ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 1 Communication financière ■ ÉTATS FINANCIERS CONSOLIDÉS IAS/IFRS DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE MAROCAINE DE BANQUES AU 30 JUIN 2008 ■ NOTES ANNEXES AU 30 JUIN 2008 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 2 SOMMAIRE ■ NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE 3 ■ ETATS FINANCIERS CONSOLIDES Bilan d’ouverture au 1er janvier 2007 Note de transition Bilan au 30/06/2008 Compte de résultat au 30/06/2008 Tableau des flux de trésorerie Variation des capitaux propres 9 9 10 11 11 11 11 ■ NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 12 1 NOTES RELATIVES AU BILAN AU 30/06/2008 1.1 Actifs, passifs et instruments financiers dérivés en valeur de marché par résultat 1.2 Actifs financiers disponibles à la vente 1.3 Opérations interbancaires, créances et dettes sur établissements de crédit 1.4 Prêts, créances et dettes sur la clientèle 1.5 Impôts courants et différés 1.6 Comptes de régularisation, actifs et passifs divers 1.7 Participations dans les sociétés mises en équivalence 1.8 Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance 1.9 Immobilisations corporelles et incorporelles 1.10 Immeubles de placement 1.11 Dettes représentées par un titre et dettes subordonnées 1.12 Ecarts d’acquisitions 1.13 Provisions pour risques et charges 12 12 12 12 12 12 12 13 13 13 13 13 13 13 2 NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RESULTAT AU 30/06/2008 2.1 Marge d’intérêts 2.2 Commissions nettes 2.3 Coût du risque 2.4 Gains nets sur instruments financiers évalués en valeur de marché par résultat 2.5 Gains nets sur actifs financiers disponibles à la vente 2.6 Produits et charges des autres activités 2.7 Gains et pertes nets sur les autres actifs 2.8 Impôt sur les bénéfices 14 14 14 14 14 14 14 14 15 3 INFORMATION SECTORIELLE 15 4 EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATEGIES DE COUVERTURE 4.1 Risque de crédit 4.2 Risque de marché 4.3 Risques structurels 4.4 Risques opérationnels 15 16 18 18 19 5 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 5.1 Engagements de financement 5.2 Engagements de garantie 19 19 19 6 INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 6.1 Rémunérations et avantages consentis au personnel 6.2 Evolution du capital et résultat par action 6.3 Périmètre de consolidation 6.4 Parties liées 6.5 Ventilation du bilan par échéance 20 20 21 21 21 22 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 3 NORMES COMPTABLES APPLIQUEES PAR LE GROUPE En application des dispositions de la circulaire 56/G/2007 de Bank Al Maghrib, les établissements de crédit doivent établir et publier leurs états financiers consolidés en normes comptables internationales à partir du 1er janvier 2008, avec un bilan d’ouverture au 1er janvier 2007. Filiales intégrées globalement : Pour être intégrée globalement, une entité doit satisfaire aux critères suivants : Droit de vote > 40% Total bilan > 0.1% de celui de l’activité agrégée du groupe Société Générale Marocaine de Banques. Filiales mises en équivalence : ■ ■ L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux meilleurs standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie. Les nouvelles normes comptables internationales ont donc été appliquées par le groupe Société Générale Marocaine de Banques à compter du 1er janvier 2008 (date de première application) conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 10, et par les autres normes du référentiel IFRS. Les états financiers consolidés relatifs à l’exercice 2007 Publiés selon les anciennes dispositions du PCEC ont été retraités en suivant les prescriptions des normes IFRS aux fins de comparaison avec les états financiers de l’exercice 2008 publiés en normes IFRS. 1. CONSOLIDATION Périmètre de consolidation : Entrent dans le périmètre de consolidation les entités contrôlées (contrôle exclusif ou conjoint) ou sous influence notable. Il n’est pas fixé de seuils chiffrés d’exclusion dans les normes, l’appréciation de la matérialité doit se faire conformément au cadre conceptuel des IFRS. Ainsi, l’information est significative si son omission ou son inexactitude peut influencer les décisions économiques que les utilisateurs prennent sur la base des états financiers. L’importance relative dépend de la taille de l’élément ou de l’erreur, jugée dans les circonstances particulières de son omission ou de son inexactitude. Type de contrôle : Les IFRS identifient 3 degrés de contrôle exerçables sur une entité : Contrôle exclusif : Le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle d’une entreprise afin d’obtenir des avantages de ses activités. Ce contrôle résulte soit du pouvoir: ■ Sur plus de la moitié des droits de vote, ■ De diriger les politiques financière et opérationnelle de l’entreprise ■ De nommer ou de révoquer la majorité des membres dirigeants ■ De réunir la majorité des droits de vote dans les réunions de l’organe de direction. Pour être mise en équivalence, une entité doit satisfaire aux critères suivants : Droit de vote compris entre 15% et 40% Part dans la situation nette > 0.5% des capitaux propres de l’activité agrégée ■ Total bilan > 0.1% de celui de l’activité agrégée. Le groupe Société Générale Marocaine de Banques ne dispose pas d’entité d’entités ad hoc ■ ■ 2. IMMOBILISATIONS CORPORELLES Une immobilisation corporelle est un actif corporel détenu soit pour être utilisé dans la production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loué à des tiers, soit à des fins administratives, et dont on s’attend qu’il soit utilisé sur plusieurs exercices. Évaluation initiale : Frais d’acquisition : Les frais d’acquisition s’entendent tous les frais engagés pour obtenir l’immobilisation dans l’état et le lieu où elle se trouve. Par conséquent, les droits de mutation (enregistrement), les honoraires et commissions et les frais d’actes sont à inclure dans les valeurs d’entrée des immobilisations Les frais d’acquisition sont intégrés dans la base amortissable de chacun des composants et amortis sur sa durée d’utilité. Dans le cas où les frais ne peuvent être rattachés de façon fiable à l’un des composants, il est préconisé de les intégrer à la valeur amortissable du composant principal, « Gros œuvres ». Coût d’emprunt : Les coûts d’emprunt sont les intérêts et autres coûts supportés par une entité dans le cadre d’un emprunt. Ce sont des coûts directement attribuables à l’acquisition ou à la construction d’un actif qualifié.ils sont incorporés dans le coût de l’actif : ■ ■ Quand il est probable qu’ils généreront des avantages économiques futur pour l’entité et – S’ils peuvent être évalués de façon fiable. Approche par composants : Le contrôle conjoint : Le partage en vertu d’un accord contractuel du contrôle d’une activité économique… L’influence notable : Elle est présumée dès lors qu’un investisseur détient directement ou indirectement, 20% ou d’avantage des droits de vote d’une entreprise sauf à démontrer clairement que cette influence n’existe pas. Un investisseur détenant, directement ou indirectement, moins de 20% des droits de vote d’une entreprise est présumé ne pas avoir d’influence notable sauf à démontrer clairement que cette influence existe. Pour apprécier la fraction des droits de vote détenus, SIC 33 impose de tenir compte de tous les droits de vote potentiels (obligations convertibles, options, warrants, …) et ce, quelle que soit l’option du management (exercice ou n de l’option). Méthodes de consolidation : Intégration globale pour les entités contrôlées ; Intégration proportionnelle ou mise en équivalence pour les coentreprises ; ■ Mise en équivalence pour les entités sous influence notable. ■ Les composants d’un actif sont comptabilisés comme des actifs distincts lorsqu’ils ont des durées d’utilités différentes de celles des autres composants. Évaluation postérieure : Modèle du coût : Après sa comptabilisation initiale, un actif corporel est comptabilisé à son coût (ou valeur initiale) après diminution du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur éventuelles. Modèle de réévaluation : Après sa comptabilisation initiale, un actif corporel doit être réévalué régulièrement à sa juste valeur diminuée du cumul des amortissements et pertes de valeur ultérieurs, à condition que sa juste valeur puisse être évaluée de façon fiable. Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante pour sue la valeur comptable n diffère pas de façon significative de celle qui aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture. ■ Exclusion du périmètre : Les cas d’exception sont : ■ La détention en vue de revente ultérieure à un horizon maximum fixé à 12 mois, ■ L’existence de restrictions sévères et durables qui limitent la capacité à transférer des fonds à L’investisseur, ■ Le caractère significatif. Regroupements : Le groupe Société Générale Marocaine de Banques n’a pas effectué de regroupement courant 2008. Conformément aux dispositions de la norme IFRS 1, le groupe a décidé de ne pas retraiter les regroupement d’entreprises antérieurs au 31/12/06. 1.1.1 Divergences avec les normes marocaines : La juste valeur des terrains et constructions est en général leur valeur de marché. Il en est de même des installations de production. Lorsqu’il n’ay p as d’indications de la valeur de marché celles-ci sont évaluées à leur coût de remplacement net d’amortissement. Sauf fluctuations particulières de la juste valeur, une réévaluation tous les trois ou cinq ans peut être suffisante. Les éventuelles réévaluations touchent toute une catégorie, c'est-à-dire tous les actifs de nature et d’usage similaires au sein de l’activité d’une entreprise. En cas d’une réévaluation, l’augmentation de la valeur comptable qui en résulte a, en général, pour contrepartie une augmentation des capitaux propres (écart de réévaluation). Amortissement : Approches par composants : chaque composant d’une immobilisation dont le coût est significatif par rapport au coût total de l’immobilisation doit être amorti séparément. Base amortissable : coût d’un actif diminué de sa valeur résiduelle. Valeur résiduelle : le montant estimé qu’une entité obtiendrait actuellement de la sortie de l’actif, après déduction des coûts estimés, si l’actif avait déjà l’âge et se trouvait déjà dans l’état prévu à la fin de sa durée d’utilité. Obligation de consolider les entités ad hoc et plus particulièrement les fonds sous contrôle exclusif, d’où l’obligation de consolider les OPCVM dédiés ; ■ Obligation de consolider les entités détenues majoritairement à travers des filiales de capital risque. ■ La méthode de consolidation résulte de la nature du contrôle et non de l’activité de la filiale. Durée d’amortissement (durée d’utilité) : c’est soit la période pendant laquelle l’entité s’attend à utiliser un actif, soit le nombre d’unité de production ou d’unités similaires que l’entité s’attend à obtenir de l’actif. Le mode d’amortissement utilisé par le groupe Société Générale Marocaine de Banques est le linéaire. 1.1.2 Options retenues : Dès lors que des éléments d’un actif présentent des durées d’utilité et des rythmes de consommation des avantages attendus différents, ils doivent être reconnus séparément, comme des composants distincts. ■ Le groupe Société Générale Marocaine de Banques applique un ensemble de seuils pour inclure certaines entités dans le périmètre de consolidation : Divergences avec les normes marocaines : 3 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 4 NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE (SUITE) Après sa comptabilisation initiale en tant qu’actif, une immobilisation corporelle peut être comptabilisée à son montant réévalué. ■ le développement : les dépenses doivent être capitalisées lorsque certains critères sont réunis : La durée d’utilité et le mode d’amortissement doivent être révisés de façon périodique. la faisabilité technique nécessaire à l’achèvement L’intention d’achever l’immobilisation incorporelle en vue de son utilisation ou de sa vente ■ Sa capacité à utiliser ou à vendre l’immobilisation incorporelle ■ La façon dont l’immobilisation incorporelle générera des avantages économiques futurs probables (existence d’un marché ou l’utilité en interne) ■ La disponibilité des ressources nécessaires à l’achèvement ■ La capacité à évaluer de façon fiable les dépenses attribuables à l’immobilisation incorporelle au cours de son développement. Si l’entité ne peut pas distinguer la phase de développement de la phase de recherche, tous les coûts passent en charges. ■ ■ La base amortissable tient compte de la valeur résiduelle de l’actif. Options retenues : Les options retenues portent principalement sur l’adoption de l’approche par composants, le changement au niveau de la durée d’amortissement, et l’adoption du coût amorti. Modèle d’évaluation Le groupe Société Générale Marocaine de Banques n’a pas opté pour la réévaluation périodique de ses immeubles d’exploitation. Valeur résiduelle : Les normes préconisent la prise en compte d’une valeur résiduelle pour chaque immobilisation. Le montant amortissable de l’actif est son coût diminué de sa valeur résiduelle. La valeur résiduelle des différentes immobilisations est considérée comme nulle. Evaluation postérieure : Modèles d’évaluation : À l’instar des immobilisations corporelles deux modèles d’évaluation peuvent être appliqués : Modèle du coût : Frais d’acquisition Les frais d’acquisition sont forfaitairement inclus dans le coût des immobilisations corporelles concernées (Terrains et constructions) sur la base le cas échéant, d’une statistique. Comptabilisation au coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Modèle de la réévaluation : D’autres frais tels que les honoraires et les droits de mutation sont incorporés dans le coût des immobilisations. Comptabilisation pour le montant réévalué diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeurs ultérieurs. Ce modèle ne peut être retenu que si les conditions suivantes sont réunies : Coût d’emprunt : ■ Le groupe Société Générale Marocaine de Banques n’a pas opté pour la capitalisation des coûts d’emprunt étant donné qu’aucun emprunt n’est adossé à l’acquisition d’une immobilisation. ■ Approche par composants : Amortissement : La méthode de reconstitution du coût historique, à partir des factures, a été adoptée pour l’application de l’approche par composants, d’où : Mode d’amortissement : Affectation du coût historique par composant, s’il y a lieu. ■ Distinction entre part terrain et construction. ■ Calcul des amortissements en tenant compte des durées et taux d’amortissements retenus pour l’application des normes. ■ Retraitement par les capitaux propres du différentiel d’amortissements. La matrice de décomposition dégagée à partir des données relatives au nouveau siège est appliquée à l’ancien siège de la société générale ainsi qu’au siège des filiales les plus significatives. ■ Juste valeur déterminée par référence à un marché actif Réévaluations régulières ■ Tous les actifs d’une même catégorie doivent être réévalués sauf s’il n’existe pas de marché actif. Le mode d’amortissement doit traduire le rythme de consommation des avantages économiques de l’actif. Le mode linéaire doit être utilisé si un autre rythme ne peut être déterminé de façon fiable. Une immobilisation à durée d’utilité indéterminée n’est pas amortie. Une immobilisation à durée d’utilité finie doit être amortie sur cette dernière. Durée d’utilité : Répartition systématique du montant amortissable sur la meilleure estimation de la durée d’utilité. Compte tenu de la nature de l’activité du groupe Société Générale Marocaine de Banques, l’approche par composants s’applique essentiellement aux immeubles : Plusieurs facteurs sont à prendre en considération pour la détermination de la durée d’utilité : Siège : ■ Composants Gros œuvre Agencements Ascenseurs Façade Installations techniques (climatisation) Installations techniques (électricité) Installations techniques (groupes électrogènes) Installations techniques (GTB) Installations techniques (autres) Durée d’utilité (annuelle) 50 10 25 30 12 25 30 15 15 Durée sociale (annuelle) 25 10 10 10 10 10 10 10 10 L’utilisation attendue de l’actif Les cycles de vie caractéristiques de l’actif ■ L’obsolescence technique, technologique ou autre ■ La stabilité du secteur d’activité et l’évolution de la demande pour les produits et services générés par l’actif. ■ Les actions attendues des concurrents. ■ Le niveau des dépenses de maintenance nécessaire pour obtenir les avantages économiques futurs. ■ Les limitations juridiques ou autres affectant la durée du contrôle ■ La dépendance de la durée d’utilité sur celle d’autres actifs. ■ La durée et le mode d’amortissement doivent être réexaminés au minimum à la clôture de chaque exercice. Pertes de valeur : Agence : Composants Gros œuvre Durée d’utilité (annuelle) 50 Durée sociale (annuelle) 25 Un test de dépréciation doit être pratiqué à chaque fois qu’un indicateur de perte de valeur est identifié et à chaque clôture d’exercice pour les immobilisations incorporelles à durée d’utilité indéterminée. Divergences avec les normes marocaines : 3. IMMEUBLES DE PLACEMENT Un immeuble de placement est un bien immobilier détenu par le propriétaire (ou par le preneur dans le cadre d’un contrat de location-financement) pour en tirer des loyers ou pour valoriser le capital ou les deux. En règles marocaines, les frais de recherche et de développement sont immobilisés sous conditions et amortis sur 5 ans. Options retenues : Divergences avec les normes marocaines : Les immobilisations incorporelles du groupe Société Générale Marocaine de Banques sont évaluées à leur coût amorti. Aucune distinction des immeubles de placement n’est prévue au niveau du PCEC. Le taux d’amortissement retenu est celui appliqué en social. La valeur résiduelle est estimée comme nulle. Options retenues : Les charges à répartir sont retraitées en contrepartie des capitaux propres. Aucun actif ne satisfait aux conditions de classifications en immeuble de placement. Les immobilisations hors exploitations telles que : les centres de vacances et loisirs, les logements de fonction…font parties des immobilisations corporelles. Les dépenses engagées dans le cadre des projets informatiques sont déjà traitées dans les comptes sociaux en deux phases : ■ 4. IMMOBILISATIONS INCORPORELLES Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable et sans substance physique, détenu en vue de son utilisation pour la production de biens et services, pour une location à des tiers ou à des fins administratives. Immobilisations incorporelles générées en interne : Un goodwill généré en interne ne peut jamais être reconnu en tant qu’actif. Le processus de production d’une immobilisation incorporelle comporte deux phases : ■ la recherche : les dépenses sont passées en charge. ■ Phase de recherche : les dépenses sont considérées comme charges Phase de développement : les dépenses sont immobilisées. 