différence entre la température corporelle et celle des poches parodontales (8; 13 ;14). Des
études utilisant cette sonde indiquent que les poches avec des températures élevées saignent
souvent au sondage, abritent des pourcentages élevés de pathogènes parodontaux tels que
Pg, Aa et Pi et présentent un risque élevé de progression (13 ;14).
1-3 Douleur, ulcération et perte de la fonction
Les maladies parodontales sont relativement peu douloureuses ; la douleur est généralement
associée à des formes avancées avec abcès parodontal et perte de la fonction. La douleur est
associée aux maladies parodontales nécrosantes ainsi qu’à celles rencontrées chez certains
patients HIV-positifs ; dans de tels cas, l’exposition du tissu conjonctif par l’ulcération est la
principale source de la douleur.
La perte de la fonction est souvent un signe de lésions très avancées et n’a donc que peu de
valeur dans la détection des stades précoces des parodontites.
Le saignement au sondage est largement considéré comme un signe relativement objectif
de l’inflammation (11), il est en rapport avec la présence de micro- ulcérations dans
l’épithélium de poche, permettant le contact de la sonde insérée en sous-gingival et le tissu
conjonctif exposé et la compression des nombreux vaisseaux sanguins fragiles du site
inflammatoire.
De nombreux indices ont été développés pour mettre en évidence l’apparition de saignement
après manipulation douce de la gencive enflammée à l’aide de sondes parodontales, de
bâtonnets interdentaires ou même de fil de soie dentaire, différentes manières d’utilisation de
la sonde ont été proposées ; pour certains indices, la sonde est déplacée le long de
l’épithélium de poche ( 3 ), d’autres indices prennent en compte le facteur temps dans
l’apparition du saignement (1 ; 6), et d’autres évaluent la quantité de saignement : pas de