Ce que dit l’Esprit
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et sa suspension a la particularité d'être de longueur variable, grâce à un ensemble de cordes
tirées par nos huit (7+1) hommes de main :
ce système constitue en fait un pendule pesant, de longueur variable, dont on peut présenter
comme suit l’étude mécanique : le Théorème du Moment Cinétique, appliqué à la masse,
donne, en projection sur l'axe de rotation :
•
σ est le moment cinétique par rapport à l'axe de rotation : σ = m l² g'
•
m est la masse
•
l est la longueur du fil (jusqu'au centre de gravité du pendule)
•
g est l'angle de rotation par rapport à la verticale
•
g' est la vitesse angulaire
•
f est le coefficient du couple de frottement
on obtient l'équation différentielle :
g" + (2l'+f)/l) g' + w
0
² sin(g) = 0
w
0
est la pulsation propre du pendule (w
0
²= g/l)
On éliminant le frottement et en supposant que les oscillations restent petites (!), l'équation se
simplifie :
g" + 2 (l'/l)g' + w
0
²g = 0
Laissons là la physique et venons-en à la méta- physique, si je peux dire, et à ma méditation de 2002 !
Physique Méta - physique
1. Dans cette équation le "terme résistant" (l'/l) devient négatif
lorsque la corde se raccourcit (l'<0) :
- cela correspond à un apport d'énergie par les personnes
qui tirent la corde,
- et cet apport d'énergie se traduit par une augmentation de
l'amplitude des oscillations.
2. Mais pour que la corde puisse être raccourcie, il faut également
ET PARADOXALEMENT l'allonger !
- Dans un cycle d'oscillation, il faut donc "pomper", en
choisissant le moment opportun pour allonger ou
raccourcir la corde.
- Le maximum d'efficacité s'obtient si l'on tire quand la
corde est à la verticale, et si l'on la relâche quand la
vitesse s'annule (deux cycles de pompage par période).
3. .L'animation citée en –
www.sciences.univ-
nantes.fr/sites/genevieve_tulloue/Meca/Oscillateurs/botafumeiro.h
tml -
permet de choisir 2 modes de variation de l(t) :
- mode sinusoïdal, à l'aide d'une poulie ayant un picot
excentré : on peut alors choisir la fréquence de variation
de l(t).
- mode manuel : on tire sur la corde à l'aide de la « souris »
1. La résistance de la base devient négative
quand le terrain d’initiative (tolérance
d’action) diminue :
- l’énergie des acteurs de pastorale
(prêtres/laïcs)
- a une vision plus précise des situations et
des problématiques de la mission, et a
besoin d’une liberté d’action plus grande
2. Le paradoxe de la confiance loyale et de la
gouvernance saine consiste à laisser la
conduite des opérations à ceux qui sont le
plus proche des réalités :
- et en évaluant les opportunités (domaines,
lieux et temps, et personnes)
- et en calculant les « moments » où les forces
en présence doivent réciproquement se
céder la priorité de l’initiative.
3. Les modes d’intervention sont divers et
complémentaires bien souvent :
- élargir le champ d’expérimentation, tout en
en contenant acteurs et actions ;
- contrôler les évolutions de la mission en
mandatant un plénipotentiaire
accompagnateur.
Ce qui permet :