5. CONTRATS DE LOCATION Un contrat de location est un accord par lequel le bailleur cède au preneur pour une période déterminée, le droit d’utilisation d’un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements. Un accord, comportant une transaction, n’ayant pas la forme légale d’un contrat de location, mais qui confère un droit d’utiliser un actif en échange d’un paiement ou d’une série de paiements, peut être considéré comme un contrat de location (financement ou simple) et doit être comptabilisé comme tel. 4 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 5 NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE (SUITE) Classification des contrats de location : Divergences avec les normes marocaines : Contrat de location-financement : Contrairement aux IFRS, les règles marocaines préconisent : Un contrat de location financement est un contrat ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété d’un actif. Le transfert de propriété peut intervenir ou non, in fine. Approche patrimoniale : activation interdite Prédominance du juridique ■ Constatation d’une charge locative ou redevance de crédit-bail ■ ■ Contrat de location simple : Un contrat de location est classé en tant que contrat de location simple s’il ne transfère pas au preneur la quasi-totalité des risques et des avantages inhérents à la propriété. La classification d’un contrat est étroitement liée au degré de transfert des risques et des avantages au preneur, et exige en ce sens une analyse en substance des contrats par opposition au formalisme juridique qui prévaut en normes locales. Un contrat de location financement est un contrat de location ayant pour effet de transférer au preneur la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété d’un actif. Options retenues : Les entités exerçant l’activité du crédit-bail au niveau du groupe sont Sogélease et Eqdom. Le taux de non levée de l’option d’achat est quasi nul. Le traitement comptable, appliqué par le groupe Société Générale Marocaine de Banques de Banques dans le cadre de la consolidation, est conforme aux IFRS. 6. ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS Le preneur est quasi-propriétaire du bien : Soit parce que son transfert réel doit être réalisé à la fin du contrat ou dans des conditions telles que ce transfert s’effectuera. ■ Soit parce que la durée du contrat est assimilable à la durée de vie économique du bien. ■ Soit parce que les paiements actualisés reviennent pour le preneur à avoir financé la juste valeur du bien. Un contrat de location simple désigne tout contrat de location autre qu’un contrat de location financement. Prêts et créances : ■ La norme IAS 17 indique cinq exemples de situations qui conduisent normalement à considérer un contrat comme un contrat de location-financement : Le contrat de location transfère la propriété de l’actif au preneur au terme de la durée du contrat de location. ■ Le contrat de location donne au preneur l’option d’acheter l’actif à un prix qui devrait être suffisamment inférieur à sa juste valeur à la date à laquelle l’option peut-être levée pour que, dès le commencement du contrat de location, on ait la certitude raisonnable que l’option sera levée. ■ La durée du contrat de location couvre la majeure partie de la durée de vie économique de l’actif même s’il n’y a pas transfert de propriété. ■ Au commencement du contrat de location, la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location s’élève au moins à la quasi-totalité de la juste valeur de l’actif loué. ■ Les actifs loués sont d’une nature tellement spécifique que seul le preneur peut les utiliser sans leur apporter des modifications majeures. De même, les trois indicateurs des situations suivants qui conduisent normalement à considérer un contrat comme un contrat de location financement : ■ Si le preneur peut résilier le contrat de location, les pertes subies par le bailleur relatives à la résiliation sont à la charge du preneur ■ Les profits ou pertes résultant de la variation de la juste valeur de la valeur résiduelle sont à la charge du preneur ■ Le preneur a la faculté de poursuivre la location pour une 2ème période moyennant un loyer sensiblement inférieur au prix du marché. ■ Comptabilisation : Location financement : Comptabilisation chez le bailleur Le bailleur doit comptabiliser dans son bilan les actifs détenus en vertu d’un contrat de location-financement et les présenter comme des créances pour un montant égal à l’investissement net dans le contrat de location. Les paiements reçus doivent être répartis entre la partie en capital considérée comme un amortissement de la créance et la partie en intérêt représentant le paiement d’un taux effectif acquis ou à recevoir. La comptabilisation des revenus financiers doit s’effectuer sur la base d’une formule traduisant un taux de rentabilité périodique constant sur l’encours d’investissement net restant du bailleur tel que défini dans le contrat de location-financement. Comptabilisation chez le preneur : Le preneur doit comptabiliser les contrats de location-financement à l’actif et au passif de son bilan pour des montants égaux à la juste valeur du bien loué ou, si celle –ci est inférieure, à la valeur actualisée des paiements minimaux au titre de la location, déterminée chacune au commencement du contrat. Valeur actualisée : La valeur actualisée est obtenue en utilisant comme taux d’actualisation le taux d’intérêt implicite du contrat de location ou à défaut le taux d’emprunt marginal du preneur ( le taux d’intérêt qu’il aurait à payer pour un contrat similaire ou pour un emprunt du montant nécessaire à l’acquisition de l’actif concerné). Constituant l’une des 4 catégories d’actifs financiers entrant dans le champ d’application d’IAS 39, ils sont définis comme étant des non dérivés à paiements fixes ou déterminables et non côtés sur un marché actif. Les obligations non côtés sur un marché actif sont classées en prêt est créances. Exceptions : Les prêts émis ou achetés : Avec l’intention d’être vendus immédiatement ou à court terme sont à classer en actifs détenus à des fins de transaction. ■ Désignés à l’origine comme étant à la juste valeur par résultat. ■ Désignés à l’origine comme étant disponibles à la vente. Evaluation initiale : ■ L’évaluation initiale d’un crédit dépend : ■ De la juste valeur de la contrepartie donnée, qui est égale : - au nominal, sauf si le taux de crédit est hors marché - à la somme des flux futurs actualisés au taux du marché, entrainant la constatation d’une décote en résultat, si le taux est hors marché. Des coûts de transaction : Ces coût viennent en augmentation du nominal du crédit et sont pris en résultat de façon étalée via la méthode du taux d’intérêt effectif. ■ Des produits de transaction (commissions) ■ Ces produits viennent minorer le nominal du crédit et sont pris en résultat de façon étalée via la méthode du taux d’intérêt effectif. Evaluation ultérieure : ■ Évaluation au coût amortis à l’aide de la méthode du taux d’intérêts effectif. Taux d’intérêts effectif (TIE) : C’est le taux qui égalise les cash flows futurs estimés actualisés et la valeur comptable initiale du prêt. Dépôts : Les dépôts sont traités en IFRS de façon symétrique aux crédits. Les problématiques rencontrées sont donc similaires : Evaluation initiale : Si le dépôt est rémunéré à des conditions hors marché, il devra faire l’objet d’une décote. Evaluation ultérieure : Les coûts et les commissions directement associés à la mise en place du dépôt doivent être étalés via le taux d’intérêt effectif du dépôt. Crédit restructuré : Lorsqu’un crédit est restructuré du fait de la situation financière d’un débiteur, les flux futurs du crédit sont actualisés au TIE d’origine et la différence entre ce montant et la valeur comptable du crédit est enregistrée immédiatement en coût du risque. Cette décote est réintégrée sur la durée de vie du crédit dans la marge d’intérêt. L’abandon d’intérêt est comptabilisé exhaustivement au moment de la renégociation et la rémunération contractuelle initiale est conservée tout au long de la vie du crédit. Divergences avec les normes marocaines : Crédits : Le coût amorti et le taux d’intérêt effectif n’existent pas dans le référentiel marocain. Les crédits sont enregistrés au bilan pour leur valeur nominale et sont comptabilisés au coût historique. Les commissions et les frais sont comptabilisés soit flat soit prorata temporis. Dépôts : Location simple : Les actifs faisant l’objet de contrats de location simple doivent être présentés au bilan du bailleur selon la nature de l’actif. Compte de résultat : les revenus locatifs provenant des contrats de location simple doivent être comptabilisés en produit de façon linéaire sur toute la durée du contrat de location à moins qu’une autre base systématique ne soit plus représentative de l’échelonnement dans le temps de la diminution de l’avantage retiré de l’utilisation de l’actif loué. L’amortissement des actifs loués doit se faire sur une base cohérente avec la politique normalement suivie par le bailleur pour l’amortissement d’actifs similaires. Les dépôts sont comptabilisés au coût historique. En date d’arrêté, les intérêts courus calculés au taux facial (sur la valeur nominale nette des amortissements et depuis la mise en place ou depuis la date du dernier arrêté comptable ou depuis la date de dernière échéance d’intérêts) sont débités dans un compte de charges par le crédit du passif d’un compte de « dettes rattachées ». Crédit restructuré : En normes IFRS, une décote correspond à la différence entre le taux initial et le taux accordé à la restructuration est enregistrée en résultat et est amortie sur la durée de vie du prêt via le TIE. 5 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 6 NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE (SUITE) Options retenues : Mode de comptabilisation : Prêts et créances : Evaluation au coût amorti sur la base du taux effectif initial, qui inclut les frais d’acquisition et les éventuelles surcotes/décotes. L’application du coût amorti aux crédits à plus d’un an, est considérée comme non significative. Dépôts : Les dépôts sont maintenus à leur valeur comptable. Aucune décote n’est nécessaire compte tenu des caractéristiques des opérations réalisées par le groupe Société Générale Marocaine de Banques. Crédit restructuré : Pour le chiffrage de l’impact, les dossiers retenus observent un seuil de 1,5 MMAD. La décote est calculée sur les crédits restructurés pour des raisons de difficulté financière telle que défini dans la norme. Elle est calculée au jour de la restructuration par différence entre la valeur nette comptable du prêt restructuré et la somme des cash flows futurs attendus du nouveau prêt restructuré, actualisé au taux d’origine du prêt. Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts assimilés », les dépréciations et les reprises des provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ». Les plus values de cession sont enregistrées en « gains ou pertes ». Dépréciation : Dépréciation de façon à prendre en compte les seuls flux jugés recouvrables. C’est l’écart entre la valeur au bilan et la valeur actualisée, au taux effectif initial, des flux futurs probables. Titres disponibles à la vente (AFS) : Ce sont des actifs financiers autres que : 7. TITRES Des actifs de trading Des HTM ■ Des prêts et créances émis par l’entreprise. Mode de comptabilisation : Dans le référentiel, tout titre doit appartenir à l’une des 4 catégories suivantes : Evaluation à la juste valeur à moins qu’elle ne puisse être évaluée de manière fiable. Titres à la juste valeur par résultat (titres de trading, option juste valeur). ■ Titres disponibles à la vente (AFS) ■ Titres détenus jusqu’à échéance (HTM) ■ Prêt et créances Les catégories titres de participation, TVP et autres titres détenus à long terme n’ont pas d’équivalent dans les IFRS. La différence entre le coût et la juste valeur est comptabilisée séparément en capitaux propres jusqu’à ce qu’ils soient vendus. La décote est jugée non significative. ■ Titres à la juste valeur par résultat : Titres de trading : Ce sont des actifs financiers acquis dans le but principal de dégager un bénéfice des fluctuations à court terme de leur prix ou des marges d’un arbitragiste. Tout actif financier dont le rythme de transaction est fréquent doit faire partie du portefeuille de transaction. ■ ■ La valorisation en juste valeur des titres de ce portefeuille est répartie entre les lignes suivantes du compte résultat : Produit d’intérêts : pour le montant correspondant au coût amorti de la période Résultat net sur actifs disponibles à la vente : pour le montant correspondant aux dividendes, aux dépréciations durables sur titres à revenu variable, aux résultat de cession. ■ Coût du risque pour les dépréciations durables (titres à revenus fixes et variables) et réappréciation sur titres à revenu fixe. ■ Et la ligne de capitaux propres « variation de valeur sur actifs disponibles à la vente » pour le montant correspondant au complément de juste valeur. Dépréciation : ■ ■ Provisionnement pour la partie négative constatée en fonds propres. Le transfert hors la catégorie trading n’est pas autorisé. Mode de comptabilisation : Prêts et créances : Evaluation à la juste valeur par contrepartie du compte résultat. Ce sont des actifs financiers à paiements fixes ou déterminables non côtés sur un marché non actif autres que ceux que l’entité décide de classer en catégorie juste valeur par résultat ou AFS. Titres option juste valeur : II est possible de désigner initialement et irrévocablement tout instrument financier (actif ou passif) dans la catégorie « trading », quelle que soit sa nature et l’intention de gestion initiale. Mode de comptabilisation : Les actifs financiers pour lesquels le détenteur peut ne pas recouvrer l’intégralité de son investissement initial pour une raison autre que la détérioration du risque crédit ne peuvent pas être enregistrés dans cette catégorie (exclusion des parts OPCVM). Evaluation à la juste valeur par contrepartie du compte résultat. Mode de comptabilisation : Dépréciation : Evaluation au coût amorti sur la base du taux effectif initial, qui inclut les frais d’acquisition et les éventuelles surcotes/décotes. Un actif comptable est déprécié s’il est probable que sa valeur comptable est supérieure à sa valeur recouvrable estimée : Appréciation au minimum annuelle de l’existence d’un indicateur objectif, ■ Dépréciation inscrite en compte de résultat, ■ Dépréciation peut être statistique mais ne peut être générale. ■ A la fin de chaque période l’entreprise doit statuer sur la présence d’indications objectives de dépréciation de ses actifs financiers parmi lesquelles : Difficultés financières de l’émetteur ■ Défaut de paiement/ probabilité de faillite ■ Actifs déjà dépréciés lors des clôtures précédentes ■ Observation du passé ■ Dégradation de l’environnement économique, technologique ou légal dans lequel opère l’émetteur… ■ Le coût amorti est affecté en « produits d’intérêts assimilés », les dépréciation et les reprises des provisions lors de la cession ainsi que les moins values de cession, sont enregistrées en « coût du risque ». Les plus values de cession sont enregistrées en « gains ou pertes ». Dépréciation : Dépréciation de façon à prendre en compte les seuls flux jugés recouvrables. C’est l’écart entre la valeur au bilan et la valeur actualisée, au taux effectif initial, des flux futurs probables. Divergences avec les normes marocaines : La nouveauté apportée par les normes IFRS est la classification des titres à partir de l’intention de gestion. Pour cette catégorie de titre (titres de transaction), il n’y a pas de dépréciation à constater. Le recours à la juste valeur met fin à la matérialisation des provisions par la constatation directe des variations en résultat (contrainte de volatilité des résultats et capitaux propres). Titres détenus jusqu’à l’échéance (HTM) : Options retenues : Ce sont des actifs à échéance fixée et à paiements fixés ou déterminables, que l’entreprise a l’intention expresse et la capacité de conserver jusqu’à l’échéance. Diverses options sont retenues par le groupe Société Générale Marocaine de Banques : ■ Les placements ne peuvent être classés comme HTM si : Ils sont destinés à être détenus pour une période indéfinie, sauf si le versement des intérêts est prévu pour une période définie. ■ Ils sont susceptibles d’être vendus en raison des évolutions des conditions du marché, des besoins de liquidité… ■ L’émetteur a le droit de régler à un montant nettement inférieur à la valeur comptable. ■ Il existe une ou des clauses pouvant remettre en cause la détention jusqu’à la maturité. Les actions sont exclues de cette catégorie. ■ L’intention et la capacité doivent être évaluées à chaque clôture d’exercice : Interdiction de couvrir les titres HTM contre le risque de taux. L’entité doit disposer des ressources financières nécessaires pour continuer à financer son placement jusqu’à l’échéance. Si une entité du groupe Société Générale Marocaine de Banques vend à l’extérieur (ou reclassifie) un montant non négligeable de HTM, le groupe doit reclasser l’intégralité des titres détenus jusqu’à l’échéance et ne peut plus classer ses actifs financiers dans cette catégorie pendant 2 ans (règle du tainting). ■ ■ Classement des titres en fonction de l’intention de gestion dans les deux catégories : AFS et prêts et créances. AFS Prêts et créances - Titres de participation - Bons de trésor classés en portefeuille de placement - Obligations et autres titres de créance - Bons CNCA - Bons CIH - Bons socio-économiques - Bons jeunes promoteurs Valorisation des bons de trésor selon la courbe du marché secondaire. Détermination de la valeur des titres non côtés sur la base de la situation nette des entités concernées. ■ La valeur retenue pour la valorisation des titres côtés est le cours boursier. ■ Etalement actuariel des surcotes et décotes ■ Calcul des dépréciations durables dans le cas où une baisse durable et significative est constatée (baisse de 30% de la moyenne mobile des cours sur 12 mois par rapport au prix de revient). Toutefois, si la baisse n’est pas continue sur les 12 mois, une appréciation qualitative est effectuée au cas par cas. ■ ■ 6 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 7 NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE (SUITE) 8. PROVISIONS 8.1 Provisions pour risques et charges : Une provision pour risques et charges est un passif dont l’échéance ou le montant sont incertains. Un passif est une obligation actuelle de l’entreprise résultant d’évènements passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques. Évaluation : La norme ne distingue pas deux méthodologies différentes pour l’évaluation des provisions sur encours « impaired » individuellement ou collectivement. Le principe unique à appliquer est de provisionner l’excédent de la valeur comptable du ou des actifs sur leur valeur recouvrable. La constitution de provisions n’intervient qu’en cas de dégradation observable du niveau de risque d’un groupe de créances, et ayant une incidence mesurable sur les flux de trésorerie attendus du groupe constitué. Divergences avec les normes marocaines : ■ Les normes IFRS disposent que toute créance ne présentant pas, sur base individuelle, d’indication objective de dépréciation, ou n’ayant pas fait l’objet d’un examen individuel, soit incluse dans un groupe de créances homogènes au regard du risque de crédit, afin d’examiner si des indications objectives de dépréciation existent pour chacun des ensembles constitués. ■ Options retenues : Selon la norme IAS 37 le montant comptabilisé en provision doit être la meilleure estimation de la dépense nécessaire à l’extinction de l’obligation actuelle à la date de clôture. Critère de constitution d’une PRC : L’obligation actuelle envers un tiers. La forte probabilité de sortie de ressources pour éteindre l’obligation. ■ La fiabilité de l’évaluation de cette sortie de ressource. Divergences avec les normes marocaines : Les provisions à caractère général ou forfaitaire ne sont pas admises en IFRS. La norme marocaine ne prévoit pas l’actualisation de la valeur de la provision. La norme IAS 37 précise que le montant de la provision est actualisé si l’effet est significatif. Options retenues : Un seuil de 1 MMAD est retenu pour l’analyse des provisions pour risques et charges, l’actualisation est à effectuer si le montant est significatif. Les provisions à caractères généraux et les provisions réglementées sont annulées. 