCHAIN- Parrain de la Nuit de la communication, le PAN (Président de l’Assemblée Nationale) est très attendu par ses filleuls les journalistes le 7 décembre prochain à l’hôtel Ivoire. Les Ebony 2012, retransmis en direct par la RTI, vont marquer la première sortie sociale officielle de Mme le ministre de la Communication, porte-parole adjointe du gouvernement. Elle devrait être à côté du président Guillaume Soro dont des proches rassurent au sujet de la présence, même s’il est en mission depuis quelques jours aux Etats-Unis. IL EST 6 H DU MATIN, ce mardi lorsque nous débarquons à l’ancien quartier huppé de Cocody connu sous l’appellation. « Cocody Danga- sud ». Maître Dadié Digra Sylvain, huissier de justice , titulaire de la 102ème charge, près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan et son équipe, appuyé par un commando de 7 gendarmes conduit par le Lieutenant Ouattara. B investissent les encablures du quartier. Les tentatives pour entrer en contact avec M. Nasser Seklaoui, opérateur économique habitant la villa sont restées vaines. Cap est alors mis sur le Palais de la justice au Plateau. Là , nous prenons connaissance du dossier qui stipule que le 1er novembre 2003, les héritiers Aduko ont obtenu l’ordonnance n°521 qui a désigné Maître Koutouan Véronique pour pourvoir à la liquidation et au partage de la succession d’Aduko Louis Antoine leur défunt père. En exécution de ce mandat judiciaire, le notaire a informé les Seklaoui que la villa à eux louée devait être vendue. Le notaire a précisé que les héritiers ont, à dire d’expertise, fixé le prix à la succession à la somme de 38.965.967 FCFA. Seklaoui Nasser a payé cette somme et a accompli toutes les formalités jusqu’au certificat de propriété. Pièce comptable attestant du paiement de ladite somme par le requérant à laquelle s’ajouté le certificat foncier, la réquisition foncière authentifiant l’inscription du nom de M. Seklaoui dans les livres de la conservation foncière. Les héritiers ont accepté le paiement fait par M. Seklaoui en sorte que la vente est devenue parfaite. Dans une lettre explicative, en date du 21 décembre 2011, adressée à Maître Serges Roux et dont nous avons reçu copie, Nasser Seklaoui dit ceci : « Nous sommes surpris par la signification d’un arrêt qui nous a été faite le 15 décembre 2011 dans la mesure, où nos droits immobiliers acquis sur le titre foncier n° 11 513 de la circonscription foncière de Bingerville. Le prix de cession a en effet, été acquitté et la vente, passée par devant notaire, s’est soldée par l’établissement et la délivrance du certificat de propriété. Ceci étant, nous ne LES CHOSES SE PRÉCISENT AU PORT AUTONOME D’ABIDJAN- Le nom du secrétaire général du Port autonome d’Abidjan va être bientôt connu. Depuis hier, un nom est avancé. A la direction générale du PAA, l’on attend que les choses s’officialisent. La villa qui oppose la famille Aduko et Nasser Seklaoui sommes guère intéressés par une bataille procédurale autour de ce bien immobilier auquel nous sommes affectueusement attachés. Nous ne sommes pas opposés si cela peut aider, à un rachat de la villa située à Cocody. Dans cette logique, nous sommes disposés à payer à nouveau la sommes de 100 millions de FCFA à raisons de 10 millions de FCFA par mois, de manière à taire toute vélléité de la part de la succession Aduko », a t-il proposé. Avant d’ajouter, dans un autre courrier le 17 janvier 2012, toujours à maître Serges Roux en ces termes : « A la suite de la correspondance que les consorts Aduko vous ont adressé, je souhaite que vous puissiez attirer leur attention sur les points suivants : la cession, en ce qui me concerne, ne saurait être qualifiée d’irrégulière. En effet, c’est le notaire, par eux désigné par voie judiciaire, qui a procédé à la vente dans le cadre de l’opération de partage de communauté et de liquidation de leur succession. Il leur est donc loisible, s’ils estiment qu’il existe des irrégularités à eux préjudiciables de demander des comptes à leur notaire. Le fait pour moi d’avoir proposé un règlement amiable ne devrait pas être interprété comme une incapacité de mener, en droit une défense haute. Ma démarche est plutôt, inspirée de l’idée qu’il vaut mieux un mauvais arrangement qu’un bon procès ». Cependant, Seklaoui est confronté à la résistance de la famille Aduko qui lui a laissé une sommation le 18 janvier 2012 en vue de déguerpir des lieux occupés, soit 9 années plus tard en ce qu’il serait un occupant sans titre ni droit. En retour, il a assigné tous les héritiers devant le Tribunal (Chambre immobilière) en revendication de propriété, en homologation de vente et en cessation de troubles. En en croire le document, les héritiers ont eux-mêmes saisi le juge d’Instruction d’une plainte contre leur notaire et Monsieur Seklaoui en ce qu’ils ont estimé être victimes d’une escroquerie. Alors que toutes ces procédures sont en cours, M. Seklaoui vient de découvrir un acte notarié en date du 24 juillet 2012 aux termes duquel la Société de gestion financière de l’habitat (Sogefia) aurait vendu aux requis (les héritiers Aduko), le bien immobilier, objet du titre foncier n°11 513 de la circonscription foncière de Bingerville. Cette vente selon un rapport en notre possession, ne saurait produire des effets de droits à l’égard de Seklaoui au vu de la déclaration suivante : « Les héritiers Aduko ont, à l’occasion d’une autre procédure entre les mêmes patries, produit une sommation « interpellative » en date du 21 mars 2012 dans laquelle la Sogefiha a reconnu que le bien immobilier objet de titre foncier n° 11513 a été cédé a (feu) Aduko Ahouré Louis Antoine. Les héritiers ont eux-mêmes produit un rapport d’expertise le 30 juin 2004 dans lequel, ils ont inventorié le bien immobilier comme un bien de la succession Aduko. Le bien immobilier en cause est devenu la propriété des requis par, le mécanisme de la succession de leur père dès lors, qu’ils ont accepté cette succession », a fait savoir le courrier. La tentative d’expulsion menée hier par les héritiers d’Aduko a avorté. Une conclusion a été tentée via le Tribunal. Toutefois les deux parties qui se sont retrouvées chez le notaire, se sont encore séparées en queue de poisson. Une situation qui met à nouveau Nasser Seklaoui dans le collimateur des enfants Aduko, qui tiennent à procéder à une expulsion, conformément aux décisions de justice obtenues. Avec des documents qui les confortent dans leurs droits selon eux. Ils réclament au moins 500 millions de FCFA palpables en 10 mensualités. Autant dire que le dialogue reste sourd pour le moment. A N N O N C E www.malonnamadou.blog.fr , a des problèmes VOIR : www.dacandylepetitils.over-blog.com www.lepetitfilsdacandy.webnode.fr www.legitimite-citoyenne.centerblog.net ALPHA BLONDY RETOURNE À L’OLYMPIA- Il s’y produira le 1er avril 2013 lors d’un concert qui est qualifié d’exceptionnel. Alpha Blondy signe son retour dans cette salle après la sortie de «Vision» et de son triple album live «Alpha Blondy Live» et également après deux concerts inoubliables : celui du 27 octobre 1992 enregistré au Zénith de Paris et celui du 18 octobre 2000 enregistré à Bercy. KABA NIALÉ GRIPPÉE, FADIKA SARRA SACKO ATTEINTE D’UNE CONJONCTIVITE- La minsitre chargée de l’Economie et des Finances est rentrée du Nord-Est avec une grippe. Malgré son état, Kaba Nialé a défendu le projet de loi de finances 2013. Quant à Mme Fadika Sarra Sacko, la première viceprésidente de l’Assemblée nationale, elle traîne une conjonctivite qui l’oblige à porter des lunettes fumées. LA CÔTE D’IVOIRE REPRÉSENTÉE À LA CONFÉRENCE MONDIALE DES TÉLÉCOMMUNICATIONS INTERNATIONALES (CMTI)- L’évènement est organisé tous les 4 ans par l’Union internationale des télécommunications (UIT) et se tient cette année à Dubaï (Emirats Arabes Unis). Guibessongui Sévérin conduit la délégation du MPTIC à ce rendez-vous. L’homme qui conduit le projet d’identification des abonnés mobile va se pencher sur la révision du règlement des télécommunications internationales, l’un des enjeux de la Conférence. LE DÉPARTEMENT DE L’ÉVALUATION DE LA BAD CÉLÈBRE SES 25 ANSDu 3 au 6 décembre, sous le thème ‘’évaluation pour le développement’’ se tient la célébration des 25 ans d’existence du département de l’évaluation des opérations (OPEV) de la BAD. L’évènement intéresse des spécialistes de plusieurs organisations, notamment de la Banque mondiale. L’EX-COMPTABLE DU LYCÉE LE MAHOU INHUMÉ, HIER- Abattu par des bandits à son domicile sis à Angré-Extension, Koné Vassiriki, comptable au lycée le Mahou repose depuis hier au cimétière d’Aboboté. Il y a été conduit par de nombreux parents, amis et connaissances consternés par ce décès brusque et brutal. LA CEI OUVRE LES DOSSIERS DES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES PARTIELLES DU 03 FÉVRIER 2013-Les dossiers de candidatures au poste de députés à l’Assemblée Nationale (titulaires et suppléants) pour les élections législatives partielles qui se dérouleront le 03 février 2013 sont ouverts depuis hier. Ces élections concernent les Circonscriptions électorales : N°42 (Koumassi Commune) N°86 (Bangolo, Gohouo-Zagna, Kahin-Zarabaon et Zou, Communes et Sous-préfectures), N°102 (Boguédia, Issia et Tapéguia, Communes et Souspréfectures), N°125 (Chiepo, Didoko, Nebo et Ogoudou, Communes et Souspréfectures; Divo Sous-préfectures). BAGARRE RANGÉE ENTRE LES COMMERÇANTES DE PORT-BOUËT- A l’approche des fêtes de fin d’année, une guéguerre oppose les commerçantes de vêtements pour enfants dans le marché de Port-Bouet. La polémique est née de l’emplacement des sites entre celles qui sont à l’intérieur et celles qui exercent à la périphérie. Les premières accusent les secondes de concurrence déloyale car une loi municipale assure que cette activité ne doit se faire qu’à l’intérieur des bâtisses. Depuis, on assiste à des saisies de marchandises. GUILLAUME GBATO SE MET LA CORDE AU COU- Le secrétaire général du Synappci (Syndicat national de la presse privée de Côte d’Ivoire), Guillaume Gbato est dans les préparatifs de son mariage. Il sera devant le maire vendredi prochain. KOBY AKA BASILE A PASSÉ LA MAIN À KONATÉ FAHKY- Le secrétariat général de l’Assemblée nationale a un nouveau patron. Me Konaté Fahky a succédé hier au Pr Koby Aka Basile, au cours d’une cérémonie solennelle présidée par Mme Fadika Sarra Sacko, première vice-présidente du parlement ivoirien. UNE GRANDE RENCONTRE POUR CONTRER LES CYBERCRIMINELS- Des experts de la sécurité informatique se retrouveront bientôt à Abidjan pour trouver les moyens de contrer les cybercriminels. Décideurs du secteur informatique, responsables d’universités et grandes écoles spécialisées dans les Tic entendent travailler en synergie pour éradiquer ce fléau. Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page4 4/ N A T I O N°2706 Du Mercredi 5 Décembre N Interview / S.E.M. Robert Masozera, Ambassadeur du Rwanda en Belgique : ____Propos recueillis par Michel Russel Lohoré, à Bruxelles ‘‘L'économie ne peut pas marcher si la politique est malade’’ La tragédie est encore dans toutes les têtes : plus d'un million de morts en quelques mois, des milliers de déplacés, un peuple dévasté. Dix-huit ans après le génocide, le Rwanda est résolument sur la voie du renouveau. Elève modèle pour les institutions financières internationales, le pays du président Paul Kagamé, fort de sa bonne gouvernance et d'un processus de réconciliation réussi, truste les premières places des palmarès africains du Doing Business. Robert Masozera, son Ambassadeur en Belgique, a reçu L'Intelligent d'Abidjan, au Rwanda House, au sud de Bruxelles, pour un éclairage sur les recettes de ce pays considéré par la Banque mondiale comme le '' réformateur le plus rapide en matière de réglementation des affaires ''. S.E.M. Robert Masozera, Ambasadeur du Rwanda en Belgique Quel est l'état des relations entre le Rwanda et la Belgique? Nos deux pays entretiennent de très bonnes relations. Le Rwanda et la Belgique ont des liens anciens et forts. Je voudrais souligner le caractère affirmé de la coopération belge au Rwanda. La Belgique se place au 3ème rang des grands donateurs de notre pays, derrière les EtatsUnis et l'Angleterre. Après la République Démocratique du Congo, le Rwanda est le deuxième bénéficiaire de l'aide au développement accordée par la Belgique. Malheureusement, je dirai qu'on ne sent pas cette disponibilité au plan des affaires. La présence des Belges dans ce domaine est vraiment timide. Pourtant, avant 1994, les Belges participaient activement à l'essor de notre économie, et ce dans tous les domaines. Je crois que c'est à cause du choc provoqué par le génocide. A cause de la tragédie, ils ne sont plus revenus en masse au Rwanda. Mais il y a beaucoup de potentiel et nous travaillons pour activer les choses. Pourquoi la Belgique n'a-telle pas été invitée au cinquantenaire de votre pays célébré le 1er juillet dernier? Je vais faire une mise au point. La Belgique a été conviée à cette commémoration. Mais beaucoup de gens pensaient que le Rwanda allait inviter le Roi Albert II, qu'on allait à l'instar d'autres pays, célébrer cet anniversaire en grande pompe. Et que le Roi des Belges serait à cette fête. Or, nous avions choisi de placer le cinquantenaire sous le signe de la sobriété et du devoir de mémoire. N'oubliez pas que l'indépendance du Rwanda a été acquise dans la douleur. On a donc plutôt privilégié la réflexion, les témoi- gnages. En lieu et place de la grande parade. Nous sommes le mardi 27 novembre. Et au moment où nous venions vous rencontrer pour cet entretien, nous avons trouvé des tentes dressées par des compatriotes devant vos locaux. Les banderoles portent des messages qui fustigent votre président: '' Kagamé, assassin ! Kagamé, criminel ! ''. Les initiateurs nous ont confié que depuis deux ans et demi, ils organisent cette manifestation tous les mardis, ici même à l'Ambassade. Qu’en pensez-vous? Nous avons ici en Belgique une communauté rwandaise constituée à plus de 60% de personnes ayant quitté le Rwanda en 1994. La plupart parmi eux sont des nostalgiques de l'ancien pouvoir. Il y a aussi quelques anciens politiciens qui n'ont pas apprécié le changement de régime. Les personnes que vous avez vues viennent effectivement tous les mardis. Mais pas avec des revendications fondées puisque ce sont des gens déconnectées des réalités du Rwanda. Cela fait dix-huit ans qu'ils n'y ont pas été. Vous constaterez, par exemple, qu'ils citeront des cas de prisonniers, ignorant que ces personnes ont déjà été libérées. C'est effectivement une opposition composée d'anciens, mais sans ampleur particulière. Je ne sais pas combien ils sont à manifester aujourd'hui. Généralement, ils sont en moyenne quatre ou cinq. Donc pas de quoi prendre leurs récriminations en compte? En tant qu'ambassadeur, j'ai décidé de consacrer un jour par semaine (le mercredi) à recevoir les Rwandais, les écouter, y compris ceux qui ont des revendications à formuler. C'est aussi à cause de ces derniers que j'ai pris cette initiative. Je voulais justement prendre le temps de les écouter et je le fais. Il y en a qui viennent. D'ailleurs, je suis informé que le nombre de manifestants a diminué depuis l'instauration de cette approche. Evidemment, je leur conseille toujours la concertation, au lieu de passer leur temps à faire un sit-in devant nos locaux diplomatiques, toute la journée du mardi, depuis plus de deux ans. La meilleure façon de procéder, c'est de venir voir l'Ambassadeur que je suis. Et il m'appartient de transmettre leurs revendications aux autorités concernées. Je suis ouvert à tout le monde mais leur procédé n'est pas le bon. Je pense que c'est beaucoup plus dû au manque d'informations. Quand on n'a pas d'information, on consomme beau- coup de rumeurs. C'est comme cela que j'interprète les choses. Ils ne cherchent pas à connaître les faits précis auprès de la mission diplomatique. Il y a par exemple un programme élaboré par le gouvernement baptisé : ''Come and see! Go and tell! '' (Venez voir et retournez raconter!). Il est destiné à la diaspora, surtout à ceux qui n'y sont pas retournés depuis le génocide. On les invite à visiter le pays, observer, et se rendre compte de l'évolution des choses. Pour, à leur retour, raconter ce qu'ils ont vu. Ce programme initié par le gouvernement, parfois même sponsorisé, est coordonné par l'ambassade. Ça a beaucoup contribué à équilibrer l'information. En cette fin d'année, ont lieu à Kigali la Réunion annuelle du dialogue national et la Convention de la diaspora. Que recouvrent ces deux événements? Selon la Constitution du Rwanda, le président de la République est tenu d'organiser chaque année une rencontre sur le dialogue national, avec l'ensemble des composantes de la communauté rwandaise, ainsi que la diaspora. Tout le monde se retrouve donc autour du chef de l'Etat, et pendant deux ou trois jours, il passe en revue les actions menées pendant l'année écoulée et fait une projection sur la suivante. C'est un grand moment interactif pour prendre en compte les requêtes et les doléances des uns et des autres. Ce dialogue est puisé à la tradition rwandaise et privilégie l'unité, la réconciliation, la cohésion nationale mais aussi la bonne gouvernance et d'autres questions. C'est très démocratique. Les échanges sont retransmis en direct par les médias. Même les absents peuvent participer par téléphone. Cela est valable pour les membres de la diaspora. Les ambassades envoient des délégations. Mais ceux qui ne peuvent pas faire le déplacement ont la possibilité d'intervenir au téléphone. Des lignes téléphoniques gratuites sont ouvertes à cet effet et nous les leur communiquons. La Convention de la diaspora, quant à elle, se déroule tous les deux ans. Les Rwandais éparpillés à travers le monde peuvent être évalués à deux ou trois millions. Ici en Belgique, nous sommes au moins trente mille. C'est le moment de se ressourcer, de se connaître, de mieux s'organiser pour être davantage utiles à notre pays. Ce contact direct et physique est enrichissant à plus d'un titre. Que savez-vous du programme Vision 2020 du président Paul Kagamé? C'est une feuille de route élabo- rée en 2000 qui définit les grandes orientations de la politique du président Paul Kagamé jusqu'à l'horizon 2020. Le Rwanda est un pays sous-développé mais il a l'ambition d'en faire un pays à revenu intermédiaire à cette échéance. Alors, il a défini les stratégies devant lui permettre d'y arriver. Ce programme aborde tous les secteurs clés: la croissance, la réduction de la pauvreté, le pouvoir d'achat, etc. Déjà, je suis heureux de vous annoncer que lors du bilan à mi-parcours dressé l'année dernière, il a été constaté qu'en 2017, on aura déjà atteint ce qui avait été fixé initialement comme objectifs. Donc, nous sommes en train de revoir ces objectifs à la hausse. Les Rwandais se sont appropriés le concept Vision 2020. Des enfants sont baptisés Vision 2020 à leur naissance ; des villages, des restaurants, etc, portent ce nom. On assiste à une réduction constante du niveau de pauvreté. Sur les cinq dernières années, elle a baissé de 11 points, passant de 56% à 45%. Cela est visible. Surtout quand on sort de la capitale. A l'époque, les gens habitaient dans des maisons de paille. Actuellement, il y a un programme pour faire disparaître tout cela. L'accent est mis sur l'accès à l'eau potable, l'accès aux soins de santé; la scolarité est devenue gratuite et obligatoire. Le changement est palpable et c'est ce qui frappe le visiteur qui arrive au Rwanda. En matière d'infrastructures, quelles sont les priorités aujourd'hui? Je dirai que c'est l'énergie. Le président Kagamé a beaucoup insisté sur l'énergie. Nous avons fait des progrès en matière d'électrification rurale. Mais le gros problème, c'est la production d'électricité. Et nous devons faire plus d'efforts. D'ailleurs, le président a dit que c'est l'une des clés de la réussite du programme Vision 2020. Evidemment, les autres secteurs sont prioritaires. Cependant, la priorité des priorités reste le secteur énergétique. Qu'est-ce qui est mis en œuvre pour la promotion du secteur privé? C'est le cœur du programme Vision 2020. Je soulignerai la volonté politique affirmée et la réussite de la politique de privatisations. Les entrepreneurs sont écoutés et soutenus par les pouvoirs publics. Le gouvernement a mis en place une réglementation saine et des facilités d'accompagnement. Le président voyage rarement sans se faire accompagner des patrons du privé. Il veut leur permettre de découvrir de nouveaux horizons pour être compétitifs, élargir leurs réseaux. Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page5 N°2706 Du Mercredi 5 Décembre La fédération rwandaise du secteur privé est très bien structurée et l'environnement du Doing Business est favorable. Il est devenu facile de créer une entreprise, d'avoir accès au crédit. Ça crée un boom et incite à la création d'entreprises. Le Rwanda est cité en exemple pour la lutte contre la corruption. Quelles sont vos recettes? Cela n'a pas été facile. Encore une fois, c'est le résultat de la rigueur et de la discipline. J'ai coutume de dire que notre secret, c'est la mise en place d'institutions solides et efficaces dirigées par des leaders solides et efficaces. On a un environnement réglementaire très strict. Il y a certes le pouvoir judiciaire, mais en amont, il y a la sensibilisation de la population. Consciente du fléau, la population est la première à dénoncer tout manquement. Et puis, nous avons une loi qui punit le corrupteur et le corrompu, celui qui donne et celui qui reçoit. Ils sont punis de façon exemplaire. Est-ce juste de dire que votre pays puise ses forces dans la tragédie qu'il a connue? Oui, je le confirme. C'est une tragédie qui a donné des leçons, nous sommes sortis renforcés par l'épreuve. Le Rwanda a failli disparaître. Mais les Rwandais ne veulent plus se souvenir du pays qu'ils ont connu par le passé. C'est pourquoi ils disent '' Never again ! '' (Plus jamais ça !). Ils ne veulent plus entendre parler du génocide. Ils veulent définitivement oublier tous ces événements douloureux. On combat tous les indices de division. Peut-on parler aujourd'hui d'un peuple réconcilié? On peut parler d'un peuple en voie de réconciliation. C'est un processus mais je dirai que c'est une voie de réconciliation qui avance très vite. Je ne dirai pas que nous sommes réconciliés à 100% mais les études révèlent que plus de 80% de la population pense qu'elle est réconciliée. Nous avons une Commission Nationale Unité et