L’EVOLUTION DES INSECTES Astrid Cruaud* & Jean-Yves Rasplus UMR CBGP, Montferriez-sur-Lez *[email protected] UMII, novembre 2010 A quel grand phylum, embranchement, groupe de métazoaires les insectes appartiennent-ils? Les Arthropodes Arthropoda (caractères) • Symétrie bilatérale • Protostomiens • Coelome réduit aus systèmes reproductif et excrétoire • Segmentation interne et externe • Tagmose (au moins Cephalon et corps) • Segment portant appendice • Musculature métamérique • Ganglions du SNV dorsaux • Chaîne nerveuse ventrale • Croissance par mues (ecdysis) • Exosquelette avec Chitine et résiline / cuticuline parfois calcifiée, pas de collagène CONTEXTE: Phylum des Euarthropoda Relations phylogénétiques incertaines au sein des Euarthropodes Classe des Hexapodes = Insectes + Entognatha Phylogénie Euarthropoda : Plusieurs Hypothèses Uniramia (patte uniramée) Mandibulata Hexapoda Hexapoda Md Hexapoda Crustacea Myriapoda Myriapoda Crustacea Chelicerata Chelicerata 1: morpho seule Apparition de l’exopodite =patte insectes Crustacea Myriapoda 2 mitoch, parenté myriapode/cheli peu probable Tagmose différente, pièce buccales différentes… Hwang et al. Nature 2001 Chelicerata 3: mitoch+morpho Giribet al. Nature 2001, hexapode proche de crustacé qqfois tellement que ça rentre dedans… Si on considère les Chelicerata comme le groupe basal (premier apparu dans les fossiles) LA CLASSE DES HEXAPODES Pour mémoire et pour simplifier : HEXAPODES = INSECTES + ENTOGNATHA (collemboles, diploures et protoures) Les Hexapodes : une biodiversité écrasante! Hexapoda 827000 Aves 9700 Plantae 250000 Fungi 70000 Pisces 22000 Algae 40000 Reptilia 6550 Amphibia 4000 Echinodermata 6000 Cnidaria 9000 Mammalia 4400 Protozoa 35000 Mollusca 55000 Chelicerata 65000 Annelida 15000 Attention! Ici Diversité décrite (incluant les synonymes) =>insectes environ 700 000sp) Diversité estimée : 1.000.000 espèces au minimum (3 à 5.000.000, jusqu’à 20-30) Classe des Hexapoda Age : Dévonien – actuel Diversité estimée : 1.000.000 espèces Synapomorphies??? : 3 tagmes (Tête + Thorax souvent ailé + Abdomen) TETE: 3 paires d’appendices buccaux Mandibules Maxille1 et mx2 fusionnées en Labium THORAX: 3 segments thoraciques portant chacun 1 paire de pattes locomotrices ABDOMEN: 11 segments abdominaux , appendices abdominaux slmt chez hexapodes primitifs et chez qq larves Biologie?? : éphémère Animaux terrestres (aérien et eau douce). Biologie variée Les Hexapodes : un groupe paraphylétique?? Les hexapodes sont peut-être paraphylétiques, plusieurs arguments : 1. Phylogénie moléculaire 2. Quelques caractères morphologiques (collembole très différents des autres hexapodes: pièces buccales=crochets….) € hexapodes € hexapodes Nardi et al 2003.Science 299: 1887-1889 Les Hexapodes paraphylétiques?? Les crustacés formeraient un grade en tout cas c’est un gpe totalement artificiel… …dont les collemboles (et les insectes) pourraient faire partie! Delsuc et al 2003.Science SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes MORPHOLOGIE: Kristensen, 1991 MORPHOLOGIE&UN PEU DE MOLECULAIRE: Wheeler et al, 2001 Collembola Collembola Protura « Entognatha » « Entognatha » Protura Diplura INVALIDATION DES APTERYGOTES Archaeognatha Diplura Archaeognatha Monura «« Thysanura » Thysanura » Zygentoma Thysanura Ephemerida Ephemeroptera Odonata Odonata «« Paleoptera » Paleoptera » Orthoptera Plecoptera Phasmida Blattodea Plecoptera Isoptera Embiidina Mantodea Blattaria Grylloblattodea Mantodea Dermaptera Polyneoptera Isoptera Orthoptera Grylloblattaria Phasmatodea Dermaptera Embioptera Zoraptera Zoraptera Psocoptera Psocoptera PTERYGOTES Phthiraptera Paraneoptera Phthiraptera Hemiptera Hemiptera Thysanoptera = GPE MONOPHYLETIQUE! Thysanoptera Coleoptera Strepsiptera Megaloptera Coleoptera =invention de l’aile et Rhaphidiodea Megaloptera Neuroptera Rhaphidioptera succès évolutif ! « Mecoptera » « Mecoptera » Neuroptera Siphonaptera Mecoptera Strepsiptera Siphonaptera Diptera Diptera Holometabola Trichoptera Trichoptera Lepidoptera Lepidoptera