8.2 Provisions sur créances 8.2.1 Provisions individuelles : Doivent faire l’objet d’une provision toutes les créances présentant, individuellement ou collectivement, une ou plusieurs indications objectives de dépréciation (risque avéré). Les indications suivantes d’une dépréciation liée à l’existence d’un risque de crédit, sont proposées par la norme : La base de dépréciation du portefeuille des prêts et créances concerne les créances sensibles (selon les cotations internes à la banque). Le groupe Société Générale Marocaine de Banques a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance. 9. GOODWILL Identification d’un regroupement d’entreprises : Un regroupement d’entreprises correspond aux situations suivantes : 1- La réunion de plusieurs entités en une seule 2- L’obtention du contrôle du patrimoine ou des activités d’une entité par une autre entité. La comptabilisation des regroupements d’entreprises Date d’acquisition : C’est la date à laquelle commence l’application de la méthode de l’acquisition et donc l’intégration chez l’acquéreur du résultat et des actifs identifiables de l’entreprise acquise. ■ Difficultés financières importantes de l’émetteur ou du débiteur Une rupture du contrat telle qu’un défaut de paiement des intérêts ou du principal ■ L’octroi par le prêteur à l’emprunteur, pour des raisons économiques ou juridiques liées aux difficultés financières de l’entreprise, d’une facilité que le prêteur n’aurait pas envisagée dans d’autres circonstances. ■ La probabilité croissante de faillite ou autre restructuration de l’emprunteur ■ La disparition d’un marché actif pour cet actif financier, suite à des difficultés financières ■ Des données observables indiquant une diminution évaluable des flux de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe d’actif financiers depuis la comptabilisation initiale de ces actifs, bien que la diminution ne puisse pas encore être rattachée à chaque actif financier du groupe. Perte de valeur : Coût d’acquisition : ■ Le coût d’un regroupent d’entreprises est défini dans IFRS3 comme étant le total : L’impairment se mesure comme la différence entre, d’une part, la valeur comptable des créances, d’autre part la valeur recouvrable. Des actifs et passifs identifiables acquis doivent être comptabilisés de façon séparée à la date d’acquisition si les deux conditions suivantes sont réunies : La valeur recouvrable est la valeur actuelle des flux de récupération attendus, actualisés en utilisant le taux d’intérêt effectif d’origine de la créance. 1- Des justes valeurs, à la date d’échange des actifs remis, des passifs encourus ou assumés, et des instruments de capitaux propres émis par l’acquéreur en échange du contrôle de l’entreprise acquise, plus 2- Tous les coûts directement attribuables au regroupement d’entreprises De plus lorsque les parties prévoient une révision du prix à la hausse ou à la baisse, notamment en fonction de performances de l’entreprise acquise, l’ajustement correspondant devra être inclus dans le coût du regroupement si et seulement si cet ajustement est probable et qu’il peut être mesuré de façon fiable Actif et passif identifiables de l’entreprise acquise : Il est probable que tous les avantages économiques futurs s’y rapportant iront à l’acquéreur ; Une évaluation fiable de leur coût ou de leur juste valeur est disponible. Leur juste valeur peut donc être appréhendée s’ils résultent d’un droit contractuel ou légal ou s’ils sont séparables c'est-à-dire vendables, licenciables, louables. ■ ■ Divergences avec les normes marocaines : Les normes IFRS, contrairement aux règles marocaines, ne donnent pas une définition stricte des créances à déprécier. ■ La notion de contagion n’est pas explicite en IFRS. ■ Le taux de provisionnement est forfaitaire en normes marocaines. ■ L’actualisation des flux de récupération attendus doit être effectuée en IFRS. Options retenues : ■ Les provisions sont constituées sur des créances ayant connu un indice objectif de dépréciation sur la base de leur valeur recouvrable estimée, actualisée au taux d’origine des crédits. Les critères d’identification des créances en souffrance adoptés par Bank Al-Maghrib sont maintenus. Les provisions concernant les créances en souffrance présentant des montants significatifs sont estimées individuellement par l’entité de recouvrement : Clients compromis ayant un risque net > 1 MMAD. ■ Clients compromis ayant une provision > 5 MMAD. Le groupe Société Générale Marocaine de Banques a développé des modèles statistiques sur la base des historiques de recouvrement et des garanties et sûretés détenues pour le calcul des provisions pour les créances en souffrance non significatives. Goodwill : Le Goodwill est constitué par l’ensemble des avantages économiques futurs générés par des actifs qui ne peuvent être individuellement identifiés et comptabilisés séparément. Il correspond donc à la différence entre le coût d’acquisition et la part d’intérêt de l’acquéreur dans la juste valeur nette des actifs, passifs et passifs éventuels identifiables. Après être évalué, il doit être comptabilisé à la date d’acquisition en tant qu’actif. Lorsque l’acquisition est réalisée par étape, le goodwill doit être calculé à chaque étape, sur la base de la juste valeur de l’actif net identifiable de l’entreprise à cette date L’amortissement du goodwill laisse la place en IFRS à un test de dépréciation, au minimum annuel. Goodwill négatif : ■ 8.2.2 Provisions collectives : Est considérée comme une indication objective de dépréciation d’un actif financier ou d’un groupe d’actif financier toute donnée observable portée à l’attention du porteur de l’actif sur les évènements générateurs de pertes : données observables indiquant une diminution évaluable des flux de trésorerie futurs estimés provenant d’un groupe d’actifs financiers, bien que la diminution ne puisse pas encore être rattachée à chaque actif financier du groupe. Lorsque le prix payé par l’acquéreur es inférieur à sa quote-part dans la valeur des actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise, un goodwill négatif (parfois appelé badwill) doit être immédiatement comptabilisé en résultat (en produit de l’exercice) après avoir procédé à une vérification des actifs nets identifiables et du coût de l’acquisition pour s’assurer de leur correcte évaluation. La remise en cause du coût initial : En c qui concerne les changements de la valeur des actifs et passifs postérieurement à l’acquisition, l’IFRS 3 indique que le montant affecté au goodwill/badwill doit être ajusté dans un délai maximum d’un an à partir de la date d’acquisition. Divergences avec les normes marocaines : Méthode de provisionnement : La notion du Goodwill est une nouveauté par rapport aux normes marocaines. Si une entité détermine qu’il n’existe pas d’indications objectives de dépréciation pour un actif financier considéré individuellement, significatif ou non, elle inclut cet actif dans un groupe d’actifs financiers présentant des caractéristiques de risque de crédit similaires et les soumet collectivement à un test de dépréciation. Les actifs soumis à un test de dépréciation individuel et pour lesquels une perte de valeur est comptabilisée ou continue de l’être ne sont pas inclus dans un test de dépréciation collectif. Options retenues : L’amortissement des Goodwill est abandonné et des testes de dépréciation réguliers sont effectués. Pour le traitement du Goodwill, la valeur nette comptable retenue est celle arrêtée au 31/12/06. 7 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 8 NORMES ET PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE (SUITE) 10. AVANTAGES AU PERSONNEL Divergences avec les normes marocaines : La norme IAS 19 identifie 4 catégories d’avantages du personnel : En normes marocaines, les régimes à prestations définies ne sont pas provisionnés. Les prestations versées aux salariés lors de leur départ, ou les primes d’ancienneté sont comptabilisées en charge. Avantages à court terme, tels que les salaires, les rémunérations, les cotisations de sécurité sociale, les congés payés, les congés maladie, l’intéressement et les primes (s’ils sont payables dans les 12 mois suivants la fin de l’exercice) et les avantages non monétaires (tel que l’assistance médicale, le logement, les voitures et les biens ou services gratuits ou subventionnés) accordés au personnel en activité ; ■ Avantages postérieurs à l’emploi tels que les pensions de retraite et autres prestations postérieures à l’emploi, l’assurance-vie postérieure à l’emploi et l’assistance médicale postérieure à l’emploi ; ■ Avantages à long terme comprenant les congés liés à l’ancienneté, congés sabbatiques, jubilés ou autres avantages liés à l’ancienneté, indemnité d’incapacité de longue durée et, s’ils sont payables 12 mois ou plus après la fin de l’exercice, l’intéressement, les primes et rémunérations différées ■ Indemnités de fin de contrat de travail. ■ Aucune provision n’est constituée dans les comptes marocains alors que dans le référentiel IFRS, des provisions sont à constituer pour les régimes à prestations définies. Options retenues : Le groupe Société Générale Marocaine de Banques retient la méthode du corridor comme méthode de reconnaissance des écarts actuariels. Une exception IFRS 1, permet à une société fille dont la mère est déjà passée aux IFRS, d’utiliser les mêmes évaluations de provisions que ce qui est remonté à sa mère. Les évaluations réalisées dans le cadre des comptes consolidés (remontée à la Société Générale) vont donc être reprises. 11. DÉRIVÉS Régimes à cotisations définies : Change à terme Dans les régimes à cotisation définies, l’employeur paye des cotisations fixes à une entité distincte et n’aura aucune obligation juridique ou implicite de payer des cotisations supplémentaires si le fonds n’a pas suffisamment d’actifs pour servir tous les avantages correspondant aux services rendus par le personnel pour l’exercice et les exercices antérieurs. La norme impose à l’entité de comptabiliser les cotisations versées au régime à contributions définies lorsque le membre du personnel a rendu des services en échange de ces cotisations. Les opérations de change sont enregistrées dans le bilan à la date de l’engagement et non plus dans le hors bilan, même si la juste valeur à l’initiation est nulle pour la quasitotalité des contrats (juste valeur nulle pour des contrats fermes initiés à des conditions de marché). Régimes à prestations définies : Divergences avec les normes marocaines : Les régimes à prestations définies peuvent être non financés, ou partiellement ou intégralement financés, la norme impose à l’entité : Les opérations de change à terme couvert ou sec donnent lieu à la constatation d’un actif ou d’un passif de trading en fonction de la valeur de retournement sur le marché avec les mêmes caractéristiques que le contrat initial. De comptabiliser non seulement son obligation juridique mais aussi toute obligation implicite générée par les pratiques passées de l’entité. ■ De déterminer la valeur actuelle des obligations au titre des prestations définies et la juste valeur des actifs des régimes avec une régularité suffisante pour que les montants comptabilisés dans les états financiers ne diffèrent pas de façon significative des montants qui auraient été déterminés à la date de clôture ■ D’utiliser la méthode des unités de crédit projetées pour évaluer ses obligations et ses coûts ■ D’affecter les droits à prestations aux périodes de services en vertu de la formule de calcul des prestations du régime, à moins que les services rendus lors des exercices ultérieurs aboutissent à un niveau de droits à prestations sensiblement supérieurs à celui des exercices antérieurs ■ D’utiliser des hypothèses actuarielles objectives et mutuellement compatibles concernant les variables démographiques (telles que la rotation du personnel et la mortalité) et financières (telles que les augmentations futures des salaires, les changements dans les coûts médicaux futurs et certains changements dans les régimes généraux et obligatoires). Les hypothèses financières doivent être basées sur les attentes du marché à la date de clôture de l’exercice au cours duquel les obligations doivent être réglées ■ De déterminer le taux d’actualisation par référence à un taux du marché à la date de clôture basé sur les obligations d’entreprises de première catégorie (ou, dans les pays où ce type de marché n’est pas actif, les obligations d’état) dont la monnaie et le terme sont cohérents avec la monnaie et le terme des obligations au titres des avantages postérieurs à l’emploi ■ De déduire la juste valeur des éventuels actifs du régime du montant comptable de l’obligation. Certains droits à remboursements qui ne sont pas qualifiés d'actifs du régime sont traités de la même façon que les actifs du régime, sauf qu'on les présente en tant qu'actifs distincts, et non en déduction de l'obligation ■ De limiter la valeur comptable d’un actif de telle façon qu’il ne dépasse pas le total : (i) du coût non comptabilisé des services passés et des pertes actuarielles ; plus ■ (ii) la valeur actuelle des éventuels avantages économiques disponibles sous la forme de remboursements du régime ou de réductions de contributions futures au régime ; de comptabiliser le coût des services passés selon un mode linéaire sur la durée moyenne restant à courir jusqu’à ce que les avantages correspondant au régime adopté ou modifié soient acquis au personnel ; ■ de comptabiliser les profits ou pertes liés à une réduction ou liquidation d’un régime à prestations définies au moment où la réduction ou liquidation a lieu. Le profit ou la perte doit comprendre le changement en résultant de la valeur actuelle de l’obligation au titre des prestations définies, de la juste valeur des actifs du régime et de la partie non comptabilisée des écarts actuariels et du coût des services passés ; et ■ de comptabiliser une part spécifiée des écarts actuariels cumulés nets excédant la plus grande des deux valeurs suivantes : (i) 10 % de la valeur actualisée de l’obligation au titre des prestations définies ; ou ■ (ii) 10 % de la juste valeur des éventuels actifs du régime. La part des écarts actuariels à comptabiliser pour chaque régime à prestations définies est l’excédent tombant au-delà du corridor de 10 % à la date de clôture précédente divisé par la durée de vie active résiduelle moyenne attendue du personnel participant au régime. Les opérations de change spot donnent lieu à comptabilisation directement au bilan avec réévaluation comme pour le cas des normes marocaines. Toutes les opérations de change à terme sont suivies en valeur de marché. Il n’existe pas de position arrêté sur l’uniformisation des sources de données pour les courbes de taux en DH. Options retenues : Le groupe Société Générale Marocaine de Banques de Banques n’effectue pas d’opérations de couverture. L’ensemble des opérations de change réalisées est classé en instruments en juste valeur par résultat. 12. IMPÔTS DIFFÉRÉS IAS 12 s’applique à tous les impôts sur lé bénéfice, y compris les impôts nationaux et étrangers. Il a pour objectif de comptabiliser l’impôt se rapportant aux charges et aux produits enregistrés au cours de l’exercice. Il gomme ainsi les distorsions pouvant exister entre : Les valeurs bilantielles comptables et les valeurs bilantielles fiscales ; Le résultat social et le résultat fiscal ; ■ Le résultat social et le résultat IAS ■ ■ L’impôt recalculé représente finalement le résultat courant et le résultat différé. Un impôt différé passif doit être pris en compte pour toutes les différences temporelles imposables puisqu’il s’agit d’une dette future d’impôt. Les impôts différés actifs, qu’ils soient liés à des différences temporaires déductibles ou à des pertes fiscales reportables, ne sont pris en compte que si leur récupération est probable. L’évaluation d’un impôt différé dépend de l’intention de l’entreprise, cette dernière pouvant avoir des conséquences sur la prise en compte du prix de cession futur t de sa fiscalité. L’actualisation est interdite. Evaluation : IAS 12 impose à une entreprise de comptabiliser l’impôt différé en utilisant l’approche bilantielle de la méthode du report variable. Cette méthode consiste à calculer un impôt différé sur les différences temporelles qui sont les différences entre la base fiscale d’un actif ou d’un passif et sa valeur comptable au bilan. Ainsi, les impositions différées antérieures et subsistantes sont corrigées des nouvelles règles en vigueur à la date d’arrêté des comptes. Les actifs et les passifs d’impôt différé doivent être évalués aux taux d’impôt dont l’application est attendue sur l’exercice au cours duquel l’actif sera réalisé ou le passif réglé sur la base des taux d’impôt adoptés ou quasiment adoptés à la clôture. Présentation : Les impôts différés actifs et passifs sont évalués et comptabilisés séparément, mais ils sont compensés au bilan si : ■ L’entité dispose d’un droit juridiquement exécutoire de compenser les actifs et les passifs d’impôt exigible ; ■ Les passifs et actifs d’impôts différés concernent des impôts prélevés par la même administration fiscale. La Norme permet aussi l’application de méthodes systématiques conduisant à une comptabilisation plus rapide sous réserve d’appliquer la même base de comptabilisation pour les profits et pertes et ce de façon permanente d’un exercice à l’autre. La comptabilisation immédiate de l’ensemble des écarts actuariels constitue l’une de ces méthodes autorisées. La Norme impose une méthode plus simple de comptabilisation des avantages à long terme autres que les avantages postérieurs à l’emploi : la comptabilisation immédiate des écarts actuariels et du coût des services passés. 