L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS L’A AFFIRMÉ HIER Le jumelage ConstantineMichigan est possible Lire en page 6 l’article de Ikram Ghioua Le Quotidien Dimanche 20 Septembre 2015 n°4542 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI IL A DÉCLINÉ UN VÉRITABLE PLAN DE SORTIE DE CRISE LE FCE FAIT BOUGER LES LIGNES Lire en page 3 l’article de notre envoyé spécial à l’est du pays, Abdelkrim Amarni Ali Haddad a pris le soin de préciser : «L'économie est la véritable puissance d'un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. Il a salué, à cette occasion, l'ANP et dira : «Nous sommes au service de l'institution militaire.» CNES ET ELITES PLACE À L’EXPERTISE NATIONALE Lire en page 7 l’article de Abdelhakim Meziani « Il nous faut allumer de nouveaux moteurs de croissance, diversifier l’économie et la rendre compétitive en l’arrimant aux chaînes de la valorisation aussi bien régionale qu’internationale, viser la durabilité des processus de croissance par l’organisation de transitions de type structurel, en même temps que veiller à une répartition équitable des fruits de cette croissance. » RÉAGISSANT AU REJET DE SA PROPOSITION Le FFS radicalise son discours Le conseil national du FFS fait le constat du refus de compromis avec le pouvoir. Lire en page 2 l’article de Abdelkader Harichane PLUS DE 4 MILLIONS DE MOUTONS SERONT SACRIFIÉS LE JOUR DE L’AID EL ADHA LES MAQUIGNONS SE FROTTENT LES MAINS Ce qui représentera un chiffre d’affaires qui tournera autour des 150 milliards de dinars soit environ 1,5 milliard de dollars. Lire en page 8 l’article de Mohamed Touati ELLE CRITIQUE LES DEUX LOIS DE FINANCES Louisa Hanoune ouvre le feu sur le gouvernement Elle sonne la charge contre Abderrahmane Benkhalfa et le compare à Attila. «Là où il passe, l’herbe ne repousse plus», assène-t-elle. Lire en page 2 l’article de Saïd Boucetta L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 RÉAGISSANT AU REJET DE SA PROPOSITION SCÈNE POLITIQUE L’ANR fait une offre de service au pouvoir Le secrétaire général du parti de l’Alliance nationale républicaine (ANR), Belkacem Sahli, a appelé hier à Alger le pouvoir à oeuvrer pour trouver une «base politique» composée de partis et d’acteurs de la société civile à même d’appuyer ses choix et ses décisions. Cette base politique se chargera «d’expliquer» les choix du pouvoir au peuple et «d’appuyer ses positions» d’autant que les partis de l’opposition sont parvenus à «réunir leurs rangs», a indiqué M. Sahli lors d’une conférence de presse. Le secrétaire général de l’ANR a souligné la nécessité d’un «compromis» entre le pouvoir et les partis de l’opposition sur la prochaine révision de la Constitution, rappelant qu’un tel compromis «ne signifie nullement une atteinte à la légitimité des institutions constitutionnelles du pays ou une remise en cause de sa crédibilité». Concernant la situation économique du pays, M. Sahli a estimé qu’elle «n’est pas grave» mais «difficile», affirmant que le pays «possède des potentialités économiques, financières et politiques en mesure d’absorber le choc et mis en place des mesures à même de relancer l’économie dans un contexte économique, financier et sécuritaire stable». Elle a appelé à encourager davantage l’investissement national et étranger et à réviser la politique de soutien financier sans se désengager de l’appui social qui exige une rationalisation. Par ailleurs, et après avoir salué la «réussite» de la rentrée scolaire, M. Sahli a affirmé son appui aux réformes en cours dans le secteur de l’éducation «loin de toute surenchère sur les fondements de la nation algérienne». Le secrétaire général de l’ANR, a salué les exploits de l’Armée nationale populaire (ANP) et des corps de sécurité, notamment dans la lutte contre le terrorisme et la contrebande. Il a appelé dans ce cadre à la nécessité de soutenir ces institutions constitutionnelles pour préserver le pays. Evoquant les changements intervenus au niveau des directions sécuritaires, M. Sahli a estimé qu’ils étaient «naturels». RECYCLAGE DES DÉCHETS Huit ministères donnent l’exemple Le projet « L’administration contribue à la récupération », appliqué par huit ministères, a permis de récupérer plus de 27 tonnes de papier et cartons en 2015, a indiqué samedi dernier à Alger la directrice technique de l’Agence nationale des déchets (AND), Mme Fatma Zohra Barça. «Plus de 27 tonnes de papier et cartons ont été récupérées en 2015 et plus de 35 tonnes depuis fin 2013, date de lancement de l’opération avec un seul ministère», a précisé Mme Barça lors d’une journée d’information et de sensibilisation sur la gestion des déchets et la protection de l’environnement. L’opération, qui regroupe huit ministères, fonctionne avec un point de regroupement intermédiaire où le papier est stocké pour l’acheminer vers les filières de recyclage. « Ce projet contribue à développer la récupération et la création d’emplois, tout en instaurant un geste écologique car 3000 employés pratiquent le tri actuellement avec 52 grammes par employé et par jour ». « Il faut généraliser ce système aux autres administrations », a t-elle ajouté. Le FFS radicalise son discours LE CONSEIL NATIONAL du FFS fait le constat du refus de compromis avec le pouvoir. ABDELKADER HARICHANE e Front des forces socialistes (FFS) remet ça. Il revient à la case départ après avoir tenté, vainement, de convaincre et le pouvoir et l’opposition du bienfondé de son initiative de s’asseoir autour d’une table et de discuter, en toute sérénité, des voies et moyens pour sortir le pays de l’impasse. Puisque des voix autorisées ont déclaré clairement que la proposition du FFS est un « non-événement ». Il a réuni son conseil national vendredi dernier pour tirer les conclusions. Le communiqué final de la réunion rappelle que le pouvoir s’obstine à « maintenir le statu quo et le rejet de toute alternative crédible ». Mieux, le FFS estime que la crise économique et financière n’est pas le résultat de « la chute des prix du pétrole » mais que ce même pouvoir « est en train d’exploiter l’aspect économique d’une crise multidimensionnelle pour faire peur à la population et neutraliser toute aspiration politique au changement pacifique et démocratique du système ». Le FFS, qui n’est plus à présenter, semble avoir compris qu’à l’âge adulte, 52 ans depuis sa création, il ne peut se permettre le changement de ses habitudes. Le pouvoir, un peu plus vieux, ne peut non plus changer ses habitudes. Autant revenir tout de suite à la posture initiale de l’opposition. Ainsi, il sera peutêtre mieux respecté, au lieu de s’acoquiner avec des gens qui ne sont pas de sa sève. L Le FFS revient à ses fondamentaux Toutefois, le parti de Hocine Aït -Ahmed, à l’automne de sa vie, reste déterminé à poursuivre « le travail d’élaboration d’un cadre de concertation pour renforcer le dialogue avec les acteurs politiques et sociaux et élargir aux citoyens le débat sur le consensus national », tout en s’attelant à renouveler ses structures organiques . De l’autre côté, sur le plan interne, et à l’aune des soubresauts politiques qui ont conduit à l’échec de l’initiative du SG Mohamed Nebbou, il faut s’attendre à des changements radicaux sur le plan organique ; le FFS est à la croisée des chemins, entre un rapprochement du pouvoir qu’on lui refuse et le retour à sa position naturelle de contre-pouvoir. Le constat serait dès lors interprété sous l’angle d’initiatives de personnes , passible de sanctions lors des prochaines assises du parti. A lire attentivement le commu- niqué, on s’aperçoit que le FFS a choisi de ne pas rester les bras croisés, à attendre la suite des événements. Il décide, donc, « d’ouvrir rapidement le débat, dans un cadre qui reste à déterminer, avec le mouvement associatif et syndical ». En d’autres termes, il contourne ce même pouvoir qui a refusé, à maintes reprises, le renvoi de l’ascenseur. Pourtant, lorsqu’on revient à la lettre motivante d’Amar Saâdani, destinée à AïtAhmed, au lendemain de sa prise de fonction en tant que SG du FLN, on se dit qu’il pouvait au moins répondre favorablement à l’initiative du FFS. Mais il y a des secrets insondables que le commun des mortels ne peut savoir. Ces attitudes là poussent ce parti à revenir là d’où il est venu. Mais nul ne sait de quoi sera fait demain. La crise cogne si fort à nos portes qu’on est tenté, parfois, d’écouter les avertissements qui nous parviennent des voix qu’on n’aime pas entendre, y compris celles du FFS. A. H. ELLE CRITIQUE LES DEUX LOIS DE FINANCES Louisa Hanoune ouvre le feu sur le gouvernement ELLE SONNE la charge contre Abderrahmane Benkhalfa et le compare à Attila. «Là où il passe, l’herbe ne repousse plus», assène-t-elle. SAÏD BOUCETTA e changement à la tête du DRS, l’influence grandissante de «l’oligarchie», les dispositions contenues dans la LFC 2015 et le projet de loi de finances 2016, procèdent d’une seule logique qui conduira au démantèlement politique, économique et sécuritaire du pays selon la secrétaire générale du Parti des travailleurs. Louisa Hanoune qui s’est exprimée, hier, à l’ouverture d’une réunion du bureau de la wilaya d’Alger de son parti a fortement critiqué les «cadeaux du gouvernement à l’oligarchie». Pour elle, les deux lois de finances qui se sont succédé à intervalle assez rapproché, servent les intérêts des oligarques au détriment des larges couches de la société qui voient leur pouvoir d’achat s’affaiblir par le double effet du glissement du dinar et l’imposition de nouvelles taxes. Dans le même temps, «l’oligarchie bénéficie de l’amnistie fiscale», allusion à la mise en conformité fiscale volontaire décidée par la LFC 2015. Hanoune qualifie la disposition de «blanchiment d’argent» au projet des grosses fortunes, au moment où la taxe d’habitation se voit généralisée à l’échelle du pays. Qualifiant cette taxe d’injuste, Louisa Hanoune rappelle la redéfinition du 87 bis au lieu de son abrogation, pour conclure que le gouvernement ne sert pas les intérêts des larges couches de la société, mais travaille pour le seul bénéfice d’un groupe de patrons et prédit une véritable récession économique, arguant que les hausses dans le carburant et l’électricité induiront une hausse des produits agricoles, notamment, donc une baisse de la consommation, ce qui influera directement sur l’économie. «Ce qui fera effondrer la classe moyenne qui s’est quelque L peu reconstituée à partir de 2011», soutient la secrétaire générale du PT. Ce calcul, assez simple du reste, est brandi par Hanoune, comme la conséquence directe des deux lois de finances. La première responsable du Parti des travailleurs ne s’arrête pas à la simple lecture de ces lois, mais accuse le ministre de l’Industrie et des Mines de servir l’oligarchie en annonçant le retour du crédit extérieur des entreprises. «Nous sommes sur les traces de la Grèce. Les entreprises s’endettent et l’Etat rembourse», met-elle en garde, relevant que cette forme d’endettement est autrement plus difficile à gérer que la dette publique. Les accusations de Hanoune ne s’arrêtent pas là. Elle soupçonne le même ministre de l’Industrie et des Mines de vouloir revenir aux privatisations. En fait, la secrétaire générale du PT ne trouve aucun aspect positif dans la démarche du gouvernement et sonne la charge contre l’architecte de cette nouvelle politique, à savoir le ministre des Finances. Elle compare Abderrahmane Benkhalfa à Attila, «là où il passe, l’herbe ne repousse plus». Une image très dure pour qualifier le travail du ministre des Finances. Et pour cause, évoquant le projet de loi de finances 2016, elle met en évidence les baisses sensibles dans le budget de fonctionnement, donc pas de recrutement et dans celui de l’équipement donc pas d’infrastructure, donc pas d’offre d’emplois. Tout cela, dit-elle, est en contradiction avec les assurances du président de la République, lequel, il y a quelques mois rassurait sur les intentions du gouvernement en matière de sauvegarde du pouvoir d’achat et de l’emploi. Que s’est-il donc passé pendant ce laps de temps ? s’est interrogée Mme Hanoune, non sans évoquer une piste de réflexion en comparant l’attitude du président une année après l’élection présidentielle 2004 où «le chef de l’Etat avait signé la loi de dénationalisation des hydrocarbures. 2005 c’était aussi l’année de l’entrée en vigueur de l’Accord d’association». La secrétaire générale « ose » un parallèle avec ce qui se passe présentement. Ainsi, une année après la présidentielle de 2014, l’Algérie 2 La secrétaire générale du PT fait un virage à droite. Mais cette fois, semble dire Mme Hanoune, le virage est plus rude, puisqu’en plus de toute cette batterie de mesures en faveur de «l’oligarchie», il y a eu le «détricotage du DRS». La pasionaria de la scène politique nationale va très loin en affirmant que «l’équilibre entre les institutions de l’Etat est rompu ». Elle estime que le président de la République s’est départi de son rôle d’arbitre et indique que les Algériens ont perdu «leur souveraineté morale», dans l’affaire du «démantèlement du DRS». De fait, annonce-t-elle, les citoyens nous disent : «Nous avons perdu le sentiment de sécurité.» Le diagnostic étant fait, Louisa Hanoune déroule les propositions de son parti : suspension de l’Accord d’association avec l’UE, sortir de la Zone arabe de libre-échange, cesser toute négociation avec l’OMC et récupérer les 5 milliards de S. B. dollars prêtés au FMI. L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 IL A DÉCLINÉ UN VÉRITABLE PLAN DE SORTIE DE CRISE Le FCE fait bouger les lignes ALI HADDAD a pris le soin de préciser : «L’économie est la véritable puissance d’un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. Il a salué, à cette occasion, l’ANP et dira : «Nous sommes au service de l’institution militaire.» trielle d’une superficie de 720 hectares à Sétif. Dans cette wilaya, 600 nouveaux projets ont obtenu l’accord tandis que 400 dossiers sont à l’étude. A Sétif, l’Etat a investi 350 milliards de DA dans les différents secteurs d’activités. «L’économie est la véritable puissance d’un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. Il va sans dire que depuis l’élection de Ali Haddad à la tête du FCE, les choses commencent réellement à bouger. Le patronat est devenu non pas un concurrent du gouvernement, mais un vrai partenaire prêt à aider, à mettre la main à la poche pour sortir le pays de la DE NOTRE ENVOYÉ SPÉCIAL À L’EST DU PAYS ABDELKRIM AMARNI est dans un contexte de perspectives écono miques moroses, d’une grave crise budgétaire et d’une baisse drastique des recettes pétrolières que le FCE surgit pour prêter main forte à l’Exécutif. Le patronat retrousse les manches et se place non pas comme un pôle d’opposition à la politique gouvernementale, mais plutôt comme une force de proposition. Le temps n’est plus aux constats ni à la critique stérile. Il faut des remèdes, éteindre d’abord le feu qui menace la maison. C’est ainsi que le FCE s’annonce comme un véritable think tank au service du pays. Il s’agit là d’une évolution très positive du patronat algérien. Cette démarche ressort d’ailleurs dans les différents périples que mène le président du FCE, Ali Haddad. Fervent défenseur de la campagne «Consommons national», M. Haddad, a en effet pris son bâton de pèlerin, cette semaine, pour étendre le réseau déjà dense du FCE à travers le territoire national. Il a ainsi installé jeudi dernier le délégué de la wilaya de Sétif en la personne de Amar Séleklouli, président de la Chambre de commerce de Sétif. Pour réduire davantage les importations et la facture y afférente, le président du FCE préconise de nouvelles mesures. Aussi, il a annoncé à partir de Sétif avoir proposé récemment au Premier ministre, Abdelmalek Sellal, de nouvelles dispositions permettant, à la fois, de faire baisser les importations et protéger la production nationale. C’est une ordonnance que vient de prescrire le patronat. Evidemment comme antibiotique, que le FCE prend le soin de préciser, l’organisation n’est pas seulement au service du gouvernement mais aussi de l’institution militaire. «L’économie est la véritable puissance d’un pays après la puissance militaire», a-t-il souligné. M. Haddad a salué, à cette occasion, l’Armée nationale populaire et dira : «Nous sommes au service de l’institution militaire.» L’investissement privé comme clé Farouche défenseur de l’entreprise algérienne, et pour réussir sa médication, le FCE rappelle qu’il est en train de préparer « un dispositif visant à protéger le produit fabriqué localement, sans trop s’attarder sur la question ». Ali Haddad dira toutefois que son organisation propose d’augmenter la taxe douanière des produits importés, pouvant être fabriqués en Algérie. «L’intérêt du pays prime », at-il indiqué dans sa réponse aux préoccupations de plusieurs membres du forum qui s’exprimaient lors de débats animés au cours des rencontres organisées en marge des cérémonies d’installation des autres délégués de quatre wilayas de l’Est lors desquelles des chefs d’entreprises ont soulevé la difficulté de com- Ph : R. Boudina C’ Le FCE se déploie à travers tout le pays mercialiser leurs produits, fortement concurrencés par les importations. Devant le recul drastique des cours du pétrole et de la baisse de la valeur du dinar, « ces mesures exceptionnelles» doivent être prises pour éviter à l’Algérie «le maintien du statu quo, laissant le pays s’enliser dangereusement dans une crise multidimen-sionnelle structurelle». Tout en annonçant la poursuite des concertations avec les pouvoirs publics dans le cadre de la tripartite dont la prochaine session est prévue en octobre prochain, Ali Haddad a mis l’accent sur les efforts consentis par le FCE qui n’a pas été avare en propositions aux pouvoirs publics. Nombre de ces propositions ont été d’ailleurs inscrites dans la loi de finances complémentaire 2015 à l’instar de la baisse de l’IBS et de la TAP pour les entreprises de production. La dépénalisation de l’acte de gestion est l’autre mesure phare de la LFC 2015. Mais l’action du forum se poursuivra pour demander « une nouvelle baisse de l’IBS, fixé à 26% pour les entreprises spécialisées dans les services ». Ces sociétés doivent être alignées sur celles de production. Un changement dans le cadre de la prochaine loi de finances 2016 est attendu. «Le FCE reste le partenaire des pouvoirs publics pour construire une Algérie forte», at-il fortement souligné. Le premier responsable du forum recommande, d’une part, de faire le bilan, dans les prochains mois, de l’opération lancée à l’intention des opérateurs de l’informel afin de faciliter la régularisation de leur situation. D’autre part, «consacrer la liberté d’entreprendre» a été réclamé avec force par M. Haddad, lors de ses rencontres avec les opérateurs des wilayas de l’Est. Selon lui, «les chefs d’entreprises algériens ne peuvent évoluer et prospérer que dans un environnement stable, un climat des affaires favorable avec un accès au foncier pour faire vivre leurs projets, une fiscalité utile et intelligente». Ils doivent disposer également de «plus de possibilités de financement et interagir avec une administration moderne, ouverte et collaborative». Les opérateurs économiques ont besoin d’être rassurés pour se projeter à long terme. Le FCE, souligne-t-il, a toujours milité pour «la stabilité réglementaire, car les changements intempestifs dans la réglementation peuvent les «désorienter et les perturber». Dans son périple à l’est du pays, Ali Haddad a rassemblé plusieurs walis. Ces derniers ont affiché leur disponibilité pour accompagner les entreprises. La stabilité réglementaire Le wali de Sétif a noté que «l’investissement privé est la seule sortie de crise». Il ajoute que «l’acte d’investir constitue une priorité dans notre wilaya». En revanche, il a exhorté les opérateurs de sa wilaya qui ont bénéficié, depuis plusieurs années, d’assiettes foncières dans le cadre de la concession, de concrétiser leurs projets, sous peine d’annulation de ces attributions. Lors d’une rencontre avec les membres du comité national FCE de la wilaya de Sétif, organisée en marge de l’installation du délégué du FCE dans cette wilaya, il a souligné que la question de la protection et de l’encouragement de la production est un objectif prioritaire de son programme. En raison de la difficulté de dégager de nouvelles assiettes, il est nécessaire d’optimiser et de rationaliser la gestion du foncier existant. Il annonce dans ce sens l’engagement d’une étude pour réaliser une méga-zone indus- 3 crise induite par la chute des prix du baril. En fait, le FCE refuse de s’inscrire dans le factuel et les propositions qu’il porte sont à long terme. Elles visent, prioritairement, à pérenniser l’outil de travail et à surtout faire valoir le produit national. Il est vrai que la tâche est loin d’être aisée dans un contexte de grave crise que traverse le pays. Une situation qui appelle à fédérer les énergies. c’est exactement ce que fait le FCE. C’est un peu à la manière du Pacte national économique et social conclu par l’Ugta de Sidi Said avec le gouvernement. A. A. E L’ DITORIAL Racontez-moi le Monde «arabe» ! KARIM MOHSEN l est désormais paradoxal, voire bizarre, de s’étonner des pantalonnades et des indignités des dirigeants arabes qui regardent avachis les malheurs qui frappent les peuples qu’ils prétendent conduire. Il en est ainsi des Palestiniens qui subissent dans leur chair et dans leur patrimoine les exactions de l’occupant israélien. Même la destruction du troisième Lieu Saint de l’islam à Al-Qods occupé, ne les a pas sortis de leur torpeur, ne levant pas le petit doigt pour venir en aide, si ce n’est au secours, de Palestiniens écrasés, humiliés par les armées d’occupation israéliennes. Où sont les « Arabes » ? Où est ladite « Ligue des Etats arabes » ? Que font-ils, que fait-elle pour mettre un terme aux exactions sionistes contre le peuple palestinien ? Des questionnements qui ne semblent pas avoir de réponse(s) ou celle(s)-ci sont-elle(s), par trop évidente(s) pour que l’on s’y appesantisse ? Or, quel enthousiasme, quel fermeté