Dossier artistique le réflexe de la complainte - Pour

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Le réflexe de la complainte
cie ad-apte – création 2010
seul en scène de et avec Philippe Soltermann
distribution :
texte original : Philippe Soltermann
mise en scène : Christian Geffroy-Schlittler et Philippe Soltermann
collaboration artistique : Marie Fourquet
scénographie : Serge Perret
administration : Isabelle Vuong
dates :
Arsenic, Lausanne du 4 au 14 novembre 2010, Théâtre St-Gervais, Genève (dates en cours)
soutiens :
coproduction Arsenic, coproduction Théâtre St-Gervais
Sommaire
Le réflexe de la complainte / p.3
la compagnie ad-apte / p.6
biographies / p. 8
ad-apte
www.ad-apte.com
compagnie ad-apte
case postale 320
1000 Lausanne 12
[email protected]
contact artistique
Philippe Soltermann
078 619 61 64
contact administratif
Isabelle Vuong
078 759 82 55
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Le réflexe de la complainte
thématiques
J’aime souvent comparer la démarche mondiale avec ce qu’elle a d’insaisissable, à la
démarche de notre intime avec ce qu’elle a également d’insaisissable. Dans ma précédente
mise en scène, mon travail était basé sur la déconstruction personnelle face à celle de la
planète. Pour « Le réflexe de la complainte », je continue cette recherche en utilisant les
mêmes parallèles.
Dans mon précédent texte, « - je - me - déconstruction - », le thème dominant était « ici et
maintenant ». Pour cette nouvelle création et pour faire suite à ce thème, j’ai travaillé sur la
filiation. C’est pourquoi on peut observer qu’une des caractéristiques du texte « Le réflexe de
la complainte » est un mouvement entre le passé et l’instant présent, mouvement
débouchant à la fin de la pièce sur des interrogations pour la génération future. J’ai écrit sur
les changements de certaines valeurs idéologiques, inhérentes à l’usure du temps et aux
désillusions de l’enfance.
Mon travail est souvent basé sur les zooms narcissiques égocentriques de la petite vie et le
zoom d’une vision plus universelle.
La question finalement naïve est :
Comment s’inscrire dans une humanité assurément à la dérive avec le constat que sa propre
vie est de plus en plus agréable ?
notes de Christian Geffroy-Schlittler
Le texte de Philippe Soltermann pourrait être une charge. Contre qui ? Contre quoi ? Contre
tout le monde. Contre tout. Le "je" parle et dit sa méfiance, sa haine, sa désapprobation. Et
sa charge n'est évidemment pas objective. Elle est davantage introspective. Elle n'est pas
joliment construite pour que chaque spectateur hoche légèrement la tête en se disant "Oui
c'est vrai ça !".
Le personnage soliloquant de Soltermann n'est ni un héros remportant tous les suffrages, ni
un antihéros fonctionnant comme antithèse. Il est simplement une expression. Celle de
quelqu'un, double de l'auteur, qui ne choisit pas son expression. Puisque l'espace de la
scène est (peut-être) encore un lieu où il ne s'agit pas d'être politiquement correct ou sûr de
ses idées.
Il n'y aurait rien de plus faux, dans les textes de Soltermann, que de vouloir extirper une
phrase du magma étrange de sa composition. Soltermann ne génère pas seulement une
signification, mais une énergie, une matière textuelle, qui du fait de sa formation d'acteur est
d'emblée une matière scénique. Et s'il s'agit de retrouver une sémantique, ce n'est pas
seulement ce que dira le personnage de la complainte qui nous le fournira, mais la condition
de naissance de son geste de dire. Sa condition d'être humain à se retrouver dans un corps
réflexe : celui de la complainte.
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auteur-metteur en scène !