8 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 9 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES BILAN D'OUVERTURE AU 01 JANVIER 2007 ACTIF IFRS En milliers de DH Montant au 31 déc. 2006 Périmètre de consolidation 5 107 025 2 789 202 5 157 295 27 199 253 633 414 337 419 1 770 437 149 859 209 443 43 353 347 -52 671 103 792 -50 689 13 965 14 397 Montant au 31 déc. 2006 5 556 445 31 793 828 338 276 1 280 874 600 910 3 783 014 3 559 739 2 666 967 400 844 491 928 223 275 43 353 347 Périmètre de consolidation -6 226 50 045 -29 422 -29 423 -29 275 -148 1 14 397 Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux Placements détenus jusqu'à leur échéance Actifs d'impôt exigible Actifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres actifs Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans des entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d'acquisition TOTAL ACTIF IFRS PASSIF IFRS Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couvert en taux Passifs d'impôt exigible Passifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions Techniques des contrats d'assuarance Provisions Subventions et fonds assimilés Dettes subordonnées et fonds spéciaux de garantie Capitaux propres Capitaux propres part du groupe . Capital et réserves liées . Réserves consolidées . Gains ou pertes latents ou différés . Résultat de l’exercice Intérêts minoritaires TOTAL PASSIF IFRS Reclassement -504 143 504 143 379 003 277 093 46 881 -225 447 -481 790 -4 260 Reclassement 463 490 48 232 -511 722 -4 260 - -4 260 Titres 220 860 26 012 246 871 Titres 109 502 137 369 108 223 -38 837 147 060 29 145 246 871 Dérivés Avantages Immobilisations au personnel PRG PRC 11 688 48 097 -1 109 203 092 10 579 Dérivés 48 097 203 092 - Avantages Immobilisations au personnel PRG PRC 11 154 2 520 -6 939 80 424 121 458 -305 611 3 844 3 844 -73 361 -73 361 122 667 122 667 305 611 305 611 3 844 -73 361 122 667 305 611 10 579 48 097 203 092 - Prêts et créances -326 565 121 835 -204 730 Prêts et créances -204 730 -162 423 -162 423 -42 307 -204 730 Goodwill -148 195 -148 195 Goodwill -148 195 -148 195 -148 195 -148 195 Montant au 01 janv. 2007 IFRS 5 107 025 11 688 2 453 247 5 661 438 27 251 691 277 093 242 825 510 650 286 730 1 505 704 149 859 61 248 43 519 198 Montant au 01 janv. 2007 IFRS 11 154 5 556 445 31 787 602 338 276 463 490 240 679 812 258 412 497 3 896 797 3 686 683 2 666 967 380 876 147 060 491 780 210 114 43 519 198 SYNTHÈSE DES IMPACTS NETS SUR LES CAPITAUX PROPRES PART GROUPE Périmètre de consolidation +112 +123 Titres et dérivés Immobilisations +306 -29 En millions de dirhams -73 Avantages sociaux -148 Dépréciation Goodwill -162 Impacts capitaux propres Dépréciations des créances PRG/ PRC 3 560 Capitaux propres PCEC 3 687 Capitaux propres IFRS 9 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 10 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) PASSAGE DU BILAN DES NORMES PCEC AUX NORMES IAS/IFRS BILAN AU 30/06/2007 En milliers de DH ACTIF IFRS Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux Placements détenus jusqu'à leur échéance Actifs d'impôt exigible Actifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres actifs Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans des entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d'acquisition TOTAL ACTIF IFRS PCEC AU 30 JUIN 2007 4 719 045 2 323 346 4 407 214 30 288 052 1 673 856 336 468 1 947 411 140 820 203 201 46 039 413 Périmètre de consolidation 3 657 110 -26 039 103 049 -55 978 -191 24 608 Reclassements -474 340 474 340 554 899 254 662 46 930 -216 337 -644 414 -4 260 Retraitements 5 607 230 652 -186 385 142 971 -1 415 210 140 -141 952 259 617 IFRS AU 30 JUIN 2007 4 719 045 5 607 2 083 315 4 881 664 30 630 527 254 662 189 901 1 559 153 280 490 1 512 946 140 820 61 249 46 319 378 PASSIF IFRS Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couvert en taux Passifs d'impôt exigible Passifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions Techniques des contrats d'assuarance Provisions Subventions et fonds assimilés Dettes subordonnées et fonds spéciaux de garantie Capitaux propres Capitaux propres part du groupe . Capital et réserves liées . Réserves consolidées . Gains ou pertes latents ou différés . Résultat de l’exercice Intérêts minoritaires TOTAL PASSIF IFRS PCEC AU 30 JUIN 2007 2 897 167 34 157 232 2 083 295 2 449 615 632 464 3 819 640 3 606 491 2 879 553 418 100 308 838 213 149 46 039 413 Périmètre de consolidation 936 -113 17 219 7 000 -434 -12 035 -7 822 -4 213 11 601 24 608 Reclassements 368 060 48 154 -416 214 -4 260 -4 260 Retraitements 1 432 203 310 -9 984 -189 671 254 529 261 268 9 307 150 659 101 302 -6 739 259 617 IFRS AU 30 JUIN 2007 1 432 2 898 103 34 157 119 2 083 295 368 060 251 464 2 040 636 445 533 4 073 735 3 855 724 2 879 553 419 585 150 659 405 927 218 011 46 319 378 PASSAGE DU COMPTE DE RÉSULTAT DES NORMES PCEC AUX NORMES IAS/IFRS Compte de résultat au 30/06/2007 Marge d'intérêts Marge sur commissions Résultat des activités de marché Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net Résultat net Part du Groupe PCEC AU 30 JUIN 2007 902 011 203 906 1 237 558 644 681 490 404 517 863 329 882 308 838 En milliers de DH Périmètre de consolidation 340 24 337 7 958 958 -4 543 -7 013 -4 213 Reclassements -9 926 -9 926 -9 926 - Retraitements 45 612 45 103 52 151 152 238 158 481 100 191 101 302 IFRS AU 30 JUIN 2007 937 697 204 246 1 297 072 694 864 643 600 671 801 423 060 405 927 PASSAGE DU BILAN DES NORMES PCEC AUX NORMES IAS/IFRS BILAN AU 31/12/2007 En milliers de DH ACTIF IFRS Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés Prêts et créances sur la clientèle Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux Placements détenus jusqu'à leur échéance Actifs d'impôt exigible Actifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres actifs Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans des entreprises mises en équivalence Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles Ecarts d'acquisition TOTAL ACTIF IFRS PCEC AU 31 DEC. 2007 3 444 286 1 613 526 7 555 956 35 756 578 1 044 078 486 782 1 304 121 150 021 196 958 51 552 306 Périmètre de consolidation 474 967 45 687 -302 889 475 904 -200 078 13 718 507 309 Reclassements -492 290 492 290 -382 167 490 081 61 402 -445 799 -276 483 Retraitements 15 032 149 900 -177 519 130 175 -1 221 211 510 -135 710 192 167 IFRS AU 31 DEC. 2007 3 444 286 15 032 1 746 103 8 093 933 34 894 003 490 081 191 577 1 072 962 286 704 1 529 349 150 021 61 248 51 975 299 PASSIF IFRS Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couvert en taux Passifs d'impôt exigible Passifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions Techniques des contrats d'assuarance Provisions Subventions et fonds assimilés Dettes subordonnées et fonds spéciaux de garantie Capitaux propres Capitaux propres part du groupe . Capital et réserves liées . Réserves consolidées . Gains ou pertes latents ou différés . Résultat de l’exercice Intérêts minoritaires TOTAL PASSIF IFRS PCEC AU 31 DEC. 2007 2 430 486 38 423 493 3 914 697 1 870 515 811 676 4 101 439 3 959 611 2 879 553 236 858 843 200 141 828 51 552 306 Périmètre de consolidation 45 688 11 317 405 477 1 44 826 -66 913 258 963 -325 876 111 739 507 309 Reclassements 738 368 48 744 -1 059 335 -4 260 -60 829 60 829 -276 483 Retraitements 5 889 158 480 -9 387 -323 397 360 581 384 365 9 307 112 457 262 601 -23 784 192 167 IFRS AU 31 DEC. 2007 5 889 2 476 174 38 434 810 3 914 697 738 368 207 224 1 207 270 484 020 4 506 846 4 277 063 2 879 553 444 299 112 457 840 754 229 783 51 975 299 10 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 11 ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) PASSAGE DU COMPTE DE RÉSULTAT DES NORMES PCEC AUX NORMES IAS/IFRS Compte de résultat au 31/12/2007 Marge d'intérêts Marge sur commissions Résultat des activités de marché Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat d'exploitation Résultat avant impôt Résultat net Résultat net Part du Groupe En milliers de DH PCEC AU 31 DEC. 2007 1 949 573 428 490 Périmètre de consolidation 11 013 1 812 2 880 321 1 689 213 1 209 823 1 318 016 874 575 843 200 -168 402 -203 008 -204 165 -278 491 -295 788 -325 876 Reclassements -15 209 -15 209 -15 209 60 829 60 829 60 829 60 829 Retraitements 82 197 93 437 109 710 315 803 320 433 264 718 262 601 IFRS AU 31 DEC. 2007 2 027 574 430 302 2 790 147 1 580 706 1 382 290 1 420 787 904 334 840 754 BILAN CONSOLIDÉ AUX NORMES IAS/IFRS AU 30/06/2008 En milliers de DH ACTIF IFRS Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 30/06/08 31/12/07 4 730 741 3 444 286 16 967 15 032 Actifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Actifs financiers disponibles à la vente Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés - - 1 607 323 1 746 103 7 401 055 8 093 933 40 823 862 34 894 003 Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - - Placements détenus jusqu'à leur échéance - - Actifs d'impôt exigible 407 995 490 081 Actifs d'impôt différé 185 824 191 577 Comptes de régularisation et autres actifs 622 328 1 072 962 Prêts et créances sur la clientèle Actifs non courants destinés à être cédés Participations dans des entreprises mises en équivalence - - 276 077 286 704 Immeubles de placement Immobilisations corporelles Immobilisations incorporelles - - 1 529 173 1 529 349 164 351 150 021 Ecarts d'acquisition 61 249 61 248 TOTAL ACTIF IFRS 57 826 944 51 975 299 COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ AUX NORMES IAS/IFRS AU 30/06/2008 En milliers de DH PASSIF IFRS Banques centrales, Trésor public, Services des chèques postaux Passifs financiers à la juste valeur par résultat Instruments dérivés de couverture Dettes envers les établissements de crédit et assimilés Dettes envers la clientèle Titres de créance émis Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couvert en taux Passifs d'impôt exigible Passifs d'impôt différé Comptes de régularisation et autres passifs Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés Provisions Techniques des contrats d'assuarance Provisions Subventions et fonds assimilés Dettes subordonnées et fonds spéciaux de garantie Capitaux propres Capitaux propres part du groupe . Capital et réserves liées . Réserves consolidées ; Gains ou pertes latents ou différés . Résultat de l’exercice Intérêts minoritaires TOTAL PASSIF IFRS 30/06/08 5 072 3 478 251 40 943 354 6 198 501 465 190 275 996 1 039 240 481 488 4 939 852 4 723 918 3 545 053 577 108 139 299 462 458 215 934 57 826 944 31/12/07 5 889 2 476 174 38 434 810 3 914 697 738 368 207 224 1 207 270 484 020 4 506 846 4 277 063 2 879 553 444 299 112 457 840 754 229 783 51 975 299 TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE En milliers de DH En milliers de DH Compte de résultat + Intérêt et produits assimilés - Intérêts et charges assimilées MARGE D'INTERET + Commissions (Produits) - Commissions (Charges) MARGE SUR COMMISSIONS +/- Gains ou Pertes nets sur instruments Financiers à la juste valeur par résultat +/- Gains ou Pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente + Produits des autres activités - Charges des autres activités PRODUIT NET BANCAIRE Charges générales d'exploitation - Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles RESULTAT BRUT D'EXPLOITATION - Coût du risque RESULTAT D'EXPLOITATION +/- Quote part du résultat net des entreprises mises en équivalence +/- Gains ou pertes nets sur autres actifs +/- Variations de valeur des écarts d'acquisition RESULTAT AVANT IMPOT - Impôt sur les résultats +/- Résultat net d'impôt des activités arrêtées ou en cours de cession RESULTAT NET Intérêts minoritaires RESULTAT NET - PART DU GROUPE 30/06/08 1 459 991 -326 408 1 133 583 220 401 220 401 4 218 -32 931 232 872 -68 812 1 489 331 -588 549 30/06/07 1 245 774 -308 077 937 697 204 246 204 246 6 378 69 408 153 865 -74 522 1 297 072 -520 695 -70 749 830 033 -66 585 763 449 21 087 6 243 790 778 -303 786 486 992 24 535 462 458 -81 513 694 864 -51 265 643 600 21 958 6 243 671 801 -248 740 423 060 17 133 405 927 30/06/08 790 778 64 507 12 147 -2 532 21 987 -42 456 TABLEAU DE VARIATION DES CAPITAUX PROPRES 254 001 -2 698 952 -995 104 4 208 304 -105 409 -474 748 -65 909 1 608 879 -33 841 -158 791 -192 632 -265 172 -265 172 1 151 075 5 140 469 5 107 025 33 444 6 291 544 3 444 286 2 847 258 1 151 075 En milliers de DH Capital Capitaux propres clôture 31.12.2006 Impact des changements de méthodes comptables Capitaux propres d'ouverture corrigés au 01.01.2007 Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes Résultat de l’exercice Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (A) Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (B) Ecarts de conversion : variations et transferts en Résultat (C) "Gains ou pertes latents ou différés (A) + (B) + ( C)" Autres variations Variation de périmètre Capitaux propres clôture 31.12.2007 Changement de méthodes comptables Capitaux propres clôture 31.12.2007 corrigés Opérations sur capital Paiements fondés sur des actions Opérations sur actions propres Dividendes Résultat de l’exercice Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) Autres variations Variation de périmètre Capitaux propres clôture 30.06.08 30/06/07 1 420 787 134 984 -4 602 71 523 33 867 18 229 Résultat avant impôts +/- Dotations nettes aux amortissements des immob. corporelles et incorporelles +/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immob. +/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers +/- Dotations nettes aux provisions +/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence +/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement +/- Perte nette/(gain net) des activités de financement +/- Autres mouvements Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôts et des autres ajustements 53 653 +/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 180 371 +/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -3 421 315 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers 2 453 032 +/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 91 512 - Impôts versés -245 632 Diminution/(augmentation) nette des actifs et des passifs provenant des activités opérationnelles -942 032 Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle -97 601 +/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations -11 360 +/- Flux liés aux immeubles de placement +/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -78 661 Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement -90 021 +/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires -40 507 +/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement -40 507 Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie Augmentation/(diminution) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie -228 129 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 6 291 544 Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 3 444 286 Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 2 847 258 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 6 063 415 Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 4 730 741 Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 1 332 674 Variation de la trésorerie nette -228 129 1 170 000 Réserves liées au capital 1 496 967 1 170 000 390 000 1 496 967 -177 414 Actions propres Réserves et résultats consolidés 872 656 Gains ou pertes latents ou différés 147 060 Capitaux propres part Groupe 3 686 683 Intérêts minoritaires 210 113 872 656 -212 586 147 060 3 686 683 210 113 3 896 796 3 896 796 -234 000 840 754 -31 172 63 580 -265 172 904 334 -34 603 1 087 -33 516 35 942 -18 800 4 277 063 -12 739 229 782 -47 342 1 087 -46 255 35 942 -18 800 4 506 845 4 277 063 - 229 782 4 506 845 462 458 -40 507 24 534 -40 507 486 992 26 842 26 842 -42 445 2 138 28 980 2 138 -13 28 980 -42 458 4 723 918 215 934 -234 000 840 754 -34 603 1 560 000 1 319 553 - 1 560 000 1 319 553 665 500 - 1 087 1 087 35 942 -18 800 1 285 053 1 285 053 -665 500 -34 603 112 457 112 457 462 458 26 842 1 560 000 1 985 053 - -42 445 26 842 1 039 566 139 299 -12 739 Total 4 939 852 11 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 12 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES 1. NOTES RELATIVES AU BILAN AU 30/06/2008 1.1 ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT En milliers de DH 30/06/08 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Portefeuille de transactions Titres de créances négociables Bons du trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales Autres titres de dréances négociables Obligations Obligations d'Etat Autres obligations Actions et autres titres à revenu variable Opérations de pension Prêts aux établissements de crédit à la clientèle entreprises à la clientèle particuliers Instruments financiers dérivés de transaction Instruments dérivés de cours de change Instruments dérivés de taux d'intérêt Instruments dérivés sur actions Instruments dérivés de crédit Autres instruments dérivés Total des actifs financiers en valeur de marché par résultat dont titres prêtés hors actions et autres titres à revenu variable Total Portefeuille de transactions 16 967 15 032 16 967 15 032 31/12/07 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option 1.1 PASSIF FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT En milliers de DH 30/06/08 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Portefeuille de transactions Emprunts de titres et ventes à découvert Opérations de pension Emprunts Etablissements de crédit Clientèle Entreprises Dettes représentées par un titre Instruments financiers dérivés de transactions Instruments dérivés de cours de change Instruments dérivés de taux d'intérêt Instruments dérivés sur actions