ont-ils déployés face aux Houthis yéménites. C’est plus facile de s’en prendre aux Houthis qu’à Israël ! Il en est ainsi des monarchies du Golfe qui amoncelaient des tonnes d’armements. On s’étonnait dès lors, quant à l’acquisition de cet extraordinaire armement dont on se demandait à quoi il pouvait bien servir. Si d’aucuns ont eu cette idée puérile que cet arsenal – qui a coûté des centaines de milliards de dollars confortant le complexe militaro-industriel américain - servirait à défendre les Arabes, la réalité des faits les aura démentis. Non, Israël n’est pas l’ennemi des monarchies, suivez les regards des rois et émirs qui pointent un doigt vengeur sur l’Iran. Aussi, à défaut de combattre à visage découvert, ce présumé antagoniste régional (que serait l’Iran), le wahhabisme s’en prend à son ersatz : les Houthis. Qu’il était gratifiant de montrer ainsi sa « force ». Contre qui ? Contre des groupes d’opposants chiites, une force qu’il n’était évidemment pas prévu qu’elle s’exprime contre Israël. L’Egypte ? Elle a été expulsée du champ de bataille palestinien [par l’accord de Camp David] et n’a plus son mot à dire dans le contentieux israélo-palestinien. La Jordanie ? Elle aussi est neutralisée et entretient des relations diplomatiques avec l’entité sioniste. Ainsi, les gardiens jordaniens ont été expulsés dimanche d’Al Aqsa (la Jordanie est officiellement la gardienne des Lieux Saints d’Al-Qods occupée). Comment a réagi Amman ? Par un communiqué, quand il fallait rappeler son ambassadeur à Tel-Aviv. Donc exit l’Egypte, exit la Jordanie. La Syrie, seul pays qui résistait à Israël a été piégée par une guerre civile dans laquelle les monarchies du Golfe ne sont pas étrangères. Dans ce fatras que reste-t-il de ladite Ligue arabe ? Aussi, dans le Monde dit « arabe » reconfiguré, ce sont l’Arabie saoudite, le Qatar, les Emirats arabes unis – ceux-là même qui mènent depuis six mois la guerre de destruction contre le Yémen – qui sont en pointe, disent les choses et représentent la « force » agissante qui domine la fictive « Ligue des Etats arabes ». Celle-ci, s’est encore signalée par des communiqués, quand il fallait prendre des décisions énergiques au moment où la Mosquée d’Al Aqsa est attaquée par l’armée d’occupation israélienne et les hordes sionistes. C’est cette même Ligue arabe qui a donné son feu vert à l’attaque de la Libye par l’Otan en 2011 et couvert les manœuvres de déstabilisation de la Syrie par certaines monarchies du Golfe. Il ne faut donc pas s’attendre de la part de celles-ci à des surprises, leur choix politique et stratégique est fait : se soumettre au diktat états-unien et, par ricochet, israélien. Les monarchies ne feront donc rien pour secourir les Palestiniens et le troisième Lieu Saint de l’islam : Al Aqsa. A bon droit [?], le souverain saoudien vous assurera qu’il est exclusivement le «protecteur» des deux Lieux Saints. Que peut-on dès lors attendre de pays qui, au long de ces dernières années, ont préparé obstinément la déconfiture du Monde dit « arabe » allant au-devant de ce que préparaient pour lui les Etats-Unis et Israël. Le cocasse de l’affaire – faut-il en pleurer ? – est que l’Arabie saoudite est concernée par le morcellement - en petits Etats confessionnels, ethniques et tribaux - établi pour le Moyen-Orient. (voir la carte de cette région redessinée par les USA et Israël, publiée en 2006 par la revue militaire américaine AFJ (Armed Forces Journal), intitulée « Redessinons la carte du Moyen-Orient ». Or, l’Arabie des Al Saoud a joué un rôle clé ces dernières années dans la déstabilisation du Monde arabe, précipitant la reconfiguration de cette région. Sourds et muets face au martyr des Syriens – les Arabes auront été les seuls dans le monde à ne pas avoir bougé pour les réfugiés syriens – les dirigeants arabes se singularisent encore au moment où les Palestiniens sont une énième fois, la proie de l’oppression israélienne, tournant le dos à un peuple victime d’un déni de l’histoire. K. M. I L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 DÉCÈS DE LA VEUVE DE ZIGHOUD YOUCEF IL A REPORTÉ LE RENOUVELLEMENT DE SES STRUCTURES APRÈS L’AÏD Les condoléances de Bouteflika à la famille de la défunte Le FLN fait attendre l’APN Djezzy se joint à l’Association Casbah pour offrir une salle de lecture aux écoliers Les écoliers de la Casbah ont désormais leur salle de lecture ! Djezzy s’est joint à l’effort de la fondation Casbah pour réaliser cet espace qui permet aux élèves de l’antique cité d’Alger de réviser, de lire et d’apprendre dans une bibliothèque créée exclusivement pour eux au sein du siège de la fondation Casbah sis à Beb Djedid. L’inauguration de cet important acquis pour la communauté casbadji s’est déroulée en présence d’Azzedine Mihoubi, Ministre de la Culture, d’Abdelkader Zoukh, Wali d’Alger, de Belkacem Babaci, Président de la fondation Casbah et du Président exécutif de Djezzy Vincenzo Nesci. A cette occasion, les participants ont salué l’élan de générosité de Djezzy dans son implication dans la réalisation de cette bibliothèque dans laquelle l’opérateur contribue également à l’initiation informatique des jeunes écoliers à travers un don de 10 PC sans compter le mobilier adapté à ce genre d’activité. Les autorités n’ont pas manqué de relever le rôle joué par Djezzy dans la concrétisation de ce projet bénéfique pour la société et les jeunes écoliers, venus nombreux pour la circonstance. de dénoncer l’attitude de la direction. NADIA BENAKLI a crise risque de se corser au sein du FLN. Le renouvelle ment de ses structures au niveau de l’APN est une autre pomme de discorde. Cette opération ne passera pas sans tracas. Alors que le renouvellement des structures de la chambre basse doit prendre fin ce mardi 22 septembre, le parti majoritaire traîne encore le pas. La direction a décidé de reporter l’opération pour après la fête du Sacrifice, vu que le secrétaire général est parti faire son pèlerinage. Selon un député du parti, les candidatures aux postes de sousprésident de commission et des rapporteurs vont se clôturer le 28 septembre et le vote aura lieu deux jours après. Or, cela ne va en aucun cas arranger les choses puisque la direction tient à désigner elle-même les vice-présidents du bureau de l’APN et les présidents des commissions. Ce qui n’est pas du goût des élus qui contestent l’implication de la direction du parti dans les affaires de l’APN. « Nous n’allons jamais accepter que la direction décide à notre place», a affirmé le vice- président de l’APN, Mouad Bouchareb qui est à la fin de son mandat. Contacté par nos soins, ce député estime que le vote est la meilleure option pour assurer la transparence et permettre à un grand nombre d’élus de participer. Notre interlocuteur promet de tout faire pour mettre un terme à ces agissements. « Rien ne se fera sans le vote», a-t-il martelé en précisant qu’ils sont presque une centaine de députés qui contestent la décision de la direction qu’ils qualifient de violation à la pratique démocratique. Les députés qui sont contre le mode de désignation ne comptent pas se taire et promettent de dénoncer l’attitude de la direction. «On trouve que c’est anormal de passer à la désignation des vice-présidents», a déclaré de son côté, Amel Derroi, vice- présidente de l’APN qui soutient que cette option contredit le règlement intérieur de l’APN. Cette élue L Ph : R. Boudina Le président de la République Abdelaziz Bouteflika a adressé un message de condoléances à la famille de la veuve du chahid Zighoud, qui est «restée fidèle au serment fait à son défunt mari de servir sa patrie avec loyauté». «J’ai appris la nouvelle de la disparition de la courageuse militante Aïcha Trifa, véritable mémoire vivante auréolée de gloire révolutionnaire, qui a partagé, avec le courage des Algériennes éprises de liberté, un parcours aussi rude que dangereux aux côtés du nationaliste incomparable et dirigeant inégalé Zighoud Youcef «, a écrit le président Bouteflika dans son message. «La défunte qui a de tout temps soutenu son mari, le grand militant Zighoud Youcef, est restée fidèle à sa mémoire et honora le serment qu’elle lui a fait de servir la patrie avec loyauté et dévouement en contribuant à son édification et à son progrès sans jamais faillir ni succomber aux délices éphémères de la vie d’ici bas», liton encore dans le message du président de la République qui rappelle que la défunte est également restée «cette femme modeste, désintéressée, réservée mais surtout fière des acquis de liberté et de souveraineté concrétisés au profit de son peuple». «Tout en partageant votre douleur pour cette perte cruelle, je vous adresse mes condoléances les plus attristées et prie Dieu Tout-Puissant d’accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde et de l’accueillir en Son Vaste Paradis et de vous prêter réconfort en cette pénible circonstance», a conclu le chef de l’Etat. LES DÉPUTÉS qui sont contre le mode de désignation ne comptent pas se taire et promettent Une autre pomme de discorde au sein du vieux parti estime qu’on ne peut pas sélectionner cinq personnes parmi 200 élus en s’interrogeant sur quelle base se fera le choix. «Les députés ont le droit d’élire leurs représentants, ils sont mieux placés pour le faire», at-elle indiqué en rappelant toutefois que lors de la crise de 2013, quand le coordinateur national du bureau politique, Abderrahmane Belayat voulait désigner des personnes, les députés se sont opposés à cette méthode. La vice-présidente a même rappelé qu’à l’époque le secrétaire général Amar Saâdani avait même défendu les députés soutenant que l’option des élections était incontournable et que les élus étaient habilités à choisir euxmêmes leurs représentants. Pour assurer sa mainmise sur les différentes structures du parti et écarter toute confrontation, le secrétaire général a renforcé ses prérogatives. Lors du dernier congrès, une disposition portant sur la désignation des vice-présidents de l’APN par le secrétaire général a été apportée au règlement intérieur du parti. Cette disposition a été introduite, faut-il le rappeler, suite au conflit ayant opposé le secrétaire général au vice- président de l’APN, Mouad Bouchareb. Ce dernier a été suspendu par la direction pour avoir affiché son mécontentement sur la gestion du parti par Amar Saâdani. Le secrétaire général a fait même pression sur Ould Khelifa pour le remplacer par un de ses proches, mais en vain. Le président de l’APN a rejeté la requête du patron du parti et qui porte atteinte au règlement intérieur du Parlement. Il faut reconnaître qu’en raison de ce conflit, le bureau de l’APN ne s’est pas réuni pendant plus d’un mois l’année dernière. Ce scénario risque de se repro- duire cette fois-ci. Etant parti majoritaire, le FLN peut perturber le fonctionnement de la chambre basse si un accord ne sera pas dégagé entre les députés et la direction du parti. Selon une source proche, la direction commence à régler ses comptes avec les contestataires en procédant au gel de leurs activités au sein du parti. Ce qui est certain, même avec le report, le problème ne sera pas réglé puisque la direction tient à appliquer ses choix. Contrairement à lui, le RND a déjà réglé ses affaires bien avant les délais et sans le moindre bruit. «Nous avons tenu une séance de vote la semaine dernière pour élire les vice-présidents de l’APN et les présidents de commission», a affirmé le porte-parole du RND, Chihab Seddik. N. B. INITIATIVE POUR CONTRER «LA DÉSTABILISATION» DE L’ALGÉRIE LA «DIGUE» DE TAJ M. GHOUL a indiqué que son projet était en phase de préparation et qu’il sera présenté lors de l’université du parti prévue en octobre prochain. e président du parti Tajamoue Amal El Djazaïr (TAJ), Amar Ghoul, a annoncé hier à Alger le lancement d’une initiative pour «contrer les plans visant la déstabilisation de l’Algérie». Lors de la réunion du bureau politique du parti, M. Ghoul a annoncé le lancement d’une initiative «qui jette les bases solides pour la sécurité, la stabilité et la cohésion des forces sociales», précisant que la démarche en question ne s’inscrivait pas en contre sens de celles annoncées par d’autres courants politiques. «Il ne s’agit pas d’une initiative contre les partis d’opposition et ce n’est pas une démarche inscrite dans le cadre d’intérêts partisans étriqués», a-t-il expliqué, appelant tout le monde à y adhérer pour pouvoir «relever les défis qui se posent à l’Algérie aux niveaux interne et externe». Dans ce contexte, M.Ghoul établira un rapport avec les évènements survenus dans la région dans le cadre du «Printemps arabe» et qui visent à semer la division au sein d’une même société en suscitant les conflits régionalistes et communautaires», soulignant que l’Algérie «n’est pas à l’abri de telles menaces». Enfin M.Ghoul a indiqué que le projet de l’initiative qui englobe les aspects sécuritaire et socio-économique, était en phase de préparation et qu’il sera présenté lors de l’université du parti L prévue fin octobre prochain. Le président de TAJ a évoqué par ailleurs la prochaine Constitution, pour réaffirmer la position «constante» de son parti vis-à-vis de cette question, et sa conviction que la nouvelle Loi fondamentale sera à la hauteur des aspirations car, a-t-il dit, elle tiendra compte des donnes qui caractérisent la conjoncture présente. «La prochaine Constitution consolidera la séparation des pouvoirs et offrira de plus larges perspectives aux libertés et droits de l’homme», a-t-il dit. Au volet économique, M.Ghoul a reconnu que l’Algérie était dans une situation «préoccupante», mais pas «catastrophique». «L’Algérie dispose de solutions pour développer l’économie nationale» et surmonter l’étape difficile qu’elle traverse, a indiqué M.Ghoul qui a ajouté que la situation économique de l’Algérie «est meilleure» par rapport à plusieurs pays, y compris développés. Pour lui, les mesures adoptées par le gouvernement, que d’aucuns ont inscrites au titre de l’austérité, ne sont que des dispositions préventives. Répondant à une question sur la position de son parti quant aux derniers changements opérés par le président de la République au sein de l’institution militaire, M.Ghoul a affirmé qu’elles intervenaient dans le sillage du processus normal d’édification d’institutions «plus fortes et 4 plus efficientes». Cette question ne doit pas prendre des dimensions disproportionnées, a-t-il dit. De Quoi j’me Mêle DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 INSULINE : LES PREMIERS FLACONS DE SAIDAL «TOMBENT» EN ASSOCIATION avec le laboratoire danois Novo Nordisk, le groupe Saidal s’impose désormais en partenaire incontournable sur le marché de l’insuline. En effet, les premiers flacons d’insuline produits dans le cadre de ce partenariat seront mis sur le marché au premier semestre 2016. Les deux partenaires ne vont pas s’arrêter en si bon chemin puisque leur objectif est d’exporter leurs produits vers les pays africains, asiatiques et du Moyen-Orient, une fois le marché national couvert. Le montant de cet investissement a été de 50 millions d’euros. Alger –Tunis en 21 vols par semaine LE NOMBRE de vols entre la Tunisie et l’Algérie passera de 7 à 21 par semaine sans compter les 40 vols supplémentaires saisonniers. Cette décision vient d’être prise par les autorités tunisiennes avec leurs homologues algériens. «Les compagnies aériennes tunisiennes (Tunisair, Tunisair Express, Nouvelair et Syphax Airlines) pourront assurer les 21 vols par semaine et desservir les aéroports d’Alger, de Constantine, Béjaïa, El Oued, Tamanrasset, Oran et Annaba», a souligné aujourd’hui lors d’une conférence de presse au siège du ministère des Transports, le directeur de l’aviation civile Habib Mekki.Depuis la réouverture le 18 août dernier de l’espace aérien tunisien aux vols des compagnies aériennes libyennes, soit en provenance de l’est ou de l’ouest, le nombre des passagers a beaucoup augmenté, a également annoncé le directeur de l’aviation civile. Un festival pour «Khobz bladi» LE PAIN, produit incontournable des tables algériennes, est à l’honneur à Médéa, à l’occasion de la troisième édition du concours « Khobz bladi », organisée au Musée des arts et des traditions populaires, a-t-on constaté. Cette festivité est marquée par la présence de nombreux participants, venus de diverses régions du pays pour exposer l’un des produits phares du riche patrimoine culinaire algérien. Ce rendez-vous culinaire est une opportunité pour ces « doigts d’or » de faire découvrir au public d’autres saveurs et sensations, à travers un éventail de pain traditionnel, décliné sous différentes formes et parfum, traduisant toute la richesse et la diversité du patrimoine algérien et témoin d’un savoir-faire ancestral qui a pu résister aux assauts de la modernité et la sédentarité. Le concours «Khobz bladi» offre aux nombreux visiteurs et curieux attendus, l’occasion de constater de visu toute l’ingéniosité des « mains de fée » qui ont la capacité de transformer une simple pâte en un succulent produit culinaire. A vrai dire... d I ABDELHAKIM MEZIANI ’est une bien curieuse époque que celle où nous vivons. Une époque où s’entrechoquent et coexistent archaïsme et modernité, universalisme et tribalisme, innovations technologiques fulgurantes et replis identitaires. L’ère que nous vivons est, à l’évidence, celle de l’absolutisme, du dogmatisme et de l’égocentrisme. C’est sur ce terreau extraordinairement fertile, soutient le penseur syrien Karim Emile Bitar, que peuvent prospérer toutes les grilles de lecture voulant offrir des explications holistiques et simples aux problèmes infiniment complexes du monde contemporain. Que peuvent s’affirmer toutes les théories déclinistes, toutes les recherches de boucs émissaires. C’est durant cette époque, enfin, que certains esprits chagrins conseillent à l’Etat d’opter pour l’endettement auprès d’institutions financières internationales dédiées. A l’évidence, ce parangon keynésien n’est en fait qu’une fuite en avant, conçu le C LES VOLEURS DE CHEPTEL MARQUENT UNE HALTE LES UNITÉS de la Gendarmerie nationale ont enregistré le vol de 18 312 têtes de cheptel durant les huit premiers mois de l’année en cours, occasionnant par là, une baisse de 15% du phénomène, indique un bilan de cette institution. L’activité des unités de la Gendarmerie nationale en matière de lutte contre le phénomène du vol de cheptel, durant les huit premiers mois de l’année 2015, a fait ressortir 1 157 affaires de cheptels engendrant un préjudice de 18 312 têtes volées dont 12 346 ont été récupérées, souligne la même source. Parmi ces affaires, plus de 900 personnes ont été arrêtées, dont 401 ont été écrouées. Selon le bilan de la Gendarmerie, «la catégorie des ovins demeure la plus convoitée par les malfaiteurs avec un total de 16 655 têtes, suivie de loin par celles des caprins et des bovins avec respectivement 1 269 et 369 têtes volées». Le calvaire valencien de 212 «harraga» DEPUIS PLUS de trois mois, 212 jeunes « harraga » algériens sont prisonniers des centres de détention pour migrants clandestins à Valence en Espagne. Ce qui a poussé une ONG espagnole du nom du « Réseau Valence de l’immigration », à tirer la sonnette d’alarme pour dénoncer les conditions La réponse du berger à la bergère « L’Algérie s’est distinguée en finançant des projets de développement économiques et sociaux alternatifs de pays d’Afrique noire. Et je crois que là, elle heurte les intérêts de la Banque mondiale et du FMI. » Michel COLLON (2e partie et fin) Pour l’écrivain et journaliste belge, l’initiative de l’Algérie n’a pas manqué de heurter les intérêts de la Banque mondiale et du FMI qui sont justement les relais financiers des multinationales. Il n’est pas loin de penser que c’est pour ces raisons que le président libyen Mouammar El Gueddafi a été éliminé et que c’est pour ces considérations que l’Algérie connaît une déstabilisation et une fragilisation permanentes. Certes, et on ne peut le nier, des contradictions secondaires existent entre les pouvoirs dominants et la société globale algérienne. Mais il reste que ces dissonances n’ont pas atteint le stade de contradictions principales qui, elles, nous opposent à ceux qui veulent nous assujettir. Je pense qu’il faut raison garder et être d’une clairvoyance à toute épreuve. Surtout à un moment où, nous apprend l’auteur canadien Robert Bibeau, les roturiers et les cambistes fuient le navire amiral du capitalisme mondial en débandade à la recherche d’occasions d’affaires, de placements rentables, d’investissements générateurs de plus-value. plus souvent pour mieux servir les intérêts hégémoniques bien compris du capitalisme international. Abdelmadjid Sidi-Saïd l’a compris et dénoncé depuis fort longtemps. C’est pour cette raison que le communiqué de l’Ugta semble dire que le travailleur ne doit jamais s’assujettir ou se laisser travestir et pervertir par ces commis de l’idéologie dominante qui chercheront toujours à opter pour le compromis historique tant ils croient fermement avoir le choix de leur souffrance même s’ils ne l’ont pas. Les ingérences de la Banque mondiale et du FMI sont donc loin d’être fortuites. Surtout à l’encontre d’un pays qui demeure la « bête noire » du monde capitalo-impérialiste, soutient Michel Collon : « L’Algérie représente une force de résistance à Israël, aux Etats-Unis, au colonialisme en général, à des multinationales, et on sait que tout comme la Libye, l’Algérie s’est distinguée en finançant des projets de développement économiques et sociaux alternatifs, développement indépendant de pays d’Afrique noire. » 5 En d’autres termes, croit savoir un analyste de CNN, le manque d’activité sur le marché des titres aux Etats-Unis pousse les investisseurs à tourner leurs regards vers d’autres cieux à l’effet de trouver des placements plus rentables pour leurs capitaux. En Algérie, il n’y a pas le feu. Le mal qui nous ronge peut être jugulé, réduit à sa plus simple expression. Il faut faire preuve de créativité et d’honnêteté vis-à-vis de son peuple. Il vaut mieux mourir debout que de vivre sous la botte des ennemis d’un peuple qui mérite assurément