Réconciliation pragmatique et qui a fait un bon travail. Mais nous avons aussi une Constitution qui accorde une place de choix aux principes fondamentaux de l'unité et de la réconciliation. On fait beaucoup de choses pour obtenir la cohésion. La réconciliation, c'est une voie qui marche. Le problème qui reste à régler, c'est à l'extérieur du Rwanda, notamment avec la diaspora où il y a toujours des clivages. Vous avez relevé le cas de ces compatriotes qui manifestent devant l'Ambassade. Il y a ce problème parce que les messages de réconciliation ne leur parviennent pas. Nous allons y mettre un accent accru. On a compris qu'il faut travailler collectivement N pour avancer. L'union fait la force. Paul Kagamé assure que l'économie et la politique vont de pair. Est-ce toujours un binôme gagnant? C'est correct. Les performances économiques du Rwanda n'auraient pas été possibles sans fondements politiques solides: la démocratie, la bonne gouvernance, la décentralisation, des institutions fortes, le dialogue, etc. Tout cela concourt à instaurer la confiance. La population a d'abord cru dans les institutions. Après, quand il y a la confiance, on s'épanouit. Donc, l'économie ne peut pas marcher si la politique est malade. On y croit beaucoup. On a beaucoup investi dans l'éducation civique. Dans le Doing Business, le Rwanda est devenu champion grâce à la bonne gouvernance. Quelle place accordez-vous aux échanges intra-africains? Nous y croyons fermement. C'est inscrit dans le programme Vision 2020 dont nous avons déjà parlé. Nous voulons devenir un hub dans la sous-région. Au sein de la communauté estafricaine, le Rwanda est entouré de cinq pays, avec 130 millions d'habitants, une union douanière et un marché commun. C'est beaucoup plus stimulant pour le ratio économique et commercial. Le commerce intra-états transfrontalier serait beaucoup plus rentable qu'avec l'Occident. A l'époque, les échanges commerciaux entre notre pays et la République Démocratique du Congo étaient fructueux. C'est pourquoi la situation qui sévit à l'est de la RDC nous affecte beaucoup plus qu'on ne le pense. C'est vraiment absurde de croire que le Rwanda peut être source de problèmes pour la RDC alors que c'est nous qui souffrons de cette insécurité. Le Rwanda s'inscrit de façon active dans une stratégie de l'intégration régionale en adoptant les meilleurs standards possibles, en faisant la différence grâce au développement des infrastructures. On voit déjà les retombées. Excellence, malgré les multiples démentis, les efforts diplomatiques, les autorités rwandaises n'arrivent toujours pas à empêcher l'ONU, la communauté internationale, les ONG, et non des moindres, d'attester que votre pays est le principal soutien de la rébellion à l'est de la République Démocratique du Congo. C'est franchement dommage que des organisations pensent que le Rwanda est responsable de cette situation qui dure depuis plus de vingt ans, même depuis la colonisation. Mais plus la situation évolue, les perceptions aussi changent maintenant. On commence à réaliser qu'on s'était trompé et que les mutins du M23 sont des Congolais. Le gouvernement congolais persiste à dire que c'est le Rwanda qui les attaque. Depuis la chute de Goma, on commence à comprendre que c'est un problème congolo-congolais. Ce sont des Congolais qui étaient dans l'armée congolaise et qui se sont rebellés. On avait accusé le Rwanda de les avoir armés. Puisque les rebelles du M.23 ont affaire à une armée très faible, une armée indisciplinée qui leur laisse tout leur arsenal, on constate maintenant que ce n'est pas le Rwanda qui soutient la rébellion. Le problème est très profond. Pour le régler, il faut toucher aux causes profondes. Que gagne le Rwanda en armant les rebelles? Le Rwanda est très touché par cette crise. Notre économie en souffre. Et pourtant, avant la naissance de cette rébellion, on s'entendait très bien avec Kinshasa, on travaillait très bien avec un gouvernement élu et légitime. C'est toujours notre position. Les gens qui ont rédigé ce rapport de l'ONU l'ont fait avec mauvaise foi pour nuire. Le fait que ce soit un rapport de l'ONU, le fait que ce soit des experts, ne signifie pas que c'est un rapport très fiable. On a beaucoup nié en apportant toutes les évidences. Il y en a qui ont été convaincus, d'autres non. On espère qu'avec le temps, ils changeront d'opinion. Si vous lisez les résolutions publiées présentement, on ne condamne plus le Rwanda, on ne sanctionne plus le Rwanda, on a changé de langage. Le problème congolais est la conséquence de la mauvaise gouvernance. C'est un pays vraiment mal géré. C'est pourtant un pays qui a des potentialités énormes. C'est pourquoi je dis qu'il ne suffit pas d'avoir un grand pays, un pays très riche en ressources. Quand on n'a pas de leadership, quand on n'applique pas la bonne gouvernance, ce pays va succomber. Pour le cas de la RDC, il ne faut pas chercher des boucs émissaires. Pour terminer, quelle est l'ambition du président Paul Kagamé pour le Rwanda et l'Afrique? (Il soupire de plaisir). J'aurais aimé qu'il fût là pour vous répondre lui-même. C'est une question qui l'intéresse beaucoup. Nous avons un président vraiment panafricain, qui a une vision pour l'Afrique, qui aime parler au nom de l'Afrique. Il rêve de voir son pays, le Rwanda, bien intégré dans un continent stable et fort, qui a de la poigne, qui n'est pas marginalisé. Chaque fois, il s'inquiète de voir l'Afrique bafouée, rabaissée. Ça l'énerve. Parfois, il attaque les chefs d'Etats africains qui acceptent ça. Le président Kagamé rêve d'une Afrique décomplexée et digne. Il dit toujours: '' Aux problèmes africains, il faut des solutions africaines ''. A T I O N /5 Ghana / Duel indécis entre John Mahama et Akufo-Addo _____S. Debailly, envoyé spécial à Accra Voici l’attitude des pro-Gbagbo ILS SE COMPTENT par centaines, les partisans de l’ancien chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo, qui ont trouvé refuge au Ghana avant ou après le 11 avril 2011. Leur retour au pays n’étant pas encore à l’ordre du jour, ils vivront dans ce pays, le déroulement de l’élection présidentielle et législative du 7 décembre 2012. Des deux ténors qui s’affrontent, qui supportent-ils? La question se pose parce que de l’issue de cette élection, se joue le destin de certains sous le coup de mandat d’arrêt des autorités ivoiriennes. L’affaire Katinan toujours pendante devant les juridictions ghanéennes en est une illustration. Qui de Dramani et de Addo constitue une garantie pour eux ? C’est une autre question qui pourrait se poser ? Mais pour eux (les proGbagbo rencontrés à Accra), la question ne se pose pas en ces termes. L’enjeu se trouve ailleurs à entendre certains. ‘’C’est la résistance de la démocratie ghanéenne aux tentations des démons de la division’’, analyse un ancien ministre du gouvernement Aké N’Gbo. De manière générale, même s’il y a un penchant pour le régime qui les a accueillis, les proGbagbo disent observer une stricte neutralité. ‘’Ici nous ne faisons pas de politique et nous ne parlons pas de la politique ghanéenne. Le faire, c’est s’ingérer dans une affaire qui ne nous concerne pas’’, fait observer le président de l’Efym et exconseiller à la présidence, Ervé Siaba qui se veut ouvert à toute discussion en dehors de la politique. C’est à juste titre qu’il est en lobbying permanent pour l’ex-président de la République de Quel sera le sort des partisans de Laurent Gbagbo à l’issue du scrutin au Ghana ? la Fif, Jacques Anouma. Neutralité mais aussi discrétion. Ils évitent de parler des sujets qui fâchent lors de leurs conversations en public. ‘’C’est par le canal de la presse que nous obtenons aussi les informations sur ce qui se passe dans tel ou tel camp’’, ajoute un autre interlocuteur. Cependant, on redoute aussi des débordements à l’issue du scrutin. Une situation qui contraint un autre groupe d’exilés à restreindre leur mouvement ces tempsci. C’est que à Accra comme à l’intérieur du pays, une opinion est répandue, selon laquelle le candidat du NPP (Akufo-Addo) joue son va-tout et ne voudra rien céder à son adversaire Mahama du NDC. Les pro-Gbagbo qui comptent sur la stabilité du Ghana, leur pays d’accueil, n’osent pas en faire un commentaire particulier, comptant sur la maturité des Ghanéens à réussir ces élections à hauts risques. Toutefois, il est prétentieux de se faire une opinion générale sur leur comportement, mais ceux que l’on rencontre ne veulent pas s’ériger en activistes. Elections régionales / Candidature du secrétaire général du PDCI dans le Haut-Sassandra _Olivier Dion 200 chefs traditionnels sollicitent Alphonse Djédjé Mady LE DÉPUTÉ de Saïoua sera candidat aux élections régionales dans le HautSassandra. Alphonse Djédjé Mady a accédé à la demande formulée, le dimanche 2 décembre 2012 par les chefs de cantons, de tribus et de communautés d’Issia et de Nahio. Pendant deux heures (10h- 12h) à la résidence du Pr Alphonse Djédjé Mady à Saïoua, plus de 200 chefs issus de 42 villages du département d’Issia et ses environs ont formellement demandé au secrétaire général du PDCI d’être leur candidat pour le Conseil régional du Haut-Sassandra. Ces leaders traditionnels ont aussi pris l’engagement de mobiliser leurs collègues de la région qui regroupe les départements de Daloa, Issia, Vavoua, Bédiala et Zoukougbeu, autour de la candidature de Djédjé Mady, le 24 février 2013. Cette demande qui est intervenue après celle formulée par les cadres PDCI de la région, a réjoui Alphonse Djédjé Mady. Le député de Saïoua les a donc engagés à jouer leur partition pour que leur souhait soit une réalité au soir du 24 février 2013. Lors des élections législatives, la communauté Baoulé de Saïoua avait payé la Alphonse Djédjé Mady a accepté la demande des leaders traditionnels d’Issia et de Nahio. caution de 100.000 FCFA afin que Djédjé Mady puisse se présenter. « C’est avec beaucoup de plaisir que j’accepte votre demande », a dit Djédjé Mady aux chefs traditionnels et aux chefs des communautés du département d’Issia. Des collègues députés de Djédjé Mady ont été les témoins de cette cérémonie, entre autres, Jean-Paul Soro Souagnon, député de Gabiadji et Doba, communes et sous-préfectures et San Pedro sous-préfecture. Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page6 6/ P O L I T I Q U N°2706 Du Mercredi 5 Décembre E Analyse / Hollande-Ouattara _______________________________________________________Charles Kouassi Et déjà de 2 en 6 mois ! «LORSQUE LE PRÉSIDENT Sarkozy était à l’Elysée, le Président Ouattara pouvait s’y rendre à tout moment. Et quand il n’y allait pas, ils se rencontraient en privé. En dehors de cela, Dieu seul sait combien de fois, ils se parlaient au téléphone. Sans oublier qu’ils continuaient de se voir loin des médias et des canards», révèle une source généralement bien informée. Qui estime que les deux rencontres en l’espace de 6 mois entre les présidents Ouattara et Hollande sont le signe de ce que les deux hommes sont en phase, et que Paris reste soucieux de préserver les acquis et la stabilité du régime à Abidjan. Mais faut-il se contenter de cette seule façon de présenter les choses et affirmer que tout est mieux dans le meilleur des mondes, au niveau de l’appréciation des choses ? La deuxième rencontre Hollande-Ouattara, en l’espace de 6 mois, entre certainement dans un contexte marqué par François Hollande et Alassane Ouattara à l’Elysée, hier. une tournée européenne du FPI, les conséquences des attaques contre les FRCI à partir du 6 août 2012, le mandat d’arrêt contre Simone Gbagbo , les rapports des Ong, les attentes encore non satisfaites au sujet de la réconcilia- tion nationale. Le Président français qui affirme qu’il dit un certain nombre de choses à ses pairs africains, lorsqu’il les rencontre, peut-il faire l’impasse sur les attentes des uns et des autres, peut-il s’interdire des observations Un Préfet et des Sous-préfets Les partisans de Laurent Gbagbo ont le sens de la provocation. Ils n’ont de cesse de présenter le chef de l’Etat ivoirien comme un préfet de la France, qui serait en mission pour l’excolonisateur qui l’a installé par la force à la tête de l’Etat. Dans l’entourage du chef de l’Etat ivoirien qui a pris avec humour le fait qu’un confrère l’ait surnommé Magellan, ce personnage historique qui fait le tour du monde, si Ouattara est préfet, le FPI et ses dirigeants reçus par la petite porte à l’Elysée et au Quai d’Orsay, sont désormais des suppléants pour ne pas dire des Sous-préfets de la France, d’autant plus que Miaka Ouretto et ses dirigeants se sont répandus en déclaration de gratitude et ‘’d’allégeance’’ à Miaka Ouretto président par intérim du FPI. l’égard de cette France si vilipendée par le camp Gbagbo depuis longtemps, et particulièrement depuis la crise postélectorale. « Nous, on ne nous reçoit pas en cachette, loin des caméras, à l’Elysée ou au Quai d’Orsay. Comment ceux qui sont reçus en catimini et font banquette, peuvent nous traiter de préfet. Eux, ils sont des Sous-préfets, dans ce cas », confie une source autorité. Ah quelle affaire ? CK sur la situation socio-politioque ivoirienne, dans le sens d’une plus grande moralisation politique, du renforcement de l’Etat de droit, du respect des droits de l’homme, de l’impartialité de la justice et de pratiques inclusives en faveur des principaux partis politiques et de l’ensemble des forces vives ? Vu sous cet angle, le tête-à-tête d’hier qui aurait été consolidé à l’occasion du passage éclair de Pierre Moscovici et Pascal Canfin, ministre de l’Economie et des Finances et du développement, devrait avoir permis au chef de l’Etat ivoirien de confirmer ses engagements toujours répétés en faveur de la réconciliation nationale, de la lutte contre l’impunité pour tous, et de l’égalité des citoyens devant la loi. Entre amis, entre partenaires, on se doit la vérité, même si personne ne doit jouer les donneurs de leçon, ni encore moins penser que la fin souhaitée de la Françafrique peut autoriser de donner des injonctions à un chef d’Etat africain. En tout état de cause, la bonne humeur et la sérénité manifestées par le chef de l’Etat à l’issue de l’entretien à l’Elysée hier, laisse penser que les choses ne se sont passées à son désavantage. A présent, les observateurs vont à nouveau décrypter les actes, gestes et propos des uns et des autres dans les jours à venir, pour savoir l’impact et les conséquences sur la politique extérieure et nationale. Ils observeront d’autant plus cette seconde audience et constateront que la première n’a produit aucune conséquence sur le sort des proGbagbo, dans la mesure où à peine une dizaine de jours après, les attaques contre les FRCI ont commencé. Des attaques qui avaient conduit à une radicalisation et à l’usage d’expression de rupture, du genre ‘’terroristes’’. La tempête semble peu à peu se calmer, les passions semblent s’estomper et les tensions paraissent en baisse, à présent. De quoi augurer de perspectives positives. Simone Gbagbo, Mali, Financement du PND/Depuis Paris _____________CK Ce que le Président Alassane Ouattara a dit à l’Elysée, hier Les échanges ont été fructueux A N N O N C E De la diplomatie classique à l’Eco-diplomatie Gnamien Yao, Président de l’IADS: Ce qui va changer fondamentalement Il ne s’agit pas d’aller prendre l’argent de quelqu’un et de venir l’utiliser comme bon nous semble La Côte d’Ivoire peut avancer dans la diplomatie économique Il nous appartient de nous organiser pour bien vendre la destination Côte d’Ivoire que nous devons dire aux investisseurs Ce A lire llii d dans l’IA le jeudi 6 décembre EN MARGE de la table-ronde du groupe consultatif sur le financement du Plan national de développement, le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, a été reçu par son homologue français, François Hollande, à l’Elysée. Interrogé par la presse à sa sortie d’audience, le chef de l’Etat ivoirien a indiqué que Simone Gbagbo, l’ex-Première Dame se porte bien. Alassane Ouattara a constaté que la CPI a levé les scellés sur le mandat d’arrêt qu’elle a lancé, le gouvernement prend donc le temps pour donner sa réponse. Toutefois, le président ivoirien n’a pas exclu que l’épouse de Laurent Gbagbo peut être jugée en Côte d’Ivoire. Il faut donc s’attendre à ce qu’une réponse officielle soit donnée à la CPI. Pour le reste, le chef de l’Etat ivoirien a donné sa position sur le financement du Plan national de Développement présenté par la Côte d’Ivoire. Aux bailleurs de fonds à Paris les 4 et 5 décembre 2012, le Président Alassane Ouattara a dit son espoir de voir une mobilisation totale des bailleurs de fonds pour recueillir des ressources importantes. Le montant annoncé des contributions s’élève à 4319 milliards de FCFA (soit environ 8,6 milliards de dollars US). Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page7 N°2706 Du Mercredi 5 Décembre P O L I T I Q U E /7 Financement du PND 2012-2015 / Ouattara rassure les bailleurs de fonds : ________________________ ‘‘La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé’’ Le chef de l’Etat a présidé à Paris la cérémonie d’ouverture de la réunion sur le financement du Plan National de Développement de la Côte d’Ivoire, d’un montant de 11 000 milliards de FCFA. «LA CÔTE D’IVOIRE EST aujourd’hui en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. Elle renoue avec la paix, la sécurité et la stabilité. Elle est pleine d’espoir et résolument tournée vers l’avenir. Elle retrouve ses traditions d’accueil et d’hospitalité. Toutes les forces vives de la Nation se sont remises au travail avec ferveur et enthousiasme». Telle est l’assurance donnée hier, mardi 4 décembre 2012 par le Président de la République, Alassane Ouattara, à la représentation de la Banque Mondiale à Paris, lors de l’ouverture du groupe consultatif sur le financement du Plan National de Développement (PND) de la Côte d’Ivoire pour la période 2012-2015. C’était en présence du Premier Ministre, Daniel Kablan Duncan, d’une douzaine de membres du gouvernement ivoirien, des représentants d’institutions de financement internationales, du représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en Côte d’Ivoire, Bert Koenders et de nombreux Diplomates ainsi que plusieurs ONG et Partenaires au Développement. Le Président Alassane Ouattara a indiqué qu’il est convaincu que les résultats de cette rencontre répondront aux espoirs du peuple ivoirien, avant de faire l’état des lieux au moment de son accession au ‘‘Le climat des affaires s’améliore en Côte d’Ivoire’’, soutient le président Ouattara. pouvoir, il y a dix huit (18) mois. Sa première tâche, a-t-il rappelé, a consisté à tout reconstruire, tout reprendre, notamment par la remise en marche de l’Etat et de ses Institutions ; la réforme de l’armée ; la réorganisation du système de sécurité. Le bilan partiel après un an et demi de gestion, de l’avis du chef de l’Etat, est positif, à en juger par les progrès notables accomplis dans divers domaines. La sécurité est de plus en plus une réalité en Côte d’Ivoire et la détermination des autorités est très forte pour faire régner l’ordre et la paix dans le pays ; les institutions de l’Etat, notamment l’Assemblée nationale, fonctionnent et les élections municipales et régionales sont prévues pour février 2013 ; un nouveau gouvernement, avec une feuille de route précise, vient d’être formé. Au dire du Président de la République, la Côte d’Ivoire avance dans un climat de plus en plus apaisé dans la mesure où la majorité des Ivoiriens se retrouvent chaque jour dans le grand mouvement de réconciliation nationale. Le pays est également en pleine reconstruction dans les domaines des infrastructures, de la santé, de l’Education, de l’Agriculture, de l’électricité et de l’énergie, etc. «La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé. Chaque jour des frères et des sœurs se retrouvent dans le grand mouvement de réconciliation nationale que rien ne pourra arrêter…La Côte d’Ivoire est aussi en train de réussir son décollage économique», a-t-il rassuré. Au plan économique, le chef de l’Etat a souligné que le pays est en train d’amorcer son décollage. La dette extérieure de la Côte d’Ivoire ne représente plus que 18% du PIB après l’atteinte du PPTE. Le taux de croissance qui est actuellement de 8% sera porté à 2 chiffres dès 2014. Pour le Président Alassane Ouattara, la Côte d’Ivoire est au travail ; elle est en train d’écrire une nouvelle page de son histoire. C’est pourquoi, le PND représen- te une rupture avec les modèles de gestion du passé. Sa mise en œuvre permettra d’atteindre une croissance forte et soutenue qui induira notamment la création d’emplois, surtout pour les jeunes et les ex- combattants. Selon le Président de la République, l’objectif du PND est de réduire de moitié à l’horizon 2015, le taux de pauvreté qui est actuellement de 50%. Tout ceci pour faire de la Côte d’Ivoire, un pays émergent à l’horizon 2020. Dans ce sens, le Chef de l’Etat a tenu à rassurer l’ensemble des partenaires au développement sur sa ferme volonté de maîtriser les dépenses publiques et l’endettement extérieur, de même qu’il a promis de poursuivre la bonne gouvernance, la lutte contre la corruption et l’impunité. Pour terminer, le Président Alassane Ouattara a exhorté la Communauté internationale à soutenir le pays ; car investir en Côte d’Ivoire, c’est investir dans la sous-région, avec un potentiel marché de 300 millions d’habitants. En sa qualité de Pré- sident en exercice de la CEDEAO, il a réaffirmé sa foi en l’intégration sousrégionale et a demandé le soutien de tous pour enrayer le terrorisme, le grand banditisme ainsi que les trafics de drogue et d’armes. «La Côte d’Ivoire est au travail dans un climat de plus en plus apaisé. J’ai le plaisir de vous informer que le climat des affaires en Côte d’Ivoire s’améliore», a ajouté le chef d’Etat ivoirien. Qui note que l’objectif recherché à travers le PND est de construire les bases pour faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020 et de réduire le taux de pauvreté de moitié vers 2015. Avant le Chef de l’Etat, plusieurs intervenants se sont succédé à la tribune pour réaffirmer l’engagement de leurs Institutions aux côtés de la Côte d’Ivoire. Avec la collaboration du service de la Communication de la présidence Les priorités et les affectations des fonds Les priorités du chef de l’Etat, Alassane Ouattara, sont contenues dans le Plan national de Développement. Au titre des infrastructures économiques (transport), il est prévu la construction de 3 gares lagunaires d’un coût de 