Instruments dérivés de crédit Autres instruments dérivés Total des passifs financiers en valeur de marché par résultat Total Portefeuille de transactions 5 072 5 889 5 072 5 889 1.2 ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE 31/12/07 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Total 1.4 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE En milliers de DH En milliers de DH Titres de créance négociables Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale Autres titres de créance négociables Obligations Obligations d'Etat Autres Obligations Actions et autres titres à revenu variable dont titres cotés dont titres non cotés Total des actifs disponibles à la vente avant dépréciation dont gains et pertes latents dont titres à revenu fixe dont titres prêtés Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Total des actifs disponibles à la vente nets de dépréciations dont titres à revenu fixe, nets de dépréciations Total 30/06/08 937 761 751 008 186 753 31/12/07 1 100 110 913 749 186 361 773 282 687 269 86 013 1 711 043 752 661 652 668 99 993 1 852 771 103 721 106 670 103 721 1 607 322 106 670 1 746 101 Comptes ordinaires débiteurs Prêts consentis à la clientèle Opérations de pension Opérations de location-financement Total des prêts consentis et créances sur la clientèle avant dépréciation Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle Total des prêts consentis et créances sur la clientèle nets de dépréciation 30/06/08 12 799 616 25 362 693 5 164 356 43 326 665 -2 502 803 40 823 862 31/12/07 10 245 485 21 814 568 360 282 4 934 333 37 354 668 -2 460 665 34 894 003 1.4 DETTES ENVERS LA CLIENTÈLE En milliers de DH Comptes ordinaires créditeurs Comptes à terme Comptes d'épargne à taux administré Bons de caisse Opérations de pension Total des dettes envers la clientèle 30/06/08 25 293 581 7 729 948 4 761 235 3 158 590 40 943 354 31/12/07 24 090 747 6 969 983 4 361 135 2 997 444 15 501 38 434 810 I1.5 MPÔTS COURANTS ET DIFFÉRÉS En milliers de DH 1.3 PRÊTS ET CRÉANCES SUR LES ETABLISSEMENTS DE CRÉDIT En milliers de DH Comptes à vue Prêts Opérations de pension Total des prêts consentis et créances sur les établissements de crédits avant dépréciation Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit Total des prêts consentis et créances sur les établissements de crédits nets de dépréciation 30/06/08 854 882 5 845 922 700 251 31/12/07 601 666 7 492 267 - 7 401 055 - 8 093 933 - - - Impôts courants impôts différés Actifs d'impôts courants et différés Impôts courants impôts différés Passifs d'impôts courants et différés 30 /06/08 407 995 185 824 593 819 465 190 275 996 741 186 31/12/07 490 081 191 577 681 658 738 368 207 224 945 592 1.6 COMPTES DE RÉGULARISATION, ACTIFS ET PASSIFS DIVERS En milliers de DH 30/06/08 30/06/07 -28 975 53 103 Produits à recevoir et charges comptabilisées d'avance 247 317 127 325 Autres débiteurs et actifs divers 403 986 892 534 Total des comptes de régularisation et actifs divers 622 328 1 072 962 135 911 81 367 charges à payer et produits constatés d'avance 240 822 231 458 Autres créditeurs et passifs divers 662 507 894 445 1 039 240 1 207 270 Dépôts de garantie versés et cautionnements constitués Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Comptes d'encaissement Part des réassureurs dans les provisions techniques 1.3 DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT En milliers de DH Comptes à vue Emprunts Opérations de pension Total des dettes envers les établissements de crédit 30/06/08 31/12/07 2 976 290 2 060 219 75 721 77 237 426 240 338 718 3 478 251 2 476 174 Dépôts de garantie reçus Comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres Comptes d'encaissement Total des comptes de régularisation et passifs divers 12 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 13 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 1. NOTES RELATIVES AU BILAN AU 30/06/2008 (SUITE) 1.7 PARTICIPATION DANS LES ENTREPRISES MISES EN ÉQUIVALENCE En milliers de DH Sociétés financière Sociétés non financières Autres Valeur nette au bilan des quotes-parts dans les sociétés MEE Valeur de mise en équivalence 276 077 Résultat Total bilan 119 607 Revenu (PNB ou CA) 898 404 Quote-part de résultat dans les sociétés MEE 21 091 14 845 276 077 14 845 119 607 898 404 21 091 1.8 ACTIFS FINANCIERS DÉTENUS JUSQU'À LEUR ÉCHÉANCE En milliers de DH 30/06/08 31/12/07 Titres de créance négociables Bons du trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales Autres titres de créance négociables Obligations NEANT Obligations d'Etat Autres Obligations Total des actifs financiers détenus jusqu'à leur échéance 1.9 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES En milliers de DH 30/06/2008 VBC Cumul des amortissements 31/12/2007 VNC VBC Cumul des amortissements et pertes de valeur Terrains et constructions VNC et pertes de valeur 1 404 209 -407 047 997 162 915 114 -384 312 530 802 951 210 -561 099 390 111 1 001 301 -687 284 314 017 Biens mobiliers donnés en location - - - Autres immobilisations Total Immobilisations corporelles 141 900 2 497 319 -968 146 141 900 1 529 173 684 527 2 600 942 -1 071 596 684 530 1 529 349 387 470 -343 912 43 558 374 580 -332 977 41 603 - - - Equip. Mobilier, installation Logiciels informatiques acquis Logiciels informatiques produits par l'entreprise - Autres immobilisation incorporées 120 795 - 120 793 108 419 Total Immobilisations incorporelles 508 265 -343 912 164 351 482 999 108 418 -332 977 150 021 1. 10 IMMEUBLES DE PLACEMENT En milliers de DH 30/06/08 Variation périmètre Acquisitions Valeur brute Amortissements et provisions Valeur nette au bilan Cessions et échéances Ecart de conversion Autres mouvements NEANT 1.11 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE ET DETTES SUBORDONNÉES 1.12 ECARTS D'ACQUISITION En milliers de DH En milliers de DH 30/06/08 30/06/07 Autres dettes représentées par un titre Titres de créances négociables 6 198 501 3 914 697 Emprunts obligataires Dettes subordonnées Emprunt subordonnés à durée déterminée à durée indéterminée Titres subordonnés à durée déterminée à durée indéterminée Total 6 198 501 3 914 697 Valeur brute comptable en début de période Cumul des dépréciations enregistrées en début de période Valeur nette comptable en début de période Acquisitions Cessions Dépréciations comptabilisées pendant la période Écarts de conversion Filiales précédemment mises en équivalence Autres mouvements Valeur brute comptable en fin de période Cumul des dépréciations enregistrées en fin de période Valeur nette comptable en fin de période 30/06/08 61 249 30/06/07 61 248 61 249 61 248 61 249 61 248 61 249 61 248 1.13 PROVISION POUR RISQUES ET CHARGES En milliers de DH 31/12/07 Provision pour risques d’exécution des engagements par signature Provision pour engagements sociaux Provision pour litige et garanties de passif 31/12/07 Variation de périmètre Dotations Reprises utilisées Reprises non utilisées Ecart de conversion 30/06/08 42 456 42 456 117 894 117 894 35 300 12 320 -15 495 32 125 Provision pour risques fiscaux Provision pour impôts Provision pour restructurations Coûts de mise en œuvre des synergies Autres provisions pour risques et charges 288 370 Provisions pour risques et charges 484 020 - 1 366 -723 13 686 -16 218 289 013 - - 481 488 13 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 14 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 2. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT AU 30/06/2008 2.1 MARGE D'INTÉRÊTS En milliers de DH 30/06/08 Charges Produits Opérations avec la clientèle Comptes et prêts/emprunts Opérations de pensions Opérations de location-financement Opérations interbancaires Comptes et prêts/emprunts Opérations de pensions Emprunts émis par le Groupe Instruments de couverture de résultats futurs Instruments de couverture des portefeuilles couverts en taux Portefeuille de transactions Titres à revenu fixe Opérations de pensions Prêts/emprunts Dettes représentées par un titre Actifs disponibles à la vente Actifs détenus jusqu’à échéance TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS OU ASSIMILÉS 1 101 708 7 490 210 779 251 206 5 431 - 139 350 664 58 189 11 582 1 459 991 326 408 2.2 COMMISSIONS NETTES Net 850 502 2 059 210 779 81 161 -10 918 1 133 583 30/06/07 Charges Produits 824 201 10 918 165 708 172 172 12 934 - 244 947 - 110 905 12 066 1 245 774 308 077 Net 652 029 -2 016 165 708 134 042 -12 066 937 697 2.3 COÛT DU RISQUE En milliers de DH Produits Commissions nettes sur opérations avec les établissements de crédit avec la clientèle sur titres de change sur instruments financiers à terme et autres opérations hors bilan Prestation de services bancaires et financiers Produits nets de gestion d’OPCVM Produits nets sur moyen de paiement Assurance Autres Produits nets de commissions Charges 114 072 16 985 29 300 Net 114 072 16 985 29 300 7 519 18 531 1 497 32 497 220 401 7 519 18 531 1 497 32 4977 220 401 - En milliers de DH Dotations aux provisions Provisions pour dépréciation des prêts et créances Provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Provisions engagements par signature Autres provisions pour risques et charges Reprises de provisions Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances Reprises de provisions pour dépréciation des titres détenus jusqu’à l’échéance (hors risque de taux) Reprises de provisions engagements par signature Reprise des autres provisions pour risques et charges Variation des provisions Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes) Pertes pour risque de contrepartie des actifs détenus jusqu’à l’échéance Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées Décote sur les crédits restructurés Récupérations sur prêts et créances amorties Pertes sur engagement par signature Autres pertes Coût du risque 30/06/08 -298 490 -239 324 30/06/07 -203 818 -130 994 -59 166 249 341 146 186 -72 824 178 170 146 851 103 155 -17 436 31 319 -25 617 -22 365 -25 994 4 929 377 -66 585 -51 265 2.4 GAINS ET PERTES NETTES SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À LA JV PAR RÉSULTAT Portefeuille de transactions Titres à revenu fixe Titres à revenu variable Instruments financiers dérivés Opérations de pension Prêts Emprunts Réévaluation des portefeuilles couverts en taux Réévaluation des positions de change Total 30/06/08 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option En milliers de DH 30/06/2007 Portefeuille évalué en valeur de marché sur option Total Portefeuille de transactions Total 4 218 4 218 6 378 6 378 4 218 4 218 6 378 6 378 2.5 GAINS OU PERTES NETS SUR LES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES À LA VENTE En milliers de DH Titres à revenu fixe plus ou moins values de cession Actions et autres titres à revenu variable Produits de dividendes Charges de dépréciation Plus-values nettes de cession Total 30/06/08 30/06/07 19 024 33 877 2.6 PRODUITS ET CHARGES DES AUTRES ACTIVITÉS Produits nets de l’assurance Produits nets des immeubles de placement Produits nets des immobilisations en location simple Produits nets de l’activité de promotion immobilière Autres produits Total des produits et charges des autres activités En milliers de DH Produits 30/06/08 Charges Net 232 872 232 872 -68 812 -68 812 164 060 164 060 Produits 30/06/07 Charges Net 153 865 153 865 -74 522 -74 522 79 343 79 343 2.7 GAINS ET PERTES NETTES SUR LES AUTRES ACTIFS En milliers de DH 30/06/08 30/06/07 - - Immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation Plus-values de cession Moins-value de cession Gains ou pertes sur autres actifs 14 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 15 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 2. NOTES RELATIVES AU COMPTE DE RÉSULTAT AU 30/06/2008 (SUITE) 2.8 IMPÔT SUR LES BÉNÉFICES En milliers de DH En milliers de DH CHARGE NETTE DE L'IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES 30/06/08 30/06/07 490 081 Charge d'impôts courants -245 630 -190 578 185 824 191 577 Charge nette d'impôts différés de l'exercice -58 156 -58 162 Actifs d’impôts courants et différés 593 819 681 658 Charges nette de l’impôt sur les bénéfices -303 786 -248 740 Impôts courants 465 190 738 368 Impôts différés 275 996 207 224 Passifs d’impôts courants et différés 741 186 945 592 ANALYSE DU TAUX EFFECTIF D'IMPÔT Taux d'impôt en vigueur Différentiel de taux d'imposition des entités étrangères Imposition forfaitaire Différences permanentes Changement de taux Déficit reportable Autres éléments Taux d'impôt effectif moyen 30/06/08 37,00% 30/06/07 39,60% 1,42% 38,42% -2,57% 37,03% IMPÔTS COURANTS ET IMPÔTS DIFFÉRÉS 30/06/08 30/06/07 Impôts courants 407 995 Impôts différés En milliers de DH LE TAUX EFFECTIF D'IMPÔT Résultat avant impôt Charges d’impôt sur les bénéfices Taux d'impôt effectif moyen 30/06/08 30/06/07 790 778 671 801 -303 786 -248 740 38,42% 37,03% En milliers de DH 3. INFORMATION SECTORIELLE En milliers de DH Marge d'intérêts Marge sur commissions Résultat des activités de marché Produit net bancaire Résultat brut d'exploitation Résultat d'exploitation Résultat net Résultat net part du Groupe Banque de détail et de financement 1 026 688 220 358 Leasing Total 106 895 43 1 382 393 743 656 685 346 436 740 432 306 106 938 86 377 78 103 50 252 30 151 1 133 583 220 401 1 489 331 830 033 763 449 486 992 462 458 4. EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATEGIE DE COUVERTURE AU SEIN DE LA SOCIETE GENERALE MAROCAINE DE BANQUES (SGMA) INTRODUCTION ■ Mission et organisation de la gestion globale des risques LE COMITE D’AUDIT : La démarche de la Société Générale Marocaine de Banques en matière de gestion des risques s’inscrit dans le cadre réglementaire en vigueur, et dans celui des meilleures pratiques définies au niveau international, qui déterminent largement les procédures internes du Groupe en matière des Risques et de Contrôle Interne. ■ LE GROUPE a défini une politique de gestion des risques, en conformité avec les recommandations du comité de Bâle (corpus prudentiel bâlois initié par la Banque des Règlement Internationaux et mis en œuvre au niveau national par Bank Al Maghrib – appelés accords Bâle II) et qui s’intègre dans le cadre de la politique du Groupe Société Générale. Cette politique globale vise au pilotage et à la maîtrise de tous les risques inhérents à l’activité bancaire : Risques de Contrepartie, Risques de Marchés, Risques Structurels, Risques Opérationnels, Risque de Conformité, et au dispositif de Contrôle Interne qui sous-tend l’exercice effectif du pilotage des risques. Gouvernance et Organisation La structure de gouvernance de la Fonction Risques au sens large, en charge des risques de contrepartie, des risques de marchés, des risques structurels (liquidité, taux) et des risques opérationnels ainsi que du contrôle interne de la SOCIETE GENERALE MAROC se présente de la manière suivante : LE CONSEIL DE SURVEILLANCE en tant qu’organe d’administration, a institué deux Comités chargés de l’assister en matière de Risques et de contrôle interne : LE COMITE DES RISQUES, en charge des risques de contrepartie, des risques de marché et des risques structurels ; ■ LE COMITE D’AUDIT, qui, outre la validation des comptes de la SGMA, est en charge du pilotage des Risques Opérationnels et du Contrôle Interne. ■ LE COMITE DES RISQUES Il examine la composition du portefeuille d’engagements de la banque (par cotation, par nature de clientèle), son évolution et émet un avis sur sa qualité ; ■ Il définit les orientations de la politique de crédit par nature de clientèle, par secteur d’activité; ■ Il propose au Conseil de Surveillance de statuer sur les dossiers de crédits dont le montant dépasse les pouvoirs accordés par le Conseil de Surveillance au Directoire ■ Il émet un avis sur l’organisation de la filière Recouvrement et apprécie l’efficacité de ses actions ; ■ Il apprécie le niveau et la qualité du provisionnement pratiqué ; ■ Il examine le niveau des risques latents recensés et apprécie le provisionnement qui lui est affecté ; ■ Il apprécie le niveau et l’évolution du coût global du risque de la Banque ; ■ Il examine la position de la Banque en matière de risques de marchés ; ■ Il valide les limites de risques de marchés proposées par le Directoire ; ■ Il examine l’exposition de la Banque aux risques structurels de taux et de liquidité, et est tenu informé des décisions prises par le Comité Financier ; ■ Il fixe les orientations et valide les limites de Risques Structurels dont le Comité Financier est le garant ; ■ Il rend compte de ses travaux et débats au Conseil de Surveillance. Il procède à l’évaluation de la cohérence et de l’adéquation des dispositifs de contrôle mis en place par le Directoire ; ■ Il effectue un suivi du Risque Opérationnel et des chantiers afférents ; ■ Il apprécie la pertinence des mesures correctrices prises ou proposées pour combler les lacunes ou insuffisances dans le système de contrôle interne ; ■ Il prend connaissance des lacunes significatives relevées par les Commissaires aux Comptes dans les différents dispositifs de contrôle interne; ■ Il propose au Conseil de Surveillance la nomination des Commissaires aux Comptes ; ■ D’une manière générale, il émet une appréciation globale de la qualité du système de contrôle interne au vu des rapports qui lui sont présentés par le Directoire et les auditeurs externes ; ■ Il rend compte au Conseil de Surveillance de ses débats et conclusions LA DIRECTION DES RISQUES La Direction des Risques a pour principale mission de contribuer au développement des activités et de la rentabilité de la SGMA par la mise en place d’un dispositif de maitrise des risques. Dans l’exercice des ses fonctions, elle concilie l’indépendance par rapport aux Métiers avec une collaboration étroite avec les Pôles d’activités qui sont responsables, en premier ressort des opérations qu’elles initient. Dans ce cadre, la Direction des risques : contribue à la définition d’une politique de crédit tenant compte des objectifs commerciaux des Métiers et des enjeux de risques correspondants ; ■ assure le recensement de l’ensemble des risques de la SGMA; ■ définit ou valide les méthodes et procédures d’analyse, de mesure, d’approbation et de suivi des risques ; ■ s’assure notamment de l’efficacité des systèmes de notation des risques de crédit mis en œuvre au sein du Groupe (qualité prédictive des modèles, diffusion des outils et fiabilité des processus bancaires) ; ■ est responsable de l’adéquation des systèmes d’information risques ; ■ contribue à l’appréciation des risques en prenant position sur les opérations proposées par les responsables des métiers ; ■ est chargé du pilotage des portefeuilles de risques et du suivi des risques transversaux ainsi que de la gestion prévisionnelle du coût