mieux. Je ne sais pas si mon ami Mohamed Larbi Ould Khelifa aura le courage de son homologue grecque Zoé Konstantipoulos. Elle qui eut l’insigne honneur de soutenir que l’alignement sur les thèses des institutions financières internationales équivaudrait à la cessation de sa propre fonction, à l’enterrement de la souveraineté nationale, à l’hypothèque des biens publics et à une attaque sans précédent contre les acquis sociaux des couches les plus démunies… A. M. [email protected] L’Actualité TÉLÉPHONIE MOBILE ET INTERCONNEXIONS L’ARPT notifie aux opérateurs L’AMBASSADEUR DES ETATS-UNIS L’A AFFIRMÉ HIER Le jumelage Constantine - Michigan est possible Mme Jean A. Polaschik, ambassadeur des USA à Alger, s‘est montrée généreuse en offrant un chèque de 41 666 dollars au Musée de Sétif dont le directeur était présent. SALIM BENALIA L’Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (Arpt) vient de procéder à la notification aux opérateurs mobile et fixe de ses décisions portant approbation de leurs catalogues d’interconnexions au titre de l’exercice 2015-2016. Dans le cadre d’un marché ouvert à la concurrence, le principe est que l’interconnexion, au sens strict, permet le raccordement des réseaux ouverts au public afin de permettre à l’ensemble de leurs abonnés respectifs de communiquer librement entre eux, est-il rappelé. En effet, en l’absence d’accord d’interconnexion, un abonné serait dans l’obligation de souscrire autant d’abonnements qu’il existe d’opérateurs ou de réseaux pour pouvoir dialoguer avec ses correspondants, (en intra réseau / on-net), qui sont abonnés à d’autres opérateurs, explique-t-on. Au plan économique, le concept d’interconnexion vise principalement à rendre la concurrence effective sur le marché des télécommunications. C’est à ce titre, rappelle-t-on, que la loi 2000-03 du 5 août 2000 fixant les règles générales relatives à la poste et aux télécommunications a, à l’instar de toutes les législations du monde, imposé aux opérateurs l’obligation d’interconnexion en son article 25. Les opérateurs sont tenus de ce fait, selon la disposition précitée de la loi, de donner droit, «dans des conditions objectives, transparentes et non discriminatoires », aux demandes d’interconnexion émanant des autres opérateurs. Chacun d’eux publie à cet effet chaque année, à destination de ses concurrents, conformément à ladite disposition légale, une offre tarifaire et technique d’interconnexion précisant les modalités de cette interconnexion et les tarifs des divers services d’interconnexion qu’il fournit pour donner corps à cette obligation. Ledit article poursuit que préalablement à la publication par chacun des opérateurs de son offre tarifaire et technique, cette dernière, contenue dans un catalogue dit «d’interconnexion », doit être approuvée par l’Autorité de régulation. C’est dans ce contexte légal que l’Autorité de régulation officie chaque année depuis sa création pour approuver les catalogues d’interconnexion des opérateurs de télécommunications fixe et mobile, indique-t-on. Le modus operandi, la méthode et les conditions d’application de cette mission légale sont quant à eux fournis par un texte d’application subséquent. Il s’agit du décret exécutif n° 02-156 du 9 mai 2002 fixant les conditions d’interconnexion des réseaux et services de télécommunications qui précise en son article 20 : « Les tarifs d’interconnexion, comme ceux de location de capacité, sont établis dans le respect du principe d’orientation vers les coûts réels. » La méthode utilisée pour ce faire, a été établie par l’Autorité de régulation en concertation avec les opérateurs, conformément aux dispositions du décret préS. B. cité. DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 IKRAM GHIOUA rès satisfaite d’être à Constantine, la représen tante de la diplomatie américaine Mme Joan A. Polaschik, ne manquera pas d’exprimer toute sa joie d’être « dans une ville aussi merveilleuse », devant des dizaines d’étudiants et d’invités à l’hôtel Mariott. C’est la qu’elle aura une rencontre avec la vice-directrice de l’université de Constantine laquelle a exprimé son souhait de concrétiser un jumelage entre l’université de Constantine et celle de Michigan. La diplomate américaine assistera ensuite à un atelier organisé par 150 jeunes de la société civile dans un cadre interactif avec des experts locaux et internationaux en technologies de l’information et de la communication. Il s’agit d’un projet qu’organise le World Learning pour la troisième fois relatif au TechCamp. Dans un communiqué remis à notre rédaction il est souligné « cette conférence qui a pour thème « communiquer le succès : TIC pour capturer l’impact social » , aura comme but de promouvoir un échange entre jeunes membres du mouvement associatif sur de nouvelles façon d’utiliser les TIC et les médias sociaux afin de mieux affronter les obstacles rencontrés dans leurs communautés respectives». C’est ce que confirme T La remise du chèque par Son Excellence l’ambassadeur l’ambassadeur des Etats-Unis à la presse soulignant également qu’il était important d’orienter les jeunes vers un meilleur usage des technologies rapportant ça aux réseaux sociaux qui doivent, insiste-t-elle être un moyen de communication, mais dans le bon sens. Dans sa déclaration, Mme Jean A. Polaschik évoquera la question de l’investissement en réponse à la question d’un journaliste, expliquant que ce domaine n’est pas dans ses prérogatives directes, mais qu’il était possible de trouver des opportunités pour développer un partenariat économique plus large, qui entre dans l’intérêt des deux pays. Pour sa première visite à Constantine depuis son installation à la tête de l’ambassade des EtatsUnis à Alger, le 15 août 2014. l’ambassadeur qui a démontré une grande facilité à communiquer ses idées, a été aussi très accessible et à l’écoute. Pour la diplomate, la communication est très importante et doit être développée, notamment quand il s’agit d’intérêts collectifs. Concernant le développement des relations bilatérales entre l’Algérie et les USA, l’hôte de Constantine a insisté surtout sur le volet éducatif et économique, d’où son souhait de renforcer les liens entre les deux pays dans ces domaines qui constituent pour la base de la société en bonne santé. Au Musée Cirta de Constantine où Mme A. Joan Polaschik s’est rendue avec sa délégation, l’ambassadeur a remis un chèque de 41 666 dollars au directeur du Musée de Sétif et ce dans le cadre du Fonds des ambassadeurs pour la préservation culturelle. Etant intéressés par la culture et l’archéologie, les USA ont toujours agi dans le sens de préserver ces I. G. richesses dans le monde. TEBBOUNE ASSURE QUE LE PROJET SERA LIVRÉ DANS UNE ANNÉE Le chantier de la mosquée avance bien LE MINISTRE DE L’HABITAT assure que la Grande mosquée d’Alger ne connaîtra aucune coupe budgétaire. «On ne va pas faire des calculs d’épicier pour un projet d’une telle envergure», a-t-il soutenu. Le retard accusé jusque-là a été résorbé WALID AÏT SAÏD as d’austérité pour le projet de la Grande mosquée d’Alger ! C’est l’affirmation faite, hier, par Abdelmadjid Tebboune, ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville lors de sa visite mensuelle de ce projet. « Le projet avance bien et la situation économique actuelle du pays ne le remet nullement en cause», a assuré le ministre. « Il n’est pas question de changer quoi que ce soit au plan initial, mis à part une plus grande intégration des matériaux de construction fabriqués en Algérie », poursuit-il pour bien faire comprendre que la crise ne touchera pas la Grande mosquée d’Alger. « Elle est d’envergure internationale. C’est la troisième plus grande mosquée au monde. On ne va quand même pas faire des calculs d’épicier pour un tel projet », a soutenu le ministre avant d’appuyer ses dires sur les taux d’avancement P qu’il estime « très satisfaisants ». « Le taux d’avancement des travaux de gros-œuvre a atteint les 70 % », s’est-il réjoui. « Quand on a hérité du projet, le taux d’avancement du gros œuvre ne dépassait pas les 30%. On a atteint plus que le double, et nous espérons arriver à 80 % lors de la prochaine visite », fait-il savoir, très confiant. C’est la même assurance qu’il affiche concernant la date de livraison du projet qui, garantit-il, se fera dans les temps. « Au vu du rythme actuel, le projet sera bel et bien fini d’ici septembre 2016 », certifie-t-il. «En février prochain, on en aura déjà fini avec le gros œuvre de l’âme de cette mosquée à savoir la salle de prière. On va alors commencer l’étape de décoration et finition. Ce sera difficile mais nous allons relever le défi », réplique-t-il. Il faut rappeler que la priorité sera donnée aux entreprises locales pour l’aménagement intérieur de la mosquée, un avis d’appel d’offres national sera lancé à cet effet. Un concours national pour choisir les 6 meilleurs artistes nationaux qui s’occuperont de la décoration de la mosquée sera aussi lancé. Mais malgré sa satisfaction du rythme effréné des travaux, le ministre s’est longuement entretenu avec les responsables du chantier pour les mettre en garde quant au respect des délais de livraison du projet mais aussi pour leur donner quelques instructions. « Lors de ma dernière visite, la quantité de béton armé coulée par mois était de 15 000 m3. Là on en est à 30 000 m3. C’est magnifique. A ce rythme, on en aura bientôt fini avec le béton», s’est-il réjoui. Abdelmadjid Tebboune a donc mis hier le casque pour se rendre, comme c’est devenu une habitude, au chevet de la Grande mosquée d’Alger ! Le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville y a inspecté ce projet cher au président Bouteflika, mais surtout lui a donné un coup de fouet pour qu’elle voit le jour W. A. S. d’ici une année top chrono… L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 CNES ET ELITES PLACE À L’EXPERTISE NATIONALE « IL NOUS FAUT allumer de nouveaux moteurs de croissance, diversifier l’économie et la rendre compétitive en l’arrimant aux chaînes de la valorisation aussi bien régionale qu’internationale, viser la durabilité des processus de croissance par l’organisation de transitions de type structurel, en même temps que veiller à une répartition équitable des fruits de cette croissance.» ’initiative prise par Abdelmalek Sellal de se réunir en conclave avec l’élite que compte notre pays a été très bien accueillie. Un confrère de la presse nationale n’a pas manqué, non sans pertinence d’ailleurs, de poser la question de savoir si le pouvoir en place, à travers la personne de son Premier ministre, n’envisage-t-il pas de renouer enfin avec son élite. Dans un pays où les cerveaux créateurs sont réduits au silence et annihilés par des commis de l’idéologie dominante et où le processus de décadence ne pouvait qu’être accéléré par un véritable dessèchement culturel. C’est donc parce qu’elle a réduit les esprits vigoureux au silence, soutenait le pro fesseur Abdelmadjid Meziane, et aussi parce qu’elle a sous-estimé le peuple que l’idéologie o f f i c i e l l e s ’ e s t m o m i f i é e l a i s s a n t l ’ i n i ti a ti v e à des forces du mal autrement plus redoutables. Des forces qui allaient compromettre dangereusement l’avenir d’un peuple et retarder considérablement les transforma tions démocratiques de la société. Les mœurs du pouvoir en place ont-elles changé à ce point pour que les cents fleurs soient appe lées à rivaliser dans cette quête ardemment souhaitée de sortie de crise ? La réponse ne peut être que positive compte tenu de l’appel du président de la République pour la mobilisation de toutes les forces vives nationales dans la bataille qu’il y a lieu de mener contre les fondements mêmes de cette crise qui est aussi, et surtout, de nature superstructurelle. Le gouvernement ne peut, à lui seul, se donner les moyens de s’en sortir, toutes les variantes technocratiques et bureaucratiques ayant été vainement épuisées. D’une généro sité, d’un engagement et d’un patriotisme à toute épreuve, de nombreux représentants de l’élite nationale se sont déjà mis au travail tant pour diagnostiquer que pour prescrire les remèdes idoines en mesure de contribuer à emporter cette crise. Une véritable veille stratégique est mise en place et le Conseil économique et social (Cnes) coordonne chaque jour davantage les initiatives en question à l’effet de réunir toutes les conditions objectives en mesure d’assurer aux assises souhaitées par Abdelmalek Sellal toute la réussite escomptée. C’est une occasion inespérée pour le Cnes de réimposer son expertise, lui qui aura été injustement relégué à l’arrière-plan par les commis de l’idéologie dominante alors qu’il a un avis des plus autorisés à donner. Avec L Les élites en conclave auront certaine ment à plancher sur le retournement spectaculaire du marché international des hydro carbures, depuis septembre 2014, qui a fortement impacté les indicateurs fondamentaux de l’économie nationale (déficit budgétaire en hausse constante, réserves de changes en baisse, trend inflationniste avéré, etc.), souli gnant ainsi la forte vulnérabilité de notre éco nomie aux chocs exogènes, notamment ceux résultant des fluctuations des cours internationaux des hydrocarbures et des denrées ali mentaires. Ph : R. Boudina ABDELHAKIM MEZIANI Appui sur la connaissance, le savoir et l’innovation C’est à l’initiative du Premier ministre que cette rencontre aura lieu mes nécessaires, mais impopulaires. Discutable, la manière de procéder l’a été surtout qu’une certaine confusion a été faite entre stratégie et tactique. Le maintien au pouvoir et le sauvetage des fondements du régime en place donnaient même l’impression d’être les seuls objectifs, la seule priorité. Au moment où la situation exigeait une véritable thérapie de groupe à la faveur de la mobilisation plurielle de tous les citoyens que compte ce pays. C’est à ce niveau de la réflexion que les assises souhaitées par le Premier ministre trouvent leur pleine justification puisque les intervenants seront amenés à étudier les réactions en relation avec leur perception de la gravité de la crise et leur aptitude à trouver les voies et moyens néces saires à la prévention des explosions sociales. cette nouvelle façon de procéder, le pouvoir en place donne l’impression de vouloir se réconcilier avec les vertus de la démocratie sans laquelle aucune avancée sérieuse ne sau rait intervenir. Une large mobilisation de la société et de son élite A plus forte raison lorsque la crise plu rielle à laquelle fait face le pays commande une large mobilisation de la société avec à sa tête son élite. Les réactions des pouvoirs dominants aux différentes crises superstructurelles n’auront pas été sans conséquences. Elles ont révélé la difficulté des commis de l’idéologie dominante à gérer de semblables bouleversements et à faire accepter des réfor- Ce constat, purement factuel, ne prêtant à aucune équivoque, estime le Cnes, fait donc massivement consensus : « Par contre, les stratégies propres à renforcer la résilience de l’économie nationale, par une atténuation de son excessive dépendance aux hydrocarbures, sont loin de rencontrer ce même consensus, lors même que les marges de manœuvre se font de plus en plus réduites. » Certes, estime la même source, de nom breuses décisions, mesures et dispositions ont été prises par le gouvernement en vue de juguler les effets de cette baisse des cours mondiaux des hydrocarbures : « Mais ces dernières s’apparentent à des « Quick-Wins », f a ta le m e n t à e f f e t im m é d ia t e t lim ité d a n s l e temps, ce qui laisse largement place à des polémiques sans fin quant à la pertinence présumée de ces décisions et mesures. » Allumer de nouveaux moteurs de croissance, diversifier l’économie et la rendre com pétitive en l’arrimant aux chaînes de la valorisation aussi bien régionale qu’internatio nale, viser la durabilité des processus de croissance par l’organisation de transitions de type structurel, en même temps que veiller à une répartition équitable des fruits de cette croissance, notamment par une politique per tinente des transferts sociaux, emprunter les chemins critiques ardus des « futuribles gagnants » en prenant résolument appui sur la connaissance, le savoir et l’innovation, demeurent assurément les garants ultimes d’une émergence légitimement revendiquée par l’Algérie, soutient la même source. C’est à ces questionnements lourds de portée stratégique irréfragable engageant donc, au-delà des décideurs politiques, l’ensemble des énergies vives de la nation et à bien d’autres encore qu’auront à répondre les élites sur lesquelles le peuple algérien fonde des espoirs insondables. A. M. PARCE QUE TRIPOLI EXIGE LA TÊTE DU GÉNÉRAL HAFTAR L’accord historique sera-t-il signé aujourd’hui ? AUTRE DIFFÉREND de même envergure, le pouvoir législatif attribué aux élus de Tripoli qui siégeraient au sein du futur Conseil d’Etat. Tobrouk rejette une revendication jugée inacceptable. CHAABANE BENSACI la veille de la date butoir du 20 septembre fixée par l’émissaire de l’ONU Bernardino Leon pour trouver un accord sur un gouvernementd’unité, un groupe de députés qui comprend entre autres le président du Parlement de Tobrouk, a publié un communiqué pour indiquer qu’il n’a pas donné son feu vert à ce texte élaboré lors des pourparlers interlibyens à Skhirat, sous l’égide de l’ONU, contrairement à la déclaration de l’envoyé spécial de l’ONU pour la Libye rapportée par l’agence émiratie Ermenews. Celui-ci avait en effet révélé, vendredi dernier, la conclusion d’un accord qu’il qualifiait d’ « historique » entre les deux délégations, l’une de Tobrouk et l’autre de Tripoli, ajoutant que « cet accord sera un bon appui pour l’accord final qui sera signé dimanche prochain. Il stipule que A la discussion sur l’étape de transition se fera conjointement entre toutes les parties libyennes, au sein du Parlement de Tobrouk, ce qui augmentera considérablement la représentativité de ce dernier». Bernardino Leon avait salué cet accord qui, selon lui, « sera sûrement une référence pour toute la région et particulièrement pour le Yémen, la Syrie et l’Irak». Pour y parvenir, il avait Introduit pas moins de neuf amendements exigés par le Parlement de Tripoli qui avait refusé de se rendre à Genève avant leur prise en compte. Si pour sept d’entre eux, relatifs au partage des rôles sur le terrain sécuritaire et énergétique, la conciliation semble possible, deux de ces amendements constituent un handicap majeur et un obstacle à la conclusion de cet accord. Les islamistes de Fajr Libya et leur Parlement de Tripoli ont une haine viscérale à l’égard du général Khalifa Haftar dont ils exigent la condamnation pure et simple en tant que « traître à la cause libyenne » alors que le Parlement de Tobrouk le destine à être ministre de la Défense dans le gouvernement d’union nationale ! Autre différend de même envergure, le pouvoir législatif attribué aux élus de Tripoli qui siégeraient au sein du futur Conseil d’Etat. Tobrouk rejette une revendication inacceptable, tout en se disant favorable au document du 12 juillet signé par sa délégation, mais refusé par celle du Congrès général national, autant dire un document unilatéral. Si une partie du Parlement de Tobrouk penche pour des concessions et des ajustements du texte avant la date fixée par Bernardino Leon, une autre partie maintient son opposition catégorique à toute modification du projet selon les amendements exigés par Tripoli. Dans un communiqué paru tard vendredi soir sur le site officiel du Parlement basé à Tobrouk, elle conteste ces amendements 7 introduits dans la dernière version. Ce groupe, qui se présente sous le nom de «commission chargée du suivi des affaires urgentes», ne précise pas le nombre de parlementaires qui y adhèrent et se démarque ouvertement de la délégation qui a mené les discussions au Maroc, même si un troisième groupe semble prêt à se rallier à la dernière proposition de Leon. Le même jour, les Etats-Unis et leurs alliés européens (France, Allemagne, Royaume-Uni, Italie et Espagne ) ont appelé les Libyens à s’entendre d’ici dimanche sur les candidats au gouvernement d’union nationale, afin d’ouvrir la voie à une aide économique et sécuritaire dont a grandement besoin le pays. Ni Fajr Libya ni les autorités de Tobrouk ne semblent enclins à sceller une entente cordiale et parapher un accord qui ouvrirait la voie au gouvernement d’union et donc au retour de la paix et de la sécurité, surtout que la mise en œuvre elle-même de cet accord se heurtera immanquablement à des écueils aussi nombreux que contraignants, le plus évident concernant la mainmise sur les gisements de pétrole également convoités par les groupes terroristes de Daesh et d’Al Qaîda. Dans le cas où Tripoli et Tobrouk consentent un effort conjugué en ce sens, l’Algérie qui suit, avec une attention extrême, l’évolution de la situation à ses frontières et qui plaide, aussi bien au sein de l’Union africaine, de la Ligue arabe que sur le plan international, pour une solution respectant la souveraineté du peuple libyen et l’intégrité de la Libye, à l’exclusion de toute autre solution fondée sur l’intervention militaire ou sur une quelconque forme d’ingérence ne lésinera pas sur les efforts pour conforter la seule démarche à même de restaurer la sécurité et la paix dans un pays important pour le Maghreb et pour l’ensemble de la région C. B. méditerranéenne. L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 PLUS DE 4 MILLIONS DE MOUTONS SERONT SACRIFIÉS LE JOUR DE L’AID EL ADHA Les maquignons se frottent les mains CE QUI REPRÉSENTERA un chiffre d’affaires qui tournera autour des 150 milliards de dinars soit environ 1,5 milliard de dollars. I MOHAMED TOUATI es Algériens aiguisent leurs couteaux. Plus de quatre millions de moutons seront sacrifiés le jour de l’Aïd El Adha, qui sera célébré le 24 septembre prochain. Ce qui doit représenter un chiffre d’affaires qui tournera autour des 150 milliards de dinars, soit environ 1,5 milliard de dollars. Un pactole qui ira directement dans les poches des maquignons et de ceux de cette mafia qui se greffe occasionnellement