J’ai toujours joué et souvent j’ai mis en scène mes textes, ce qui dans le processus créatif a
ses spécificités. Cela me permet une marge de manœuvre et une grande liberté. C’est
pourquoi le texte n’est jamais fixé, même après avoir tourné, après plusieurs
représentations, je continue à intervenir dans l’écriture le texte. Je procède souvent de la
même manière, une fois un texte écrit, je fais beaucoup de lectures et par la suite, ou je le
réécris, ou je le découpe, il m’arrive également d’écrire de nouveaux textes pendant les
répétitions. Je procède de cette façon car j’ai souvent remarqué que certains passages, qui
pouvaient sembler trop longs ou trop insistants à la lecture, peuvent tenir sur scène, selon la
trouvaille de la mise en scène ou de la scénographie. Cette contrainte est souvent résolue
par l’interprétation, l’inverse existe également, je coupe souvent et même à la tronçonneuse
s’il le faut.
Toutefois, cette forme particulière du seul en scène face à mon propre texte et ma propre
mise en scène, nous a posé la question de la distanciation, du décalage nécessaire afin de
mettre mon texte en perspective. Et nous voulions, afin que ce travail puisse ouvrir ses
possibilités scéniques, qu’il soit nourri d’une rencontre. C’est pourquoi au bout de ces
réflexions, il nous est apparu évident de demander à Christian Geffroy de mettre en scène ce
texte.
Christian Geffroy connaît bien le travail de la compagnie ad-apte et il m’a déjà engagé en
tant que comédien dans ses créations, il connaît ma facture de jeu. Suite à notre proposition,
sa réponse fut positive et immédiate.
La collaboration avec Christian Geffroy prend son sens dans la mesure où son processus
créatif, par son travail d’auteur de plateau est totalement compatible avec ma manière de
travailler.
De fait, plutôt que de considérer ce texte comme une matière à déclamer ou à dire, l’idée est
de le réinventer comme s’il était la source de cette création de plateau.
Il s’agit donc de considérer le texte comme une matière qui s’invente sur le plateau, cette
réactivation du texte, comme s’il était réinventé pour la scène.
A mesure que le spectacle évoluera le plateau sera en perpétuel mouvement, comme un flux
continu dans des matériaux et des éléments tous issus du pétrole (matière plastique, pvc,
colorant, caoutchouc, bitume).
Pour cette collaboration, Christian Geoffroy Schlittler s’inscrit dans la ligne esthétique de la
compagnie ad-apte et apporte à ce spectacle toute sa réflexion sur le texte et son travail sur
la direction d’acteur qui sera totalement complémentaire au nôtre. Ensemble nous mènerons
une réflexion commune sur le rapport publique, la provocation, la subversion et les enjeux du
seul en scène. Christian Geoffroy tient lui à entamer avec moi le processus maïeutique.
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pourquoi des monologues ?
« Le réflexe de la complainte » sera un nouveau spectacle de la compagnie poursuivant une
recherche sur le monologue. En effet, après « je - me - déconstruction - » et notre travail
actuel avec « Pour l’instant, je doute. », nous continuerons à travers cette nouvelle création
notre recherche sur les limites et les possibles de cette forme.
Le monologue est l’une de mes disciplines de prédilection, j’aime l’exigence physique, la
rigueur obligatoire et l’humilité de ce moment « seul » sur une scène.
Le rapport direct avec le public, l’écoute, le rythme, les contres rythmes, l’engagement de
l’acteur, toutes ces raisons amènent à mon avis le monologue dans une zone unique au
théâtre.
En effet, le monologue, surtout quand il s’apparente à un soliloque, permet d’aller vers une
complicité plus grande entre le public et la scène.
espace et mise en scène
Pour cette création, nous entamons notre troisième collaboration avec Serge Perret à la
scénographie. Cette continuité dans le travail nous permet de renforcer à chaque spectacle
la ligne esthétique de la compagnie.
