Citations de Robert Bosch

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01 April 2015
Kuhlgatz/C/CCH
Citations de Robert Bosch
Robert Bosch sur le thème des collaborateurs
« Dans une grande entreprise bien gérée, personne ne peut dire en
général "c'est moi qui ai fait ceci ou cela". Dans ce genre d’entreprise, la
collaboration doit être le maître-mot et chacun s'appuie sur son
collègue. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch, 1921 ; reproduit dans le Bosch-
Zünder n° 13 (1931), p. 197)
« Pour tout ce que l'on ne peut pas faire soi-même, par manque de
compétence ou de temps, il est capital de trouver les bonnes personnes
à qui confier le travail. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch, 1921 ; reproduit dans le Bosch-
Zünder n° 23 (1941), p. 62)
« J’ai toujours eu pour principe de faire appel à des collaborateurs de
bonne volonté, en laissant à chacun la plus grande autonomie possible,
mais en lui transférant aussi la responsabilité associée. »
(extrait d’une lettre de Robert Bosch adressée à la Bibliothèque d’Etat
prussienne de Berlin, septembre 1918 ; reproduit dans le Bosch-Zünder n° 1
(1919), p. 21)
« Les êtres forts n’ont pas à toujours se soucier de ce que les autres
pensent d’eux. Ils jouissent d’une estime suffisante pour pouvoir confier
aux autres des responsabilités, en leur inculquant la manière d’y faire
face, et en les amenant à éprouver de la joie dans le travail et face au
succès. »
(cité dans « Sois un être humain et respecte la dignité humaine », essais,
discours et pensées de Robert Bosch, 1950, p. 58)
« Tout travail est important, même le plus modeste. »

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(extrait du discours de Robert Bosch lors de l’inauguration de l’Hôpital Robert
Bosch, 1940 ; reproduit dans le Bosch-Zünder n° 22 (1940), p. 49)
« Une société qui, comme la mienne, aspire à un maximum de
perfection, doit aussi, dans son propre intérêt, jouer un grand rôle
pédagogique. Qu’il le veuille ou non, celui qui souhaite fournir du bon
travail dans une entreprise privée doit à maints égards jouer un rôle
d’éducateur dans le sens positif du terme, et donc pour le bien de
l’économie dans son ensemble. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch, 1921 ; reproduit dans le Bosch-
Zünder n° 13 (1931), p.196)
« ...Chacun doit contribuer à la prospérité de l’ensemble, sans que ce
soit au détriment des uns ou à l’avantage des autres. Nous voulons
guérir les gens et mettre en avant l’homéopathie. Une autre chose
importante : l’établissement doit gagner et garder la confiance du public.
Si la qualité d’une marchandise, et dans le cas présent des traitements
et des soins, ne suscite pas la confiance, l’établissement ne peut pas
remplir pleinement sa mission. C’est pourquoi vous devez tout faire
pour obtenir la confiance d’un maximum de personnes. Un
établissement qui s’approprie ces principes parviendra à s’imposer,
pour le plus grand bien de l’homéopathie et de l’humanité. »
(extrait du discours de Robert Bosch lors de l’inauguration de l’Hôpital Robert
Bosch, 1940 ; reproduit dans le Bosch-Zünder n° 22 (1940), p. 49)
« Je ne paie pas de bons salaires parce que j’ai beaucoup d’argent. J’ai
beaucoup d’argent parce que je paie de bons salaires ».
(extrait de « Robert Bosch. Avec la participation de Theodor Bäuerle, Peter
Bruckmann, Johannes Fischer, Hans Kneher, Otto Mezger » ; 1931, p. 14)
Robert Bosch sur la concurrence
« Selon mon expérience, il n’y a rien de pire pour une entreprise
soucieuse de perdurer et de progresser, que de ne pas avoir de
concurrence. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch, 1921 ; reproduit dans le Bosch-
Zünder n° 23 (1941), p. 62)
Robert Bosch sur la formation
« C’est sur la formation de mécaniciens et techniciens habiles que
reposent l’avenir de notre industrie et le progrès technique. »
(extrait du Bosch-Zünder n° 4 (1922))

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Robert Bosch sur la publicité
« Il est indéniable que la publicité est nécessaire. Mais on peut avoir des
opinions très diverses quant à son utilisation. Je suis moi-même
conscient d’obtenir un plus grand impact par la qualité de mes produits
que par la publicité. D’autres devront adopter une attitude différente et
plus ils feront de publicité, plus ils devront augmenter le prix de leurs
produits. »
(extrait du Frankfurter Zeitung du 27 juin 1932 ; cité dans Theodor Heuss,
« Robert Bosch. Sa vie et son œuvre », 1986, p. 364)
« D’une maison comme la nôtre, on attend une publicité qui soit de bon
goût et distinguée. Elle doit aussi être cohérente, tout en préservant ces
caractéristiques. Tout comme nos produits, elle doit présenter un
caractère spécifique et un bon style. (...) Tout comme le nom ‘Bosch’ ne
doit figurer que sur de bons produits, il ne doit apparaître qu’en relation
avec une bonne publicité. »
(extrait du Bosch-Zünder n° 1 (1919), p. 102)
« Dans le monde d’aujourd’hui, il est d’usage que toute production de
produits s’accompagne d’une publicité. D’un point de vue objectif,
l’étendue de cette publicité peut être considérée comme une ineptie. Le
consommateur de cigarettes ou de lames de rasoir a-t-il besoin de
publicités lumineuses, d’affiches géantes et d’annonces dans les
journaux lui indiquant quelle est la seule bonne marque ? Bien souvent
ce n’est pas la vérité, et cette publicité est fréquemment mensongère
pour le consommateur. Mais l’homme est ainsi fait : il croit davantage ce
qu’il lit que ce que lui dicte sa propre opinion (si tant est qu’il en ait
une), et le créateur de bons produits doit investir plus dans la publicité
qu’il ne serait nécessaire si la commercialisation des produits était
organisée selon un mode rationnel. »
(cité dans « Sois un être humain et respecte la dignité humaine », essais,
discours et pensées de Robert Bosch ; 1950, p. 51)
Robert Bosch sur la qualité
« La pensée que quelqu'un puisse prouver, en examinant l'un de mes
produits, qu’il est de qualité médiocre, m'a toujours été insupportable.
Je me suis toujours efforcé de produire exclusivement un travail
résistant à tout contrôle impartial, pour ainsi dire le meilleur du meilleur.
»
(extrait du Bosch-Zünder n° 1919, p. 21)

