Le Front National : Les chiens ne font pas des chats.
A la Libération, se sachant rechercher il fuit en Espagne. Condamné à mort par contumace, il y reste protégé par
Franco et y meurt à l'âge de 82 ans, sans jamais avoir été inquiété et sans jamais avoir rien renié.
Léon Degrelle : Journaliste et homme politique engagé à l'extrême droite. Il est surtout connu pour son engagement
antisémite et pour son activité de collaborateur durant la seconde guerre mondiale. Partisan de la collaboration avec
l'Allemagne nazie, il est nommé en mai 1942 par Pierre
Laval, à la direction du commissariat général aux questions juives en remplacement de Xavier Vallat jugé beaucoup
trop modéré.
Il entama une carrière politique, en fondant le mouvement Rex, au départ Parti nationaliste, qui devint rapidement un
Parti fasciste, puis durant la seconde guerre mondiale, se rapprocha du national-socialisme, pour finir dans la
collaboration avec l'occupant allemand.
Engagé volontaire, il combattit sur le front de l'Est avec le grade de commandant dans la 28è division SS
Wallonie, la guerre terminée pour fuir l'épuration, comme beaucoup d'autres crapules de son genre, il partit se
réfugier auprès de Franco en Espagne.
Il y vécut près de cinquante années, non seulement en toute quiétude mais en s'érigeant toujours comme un ardent
défenseur du nazisme et des thèses négationnistes. Il s'imposa comme une référence de l'extrême droite.
Otto Skorzeny.
Il rejoint le Parti nazi autrichien en 1931.
Comme colonel SS il participa à de très nombreuses opérations prestigieuses, telle que l'évasion d'une prison
italienne de Mussolini en 1944.
Mais le souvenir que beaucoup de déportés ont gardé de lui, c'est que devant l'avancée de l'armée rouge, les nazis
déplaçaient les déportés d'un camp à un autre.
Cela se faisait à pieds et le colonel Skorzeny suivait à motos ce troupeau de malheureux et dès que l'un d'entre eux
n'arrivait plus à suivre, il sortait un révolver niché dans sa botte et lui tirait une balle dans la tête. Cela nous a été
affirmé à de multiples reprises par des anciens déportés ayant eu à vivre ces effroyables moments.
Jean Marie Le Pen et sa fille.
Jean Marie Le Pen n'a toujours rien renié de son passé, au contraire c'est sans aucune vergogne qu'il répète ses
infamies.
En effet le 2 avril 2015, il revient sur ses propos polémiques de 1987, qui ont été condamné par une écrasante
majorité de la population française, en réaffirmant que les chambres à gaz ne sont qu'un détail de l'histoire.
Et le 9 avril 2015, il refuse de considérer que Philippe Pétain était un traitre.
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