On ne travaille jamais avec un décor au sens où on l’entend couramment, figuratif. Pour « je - me - déconstruction - », j’ai travaillé sur des images, une esthétique punk, sur une
manière de structurer l’espace et surtout sur le principe de renverser la lumière, tout
l’éclairage partant du sol et casser ainsi la logique du projecteur qui pointe le comédien.
Poursuivant mon travail sur l’énergie rock, la lumière est très influencée par les contres
propres aux concerts et à la saturation de couleurs.
Dans « Le réflexe de la complainte », nous travaillerons sur l’accumulation d’objets, la
restructuration de l’espace afin d’arriver à une installation plus proche d’une scénographie de
performance plutôt que d’un décor de théâtre.
Ceci afin d’arriver à une atmosphère proche de l’angoisse, des cauchemars d’enfance. C’est
pourquoi nous utiliserons exclusivement des matières issues du pétrole.
La capacité de ces matières à se transformer du solide au liquide, du compact à l’élastique
etc., permet de rendre un univers onirique où les points de repères habituels sont
inexistants. Les multiples et infinies possibilités du plastique polymorphe créé un mouvement
proche de l’univers pictural de Francis Bacon, des montres fondues de Dali.
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la compagnie ad-apte
La compagnie ad-apte est née à Lausanne en 2004 sous l’impulsion de Marie Fourquet et
Philippe Soltermann. Leur volonté est de défendre un théâtre de création et d’écriture
contemporaine. Issus de l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad à Bruxelles – pédagogie
Jacques Lecoq, Marie Fourquet et Philippe Soltermann sont auteurs, metteurs en scène et
comédiens. Depuis 2004, la compagnie compte à son actif 7 créations et une dizaine de
soirées lectures pour un total d’environ 150 représentations sur Vaud, Genève, Fribourg, la
France et la Belgique.
La ligne artistique de la compagnie est un théâtre non sans un certain décalage, un regard
ironique et empreint d’humour sur notre monde contemporain.
calendrier des spectacles
Pour l’instant je doute | texte et mise en scène Marie Fourquet
2010
« Ce sont des histoires d’hommes, des histoires incisives où j’ai retranché mes personnages
dans des portraits crus, piquants, acérés. »
work in progress : 2008 Festival Matière Première / Arsenic, Lausanne
création : Arsenic, Lausanne, Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains, CCN - Théâtre du
Pommier, Neuchâtel, Usine à Gaz, Nyon, Nouveau Monde, Fribourg, Le Garage Théâtre de
l’Oiseau-Mouche, Roubaix (F), Théâtre St-Gervais, Genève, SAT Porrentruy, Centre Culturel
Régional de Delémont
– je – me – déconstruction – | texte et mise en scène Philippe Soltermann
2008
« Je regardais les informations et des images de migrants africains flottant sur des rives
espagnoles, j’ai alors commencé à écrire en étant obsédé par ces corps gonflés d’eau. »
création : Arsenic, Lausanne
tournée : Théâtre le Garage, Roubaix (F), Théâtre le Petit Globe, Yverdon-les-Bains, Festival
de la Bâtie, Genève
Lectures Rock | mise en scène Marie Fourquet et Philippe Soltermann
2008-2009
Cycle de lectures Rock autour de Patti Smith, Brigitte Fontaine et Virginie Despentes
création : Ebullition, Bulle
Frères Humains ou la tendresse d’un steak
2008
Manger sa femme afin de conserver l’amour.
création : Caveau de l’Hôtel de Ville, Lausanne
tournée : Satellite, UNIL, Lausanne, Standard-café, Lausanne, Ebullition, Bulle, Café-Théâtre
de la Voirie, Pully, l’Atlantic, Lausanne, Théâtre de l’Arrière-Scène, Bruxelles (B)
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Correspondances inopinées
2008
Provoquer une correspondance inattendue entre des artistes et un interlocuteur.
création : Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains
Lectures Rock
2007
Cycle de lectures Rock autour de Nick Cave, Bertrand Cantat, Iggy Pop et Gainsbourg
création : Ebullition, Bulle
Cabaret Sexuel
2006
Cabaret Sexuel est un spectacle... Sexuel. Parfois sous sa forme la plus consommée, un
érotisme de boulevard, mais chanté, dansé dans les paillettes.
création : Espace Guinguette, Vevey
tournée : Café-Théâtre de la Voirie, Pully, Théâtre le Garage, Roubaix (F), Le Petit
Music’hohl, Genève, Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains, Bourse suisse aux
spectacles, Thoune, Satellite, EPFL, Lausanne, Festival de la Cité, Lausanne, Usine à Gaz,
Nyon, Ebullition, Bulle, l’Atlantic, Lausanne, Théâtre de l’Arbanel, Treyvaux
A la Source Neuronale du Pêcheur
2006
A la source neuronale du pêcheur est un petit pas pour l’art, mais un grand pas pour
l’humanisme des pêcheurs de truite, à la ligne.
création : Théâtre Oriental, Vevey
tournée : Théâtre le Garage, Roubaix (F)
Otage 06
2006
Performance théâtre/vidéo ou comment réussir son casting pour être pris en otage? 1er prix
de création du LUFF 2006.
création : LUFF / Théâtre de l’Arsenic, Lausanne
Je m’adapte - la suite
2005
Le retour au Pays de Jean-Robert !
création : Théâtre de Echandole, Yverdon-les-Bains
Droit de Réponse
2005
Le spectacle Je m’adapte a été joué en Belgique, en France et en Suisse. Les réactions
vivent et controversées autour de ce spectacle ont fait de ce droit de réponse une nécessité.
création : Espace Guinguette, Vevey
Je m’adapte
2002
Satire énergique d’un immigré légal suisse vivant à Paris
création : Théâtre Le Chalet, Lille (F)
tournée : Le Croque-Notes, Seclin (F), Jardin de ma soeur, Bruxelles (B), Biplan, Lille (F),
Café-Théâtre de la Voirie, Pully, Théâtre Massenet, Lille (F), la Ferme des hirondelles, Fretin
(F), Festival de la Cité, Lausanne, Ned, Montreux, Espace Guinguette, Vevey, Pulloff ,
Lausanne, Théâtre de l’Echandole, Yverdon les- Bains
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Philippe Soltermann
Auteur, metteur en scène et comédien
Né en 1974, Suisse
Auteur, metteur en scène et comédien, Philippe Soltermann s’est formé à l’Ecole
Internationale de Théâtre Lassaad à Bruxelles. Il y rencontre Marie Fourquet et dès
2001 ils entament leur collaboration artistique. Il définit son travail comme un état
d’alerte permanent. Il a à son actif plusieurs solos qui sont l’une de ses disciplines de
prédilection. Le réflexe de la complainte est sa septième pièce montée au théâtre.
formation
2001 Diplômé de l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad - pédagogie Jacques
Lecoq, Bruxelles
parcours
Dès 2004 Création et direction la compagnie ad-apte, Lausanne.
Enseigne le théâtre dans divers ateliers amateurs.
2001-2004 Création et direction de la compagnie Orgânik, Lille (F).
mise en scène, texte et jeu professionnels
« Pour l’instant, je doute », jeu
« Pour la libération des grands classiques », de Christian Geffroy Schlittler, jeu
« Utopie d’une mise en scène », de Christian Geffroy Schlittler, jeu
« – je – me – déconstruction – », texte, mise en scène et jeu
« Frères Humains ou la tendresse d’un steak », texte, jeu
« Otage 06 », co-réalisation avec Marie Fourquet
« Cabaret Sexuel », co-écriture, jeu
« A la source neuronale du pêcheur », texte, mise en scène et jeu
« Je m’adapte - la suite », texte, jeu
« Droit de réponse », création collective, texte, jeu
« L’Histoire » de Witold Gombrowicz, par la compagnie Orgânik, Lille (F), jeu
« L’Opéra Panique» de A. Judorowsky à Lille (F), mise en scène dans le cadre d’une
collaboration avec la classe professionnelle de l’Ecole du cirque à Lomme (F)
« L’accident », court-métrage de Marine Place, jeu
« Théâtre sans animaux » de Jean-Michel Ribes à Denain (F), mise en scène
« Je m’adapte », texte, jeu
textes
« Cabaret Sexuel », écrit avec Marie Fourquet, publié en 2006 chez ABS éditions (F).