du risque du Groupe ; ■ réalise des rapports périodiques sur la nature et l’ampleur des risques destinés au Directoire, au Conseil de surveillance et aux autorités de supervision bancaire ; ■ assure la supervision hiérarchique ou fonctionnelle des Filières Risques du Groupe ■ LA DIRECTION DE L’INSPECTION GENERALE, direction indépendante des Directions Opérationnelles et directement rattachée au Président du Directoire, a pour mission d’effectuer des contrôles périodiques et réguliers sur l’ensemble des composantes du dispositif de contrôle interne de la Banque, et ce, en fonction d’un plan d’audit annuel validé par le Président du Directoire, et dont le Comité d’Audit est tenu régulièrement informé. LE CONTROLE PERMANENT, LES RISQUES OPERATIONNEL ET LA CONFORMITE se définit comme l’ensemble des dispositions mises en œuvre en permanence pour garantir, au 15 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 16 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 4. EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATÉGIE DE COUVERTURE (SUITE) niveau opérationnel, la régularité, la sécurité et la validité des opérations réalisées. Elle correspond à l’ensemble des contrôles de premier niveau exercés par les services et unités opérationnels au sein du siège, du réseau et des filiales. La fonction de Contrôle Permanent est enrichie du suivi et du pilotage des Risques Opérationnels, ainsi que de la fonction Conformité et lutte contre le blanchiment. Le contrôle permanent et la conformité, que l’audit interne est également chargé d’évaluer, doivent garantir la fiabilité et l’intégrité des informations financières et opérationnelles, la sécurité des actifs, le respect des lois, règlements et contrats, et plus précisément veiller à : 1. vérifier que les opérations réalisées par l'entreprise, ainsi que l'organisation et les procédures internes sont conformes aux dispositions législatives et réglementaires, aux normes et usages professionnels et déontologiques et aux orientations de la Direction ; 2. valider la conformité réglementaire et légale des opérations ; 3. lutter contre le blanchiment de capitaux, notamment au moyen des outils de repérage des transactions suspectes, et par le biais des déclarations de soupçon aux autorités ; 4. vérifier que les procédures de décisions, de prises de risques, quelle que soit leur nature, et les normes de gestion fixées par la Direction, notamment sous forme de limites, sont strictement respectées ; 5. vérifier la qualité de l'information comptable et financière, qu'elle soit destinée à la Direction, au Siège, aux autorités de tutelle et de contrôle, ou destinée à être publiée ; 6. vérifier la qualité des systèmes d'information et de communication ; La fonction Risques Opérationnels est plus précisément chargée de : 7. mesurer le Risque Opérationnel avéré et potentiel ; 8. mettre en œuvre les mesures correctives appropriées. ■ ■ du déblocage des fonds de la mise à jour des garanties et des conditions en cas de changements Rôle de la Direction des risques La Direction des Risques est autonome par rapport aux unités opérationnelles. Il lui appartient de veiller au respect des conditions d’octroi des crédits et ensuite de surveiller le bon déroulement des opérations de crédits. Les missions permanentes de la Direction des Risques : Évaluer les risques de crédits (clients, contrepartie et transaction) attachés à une opération ; Contrôler la cohérence des décisions prises ; ■ Recommander les modifications de structure et les protections souhaitables pour rester en conformité avec la Politique de Risque du Groupe ; ■ Communiquer son avis sur l’acceptabilité de ces risques en rédigeant une évaluation de crédit dûment motivée et explicitée. ■ ■ Les analystes de crédit de la Direction des Risques émettent un avis sur les propositions et procèdent à un premier diagnostic complet de la relation après évaluation du risque sur des critères financiers, économiques et sectoriels à travers : ■ les demandes de crédit qui doivent contenir toutes les informations concernant l’identité des emprunteurs. ■ la structure financière des emprunteurs, ■ la capacité de remboursement de la contrepartie ■ la qualité des garanties bordant le crédit ■ les limites à divers, telles que définies par les instructions internes en vigueur ont bien été respectées. Surveillance des risques 4.1 RISQUE DE CRÉDIT La Direction des risques doit aussi assurer une surveillance des risques qui : Organisation de la filière risque de crédit Détecte le plus tôt possible les irrégularités (non renouvellement d’autorisations, prise d’engagements non autorisés, dépassements d’autorisations, non constitution de garanties exigées, etc.) et en informe les responsables de la Direction des Risques et des entités. ■ Détecte les engagements à classer en créances sensibles en vue d’en assurer un suivi rapproché. ■ Détecte les engagements en défaut en vue de leur déclassement en créances en souffrance et à leur provisionnement suivant les critères réglementaires. ■ Audite les risques pris par les agences et les Directions Régionales dans le cadre de leurs limites déléguées. Ces contrôles s’exercent : ■ Le risque crédit peut se définir comme le risque de perte auquel est exposée la Banque en cas de défaillance d’un client ou d’une contrepartie durant la durée de vie de l’opération de crédit. La filière risques de crédits est du ressort de la Direction des risques, indépendante des Pôles et Métiers rattachée directement au Directoire. La Direction des Risques couvre l’ensemble des aspects relatifs à la gestion des risques à savoir : l’octroi des crédits, la surveillance des engagements, ■ le recouvrement précontentieux et contentieux. ■ ■ soit à distance (demandes de dossiers en communication ou de précisions sur des dossiers détectés par les outils de surveillance) ; ■ soit lors de visites sur place avec examen de dossiers présélectionnés. Ils portent sur les éléments suivants: ■ L'octroi du crédit est exercé en fonction de limites d'autorisations déléguées aux divers intervenants. On distingue divers échelons d'autorisation en fonction des montants, de la nature des crédits, de la notation des clients : Les Directions Régionales ■ La Direction des Risques ■ Le Comité et les Sous-Comités des Engagements ■ La Commission des Crédits la composition des dossiers (contenu et qualité des propositions de crédit), la notation de la contrepartie, ■ la qualité de la décision prise, ■ le respect des modalités prévues par la décision, et notamment les garanties, ■ le suivi des engagements. La Direction des Risques a également pour mission de vérifier l’efficacité de la Filière Risques mise en place dans les Directions Régionales et le respect des instructions en vigueur relatives à l’octroi des crédits et à la surveillance des risques. ■ ■ ■ Prise de décision Les différents intervenants dans le processus d’approbation et de suivi des risques de crédit au sein de la SGMA : a) Les entités opérationnelles qui préparent les propositions de crédit Recouvrement b) La Filière Risques, qui évalue les propositions de crédit, émet des avis avant octroi puis assure la surveillance des risques et le recouvrement des créances douteuses. La Direction des Risques doit gérer le recouvrement des créances compromises. L’intervention de la Filière Risques dans le processus d’approbation des dossiers de crédit est conçue comme une mission de service auprès des entités opérationnelles et des différents comités de crédit qui s’appuient sur son avis pour prendre des décisions dont ils assument la responsabilité en dernier ressort. Le Directoire peut déléguer des pouvoirs décisionnels aux représentants de la Filière Risques qui agissent, dans ce cas, en double signature avec un représentant des entités opérationnelles. Rôle des entités opérationnelles Les entités opérationnelles concernées par le risque de crédit sont Commerciales des différents pôles. Le service recouvrement : a en charge la politique et l’organisation du recouvrement, traite tous les dossiers (clientèle commerciale et clientèle privée), ■ propose et gère les provisions en liaison avec le service des risques, ■ assure l’ensemble des tâches administratives liées à la fonction (reporting, comités de crédit, relations avec les autorités et auxiliaires de justice,…). ■ ■ Octroi des Crédits DELEGATION DE COMPETENCES (LIMITE A DIVERS) les Directions Demande et proposition L’octroi des crédits repose sur un système de délégations de compétence qui permet d’encadrer la mise en place de tout type d’opérations engendrant un risque de crédit vis-àvis d’une contrepartie du Groupe SGMA. Tout agent de la SGMA ou d’une filiale ne peut autoriser une transaction engendrant un risque de crédit que dans le cadre d’une délégation préalablement approuvée et notifiée par écrit. ■ Les délégations en matière d’octroi des crédits sont accordées par le Directoire qui tient lui-même ses pouvoirs du Conseil de Surveillance. ■ Après la prise de contact avec le client et une première évaluation de son activité et/ou de ses revenus, le responsable commercial en agence procède au montage d’une proposition de crédit via une application informatique dédiée. Cette proposition de crédit doit contenir une analyse complète et claire du risque de contrepartie et, s’il y a lieu, du risque de transaction ainsi qu’une recommandation brève et argumentée. Il constitue un dossier administratif de la dite proposition, recensant l’exhaustivité des documents exigés tant par la réglementation Bank al Maghrib que par le règlement interne de l’établissement en matière d’engagement de crédit. Mise en place et gestion des crédits Le Back office crédit est responsable : de la constitution des garanties et des autres conditions telles qu’elles figurent sur la notification qui leur est adressée par la Direction des Risques, après accord des autorités compétentes ; ■ de la saisie de toutes les informations nécessaires pour le suivi des engagements relatifs à ces crédits dans le système d’information central ; ■ LE COMITE DES ENGAGEMENTS Le comité des engagements est l’autorité interne de la Banque disposant des pouvoirs délégués les plus importants en matière d’octroi et de renouvellement des crédits. Il est composé de six membres, à savoir : trois membres du Directoire, deux membres de la Direction des Risques et un représentant de la Direction Opérationnelle ou de l’entité responsable du dossier de crédit soumis pour décision. Le rôle du Comité des Engagements est de prendre les décisions sur les dossiers de crédit qui lui sont présentés dans le cadre des limites qui lui sont attribuées par le Directoire. LES RESPONSABLES DES DIRECTIONS OPERATIONNELLES, DES FILIALES ET DE LA DIRECTION DES RISQUES Le Directoire peut déléguer des pouvoirs à des responsables des Directions Opérationnelles 16 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 17 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 4. EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATÉGIE DE COUVERTURE (SUITE) des filiales et de la Direction des Risques Les valideurs : La règle est la double signature : en premier lieu, la signature d’un représentant de la Direction Opérationnelle ou de la filiale, en second lieu, la signature des responsables de la Direction des Risques bénéficiant de délégations de pouvoirs qui valident l’accord sur le dossier en seconde signature dans le cadre des limites qui leur sont déléguées. La validation des notes est exclusivement réservée à la Filière Risques qui a la compétence sur le dossier au terme de ses limites décisionnelles en matière d’octroi et de renouvellement de crédit (Responsable Régional des Risques, Responsables Marché de la Clientèle Commerciale, Directeurs Régionaux, Direction des Risques ou instances risques du groupe SG). En cas d’accord entre les deux signataires, les décisions sont définitives. En cas de désaccords pour des raisons dûment motivées et explicités par écrit, le Directoire ou le Comité des Engagements est saisi pour arbitrage. La Direction des Risques assure le suivi des notations en envoyant aux Directeurs Régionaux, aux Responsables Régionaux des Risques, aux Responsables Marché Clientèle Commerciale, à la Direction des Grandes Entreprises et à la Direction Commerciale, la liste des contreparties notées, non encore notées ou dont les notations sont échues. Les Responsables des Directions Opérationnelles ou des filiales et le Directeur des Risques sont autorisés à déléguer une partie de leurs limites à leurs collaborateurs. LES DIRECTEURS REGIONAUX Le Directoire accorde également des limites à divers aux Directeurs Régionaux pour l’octroi des crédits sans intervention conjointe de la Direction des Risques. Ces limites sont accordées intuitu personae par le Directoire sur proposition de la Direction des Risques et notifiées par lettres nominatives du Directoire. Gestion des créances en souffrance CLASSIFICATION DES CREANCES Les créances sont réparties en trois classes : les créances saines ; les créances irrégulières ; ■ les créances en souffrance. Sont considérées comme des créances en souffrance : ■ ■ Les Directeurs Régionaux sont eux-mêmes autorisés à sous déléguer sous leur entière responsabilité, et ceci par écrit, une partie de leurs propres limites à certains de leurs collaborateurs et aux gérants d’agences. Ces sous-délégations sont attribuées intuitu personae et les Directeurs Régionaux doivent informer la Direction des Risques des limites qu’ils ont sous déléguées et des modifications effectuées par la suite. LA NOTION DE GROUPE CLIENT L’analyse des risques et l’application des règles de délégation de compétence s’appuient sur la notion de groupe client. Les engagements sur une même contrepartie sont centralisés dans le cadre de la notion de groupe client, qui reprend l’ensemble des personnes physiques ou morales ayant entre elles des liens juridiques ou financiers qui en font un groupe d’intérêt. Les limites d’octroi des crédits et les engagements sur ces groupes clients sont globalisés. Contenu et gestion des dossiers de crédits Tout octroi de crédit commercial doit faire l’objet d’un dossier de crédit formalisé et suffisamment documenté, comportant une analyse de crédit pertinente et une recommandation de crédit argumentée. Un dossier de crédit contient : Demande de notification une notice économique ■ une notice financière intégrant une synthèse. ■ Rapport de visite ■ Surface patrimoniale du client ou des garants Les informations utiles pour la compréhension du dossier : ■ Les créances qui présentent un risque de non recouvrement partiel ou total en raison de la détérioration de la capacité de remboursement immédiate et/ou future de la contrepartie. Les créances en souffrance sont évaluées et comptabilisées conformément à la réglementation bancaire en vigueur. Compte tenu de leur degré de risque de perte, les créances en souffrance sont réparties en trois catégories : pré-douteuses douteuses ■ compromises ■ ■ PROVISIONS Il est particulièrement important pour le Groupe que les Directions opérationnelles aient la capacité d’identifier, le plus tôt possible, les clients ou les contreparties présentant une situation financière dégradée, et, dans le cas le plus défavorable, de recommander la mise en place d’une provision. Ce processus s’applique à tout type d’exposition de crédit. Dans ce cadre, la direction des risques de crédit a la charge de définir les politiques et les procédures les plus adéquates pour évaluer régulièrement la qualité des actifs, et déterminer les provisions. ■ l’étude de la Direction des Risques. ■ l’avis de la Direction des Risques. ■ La gestion des garanties Toute garantie doit faire l’objet d’un suivi régulier quant à sa valeur et quant au renouvellement des formalités administratives nécessaires. Ce suivi doit être effectué dans le cadre des procédures de la surveillance permanente. Au niveau de chaque Direction Régionale, un poste de conservateur des garanties, responsable de la gestion des garanties a été créé. Une vérification des garanties existantes est effectuée par la Direction des Risques au minimum une fois par an à l’occasion du renouvellement des dossiers de crédit. Les Notations Lors de la décision d’octroi des crédits, les clients de la banque font l’objet d’une notation, définie suivant les standards SOCIETE GENERALE et périodiquement mise à jour. Celle-ci a pour but : D’aider à la prise de décision, De suivre l’évolution de la qualité du risque sur la contrepartie, ■ De déterminer l’étendue des délégations pour l’octroi des concours, ■ D’apprécier la qualité des risques sur un portefeuille donné. GESTION DES CREANCES PAR ATTRIBUTS Les règles de BAM stipulent que les créances en souffrance et les créances irrégulières doivent être identifiées dans les rubriques appropriées du PCEC dès la constatation de la survenance d’un des critères de classement au plus tard à la fin de chaque trimestre de l’exercice social. Les créances irrégulières, pré-douteuses et douteuses, peuvent être suivies au moyen d’attributs. Les créances compromises doivent être imputées aux comptes appropriés du PCEC. Les attributs permettent d’identifier la créance et sa catégorie. Pour les créances Compromises, il s’agit du classement dans les séries comptables adéquates. RECENSEMENT ET TRAITEMENT DES CREANCES EN SOUFFRANCE Le recensement est effectué 4 fois par an à l’intérieur du trimestre de référence. Les dates de recensement sont validées par la Direction Générale. Le recensement s’opère, conformément aux règles BAM ■ Le résultat du recensement est adressé aux Directions Régionales (DR) pour analyse et proposition de validation ou de modification des statuts. Les propositions des DR sont analysées par diverses instances suivant le montant et le statut de la créance : ■ ■ ■ ■ Pré-Douteuse et Douteuse du ressort des seuls Comité et Sous- comité ; Compromise par les DR, le Sous- comité et le comité dans leurs limites respectives. ■ ■ Le « risque de contrepartie » désigne le risque de défaillance de cette contrepartie mesuré par sa probabilité de défaut à 1 an. L’appréciation de ce risque repose sur l’analyse approfondie de données économiques et financières du client. Deux systèmes de notation coexistent : la cotation la plus ancienne, sur une échelle de 1 à 8, qui est qualitative, et une notation calculée à l’aide d’un modèle plus élaboré, sur une échelle de 1 à 10 qui va se substituer progressivement à la cotation. L’échelle de cotation est exprimée de 1 à 8 selon la qualité du client. Sauf élément nouveau en cours d’année, la notation est révisée à cadence annuelle, à l’occasion du renouvellement des autorisations du dossier. De façon synthétique et résumée, on peut dire que les notations 1 à 4 sont des risques bons à acceptables, les notations 5 à 6 correspondent à des risques sensibles tandis que les notations 7 et 8 correspondent aux affaires en difficulté pour lesquelles il existe un risque de perte devant être provisionné selon les règles édictées par les circulaires de Bank Al Maghrib. La notation doit être révisée au moins une fois par an avant sa date d’anniversaire lors du renouvellement du dossier de crédit; ou plus fréquemment lorsqu’un évènement est susceptible d’altérer sensiblement le risque du client. La notation doit être effectuée par la Filière Commerciale : Chargés de Clientèle Entreprise et Directeurs d’agences. Elle est soumise ensuite pour validation par la Filière Risques selon la limite du dossier de crédit. Les noteurs : Ce sont les commerciaux (Chargés de Clientèle Entreprise et Directeurs d’Agences) qui, en répondant aux questionnaires de l’application (économique, support-parent et sensibilité risques-pays), proposent leur projet de notation du client pour validation. LES DIFFERENTES PHASES DU RECOUVREMENT Le recouvrement est un acte commercial qui se fait au quotidien. L’engagement de la Banque est tenu dès la mise à la disposition du client de la prestation convenue dans les formes convenues. L’engagement du client est tenu dans le temps. Il est essentiel d’en suivre le respect. Chaque manquement commande une réaction dite recouvrement dont la nature est fonction de la gravité du défaut constaté. Le recouvrement englobe trois phases : Commerciale Pré-douteuse et douteuse (amiable) ■ Précontentieuse et contentieuse (judiciaire) ■ ■ Les trois phases formalisent la gradation des actions qui doivent être menées par les différents acteurs du recouvrement dans toutes ses phases. ■ Le Recouvrement Commercial Cette phase est principalement basée sur un contact « commercial » avec le débiteur et elle est assurée par le personnel commercial dans les agences. Cette phase vise la régularisation rapide de l’incident et ne doit pas dépasser 3 mois. Toutefois, si l’analyse de la situation et les contacts avec le débiteur ne sont pas concluants, un constat négatif doit être dressé et la sortie totale du risque doit être recherchée. Phase importante du recouvrement, elle requiert célérité, perspicacité et réactivité. L’apparition des faits générateurs ou « clignotants d’alerte » doit commander une étude approfondie de la situation du client, une nouvelle appréciation de la relation et la mise en œuvre d’actions visant à la régularisation ou à l’apurement de la créance. Cette phase est menée par le chargé de clientèle avec l’appui, si nécessaire, de sa hiérarchie. 