Hymenoptera Hymenoptera LES APTERYGOTES: un gpe non monophylétique Collembola « Entognatha » Protura Diplura Archaeognatha « Thysanura »» Zygentoma PTERYGOTES LES ENTOGNATHA: qq caractériqtiques Synapomorphies (slmt des réductions…validité?) Pièces buccales entognathes, =enfermées dans une poche par extension latérale de la tête (convergence ?), Tubes de Malpighi réduits (réduction, convergence ?), Oeil composé réduit ou absent (réduction, convergence ?), Taxonomie: Au moins 2 classes [Diplura & Ellipura(= Collembola + Protura)], Biologie: Associés aux milieux humides. diploure Entognatha>Collembola : un petit zoom 0,79 % 7500 sp. Synapomorphies Six segments abdominaux organes permettant le saut : le retinaculum (abd III) et la furca (IV) Tube ventral sur abdominal I (= collophore) Tibia et tarses soudés Antennes à 4 articles (parfois subdivisés) 1 2 3 4 5 6 Entognatha>Collembola : 4 ordres 0,79 % 7500 sp. 1. Poduromorpha 3. Symphypleona 2. Entomobryomorpha Sminthurides aquaticus (Sminthurididae) Neanura muscorum (Neanuridae) Sminthuridae 4. Neelipleona Podura aquatica (Poduridae) Megalothorax Tomocerus Entognatha>Collembola : biologie 0,79 % 7500 sp. Groupe ancien, Rhyniella praecursor Dévonien inf. (Cherts de Rhynie, - 391-397 Ma) Développement larvaire long (2 ans). Mue adulte (néoténie) ( 50 mues). Alternance de stades de reproduction et alimentation, morphologie diffère entre stade (épitoquie). Spermatophores pétiolés, comportement de cour parfois élaboré. œufs isolés ou en groupes, la femelle pond 90 à 150 œufs. Larves 5-13 mues Consomment organismes de la rhizosphère (hyphes fongiques, bactéries, nématodes), associés aux bois pourrissants parfois arboricoles ou floricoles, phytophages ou pollen, carnivores (nématodes autres collemboles). Importance dans le fonctionnement des écosystèmes terrestres. Très abondants localement (de 40000 à 200000 ind./m2, 1800 ind./dm3 de sol, 150 sp/ m2) Rhyniella praecursor Entognatha>Collembola : biologie 0,79 % 7500 sp. Presque tous les habitats terrestres (sols, grottes, milieux humides, surface des eaux, glaciers, etc…) Sensibles aux facteurs du milieux : humidité, CO2, métabolites de microorganismes, température, espaces interstitiels etc..) distribution des espèces Indicateurs de perturbations. Espèces se partagent micro-habitats de la litière. Espèces de surface (e.g. Entomobrya et Tomocerus) couvertes de soies ou d’écailles, possèdent des yeux, des pattes, un collophore et une furcula bien développés vivent dans ces environnements instables. Les espèces de la litière profonde (e.g. Onychiurus et Hypogastrura) sont souvent anophtalmes (sans yeux), sans collophore et peu mobiles. Entognatha>Collembola : origine aquatique? Neelidae Neelipleona Tomoceridae Isotomidae Entomobryidae Sminthurididae Entomobryomorpha Katiannidae Dicyrtomidae Sminthuridae Symphypleona Onychiuridae L’hypothèse proposant que les collemboles primitifs serait semiaquatiques (KukalovaPeck 1994; Shear & Kukalova-Peck 1990) n’est pas confirmée par les analyses phylogénétiques récentes (D'Haese 2002). Odontellidae Tullbergiidae Hypogastruridae Poduridae Hypogastruridae Hypogastruridae Brachystomellidae Neanuridae Poduromorpha Espèces semi-aquatiques LES APTERYGOTES: un gpe non monophylétique Collembola « Entognatha » Protura Diplura Archaeognatha « Thysanura »» 1 condyle PTERYGOTES Zygentoma INNOVATION CLEF: LA MANDIBULE avec un puis 2 condyles! 2 condyles Mvt dans un plan Avant on avait des crochets dans une invaginations de la tête On passe aux insectes au sens strict = ECTOGNATHA AVANTAGES DE LA MANDIBULE?? Famennien Frasnien Givétien Eifélien Dévonien Emsien Pragien 414 Ma Silurien Lockovien La mandibule, une innovation clef dont l’histoire évolutive repose sur 4 fossiles connus… 354 Ma Carbonifère Collembola Protura Pterygota Dicondylia Ectognatha (= Insecta) Diplura Archaeognatha Zygentoma Ephemeroptera Rhyniognatha Metapterygota Rhyniognatha Archaeognatha 0,04 % 350 sp. (= Microcoryphia) Apomorphies Yeux développés jointifs sur la ligne médiane Structure