autour de ce commerce juteux et dont les sommes rondelettes se perdront dans les méandres de l’informel qui fait tant de mal à l’économie du pays. Et c’est à l’instant où l’Etat s’affiche près de ses sous que se constituent des sommes d’argent considérables qui échapperont encore une fois au fisc. La trésorerie du pays qui est déjà mise à mal par la dégringolade des prix du pétrole n’en sera que davantage affectée au moment où le Premier ministre, Abdelmalek Sellal vient d’appeler à une rationalisation des dépenses alors que les pouvoirs publics ont lancé une opération de réintégration de la manne financière qui circule dans le secteur de l’informel dans le circuit officiel. La partie est loin d’être gagnée. Si l’on se fie au trafic qui Ph : R. Boudina L En 2013, 4,2 millions de têtes avaient été sacrifiés entoure le type de commerce qui s’est greffé sur cette fête incontournable de l’Aïd El Adha, il est dores et déjà acquis que les chiffres de cette année atteindront un nouveau record. Un constat qui s’établit si l’on se fie aux statistiques officielles passées. En 2013, 4,2 millions de têtes avaient été sacrifiés. Ce qui a représenté un chiffre d’affaires de plus de 134,4 milliards de dinars. Une estimation qui a été établie sur la base d’un prix moyen du mouton à 32 000 dinars. La fête de l’Aïd El Adha qui est solidement ancrée au sein de la société algérienne ne trouve sa véritable signification qu’à travers le sacrifice du mouton. Un sacrifice qui obéit à un rituel religieux que chaque croyant s’empresse d’honorer. Cette année, certainement plus que celles qui se sont écoulées, il aura pour impact de rogner davantage et sérieusement leur pouvoir d’achat, une saignée si l’on considère que le prix moyen du mouton évoluera autour de 40 000 dinars alors que le salaire moyen des Algériens qui a évolué de 4,8% a atteint 37 800 dinars en 2014. Il est à se demander comment feront les citoyens aux faibles revenus pour faire face à un tel type de dépense. Faut-il rappeler que plus de 1,5 million de ménages nécessiteux ont été recensés à l’occasion du Ramadhan et étaient donc censés bénéficier du fameux « couffin du Ramadhan » pour faire face aux dépenses particulières qu’occasionne le mois sacré. Selon certaines projections et faute de disposer de statistiques officielles, quelque 20 % des ménages ne pourront pas répondre à cette tradition qui représente un des moments forts de la pratique d’un des pilliers de la religion musulmane. Les maquignons et les affairistes de tout poil seront passés par là. Ils auront saigné le simple citoyen, un cheptel ovin qui prendra du temps pour se reconstituer et exclut de cette fête toute une M. T. frange de la population. BÉJAÏA LES PRIX INABORDABLES... LES PRIX DU MOUTON à sacrifier à l’occasion de l’Aïd El Adha, donnent tout simplement le tournis à Béjaïa à l’instar des autres régions du pays. I BOUALEM CHOUALI quelques jours de la fête de l’Aïd El Adha, les marchés à bestiaux prolifèrent un peu partout sur le territoire de la wilaya et aux abords même des routes et quartiers du chef-lieu de wilaya. A l’approche de cette date, ils connaissent une affluence de plus en plus grandissante des citoyens à la recherche d’un mouton à sacrifier. Le mouton est partout, mais rares sont ceux qui achètent. « Plus de curieux que d’acheteurs », nous déclare un maquignon. Une simple tournée dans ses marchés nous renseigne sur les prix de cette bête à sacrifier. Les prix du mouton à sacrifier à l’occasion de cette fête de l’Aïd El Adha, dont la date est arrêtée pour le 23 septembre prochain, donnent tout simple- À ment le tournis à Béjaïa à l’instar des autres régions du pays. Les prix sont tellement élevés que nombreux seront ceux qui feront, cette année, l’impasse sur le rite. Ce rite que les musulmans devront plutôt accueillir avec cœur-joie est devenu au fur des années un fardeau à surmonter. En effet, après le Ramadhan, la saison estivale suivie de la rude épreuve de la rentrée sociale et scolaire, voilà les ménages qui sont appelés, une autre fois de plus à faire preuve de beaucoup de courage. Dur, dur de célébrer le rite de l’Aïd El Adha ! Un mouton famélique se négocie autour de 36 000 DA, alors que le prix d’un ovin de taille moyenne tangue entre 38 000 et 46 000 DA. «L’élevage nous revient très cher. L’engraissement coûte cher et il faut, par conséquent, vendre cher pour rentabiliser son exploitation », nous explique un reven- deur qui se présente comme éleveur en essayant de justifier la cherté de la bête à sacrifier. « Cette situation n’est pas inédite. C’est la loi de l’offre et de la demande », renchérit un autre. « Il y a tellement de gens qui sont prêts à tous les sacrifices pour égorger leur mouton. Alors que ce n’est pas obligatoire si on en n’a pas les moyens. Ce sont dans de pareils cas que « El Ijtihad », est vraiment souhaité pour sauver les couches défavorisées et par conséquent l’économie nationale», nous déclare un sexagénaire rencontré aux abords du marché Ihaddaden. Ainsi, après plusieurs circonstances successives : Mouloud Ennabaoui, El Achoura, Ramadhan, l‘Aïd El Fitr, la rentrée sociale et scolaire, qui ont ruiné les ménages algériens, voici venu le tour du dilemme des fêtes de l’Aïd El-Kebir qui, hélas, est devenu, ces der- nières années, une occasion réservée uniquement aux familles aisées qui pourront se permettre des moutons à plus de 30 000 DA pour le plus petit des agneaux, un prix qui dépasse de beaucoup le revenu de la plupart des Algériens étant donné que le Snmg ne dépasse pas encore les 18 000 DA, sans compter ceux qui sont d’ailleurs nombreux à ne pas arriver à ce seuil. La fête de l’Aïd El Kébir qui est par excellence la fête du Sacrifice, les citoyens n’ont d’yeux que pour le mouton. Un mouton qui est loin d’être à la portée de la majorité des Algériens. Et comme l’Aïd ce n’est pas seulement le mouton, la flambée des prix des fruits et légumes prend forme aussi. Il en est de même pour les habits. Quant à la Rahma qui devrait entourer les fêtes religieuses…on ne sait pas vraiment …à quel saint se B. C. vouer… ORAN Les couteaux envahissent les marchés PLUSIEURS AUTRES dizaines de jeunes se sont investis dans le créneau tant porteur, le commerce des objets contondants et des armes blanches. I WAHIB AIT OUAKLI ’est parti. La meilleure période pour s’armer en armes prohibées, coutelas et haches, se présente passionnément à l’occasion des journées précédant la célébration de la fête religieuse de l’Aïd El Kebir, prévue dans quelques jours. A Oran, tout comme un peu partout dans le reste du pays, toutes sortes d’armes blanches sont proposées au su et au vu de tout le monde et vendues sans se soucier des suites ni des risques qui peuvent découler de ce commerce peu ordinaire. Cette activité initialement régulée par la loi en vigueur définissant les fournitures et besoins essentiels à assurer aux ménages est totalement détournée. Elle a vite C fait de se transformer en créneau exercé par des vieux, jeunes et moins jeunes excellant dans la commercialisation des objets interdits vu leur dangerosité, les armes blanches. Plusieurs dizaines de «petits commerçants de conjoncture» exerçant dans le secteur informel ont vite fait de changer d’activité en envahissant la quasi-totalité des coins et recoins de la ville. Installant leurs tables, ils exposent, au grand bonheur des gangs d’Oran, toutes formes d’armes blanches, allant de simples couteaux et coutelas jusqu’aux haches, sabres et « bouchia » (grands couteaux de cuisines). Ces trois ustensiles sont très demandés par les ménages, notamment pendant les fêtes religieuses. Mais, leur port constitue un délit sévèrement réprimé par la loi. Qu’en est-il de leur commercialisation qui s’exerce dans plusieurs quartiers d’Oran, notamment dans son centre-ville ? Jusque-là aucune saisie n’a été opérée alors qu’une telle activité, d’autant qu’elle est informelle, devrait faire l’objet de traque ! Le marché de la Bastille, connu pour sa forte attraction des chalands et son investiture par les commerçants de circonstance, n’est pas en reste en changeant rapidement d’activité. Idem dans le marché d’El Hamri, celui de Gambetta. Le même constat est relevé dans plusieurs rues principales de la ville d’Oran et celles des secteurs l’environnant. Le peu de commerçants légaux continue à exercer sa profession en toute légalité alors que plusieurs autres dizaines de jeunes se sont investis dans le créneau tant 8 rapporteur, le commerce des objets contendants, armes blanches. Plus grave encore, ces petits commerçants ne se gênent aucunement quant à vanter les produits interdits qu’ils proposent à la vente. «Ce couteau est tranchant», dira vaniteusement un jeune commerçant rencontré dans le marché de Mdina Djedida en s’adressant à une femme d’un âge avancé en quête des ustensiles de cuisine. Une telle situation arrange amplement les gangs de malfrats en s’approvisionnant en armes blanches qu’ils utilisent lors de leurs diverses actions criminelles comme les agressions à l’arme blanche et autres batailles rangées les opposant à d’autres cliques des autres quartiers. D’autant que la majeure partie de ces armes n’est pas destinée à l’abattage du mouton de l’Aïd. C’est à se demander sur la provenance de tous ces coutelas avant d’atterrir dans le marché local d’Oran. Rien d’étonnant, des milliers de couteaux vendus portent des marques étrangères. En d’autres termes, ils ont été importés et transité par des ports algériens. Où sont donc passés les services de contrôle censés juguler un tel phénomène à partir de la source ? A Oran ou encore dans ces services commerciaux, le silence radio est observé. La question ne trouve pas de réponse. En attendant, ce commerce peu ordinaire est beaucoup plus destiné à l’armement en toute quiétude des gangs criminels sévissant en tant que maîtres des lieux un peu partout dans les coins, recoins et quartiers de la ville. W. A. O. L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 SIDI EL BACHIR (ORAN) BÉJAÏA Le ministre de l’Agriculture inspecte son secteur En visite de travail et d’inspection hier à Béjaïa, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche M. Sid-Ahmed Ferroukhi a dressé un bilan sur la situation en vigueur dans son secteur dans la wilaya de Béjaïa. Il a d’abord commencé par visiter le port de pêche de Béjaïa où il a écouté les préoccupations des professionnels de la pêche, leur assurant que la prise en charge de leurs soucis sera réelle à travers les aides de l’Etat sous forme de crédits sans intérêts via l’Angem. Le ministre a visité par la suite un bassin d’irrigation de terres agricoles d’une capacité de 36 000 m3 dans la commune d’El-Kseur et un bassin d’élevage de poissons. Le ministre s’est rendu compte que la wilaya de Béjaïa dispose de 287 294 ha de terres agricoles dont seulement 13 348 ha exploitées . A Béni Maouche, il a procédé à l’inauguration de la 13ème édition de la fête de la figue sèche au niveau du Cfpa de la localité. Un événement qui a drainé 130 paysans (exposants) de 7 wilayas du pays notamment, de Bouira, B.B.A, Sétif, Mila, Tizi-Ouzou, Jijel, Béjaïa et Tébessa. Les paysans ont profité de l’occasion pour exposer les problèmes de la filière au ministre, notamment celle liée à la commercialisation du produit sur le marché national et international. Il se trouve par ailleurs, que la production de la figue a atteint les 16000 q soit 16 q par hectare. S’agissant du prix de la figue cette année elle est oscille entre 600 et 800 DA. Sur ce, le ministre a quitté la wilaya de Béjaïa en annonçant une mesure incitative à l’endroit des pêcheurs en leur accordant des crédits bonifiés dans le cadre de l’investissement dans le secteur de la pêche A. S. CONTREBANDE ET IMMIGRATION CLANDESTINE 27 personnes arrêtées aux frontières sud Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6e Région militaire ont intercepté, dans des opérations distinctes menées avant-hier, 17 contrebandiers de différentes nationalités africaines, et ont saisi 58,4 tonnes de denrées alimentaires, quatre camions, trois motos, 3570 litres de carburant, des explosifs et des outils de détonation, 20 détecteurs de métaux et trois groupes électrogènes. D’autre part, des éléments des gardes-frontières relevant du secteur opérationnel de Tlemcen, 2e RM, ont appréhendé 10 immigrants clandestins de nationalité marocaine.Dans le même contexte et au niveau du secteur opérationnel de Ghardaïa/4e RM, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté un contrebandier à bord d’un véhicule touristique chargé d’un important lot de pièces de rechange pour téléphones portables. Un groupe criminel de «Daesh» démantelé DANS LE SILLAGE de ce coup de poing, les gendarmes ont passé au peigne fin tous les coins et recoins susceptibles de constituer les lieux de repli des bandes criminelles. WAHIB AIT OUAKLI es habitants du géant quartier populaire de Sidi El Bachir pourront désormais sortir la nuit et sillonner en toute quiétude les principales artères de leurs lieux de résidence. Pour cause, les éléments de la Gendarmerie nationale viennent d’asseoir l’ordre dans le quartier en neutralisant la tête principale du gang s’identifiant à l’organisation terroriste appelée Daesh. Il s’agit du présumé répondant au nom de Mohamed Ali qui a été arrêté, en compagnie de ses trois compères, recherchés eux aussi pour diverses affaires liées à leurs activités criminelles. Les quatre mis en cause ont fait l’objet de recherches lancées à leur encontre par les services juridiques de la wilaya d’Oran. L’opération a été menée dans la nuit de jeudi à vendredi tandis que l’arrestation des quatre mis en cause a été effective suite à une grande offensive opérée par la Gendarmerie nationale dans le cadre du démantèlement des derniers foyers abritant les résidus de criminalité dans le quartier de Sidi El Bachir, bourgade située à l’entrée est de la ville d’Oran. A partir de leur cache sise dans le quartier de Sidi El Bachir, les quatre mis en cause, qui ont tenté une petite résistance, ont vite fait de lâcher vu l’assaut furtif et minutieux qui a été opéré par les gendarmes, mobilisés en nombre important scindés en plusieurs groupes n’ayant laissé aucun espace aux malfrats recherchés. L La bande a été mise hors d’état de nuire Cette intervention a nécessité la mobilisation des éléments spécialisés dans l’intervention et autres gendarmes de la sécurité routière. Tout d’abord, les gendarmes ont mis sous le contrôle méticuleux toute la partie est d’Oran en fermant tous les accès et toutes les issues menant vers ledit quartier. Dans le sillage de ce coup de poing, les gendarmes l’ont passé au peigne fin en ratissant tous les coins et recoins susceptibles de constituer les lieux de repli des bandes criminelles ayant semé pendant de longs mois le trouble et la terreur dans la partie est de la ville d’Oran. Ces vastes arrestations et démantèlements de foyers de criminalité s’ajoutent à ceux opérés depuis la saison estivale et le mois de Ramadhan de l’année en cours. Dans le tas, la bande de Château a été mise hors d’état de nuire. Idem pour celle s’identifiant à l’organisation terroriste Daesh qui vient de connaître le même sort. Les deux bandes rivales, se livrant à des batailles de gangs, ont, durant plusieurs mois, instauré un véritable climat de terreur obligeant les populations locales à se replier dans leurs domiciles dès que la nuit tombe. Depuis le mois de mai dernier, les éléments de la Gendarmerie nationale n’ont pas cessé d’opérer des descentes. Dans l’une de ces dernières, les hommes en tenues vertes ont saisi plusieurs dizaines d’armes blanches, antennes paraboliques servant de boucliers lors des batailles et plusieurs dizaines de bouteilles de cocktail Molotov. A El Karma, les policiers de la sûreté extra-muros de ladite localité n’ont pas chômé eux aussi durant le week-end, en arrêtant un individu âgé de 32 ans ayant semé la terreur dans ledit quartier en utilisant les armes blanches dans ses activités criminelles. Son arrestation a été suivie par la saisie d’une arme blanche et un fusil harpon appartenant au mis en W. A. O. cause. BOUIRA Une grande opération de nettoyage CETTE OPÉRATION qui, selon ses concepteurs, sera répétitive, a été précédée de celle lancée par l’association d’Ahl El Ksar qui était hier à sa troisième journée de volontariat. ABDENOUR MERZOUK es services de la wilaya ont décidé de lancer une très importante campagne de nettoiement à travers les villes et villages de la wilaya. L’opération baptisée « une ville et un environnement propres » fait appel aux bénévoles. Les entreprises publiques et privées, les moyens matériels des communes seront présents pour nettoyer nos villes et nos villages de la wilaya de Bouira. L’opération au niveau du chef-lieu de wilaya a été lancée par les responsables depuis le stade Rabah-Bitat et ses alentours. Même les prêches du vendredi ont été réservés à cet appel à une vaste et grandiose opération pour venir à bout des déchets qui jonchent les artères. Pour une meilleure adhésion, il a été demandé à chaque jeune de mener l’opération dans son propre quartier. L «Que chacun répande la propreté devant son chez-soi » ont conseillé les imams et les organisateurs. Cette opération qui, selon ses concepteurs, sera répétitive, a été précédée de celle lancée par l’association d’Ahl El Ksar qui était hier à sa troisième journée de volontariat. Les effets positifs sont visibles déjà et des gens commencent à s’adapter aux nouvelles habitudes. Maintenant et devant l’ampleur des dégâts, il est temps peut-être de passer à la sanction. Malgré les multiples interdictions, beaucoup d’entreprises continuent à déverser leurs gravats un peu partout. Les communes aussi ont une part de responsabilité dans cet envahissement de la saleté. Les poubelles ou corbeilles à papier font défaut dans nos villes. Ce manque est surtout visible sur un site naturel, la forêt Errich. Malgré la consécration de plusieurs millions de dinars pour sa réhabilitation, cette forêt risque de devenir une décharge au regard du volume de déchets qui y sont jetés quotidiennement par des visiteurs. La campagne de volontariat lancée hier se veut d’abord un pas vers la sensibilisation des citoyens. «Chaque citoyen doit participer à l’amélioration de son cadre de vie. Les pouvoirs publics sont là pour apporter les moyens, le soutien mais l’acte de civisme reste l’apanage du citoyen, de son enfant » nous confie un élu de l’une des 14 APC de Bouira,, chargé de la propreté. Un jeune ingénieur vient de se lancer dans la récupération des canettes et leur recyclage. L’administration qui ne rate aucune occasion pour dénoncer cette façon de faire des consommateurs qui laissent leurs « déchets » sur place gagnerait à faciliter les procédures à ce jeune. « Depuis que j’ai décidé de prendre en charge cette activité de recyclage, je suis confronté à des soucis administratifs. » Chaque administration renvoie A. M. le concerné sur une autre. DÉMOLITION DE CONSTRUCTIONS ILLICITES À ANNABA L’opération provoque des affrontements WAHIDA BAHRI ’Orangerie, quartier implanté dans le cœur de la commune d’Annaba, a été le théâtre d’une émeute ce week-end suite à une opération de démolition de constructions illicites aux abords de maisons de celui qui fut, le quartier huppé de l’ex-Bône. Les agents de la force L publique, ont été accueillis jeudi matin par des jets de pierres et des bouteilles lancées par les occupants de ces constructions. Des jeunes ont accouru en signe de solidarité avec leurs voisins. Bien que difficile fut la démolition mais elle a été accomplie en occasionnant des dégâts matériels. Les vitres d’un camion et d’un véhicule sont parties en éclats, après avoir été caillassées 9 par les émeutiers qui s’opposèrent farouchement à l’exécution de cette opération. Aussi il a été enregistré quelques blessés parmi les contestataires de cette démolition. Des renforts ont été dépêchés par la sûreté de wilaya pour maîtriser la situation qui a frôlé un dérapage certain. Les services de sécurité ont dû recourir aux grenades lacrymogènes et des car- touches en caoutchouc pour disperser les manifestants dont, deux jeunes qui ont été interpellés sur place, pour trouble à l’ordre public et atteinte aux agents de police en exercice. Pour rappel, les occupants de ces constructions illicites, ont été informés, le mercredi dernier, de la décision de démolition émanant des pouvoirs concernés. W. B. L’Actualité DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 BOUIRA BÉJAÏA Le ministre de l’Agriculture inspecte son secteur En visite de travail et d’inspection hier à Béjaïa, le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche M. Sid-Ahmed Ferroukhi a dressé un bilan sur la situation en vigueur dans son secteur dans la wilaya de Béjaïa. Il a d’abord commencé par visiter le port de pêche de Béjaïa où il a écouté les préoccupations des professionnels de la pêche, leur assurant que la prise en charge de leurs soucis sera réelle à travers les aides de l’Etat sous forme de crédits sans intérêts via l’Angem. Le ministre a visité par la suite un bassin d’irrigation de terres agricoles d’une capacité de 36 000 m3 dans la commune d’El-Kseur et un bassin d’élevage de poissons. Le ministre s’est rendu compte que la wilaya de Béjaïa dispose de 287 294 ha de terres agricoles dont seulement 13 348 ha exploitées . A Béni Maouche, il a procédé à l’inauguration de la 13ème édition de la fête de la figue sèche au niveau du Cfpa de la localité. Un événement qui a drainé 130 paysans (exposants) de 7 wilayas du pays notamment, de Bouira, B.B.A, Sétif, Mila, Tizi-Ouzou, Jijel, Béjaïa et Tébessa. Les paysans ont profité de l’occasion pour exposer les problèmes de la filière au ministre, notamment celle liée à la commercialisation du produit sur le marché national et international. Il se trouve par ailleurs, que la production de la figue a atteint les 16000 q soit 16 q par hectare. S’agissant du prix de la figue cette année elle est oscille entre 600 et 800 DA. Sur ce, le ministre a quitté la wilaya de Béjaïa en annonçant une mesure incitative à l’endroit des