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Marie Fourquet
Auteur, metteur en scène
Née en 1976, France
Auteur, metteur en scène Marie Fourquet s’est formée à l’Ecole de théâtre
internationale Lassaad à Bruxelles où elle y rencontre Philippe Soltermann et, dès
2001, ils entament leur collaboration artistique. Elle travaille son écriture à travers un
regard acéré, traquant ses personnages pour les ancrer dans une réalité cinglante.
Parfois crus, drôles ou mordants, ces portraits offrent un face à face inévitable.
formation
2008-2010 Diplôme en gestion culturelle, Université de Lausanne (en cours)
2001 Diplômée de l’Ecole Internationale de Théâtre Lassaad - pédagogie Jacques Lecoq,
Bruxelles
parcours
Dès 2004 Création et direction la compagnie ad-apte, Lausanne.
Dès 2006 Programmation de la fête de la musique d’Yverdon-les-Bains.
mise en scène, texte et jeu professionnels depuis 2003
« Pour l’instant, je doute. », texte, mise en scène, Arsenic, Echandole, Saint-Gervais, etc.
« -je-me-déconstruction- », collaboration artistique, Arsenic , Le Garage (F)
« Correspondances inopinées », mise en lecture, Echandole
« Lectures Rock », mise en lecture, Ebullition
« Cabaret Sexuel », texte, mise en scène, jeu, Echandole, Usine à gaz, Festival de la Cité,
Ebullition, Arbanel, Espace Guinguette, Le Garage (F) etc.
« A la source neuronale du pêcheur », jeu
« Otage 06 », 1er prix de création du LUFF, co-réalisation avec Philippe Soltermann, Arsenic
« Les Nuits intimes », textes et mise en scène du speed-dating fantaisiste à l’Echandole
« Je m’adapte - la suite », mise en scène, Echandole
« Je m’adapte », mise en scène, Echandole, Festival de la Cité, Pulloff , Espace Guinguette,
Garage (F),
Biplan etc.
« L’Histoire », de Witold Gombrowicz, par la compagnie Orgânik, Lille (F), mise en scène,
Garage (F)
textes
Parution mensuelle de la rubrique « Vice et Versa » dans Profil depuis septembre 2007
« Un goût d’enfant », 1er prix concours littéraire de la ville de Meyrin.
« 24 Juin », publié en 2005 chez ABS éditions (F) dans le livre Quoi ?Encore Noël ?
« Cabaret Sexuel », écrit avec Philippe Soltermann, publié en 2006 chez ABS éditions (F).
« Nouvelle Hippodrome » publié en septembre 2006 pour le magasine Profil.
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Christian Geffroy-Schlittler
Auteur, metteur en scène
Né en 1971, France
Né en 1971 à Caen, en Normandie, Christian Geffroy-Schlittler se forme au théâtre,
en tant qu'acteur et metteur en scène, dans une quinzaine de spectacles au lycée
puis à l'Université de Caen.
