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Emmanuel(d’Astier
Londres,(1943
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!"Le Fort de Romainville érige au
XIXe siècle a été transformé par les
allemands en camp d’internement.
Plus de 7000 personnes y ont été en-
fermées, 200 furent fusillés.
On peut encore voir sur les murs les
pensées écrites par d’anciens prison-
niers.
!"Paul Tessier, un agent spécial du
Spécial Operations Exécutive, un ser-
vice secret britannique opérant pen-
dant la seconde guerre mondiale a eu
le droit à plusieurs distinctions.
Une Tombe dans le cimetière commu-
nal de Lagny-sur-Marne évoque Paul
Tessier.
(A partir du cours d’Histoire et des extraits de films proposés par Ciné-His-
toire à l’Hôtel de Ville de Paris le 2 décembre 2013)
Le CNR dans sa définition même prépare la libération et le retour à la République :
« Unis quant au but à atteindre, unis quant aux moyens à mettre en œuvre pour
atteindre ce but qui est la libération rapide du territoire, les représentants des
mouvements, groupements, partis ou tendances politiques groupés au sein du
CNR proclament qu’ils sontcidés à rester unis après la libération… »
Le mot « Libération » : Les premiers numéros de Libération paraissent en 1941
dans la zone sud, à l’initiative d’Emmanuel d’Astier de la Vigerie. À la fin de 1943,
le journal tire à 145 000 exemplaires. Le premier numéro parisien paraît le 21
août 1944.
LES OPÉRATIONS DE LIBÉRATION
! En 1944, les Résistances (intérieure et extérieure) participent à la libération
du territoire aux côtés des Alliés et évitent ainsi à la France d’être considérée
comme un pays vaincu, soumis à l’autorité militaire alliée comme lAllemagne
ou lAutriche.
! Au printemps 1944, la Résistance voit ses effectifs augmenter. Elle s’organise
pour le combat final. Ses troupes sont réunies dans les Forces françaises de
l’intérieur (FFI). Le Conseil national de la Résistance (CNR) définit un plan d’ac-
tion. À Alger, le Conseil national français de Londres (CNFL) se transforme en
Gouvernement provisoire de la République française (GPRF).
! Lors du débarquement allié en Normandie en juin 1944, la Résistance appuie
les opérations alliées. Elle fixe l’ennemi ou sabote ses lignes de communication.
Les représailles sont terribles (Tulle, Oradour-sur-Glane). Les FFI libèrent les
Alpes, le Jura, le Massif central et le Sud-Ouest.
LA LIBÉRATION DE PARIS
! C’est en constatant le mercredi 7 juin 1944 au matin, gare Montparnasse, l’an-
nulation de tous les trains en direction de l’ouest que les Parisiens encore incré-
dules se rendent compte qu’il ne s’agit pas d’une rumeur de plus : les alliés ont
bien débarqué en Normandie ! La veille, le 6 juin 1944, le DDay, 300 000 soldats
américains, britanniques, canadiens ont débarqué sur les plages du Cotentin.
De Gaulle est accueilli par une population enthousiaste à Bayeux le 14 juin et il
installe le premier commissaire de la République de métropole. La bataille de
Normandie se poursuit pendant plusieurs semaines.
La libération du territoire et
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La libération du territoire et
intérieure ne voulait pas se laisser
déposséder de ses prérogatives, au
jour de la Libération par les gaul-
listes. Alexandre Parodi, l’agent et
le porte-parole de de Gaulle eut par
exemple à trancher la « querelle du
COMAC » qui s’ouvrit lorsque cette
commission militaire du C.N.R. enten-
dit diriger les F.F.I à la place du géné-
ral Kœnig. Parodi imposa les vues du
Gouvernement provisoire tout en mé-
nageant l’unité de la Résistance.