pêcheurs en leur accordant des crédits bonifiés dans le cadre de l’investissement dans le secteur de la pêche A. S. CONTREBANDE ET IMMIGRATION CLANDESTINE 27 personnes arrêtées aux frontières sud Dans le cadre de la sécurisation des frontières et de la lutte contre la criminalité organisée, des détachements de l’Armée nationale populaire relevant des secteurs opérationnels de Tamanrasset, Bordj Badji Mokhtar et In Guezzam/6e Région militaire ont intercepté, dans des opérations distinctes menées avant-hier, 17 contrebandiers de différentes nationalités africaines, et ont saisi 58,4 tonnes de denrées alimentaires, quatre camions, trois motos, 3570 litres de carburant, des explosifs et des outils de détonation, 20 détecteurs de métaux et trois groupes électrogènes. D’autre part, des éléments des gardes-frontières relevant du secteur opérationnel de Tlemcen, 2e RM, ont appréhendé 10 immigrants clandestins de nationalité marocaine.Dans le même contexte et au niveau du secteur opérationnel de Ghardaïa/4e RM, un détachement de l’Armée nationale populaire a arrêté un contrebandier à bord d’un véhicule touristique chargé d’un important lot de pièces de rechange pour téléphones portables. Une grande opération de nettoyage CETTE OPÉRATION qui, selon ses concepteurs, sera répétitive, a été précédée de celle lancée par l’association d’Ahl El Ksar qui était hier à sa troisième journée de volontariat. ABDENOUR MERZOUK es services de la wilaya ont décidé de lancer une très importante campa gne de nettoiement à travers les villes et villages de la wilaya. L’opération baptisée « une ville et un environnement propres » fait appel aux bénévoles. Les entreprises publiques et privées, les moyens matériels des communes seront présents pour nettoyer nos villes et nos villages de la wilaya de Bouira. L’opération au niveau du chef-lieu de wilaya a été lancée par les responsables depuis le stade Rabah-Bitat et ses alentours. Même les prêches du vendredi ont été réservés à cet appel à une vaste et grandiose opération pour venir à bout des déchets qui jonchent les artères. Pour une meilleure adhésion, il a été demandé à chaque jeune de mener l’opération dans son propre quartier. « Que chacun répande la propreté devant son chez-soi » ont conseillé les imams et les organisateurs. Cette opération qui, selon ses concepteurs, sera répétitive, a été précédée de celle lancée par l’association d’Ahl El Ksar qui était hier à sa troisième journée de volontariat. Les effets positifs sont visibles déjà et des gens commencent à s’adapter aux nouvelles habitudes. Maintenant et devant l’ampleur des dégâts, il est temps peut-être de passer à la sanction. Malgré les multiples interdictions, L «Que chacun répande la propreté devant son chez-soi» beaucoup d’entreprises continuent à déverser leurs gravats un peu partout. Les communes aussi ont une part de responsabilité dans cet envahissement de la saleté. Les poubelles ou corbeilles à papier font défaut dans nos villes. Ce manque est surtout visible sur un site naturel, la forêt Errich. Malgré la consécration de plusieurs millions de dinars pour sa réhabilitation, cette forêt risque de devenir une décharge au regard du volume de déchets qui y sont jetés quotidiennement par des visiteurs. La campagne de volontariat lancée hier se veut d’abord un pas vers la sensibilisation des citoyens. «Chaque citoyen doit participer à l’amélioration de son cadre de vie. Les pouvoirs publics sont là pour apporter les moyens, le soutien mais l’acte de civisme reste l’apanage du citoyen, de son enfant » nous confie un élu de l’une des 14 APC de Bouira,, chargé de la propreté. Un jeune ingénieur vient de se lancer dans la récupération des canettes et leur recyclage. L’administration qui ne rate aucune occasion pour dénoncer cette façon de faire des consommateurs qui laissent leurs « déchets » sur place gagnerait à faciliter les procédures à ce jeune. « Depuis que j’ai décidé de prendre en charge cette activité de recyclage, je suis confronté à des soucis administratifs. » Chaque administration renvoie le concerné sur une A. M. autre. La CNI passera à la commune dès octobre prochain « NOUS SOMMES en train de nous préparer activement pour être fin prêts.» ’amphithéâtre de l’Institut national de la formation professionnelle a abrité jeudi dernier une rencontre organisée par la wilaya en direction des maires et des chefs de daïra. La rencontre présidée par le wali Makri, de retour de congé, s’est voulue une vulgarisation et l’explication des récentes instructions gouvernementales portant « rapprochement de l’administration de l’administré », lequel rapprochement reste le cheval de bataille du Premier ministre qui exige une modernisation dans la gestion des dossiers des citoyens. Bouira a organisé ce rendez-vous à l’instar des autres wilayas du pays, sous le thème « la technologie du passeport et de la carte d’identité (CNI) biométrique ». Saisissantl’occasion de cette rencontre, les intervenants, le wali, le secrétaire général de la wilaya ainsi que le Drag intérimaire, ont longuement expliqué l’importance du projet. Les intervenants ont aussi annoncé la prochaine délivrance des premiè- L res CNI biométriques et la décentralisation de la délivrance de la carte d’identité classique au niveau des APC, du moins des plus importantes communes. Rappelons au passage que la carte grise des véhicules est depuis quelque temps délivrée au niveau des daïras et non à la wilaya. La mesure a fait beaucoup d’heureux parmi les administrés. « Nous sommes en train de nous préparer activement pour être fin prêts dès ce mois d’octobre. Il y a une commission composée des services de la Drag, la direction des télécommunications et transmission, Algérie Télécom et bien sûr des élus, qui travaille d’arrache-pied, afin d’être au rendez-vous », dira monsieur Maâskri. Dans cet effort pour faciliter l’obtention des documents administratifs, la wilaya a associé des partenaires à l’instar d’Algérie Télécom, les services de la Drag, les personnels des communes et des daïras. En marge et pour éviter les erreurs du passé, le personnel appelé à confectionner ces documents suivra des formations périodiques selon le Drag. La réunion s’est poursuivie avec des questions et des réponses. Bon nombre des intervenants, élus des APC, ont insisté sur la nécessité pour l’opérateur national historique de mettre les bouchées doubles afin de raccorder toutes les communes au réseau de fibre optique. Algérie Télécom et de l’avis de tous, ne ménage aucun effort. Les équipes de raccordement et d’entretien des lignes, le CEL auprès de la direction travaille d’arrache-pied pour répondre aux demandes. Le manque d’effectif reste quelquefois un vrai frein. Lors du Ramadhan écoulé, une équipe a travaillé de 5 h du matin à 17 h sur un câble détruit par accident dans la commune d’Ath Mansour nous confiera le maire de la commune. Dans d’autres communes déjà raccordées, c’est le matériel et les équipements qui tardent à être placés. À toutes les doléances, le wali de Bouira s’est engagé à interpeller les responsables d’AT, afin d’y A. M. remédier. DÉMOLITION DE CONSTRUCTIONS ILLICITES À ANNABA L’opération provoque des affrontements WAHIDA BAHRI ’Orangerie, quartier implanté dans le cœur de la commune d’Annaba, a été le théâtre d’une émeute ce week-end suite à une opération de démolition de constructions illicites aux abords de maisons de celui qui fut, le quartier huppé de l’ex-Bône. Les agents de la force publique, ont été accueillis jeudi L matin par des jets de pierres et des bouteilles lancées par les occupants de ces constructions. Des jeunes ont accouru en signe de solidarité avec leurs voisins. Bien que difficile fut la démolition mais elle a été accomplie en occasionnant des dégâts matériels. Les vitres d’un camion et d’un véhicule sont parties en éclats, après avoir été caillassées par les 9 émeutiers qui s’opposèrent farouchement à l’exécution de cette opération. Aussi il a été enregistré quelques blessés parmi les contestataires de cette démolition. Des renforts ont été dépêchés par la sûreté de wilaya pour maîtriser la situation qui a frôlé un dérapage certain. Les services de sécurité ont dû recourir aux grenades lacrymogènes et des car- touches en caoutchouc pour disperser les manifestants dont, deux jeunes qui ont été interpellés sur place, pour trouble à l’ordre public et atteinte aux agents de police en exercice. Pour rappel, les occupants de ces constructions illicites, ont été informés, le mercredi dernier, de la décision de démolition émanant des pouvoirs concernés. W. B. DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 PAGE ANIMÉE PAR SALIM BENALIA FOTON ALGÉRIE Offre spéciale sur le camion AUMARK FL «Le client algérien a atteint un degré de maturité, il sait ce qu’il veut, et ce qu’il veut nous pouvons le lui apporter.» l’occasion de la rentrée sociale Foton Algérie ouvre le bal des offres. Le concessionnaire invite sa clientèle à se rapprocher de ses showrooms afin d’acquérir le modèle de camion, à petit tonnage, AUMARK FL. Ce dernier est équipé d’un moteur Diesel et d’une charge utile de 1,6 tonnes. L’on annonce une disponibilité immédiate de ce produit qui est offert au prix de 997 000 DA TTC. « L’un des principaux objectifs de Foton Algérie est de créer de la valeur au sein du pays. Fidèle à ce principe, elle A lance son offre spéciale pour les jeunes qui désirent prendre leur avenir en main, leur offrant la possibilité d’acquérir un outil de travail à la hauteur de leurs attentes en matière de qualité », assure le concessionnaire qui fait part d’un prix très attractif et d’une possibilité d’acquisition à travers l’Angem. L’Aumark FL ne peut donc que constituer un atout stratégique pour le démarrage ou la consolidation d’une activité commerciale, assure-t-on. C’est d’ailleurs dans ce cadre que l’enseigne Foton Algérie a choisi le mois de septembre pour lancer ce qu’elle qualifie de SKODA DU GROUPE SOVAC Les tarifs montent d’un cr an « chance de concrétiser un rêve d’entreprenariat », en signe de rentrée fructueuse en souhaitant la réussite à toute personne désirant un changement les accompagnant ainsi dans leur quête de succès. Foton Algérie est le représentant officiel de Beiqi Foton Motor Co.,Ltd. Il distribue les véhicules utilitaires de la marque Foton. Quatre gammes sont commercialisées en Algérie, à savoir le pick-up, le camion à petit tonnage, le camion à moyen tonnage et celui à grand tonnage Les véhicules sont dotés de moteur Cummins pour les petits et moyens tonnages. Les voitures coûteront plus cher en 2016, un avant-goût de cette tendance annoncée, en est donné par la concession Skoda du Groupe Sovac. Les prix des véhicules de la marque tchèque montent en effet d’un cran. L’on explique cette hausse par l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de finances complémentaire 2015 qui a décrété de nouvelles augmentations de la taxe sur les véhicules neufs. Skoda réajuste ainsi ses prix alors que les véhicules, tous modèles confondus, ont augmenté de 25 à 30% en une année (entre août 2014 et août 2015). Pour la gamme grand tonnage, ils seront équipés de moteurs Daimler, et commercialisés sous la désignation Foton Daimler. L’objectif de Foton en Algérie consiste à donner au marché algérien du véhicule utilitaire, des produits de qualité répondant aux attentes des plus exigeants, mais aussi s’engager auprès de sa clientèle afin de lui apporter une valeur ajoutée qualitative, tant sur le point de l’accompagnement client lors de l’achat que celui du suivi au niveau du service aprèsvente, avec des solutions adaptées aux différents métiers et besoins. Afin de réaliser cet Assurément, les carrosses reviendront plus cher à l’achat en 2016. Notamment les tout-terrain et les voitures de luxe. Selon la nouvelle liste de prix des véhicules Skoda, La Nouvelle Fabia est à 1 439 000 DA en prix TTC (Taxe VN de 110 000 DA) pour la version Active, le prix passe à 1 637 000 (Taxe VN de 120 000 DA) pour la version Ambition. L’ultime mouture de ce modèle, à savoir Style est à 1 824 000 (Taxe VN de120 000 DA). La Fabia 1.2 HTP Fresh revient quant à elle à 1 529 000 DA (Taxe VN de110 000 DA). La Skoda Rapid 1.6 MPI Ambition affiche respectivement 1 387 000 objectif, le concessionnaire s’appuie sur un réseau de distribution qui lui sert de relais pour proposer le meilleur. Pour Foton Algérie, le service ne s’arrête pas uniquement au niveau de la distribution et commercialisation de la marque, mais aussi en accompagnant le client tout le long de la vie de son véhicule. « Le client algérien a atteint un degré de maturité, il sait ce qu’il veut, et ce qu’il veut nous pouvons le lui apporter, des véhicules utilitaires répondant à l’exigence des métiers », rappelle Samir Allouche, Directeur Général. S. B. DA en prix licence, 1 557 000 DA en prix Ansej, 1 857 000 DA en TTC, à ce niveau de finition la taxe VN est à 120 000 DA. La version TDI Edition de ce modèle est à 2 188 000 DA pour une taxe VN de 160 000 DA. L’Octavia donne à son tour une idée de cette montée subite des prix, puisqu’elle revendique un prix TTC qui est de l’ordre de 2 441 000 DA (Taxe VN 160 000 DA). Sa valeur passe à 3 101 000 DA pour la version ultime, soit la TDI DSG. Le Yeti est enfin estimé à 2 661 000 DA en finition Ambition. Son prix monte à 2 991 000 DA en finition 2.0 TDI Edition. LA MARQUE AMORCE UNE OFFENSIVE PRODUITS SEAT INVESTIT À TOUR DE BRAS Le constructeur annonce quatre nouveaux modèles en deux ans et un investissement de 3,3 milliards d’euros d’ici 2019. e constructeur automobile SEAT du Groupe Volkswagen va dépenser 3,3 milliards d’euros en équipements, structures et R&D entre 2015 et 2019. Cette annonce a été faite par le Président de SEAT S.A, Jürgen Stackmann, durant la visite du Premier ministre espagnol, Mariano Rajoy, à l’usine de Martorell à Barcelone pour le 40ème anniversaire du centre technique SEAT. Le Président de SEAT S.A, Jürgen Stackmann, a déclaré que « 3,3 milliards d’euros seront dépensés et serviront à soutenir les projets de développement de nouveaux véhicules au centre technique et à équiper l’usine de Martorell ». Cet investissement, qui est le plus gros dans l’histoire de SEAT concernant les nouveaux modèles, arrive alors que la marque prépare le lancement de quatre nouveaux véhicules sur les deux prochaines années. « Ces modèles s’inscrivent dans le plan de développement de la marque et de croissance des ven- L tes, qui augmentent constamment depuis 2013. Cet investissement pour l’innovation assurera la compétitivité et l’emploi chez SEAT », est-il indiqué. Le premier modèle de l’offensive SEAT, qui arrivera chez les concessionnaires l’été prochain, sera un SUV compact, premier modèle de la marque dans ce segment. Les 3,3 milliards d’euros font partie de l’investissement global du groupe Volkswagen présenté en mai dernier. Le Dr Francisco Javier García Sanz, membre du Board et responsable de l’approvisionnement explique que « l’Espagne est un pays clé dans la stratégie du groupe. SEAT est un acteur incontournable de l’économie espagnole et représente une garantie pour le futur de celle-ci ». « Les 3,3 milliards d’euros renforcent à la fois la position de SEAT dans le groupe Volkswagen et son rôle d’investisseur principal de la région en R&D ». SEAT est le seul constructeur à posséder son propre centre technique avec la capacité de créer, développer, produire et commercialiser des voitures en Espagne. Durant les cinq dernières années, l’entreprise a ainsi dépensé 1,4 milliard d’euros en R&D. SEAT est un acteur clé de l’économie espagnole et le plus 11 gros constructeur de l’industrie automobile, qui représente 10% du PIB espagnol. SEAT représente 1% du PIB espagnol et 4% en Catalogne. De nombreuses PME travaillent avec le constructeur, qui emploie directement et indirectement plus de 70 000 personnes. L’investissement annoncé aura des répercussions positives sur l’industrie auxiliaire et augmentera l’approvisionnement en pièces et composants fabriqués en Espagne. S ports DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 RETOUR SUR LE MATCH RCA-USMB COUPE DU SOUDAN Al-Hilal en finale avant d’affronter l’USMA Al-Hilal du Soudan, adversaire de l’USM Alger en demi-finale de la Ligue des champions d’Afrique, s’est qualifié en finale de la coupe du Soudan après sa victoire (1-0) face au Ahly Shendei, avant-hier soir à Omdurman. Al-Hilal a validé son billet très difficilement après avoir présenté un visage terne durant la majorité du temps de la partie, écrit-on sur la page Facebook officielle du club. La formation phare de la capitale soudanaise, qui a terminé deuxième du groupe A lors de la phase des poules de la Ligue des champions, recevra l’USMA (1ère du groupe B) dimanche 27 septembre. Le match retour est prévu pour samedi 3 octobre au stade OmarHamadi à Alger. USMA- Al Hilal Soudanais le 3 octobre à Bologhine La manche retour des demifinales de la Ligue des champions d’Afrique mettant aux prises l’USM Alger aux Soudanais d’Al Hilal aura lieu le samedi 3 octobre à 20h30 au stade Omar-Hamadi, a indiqué la Confédération africaine de football sur son compte Twitter. Concernant la demi-finale aller, la rencontre se jouera le 27 septembre prochain à 15h30 (heure algérienne) au stade d’Omdurman. L’autre demifinale mettra aux prises le TP Mazembe à l’autre équipe soudanaise d’El Merreikh. FC GETAFE Un beau derby sans vainqueur Du jeu très agréable plein les yeux et un spectacle devenu rare dans nos stades de football, grâce à deux formations qui se sont donné le mot de faire étalage, de véritables prouesses. BACHIR BOUTEBINA ne fois n’est pas coutume, le déroulement avant-hier au stade Tchaker de Blida de la rencontre derby qui a mis aux prises les Bleu et Marine d’Ezzerga, et les Verts chers à la ville des Roses, a donné lieu à un match tout simplement très attrayant de bout en bout. Le RCA et l’USMB qui se rencontraient pour la première fois pour le compte de l’élite n° 1, dans le cadre du déroulement de la 5ème journée du championnat professionnel Mobilis, ont fourni vendredi dernier à Tchaker, une prestation de premier ordre, marquée de surcroît sur le terrain, par un fair-play total, facilitant la tâche de l’arbitre de la rencontre, en l’occurrence Benouza. Des débats très soutenus, et qui ont permis au nombreux public présent avant-hier au stade Tchaker, de vibrer très souvent, tant les gars de l’Arba et leurs voisins blidéens, ont fait montre d’un football très technique, et souvent porté vers l’avant. Du jeu très agréable plein les yeux, et un spectacle devenu rare dans nos stades de football, grâce à deux formations qui se sont donné le mot de faire étalage, de véritables prouesses. Les Blidéens qui étaient menés de main de maître par l’exdéfenseur international, en l’occurrence Abdelkader Laïfaoui, et un Bedrane, tout simplement rayonnant, avaient d’entrée imprégné à la rencontre un rythme infernal, obligeant dans un premier temps leur hôte du jour, à jouer avec prudence. Il est vrai que les Noubli, Melika et consorts, restaient sur un premier important succès arraché U Enfin, du beau jeu à la Mitidja auparavant sur cette même pelouse de Tchaker, aux dépens du Mouloudia d’Alger. Une première victoire depuis le retour en Ligue 1 du néo promu blidéen, et qui semblait avoir libéré psychologiquement les protégés de l’entraîneur Benchadli. Côté Ezzerga, le dernier point du nul ramené de Béchar devant la très coriace JS Saoura, sous la houlette du nouveau coach franco-serbe Jankovic, semble avoir aussi produit un effet très positif sur les camarades de Harrouche. Ainsi, au terme d’une première mitemps qui s’est achevée sur un score nul de zéro partout, c’est après la pause que ce match derby de la Mitidja, s’est complètement emballé, sous la direction d’un RC Arba plus que jamais décidé à trouver la faille, sous la houlette d’un redoutable trio composé en attaque, de Meziane (ex-USMA), Yettou, et notamment du très percutant néoattaquant ivoirien Guislain. Des Arbéens qui ont carrément opté pour l’offensive, afin d’ouvrir la marque de très fort belle manière, à la 53ème mn, suite à une belle incursion orchestrée sur le côté gauche par ce diable de Meziane, et sur laquelle son coéquipier Guislain a fait preuve de beaucoup d’opportunisme, en poussant dans la cage blidéenne, un centretir mal repoussé par le portier Ouaddah. Un but très limpide et qui allait par la suite obliger les camarades de monter à leur tour aux avant-postes, pour remettre les pendules à l’heure, sept minutes plus tard, suite à un corner repris victorieusement de la tête par l’omniprésent Bedrane, pour le plus grand dam du jeune excellent portier Merbah. Un jeune gardien de but du RCA âgé seulement de 19 ans, mais qui a fait étalage de multiples prouesses, en se distinguant dans sa cage, par plusieurs arrêts spectaculaires, et qui ont empêché les Blidéens de remporter cette rencontre fort attrayante à suivre, et qui aurait pu tourner à l’avantage tant au RCA que l’USMB, au regard des nombreuses occasions que se sont procurées ces deux ténors de la Mitidja. Mais il était dit que les deux clubs voisins devaient se séparer sur un score de parité, au terme d’un derby qui a eu le grand mérite de nous réconcilier avec le vrai football. Il est vrai que toutes les conditions étaient réunies avant-hier au stade Tchaker de Blida, pour offrir aux nombreux présents, ainsi qu’à des milliers de téléspectateurs, de suivre de bout en bout, un match de football digne de ce nom, et qui s’est joué dans un véritable esprit sportif. Un grand bravo aux deux formations qui viennent de prouver sur la pelouse de Tchaker de Blida, que le football est parfois au rendez-vous, notamment lorsque ses principaux acteurs font étalage sur le terrain de spectacle, et se livrent à fond sans le moindre calcul. Franchement, mention spéciale pour le RCA et l’USMB, deux clubs de la Mitidja qui savent pratiquer du beau jeu, pour peu que l’on comprenne une fois pour toutes, que le football c’est avant tout du plaisir, et non le contraire. Un véritable premier match référence depuis l’entame du nouveau championnat, et