7.5 milliards FCFA. L’impact socio-économique attendu de ces réalisations, c’est de réduire les distances et la durée de trajets, les coûts des déplacements de l’ordre de 20 à 50% pour les dessertes en autobus. Toujours au titre des infrastructures économiques, il est prévu la construction d’un terminal minéralier au Port Autonome d’Abidjan d’un coût de 25 milliards de FCFA ; la construction d’un chemin de fer Ouangolo-Niellé-Sikasso d’un coût de 80 milliards de FCFA. Comme impact socio-économique attendu de ces infrastructures, la réalisation d’économies nettes sur les coûts d’exploitation des transports existants, le développement d’échanges économiques entre la Côte d’Ivoire et le Mali. Le PND prévoit aussi la Concession pour le financement, l’aménagement, la construction, l’exploitation et l’entretien de la nouvelle gare routière interurbaine d’Abidjan d’un montant de 37 milliards FCFA. Par cette réalisation, le gouvernement entend mettre un terme aux faux frais liés au racket des syndicats et la création d’environ 8500 emplois directs et indirects. Au titre de l’Energie, Mines et hydrocarbures, le PND prévoit un projet d’accroissement de la capacité de la centrale thermique CIPREL IV d’un coût de 150 milliards FCFA. L’objectif est d’augmenter la puissance installée de 150MW, la production d’environ 1117 GWh d’énergie sans consommation de combustible supplémentaire. L’exploitation du fer du mont Gao (Man) d’un montant de 462,5 milliards FCFA et la réalisation d’un pipeline multi-produit d’Abidjan à Ferkessédougou pour un coût de 228 milliards FCFA fait partie des projets prioritaires contenus dans le PND. Concernant le secteur industriel, le Président Ouattara envisage l’aménagement et la création de nouvelles zones industrielles. D’un coût de 932 milliards FCFA, ce projet a pour impact socio-économique, l’installation de plus de 100 nouvelles entreprises. Le volet industriel prend également en compte le programme national de restructuration et de mise à niveau des entreprises pour un montant de 66 milliards FCFA dont la réalisation facilitera la mise en place d’outils opérationnels de financement des PME industrielles et l’augmentation du taux de transformation des matières premières locales. Dans le secteur agricole, il est prévu 172,9 de milliards FCFA en vue de l’aménagement hydro-agricole des zones Nord, Centre et Ouest. L’objectif est de produire 35000 tonnes de riz supplémentaire par an ; la création de richesses de 780 milliards de FCFA et la création de 120000 emplois directs et indirects dans les zones du projet. Le volet industriel prend aussi en compte l’appui à la diversification des productions vivrières autres que les céréales. Le coût de réalisation dudit projet est estimé à 14,384 milliards FCFA. L’objectif attendu est de diminuer l’agriculture itinérante réduisant la pression foncière, améliorer l’économie en milieu rural par la création d’activités agricoles productives d’emplois et de richesses. Toujours dans la dynamique de lutte contre la pauvreté et le chômage, le PND prend en compte la construction de 450 établissements sanitaires de proximité et Communautaires pour un coût de 58,25 milliards FCFA et la construction d’usine de fabrication de médicaments pour un montant de 3,2 milliards FCFA. Au chapitre de l’Education nationale, il est prévu la construction et l’équipement de 36 000 classes pour un coût de 226,6 milliards FCFA ; la construction et l’équipement de 99 Lycées et collèges, pour un investissement de 206 milliards FCFA. L’objectif est d’améliorer le taux de scolarisation et d’achèvement du secondaire, la création d’emplois directs, la lutte contre la pauvreté par la valorisation des ressources humaines et l’amélioration de la participation démocratique. Au titre de l’Enseignement supérieur, il est prévu dans le PND la construction de 5 universités pour un investissement de 695 milliards FCFA. HK Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page8 8/ S O C I É T N°2706 Du Mercredi 5 Décembre É Présidentielles américaines 2012 / Trois journalistes ivoiriens racontent leurs expériences ________P.K Ce que Alafé, Bath et Bahi ont dit, hier Sur le thème ‘’Elections présidentielles des Etats-Unis : trois journalistes ivoiriens partagent leurs expériences » initié par l’Ambassade des Etats-Unis, les journalistes ivoiriens Alafé Wakili, Irène Bath et Stéphane Bahi qui ont assisté aux élections présidentielles américaines 2012, ont animé une conférence-débat le mardi 4 décembre 2012, dans les locaux de cette chancellerie à la Riviera Golf. LES PANÉLISTES ONT CONFIÉ que l’un des facteurs déterminants du système électoral américain reste l’aval des Etats indécis (l’Etat de l’Ohio en Lousiane). A cela, ils ont ajouté le vote des populations hispaniques qui, affirment-ils, a apporté le coup de pouce nécessaire pour garantir la victoire du président Barack Obama. «Les hispaniques comptent pour 18% environ de la population américaine et 10% des électeurs. Si cette tranche de la population soutient un candidat, je pense qu’il peut gagner. Parce que les hispaniques sont une chance tant pour les Démocrates que pour les Républicains», a expliqué Alafé Wakili, président de FOPPADIA (Fondation Pour la Paix, la Démocratie et l’Intégration Les panélistes ont partagé leurs connaissances avec les étudiants et la société civile. en Afrique) et Dg de L’Intelligent d’Abidjan. Par ailleurs, le journalistedirecteur général a annoncé que la leçon à retenir pour les pays africains des élections présidentielles américaines est la pratique de la culture démocratique et le respect des institutions républicaines. «Un système électoral ne peut pas être parfait. On peut y rester mais chercher à l’améliorer. Je pense qu’il faut que les Africains aient confiance en leurs institutions afin qu’elles soient plus fortes. Il faut aussi plus d’équité et faire la promotion de la culture démocratique. Parce que le pouvoir de l’Etat ne vaut pas la vie d’un être humain», a conseillé Alafé Wakili. Selon Irène Bath, journaliste au quotidien l’Inter et Ebony 2011, des experts américains ont fait des confidences sur les prochaines élections pré- sidentielles 2016. «Des observateurs prédisent déjà des chances égales pour démocrates et républicains. (Barack ne pourra plus se présenter après ce deuxième mandat ; de même Hillary Clinton ne se présentera pas). Pour avoir plus de chances pour les prochaines élections, les républicains doivent effacer l'image négative qu'ils ont des hispaniques et mexi- cains», a fait savoir Irène Bath. Stéphane Bahi, Directeur de publication du quotidien Le Nouveau Courrier s’est, quant à lui, appesanti sur la liberté de la presse dans la période électorale américaine sous le vocable. «Les médias dont des investigations sur les qualités intrinsèques des candidates. Les journalistes ne s’attardent pas sur les diplômes obtenus par le candidat, à son agenda relationnel et à sa qualité d’intellectuel. Ce ne sont pas les diplômes qui sont importants mais plutôt la confiance et ses compétences à gérer les affaires de l’Etat s’il est élu président des Etats-Unis», a commenté Stéphane Bahi. L’attaché de presse de l’Ambassade des EtatsUnis, Grant Phillipp s’est réjoui de la tenue de cette conférence-débat. Pour lui, l’objectif était de donner l’expérience du système électoral américain du point de vue de trois journalistes en visite. «Pour moi, le message le plus important n'est pas le modèle américain des élections. Au lieu de cela, c’est plutôt comment la combinaison des institutions fortes, des traditions fortes, une presse responsable et puissante, et des citoyens informés font fonctionner la démocratie américaine», a-t-il conclu. Alafé Wakili, Président de la FOPPADIA (Fondation Pour la Paix, la Démocratie et l'Intégration en Afrique): “Les résultats des élections présidentielles américianes ont été donnés par les médias sur la base des dépouillements effectués...” Alafé Wakili, président de la FOPPADIA. “SUR LE SUJET, il y a tant de choses à dire. Nous avons choisi de faire un texte introductif, sous forme d'un récit sommaire qui ouvre des pistes d'échanges pour mettre la balle dans votre camp. Du dimanche 04 au lundi 12 novembre 2012, nous avons séjourné aux Etats-Unis à l'occasion de l'élection présidentielle. Arrivés dimanche à New York, nous nous sommes rendus le lendemain lundi à Washington pour participer à des échanges et des rencontres sur les enjeux de cette élection. Le mardi 06 novembre, jour du vote, nous avons visité des bureaux de vote dans les environs de notre hôtel, et avons sillonné la ville pour observer l'ambiance. Nous avons observé que tout était calme et que le scrutin s'est passé dans notre zone, dans un environnement apaisé. Le mardi était un jour de travail, mais cela n’a pas eu d’impact sur la mobilisation des électeurs. Toutefois, en vue d’encourager les citoyens à voter et augmenter le taux de participation, les partis politiques et les mouvements citoyens et civiques ont fait la promotion du vote par anticipation. Le soir des élections, nous avons sillonné des pubs. Certains endroits habituellement libres d'accès avaient été réservés à Washington par des groupes, en général des démocrates, en vue de fêter la victoire. Vers 20 heures, nous avons pu accéder à un endroit où il y avait une dizaine de téléviseurs, chaque poste téléviseur diffusant une chaîne ou deux. Au total, on pouvait suivre les résultats simultanément sur plusieurs chaînes de télévision, avec des analystes, des éditorialistes de toutes les sensibilités. Alors qu'ailleurs dans le monde, compte tenu du décalage horaire, les uns dormaient (ou s'apprêtaient à le faire, tandis que d'autres se préparaient au réveil), aux Etats-Unis d'Amérique commençait une nuit électorale, qui stresse les uns et les autres comme partout dans le monde, comme dans toutes les élections, mais qui ne sera pas trop longue ni conflictuelle. L’un des enjeux de cette nuit électorale et médiatique est aussi d’indiquer que les jeux ne sont jamais faits d’avance, que les résultats ne sont pas un acquis dès le départ et que le vote sert bien à quelque chose malgré les projections des sondages. Quand les résultats tombent, on a tendance à oublier cela. Aux environs de 22 heures, le président sortant, Barack Obama, était estimé vainqueur par les principaux médias audio et télévisuels et par les sites internet des journaux ou des médias. Il faut noter que les radios sont importantes pour ceux qui sont dans la circulation, et qui de ce fait ne peuvent avoir accès à la télévision, ni au net parce qu'ils sont au volant. A partir de 274 grands électeurs, la victoire du président Obama fut acquise et était irréversible selon les estimations des médias. Les résultats ont été donnés par les medias sur la base des dépouillements effectués par les commissions locales et des résultats proclamés dans les comités et les Etats. Les médias n'ont pas fait de dépouillements propres mais ont plutôt collecté les résultats transmis après les dépouillements. Les médias n’inventent pas des résultats, ils n’ont pas de résultats propres, mais plutôt des résultats basés sur des proclamations des centres de vote. Que pouvons-nous retenir de cette élection suivie en temps réel dans le monde entier grâce à l'internet et grâce à tous les médias traditionnels, grâce également aux échanges téléphoniques avec des amis américains, ou avec des parents qui s'y trouvent ? Beaucoup de leçons sont à retenir sur l'attitude des candidats, sur le poids des face-face, le rôle des médias, la force et la confiance dans les institutions, la culture du Fair-play, les spécificités du système américain. Difficile de tout dire, de livrer ses impressions et de sélectionner seulement quelques émotions parmi tant d’autres, même si tel est le but de l’exercice. Heureusement qu’au cours des échanges, l'occasion nous sera donnée de faire ressortir d'autres aspects de notre observation de l'élection présidentielle américaine qui est tout un processus, pour ne pas dire tout un programme, un événement qu'il faut pouvoir vivre quand on le peut! Merci”. Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page9 N°2706 Du Mercredi 5 Décembre S P O R Football / Parrainage de la candidature de Jacques Anouma, Caf, Fif..._________ Augustin Sidy Diallo crache ses vérités L’annonce de la candidature de l’Ivoirien Jacques Anouma à la Présidence de la CAF et son parrainage par la Fédération Ivoirienne de Football a fait couler beaucoup d’encre et de salive. FIF-CI.COM a rencontré le Président de la FIF, Augustin Sidy Diallo pour éclairer la lanterne des colporteurs de fausses nouvelles. Le président de la FIF, Augustin Sidy Diallo a mis fin aux polémiques... Beaucoup de choses ont été dites sur le parrainage par la FIF de la candidature de M. Jacques Anouma à la présidence de la CAF. Qu’en est-il exactement ? Le parrainage par la FIF de la candidature du président Jacques Anouma à la présidence de la CAF est effectif depuis le 29 novembre 2012. La FIF a été saisie d’une lettre de confirmation de cette candidature, le 27 novembre. Elle a réagi favorablement, aussitôt. Ainsi, une lettre de parrainage accompagnée du curriculum vitae du candidat Anouma a été envoyée au secrétariat général de la CAF par les soins de la FIF. En accordant le parrainage à quelques jours (3 décembre) de l’entrée en vigueur des nouveaux statuts modifiés aux Assemblées générales des Seychelles, n’est-ce pas un handicap pour le candidat Anouma ? Si nous nous accordons sur le terme parrainage, en l’espèce, c’est une caution morale que la FIF apporte à la candidature de M. Jacques Anouma. Et cette caution n’a de valeur légale que dans une période précise. Notamment, celle de l’ouverture des candidatures, fixée du 8 novembre au 9 décembre 2012. Déjà, le 12 juillet 2012, M. Jacques Anouma nous a adressé une lettre de demande de parrainage. C’était à l’approche des Assemblées des Seychelles. Après nous avoir saisi et avant même d’aller aux Seychelles, le candidat Jacques Anouma a successivement rencontré la tutelle, les présidents de clubs, le Premier ministre d’alors et plus tard, le président de la République. C’est vrai, tous ont déclaré apporter leur soutien à sa candidature mais la FIF devait se conformer aux délais de la CAF précisés plus haut. Nous sommes donc dans les délais puisque le 29 novembre, nous avons répondu favorablement et nous avons envoyé la candidature de M. Jacques Anouma à la CAF par courrier express. C’est connu, lorsqu’on parle d’élections, on voit les différents prétendants s’annoncer longtemps avant la date officielle d’ouverture des candidatures. On peut donc parler-là, d’intention de candidature. C’est donc une période au cours de laquelle il n’y avait vraiment pas d’urgence à précipiter notre parrainage. Ne perdons pas de vue que dans la même période nous avions beaucoup d’échéances à honorer, les éliminatoires et préparations des différentes CAN (féminine, cadet, senior), entre autres. Pourtant, on reproche à la FIF d’avoir traîné les pas. D’au- cuns vont même jusqu’à affirmer que la FIF a cédé sous la pression … Je ne vois pas la pression dont vous parlez. Il n’y en a pas eu du tout. Et je ne comprends pas ce débat. Comment la FIF pouvait-elle s’autoriser à accorder un parrainage à une candidature, en dehors même de la période légale du dépôt des candidatures fixée du 8 novembre au 9 décembre par la CAF ? C’est une simple question de logique. C’est en toute responsabilité que le Comité Exécutif et moi avons décidé de donner le parrainage de la FIF à la candidature de M. Jacques Anouma. Une fois la décision prise, seules l’ouverture officielle des candidatures par la CAF et la confirmation de la candidature de M. Jacques Anouma, après le vote aux Seychelles, pouvaient nous permettre d’exprimer, dans les formes légales, le parrainage de la FIF. Et c’est ce qui vient d’être fait. Il n’y a donc eu aucune pression. Je tiens à préciser que la tutelle était informée de toutes les étapes des démarches qui ont entouré la candidature de M. Anouma. Avant son intervention sur les antennes de la RTI, le ministre avait déjà la confirmation du parrainage que la FIF a accordé au candidat Anouma. Nous sommes en permanence restés en contact avec la tutelle, aussi bien pour ce sujet que pour tous les autres qui concernent le football. Certaines personnes fustigent la tiédeur de la FIF, en référence à l’amendement Raouraoua porté devant le TAS par une Fédération autre que la FIF, en l’occurrence la Fédération du Libéria… L’amendement Raouraoua dont vous parlez est un amendement qui a été proposé à l’ensemble des Associations nationales membres de la CAF et dont elles devaient débattre au cours de l’Assemblée générale extraordinaire aux Iles Seychelles. A cette occasion, la FIF a voté contre l’adoption de cet amendement. Nous l’avons fait en toute responsabilité. Et c’est l’essentiel. Il n’y avait donc pas matière à polémique ! Vous le dites si bien. En ce qui concerne le Comité Exécutif de la FIF que j’ai l’honneur de présider, nous déplorons les amalgames et les attaques personnelles sans aucun fondement dont certains de mes plus proches collaborateurs et moi-même avons fait l’objet. Et cela, de façon gratuite. Pour notre part, au comité exécutif, nous ne perdons pas de vue les missions que les clubs nous ont assignées sur la durée de notre mandat. A savoir, le développement du football local et le maintien de la Côte d’Ivoire au plus haut niveau de l’élite africaine. La transition est toute trouvée pour que vous nous fassiez un bilan partiel, un an après votre prise de fonction. Sans être exhaustif, nous voulons relever quelques actions que nous avons pu mener jusqu’à ce jour. En ce qui concerne les compétions nationales, nous avons créé FIF Production avec un partenaire pour la retransmission en direct d’une centaine de matchs de Ligue 1, en collaboration avec la RTI. Les championnats de Ligue 2, D3, DR et de football féminin sont régulièrement organisés. Il en est de même pour le championnat Elite jeunes qui nous a permis de constituer la sélection nationale des cadets. Par ailleurs, l’assurance-maladie pour les clubs de D1 , D2, D3 couvrant 25 joueurs, trois dirigeants, leurs conjoints et quatre enfants par famille est une réalité depuis six mois. Au plan international, la sélection féminine a été qualifiée pour la première fois à une phase finale de la CAN. C’est historique. Chez les hommes, les seniors participeront pour la 20ème fois à une phase finale de CAN, « Afrique du Sud 2013 » et les cadets viennent d’obtenir leur qualification pour la CAN « Maroc 2013 ». Pour la Coupe du Monde « Brésil 2014 », la sélection nationale a bien entamé la phase des éliminatoires. Dans le cadre du développement du football, les clubs de football féminin sont passés de six à dix clubs et leurs subventions ont été revues à la hausse. Des séminaires et des stages de formation pour entraîneurs, arbitres ont été régulièrement organisés. Quant aux clubs, ils continuent de percevoir régulièrement les subventions promises. L’occasion m’est donnée de les féliciter pour les beaux spectacles qu’ils nous donnent de voir pendant les différents championnats qui se jouent tous les week-end. Enfin, je voudrais lancer un appel à tous les membres de la famille du football dans notre pays. Les échéances à venir demandent de la sérénité et l’union de tous pour accompagner nos actions en faveur du développement du football ivoirien. Source : fif-ci.com NB : Les titre, sous-titre, appel de titre, légende sont de la Rédaction Football / 8e édition de la Camfoot _____________________________________K.A Le coup d’envoi cet après-midi LE COUP D’ENVOI de la 8ème édition de la Coupe d’Afrique des Militaires de Football sera donné aujourd’hui mercredi 5 décembre 2012 au stade Félix Houphouët-Boigny au Plateau. Le match inaugural mettra aux prises la Côte d’Ivoire, pays organisateur avec le Nigéria. Le sergent-chef Koné Bakary, sélectionneur de l’équipe nationale et ses poulains qui ont reçu le soutien des autorités politiques lors de la préparation, se devront de bien démarrer cette compétition. D’autant plus qu’ils jouent devant leur public. Mais avant cette confrontation, les militaires ivoiriens montreront leur savoir- faire et leur hospitalité à travers une chorégraphie. Cette chorégraphie sera présentée par les élèves de l’école nationale des sous-officiers d’active (Ensoa). Cette école mettra en évidence l’un des objectifs des organisateurs qui demeure l’unité entre les frères d’armes du continent. L’entrée au stade étant of- ferte, le ministre auprès de président de la République chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a invité les Ivoiriens à prendre d’assaut les gradins du ‘’ Félicia’’ cet après- midi. Douze pays participent à cette compétition dotée du trophée du président du Burkina Faso, Blaise Comparoré. T S /9 Les Biscuits CAN 2013 : LE MINISTRE LOBOGNON FAIT CONFIANCE AU CNSE Le ministre en charge du département des Sports, Alain Lobognon, fait entièrement confiance au Comité national de soutien aux Eléphants (Cnse) piloté par Dr Parfait Kouassi pour le convoyage de supporters ivoiriens à la Can 2013 en Afrique du Sud. Il compte donc donner plus de moyens au Cnse qui a déjà fait ses preuves pour réussir la mobilisation au pays de Jacob Zuma en janvier prochain. Très actif sur le terrain, le Comité a déjà envoyé une mission exploratrice à Rustenburg en Afrique du Sud pour réserver les hôtels et voir les autres besoins des supporters ivoiriens. CHAMPION’S LEAGUE : CHELSEA-JUVENTUS : UN GRAND VA TOMBER, CE SOIR La fin de la 6e et dernière journée de la phase de poule de la Champion’s League, provoque un suspense dans le groupe E. Si le Shakhtar Donetsk (10 points) est déjà qualifié pour les huitièmes de finale, tel n’est pas le cas du champion en titre, Chelsea (7 points) et de la Juventus (9 points). Les Turinois qui se déplacent en Ukraine ce soir, ont besoin, ne serait-ce que d’un nul pour se hisser en huitièmes de finale. C e qui éliminerait les Blues de Chelsea qui accueillent à Stamford Bridge, le dernier du groupe, Nordsjaelland (1 point). Chelsea n’a pas son destin en main. Mais tout reste possible, car la Vieille Dame redoute le voyage à Donetsk. SPORT AUTO : ALAIN AMBROSINO IGNORE KADY ANGELBERT Le président de la Fédération ivoirienne de sport automobile (Fisa), Alain Ambrosino, qui prépare activement la 38e édition du rallye du Bandama, ne veut plus aborder les questions relatives aux actions de l’ex-présidente de la Fisam, Kady Angelbert