Il s'installe à Genève à partir de 1998 et crée avec trois autres créateurs le collectif
Demain on change de nom. Tout à la fois metteur en scène, concepteur et interprète
au même titre que les autres membres du collectif, il créera avec Demain on change
de nom dix formes courtes, et deux spectacles "longue durée": LE HORS LES MURS
crée à Genève en 2003 et complètement remanié à l'occasion de l'international street
festival à Beyrouth, et "Science/fiction" crée à l'occasion du festival Science et cité en
2005. Les formes courtes nommées les « HLM » (Hors Les Murs), huit créations au
total, proposées aux spectateurs du Théâtre de l'Usine de juin 2000 à décembre
2002, étaient des "in situ" présentés essentiellement dans des espaces urbains :
En 2004, il crée L'agence Louis-François Pinagot, en hommage à un livre d'Alain
Corbin, historien, qui a laissé au hasard absolu le soin de lui désigner un être
englouti dans la masse confuse des morts qui ne laissèrent aucune trace dans les
mémoires. Louis-François Pinagot, sabotier analphabète qui vécut au 19ème siècle
dans le bocage normand fut ce mort ordinaire, cet oublié de l'histoire que Corbin
tente de ressusciter. Cette méditation sur la disparition et la nécessité de définir
autrement le travail de mémoire est la problématique centrale de L'agence L-F
Pinagot.
Sous l’enseigne de l’agence, il a mis en scène trois textes du répertoire classique,
cette matière première de la mémoire théâtrale. Ce sont « Le Tartuffe » de Molière
(Théâtre de l’Usine, 2005), « La Cerisaie » et « La Mouette » de Tchékhov (Château
Rouge, Annemasse, 2006). Depuis 2008, il écrit, met en scène et joue au Théâtre StGervais « Pour la libération des grands classiques » (2008) et « Utopie d'une mise
en scène » (2009). « Les Helvètes », spectacle de fin d'année de la promotion D de
La Manufacture, (HETSR) sera mis en scène durant la saison 2010-2011.
Parallèlement, il est impliqué à la Manufacture en tant qu’intervenant, assistant de
recherche, et juré extérieur.
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Serge Perret
Scénographie
Né en 1972, Suisse
www.sergeperret.ch
Après des études à l’Ecole de Décor de Théâtre de Genève entre 1996 et 1998,
Serge Perret a travaillé comme scénographe, créateur sonore et constructeur décor
sur une trentaine de projets de théâtre et de danse romands.
En tant que scénographe, on peut citer les créations « Requiem » pour le groupe
VELMA, « La belle voisine» et « Comme des couteaux » mes Marielle Pinsard, «
Winkelried » mes Vincent Bonillo, « La kitschen » par la compagnie Linga, « 28 m2
de désir » performance de Gaspard Buma, « La nuit des rois » et « Les quatre
jumelles» mes Andréa Novicov, « Cerveau cabossé » mes Oskar Gomes Mata, « l’os
», « Squeak » et « Le sommeil du lapin» par le Collectif Le coût du lapin, « Cheese »
et « Reviens », par le Collectif Un air de rien. « Le réflexe de la complainte » signera
sa troisième collaboration avec la compagnie ad-apte.
Isabelle Vuong
Administration
Née en 1980, Suisse
Après des études de Lettres à l’Université de Lausanne, Isabelle Vuong s’est
orientée dans l’administration, la diff usion et la communication de diff érentes
compagnies de théâtre et de danse, ainsi que pour des festivals. Dès 2005, elle a
entre autres collaboré avec les compagnies Pasquier-Rossier à Lausanne, de
L’éfrangeté à Fribourg, fabienne berger à Lausanne, tout en travaillant
successivement au Festival des Arts Vivants à Nyon et au Festival Cinéma Tout
Ecran à Genève en tant qu’attachée de presse. En parallèle, elle commençait à
écrire des piges culturelles pour différents quotidiens et magazines.
Actuellement, elle est la secrétaire générale de l’AVDC - Association vaudoise de
danse contemporaine et terminera en juin 2010 la formation en gestion culturelle de
l’Université de Lausanne.
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ad-apte
www.ad-apte.com
compagnie ad-apte
case postale 320
1000 Lausanne 12
[email protected]
contact artistique
Philippe Soltermann
078 619 61 64
contact administratif
Isabelle Vuong
078 759 82 55
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