suite auquel beaucoup de ténors de la Ligue 1 doivent s’imprégner, et surtout prendre en exemple. B. B. LIGUE 2 MOBILIS - 5e JOURNÉE Le CA Batna tombe à Boussaâda Lacen titulaire contre Malaga Getafe a remporté sa première victoire cette saison en championnat de première division espagnole en disposant à domicile de Malaga (1-0), vendredi dernier en ouverture de la 4e journée. Medhi Lacen, qui vient de mettre un terme à sa carrière internationale avec la sélection algérienne, a disputé l’intégralité de la partie. Il a écopé d’un carton jaune en deuxième période. Grâce à cette victoire, Getafe, qui avait concédé trois défaites de suite lors des trois premières journées, quitte la lanterne rouge. La bonne opération de la journée est à mettre à l’actif du CA Bordj Bou Arrèridj qui a renoué avec la victoire en allant s’imposer contre l’USMM Hadjout. e CA Batna, invaincu depuis le début de la saison a essuyé sa première défaite face à l’A Boussaâda (2-1) et pourrait perdre sa première place en cas de succès de ses poursuivants, l’USM Bel Abbès ou l’ASO Chlef, qui jouaient hier après-midi en déplacement en clôture de la cinquième journée du championnat de Ligue 2 Mobilis. Les Batnéens qui restaient sur une belle série, trois victoires et un nul, se sont inclinés en toute fin de partie sur un but assassin de Belgherbi dans le temps additionnel comme l’an dernier. Pourtant, les hommes de Rachid Bouaârata ont mené au score grâce à un but de Djabali (58’), mais c’était sans compter sur l’abnégation des locaux, lesquels ont égalisé par Meddour (75’ sp) avant que Belgherbi n’offre L les trois points de la victoire (90’+3). Avec ce succès, l’A.Boussaâda se hisse provisoirement à la deuxième place à une longueur de son adversaire du jour qui conserve son fauteuil de leader en attendant les deux matchs de samedi. La bonne opération de la journée est à mettre à l’actif du CA Bordj Bou Arrèridj qui a renoué avec la victoire en allant s’imposer contre l’USMM Hadjout grâce à des réalisations Zerguine (17’) et Attafen (65’). Cette victoire permet aux Criquets de remonter à la cinquième position à trois unités du premier. La deuxième victoire en déplacement de la journée est réalisée par l’AS Khroub qui a disposé petitement de Paradou AC 1-0 sur un but de Dib (80’). Une défaite qui envoie le Paradou AC à la dernière place avec trois points seulement et sans le moindre succès en cinq rencontres. De son côté, l’US Chaouïa est revenue avec les trois points de la victoire de son long déplacement à Oran contre l’OM Arzew (1-0). Un but de Bourahla (83’) permet à son équipe de signer son premier succès. La JSM Béjaïa a engrangé un précieux point lors de son match contre le MC Saïda disputé à Mecheria. Les protégés de Ghimous pensaient tenir leur première victoire de la saison après l’ouverture du score par Bessaha (33’), mais l’euphorie est vite retombée après l’égalisation de Zouari (53’). La journée a été aussi marquée par le premier succès de la saison du CRB Aïn Fakroun qui a dominé la JSM Skikda (3-2). Un succès qui lui permet de quitter la dernière place au classement. LIGUE 1 MOBILIS TOP 5 DES JOUEURS EN SUPERFORME epuis le début de la saison, certains joueurs de la Ligue 1 Mobilis brillent plus que d’autres et méritent d’être cités en exemple. Pas forcément finisseurs, ils sont néanmoins influents dans le jeu et les résultats de leur équipe. Voici un Top 5 des meilleurs joueurs du championnat en ce début de compétition. Un classement subjectif, mais qui a le mérite de mettre en avant les performances et les efforts consentis par les acteurs du championnat qu’on a souvent tendance à dénigrer. Le meneur de jeu de l’USM Alger émerge vraiment du lot. Il est incontestablement le meilleur joueur du championnat. Dès qu’il touche le ballon, il crée le spectacle. Sa technicité, sa vision de jeu, ses passes lumineuses ou encore ses accélérations font toujours la différence. D Ce n’est pas pour rien qu’il est le meilleur buteur de son équipe avec trois réalisations en quatre matches disputés en championnat. Blaïli, c’est le buteur mais aussi le passeur. Ses gestes techniques sont un véritable régal. Son équipe ne peut plus se passer de lui. D’ailleurs, le seul match perdu par l’USMA, cette saison en championnat, c’était en l’absence de Belaïli. L’ex-attaquant oranais confirme tout le bien qu’on pense de lui. Déjà la saison passée, il a su se montrer décisif. Depuis le début de l’actuel exercice, il ne cesse de briller. C’est Monsieur but à l’USMA avec quatre banderilles dans son escarcelle. C’est, d’ailleurs, le meilleur buteur du championnat jusqu’à présent. Il a toutes les qualités du bon attaquant : la puissance, la percussion, la précision et surtout l’instinct. Il est aussi bon balle au pied que dans les tirs de loin. De plus, il se défend bien dans les duels aériens avec un bon jeu de tête. À 34 ans, il a encore de beaux gestes. C’est le maître à jouer des Sanafir et un meneur d’homme sur le terrain. Il sait transmettre sa hargne à ses coéquipiers et leur montre la voie en n’hésitant pas à aller au charbon. En effet, il participe activement dans la récupération bien qu’il excelle dans l’animation. Il n’a marqué qu’un seul but jusqu’à présent grâce à un bolide décoché sur balle arrêtée. Cependant, ses camarades ne le remercieront jamais assez pour les caviars qu’il leur sert. Son entraîneur, Jean Michel Cavalli, avait déclaré à la fin de la saison dernière : « Si j’avais Zaâbia, on aurait terminé 12 champion ». On comprend maintenant pourquoi. Ce joueur a le sens du but. Il est sur toutes les balles et il est efficace. Pour preuve, il a inscrit trois buts en quatre journées tous en déplacement. C’est ce qui prouve qu’il sait gérer la pression et ne se laisse pas impressionner. Très discipliné tactiquement, il donne l’exemple à ses coéquipiers. Malgré le fait qui n’ait pas encore fait mouche, il a démontré un talent indiscutable. Présent sur toutes les actions dangereuses, il n’a pas peur d’aller au contact. Son grand gabarit lui permet d’inquiéter les défenseurs et même les gardiens de but sur les balles aériennes. C’est un avant-centre racé qui sait se placer et qui multiplie les appels de balle. Une fois qu’il aura provoqué le déclic, il pourrait faire très mal aux équipes adverses. S ports DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 SUPERCOUPE D’ALGÉRIE ET ÉQUIPE NATIONALE BENGOUGAM, MANAGEUR DE MAHREZ « Il est très heureux à Leicester » Kamel Bengougam, agent du milieu international algérien Riyad Mahrez, a affirmé avanthier que son joueur était « très heureux » avec son équipe de Leicester City, écartant du coup un éventuel départ cet été. « Riyad est très heureux à Leicester, il ne pense qu’à son club d’autant qu’il vient de signer un nouveau contrat jusqu’en 2019. Mahrez ne donne pas de poids aux rumeurs du marché, il est entièrement concentré sur sa saison avec Leicester et veut continuer à rester », a affirmé Bengougam, cité par le site spécialisé Tutto mercato. Mahrez (24 ans) s’est fortement mis en valeur en ce début de saison en marquant 4 buts, lors des trois premières journées du championnat. Les belles performances de l’ancien joueur du Havre AC ont fini par attirer les convoitises d’Arsenal et du FC Barcelone, selon la presse anglaise. EQUIPE NATIONALE Gourcuff demain soir sur « L’Équipe TV » Christian Gourcuff, le sélectionneur national, sera l’invité demain soir de l’émission «L’Équipe du Soir», diffusée sur « L’Équipe TV ». C’est ce qu’a annoncé, jeudi dernier, la chaîne sportive française via Twitter. Une occasion pour le coach des Verts de parler de son expérience en Algérie et de ses ambitions avec l’Equipe nationale. Les passages à la télévision de Christian Gourcuff sont plutôt rares, c’est pour cela que son intervention, lundi soir, sera suivie avec une grande attention par les fans des Verts. L’option du stade Hamlaoui se précise La Supercoupe 2015 n’aura lieu ni au stade du 5-Juillet ni à Tchaker de Blida, mais à Constantine, au stade du chahid Hamlaoui, avait annoncé récemment la Télévision algérienne.. SAÏD MEKKI ’affiche opposera le champion d’Algérie l’ES Sétif et le vainqueur de la coupe d’Algérie le MO Béjaïa. Cette information indique donc indirectement que la pelouse du stade Tchaker de Blida n’est pas en mesure d’abriter un tel évènement pourtant prévu dans un mois et demi, surtout après avoir constaté l’état déplorable de la pelouse du stade blidéen à l’issue du match disputé avant-hier entre le RC Arba et l’USM Blida (1-1), comptant pour la 5e journée de la Ligue 1 Mobilis. Un fait constaté et qui confirme bel et bien les intentions de la FAF de domicilier l’EN ailleurs, étant donné que les conditions ne sont pas réunies à moins de 20 jours des deux matchs amicaux des Verts. Face à la triste situation de la pelouse du stade blidéen, les travaux qui se poursuivent toujours au stade olympique d’Alger, tout porte à croire que les deux matchs des partenaires de Brahimi en octobre prochain constitueront le premier test pour la pelouse du stade chahid Hamlaoui de Constantine avant d’accueillir la finale de la Supercoupe, prévue le 1er novembre. Il est donc bien évident que les observateurs estiment que finalement l’option du stade Tchaker est abandonnée par la Fédération algérienne de football au profit du stade du 5-Juillet. En effet, à croire le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, celui-ci avait confirmé le 11 septembre dernier, la tenue au stade du 5-Juillet, des deux rencontres programmées respectivement pour le 9 et le 15 octobre prochain. Le stade du 5-Juillet a été rouvert lors du derby USMHNAHD après deux ans de fermeture pour travaux de rénovation. La sélection nationale, qui L accueillait ses adversaires au stade Mustapha-Tchaker de Blida, a disputé son dernier match dans le « temple » olympique en novembre 2012 contre la Bosnie. Or, la déclaration de Raouraoua est aussi un indicateur important puisque le président de la FAF avait bien fait la précision suivante : « L’Equipe nationale effectuera son retour au 5-Juillet à l’occasion des deux prochains matchs amicaux, après on verra. J’espère que les responsables du stade veilleront au bon entretien de la pelouse », a souhaité le président de la FAF. Les travaux de modernisation du stade ont consisté notamment en l’étanchéisation locale des gra- d’ores et déjà à une éventuelle programmation au stade Hamlaoui de Constantine de la finale de la Supercoupe contre l’ES Sétif, le champion d’Algérie sortant. Des informations de presse font état de la programmation par la Ligue de football professionnel (LFP) de la Supercoupe d’Algérie pour le 1er novembre prochain à Constantine. La direction des Crabes menace de boycotter ce rendez-vous «si une décision dans ce sens venait à être prise par la LFP», avertit la même source. En tout cas, les deux matchs amicaux sont programmés avant la Supercoupe et d’ici là, la situation serait certainement plus S. M. claire… MC ALGER FC LORIENT Mesloub forfait ce soir face à Monaco Le milieu international algérien du FC Lorient Walid Mesloub, blessé à la cuisse, a déclaré forfait pour le déplacement à Monaco ce soir, dans le cadre de la 6e journée du championnat de France de Ligue 1, a rapporté hier le site officiel du club breton. Mesloub, considéré comme l’un des cadres de l’entraîneur Sylvain Ripoll a écopé vendredi d’une suspension de deux matchs, dont un avec sursis, infligée par la commission de discipline de la Ligue de football professionnel. Cette suspension fait suite au rapport dirigé par l’arbitre contre Mesloub à l’occasion du match FC Lorient-AS Saint-Etienne (0-1), dans le cadre de la 3e journée. La suspension du joueur algérien sera effective à partir du 22 septembre, et va ainsi rater la réception de Caen et le déplacement à Montpellier, comptant respectivement pour la 7e et 8e journée. Au terme de la 5e journée, le FC Lorient pointe à la 17e place au classement avec 5 points. dins, la pose de la siègerie, l’installation de nouveaux écrans géants, d’une nouvelle solution de vidéosurveillance, d’un nouveau système de sonorisation et d’un nouveau système d’éclairage, ainsi que la pose d’une nouvelle pelouse. Et c’est justement cette dernière précision qui indiquerait certainement que ce stade Hamlaoui pourrait bien abriter les deux matchs amicaux des Verts. Ce qui explique donc pourquoi la Super coupe est prévue donc le 1er novembre au stade Hamlaoui de Constantine. Or, cette domiciliation de cette finale est contestée par le MO Béjaia. En effet, le MO Béjaïa, détenteur de la coupe d’Algérie, s’oppose Reprise avec Arthur Jorge sans Valdo Le conseil d’administration du Doyen se réunira aujourd’hui ou demain pour trancher sur l’avenir de son staff technique. e MC Alger, où l’on annonce un changement imminent à la barre technique, a effectué hier sa séance d’entraînement de la reprise en présence de l’entraîneur en chef, le Portugais Arthur Jorge, mais en l’absence de son assistant principal le Brésilien Valdo. Valdo n’a pas avisé ses dirigeants de son absence, a ajouté la même source, au lendemain de l’annonce par le directeur technique national de la Fédération algérienne de football Taoufik Korichi du rejet du diplôme présenté par l’entraîneur mouloudéen dans le but de bénéficier d’une licence. « Valdo nous a présenté un diplôme d’entraî- L neur signé par l’association des entraîneurs brésiliens. Or la réglementation en vigueur stipule que le document doit être délivré exclusivement par la fédération de son pays ou la Confédération à laquelle le Brésil est affilié qui est la Concacaf », a indiqué le DTN à la Radio nationale. La DTN a exigé des entraîneurs des clubs de Ligue 1 et 2, ainsi qu’à leurs assistants de disposer de diplômes CAF « A » ou leurs équivalents pour bénéficier des licences leur permettant de prendre place sur le banc de touche de leurs équipes respectives. Le président du MC Alger, Abdelkrim Raissi, avait accordé un ultimatum à Valdo pour régulariser sa situation vis-à-vis de la DTN, faute de quoi il serait dans l’obligation de se séparer des services de tous les membres du staff technique. A présent que le verdict de la DTN est tombé, le conseil d’administration du Doyen se réunira aujourd’hui ou demain pour trancher sur l’avenir de son staff technique, selon un membre de cette instance contacté par l’APS samedi. Cette source a estimé, en outre, que les chances de maintenir Arthur Jorge et ses adjoints sont minimes. Après deux matchs sans victoire, le MCA s’est imposé jeudi face à l’ASM Oran (2-0), en ouverture de la 5e journée du championnat. SPORTING LISBONNE Slimani titulaire demain contre Madeira ’attaquant international algérien du Sporting Lisbonne Islam Slimani, devrait retrouver sa place dans le onze de départ, à l’occasion de la réception de Nacional Madeira demain, en clôture de la 5e journée du championnat portugais, selon la presse locale d’hier. Le L joueur algérien, relégué jeudi dernier sur le banc lors de la défaite concédée à domicile face aux Russes de Lokomotiv Moscou (31), comptant pour la 1re journée de l’Europa League, constitue ainsi l’un des quatre changements prévus par l’entraîneur du Sporting Jorge Jesus. L’ancien 13 joueur du CR Belouizdad a inscrit jusque-là deux buts depuis le début du championnat portugais. Lors du précédent exercice, le deuxième meilleur buteur actuel de l’Equipe nationale (15 réalisations) s’était mis en évidence à 13 reprises, toutes compétitions confondues. La 5e journée du championnat du Portugal sera marquée par le choc prévu aujourd’hui entre le FC Porto du milieu international algérien Yacine Brahimi et le Benfica Lisbonne. Au terme de la 4e journée, le Sporting Lisbonne partage la première place en compagnie de Porto avec 10 points chacun. S ports DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 JEUX AFRICAINS 2015 ESPAGNE-LITUANIE, FINALE DE L’EURO-BASKET 2015 Duel au sommet ce soir Les Baltes se sont imposés en demi-finale des championnats d’Europe de basket contre les Serbes et affronteront la sélection espagnole, ce soir, en finale. La Lituanie s’est qualifiée pour la finale de l’Euro en battant la Serbie 67 à 64, avant-hier à Villeneuved’Ascq. Elle affrontera dimanche pour le titre l’Espagne, qui a éliminé la France jeudi. La petit Lituanie a créé une nouvelle sensation en se qualifiant vendredi pour la finale de l’Euro, sa deuxième d’affilée, grâce à une superbe victoire sur la Serbie, 67 à 64, dans un match âpre et incertain jusqu’à la dernière minute. Pour le titre, les Lituaniens seront de nouveau les outsiders face à l’Espagne, ce soir en finale. Formidable Lituanie! Cette République balte d’à peine trois millions d’habitants collectionne les honneurs. Elle a été championne d’Europe en 2003 et vient de s’assurer sa cinquième médaille continentale (argent en 1995 et 2013, bronze en 2007). Elle s’est aussi offert un billet direct pour les Jeux olympiques, une habitude pour elle. Depuis son indépendance, la Lituanie a participé à toutes les éditions des Jeux, remportant trois médailles de bronze (1992, 1996, 2000). Elle est la seule nation européenne à avoir fait tous les JO depuis Barcelone 92. Et pourtant, les Baltes étaient arrivés très diminués à l’Euro, sans Motiejunas et Kleiza, considérés comme leurs deux meilleurs joueurs. Mais à tout hasard, on les avait quand même placés parmi les outsiders pour le podium. Car dans ce pays où le basket est une passion nationale, on sait former des joueurs techniques comme nulle part ailleurs (sauf peutêtre en Serbie) et le réservoir offre toujours des solutions de rechange, comme les excellents Kuzminskas (13 points, 9 rebonds) et Seibutis (13 points), pourtant peu connus. Les Lituaniens avaient commencé timidement l’Euro, subissant même une défaite contre la Belgique. Ils avaient encore eu du mal en huitième de finale contre la modeste Géorgie. Mais leur beau succès sur l’Italie en quarts, après prolongation, a déclenché une vague d’euphorie. En 2013, la Lituanie avait échoué en finale contre la France, comme l’an passé pour la médaille de bronze de l’Euro. Il lui faudra maîtriser Paul Gasol pour ne pas finir cette fois sur une déception. CHAMPIONNAT D’EXCELLENCE DE HANDBALL (MESSIEURS) Résultats de la 2e journée JSE Skikda - CRB Baraki MC Oran - GS Pétroliers O El Oued - ES Aïn Touta CRB Mila - C Chelghoum Laid MB Tadjenanet - MC Saida IC Ouargla - GS Boufarik WAB Ouargla - CR Bordj Bou Arréridj 24 - 24 20 - 23 21 - 27 26 - 23 23 - 18 30 - 20 22 – 37 Les athlètes algériens loin des prévisions Lors des derniers JA à Maputo en 2011, l’EN d’athlétisme avait glané 9 médailles (5 or, 2 argent et 2 bronze), alors qu’à Brazzaville, la moisson n’a finalement pas dépassé les 7 médailles (2 or, 3 argent et 2 bronze). ’athlétisme algérien a obtenu des résultats « corrects » mais « loin des prévisions » lors des 11es Jeux africains 2015 qui ont pris fin hier à Brazzaville (Congo), a estimé le directeur des équipes nationales (DEN), Abdelkrim Sadou. La Fédération algérienne qui a engagé 20 athlètes a pronostiqué un podium pour chaque épreuve, la moisson n’a finalement pas dépassé les sept médailles (2 or, 3 argent et 2 bronze). « Franchement, je trouve ces résultats plutôt corrects. Pour les prévisions, ce sont les entraîneurs eux-mêmes qui ont donné leurs objectifs. Toutefois le tableau n’est pas complètement noir, car de jeunes athlètes ont donné satisfaction et feront parler d’eux à l’avenir », a indiqué à le directeur des équipes nationale, Abdelkrim Sadou. Lors des derniers Jeux à Maputo (Mozambique) en 2011, la sélection algérienne d’athlétisme avait glané neuf médailles (5 or, 2 argent et 2 bronze). « Il y avait de la place pour prendre une ou deux médailles d’or mais en présence de concurrents de haut niveau notamment dans les épreuves où les Africains s’illustrent même sur le plan mondial, la mission était vraiment compliquée», a-t-il jugé. Les deux médailles en vermeil algériennes ont été l’œuvre du perchiste Hichem Khellil Cherabi et du hurdler (400 m haies) Abdelmalik Lahoulou qui a réalisé 48.67, améliorant son propre record national. Les médailles d’argent ont été remportées par Lyes Mokdel (110m haies), Taoufik Makhloufi (800m) et Miloud Rahmani (400m haies). Salim Keddar (1500 m), et Tahani Romaissa Belabiod (saut en longueur) et l’équipe masculine du 4x400m ont eu le bronze. « Ces jeunes athlètes ont atteint une étape cruciale dans leur carrière et c’est maintenant qu’il faudra les prendre en charge en leur organisant des stages et en les engageant dans des compétitions de haut niveau. Il n’est pas question de les laisser stagner car il y a risque certain de déperdition », a averti Sid Ali L L’athlétisme algérien n’a pas vraiment brillé à Brazzaville Sabour, entraîneur de Lahoulou et Belabiod. Evaluant le niveau général de la compétition, Sabaour estime que quelques épreuves ont connu la présence de « gros calibres » qui ont des performances mondiales. « La compétition a vu la présence de grands champions comme les Ivoiriens Talou Marie Josée (100m, dames), Meite Benyoucef qui a fait 10.04 au 100m plat et l’Egyptien Mohamed Magdi (Javelot, messieurs), sans oublier Nijel Amos qui a la 2e meilleure performance mondiale de tous les temps sur 800m », a jugé le technicien du GS Pétroliers. La médaille en bronze du jeune Salim Keddar sur 1500m à Brazzaville mérite d’être signalée car cet athlète participe seulement à la deuxième compétition internationale de sa carrière. Même satis- faction pour l’équipe masculine du 4x400m qui a pris le bronze devançant au finish le Nigéria. « C’est une belle médaille. Le record d’Algérie (3:02.97) des Jeux méditerranéens de 1993 (Languedoc-Roussillon, France, ndlr) n’était pas loin. Avec un peu plus de travail cette équipe va s’améliorer encore plus », se réjouit l’entraîneur de l’équipe, Bachir Mariche. La Fédération algérienne d’athlétisme a fondé beaucoup d’espoir sur le champion olympique du 1500m Taoufik Makhloufi pour enrichir la moisson dans ces Jeux africains, mais l’enfant de Souk Ahras s’est finalement contenté de l’argent, le Botswanais Nijel Amos ayant récolté l’or. RÉCOLTANT 118 