qui aurait gagné son procès en justice. «C’est le ministère des Sports qui va gérer cette question», pense-t-il. Pour lui, le plus important, c’est de repositionner le rallye du Bandama sur la scène continentale. AFRICA SPORTS : KONÉ CHEICK OUMAR CHERCHE ENTRAÎNEUR Le Pca de l’Africa Sports d’Abidjan, Koné Cheick Oumar est à la recherche d’un technicien pour son équipe après le limogeage du Monténégrin Milisav Bogdanovic, le week-end dernier. L’intérim des est assuré par Seri Wawa et Komara Yacouba. PÉTANQUE : ASSAN-MORY, VAINQUEUR DU TROPHÉE MOHAMED SALAMÉ La première édition du tournoi de pétanque dotée du trophée chairman Mohamed Salamé a pris fin le dimanche 2 décembre dernier. La doublette Assan Fabrice-Mory Aïdara du Gotha pétanque club, s’est offert le trophée au boulodrome de Marcory. Une sélection d’AS Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page10 10 / N A T I O N°2706 Du Mercredi 5 Décembre N Gouvernance / Projet de loi de finances 2013_________________________Olivier Dion Objectif : 9% de croissance économique en Côte d’Ivoire Mme Kaba Nialé sera devant les députés jusqu’au jeudi 6 décembre pour la présentation du projet de loi de finances. La Commission des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale a commencé l’ examen du projet de loi de finances portant budget de l’Etat 2013. La présentation de l’exposé des motifs de ce projet de loi a été faite par Mme Kaba Nialé, ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances. LES MEMBRES de la commission des Affaires économiques et financières de l’Assemblée nationale (CAEF) présidée par l’honorable Yves Brahima Koné examiront jusqu’au jeudi 6 décembre 2012, le projet de loi de finances portant budget de l’Etat 2013. Ce projet de loi dresse le bilan économique de la Côte d’Ivoire pour l’année 2012 et dévoile les perspectives pour 2013. «C’est un budget optimiste en cette période de sortie de crise, élaboré sur la base d’hypothèses réalistes», a expliqué, Mme Kaba Nialé. Les membres de la CAEF ont eu l’occasion d’exprimer certaines préoccupations relatives au budget de l’année 2012, qui a dû subir une rallonge, passant de 3160 milliards de FCFA à 3240 milliards de FCFA dont 600 milliards de FCFA consacrés aux investissements. Les cinq groupes parlementaires RDR, PDCI, UDPCI, Espérance et Dialogue ont, à tour de rôle, fait des observations sur l’exécution du budget de 2012, avant d’inviter l’ensemble des députés à soutenir le projet de loi défendu par Mme Kaba Nialé. «Les ressources ayant servi au financement de l’Etat sont constituées. Les recettes fiscales encaissées représentent 61,61% du financement des charges de l’Etat, soit 2350.184.076.863 FCFA, les emprunts internes encaissés concourent au financement du budget à concurrence de 19,92 %, soit 760 milliards de FCFA, les emprunts extérieurs viennent à contribution à hauteur de 12%, soit 457.585.887.858 FCFA. Les divers dons pour 6,45%, soit 246.146.945.035 milliards de FCFA. On en déduit que le total des emprunts internes et externes utilisés pour couvrir le budget 2013 représente un montant de 1217.585.887.858 FCFA, ce qui représente, dans le jargon budgétaire le déficit. Il représente un taux de 31,92% du total des ressources dégagées, soit le 1/3 de l’ensemble des ressources (…) Nous avons la chance d’avoir bénéficié d’une remise de notre dette via le PPTE, mais le surendettement ne permet pas d’être maître de sa politique économique», a noté le porte-parole du groupe parlementaire Espérance, le député Gnagbo Kacou. Le projet de loi de finances portant budget de l’Etat 2013 qui, selon l’honorable Atta Yéboua du groupe parlementaire Dialogue, «consacre 1.027,1 milliards de FCFA à l’investissement et 1761, 6 milliards de FCFA au fonctionnement, vise une croissance économique de 9% en 2013, la réduction du déficit budgétaire par rapport au PIB et la création de 6.751 postes budgétaires» pour faire face au chômage. Mme Kaba Nialé qui sera à nouveau devant les députés, ce matin, a donné quelques éléments de réponses sur les préoccupations exprimées. «Le niveau global de la dette de la Côte d’Ivoire a baissé. En ce qui concerne le budget spécifique de l’année en cours, un certain nombre de bons émis par l’Etat vont arriver à échéance. C’est un ensemble d’engagements auxquels il faut faire face en 2013, d’un montant de 600 milliards de FCFA. Ce n’est pas un accroissement de la dette, le différentiel qui est faible viendra soutenir les investissements qui vont assurer la croissance en 2013», a fait remarquer Mme Kaba Nialé, qui avait à ses côtés le porte-parole du gouvernement, Koné Bruno et le ministre chargé des Relations avec les Institutions, Albert Aggrey. Trésor et comptabilité publique / Nouvelle politique de la TGAN ____________AT Performance et satisfaction de la clientèle DEPUIS HIER, mardi 4 décembre 2012, la Trésorerie générale d’AbidjanNord (TGAN), sise au Plateau organise des journées dédiées à la clientèle dites journées portes ouvertes. A l’ouverture, le Trésorier général d’AbidjanNord, M. Ahoussi Arthur, a rappelé l’intérêt de ces journées. Il s’agit, selon lui, de répondre au souci d’accroître la satisfaction des clients et partenaires. Il a promis tout mettre œuvre pour que la TGAN soit à leur écoute. Lesdites journées, a ajouté Ahoussi Arthur, seront l’occasion de présenter les nouveaux outils de communication dont le but est d’améliorer le rapport entre les services du Trésor aux partenaires. C’est pourquoi d’ailleurs, a-t-il indiqué, des exposés sur les procédures seront animés. «Il faut écouter pour mieux servir, il faut LECTEURS : Vos critiques et suggestions nous intéressent Le Médiateur du Groupe de Presse «L’Intelligent d’Abidjan» invite les lecteurs, les leaders d’opinion, diplomates, universitaires à nous faire parvenir leurs suggestions et critiques, dans le cadre de l’amélioration du quotidien dont vous avez tous rêvé. Adressez vos suggestions, critiques et contributions aux contacts suivants : Médiateur : 05 33 34 16 Rédaction : 22 42 71 61 E-mail : [email protected] NB : 2 pages dactylographiées au plus ! Le Médiateur BEN ISMAEL écouter pour apprendre, il faut écouter pour modifier les méthodes de travail, il faut apprendre les vertus de l’écoute. Nous allons laisser le temps aux clients et aux partenaires d’échanger avec nous», a relevé Ahoussi Arthur. Pour sa part, félicitant la TGAN, Assahouré Jacques, représentant le directeur général du Trésor et de la Comptabilité publique, Koné Adama, a dit ceci : «Vous avez su mettre en place un management qui tire la force dans votre caractère. Vous avez su intéresser tous les agents à une discipline qui se révèle être la meilleure performance possible pour rassurer les clients». Assahoré Jacques a, en outre, traduit les encouragements de Koné Adaman. Les journées portes ouvertes s’étendront jusqu’au 6 décembre 2012. AVIS DE VENTE ET LOCATION VENTE ET LOCATION Marcory GFCI : villa basse en bande 3p + 2 dép cour avant et arrière Prix : 30 000 000F. Riviera Golf cité SYNACA-CI : villa duplex 5p + dép. garage de 4 voitures propres et vide jardin. Prix 110 000 000 F. appt 4p 5è étage belle vue Prix : 35 000 000 F. 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Siège social : Abidjan, Angré, Terminus 81-82 18 BP 1455 Abidjan 18 / e-mail : [email protected]. Secrétariat Tél : 22 47 42 14 / Service commercial : 02 98 72 70 / 08 25 04 09 Pour vos annonces, communiqués et publicités: joindre le SERVICE COMMERCIAL: Appeler : 22 42 11 70 / 07 30 02 78 07 97 79 34 / 67 86 92 92 02 27 57 77 Pour joindre la Rédaction apeler au Tel : 22 42 71 61 Fax : 22 42 11 70 Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page11 N°2706 Du Mercredi 5 Décembre S E R V I C E S / 11 ⌧Numéros utiles Course de ce Mercredi 5 Décembre 2012 57 00 06 43 Sélection : 14-11-16-10-06-04-12/01 Tocards :NB Outsiders :NB 05 10 09 04 Astroo Astroo : 04-05 Infos : 58 43 81 89 14-14-14 356 11-10 11 14-09 12-05 04-16 10-06 A chaque turfiste, son journal Waly Broderie NECROLOGIE BLE Wanda André et la Grande Famille DODO Koré à Bla s/p de Daloa, La Grande Famille YAO Seri à Guédéguhé s/p de Daloa, La Grande Famille Sérélé ZOUA à Séria s/p de Daloa; Le Ministre GuyAlain GAUZE, frères, sœurs et enfants, Les enfants BOGUHE BAI Henri à Abidjan, Daloa, France, Etats-Unis, Albertine BAI et enfants, Mme Eliason née BAI Dagou Martine et enfants, BAI Tapé Ferdinand et enfants, Gisèle BAI et enfants, Veuve BAROAN née IDIBOUO Justine et enfants, BAI Florent et enfants,BAI Marie Louise et enfants, Mme BAROAN née BAI Bazia Lucie et enfants, Mme BINATE née Antoinette BAI et enfants,Rose BAI et enfants, BAHI Seri Lambert et enfants, Mme Camara née Zéphirine BAI et enfants, Françoise BAI et enfants, Georges BAI et enfants, Veuve WAWA née Emma BAI et enfants, Théodore BAI et enfants, Jacqueline BAHI (Miss BAHI), et enfants défunt BAI Boguhé Gilbert, Geneviève KPASSA, frères, sœurs et enfants, DJEDJE Lago Pierre et enfants, Mme DOUDOU née BAHI Pauline et enfants, ZOUA Lazare et famille à Abidjan et à Séria, Veuve KACOU Jean-Baptiste née ZOKOU Julienne et famille à Abidjan et Séria, Les enfants Sery Albert à Abidjan, Daloa, San Pedro, Dabou, Les Communautés villageoises de Bla, Guédéguhé et Séria, La Communauté d’Agboville, LES FAMILLES ALLIÉES : ELIASON, ZEZE BAROAN, BINATE, CAMARA, HOUNGUE, WAWA, BICTOGO, TOURE, ETIASSE, DJEDJE, YAPI, AKA, ASSA Ont la profonde douleur d’annoncer le décès de leur Epouse, Fille, Sœur, Mère, grand-mère, arrière grand-mère, tante, cousine BAI DIEME (MAKA) Antoinette Décès survenu le Dimanche 11 Novembre 2012 à Abidjan Port-Bouët Le Programme des obsèques est le suivant : Mercredi 05 Décembre 2012 : de 19H 30 à 21H, Veillée de prière au domicile familial à Port-Bouët, non loin du Centre Pilote, près de l’Ecole Primaire Selmer-Hôpital Jeudi 06 Décembre 2012 : De 20H à 22H 00, Veillée de prière en l’Eglise St Jean de Cocody Vendredi 07 Décembre 2012 : De 21H à l’aube, Veillée traditionnelle au domicile familial à Port-Bouët, non loin du Centre Pilote, près de l’Ecole Primaire Selmer-Hôpital. Samedi 08 Décembre 2012 : Levée de corps sur le parvis de l’Eglise St Jean de Cocody à 08H, suivie de la messe de requiem et l’enterrement au cimetière de Williamsville. Directeur de la publication : Touré Youssouf 01 11 89 68 Directeur de la rédaction : Charles Kouassi Redacteur en chef : Maxime Wangué : 40 00 67 66 / Secrétaires généraux de la rédaction par intérim : Honoré Kouassi et Dosso Villard Couture-Broderie Hommes & Dames Nettoyage Bazin Chez Gueye Responsable Prêt à porter Avec des créations de Luxe Treichville AV 8 Rue 18 – Face à la Station Corlay – Abidjan RCI Cel : (225) 08 93 47 13 / 44 99 99 15 / 40 39 39 12 / 66 24 24 12 – E-mail : [email protected] Horoscope Du Mercredi 5 Décembre Belier En voyage ou en simple déplacement, vous appréciez la compagnie des enfants ou les simples joies de l'existence. Cela vous remplit de poésie et de bonheur... Taureau L'ambiance familiale étant quelque peu plombée, vous avez tendance à pratiquer la politique de l'autruche. Osez affronter la réalité et dites votre vérité... Gemeaux C'est votre conjoint ou vos collaborateurs qui vous sollicitent aujourd'hui, et vous vous sentez dans l'obligation de répondre à la demande, quite à vous déplacer. Cancer