des pleures thoraciques II, III. Petrobius - Machilidae Biologie Amétabole. Développement long (3 mois, +1 an) maturité sexuelle après 7-8 mue adulte ( 30) Meinertellidae Spermatophore, parade sexuelle rudimentaire. Thélytoquie rare. Oeufs (2 à 30) sous les pierres, hivernent.Parois rocheuses, pierres montagne ou côtes. Nocturnes. détritivores (débris végétaux, lichens, algues etc.) Les ptérygotes SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea Isoptera Mantodea Grylloblattodea Dermaptera Polyneoptera Orthoptera Phasmatodea Embioptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Strepsiptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Mandibule mono puis bicondylienne Aile (segment thoracique 2 et 3) PTERYGOTES Innovation?? (cf étymologie du nom!) PTERYGOTA> “PALEOPTERA”, monophylétique? Collembola « Entognatha » Protura Diplura Archaeognatha « Thysanura » Zygentoma Orthoptera Phasmida Plecoptera Embiidina Blattaria Mantodea Polyneoptera Isoptera Grylloblattaria Dermaptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidiodea Neuroptera « Mecoptera » Siphonaptera Strepsiptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Qqfois non monophylétique Gpe fortement associé à l’eau cf la base de l’arbre PTERYGOTA> “PALEOPTERA” nervation ancestrale (cf étymologie “paleoptère) fusion nervure anale avec cubitale post. de nombreux ordres paléozoïques probablement un grade (non monophylétique) stade larvaire associé au milieu aquatique. éphémère PALEOPTERA: un riche registre fossile Ma O S -400 Paléozoïque D -245 C P -65 T Mésozoïque J K Cénozoïque Pa 0 N Ephemeroptera Protodonata I n s e c t a Odonata Diaphanoptera P a l e o p t e r a Paleodyctioptera Megasecoptera NEOPTERA = 20 familles Q PALEOPTERA>PROTODONATA, un gpe fossile Groupe d’insectes prédateurs de grande taille (12 à 75 cm d’envergure 50 cm de corps). Ressemblent à des libellules. Nervation primitive. . Presque certainement les larves étaient aquatiques et prédatrices, et consommaient de petits vertébrés aquatiques ou de grands invertébrés. Quelques familles et genres connus. Bien conservés dans les gisements de Commentry. Permien – Carbonifère. S’éteignent à la fin du Permien POURQUOI CES INSECTES ONT-ILS PU ÊTRE SI GRANDS??? PTERYGOTA> “PALEOPTERA”, innovation: le vol Deux questions: 1/quelle(s) pression(s) sélective(s) peuvent avoir conduit à l’acquisition, au maintien et au succès évolutif de l’aile? (ie avoir une aile cela proccure quel avantage?) 2/à partir de quelle(s) structures se sont développées les ailes Réponses possibles question 1: coloniser de nouveaux milieux Exploiter de nvlles ressources trophiques Faciliter la rencontre des partenaires sexuels Fuir plus vite un prédateur éphémère Moins de consanguinité, plus de diversité génétique PTERYGOTA> innovation: le vol, illustrations Lepidoptera_Danaus_migration PTERYGOTA> innovation: le vol, illustrations PTERYGOTA> “PALEOPTERA”, innovation: le vol Deux questions: 1/quelle(s) pression(s) sélective(s) peuvent avoir conduit à l’acquisition, au maintien et au succès évolutif de l’aile? (ie avoir cela proccure quel avantage?) une aile 2/à partir de quelle(s) structures se sont développées les ailes? Réponses possibles question 2: depuis les pattes: une partie de l’endopodite serait remontée sur le thorax. Effectivement la musculature aile/patte est comparable mais ça parait qd même un peu tordu… depuis des lobes des pleures du thorax (lobes paranotaux). Du coup possibilité qu’au moment de l’apparition les paleopteres aient eu 3 ailes. éphémère CF diapo suivante!!! PALEOPTERA>PALEODICTYOPTEROID Lame sur le prothorax Groupe frère des Odonates + Ephéméroptères. Parmi les premiers insectes à voler. Carbonifère sup. (-300Ma) – Permien (-245Ma). Extinction avec la flore Paléozoïque à la fin du Permien. Grande taille ( 50cm d’envergure). Pièces bucccales perforantes, rostre et pompe cibariale permettant de consommer les sèves et autres fluides 1 cm Dunbaria sp. (Spilapteridae) Spilapteridae) végétaux (fougères arborescentes). Homaloneura (Paleodyctoptera) Paleodyctoptera) sur un cône de Cordaitales (Carbonifère sup.) SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea Isoptera Mantodea Grylloblattodea Dermaptera Polyneoptera Orthoptera Phasmatodea Embioptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Strepsiptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Mandibule mono puis bicondylienne Aile = vol accouplement PTERYGOTES Invention du vol Invention du sexe! PTERYGOTA> innovation: le sexe! AVANT…. APRES… Spermatophores Pas d’accouplement… Intérets de l’accouplement??? PTERYGOTA> innovation: le sexe Odonata_Caenagrionidae_Mating Curetage de la femelle Paleoptere> gpes actuels> Ephemeroptera 0,26 % 2500 sp. Diversité 300 sp Europe, 7 familles Apomorphies Stade subadulte ailé Cerques abdominaux Fossiles Permien Biologie Hémimétaboles Larves aquatiques, muent 35, 3 ans Détritivores, herbivores rrt carnivores « Branchies » abdominales Emergence en masse. Vie imaginale éphémère ( qq min.) Qq parthénogénétiques, qq vivipares Indicateurs qualité des eaux - Éléments essentiels chaînes trophiques dulçaquicoles Paleoptere> gpes actuels> Ephemeroptera Éphémères, émergence en masse Paleoptere> gpes actuels> Odonata (Gr. Odontos = dent) 0,56 % 5300 sp. Diversité sp Europe, 9 familles Apomorphies Labium des nymphes préhensible Flagelle antennaire Organe reproducteur secondaire mâle Fossiles Carbonifère Biologie Diurne, augmente la température du corps au soleil – Couleur abdomen de certain mâles peut changer avec la température. Parade sexuelle variable (absente – complexe). Femelle pond dans l’eau, dans les plantes. Métamorphose incomplète. Nymphes aquatiques et prédatrices (insectes, tétards, poissons). Développement peut atteindre plusieurs années. Certaines espèces en danger. L’EVOLUTION DES INSECTES Astrid Cruaud* & Jean-Yves Rasplus UMR CBGP, Montferriez-sur-Lez *[email protected] Cours n°2 UMII, novembre 2009 SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea Isoptera Mantodea Grylloblattodea Dermaptera Polyneoptera Orthoptera Phasmatodea Embioptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Strepsiptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Mandibule mono puis bicondylienne (Ectognatha, insectes au sens strict) Aile = vol (Ptérygotes) accouplement PTERYGOTA> “POLYNEOPTERA”, monophylétique? Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognat ha Zygentoma « Thysanura » Ephemerida Odonata « Paleoptera » MONOPHYLLIE QQFOIS REMISE EN QUESTION… Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidiodea Neuroptera « Mecoptera Siphonaptera » Strepsiptera Diptera Trichoptera Holometabola Lepidoptera Hymenoptera Orthoptera Phasmida Plecoptera Embiidina Blattaria Mantodea Isoptera Grylloblattaria Dermaptera Zoraptera Polyneoptera Relations ambigües à l’intérieur du groupe… PTERYGOTA> “POLYNEOPTERA” Comprend les ordres de néoptères les plus primitifs (probablement un grade) Groupe mal défini, peu de synapomorphies, Présence de plantulae sous les tarses, Champ vannal large sur aile postérieure, Relations entre les ordres mal définies. Phasmatodea 0,26 % 2500 sp. Diversité Tropical (Asie), 5-6 espèces en Europe Apomorphies Paraglosses avec muscles flexeur. Glande de prothoracique. Arolium large. Pas gonostyle sur Abd.IX (M) Biologie Phytophages mimétiques. Parthénogénèse fréquente. Phéromone mâle attire femelle, copulation peut durer plusieurs jours. Ponte d’œufs en forme de graines. Nymphes même structure que les adultes (2-8 stades). Femelle mue une fois de plus que pertes les mâles. Possibilité de Quelques et réapparition de l’aile (cf diapo changement de couleur (migration suivante) pigments cellulaires). 