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Maladies digestives
IAH AC Maladies digestives
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Surface corporelle
Peau = 2 mètres carrés
Voies respiratoires = 80-100 mètres carrés
Tractus urogénital = 0-80 mètres carrés
TGI = 300-600 mètres carrés
Les voies digestives sont parmi les organes les plus spécialisés de l'organisme.
Elles sont la plus grande surface de l'organisme en contact avec le monde
extérieur et par l'évolution elles se sont spécialisées pour assurer une
absorbation optimale des substances nutritives, mais aussi pour garder les
envahisseurs et les toxines à l'extérieur.
Elles ont une surface de 300-600 mètres carrés et sont en contact direct avec les
toxines, les gaz et bien sûr les substances nutritives utiles.
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La muqueuse intestinale
A la fonction paradoxale de:
Barrière
Filtre
La fonction de barrière de la muqueuse est figurée dans les
deux diapositives suivantes:
Sous forme de graphique
Et sous forme picturale
La muqueuse gastro-intestinale a une fonction paradoxale, celle d'un filtre très
spécialisé, mais en même temps celle d’une barrière très sélective.
Comme tout filtre elle doit permettre le passage des substances nutritives, mais
agir en même temps comme une barrière pour les toxines et autres substances
peu désirées.
Il est clair que cela nécessitera un arrangement très spécialisé.
On le verra sur les diapositives suivantes.
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Foie
Sang
Système immun
Les barrières intestinales
Jonction occlusive
Lumen
bactéries Couche muqueuse
et d'eau
nutriments
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5
Récepteur pour p.ex.
l’hormone corticotropique
L'appareil digestif et le foie possèdent 5 barrières qui garderont des particules
peu désirées hors de l'organisme
Ce sont :
1. La couche muqueuse recouvrant la muqueuse du versant luminal.
2. Les bactéries symbiotiques, qui par leur nombre forment une barrière
passive sur le versant luminal, afin que les toxines n'entrent pas en contact
avec la muqueuse intestinale, mais elles utilisent aussi certaines toxines dans
leur métabolisme, les rendent inoffensives avant même qu’elles n'entrent en
contact avec la muqueuse.
3. La jonction occlusive. C'est la barrière la plus importante. Ce n'est pas une
barrière anatomique, mais plutôt un canal dont l'intégrité est entretenue par
l'action active des mucocytes adjacents. Cela signifie que ces cellules ont
besoin d'énergie et de carburant pour pouvoir entretenir cette fonction
physiologique. Si l'énergie de la cellule épithéliale diminue, ou n'a pas assez
de substances nutritives cette barrière sera déteriorée. Les infections, le
stress et des toxines, comme l'alcool peuvent affecter cette fonction
importante.
4. Le système immunitaire intestinal ou le GALT forme la 4ème barrière (voir
plus loin)
5. Le foie est la dernière barrière, puisque tout le sang des intestins va au foie
via la veine porte et qu’il peut finalement métaboliser les toxines et les rendre
inoffensives, ou hydrosolubles pour l'excrétion urinaire.
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La barrière muqueuse
Extrait de la brochure gastro-
intestinale
Heel Inc., USA, October 2004:
Text: Alta Smit
Graphisme: Andrew Mingione
Le GALT est la plus grande accumulation de cellules immunocompétentes de
l'organisme.
Le tissu lymphoïde lâchement intégré dans la lamina propria et les plaques de
Peyer, comme les anneaux amygdaliens de Waldeyer forment le GALT. Tous les
antigènes qui entrent en contact avec la muqueuse seront traités par le GALT.
Une barrière plus profonde est formée par les follicules lymphoïdes
mésentériques, qui sont les plus grands de l'organisme.
La réaction immune différera en fonction de la fréquence de contact et de la
concentration de l'antigène. Les petites concentrations d'antigènes qui ont une
exposition courte inciteront la tolérance, tandis que les hautes concentrations
avec une exposition plus longue auront tendance à induire une inflammation.
C'est important quand nous regarderons l'effet d'antigènes en concentrations
basses, plus tard dans le cours.
La muqueuse intestinale est de plus un petit PNEI (Psycho-neuro-endocrine-
immun).
Les mucocytes ont des récepteurs pour l’ACTH et répondront au stress par une
perméabilité accrue.
L'axe cerveau-intestin, a été bien étudié et joue un rôle majeur dans les maladies
intestinales associées à une composante psychosomatique, comme la colopathie
fonctionnelle et les maladies inflammatoires intestinales (voir plus tard).
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