17 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 18 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 4. EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATÉGIE DE COUVERTURE (SUITE) ■ Le Recouvrement en phase PD et DT Cette phase est entamée après la validation du statut PD ou DT. Elle vise un triple objectif : - éviter l’aggravation du statut - réintégrer la provision constituée - régulariser les engagements. Cette phase est sous la responsabilité conjointe du chargé de clientèle et, suivant les cas, du Responsable de Marché Clientèle Commerciale des DR ou du Responsable de Marché Clientèle Privée. Le suivi et la supervision incombent au Directeur Régional, aux Responsables du Recouvrement en DR et au Département Surveillance des Risques. ■ Le Recouvrement en phase contentieuse Cette phase démarre avec la validation du statut compromis dans le cadre du recensement ou suite à une décision du déclassement à l’initiative du siège ou sur demande de l’exploitation commerciale. Elle implique une modification totale du traitement de la relation, des comptes gérés, de gestionnaire et d’objectifs. Cette phase se caractérise par un changement total de la perception du client et de ses engagements. A ce moment là, le risque de livraison différé se transforme donc en risque de livraison immédiat. Il est possible de réduire ce risque par la mise en place de procédures ou d’instructions dans les services de traitement puisque le Risque de Livraison dépend essentiellement des performances des back-offices et repose sur une composante opérationnelle forte : 1. procédure de vérification sur la réception avant d’ordonner l’émission, 2. procédure d’alerte à non réception, 3. … Outre le fait de veiller à la qualité des traitements en back office, les implantations pourront s’inspirer des points suivants : ■ ■ 4.3. RISQUES STRUCTURELS Les principaux risques structurels sont : ■ Le client est alors réputé en cessation notoire de paiement avec toutes les conséquences légales, contractuelles et bancaires qui en découlent : poursuites judiciaires, résiliation des contrats, exigibilité de toutes les créances, déclaration à la Centrale des Contentieux. Il est qualifié de débiteur. 4.2 RISQUE DE MARCHÉ Recourir pour les échanges importants aux services d’un intermédiaire : Société de clearing En cas d’échanges réguliers avec des contreparties, mise en place de contrats de netting (compensation). ■ le risque de taux le risque de liquidité Pour la gestion structurelle des risques de taux et de liquidité, la SGMA adopte une approche dynamique, dans laquelle toutes les données sont mises à jour trimestriellement. Il s’agit d’une modélisation automatique des emplois et des ressources. Le suivi des risques taux et de liquidité est assuré par la maison mère à travers un reporting trimestriel "Risques structurels". Le risque marché se définit comme étant le risque de perte ou de dévalorisation des positions détenues pour compte propre en instruments négociés sur un marché. La formation de prix fréquents sur les marchés permet de constater facilement une perte réalisée ou potentielle. L’établissement de ce reporting est du ressort de la Direction Financière. Ce reporting est analysé régulièrement par le Comité Financier, comité instauré par la Banque depuis mai 2004, dont le rôle est de définir et mettre en œuvre la stratégie à court et moyen-long termes de la banque en matière de gestion globale des ressources et des emplois générés par ses activités commerciales. Le Risque de change Un ensemble d’objectifs a été fixé à cette instance : Ce risque correspond au risque de variation d’une position ou d’un instrument financier du fait des fluctuations des cours de devises sur le marché. Optimiser le couple risque/rentabilité en fonction des évolutions du marché et de la stratégie clientèle. ■ Améliorer le coût de la collecte des ressources. ■ Prévoir et contrecarrer les impasses de liquidité et de taux. ■ Optimiser la gestion du portefeuille des titres de placement. ■ Maîtriser les ratios de liquidité et de solvabilité. ■ Développer la démarche de gestion Actif-Passif. Le Risque de taux et de liquidité est suivi de très près par Bank Al Maghreb. Un autre reporting risque structurel est établi trimestriellement depuis décembre 2007 pour BAM selon un modèle spécifique (Time band, planning Accounts, etc.). L’avènement du marché des changes et l’élargissement du marché monétaire ont amené la SGMA à se doter de structures spécifiques répondant aux standards internationaux. Selon les règles du Groupe SOCIETE GENERALE, ce risque est mesuré en C VAR (Value at risk) qui répond mieux aux exigences de Bâle II. Il s’agit là d’un risque de contrepartie à la charge des clients. Afin de maîtriser ce risque, des limites sont fixées. Celles-ci sont de deux types: des limites en valeur nominale et des limites en « stress test ». Gestion des limites Les limites mises en place pour maitriser les risques de change sont issues des instructions de Bank Al Maghrib régissant la tenue des positions en devises et le respect du « stop loss » fixé à 3% de la valeur d’une devise. En plus des limites réglementaires, des limites internes en nominal et stress test sont fixées par la maison mère sur les positions intraday et over night. Les limites en nominal Ce sont des limites pour la position de change globale et par devises en fin de journée. La limite pour la position globale correspond au maximum que le trader peut conserver, que ce soit en position globale longue ou globale courte en fin de journée (position overnight). La limite par devise correspond au maximum que le trader peut garder par devise (longue ou courte) en fin de journée (position overnight). Ces limites sont fixées par la Direction des Risques du Groupe SOCIETE GENERALE. Elles sont nettement plus restrictives que les limites réglementaires fixées à 20% des fonds propres pour la position globale et 10% par devises. Les limites en stress test Ces limites servent à réduire la perte maximale qui pourrait être engendrée par la position de change (globale ou par devise) en soumettant cette position à des conditions extrêmes du marché. Elles sont aussi fixées par la Direction des Risques du Groupe SOCIETE GENERALE. Le suivi des limites Ces limites (en nominal et en stress test) sont révisées annuellement par la Direction des Risques du Groupe selon le besoin de sa filiale et en fonction de la liquidité du marché. Les positions de change par rapport à ces limites (en nominal et en stress test) sont suivies quotidiennement par le Front Office (en temps réel). Elles sont communiquées chaque jour à la Direction Générale de SGMA et toutes les deux semaines, aux Directions des Risques du Groupe SOCIETE GENERALE et de SGMA. ■ Le risque global de taux d’intérêt Ce risque correspond au risque de variation de la valeur des positions globales de la banque (net actif-passif par nature de taux) ou au risque de variation des flux de trésorerie futurs d’un ensemble d’instruments financiers du fait de l’évolution des taux d’intérêt de marché. La méthode d’évaluation et de surveillance du risque de taux d’intérêt utilisée par SGMA : La méthode se fonde sur le calcul des gaps de taux fixe (tombées des ressources à taux fixe moins tombées des emplois à taux fixe) sur chaque maturité (1 mois, 2 mois, 3 mois, 6 mois, 1an, 2 ans…15 ans et plus de 15 ans). Le gap ou impasse de taux par maturité permet de connaître l’exposition de la Banque à une variation des taux d’intérêt, pour chaque maturité. La sensibilité taux fixe globale du bilan (net des actifs et des passifs de la banque à taux fixe) est calculée par actualisation des flux de trésorerie des tombées du bilan taux fixe (calcul de leur VAN ou Valeur Actuelle Nette) en utilisant les taux de la courbe de référence des BdT (Bons du Trésor) du marché primaire (à la date d’arrêté), et sous l’hypothèse d’une variation de +/- 100bp de cette courbe de référence. Un Comité Financier se tient mensuellement afin de présenter les gaps de taux, et la sensibilité du bilan, et de prendre les décisions de couverture. Limites fixées en matière de risque de taux d’intérêts global et modalités de révision de ces limites : La limite de la sensibilité globale du bilan aux variations des taux d’intérêt (sous l’hypothèse d’une variation de +/-100bp de la courbe de référence) est fixée à 16 millions d’Euro ou 182 millions de MAD, notifiée par la maison mère et portée à la connaissance du Comité des Risques qui l’a approuvée. Le risque de liquidité Modalités et procédures de suivi • Méthodes d’évaluation du risque de liquidité de SGMA : Risque règlement-livraison C’est le risque de non paiement des sommes en attente de réception. Il se mesure par la valeur des flux à recevoir. Il naît dans le cas d’opérations donnant lieu à échanges simultanés et réciproques à la date d’irrévocabilité de notre ordre de paiement et s’éteint à la date de constat de la réception (ou non) des fonds. Ce risque est du à l’intervalle de temps requis pour le transfert de fonds (décalage horaire, plages d’ouverture des systèmes de règlement locaux, organisation interne pour l’envoi des fonds et le pointage des paiements reçus). Afin de distinguer les risques afférents aux opérations à très court terme pour lesquelles une réactivité en cas de dépassement doit être immédiate, des risques afférents aux opérations à plus long terme, il est apparu nécessaire de les distinguer suivant la proximité de règlement : ■ ■ le risque de livraison immédiat est le risque instantané supporté sur une contrepartie, le risque de livraison différé est le risque engendré par les opérations à terme. C’est un risque potentiel qui deviendra effectif uniquement lorsqu’une opération arrivera à maturité. La gestion de la trésorerie immédiate (court terme) est assurée par la Salle des Marchés de la Banque. Un tableau de bord quotidien est établi par le trésorier de la Banque. Il permet de calculer le gap quotidien de la trésorerie en fonction de la Réserve Monétaire Bank-Al-Maghrib (solde du compte BAM), des flux entrant et sortant des agences et des prêts/emprunts quotidiens sur le Marché Monétaire. La gestion de la liquidité structurelle est assurée par la Direction Financière. Elle s’articule autour des axes suivants : Calcul des gaps de liquidité sur chaque maturité ; Présentation, au Comité Financier, du tableau de bord ALM incluant le gap de liquidité ainsi que les flux prévisionnels de trésorerie, permettant de mesurer l’exposition de la Banque au risque de liquidité ; ■ Etablissement d’un reporting « Risque Structurel de Liquidité » à destination de la maison-mère ; ■ Etablissement d’un reporting hebdomadaire à destination du Comité Hebdomadaire de Trésorerie : prévisionnel de liquidité sur 1, 2, 3, 6 et 9 mois. ■ ■ 18 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 19 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 4. EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATÉGIE DE COUVERTURE (SUITE) • Organisation du pilotage de la liquidité : le Comité Hebdomadaire de Trésorerie Contrôle Permanent (SP) : Un Comité Hebdomadaire de Trésorerie, présidé par un membre du Directoire, prend les décisions de gestion de la liquidité à court terme (levées de liquidité, prêts / emprunts sur le Marché Monétaire,…). Il est animé conjointement par la Direction Financière (Cellule ALM) et par la Salle des Marchés (DMC). ■ Limites fixées en matière de risque de liquidité et modalités de leur révision La banque s’impose une limite en terme de cash (montant maximum à emprunter sur le marché monétaire pour financer son gap quotidien de trésorerie), et de gap de liquidité. Ces limites sont les suivantes : Gap de trésorerie -1 000MMAD maximum Gap de liquidité à +/- 8 000MMAD (gap stressé de la phase transfo) Les limites ont été fixées pas le Comité Financier et approuvées par le Comité des Risques. ■ ■ 4.4 LES RISQUES OPÉRATIONNELS Le risque opérationnel (RO) est défini comme le risque de perte résultant de l’inadaptation ou de la défaillance de procédures, de personnes, de systèmes internes ou résultant d’événements extérieurs (catastrophes, incendie, agressions…) La fonction Risques Opérationnels (RO) vise à mesurer et suivre les risques opérationnels avérés et potentiels et à mettre en œuvre les actions correctives afin d’en limiter l’étendue. Animer le contrôle de premier niveau. Mettre en place les outils et procédures du contrôle permanent. ■ Rapporter aux comités SP Réseau, SP Siège et SP Banque, et proposer les actions correctrices. ■ Initier et suivre les actions de progrès du contrôle permanent ■ Les outils du pilotage des Risques Opérationnels et du Contrôle Permanent : Risques Opérationnels (RO) : La Cellule SP-RO dispose de deux outils principaux : ■ un outil de collecte des pertes opérationnelles, commun à l’ensemble du Groupe Société Générale : OpRisk Monitor. ■ Un outil d’évaluation du Risque Opérationnel commun à l’ensemble du Groupe Société Générale : le RCSA (Risk and Control Self Assessment). Ce dispositif, mis en œuvre annuellement au sein du Groupe Société Générale permet de déterminer les Risques Opérationnels Intrinsèques (RI), objet d’un suivi (Key Risk Indicators) et d’évaluer l’efficacité des dispositifs préventifs de contrôle mis en place (Socrecard des contrôles), pour évaluer le risques opérationnel résiduel de chaque activité et de chaque processus ou ensemble de processus. D’autres outils sont mis en œuvre par la Cellule SP-RO en matière de Risques Opérationnels : ■ un outil de suivi des pertes opérationnelles (reporting trimestriel RO) ■ un suivi des Key Risk Indicators (reporting trimestriel KRI) Instances de gouvernance en matière de Contrôle Permanent et de RO : Pour une meilleure optimisation de sa gestion des RO et afin de remplir les exigences prudentielles renforcées dans le cadre des accords de Bâle (dispositif Bâle II), la SGMA a mis en place, en 2007, une Cellule Surveillance Permanente (SP) et Risques Opérationnels, qui rassemble les deux fonctions préalablement existantes. La gestion des risques opérationnels (RO) au sein de la SGMA s’articule autour des instances suivantes : ■ ■ Comité d’Audit : Le Comité d’Audit, émanation du Conseils de Surveillance de la Banque valide la stratégie en matière de Contrôle Permanent et de RO, suit les réalisations de la SP par le biais du reporting du Comité SP de la Banque. Il peut initier des actions correctrices en matière de RO, et de Contrôle Permanent. Comité Risques Opérationnels : ce Comité se tient à périodicité trimestrielle et a pour mission le recensement, l’analyse et la comptabilisation des risques opérationnels, et le suivi de la mise en œuvre des actions correctrices en matière de RO. Comité Surveillance Permanente : les Comité SP se tiennent au sein de chaque Direction Régionale et au sein du Siège. Un Comité trimestriel de la Surveillance Permanente est présidé par le Directoire « Comité Banque ». Les Comités Siège et Réseau rapportent au Comité Banque. Le Comité Banque rapporte au Comité d’Audit. En pratique, les Comités de Surveillance Permanente « Banque » et le Comité Trimestriel des Risques Opérationnels sont confondus, pour une meilleure approche des RO et des contrôles et procédures à mettre en place. ■ Missions : Rattachée à la Direction Financière, la Cellule SP et Risques Opérationnels a pour principales missions : Risques Opérationnels (RO) : Détecter, recenser et organiser la collecte des pertes opérationnelles. Organiser et valider la remontée des pertes à la Direction Financière pour comptabilisation et prise en compte dans le capital économique (projet Bâle II) et à l’actionnaire majoritaire. ■ Mettre en place les actions permettant de prévoir, réduire et couvrir les RO. ■ Contribuer à la mise à jour du Plan de Continuité d’Activité (PCA). ■ Superviser l’exercice d’Auto-évaluation de Risques et de Contrôles (RCSA). ■ Promouvoir la culture RO via des actions de formation et d’information des collaborateurs. ■ Mettre en œuvre et assurer le suivi des actions correctrices en matière de RO. ■ ■ Contrôle Permanent (SP) : La cellule SP-RO met en œuvre un dispositif de remontée déclarative de la Surveillance Permanente qui permet d’agréger les indicateurs du bon déroulement de la SP des entités du siège et du réseau de la banque. Les déclarations des agences, agrégées en Direction Régionale, font l’objet d’un suivi et sont challengées par la Cellule SP-RO lors des remontées trimestrielles. Cet outil permet notamment le suivi des écarts et suspens comptables par agence, par Direction Régionale, et pour les Direction du Siège, ainsi que le suivi des actions d’apurement des écarts et suspens. Les réalisations en matière de SP : ■ Refonte des reporting trimestriels aux comités de la Surveillance Permanente, pour les rendre plus efficaces. ■ Refonte des guides de contrôle des comptes et des procédures à destination de tout le Réseau, et de certaines Directions du Siège. ■ Mise en place d’une balance générale par entité selon les codes services. ■ Actions spécifiques de formation sur la Surveillance Permanente, adaptées à chaque population. ■ Constitution des dossiers de références de la Surveillance Permanente par Direction. ■ Rapprochement du dispositif du contrôle interne, mis en place à la Banque, aux dispositions de la circulaire N° 40 de BAM. Les chantiers en cours en matière de SP et de RO : ■ Amélioration de la Surveillance Permanente sur les entités du Siège et les filiales. ■ Diagnostic plus régulier des activités à risques pour la mise en place des procédures de travail comprenant le mode opératoire de contrôle. ■ Projet lettrage et rapprochement automatisé des comptes. ■ Actions de formation pour atteindre 75% de la population sur 2 ans, en ciblant d’abord les nouveaux embauchés. ■ Etude préalable pour la mise en place d’un outil de suivi des travaux de la SP. ■ Animation et élargissement du réseau des Correspondants RO. ■ Optimisation de la base de collecte des pertes (procédure d’exhaustivité RO). ■ Poursuivre l’effort d’adaptation des instructions RO au contexte local. ■ Participation plus accrue de la fonction RO aux projets transversaux et dans le cadre de la procédure de lancement de nouveaux produits. ■ Renforcer le module « RO » dans les différents cursus de formation au DFP. 5. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE 5.1 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT 5.2 ENGAGEMENTS DE GARANTIE En milliers de DH 30/06/08 Engagements de financements donnés Aux établissements de crédit 142 016 87 937 2 631 797 2 708 504 Ouverture de crédit ouvert - - Autre engagements en faveur de la clientèle - - 2 773 813 2 796 441 1 148 550 1 135 200 A la clientèle Total des engagements de financement donnés Engagements de financements reçus des établissements de crédit 30/06/08 31/12/07 D’ordre des établissements de crédit 1 270 510 1 983 591 D’ordre de la clientèle 7 165 422 5 526 002 Engagements de garantie donnés Cautions administratives et fiscales et autres cautions - - Autres garanties d’ordre à la clientèle - - 8 435 932 7 509 593 4 039 704 3 539 090 Total des engagements de garantie donnés Engagements de garantie reçus de la clientèle Total des engagements de financement reçus En milliers de DH 31/12/07 1 148 550 1 135 200 des établissements de crédit de l'état et d'autres organismes de garantie Total des engagements de garantie reçus 14 584 15 263 4 054 288 3 554 353 19 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 20 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 6. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES 6.1 REMUNERATIONS ET AVANTAGES CONSENTIS AU PERSONNEL JUBILEE PLAN : MEDAILLE DU TRAVAIL etc… Méthode de comptabilisation des écarts actuariels : Description générale du type de régime : La méthode actuarielle utilisée est celles des unités de crédit projetées (PUC – « Projected Unit Credit ») afin de déterminer la valeur actualisée des engagements du régime au titre des services passés et le coût des services rendus au cours de l’exercice. Type de plan : Médaille du travail (avantage à long terme) Nature juridique : Décision formelle de la Direction Générale Documentation justificative : Instruction C-02-14 Modalités principales du régime Critère d’éligibilité : tous salariés éligibles immédiatement jusqu’à la retraite Droits acquis : acquisition de droit à partir de la 15ième année Définition du salaire : 1/12 du salaire de l'année précédant le paiement Définition de l’ancienneté : ancienneté groupe reconnue Formule de calcul : % du salaire en fonction de l’ancienneté atteinte : Selon la méthode PUC, une valeur projetée des prestations accumulées est calculée à la date d’évaluation, au titre des services rendus antérieurs à cette date et au titre de l’exercice en cours pour les participants en activité. La valeur projetée des prestations accumulées est basée sur la formule d’acquisition des droits du régime et sur l’ancienneté acquise en date d’évaluation, mais elle inclut les rémunérations, paramètres des prestations de sécurité sociale, etc., projetés à l’âge où le participant est supposé commencer à bénéficier de ces prestations. L’engagement du régime est la valeur présente actuarielle de cette valeur projetée des prestations acquises à la date d’évaluation, incluant toutes les prestations payables pour tous les participants (en activité ou inactifs). Le coût des services de l’année est la valeur présente actuarielle de la différence entre la valeur projetée des prestations acquises en début et fin d’année. L'engagement est calculé comme la valeur présente actuarielle à laquelle un prorata est appliqué. Ce prorata se calcule en faisant le rapport entre l'ancienneté acquise à la date de calcul et l'ancienneté projetée. Un surplus de régime est soumis au test du plafond sur actifs selon IAS19, qui limite le montant pouvant être reconnu comme actif au bilan. Ancienneté Montants payables 15 20 25 30 100% du salaire mensuel défini 150% du salaire mensuel défini 200% du salaire mensuel défini 300% du salaire mensuel défini Modalités annexes du régime Couverture décès : aucune Couverture invalidité : aucune Autres : aucune Avenants ou événements affectant le régime Aucun Modalités non évaluées Aucune RIP : INDEMNITE DE DEPART EN RETRAITE Méthode de comptabilisation des écarts actuariels : La méthode actuarielle utilisée est celle des unités de crédit projetées (PUC – «Projected Unit Credit ») afin de déterminer la valeur actualisée des engagements du régime au titre des services passés et le coût des services rendus au cours de l’exercice. Selon la méthode PUC, une valeur projetée des prestations accumulées est calculée à la date d’évaluation, au titre des services rendus antérieurs à cette date et au titre de l’exercice en cours pour les participants en activité. La valeur projetée des prestations accumulées est basée sur la formule d’acquisition des droits du régime et sur l’ancienneté acquise en date d’évaluation, mais elle inclut les rémunérations, paramètres des prestations de sécurité sociale, etc., projetés à l’âge où le participant est supposé commencer à bénéficier de ces prestations. L’engagement du régime est la valeur présente actuarielle de cette valeur projetée des prestations acquises à la date d’évaluation, incluant toutes les prestations payables pour tous les participants (en activité ou inactifs). Le coût des services de l’année est la valeur présente actuarielle de la différence entre la valeur projetée des prestations acquises en début et fin d’année. Si la formule du régime donne proportionnellement plus de droits sur les dernières années de service, l'engagement est calculé comme le maximum entre le résultat de la méthode décrite en B.2 et la valeur présente actuarielle (avec ancienneté projetée) à laquelle un prorata est appliqué. Ce prorata se calcule en faisant le rapport entre l'ancienneté acquise à la date de calcul et l'ancienneté projetée au moment où un accroissement du nombre d'année d'ancienneté ne conduit plus à une augmentation des droits. la moyenne des périodes d'acquisition irrévocables la moyenne probable des services résiduels des participants en activités. Un surplus de régime est soumis au test du plafond sur actifs selon IAS19, qui limite le montant pouvant être reconnu comme actif au bilan. ■ ■ Description générale du type de régime : Type de plan : Indemnité de départ en retraite (avantage postérieur à l’emploi). Nature juridique : Décision formelle de la Direction Générale Modalités principales du régime : Critère d’éligibilité : tous salariés, éligibilité immédiate. Droits acquis : pas de droits acquis avant la retraite. ■ Age normal de départ à la retraite : 60 ans. ■ Age de départ anticipé : départ volontaire possible à partir de 55 ans. ■ Définition du salaire : 1/12 du salaire de l'année précédant la retraite. ■ Définition de l’ancienneté : ancienneté groupe reconnue. ■ Formule de calcul : indemnité déterminée en fonction de l’ancienneté au départ à la retraite et exprimée en nombre de mois de salaire : ■ ■ L'amortissement des écarts actuariels provenant des différences entre l'expérience observée du régime et les hypothèses utilisées est une composante de la charge comptable, dans la mesure où le cumul net de ces gains et pertes non comptabilisés excède 10 % du maximum de l'engagement brut du régime et de la juste valeur des actifs du régime. L'amortissement se calcule en divisant cet excès par la moyenne probable des services résiduels des participants en activité bénéficiant du régime. Les impacts des modifications de Régime (les coûts des services passés) sont amortis sur la durée minimale entre la moyenne des périodes d'acquisition irrévocables et la moyenne probable des services résiduels des participants en activités. Ancienneté Nombre 0 < ans < 20 20 ≤ ans < 25 25 ≤ ans < 30 30 ≤ ans < 35 35 ≤ ans < 40 Ans ≥ 40 0 4 5 6 7 8 Modalités annexes du régime Couverture décès : indemnité calculée sur le service au moment du décès Autres : aucune HEALTH PLAN : FRAIS MEDICAUX POUR LES RETRAITES Méthode de comptabilisation des écarts actuariels : La méthode actuarielle utilisée est celle des unités de crédit projetées (PUC – «Projected Unit Credit ») afin de déterminer la valeur actualisée des engagements du régime au titre des services passés et le coût des services rendus au cours de l’exercice. Selon la méthode PUC, une valeur projetée des prestations accumulées est calculée à la date d’évaluation, au titre des services rendus antérieurs à cette date et au titre de l’exercice en cours pour les participants en activité. La valeur projetée des prestations accumulées est basée sur la formule d’acquisition des droits du régime et sur l’ancienneté acquise en date d’évaluation, mais elle inclut les rémunérations, paramètres des prestations de sécurité sociale, etc., projetés à l’âge où le participant est supposé commencer à bénéficier de ces prestations. L’engagement du régime est la valeur présente actuarielle de cette valeur projetée des prestations acquises à la date d’évaluation, incluant toutes les prestations payables pour tous les participants (en activité ou inactifs). Le coût des services de l’année est la valeur présente actuarielle de la différence entre la valeur projetée des prestations acquises en début et fin d’année. Si la formule du régime donne proportionnellement plus de droits sur les dernières années de service, l'engagement est calculé comme le maximum entre le résultat de la méthode PUC et la valeur présente actuarielle (avec ancienneté projetée) à laquelle un prorata est appliqué. Ce prorata se calcule en faisant le rapport entre l'ancienneté acquise à la date de calcul et l'ancienneté projetée au moment où un accroissement du nombre d'année d'ancienneté ne conduit plus à une augmentation des droits. L'amortissement des écarts actuariels provenant des différences entre l'expérience observée du régime et les hypothèses utilisées est une composante de la charge comptable, dans la mesure où le cumul net de ces gains et pertes non comptabilisés excède 10 % du maximum de l'engagement brut du régime et de la juste valeur des actifs du régime. L'amortissement se calcule en divisant cet excès par la moyenne probable des services résiduels des participants en activité bénéficiant du régime. Les impacts des modifications de Régime (les coûts des services passés) sont amortis sur la durée minimale entre la moyenne des périodes d'acquisition irrévocables et la moyenne probable des services résiduels des participants en activités. ■ la moyenne des périodes d'acquisition irrévocables ■ la moyenne probable des services résiduels des participants en activités. Puisque la date effective des données des participants est antérieure à la date d'évaluation, les données ont été projetées au 31 décembre 2006 en utilisant les mouvements attendus sur 20 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 21 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 6. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES (SUITE) la population pendant cette période intermédiaire. Un surplus de régime est soumis au test du plafond sur actifs selon IAS19, qui limite le montant pouvant être reconnu comme actif au bilan. Description générale du type de régime : Type de plan : Frais médicaux (hospitalisation) pour les retraités (avantage postérieur à l’emploi) Nature juridique : Accord d’entreprise Documentation justificative : Contrat entre compagnie d’assurance et entreprise Modalités principales du régime : - Critère d’éligibilité : les retraités (et futurs retraités) SGMB depuis 1999 et leurs ayant-droits (conjoint, enfants à charge). - La couverture commence à la retraite et cesse au décès du bénéficiaire. - Droits acquis : Il faut prendre sa retraite dans l’entreprise. - Remboursements de la Sécurité Sociale : HYPOTHÈSES ACTUARIELLES PROVISIONS POUR ENGAGEMENTS SOCIAUX Il n'y a pas de prime payée par retraité, mais une majoration de 25% de la prime payée par actif. La prime par actif (majoration comprise) est payée pour moitié par SGMB. Modalités annexes du régime Couverture décès : aucune Couverture invalidité : aucune Autres : aucune Avenants ou événements affectant le régime 1/1/1999 : mis en place du régime couvrant les retraités Modalités non évaluées Aucune Taux appliqués Provisions pour engagements sociaux 31/12/06 31/12/07 30/06/08 Provisions pour indemnité de départ en retraite 30 892 927,07 28 181 773,00 28 181 773,00 Provisions pour médaille de travail 57 082 151,00 56 229 129,00 56 229 129,00 3 983 347,24 3 983 347,24 3 983 347,24 91 958 425,32 88 394 249,24 88 394 249,24 Taux d'actualisation Indemnité de départ en retraite 4,57% Médaille de travail 4,22% Frais médicaux 4,72% Taux d'inflation 2,02% Taux d'augmentation salariale 1,50% Taux des charges sociales 9,80% Provisions pour frais médicaux Total 6.2 EVOLUTION DU CAPITAL ET DES RÉSULTATS PAR ACTION 6.3 PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION En milliers de DH Capital Nombre d'actions Résultat Part groupe 30/06/07 31/12/07 30/06/08 1 560 000 1 560 000 1 560 000 15 600 15 600 15 600 405 927 840 754 462 458 26 54 30 Résultat Par Action (dh) Dénomination Activité % Contrôle % Intérêts Méthode de consolidation SOCIETE GENERALE MAROCAINE DE BANQUES Bancaire INVESTIMA Société de participation SOGEBOURSE Intérmédiation en bourse GESTAR Gestion d'actifs SOGEPLACEMENT 100,00% IG 48,04% 48,04% IG 100,00% 100,00% IG 99,94% 99,94% IG Gestion d'actifs 99,94% 99,94% IG SOGELEASE Leasing 60,00% 60,00% IG SG TANGER BANQUE OFFSHORE Bancaire 99,92% 99,92% IG SOGEFINANCEMENT Crédit à la consommation 100,00% 100,00% IG ATHENA COURTAGE Courtage d'assurance 97,00% 97,00% IG FONCIMMO Activité immobilière 100,00% 100,00% IG SOGECONTACT Centre d'appel 99,83% 99,83% IG LA MAROCAINE VIE Assurances 28,35% 28,35% MEE CREDIT EQDOM Crédit à la consommation 18,07% 18,07% MEE ALD AUTOMOTIVE Location longue durée 15,00% 15,00% MEE IG : Intégration globale 100,00% MEE : Mise en équivalence 6.4 PARTIES LIÉES En milliers de DH Relation entre les sociétés consolidées du groupe Entreprises consolidées par intégration proportionnelle Entreprises consolidées par mise en équivalence Actif Prêts, avances et titres Comptes ordinaires Prêts Titres Opération de location financement Actif divers Total Passif Dépôts Comptes ordinaires Autres emprunts Dettes représentées par un titre Passif divers Total Engagements de financement et de garantie Engagements donnés Engagements reçus Entreprises consolidées par intégration gobale 4 870 429 477 156 4 393 273 4 870 429 4 795 893 402 620 4 393 273 74 536 4 870 429 1 861 813 2 073 603 Eléments de résultat relatifs aux opérations réalisées avec les parties liées Entreprises consolidées par intégration proportionnelle Intérêts et produits assimilés Intérêts et charges assimilées Commissions (produits) Commissions (charges) Prestations de services données Prestations de services reçues Loyers reçus Autres Entreprises consolidées par mise en équivalence Entreprises consolidées par intégration gobale 100 995 100 995 11 184 11 184 3 300 574 21 ComptesConsoIFRS.qxd:Mise en page 1 15/12/08 11:21 Page 22 NOTES ANNEXES AUX ETATS FINANCIERS CONSOLIDES (SUITE) 6. INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES (SUITE) 6.5 VENTILATION DU BILAN PAR ÉCHÉANCE Non déterminé JJ, et à vue De JJ (exclu) à 1 mois De 1 à 3 mois De 3 mois à 1 an De 1 à 5 ans Plus de 5 ans TOTAL 497 152 1 066 864 96 526 435 636 1 151 536 1 483 026 4 730 741 Actifs financiers en valeur de marché par résultat - - - - - - Instruments financiers dérivés de couverture - - - - - - Actifs financiers disponibles à la vente 141 750 75 536 12 039 363 276 399 301 615 422 Prêts et créances sur établissements de crédit 921 922 1 113 733 611 465 2 511 738 2 117 961 124 236 7 401 055 Prêts et créances sur la clientèle 137 307 2 828 158 4 084 891 7 911 560 18 767 314 7 094 631 40 823 862 Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux - - - - - - Actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance - - - - - - 1 698 131 5 084 291 4 804 921 11 222 211 22 436 111 9 317 315 Banques centrales et CCP - - - - - - Passifs financiers en valeur de marché par résultat - - - - - - Instruments financiers dérivés de couverture - - - - - - 691 548 594 600 1 231 807 555 011 252 493 152 792 3 478 251 - 9 303 064 2 292 068 8 114 814 10 150 056 11 083 352 40 943 354 3 511 341 016 788 551 1 650 336 2 577 415 837 672 6 198 501 - - - - - - Caisse, Banques centrales et CCP Actifs financiers par échéance - Dettes envers les établissements de crédit Dettes envers la clientèle Dettes représentées par un titre Dettes subordonnées Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux Passifs financiers par échéance - - - - - - - 695 059 10 238 680 4 312 425 10 320 162 12 979 965 12 073 816 1 607 323 54 562 981 50 620 106 ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 22