2n = 21-100, male i.e. toujours penser qu’un caractère acquis au cours XO. de l’évolution peut être perdu Morphologie: classif phasmes basée sur présence/absence aile moléculaire: Succession de disparitions et de réapparitions de l’aile Phasmatodea Questions:Que dire du déterminisme génétique de l’aile, structure complexe (peu ou Transition fréquente : Ailés bq de gènes impliqués?). Quel crédit accorder aux caractères morpho? aptères (5%) Réponse : bq de gènes mais sous le contrôle d’un sytème répresseur/activateur simple (on/off) ie la perte de l’aile est simple! (mécanisme homologue générant de l’homoplasie) CCl Ce n’est pas pcq 2 taxons partagent le caractère qu’ils sont proches Réciproquement, ce n’est pas pcq un taxon ne présente pas le caractère qu’il est loin d’un autre qui le possède Un caractère qui peut sembler informatif car complexe n’est pas forcément un bon caractère phylogénétique Baculum Premier exemple démontré Timema de transition aptère ailé, chez les Phasmes. Une telle transition était considérée comme peu probable. Les phasmes se sont diversifiés aptères et ont Phyllium probablement évolués plusieurs fois vers des formes ailées Ce résultat pourrait montrer que les cascades géniques commandant la structure de l’aile sont conservées et seraient activées – désactivées simplement. Pseudophasma “POLYNEOPTERA” Mantodea 0,23 % 2200 sp. Diversité Surtout tropical, 15 sp. En Europe Apomorphies Tête triangulaire. Patte antérieure prédatrice. Oothèque Fossiles Crétacé , premiers fossiles ambiguës (Blattes) Biologie Prédateurs solitaires. Parfois cannibale (mâle). Vision développée, oreille ultrasonique (25-45 Khz). Ponte d’une oothèque parfois protection de l’oothèque. Autotomie “POLYNEOPTERA” Mantophasmatodea 0,00 % 13 sp. Découvert en 2002 dans le Bansberg (Namibie), cet ordre connu de l’ambre baltique et proche des Grylloblattodea montre une forte diversité d’espèces dans le Karoo près de Cape Town. À quand la prochaine découverte??? Diversité Afrique du sud, namibie, Tanzanie Apomorphies Tarses Fossiles Ambre baltique (40Ma) Biologie Peu connue. Proche des Grylloblattodea “POLYNEOPTERA” Orthoptera 2,12% 20000 sp. Diversité 150 espèces en Europe. 2 sous-ordres Apomorphies Côtés du pronotum recouvrant les pleures. Pattes III saltatoires. Fémurs élargis, muscle extenseur. Tibias III avec deux rangées de dents Fossiles Carbonifère sup. Biologie Hémimétaboles. La plupart des espèces phytophages, mais quelques détritivores, parfois dans les fourmilières. Les caelifères diurnes, consomment principalement des graminées. Les œufs sont déposés en groupes dans le sol. Parfois grégaires, espèces déprédatrices cultures. Ensifères souvent nocturnes, œufs isolés, souvent déposés dans les plantes S/s ordre 1 S/s ordre 2 “POLYNEOPTERA” Orthoptera Pullation de criquets migrateurs en Afrique, ravage des cultures “POLYNEOPTERA” Orthoptera Une innovation vous vient-elle à l’esprit??? LE CHANT! (avec structures morpho dédiées) 1/Quelles pressions évolutives ont pu mener à l’apparition du chant? 2/Comment chanter? Orthoptera – Innovation : le chant 2,12% 20000 sp. Stridulation = friction. Principalement mâle Rôle : sexuel (attraction sexe opposé), territorialité, défense Grillons stridulent en soulevant les 2 élytres. l'élytre droit recouvre le gauche; les 2 élytres ont les mêmes structures de stridulation -L'élytre droit porte (face inférieure) la rape ou archet, qui frotte contre la chanterelle ou plectrum de l'élytre gauche . Deux plages membraneuses amplifient les sons (harpe ou miroir) “POLYNEOPTERA” Orthoptera, innovation du chant Gryllus♂ Orthoptera_Tettigoniidae♂ (sauterelle) D’autres exemples d’insectes hors Orthoptères qui chantent? Cigale (hémiptères, cymbalisation), drosophile (diptères, battement ailes, inaudible) ie apparition récurrente du chant au cours de l’évolution et disparition (moyen de diminuer la compétition dans un lieu où tout le monde chante) “POLYNEOPTERA” Orthoptera, innovation du chant Voyez- vous des désavantages au chant??? Diptera parasitoïdes; Tachinidae parasitisme protélien Ormia ochracea, (Tachinidae) (Floride au Texas), parasite des grillons. La femelle gravide est attirée par le chant des grillons male et dépose une jeune larve près de son hôte L’organe de perception des sons est composé d’une paire de fines membranes située en avant du thorax “POLYNEOPTERA” Dermaptera 0,19 % 1800 sp. Diversité Tropical, 5-6 espèces en