Aujourd'hui tous vos efforts semblent plus payer. Il faut dire que vous prenez votre métier à coeur. Le poète K. Gibran a dit: "Le travail, c'est de l'amour rendu visible". Lion Si vous êtes artiste, votre muse est à vos côtés et vous inspire les plus belles créations. Simple mélomane, accordez-vous un peu de plaisir en écoutant vos musiques préférées. Vierge Aujourd'hui vous préférez l'atmosphère reposante de votre foyer au brouhaha de la vie sociale et vous avez raison. Une petite pause de temps en temps permet de se recentrer. Balance Si votre esprit est préoccupé par les bons souvenirs passés en compagnie de vos amis, prenez le temps de donner un coup de fil ou d'envoyer un mail à ceux qui comptent pour vous. Scorpion Votre réussite sur le plan social dépend en grande partie de votre capacité à faire face aux aléas de l'existence. Et comme il n'y a pas de petites économies... Sagittaire Vous pourriez avoir un certain succès au sein de votre entreprise en présentant quelque chose de nouveau ou à dimension internationale. Sachez convaincre tout en restant humble. Capricorne Vous avez besoin de calme et d'intimité, mais des pensées obsessionnelles vous assaillent. Que ce soit le sexe ou l'argent, prenez de sages résolutions. Verseau Vos projets ont le vent en poupe mais vous vous inquiétez tout de même de l'avis de votre conjoint. Tenez-en compte mais restez intègre sur l'essentiel. Poissons Vous êtes dans une phase ascendante sur le plan professionnel ou social et vous mettez tout en oeuvre pour réussir. Pensez à récupérer dès que vous le pouvez. Pompiers : 180 Caserne de l’Indénié : 20 21 12 89 20 21 10 67 Zone 4 : 21 35 73 65 Yopougon : 23 35 73 65 Urgences Samu : 185 / 22 44 34 45 / 22 44 53 53 Chu Cocody : 22 44 91 22 / 22 44 90 38 / 22 44 90 60 Chu Treichville : 22 24 91 55 / 21 24 90 00 Chu Yopougon : 23 26 64 54 / 23 46 61 70 Chu Bouaké : 31 63 21 90 / 31 63 21 91 / 31 63 53 50 Police Police secours : 111 / 170 Direction générale de police : 20 22 20 30 Préfecture de police : 20 21 00 22 Police judiciaire: 20 21 23 00 Police économique : 20 32 51 44 Gendarmerie: 145 Aéroport 21 75 79 01 / 21 75 79 02 Divers Dépannage CIE : 179 Dépannage SODECI : 175 Côte d’Ivoire-Telecom : 120 Orange-CI : 700 / MTN-CI: 555 Moov : 1010 / Koz’: 666 Ministère Communication: 20 34 73 36 / 37 ⌧Presse Nationale F raternité-Matin: 20-37-0666 / 20-37-25-45 L e P a t r i o t e : 21-21-19-45 L’I n t e r-S o i r I n f o : 21-21-28-00/01/02 Le Nouv eau Rev eil : 22-41-29-15 / 22 41 28 95 Notre Voie : 22-42-63-27/28 L e Te m p s : 22-43-42-71 Le Jour Plus : 22-41-94-73/22-41-94-33 RT I 1 : 22-44-90-39 / 22-48-61-62 / 62 / 61 RT I 2 : 22-40-12-55 / R a d i o C.I : 20-21-48-00/44-48 N o rd S u d : 22 42 15 95 Nostalgie : 20-21-10-52 / 20-21-10-53 S p o r t s : 22-43-92-54 J A M : 21-34-10-83 / Gb i ch : 21-26-15-90 Pour vos annonces, communiqués et publicités: joindre le SERVICE COMMERCIAL: Appeler : 22 42 11 70 / 07 30 02 78 07 97 79 34 / 41 62 58 92 02 27 57 77 **Publicité et Service commercial** Cel : 07-30-02-78 / 07-97-79-34 / 41 62 58 92 01-11-89-68 / 66-07-33-43 / 67-86-92-92 Chargé de la Production : Joël Touré Société Editrice : SOCEF-NTIC, Sarl au capital de 5 000 000 FCFA Gérant : Alafé Wakili Distribution : Edipresse : 20-30-41-93 Dépôt légal : N° 7353 du 10 / 10 / 2003 Rédaction : TEL : 22 42 55 46 / 22 42 71 61 / Impression : SUD-ACTION-MEDIAS : FAX: 22 42 11 70 Site web : www.lintelligentdabidjan. org / E-mail : [email protected] / [email protected] Tirage du jour : 7 000 exemplaires Angré Arrêt de bus à gauche avant le feu de la station Petro Ivoire, villa 12 Sci Batim Star 4 - 19 BP 1534 Abidjan 19 Gabarit Intelligent N°2706 MAC_Mise en page 1 04/12/12 23:15 Page12 12 / C U L T U R N°2706 Du Mercredi 5 Décembre E Photographie / Exposition à la Galerie Cécile Fahkoury _________________________________Koné Saydoo Voyage dans le monde rétro éclairé de Paul Sika Dandelia (à gauche) et La barbe de l’alphabet (à droite) (Photo KS) LA GALERIE Cécile Fakhoury située à Cocody a été prise d’assaut le vendredi 30 novembre 2012 lors du vernissage de la Collection II (qui ouvre l’exposition) du photographe ivoirien Paul Sika. Ce rendez-vous a encore relevé le défi de la mobilisation après l’exposition précédente. Sur le grand blanc de la galerie, il n’y a d’yeux que pour les œuvres de Paul Sika. ‘’L’appel de Lilian’’, tel est le titre de sa nouvelle collection. Le ‘’Photomaker’’ – ainsi se désigne Paul Sika – qui a fait comprendre le discours qui soutient ‘’L’appel de Lilian’’ précise qu’il n’y a rien d’idéaliste. «Je vais à l’extrême. Il y a de la souffrance. Ce n’est pas joyeux, il y a la dépression», indique Paul Sika qui cite ‘’Marmite Mousso’’, la première photo où il y relève la «moquerie qui entoure ces personnages». Ses personnages sont Lilian (passionné de musique), Marmite Mousso (une passionnée de cuisine), Joue Rose, Dandelia, Mousse Dan, Fanico Sow, Papillon, Alphabet (avec sa barbe dans une cadence très joyeuse), Mister Tout-Mignon (au goût vestimentaire excentrique)… Ceux-ci constituent un monde qu’il a lui-même imaginé. «Dans ce monde, il y a ce qu’on appelle Paisley qui est défini par un certain nombre de personnes. Paisley, c’est ce qu’il y a de plus beau au monde, c’est avoir toute chose en bon nombre», explique Paul Sika. Il a fait poser ses personnages dans des positions et décors que lui-même a trouvés. Chaque photo est un arrêt sur le personnage ou une suite donnée dans la mise en scène du photographe. Ces personnes qui définissent ainsi son monde sont appelés les Yélénistes. Ils tirent leur nom de Yelen qui gouverne, entre autres, «le flot des mers». Expliquant d’où vient ‘’L’appel de Lilian’’, Paul Sika précise : «Les Yélénistes cherchent à atteindre Paisley. Son travail d’ascension étant plein, il devient un Yéléiniste royal. Parmi les devoirs royaux du Yéléniste royal, il y a ce qu’on appelle l’appel – qui est une puissance Yéléniste qui provient de l’appelant et qui parcourt le monde afin de favoriser de nouvelles aspirations vers Paisley». Cependant, atteindre Paisley n’est pas évident (difficile) mais possible car «on n’arrive pas à cette grandeur par hasard». Du point de vue du ‘’photomaker’’, bien qu’il y ait de nombreux habitants dans ce monde, seul un certain nombre sont appelés Yélénistes. Ce sont des personnes éclairées et en harmonie parfaite avec Yélen (lumière). Pour Paul Sika, ce monde qu’il présente tire sa compréhension du système de la vie qui est transmise au travers de ce paradigme. «C’est mon observation de la vie et de son système de base. Ce n’est pas idéaliste ! Je me laisse totalement guider par l’inspiration. Je n’ai aucune image de référence. Tout est dans ce que je ressens, c’est de là que mes directions sont prises», souligne-t-il. Pour qui ne comprend pas son langage et qui ne perçoit pas la profondeur du message, le photographe ne doute pas que celui-ci (admirateur) se rendra compte qu’il y a (dans son œuvre) des transformations Yélénistes. «Il est important d’avoir un discours pour que ce soit connu», admet-il. Ce rendu exposé à la galerie Cécile Fakhoury jusqu’au 19 janvier 2013, laisse par ailleurs des interrogations sur la technique du photographe. Elle diffère de la photo de base. Paul Sika utilise du transparent qui est la boîte à lumière – son support de prédilection – sur lequel la photo est maintenue. Mise dans du persiglace, la photo de base à laquelle il ajoute de la peinture numérique est ensuite rétro éclairée pour laisser apprécier le travail. Parmi les invités au vernissage, l’Ambassadeur des Etats-Unis en Côte d’Ivoire, Philip Carter III qui y voit «une sorte d’interconnexion humaine». Il témoigne que «c’est une forme de communication très importante» qui permet de transmettre des messages. Pour lui, cette perception du monde à travers la «fenêtre» qu’ouvre le photographe, représente une partie de l’histoire. Concours de beauté / Miss and Mister__KDM Pour se découvrir un vrai métier professionnel MISS AND MISTER, c’est le concours de beauté thématique via la photographie qui sera lancé ce mercredi 5 décembre 2012. L’initiateur dudit concours, Adama Coulibaly alias Arantess de Bonalii était face à la presse dans les locaux du CNAC à Treichville. Adama Coulibaly explique que le concours permettra aux participants de décrocher des contrats dans le domaine de la mode, du cinéma et de la publicité. Le concours comprend sept (7) catégories : Miss and Mister Glamour (l’homme ou la femme la plus élégante), Miss and Mister Photogenic (l’homme ou la femme la plus photogénique), Miss and Mister Discover (l’homme ou la femme la plus belle en tenue de plage), Miss and Mister Personnality (l’homme ou la femme la plus belle en tenue de soirée) ; Miss and Mister Sportwear (l’homme ou la femme la plus belle en tenue de sport), Miss and Mis- ter Tourism (l’homme ou la femme la plus belle en tenue traditionnelle) et Miss and Mister Gaou (l’homme ou la femme la plus belle en tenue rétro). Pour y participer, il faut s’inscrire et produire des clichés dans l’une ou plusieurs des catégories. «Chaque mois à l’issue du vote d’un jury (55%), d’un voting du public (40 %) et d’un vote en ligne (5%), trois candidats par catégories seront listés. Le gagnant par catégorie percevra la somme de 500 000 FCFA en plus d’un contrat de service (sans obligation de résultat) d’une durée d’un an avec l’organisateur», a confié le réalisateur Arantess de Bonalii, président du comité Miss and Mister. Les participants au jeu voting seront aussi récompensés. Car, annonce le promoteur, le Top appel recevra la somme de 200.000CFA, quand le Top plus (plus grand nombre d’appels) raflera la mise de 100.000FCFA. Concert / Après Kéri Hilson _________KS MTN fait venir Wyclef Jean à Abidjan APRÈS KÉRI HILSON en 2011, la société de téléphonie MTN offre à ses abonnés une autre figure de la musique américaine : Wyclef Jean. L’ex-membre du groupe Fugees sera sur la scène du Palais de la Culture de Treichville le vendredi 7 décembre 2012. En Côte d’Ivoire, il arrive pour la première fois. S’il étudie le jazz au secondaire dans le New Jersey, Wyclef Jean va s’orienter vers le rap. Polyvalent, il excelle aussi bien en reggae qu’en R&B ou en soul. Avant d’entamer une carrière solo comme chacun des membres des Fugees (au départ The Translators), ils réalisent ensemble les albums Blunted On Realty (1994) et The Score en 1996. Depuis 1997 où il a signé ‘’The carnival’’ dont le volume 2 sortira dans Mémoires d’un immigré (Memoirs of an Immigrant) en 2007, Wyclef Jean n’a cessé d’animer les scènes avec ses albums The Ecleftic (2000), Masquerade (2002), The preacher’s Son (2003). ‘’Welcome to Haïti : Creole 101’’ sorti en 2004 n’est pas fortuit, car le musicien (il joue de la guitare) qui a L’artiste américain Wyclef Jean arrive à Abidjan pour la première fois émigré à New York, aux Etats-Unis, à l’âge de 17 ans pour rejoindre sa famille vient de Haïti (Port-au-Prince). D’autres albums suivront. Le concert d’Abidjan sera privé pour permettre aux abonnés dudit réseau de réaliser leur rêve. C’est aussi le moyen de leur assurer une fin d’année en beauté, précise l’organisateur. La première partie du spectacle sera l’affaire de l’artiste ghanéen Fuse ODG, concepteur du Azonto.