La physiologie des insectes

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Sara Weiler, Benoît Degueldre, Cassandra Antoine, Adrien Lamort
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La physiologie des insectes
Un insecte possède trois parties : la tête, où se trouvent antennes (2), yeux et pièces
buccales, le thorax, où se concentrent les pattes (6) et les ailes (4) (sauf exception ; les
mouches, etc), et l’abdomen, où sont situés les organes internes, il contient la plupart de
l’insecte (cœur, système digestif,…). Ici est présentée comme exemple une abeille simple afin
de schématiser.
Les insectes ont un exosquelette : comme le nom l’indique, c’est un squelette se
trouvant à l’extérieur du corps, au contraire de nous qui avons les os couverts de muscles,
nerfs et peau. L’exosquelette est composé de chitine, molécule très proche du glucide. Un
synonyme de l'exosquelette, est : "cuticule".
Les antennes :
Chaque insecte possède une paire d’antenne. Elles servent pour l’odorat, le touché,
pour l’ouï et pour le goût. Il existe différentes formes d’antennes, comme vous pouvez le voir
sur cette image. Les noms sont inscrits en Anglais, mais comme exemples, je peux citer les
antennes de la mouche qui sont aristées, ou celles du scarabée qui sont lamellées, ou encore
celles du papillon de nuit qui sont plumées.
Pièce buccale :
La pièce buccale des insectes comprend de nombreuses parties, qu’il n’est pas
indispensable de détailler en profondeur. Il faut savoir que selon les espèces, certains organes
ont évolué, essentiellement pour faciliter la capacité des êtres vivants à se nourrir. La pièce
buccale primitive est dite de type « broyeur », et comprend :
-
Le labre ;
Les mandibules
La langue
La langue est un organe complexe possédant plusieurs fragments (comme vous pouvez le
voir sur le schéma). La langue est représentée par le cercle rouge. Une de ses parties les plus
intéressantes est l’ensemble des maxilles, qui sont en fait la mâchoire de l’insecte. C’est cette
partie qui a évolué pour certaines espèces, comme pour le papillon qui possède une trompe
afin de siphonner le nectar, ou le puceron qui a besoin de percer le tissu végétal pour se
nourrir. . Il y a aussi les palpes, petits appendices des pièces buccales. Ainsi que le labium ;
ancestralement le labium résulte de la fusion de la deuxième paire de maxilles (Mx2) pour
donner un "appendice" impair.
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Les yeux
Chaque insecte possède deux yeux, que l’on appelle composés. En effet, chaque œil
possède une multitude d’yeux simples, nommés ommatidies. Ces yeux sont fortement étudiés
par les scientifiques et il reste encore de nombreux mystères à leur propos.
Les ailes
Chaque insecte possède deux paires d’ailes. Ce sont des organes à part entière
parcouru d’hémolymphe, liquide circulant dans le corps de tous les insectes. Ce n’est qu’au
stade adulte qu’elles sont opérationnelles, bien qu’elles soient parfois présentes chez certains
insectes. Selon l’évolution des espèces, certains arthropodes ont subi des modifications à ce
niveau. C’est le cas de la coccinelle dont les ailes antérieures ont durci pour la protéger
(élytres). Autre exemple : le papillon possède deux paires d’ailes presque collées, et couvertes
de pigments permettent d’effrayer les éventuels prédateurs, tout en contribuant à la parade
nuptiale. La sauterelle, elle, possède une paire d’ailes plus solides et colorées, cela pour se
protéger, mais aussi pour se camoufler des prédateurs.
Il existe différents types d’ailes :
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2 paires d’ailes membraneuses à nervure plus ou moins nombreuses.
2 paires ailes membraneuses recouvertes d’écailles
2 paires, les ailes rigides antérieures, les élytres
1 paire d’ailes
Pas d’ailes
Les pattes
Le meilleur moyen d’identifier un insecte est de compter le nombre de pattes : il y au
total 3 paires de pattes qui ont une structure précise (griffes, tarses, tibia, fémur, trochanter et
une coxa (hanche)). Elles sont situées sur le thorax, positionnées par paire de manière
symétrique. Selon leurs fonctions, elles ont des formes aussi diverses que variées, bien que
nous retrouvons les mêmes parties dans une même patte (voir schéma). Elles peuvent servir à
se déplacer, à sauter, à chanter, à attraper, etc. Qui plus est, chaque insecte peut posséder
plusieurs formes de pattes, comme la mante religieuse, qui elle, a la première paire
« ravisseuse », afin d’attraper ses proies, tandis que les deux autres lui servent à se tenir
debout et marcher. Le criquet, lui, possède des pattes arrières très puissantes pour pouvoir
saute. De plus, le tibia est couvert d’excroissances en formes d’arêtes qu’il frotte contre ses
ailes pour créer toutes sortes de chants. Le bousier, lui, possède des pattes courbées utiles
pour creuser dans les excréments.
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Les métamorphoses
Il existe différents types de métamorphoses chez les insectes, mais deux sont retenues
principalement : la métamorphose complète ( ex : papillons ) et celle incomplète ( ex :
sauterelle ). L’insecte subit de nombreuses transformations à partir de l’œuf jusqu’au stade
adulte (appelé imago). La métamorphose incomplète signifie que le stade juvénile ressemble
fort au stade adulte (pas entièrement). La métamorphose complète comprend quant à elle les
insectes dont le stade juvénile ne ressemble aucunement à l’adulte, le mode de vie est aussi
très différents. La punaise des choux, par exemple, a des petits lui ressemblant énormément :
c’est la métamorphose incomplète. Le Moro sphinx, qui est un papillon, est une chenille avant
de devenir chrysalide pour enfin être adulte. C’est la métamorphose complète.
NB
Les insectes peuvent être : herbivore, coprophage,
suceurs de sève ou de sang et xylophages.
Différentes espèces :
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lépidoptères (papillons)
diptères (mouches) une seule paire d’aile
hyménoptère (abeilles,…)
coléoptères (hanneton, coccinelle)
Source
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
lacitédesinsectes.com
wikipedia.com
maxisciences.com
fondation-lamap.org
Page 3
prédateur, nécrophage, nectarivore,
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