MÉDAILLES L’Algérie termine à la 3e place L’Algérie a pris la 3e place au tableau général des médailles des 11es Jeux africains 2015 clôturés hier à Brazzaville (Congo). Les athlètes algériens ont récolté 118 médailles (40 or, 42 argent et 36 bronze) dans ce rendez-vous continental. L’Egypte est largement en tête avec un total de 193 médailles (76 or, 56 argent et 61 bronze), devant l’Afrique du Sud qui totalise 114 médailles (41 or, 39 argent et 34 bronze). Le Comité d’organisation (COJA) n’a communiqué aucun classement officiel avant le dernier jour des jeux du Cinquantenaire. Les lutteurs satisfaits des résultats Avec une moisson de 13 médailles dont 4 en or, la lutte algérienne, absente à la dernière édition de Maputo, a réussi à améliorer le résultat obtenu lors des 9es Jeux africains à Alger où elle s’était contentée d’une seule médaille d’or. es lutteurs algériens ont remporté au total 13 médailles (4 or, 5 argent et 4 bronze), lors des 11es Jeux africains clôturés hier soir à Brazzaville : un résultat « très positif et prometteur », selon le directeur technique national (DTN) de la Fédération algérienne, Arezki Aït Hocine. « On est satisfait des performances de nos lutteurs dans les deux styles. Nos résultats sont mérités. Cela dénote que la lutte algérienne est en bonne santé », a déclaré Aït Hocine. Avec une moisson de 13 médailles dont quatre en or, la lutte algérienne, absente à la dernière édition de Maputo, a réussi à améliorer le résultat obtenu lors des 9es Jeux africains à Alger, où elle s’était contentée d’une seule médaille d’or. « Améliorer notre prestation d’Alger (2007) était notre premier objectif. Ce n’était pas facile, face notamment aux Egyptiens, Tunisiens et Nigérians. En plus, comme nos athlètes étaient les derniers à clôturer la participation de l’Algérie, l’objectif inattendu était d’atteindre la 40e médaille d’or. C’était une pression supplémentaire sur les épaules de nos lutteurs », a expliqué le directeur technique national. L’autre point positif du passage de lutte algérienne aux joutes de Brazzaville était l’intégration de quatre juniors qui ont réussi à accéder au podium. « Les L performances d’aujourd’hui sont les résultats du travail effectué depuis des années et durant lequel, les lutteurs et leurs staffs se sont privés de beaucoup de choses pour atteindre les objectifs qui leur étaient assignés dont les résultats des JA-2015 », a encore dit Aït Hocine, qui a tenu à les féliciter. Néanmoins, pour le technicien algérien le travail doit se poursuivre pour d’autres missions et objectifs, après « un petit repos » qui sera octroyé à l’ensemble. « Les athlètes vont bénéficier de quelques jours de repos, pour reprendre ensuite le travail, car il y a d’importantes échéances qui les attendent dont les qualificatifs des Jeux olympiques-2016 de Rio au Brésil », a souligné le DTN. En effet, l’Algérie abrite du 28 mars au 2 avril prochain le tournoi Afrique-Océanie de lutte (Gréco-Romaine, garçons et filles), qualificatif aux JO-2016. « Une vingtaine de pays sont annoncés au rendez-vous d’Alger. Ce sera une compétition difficile et les deux places par catégories de poids sont très chères », a assuré le technicien algérien qui espère qualifier un maximum de lutteurs. FOOTBALL Le Sénégal (messieurs) et le Ghana (dames) en or Le Sénégal s’est adjugé avant-hier la médaille d’or du tournoi football (messieurs) des Jeux africains-2015 à Brazzavile au Congo, en battant en finale le Burkina Faso (1-0). L’unique but de la partie a été inscrit dès le début de la rencontre par l’entremise de Moussa Seydi (2e). Jeudi, le 14 Nigeria, un des adversaires de l’Algérie en coupe d’Afrique des moins de 23 ans, a pris la troisième place au tournoi après sa victoire face au Congo aux TAB (5-3), temps réglementaire (0-0). Chez les dames, le Ghana a été sacré à l’issue de sa victoire face au Cameroun (1-0). Après un penalty repoussé en deux temps, obtenu sur une grossière erreur de la défense camerounaise, Portia Boakye offrait le titre aux « Black Queens » d’une frappe puissante en pleine lucarne (89’). La 3e place chez les dames est revenue à la Côte d’Ivoire, vainqueur du Nigeria (2-1). Internationale DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 RÉFÉRENDUM D’AUTODÉTERMINATION AU SAHARA OCCIDENTAL ZUMA ACCULE BAN KI-MOON «NOUS CROYONS que le temps est venu pour l’ONU de déterminer une date pour la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique», a déclaré le président sud-africain. I MOHAMED TOUATI e Maroc finira-t-il par plier bagage du Sahara occidental ? Cela arrivera tôt ou tard. L’Afrique entend démolir les fortifications de cette dernière colonie implantée sur ses terres. Elle bouscule l’organisation des Nations unies pour que soient appliquées les différentes résolutions votées par le Conseil de sécurité et qui garantissent toutes au peuple sahraoui le droit de s’exprimer librement dans le cadre d’un référendum d’autodétermination qui reste à organiser. « Nous croyons que le temps est venu pour l’ONU de déterminer une date pour la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple du Sahara occidental, la dernière colonie en Afrique », a déclaré le président sud-africain lors d’un point de presse, sur la paix et la sécurité, animé mardi dernier à Pretoria avant de s’envoler pour la 70ème assemblée générale de l’ONU. « Nous exhortons le Conseil de sécurité des Nations unies de se pencher sur les questions du respect des droits humains et l’exploitation illé- L gale des ressources naturelles du Sahara occidental », a martelé Jacob Zuma. Acculé le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon, répondra-t-il à cette préoccupation majeure des Africains ? Ce qui est sûr c’est qu’elle sera au menu de l’entretien qu’auront les deux personnalités. Cette nouvelle sortie d’un des hommes politiques les plus puissants d’Afrique, décidé à porter la voix du peuple sahraoui spolié de ses terres, intervient alors que le président français se trouve depuis hier sur le sol marocain pour une visite de deux jours (19 et 20 septembre). La France demeure un soutien indéfectible pour le trône chérifien dans le conflit du Sahara occidental. L’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (Afaspa) a saisi cette occasion pour appeler le chef de l’Etat français, à évoquer la question du respect des droits de l’homme au Sahara occidental. « Aujourd’hui et depuis 18 mois l’accès au territoire occupé du Sahara occidental est interdit par les autorités coloniales marocaines. Ces dernières semaines un avocat et des élus espagnols, ainsi qu’une déléga- tion de la Confédération syndicale internationale ont été empêchés de se rendre à El Ayoun pour y rencontrer des syndicalistes sahraouis qui comptaient soulever diverses questions sociales et économiques », a indiqué l’Afaspa dans une dépêche datée d’hier répercutée par l’agence de presse officielle sahraouie SPS. « Cela porte à environ 70 personnes interdites ou enlevées contre leur gré par la police marocaine comme ce fut le cas pour la secrétaire générale de l’Afaspa pour laquelle votre ministre des Affaires étrangères (Laurent Fabius Ndlr) s’est borné à s’en tenir à la version des autorités marocaines qui ont menti sur les raisons de son enlèvement », a souligné l’Association dans son appel au locataire de l’Elysée. L’Union africaine de son côté a scellé le sort du Maroc sur ce sujet. «C’est le dernier avant-poste de l’occupation coloniale en Afrique, qui doit être démantelé dans l’accomplissement de la vision des pères fondateurs, à lutter pour une Afrique pleinement indépendante et souveraine», avait déclaré au mois de mai dernier, Robert Mugabe, président du Zimbabwe et président Le président sud-africain en exercice de l’Union africaine, lors de la cérémonie de célébration des 52 ans de la fondation de l’Organisation de l’unité africaine (OUA). M. T. ALORS QUE LA TENSION EST VIVE AU BURKINA FASO La médiation africaine arrive à Ouagadougou de transition, Cherif Sy, avait appelé vendredi la population à la mobilisation, tout comme le mouvement «Balai citoyen», en pointe dans le soulèvement populaire contre M. Compaoré l’an dernier. LE PRÉSIDENT DU PARLEMENT es présidents sénégalais et béninois poursuivaient hier leurs consultations au Burkina Faso après s’être longuement entretenus la veille avec le général putschiste Gilbert Diendéré, dans l’espoir de permettre au pays qui devait aller aux urnes en octobre de reprendre rapidement « sa marche vers la démocratie ». Ces entretiens se déroulaient dans un hôtel de Ouagadougou, où la tension reste importante. Dans la capitale, où les appels à la « désobéissance civile » se sont multipliés, les maisons de deux anciens proches de l’ex-président Blaise Compaoré - Simon Compaoré, ancien maire de Ouagadougou et Salif Diallo qui ont tous deux rejoint les rangs de l’opposition en 2014 ont été saccagées dans la nuit de vendredi à samedi. Seuls quelques marchés et magasins avaient rouvert hier matin. Mais la plupart des stations essence et des banques restaient fermées, tandis que des habitants avaient érigé, dans le calme, des barricades en travers de plusieurs artères de la capitale. Le président du Parlement de transition, Cherif Sy, avait appelé vendredi la population à la mobilisation, tout comme le mouvement « Balai citoyen », en pointe dans le soulèvement populaire contre M. Compaoré l’an dernier. Le Cadre de Concertation des Partis politiques L La médiation africaine, conduite par les présidents sénégalais, Macky Sall et béninois, Yayi Boni a rencontré la junte au Burkina Faso (CCPP), qui réunit les partis de l’ancienne opposition à Blaise Compaoré, exige, lui, le maintien des élections prévues en octobre, sous peine de « désobéissance civile ». Le RSP, unité d’élite de l’armée forte de 1 300 hommes dirigée par le général Diendéré, a pris le pouvoir jeudi en accusant les autorités d’avoir dévoyé le régime de transition postCompaoré, notamment en excluant des élections d’octobre les partisans de l’ex-homme fort. Arrivés la veille au Burkina, le président sénégalais Macky Sall, président en exercice de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ainsi que son homologue béninois Thomas Boni Yayi devaient rencontrer hier des membres de l’opposition, des syndicats ainsi que des hauts gradés militaires. Après s’être entretenus près de deux heures avec les membres de l’ancienne opposi- tion à Compaoré - dont les deux favoris à la présidentielle, Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré - les deux chefs d’Etat étrangers se sont rendus vers 13h45 (locales et GMT) à la résidence surveillée de Michel Kafando, le président du régime de transition, libéré jeudi soir après avoir été séquestré par les putschistes. Les deux chefs d’État africains devaient également revoir hier Gilbert Diendéré, qui a multiplié auprès d’eux les gages de bonne volonté. « Nous voulons tout simplement avoir des propositions pour aller aux élections dans la sérénité dans la paix, et faire en sorte que les résultats soient incontestés et incontestables », a assuré M. Diendéré sur TV5 Monde vendredi soir. M. Sall, lui, a appelé vendredi en fin de soirée à lancer « une dynamique de réconciliation nationale, de pardon, arrêter la violence, faire en sorte qu’un schéma accepté par tous et bien entendu de la communauté internationale, puisse permettre au pays de se repositionner dans sa voie et dans sa marche vers la démocratie ». En attendant, l’Union Africaine a annoncé vendredi la suspension du Burkina Faso ainsi que des sanctions à l’encontre des putschistes, frappés d’une interdiction de voyager et d’un gel des avoirs dans tous ses États membres. CRISE DES MIGRANTS EN EUROPE Des milliers de réfugiés ballottés entre les pays des Balkans champs, des centaines de migrants continuaient d’arriver depuis la Serbie en Croatie, devenue la nouvelle route de leur exil depuis que la Hongrie a verrouillé sa frontière. MARCHANT À TRAVERS es milliers de migrants cherchant dés espérément à gagner l’Europe du Nord étaient bloqués hier dans les Balkans de l’Ouest, la Croatie, la Hongrie et la Slovénie se les renvoyant, divisées face à cet exode qui ne tarit pas. Budapest a annoncé hier avoir achevé la pose d’une clôture de barbelés sur 41 km de sa frontière avec la Croatie, le reste des 330 km étant délimité par la rivière Drave, difficile à traverser. La Hongrie avait déjà érigé une telle clôture sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie, et veut aussi en construire une autre sur une partie de sa frontière avec la Roumanie, à l’est. Après avoir ouvert sa porte aux migrants, Zagreb a annoncé vendredi avoir atteint son point de saturation, avec l’arrivée de plus de 17 000 personnes en trois jours. Les autorités croates ont reconnu vou- D loir forcer la main à Budapest en renvoyant les migrants en autocar et en train vers la frontière hongroise. Le Premier ministre croate Zoran Milanovic a prévenu que son pays, qui n’appartient pas à l’espace Schengen, continuerait à acheminer les migrants à la frontière avec la Hongrie, qui a accusé Zagreb d’encourager les migrants à franchir « illégalement » la frontière. « La Croatie ne deviendra pas le centre de réfugiés de l’Europe », a-t-il prévenu. Vendredi, la Croatie a acheminé quelque 4 400 migrants en Hongrie, par autocar ou par train. Hier, des dizaines d’autocars étaient stationnés du côté hongrois de la frontière. Les migrants, dont de nombreux réfugiés syriens, viennent de Grèce après une périlleuse traversée depuis la Turquie pour la plupart. Leur longue marche les conduit à la Macédoine puis la Serbie, d’où ils tentent de gagner l’Allemagne et d’autres pays d’Europe occidentale. Les migrants ont également afflué vers la Slovénie voisine, qui fait partie de l’espace Schengen. Les autorités slovènes tentaient difficilement hier de canaliser les flots de migrants arrivant par centaines de Croatie. Selon la télévision nationale croate HRT TV, un millier de réfugiés ont passé la nuit à la belle étoile au poste-frontière de Bregana, entre la Croatie et la Slovénie. Au petit poste-frontière voisin d’Harmica, à une vingtaine de kilomètres de la capitale croate Zagreb, des dizaines de migrants étaient massés samedi matin sur le pont marquant la frontière, exigeant que la police slovène les laisse entrer, selon l’AFP. La Slovénie est prête à accueillir « jusqu’à 10.000 » réfugiés si ceux-ci lui présentent une 16 demande d’asile, a déclaré l’ambassadeur slovène en Allemagne, Mme Marta Kos Marko, dans une interview au quotidien régional Rheinische Post parue hier. Vendredi soir, la police slovène a dispersé avec des tirs de gaz lacrymogène un groupe de plusieurs centaines de migrants qui cherchait à forcer sa frontière avec la Croatie. Selon la police slovène, 1 287 migrants étaient entrés dans le pays jusqu’à vendredi minuit, dont 483 Afghans, 470 Syriens et 126 Irakiens. Vendredi, le Premier ministre Miro Cerar avait déclaré que, si la pression continuait, son pays pourrait envisager des couloirs de transit vers l’Autriche. La police hongroise a indiqué que jusqu’à vendredi minuit, 209 963 réfugiés avaient traversé la frontière hongroise, dont 200 973 à partir de la Serbie, et 7 993 à partir de la Croatie. Internationale DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 LE CHEF DU PENTAGONE A RENCONTRÉ SON HOMOLOGUE RUSSE La Syrie au cœur du débat NUCLÉAIRE IRANIEN Le chef de l’Aiea à Téhéran Le chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (Aiea), Yukiya Amano, devait se rendre hier à Téhéran pour des discussions sur les activités nucléaires de l’Iran, a annoncé l’Aiea. Les réunions avec « de hauts responsables iraniens » sont programmées pour aujourd’hui, a précisé l’agence dans un communiqué. Les discussions porteront sur « la clarification des questions en suspens passées et présentes concernant le programme nucléaire de l’Iran », a-t-il ajouté. L’Aiea a demandé le 9 septembre à l’Iran de lever des « ambiguïtés » concernant ses activités nucléaires passées, dans le cadre d’un processus de vérification préalable à une levée des sanctions internationales qui étranglent l’économie du pays. L’agence onusienne et les grandes puissances cherchent à faire la lumière sur la «possible dimension militaire » du programme nucléaire iranien jusqu’en 2003 au moins. Téhéran a toujours nié les allégations, assurant l’aspect purement scientifique de ses recherches. Dans le cadre de cette enquête, « l’Aiea a posé à l’Iran, le 8 septembre, des questions sur des ambiguïtés concernant des informations que lui a fournies l’Iran le 15 août 2015 », avait indiqué l’agence onusienne. Téhéran et le groupe du 5+1 (Russie, Chine, EtatsUnis, France, Grande-Bretagne, et l’Allemagne) ont conclu le 14 juillet, à Vienne, un accord historique destiné à garantir la nature strictement pacifique du programme nucléaire iranien, en échange de cette levée des sanctions. Avant qu’elle ne puisse être mise en oeuvre, l’Aiea doit toutefois rendre le 15 décembre un rapport destiné à lever toutes les zones d’ombre planant encore sur le dossier. GUERRE EN SYRIE 56 soldats syriens tués par des groupes jihadistes Au moins 56 membres des forces sécuritaires syriennes ont été tués par des groupes rebelles affiliés au réseau terroriste Al Qaîda après avoir pris le contrôle d’un aéroport militaire d’Idleb (nord-ouest), a rapporté hier l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH, basé en Grande Bretagne). « Au moins 56 membres du régime qui étaient retenus prisonniers par le Front al-Nosra et des factions ont été exécutés dans l’aéroport d’Abou Douhour », dans la province d’Idleb, a indiqué le directeur l’OSDH, Rami Abdel Rahmane. « Les exécutions ont eu lieu en début de semaine », a-t-il précisé, notant que son ONG avait confirmé les morts que dans la journée. Le 9 septembre, « l’Armée de la Conquête », coalition regroupant le groupe terroriste Al-Nosra et d’autres groupes rebelles, s’est emparée de l’aéroport d’Abou Douhour, dernière base militaire de l’armée dans la province d’Idleb. La coalition avait, alors, tué et pris en otage des dizaines de membres de l’armée syrienne. La présence des forces sécuritaires syriennes dans la province d’Idleb se limite désormais aux villages de Foua et Kafraya, défendus par des milices pro-gouvernementale. que le secrétaire à la Défense américain, Ashton Carter, prend contact avec son homologue russe, Sergueï Choïgou. Les relations directes entre militaires des deux pays étaient également suspendues. C’EST LA PREMIÈRE FOIS es ministres de la Défense américain et russe, qui n’avaient encore jamais eu de contact direct depuis l’arrivée d’Ashton Carter en février, se sont parlé vendredi soir sur la Syrie et ont convenu de poursuivre ces discussions à l’avenir, selon le Pentagone. Les deux ministres, Ashton Carter et Sergueï Choïgou, ont eu une « conversation constructive » et « ont convenu de poursuivre les discussions » sur les moyens d’échanger des informations sur les activités militaires des différentes parties en Syrie, « et sur la campagne contre le groupe Etat islamique » (EI), a indiqué le porte-parole du Pentagone Peter Cook dans un communiqué. A Moscou, le ministère de la Défense russe a également annoncé la conversation entre les deux ministres, « sur le Moyen-Orient en général et la situation en Syrie et en Irak en particulier ». « La nécessité de coordonner les efforts bilatéraux et multilatéraux contre le terrorisme international était au centre » de cette conversation, selon un porteparole du ministère de la Défense cité par les agences russes. Le secrétaire à la défense américain n’avait jamais parlé à son homologue russe depuis sa prise de fonction en février dernier. Les relations directes entre militaires des deux pays étaient également suspendues depuis des mois du fait de la situation en Ukraine. Les Américains emploient le mot de « deconfliction » pour décrire le contenu des discussions que vont avoir militaires américains et russes sur la Syrie. Dans un contexte de L Chassé-croisé russo-américain autour de la Syrie. Les chefs des diplomaties russe, Sergueï Lavrov, et états-uniens, John Kerry montée en puissance militaire russe en Syrie, il s’agit d’éviter tout malentendu ou incompréhension débouchant un incident militaire entre les forces russes et les avions ou les drones de la coalition menée par les Etats-Unis. Et ce, même si les intentions réelles des Russes sur le terrain ne sont pas encore connues. « Nous essayons toujours d’avoir plus d’information ce que ce sont les Intentions » des Russes sur le terrain en Syrie, a souligné le porte-parole adjoint du département d’Etat Mark Toner. Les Etats-Unis s’alarment depuis des semaines de la montée en puissance militaire russe en Syrie afin de renforcer son aide au régime du prési- dent Bachar al-Assad, alors que les Américains pilotent depuis un an une coalition internationale contre le groupe EI. Le Pentagone a indiqué avoir observé l’apparition près de Lattaquié de matériel et de troupes russes, laissant penser que l’armée russe est en train d’installer une base aérienne avancée. Mais malgré l’ouverture de discussions militaires avec les Russes, les Américains continuent de rejeter tout dialogue avec le régime de Bachar al-Assad, ont souligné vendredi les responsables américains. « Nous n’acceptons pas le postulat russe selon lequel d’une certaine manière Assad peut être un partenaire crédible dans le combat contre le groupe Etat islamique », a souligné Mark Toner. Ashton Carter de son côté a souligné à son homologue russe « l’importance » de poursuivre « en parallèle » des « discussions diplomatiques » qui assureront « une transition politique en Syrie », autrement dit un départ de Bachar alAssad, a déclaré le porte-parole du Pentagone Peter Cook Selon les Américains, c’est la Russie qui a proposé à Washington d’ouvrir un dialogue « entre militaires » sur la situation en Syrie. La Maison Blanche avait ensuite donné son feu vert, indiquant que les Etats-Unis étaient ouverts à des « discussions tactiques et pratiques » avec la Russie. LE CHEF DE LA DIPLOMATIE AMÉRICAINE