Lorsque la Résistance s’empara de la
Préfecture de Police, le 19 août 1944 à
l’aube, l’insurrection parisienne venait
d’éclater : informé de la faiblesse de l’ar-
mement des forces résistantes, Parodi
se résolut finalement à ne pas attendre
le feu vert du néral de Gaulle : Il fal-
lait sauver lunité de la résistance. Parodi
chercha dès lors à gagner du temps, dans
l’attente des troupes de Leclerc. Il salua
la trêve propoe par le consul ral
de Suède Nordling, négociée le lende-
main avec le commandement allemand.
Dans laprès-midi du 20 at, alors quil
circulait dans Paris pour vérifier l’appli-
cation de la trêve, Parodi fut capturé par
les Allemands et traduit devant le com-
mandant du Gross Paris, le ral von
Choltitz, qui le liranalement .
Les communistes consiraient la trêve
comme une trahison. Au lendemain de
la séance plénière agitée ( !) du C.N.R,
le 21 août, Parodi noa la trêve et
relança les forces résistantes dans la
bataille en signant l’ordre de reprise des
combats. Linsurrection futralie :
Les bâtiments ofciels furent repris et
Parodi présida, à l’hôtel Matignon, le pre-
mier conseil des secrétaires raux
provisoires. A la Préfecture de Police où
il installa une partie de ses services, il
accueillit le capitaine Dronne, premier
homme de la 2 e D.B. à gagner la capi-
tale au soir du 24 août 1944.
Avec l’arrivée dans la capitale du ral
de Gaulle, président du Gouvernement
provisoire de la République française, le
25 août, c’est la fin de l’existence de la
gation générale. Parodi joua encore
un rôle politique de premier plan dans
les heures cisives, puis dans les jours
qui suivirent : Il convainquit de Gaulle
de se rendre auprès des représentants
de la Résistance intérieure, à l’Hôtel
de Ville, à son arrivée. le lendemain, il
participa aux côtés du Général au défi
de la victoire. C’est lui qui a emc
Monseigneur Suhard, l’archevêque de
Paris compromis avec Vichy, d’être pré-
sent lors du Te Deum qui clôturerait la
célébration. Le 27 août, le géral le fit
Compagnon de la libération.
Avant d’être nommé ministre du tra-
vail et de la sécurité sociale, Parodi fut
encore quelques jours durant Commis-
saire, puis ministre d’Etat aux territoires
occupés.
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Notre démarche
Nous avons décidé de présenter notre projet sous forme d’un
guide, “Le guide du routard des chemins de la liberté”.
La consigne était pour chaque chapitre de notre guide :
chercher comment se préparait la libération (les résistants, les
maquis, les sabotages).
• trouver les exactions de l’occupant et de Vichy,
• noter les étapes de la libération,
• choisir des acteurs,
• repérer les lieux symboliques,
comprendre le retour à la république (manifestation de joie, comité
de libération, commissaire de la république, nouveau maire, désar-
mement des résistants... mise en place du programme du CNR, vote
des femmes, presse libérée...),
étudier les débats actuels (des affaires non élucidées, l’épura-
tion...).
Pour mener à bien notre projet, il fallait choisir des documents
et travailler sur des sources historiques. Mais aussi réaliser des
cartes et des croquis, ainsi que choisir une photo ou concevoir un
document qui traduise la libération dans le territoire étudié et qui
servirait de première page pour chaque chapitre.
Nous avons effectué un voyage de deux jours à Oradour et à Li-
moges en Janvier 2014. L’exploitation de ce voyage nous a pris
beaucoup de temps. Ce qui explique que nous avons consacré une
place majeure à cette partie dans notre guide. Nous avons égale-
ment participé à une séance de préparation par l’association “Ci-
né-Histoire” à l’Hotel de Ville de Paris, des extraits de films sur la
libération de Paris et de Marseille y ont été projetés. Nous avons
rencontré deux historiens, Mme Levisse-Touzé et Mr Alfred Gros-
ser qui a vécu la libération de Marseille et Mme Odile de Vasselot,
qui avait 17ans en 1944 et qui faisait partie d’un service de rensei-
gnement et d’évasion d’aviateurs anglais.
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