Europe. Trois sous-ordres inégaux Hemimerina (11 sp.), Arixeniina (5 sp.), Forficulina (1800 sp.) Apomorphies Ocelles absents. Aile antérieure repliée en éventail (Forficulina) Cerques en forme de pinces. Courbes M, droits F. Biologie Hemimerus ectoparasite Cricetomys (rongeur), symbiose car consomment mycoses. Arixeniid vivent dans la fourrure de chauvessouris (Bornéo). Ovovivipares, soin au jeunes. Arixeniid “POLYNEOPTERA” Blattodea 0,42 % 4000 sp. Diversité Surtout tropical Apomorphies Corps déprimé, pronotum large s’étendant latéralement, Ocelle médian absent. Oothèque sclérifiée Fossiles Groupe le + abondant au Carbonifère (300 Ma) Biologie Omnivore, débris organiques, quelques sp. Digèrent le bois. Mâles produisent phéromones. Parade sexuelle faisant parfois intervenir sons. Spermatophores transmis. Ovovivipare (Blaberidae, et Blatellidae). Prolifique (1 ind 20000 descendants en 6 mois. Importance sanitaire. Espèces cosmopolites synanthropes, transport de pathogènes (dysenteries…) “POLYNEOPTERA” “Isoptera” Diversité Tropical, 6 sp. En Europe Fossiles Carbonifère inférieur Biologie Biomasse importante sous les tropiques 5-22g/m2 = 2x biomasse des Bovidae en savanne. Termitières peuvent vivre 4000 ans. Dans certains habitats consomment 1/3 de la production de bois mort annuel. Digère cellulose par action symbiotique (Protozoaires, bactéries, champignons). Bactéries fixatrices d’azote dans œsophage (Macrotermitidae). Trophallaxie. Les blattes sont paraphylétiques (grade) et... Les termites sont des blattes!, Ware et al. 2008, MPE Termitidae Rhinotermitidae Blattodea Blattoidea Blaberoidea Polyphagoidea Isoptera Kalotermitidae Termopsidae Hodotermitidae Mastotermitidae Cryptocercidae Blattidae Blaberidae Blattellidae Polyphagidae Nocticolidae Mantodea Isoptera – innovation : Socialité 0,26 % 2500 sp. Première apparition de la socialité chez les insectes. Termites sont polymorphes : castes. De 24 à plusieurs millions d’individus (1 reine, plusieurs mâles, quelques séxués supplémentaires, ouvriers, soldats). Soldats = stériles (M & F), forte mandibule, peuvent projeter substances gluantes. Ouvriers ressemblent nymphes (F & M). Chez les termites primitifs (Kalotermitidae), ouvriers remplacés par nymphes agées Termites= 2500 sp succès évolutif relatif de la socialité en terme de diversité spécifique Par contre succès inconstable en terme de biomasse (nbre individus) (cf en kg plus de fourmis que de plantes sur Terre) Connaissez vous d’autres insectes sociaux?? (ie cas d’apparitions convergentes) Pressions évolutives conduisant à la socialité et à son maintien? Desavantages? Avantage: Le nbre mais surtout la répartition des taches Desavantages : contamination inevitable en cas de maladie (du fait de la proximité physique et génétique (d’ou intéret de la polyandrie)) Isoptera – innovation : Socialité 0,26 % 2500 sp. Isoptera – innovation : Socialité 0,26 % 2500 sp. SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea Isoptera Mantodea Grylloblattodea Dermaptera Polyneoptera Orthoptera Phasmatodea Embioptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Strepsiptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Mandibule mono puis bicondylienne (Ectognatha, insectes au sens strict) Aile = vol (Ptérygotes) accouplement Chant (apparitions convergentes) Socialité (apparitions convergentes) PTERYGOTA> PARANEOPTERA Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognat ha Zygentoma « Thysanura » Ephemerida Odonata Orthoptera « Paleoptera » Phasmida Plecoptera Embiidina Blattaria Mantodea Polyneoptera Isoptera Grylloblattari aDermaptera Zoraptera Toujours monophylétiques et gpe frère des Coleoptera Megaloptera holométaboles Rhaphidiode Neuroptera a « Mecoptera Siphonaptera » Strepsiptera Diptera Trichoptera Holometabola Lepidoptera Hymenoptera Psocoptera Phthiraptera Hemiptera Thysanoptera Paraneoptera PARANEOPTERA – Apomorphies : Postclypeus protubérant, 3 tarsomères ou moins, Au plus 6 tubes de Malpighi, Une masse ganglionaire abdominale, Acrosome des spz à 2 couches. Paraneoptera > Hemiptera 8,68 % 82000 sp. Innovation clef??? Pièces buccales modifiées, de type piqueur-succeur Avantages? Conséquences sanitaires? Paraneoptera > Hemiptera 8,68 % 82000 sp. Diversité Hyperdivers. Tropical. 