AFFIRME Assad «doit partir» mais le calendrier est négociable Assad a refusé d’avoir une discussion sérieuse et la Russie a refusé de l’amener à la table des négociations», a regretté John Kerry. «JUSQU’À MAINTENANT e secrétaire d’État américain John Kerry a réitéré, hier à Londres, que le président syrien Bachar al-Assad devait partir, tout en indiquant que le calendrier restait à déterminer dans le cadre de négociations pour résoudre le conflit en Syrie. « Cela fait un an et demi que nous disons qu’Assad doit partir mais le calendrier et les modalités doivent être décidés dans le cadre du processus de Genève », a déclaré John Kerry après une rencontre avec son homologue britannique Philip Hammond. « Cela n’a pas besoin d’être dès le premier jour, ni le premier mois. Il y a un processus selon lequel toutes les parties doivent se retrouver et conclure un accord sur comment cela peut être obtenu », at-il ajouté. « Nous sommes complètement d’accord avec cela », a de son côté affirmé Philip Hammond. « Assad doit partir, il ne peut pas faire partie de l’avenir à long terme de la Syrie mais les modalités et L le calendrier doivent faire partie d’une discussion sur une solution politique qui nous permette d’avancer et d’éviter davantage de souffrances humanitaires ». « Nous sommes prêts à négocier », a poursuivi le secrétaire d’État américain. « Assad est-il prêt à négocier, à vraiment négocier ? La Russie est-elle prête à l’amener à la table des négociations et à trouver la solution à cette violence ? » « Jusqu’à maintenant Assad a refusé d’avoir une discussion sérieuse et la Russie a refusé de l’amener à la table des négociations », a regretté John Kerry. Le secrétaire d’État américain s’est par contre réjoui de la volonté russe de concentrer ses efforts sur le combat contre l’organisation de l’État islamique (EI) en Syrie, au lendemain de l’annonce de l’ouverture de discussions militaires entre les États-Unis et la Russie. « Nous nous en félicitons et nous sommes prêts à essayer de trouver les moyens d’éliminer l’EI le plus rapidement et le plus efficacement possible », a déclaré John Kerry. Les ministres de la Défense américain et russe, qui n’avaient encore jamais eu de contact direct depuis l’arrivée d’Ashton Carter en février, se sont parlé vendredi sur la Syrie et ont convenu de poursuivre ces discussions à l’avenir. Dans un contexte de montée en puissance militaire russe en Syrie, il s’agit d’éviter tout malentendu ou incompréhension débouchant sur un incident militaire entre les forces russes et les avions ou les drones de la coalition menée par les États-Unis. Washington s’alarme depuis des semaines du renforcement de l’aide russe au régime du président Bachar al-Assad, alors que les Américains pilotent depuis un an une coalition internationale contre le groupe EI. « En raison de l’engagement de Russie, la situation en Syrie est de plus en plus compliquée », a souligné M. Hammond hier. APRÈS AVOIR FORMÉ SON GOUVERNEMENT Le Premier ministre incite les Egyptiens à la patience Egypte s’est dotée d’un nouveau gouvernement qui a prêté serment hier devant le président Abdel Abdel Fattah alSissi, une semaine après la démission du précédent cabinet fragilisé par un scandale de corruption. L’ancien ministre du Pétrole, Chérif Ismaïl, un technocrate qui dispose d’une longue expérience dans les compagnies pétrolières publiques, est le nouveau Premier ministre. Dans son premier discours après son intronisation, il a incité les Egyptiens à la patience, soulignant que le nouveau gouvernement « n’a pas de baguette magique » pour résoudre tous les problèmes que connaît l’Egypte. « Il faudra un certain temps pour résoudre certains problèmes », a-t-il ajouté alors que l’économie du pays est en berne et L’ que des groupes jihadistes ont multiplié les attaques contre les forces de l’ordre. Le nouvel exécutif compte seize nouveaux titulaires - pour la plupart technocrates - sur un total de 33 portefeuilles, a indiqué la présidence. Les principaux ministres de l’ancien gouvernement restent toutefois en place, notamment Sameh Choukry aux Affaires étrangères, Magdy Abdel Ghaffar à l’Intérieur, Sedki Sobhi à la Défense et Hany Qadri Youssef Damiane aux Finances. Seules trois femmes ont obtenu des portefeuilles. Le gouvernement de l’ancien Premier ministre Ibrahim Mahlab, un proche du président Al-Sissi, avait démissionné le 12 septembre après l’arrestation du ministre de l’Agriculture Salah Helal dans une retentissante affaire de corruption. 17 Le cabinet était également critiqué pour le retard enregistré par certains projets économiques. Les raisons du départ de M. Mahlab n’ont toujours pas été officiellement dévoilées mais un haut responsable avait indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que le remaniement avait pour but « de donner un nouvel élan » au gouvernement. La formation du nouvel exécutif intervient à quelques semaines des élections législatives qui auront lieu entre le 17 octobre et le 2 décembre, un scrutin que de nombreux observateurs jugent joué d’avance. Ces législatives se dérouleront en l’absence quasi-totale d’opposition. Les Frères musulmans qui dominaient l’opposition en Egypte depuis près de neuf décennies, ont été décrétés « organisation terroriste » en 2013 et les prin- cipales voix dissidentes laïques et libérales, en particulier les leaders de la jeunesse révolutionnaire qui chassa l’ex-président Hosni Moubarak du pouvoir en 2011, croupissent derrière les barreaux. Les élections législatives avaient été originellement annoncées pour début 2015 mais ont été annulées par une cour de justice pour des raisons techniques. Depuis 2012, le pays vit sans Parlement après la dissolution de ce dernier par la Cour suprême. Les dernières législatives remontent à fin 2011, dix mois après la révolte qui chassa M. Moubarak du pouvoir. Elles avaient été remportées par les Frères musulmans de Mohamed Morsi, qui était devenu six mois plus tard le premier président élu démocratiquement en Egypte. Culture I Ecouter I Voir I Lire DIMANCHE 20 SEPTEMBRE 2015 IN LIVE La télévision américaine arrive-t-elle à saturation ? CÉLÉBRÉE AUX EMMY AWARDS AU JEU DES PRONOSTICS, un spécialiste parie que «Game of Thrones» va une nouvelle fois louper e 10 FESTIVAL CULTUREL NATIONAL DES AÏSSAOUA À MILA Clôture en beauté Le 10e Festival culturel national des Aïssaoua de la ville de Mila a été clôturé en beauté, jeudi soir, avec un concert haut de gamme du groupe constantinois Errachidia. Sous la direction du maestro Cheikh Azzouz Bouabid, une heure et demie durant, la troupe a créé une atmosphère d’allégresse, mêlée au mysticisme, dévoilant un héritage impressionnant de l’art aïssaoui constantinois, dans une soirée mémorable, marquée par une extraordinaire fusion avec le public, présent à la Maison de la culture. Du chant « Essalat oua essalam aâla Mohamed» aux mada’ih religieuses constituant les standards du chant de la ‘‘Hadra’’ à Constantine, en passant par une qacida en hommage au fondateur de la tariqa aïssaouia, Mohamed Ben Aïssa, l’assistance a été transportée dans une sorte de transe, dans un rythme à couper le souffle, aux sons des ‘‘bendirs’’ et des percussions. La troupe Errachidia de Constantine a été créée en 1997. Elle s’emploie, depuis, avec d’autres formations du Vieux Rocher, à préserver l’authenticité de cet art séculaire. La soirée a été aussi marquée par la participation distinguée du cheikh Mohamed Ghaffour qui a gratifié l’assistance avec un bouquet de ses chefs-d’œuvre. Des hommages ont été rendus, au cours de cette soirée de clôture, aux conférenciers, Saïd Djaballah, Abdelkader Belarbi et Mohamed Boucebta qui ont enrichi les festivités avec des communications portant sur l’art aïssaoui. Ouvert dimanche dernier, sous le slogan « La dimension arabe de l’art aïssaoui» , en présence du ministre de la Culture Azzedine Mihoubi, la 10ème édition du Festival culturel national des Aïssaoua a réuni 15 troupes venues de 14 wilayas du pays. L’ORCHESTRE SYMPHONIQUE D’AUTRICHE En concert aujourd’hui à Tamanrasset Des artistes de l’orchestre symphonique d’Autriche animeront ce dimanche à Tamanrasset un concert de musique classique, indique l’ambassade d’Autriche en Algérie dans un communiqué. Organisé dans le cadre d’une coopération entre l’association « Sauver l’Imzad»et l’ambassade d’Autriche en Algérie, ce concert prévu à 19h00 à Dar Imzad, sera interprété par des musiciens de l’ensemble autrichien « Concilium Vienne»jouant sur instruments traditionnels, dont l’Imzad,monocorde de la musique des Touareg.Ce concert « reflète l’appréciation et l’intérêt qu’accorde l’Autriche au riche héritage culturel de l’Algérie» , a-t-on souligné de même source. L’orchestre symphonique d’Autriche a animé jeudi à Alger un concert dans le cadre du 7e Festival culturel international de musique symphonique qui se poursuit jusqu’au 19 septembre au Théâtre national MahieddineBachtarzi (TNA). le Prix de la meilleure série mais que Jon Hamm, star de la série culte «Mad Men», va enfin décrocher la statuette du meilleur acteur. a soirée des Emmys, les plus hautes récompenses de la télévision amé ricaine, va honorer aujourd’hui des séries de grande qualité, mais toujours plus nombreuses, au risque d’entraîner une saturation du public qui n’arrive plus à suivre. «Nous sommes au milieu d’une expansion folle. Je suis accro aux séries et pourtant je n’arrive plus à tout regarder !», constate Tom Nunan, professeur à la Ucla School of Theatre Film and Television. «Mes amis me disent: tu as regardé Stephen Colbert ? Eh bien non. Je n’ai pas le temps», ajoute-t-il. Le patron de la chaîne câblée FX, John Landgraf, a fait sensation récemment en suggérant qu’avec 371 séries diffusées aux Etats-Unis l’an dernier et 400 attendues cette année, «le pic de la télé en Amérique» a peutêtre été atteint. Il a déclenché un débat dans la presse américaine sur le thème «y a-t-il trop de télévision?» Voire, pis encore, «trop de bonne télévision?». Depuis 15 ans, la production pour le petit écran s’est accélérée avec l’émergence des chaînes câblées et à péage, à l’instar d’HBO, Showtime, AMC etc, puis celle des groupes Internet Netflix, Hulu, Amazon, Vimeo... Face au succès de programmes comme «Mad Men» d’AMC, de «House of cards» ou «Orange is the new black» sur Netflix, et dernièrement de «Transparent» sur Amazon, l’industrie télévisuelle s’est lancée dans une course effrénée à la production. Une véritable «ruée vers l’or», comme le décrit M. Nunan. «Il y a maintenant 60 diffuseurs qui en achètent», d’où un effet multiplicateur, ajoute-t-il. Au risque de voir la qualité s’en ressentir? Pas pour Tom Nunan en tout cas. Il y a, selon lui, plus que jamais des séries «extraordinaires» qui capturent l’air du temps et captivent l’audience dans le monde entier, comme «Game of thrones», en tête des nominations (24 au total, dont déjà huit prix récoltés samedi dernier lors d’une cérémonie dédiée aux prix techniques et créatifs), ou «Walking dead», sur les morts-vivants, un genre L souvent boudé dans les cérémonies de prix. La fragmentation de l’audience et les nouveaux modèles économiques de diffuseurs comme Netflix ou AMC, qui reposent sur les abonnements et non sur la publicité, permettent aussi de prendre davantage de risques créatifs. Netflix, AMC, HBO, ont pour «stratégie» de créer la sensation avec des séries phénomènes, «complexes, sophistiquées» qui font franchir le pas à de nouveaux abonnés, souligne Robert Thompson, professeur de pop culture à l’université de Syracuse. Qu’importe si l’audience est plus faible qu’avec une sitcom car, une fois abonnés, les gens le restent en géné- ral. Thompson note aussi qu’il y a «beaucoup de séries moins ambitieuses artistiquement mais très bien exécutées comme «Empire»», dont l’actrice principale Taraji P. Henson concourt pour l’Emmy de la meilleure actrice dramatique face à Claire Danes («Homeland») et Robin Wright («House of Cards») notamment. Dans un paysage audiovisuel sur-saturé, Tom Nunan s’attend toutefois à voir de plus en plus de titres ne pas trouver leur public,... voire à ce que leurs chaînes de diffusion fassent faillite. «Elles n’ont pas la force de frappe financière pour faire connaître leurs séries ou attirer les stars ou les meilleurs scénaristes», remarque-t-il. Les récompenses médiatisées comme les Emmys deviennent d’autant plus cruciales pour assurer la «visibilité d’une série», notent MM. Thompson et Nunan. Au jeu des pronostics, M. Nunan parie que «Game of Thrones» va une nouvelle fois louper le Prix de la meilleure série mais que Jon Hamm, star de la série culte «Mad Men» dont les derniers épisodes ont été diffusés cet été, va enfin décrocher la statuette du meilleur acteur. Ce dernier sera en concurrence notamment avec Kevin Spacey («House of Cards»), Jeff Daniels («Newsroom») et Bob Odenkirk («Better Call Saul»). ILS SERONT PRÊTS EN NOVEMBRE Les hits des Beatles en version vidéo «Love Me Do», «Help», «Hey Jude»... Les Beatles reviendront en vidéo le 6 novembre avec la réédition de la compilation réunissant leurs 27 chansons ayant été N°1 en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis augmentée des clips de ces titres. Les quatre Britanniques, qui ont révolutionné la musique en moins de dix ans d’activité (19621970), «figurent parmi les premiers à avoir intégré la vidéo comme vecteur promotionnel devant l’impossibilité d’être simultanément aux quatre coins de la planète pour promouvoir leurs hits», ont souligné vendredi dans un communiqué Universal et Apple. Leurs hits étaient ainsi accompagnés de mini-films qui ont été restaurés et réunis pour la première fois dans une nouvelle version de la compilation «1» parue en 2000 avec les 27 chansons ayant été N°1. Outre ces 27 chansons, une version «Deluxe» réunira «23 clips supplémentaires dont des versions rares ou alternatives des 27 titres originaux, offrant plus de 200 minutes à travers 50 films», ajoute ce communiqué. Les sept années d’enregistrements des Beatles, de l’automne 1962 à l’été 1969, ont donné lieu une une discographie prolixe: 12 albums originaux dont un double, 12 maxis et 22 singles en Grande-Bretagne qui a battu les records en tous genres de l’industrie du disque. La discographie internationale est complexe en raison parfois de versions différentes des albums sortis dans d’autres pays, en particulier les premiers disques américains avec Capitol Records. 3e FESTIVAL DU MONOLOGUE, EL FOUARA SHOW Maâchou Boudjelal lauréat du Premier Prix e jeune Maâchou Boudjelal, origi naire de la ville de Sidi Bel Abbès a remporté, à Sétif, avec son monologue intitulé social le Premier Prix du 3ème Festival du monologue, El Fouara show, clôturé jeudi soir à la Maison de la culture Houari-Boumediene. Le Deuxième Prix de la même édition a été partagé entre Ali Bensedira de Sétif pour son show Hassou Bina et Djamel Zireg de Boumerdès. Le Troisième Prix a été attribué à Fouad Hrayzi de Bordj Bou Arréridj pour son spectacle Al Houfra et Salim Boudane de Sétif pour son show Al Toursik. Le Quatrième Prix de cette 3ème édition L du monologue est revenu à Saber Belabbès de Constantine pour son show Wach galou alors que la cinquième place a été partagée entre Loubna Latrache de Sétif et Nasri Kadri de Sidi Bel-Abbès. Initiée par l’Office de la culture et du tourisme de la commune de Sétif, la soirée de clôture d’El Fouara show a été animée par le comédien Toufik Mezaâche qui, usant d’un humour caustique et de beaucoup de subtilité a traité des thèmes et des situations sociales divers, dans une prestation ponctuée par les applaudissements d’un public nombreux. Des hommages ont été rendus aux membres du jury de cette édition ainsi qu’à plu- 21 sieurs artistes dont le Tunisien Khaled Bouzid, connu sous le nom de Al Fahem dans la série humoristique tunisienne Nsebti Laâziza et les comédiens Lamri Kaouane et Nouri Kamachou. Ouvert dimanche dernier, le 3ème Festival du monologue, El Fouara show a réuni 40 comédiens qui ont concouru avec l’ambition légitime de figurer sur le podium. Par ailleurs, un stage de formation pour 54 participants dont 14 enfants dédié à l’art théâtral (mise en scène, scénographie, et diction) a été initié par l’association culturelle Anis, en parallèle, au Festival du monologue, El Fouara show. DERNIÈRE HEURE sur internet http://www.lexpressiondz.com INTERVIEW POSTHUME DE SAÏD MEKBEL Il rêvait d’écrire le meilleur roman sur «ce» pays IL SAVAIT qu’il allait être assassiné, comme un condamné à mort qui attendait le jour de son exécution. ABDELKADER HARICHANE e chroniqueur du quotidien Le Matin,, Saïd Mekbel, savait, depuis qu’il avait découvert, en scrutant les portraits des journalistes et intellectuels assassinés, le pourquoi du choix des victimes. Il dit dans cette interview posthume, réalisée une année avant son assassinat, par Monika Borgmann : «Oui. Et j’ai toujours peur. Quand j’ai fait cette découverte, j’étais très paniqué. J’ai eu tous les symptômes de l’effroi. J’ai eu peur, j’ai sué, j’ai eu froid, j’ai tremblé. Et quand je revois ce moment, j’ai toujours l’impression que j’ai découvert quelque chose que peut-être je n’aurais pas dû voir. (…) J’ai l’impression qu’il y a quelqu’un, qu’il y a une personne qui connaît bien…. Qui connaissait bien Liabès, Flici, Tahar Djaout, Sanhadri, Boucebci, tout le monde, qui devait bien connaître le destin de ces gens-là et qui a bien choisi ses victimes (…) Peut-être que les exécutants, les gens qui tuent, sont recrutés parmi les intégristes. Mais moi, je pense qu’en haut il y a des gens qui choisissent. Ces choix sont faits très froidement, c’est mon sentiment. » Puis, plus loin, il suppose qu’ils tuent « par pédagogie » ; c’est-à-dire qu’en tuant un journaliste, ils montrent aux gens qu’il y a un métier de « journaliste » et qu’en tuant un pédiatre ils dévoilent son métier, et ainsi de suite, et qu’en brûlant une école, ils montrent que les enfants restent dehors. Oui, c’est une lecture fantaisiste des évè nements macabres mais ainsi est L fait Mekbel. Il s’agit bel et bien d’une « manipulation des foules ». Pourtant, la menace est omniprésente. Il recevait beaucoup de lettres de menaces qu’il lisait atten tivement. Il révèle : « J’avoue donc que je suis très sensible au courrier que je reçois. Tu ne ressens pas le courrier gentil comme celui qui est méchant, qui te fait peur. J’ai reçu une très belle lettre d’amour. Mais cela ne rattrape pas les horreurs. Et puis j’ai souvent honte… Pourquoi ? Pa rce q u e j ’ a i h o n te q u e l’ o n puisse écrire des choses comme ça. Je ne comprends pas que quelqu’un puisse écrire avec autant de sadisme, prendre la responsabilité de l’écrire ? C’est un acte, quand même, qui passe par la pensée, par la main et cela dénote vraiment quelque chose qui n’est pas nor male. Mais les autres, celles des islamistes, qui m’expliquent pourquoi ils sont islamistes, me troublent beaucoup. Beaucoup. » Il prenait un tas de précautions, en changeant sa tenue vestimentaire, de coiffure, en ôtant les lunettes, parfois en s’habillant de vête ments lisses pour rendre difficile son kidnapping dans la rue, puisqu’il a déjà échappé à une tentative d’enlèvement dans un restaurant à Alger. Mais il était très conscient du danger, en révélant par exemple, qu’en face de chez lui, « en face de l’usine, c’est la troisième fois qu’on tue quelqu’un là-bas. C’est la troi sième fois que les gendarmes ont tué quelqu’un le matin. Pourquoi ? Q u ’ e s t-c e q u ’ i l f a i s a i t l à -b a s j u s te en face de chez moi ? Trois fois en 45 jours. C’est quand même bizarre », avoue-t-il. Ces découvertes lui taraudent l’esprit, mettent le corps en branle, vous font perdre le sommeil. Il se réveille au milieu de la nuit, se met à écouter le silence...Il dit : « J’ai l’impres sion d’être un g r a n d malade qui est atteint d’un grand mal et qui sait qu’il va mourir. Sauf que le grand malade sait qu’il va mourir chez lui, tandis que pour moi, ce sera peutêtre dehors. » Said Mekbek avait aussi un rêve. Il rêvait d’écrire un roman. Il le dit à la journaliste qui l’interviewait : « Je te donne rendez-vous dans cette chambre dans un an. C’est dans cette chambre que, peut-être, s’écrira l’un des meilleurs livres, l’un des meilleurs romans qui aura été publié sur ce pays. » Il fut assassiné, un an plus tard, sans avoir écrit son roman. Mais son vrai roman, le roman poignant, il l’a vécu. A lire absolument. A. H. Saïd Mekbel : Une mort à la lettre, entretiens,, Monika Borgmann, éditions Frantz Fanon. BURKINA FASO : 80 PERSONNES RAPATRIÉES PAR AIR ALGÉRIE Air Algérie a rapatrié, hier, 80 passagers dont sept membres d’équipage bloqués à Ouagadougou (Burkina Faso), suite au coup d’Etat commis mercredi dernier dans ce pays et la fermeture de l’aéroport international, a-t-on appris auprès de la compagnie. «L’avion d’Air Algérie est arrivé hier à 13h30 à Alger. Il transportait 80 passagers, dont la majorité sont des Algériens», a précisé la responsable de la communication auprès de la compagnie, Mounia Bertouche. «Air Algérie a dû annuler le vol Niamey-Alger et rediriger cet avion vers Ouagadougou pour rapatrier ces passagers», a-t-elle expliqué, ajoutant que parmi ces passagers «figurent également des Français, des Tunisiens, des Libyens, des Suisses et des Maliens». PLUS DE 4 500 MIGRANTS SECOURUS AU LARGE DE LA LIBYE Plus de 4 500 migrants tentant la traversée vers l’Europe depuis les côtes libyennes ont été secourus hier au cours de 21 opérations de sauvetage, ont annoncé les garde-côtes italiens. Le bateau de Médecins sans frontières (MSF) a secouru plus de 800 personnes qui devaient être acheminées en Italie ainsi que les autres migrants recueillis lors des opérations de sauvetage. «Nous avons commencé avant le première lueur de l’aube ce matin avec notre premier secours. Nous avons secouru deux embarcations en bois et deux canots pneumatiques», a déclaré Simon Burroughs, coordinateur des missions de secours de MSF. Selon M. Burroughs, parmi les rescapés figurent des Erythréens, des Nigérians, des Somaliens, des Libyens, des Syriens et des Africains originaires de l’Est du continent africain.