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« J’ai toujours agi selon le principe : mieux vaut perdre de l’argent que
la confiance d’autrui. L’intégrité de mes promesses, la confiance en la
valeur de mes produits et en ma parole ont toujours eu plus
d’importance à mes yeux qu’un profit transitoire. »
(extrait du Bosch-Zünder n° 1 (1919), p. 21)
« […] J’ai certes un certain bon sens dans le domaine de la technique,
peut-être même suis-je assez intuitif, mais je crois pouvoir affirmer que
je n’ai jamais eu l’ambition de réaliser quelque chose moi-même. J’ai
volontiers confié la conception à d’autres, en leur accordant de bons
salaires. Ma seule ambition était de pouvoir affirmer que les produits
faits en mon nom étaient de première qualité et irréprochables. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch, 1921 ; reproduit dans le Bosch-
Zünder n° 13 (1931), p. 197)
« Les défauts de fabrication sont quasiment exclus lors d’une
production en grandes quantités. Quiconque achète un bon produit de
marque, produit en grandes quantités, dispose de la meilleure garantie
possible de qualité et de régularité du produit. »
(extrait de Robert Bosch au « Frankfurter Zeitung » sur le thème de la
production en série et de la qualité, 1927, reproduit dans le Bosch-Zünder n°
9 (1927), p. 200)
« Si quelqu’un constate un problème ou un disfonctionnement chez
Bosch, il a non seulement le droit, mais l’obligation d’en parler. On doit
toujours tendre à l’amélioration de l’existant, personne ne doit se
satisfaire de ce qui est atteint, mais au contraire essayer constamment
de faire son travail encore mieux. »
(extrait du discours de Robert Bosch lors de l’inauguration de l’Hôpital Robert
Bosch, 1940 ; reproduit dans le Bosch-Zünder n° 22 (1940), p. 49)
« Il a toujours été dans mes principes de produire, et donc de fournir le
meilleur à tous les égards. Je tiens aujourd’hui encore à ce principe,
mais notre politique doit être telle qu’en dépit du niveau de qualité des
produits à fabriquer, nous ne puissions pas nous exposer au reproche
de ne pas avoir répondu à la demande en produits bon marché. Nous
devons nous assurer que la conception et la réalisation excluent, dans
la mesure du possible, les défauts prévisibles.
Il faut donc veiller à ce que les produits ne comportent pas de défauts
qui pourraient être évités par une bonne conception, par l’utilisation des
bonnes matières et par un bon façonnage. »
(extrait des directives de Robert Bosch aux exécuteurs testamentaires en
date du 23/12/1937, § 9, (2))

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« D’aucuns peuvent prétendre que je ne suis pas un inventeur. Ce titre,
je ne le revendique en aucune façon. Mais à force de persévérance, par
mon exemple et en traitant bien mes collaborateurs, je suis parvenu à
créer une entreprise jouissant d’une bonne réputation dans le monde
entier. Je dois une large part de mon succès à mon sérieux et à ma
ténacité, qui ont permis qu’aucun produit de piètre qualité ne sorte de
mon atelier. »
(extrait de « La genèse du Bosch-Zünder. Une lettre d’anniversaire à
contrecœur », Frankfurter Zeitung, 24/09/1931)
« La confiance de nos clients et la réputation de nos produits sont plus
importantes qu'un profit passager. La réputation des produits Bosch est
certes grande, mais elle doit le rester et ne doit pas être remise en
question. »
(extrait des directives de Robert Bosch aux exécuteurs testamentaires en
date du 23/12/1937, § 9 (4))
« Lorsque vous imposez des exigences strictes à vos propres produits,
vous constatez que les bons résultats de vos propres produits sont
dépréciés par ceux que fournissent les autres. »
(extrait des mémoires de Robert Bosch ; 1921, p. 30)
Robert Bosch sur la marque
« La marque de fabrique est une chose en soi, et non une décoration.
C’est l’élément principal, et non un accessoire. »
(extrait de l’essai de Robert Bosch sur les marques déposées et leur
utilisation, 1926)
« Il n’est pas bon de présenter les marques de fabrique aux clients
tantôt sous une déclinaison ou une version, tantôt sous une autre. Cela
n’amène que la confusion. L’élément caractéristique de l’image, simple
et originale, se brouille, si elle ne présente pas toujours exactement la
même forme. »
(extrait de l’essai de Robert Bosch sur les marques déposées et leur
utilisation, 1926)
Citations sur les statuts de l’entreprise
« Les exécuteurs testamentaires doivent fondamentalement veiller à ce
que les activités de la société Robert Bosch GmbH se poursuivent selon
mon souhait, c’est-à-dire selon mon esprit et ma volonté, ce qui signifie
ne pas se limiter à faire perdurer ces activités sur une longue période,