5000 espèces en Europe Apomorphies Pièces buccales piqueuses-suceuses. Scutellum triangulaire. Palpes absents. Tarses 1-3 articles Biologie Terrestres ou aquatiques. Nymphes et adultes se développent aux dépens de sèves. Quelques espèces prédatrices, ou hématophages (importance médicale : maladie de Chagas transmise par punaise genre Triatoma). Importance agronomique: vecteurs de phytopathogènes. Accouplement, parfois avec parade. Émission de sons pour attirer les femelles. Punaise hématophage, piquent chauve-souris puis Homme, transmission de la maladie de Chagas Transfert de virus par les pucerons autres ex de pièces buccales, piqueur-succeur ? Puce, holométabole Diptères, holométabole Poux, paraneoptère Psocoptera 0,32 % 3000 sp. Diversité Surtout tropical. 100 sp. Europe. 3 sous-ordres. Apomorphies Rs fourchue, flagelle fin. Métathorax petit. Biologie Dans grottes, nids d’oiseaux, débris végétaux, écorces. Parfois phorétiques sur les oiseaux. Parade avec des sons produit par organe de Pearman (patte III). Spermatophore multicouche, 50 spz. Œuf déposé solitaire ou en groupe dans les végétaux. Quelques sp. Vivipares. Gardent parfois les œufs. Thélytoquie commune. 6 stades larvaires (rare 4-5). Parfois ravageurs denrées stockées. Collections. Phthiraptera =“poux” 0,21 % 2000 sp. Diversité Surtout tropical. 4 sous-ordres. Inovation clef? Apomorphies l La plupartEctoparasitisme = réduction liées à l’ectoparasitisme Biologie Ectoparasites oiseaux mammifères. Œufs collés. 3 stades nymphaux tous sur l’hôte, 2 sem. qq mois. Majorité mange kératine, grâce à des bactéries symbiotiques. Quelques sp. Hématophages (vecteurs, ex typhus causé par une Rickettsia). Haute spécificité, NB: hemiptères et poux piqueur-succeur vs psoques cocladogénèse supposée mandibulles….switch on/off??? Phthiraptera 0,21 % 2000 sp. Phthiraptera – Innovation : ectoparasitisme 0,21 % 2000 sp. Heterodoxus spiniger – Boopidae Chien Pediculus humanus capitis – Pediculidae Homme Phthirus pubis Phthiridae – Homme morpion Felicola subrostratus – Trichodectidae Chat Linognathus vituli Linognathidae Bovins Microthoracius mazzai – Microthoraciidae Lama Phthiraptera 0,21 % 2000 sp. Utilisant le 18s Johnson et al (2004) démontre la paraphylie des Pscoptera. L’ordre des Phthiraptera n’est pas monophylétique (mais polyphylétique). Les Liposcelidae (Psocoptera) sont le groupe frère des poux d’oiseaux. L’ectoparasitisme des mammifères est apparu deux fois indépendemment. Corroboré par la morphologie, car la plupart des apomorphies des Phthiraptera sont des réductions, et les autres sont le plus souvent partagées avec des groupes de Psocoptera. Comme transfo dues à adaptation au parasitisme la morpho dit c’est un ordre différent MAIS le moléculaire dit “Poux = deux gpes paraphylétique de psoques adaptés au parasitisme” SUPPORT DE TRAVAIL: Phylogénie des Hexapodes Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea Isoptera Mantodea Grylloblattodea Dermaptera Polyneoptera Orthoptera Phasmatodea Embioptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Paraneoptera Hemiptera Thysanoptera Strepsiptera Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Mandibule mono puis bicondylienne (Ectognatha, insectes au sens strict) Aile = vol (Ptérygotes) accouplement Socialité (apparitions convergentes) Modification des pièces buccales piquer succeur ectoparasitisme HOLOMETABOLA Collembola Protura Diplura Archaeognatha Zygentoma Ephemerida Odonata Orthoptera Phasmida Plecoptera Embiidina Blattaria Mantodea Isoptera Grylloblattaria Dermaptera Zoraptera Psocoptera Phthiraptera Hemiptera Thysanoptera « Entognatha » Holometabola « Thysanura » « Paleoptera » Polyneoptera Paraneoptera TOUJOURS MONOPHYLETIQUES Innovation clef? (cf le nom du gpe?) Métamorphoses complètes Coleoptera Megaloptera Rhaphidiodea Neuroptera « Mecoptera » Siphonaptera Strepsiptera Diptera Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Métamorphoses amétaboles • • Chez les hexapodes primitifs, comme les poissons d’argent Les larves (nymphes) et les adultes se ressemblent, différence de taille seulement Métamorphoses hémimétaboles (Incomplètes) • • • • Stades: oeuf, nymphes, adultes Les nymphes (larves) et les adultes se ressemblent, mais absence d’ailes Les ailes se développent à l’extérieur du corps : exopterygote Exemples: Punaises, termites, blattes, cicadelles etc…. Métamorphose holométabole (Complète)Stades: oeuf, larve, pupe, adultes Cellules dans les larves appelées disques imaginaux, se développent en des tissus adulte durant la nymphose Larva Asticot (Diptères) Chenilles (Lépidoptères) Vers blancs (Scarabaeidae) Pupe : chrysalide, puparium Ailes se développent à l’intérieur du corps : endopterygotes Avantages d’une métamorphose complète? Éviter la compétition entre les stades de développement et stade larvaire peut être mieux protégé contre prédateurs. Pas de perte de métamorphose holométabole Métamorphose complète, Lepidoptère HOLOMETABOLA - Caractères Larves différentes des adultes, Ocelles absentes chez les larves, Ebauche des ailes et des génitalias se développant dans des cavités internes, Pupe inactive, ne se nourrissant pas, Ovarioles polytrophiques chez les groupes primitifs. Ce dont on a parlé jusqu’à maintenant représente environ 10% de la faune, on entre dans THE groupe d’insectes holométabolie = THE success-story Coleoptera 31,77 % 300000 sp. Diversité Le plus divers des ordres d’insectes, probablement 20000 sp en Europe. 4 sous-ordres Apomorphies Elytres sclérifiées, aile postérieure motrice, tergites abdominaux peu sclérifiés, présence d’une gula Biologie Biologie diversifiée (phytophages, détritiphages, plus rarement parasites) à l’état de larve ou d’adulte. Ponte au sol, sur les végétaux etc. Adephaga plutôt prédateurs (eaux douces et terrestres). Polyphaga plus diversifiés en terme de biologie, un grand groupe phytophages (Cerambycidae + Chrysomelidae + Bruchidae + Curculionidae). Colonisent pratiquement tous les milieux terrestres. Mecoptera 0,06 % 500 sp. Merope tuber - Meropidae Diversité Panorpa sp. 30 sp en Europe. 3 familles. Panorpidae Apomorphies Tête allongée, pièce buccales réduites. Sutures de la tête invisibles. Pas de muscles hypopharyngial Biologie Les adultes sont prédateurs (chassent activement), consomment des insectes mourants (e.g. dans les toiles d’araignées) ou phytophages. vivent proches des cours d’eau. Accouplement nocturne, phéronomes, offrandes sexuelles (insectes morts), Chez Bittacidae les mâles se Puce des neiges volent les offrandes, imitent les femelles. Les œufs sont déposés dans le sol. Larves ressemblent à des chenilles. Famille sud-américaine aquatique. Boreidae vivent sur la neige, utilisent leurs petites ailes pour porter les femelles. Larves vivent dans la mousse. Boreus californicus - Boreidae Siphonaptera 0,21 % 2000 sp. Diversité Environ 200 sp en Europe. 7 familles Apomorphies Adultes compressés latéralement. Antennes courtes dans sillon cranien. Pièces buccales suceuses. Biologie Larves apodes se nourrissent de débris organiques dans les terriers etc. Adultes hématophages. Puces répondent à des signaux émis par l’hôte (CO2, humidité, température…). Les œufs tombent au sol, les larves passent par 3 stades et se nymphosent dans un cocon. La plupart des espèces sont associées avec les rongeurs, parfois volailles, chauves-souris, tatous etc.. Certaines espèces cosmopolites, importance médicale et vétérinaire car vecteurs de maladies (Peste, Yersina pestis – Typhus etc..). Spécificité à l’hôte faible. Ctenocephalides felis Ctenocephalides canis Ctenocephalides felis Siphonaptera 0,21 % 2000 sp. Pulex simulans Ctenocephalides felis Ctenocephalides felis Xenopsylla cheopis Siphonaptera 0,21 % 2000 sp. Nannochoristidae MECOPTERA Boreidae Pulicidae Ctenophthalmidae SIPHONAPTERA Rhopalopsyllidae Ceratopsyllidae Meropidae Choristidae Panorpodidae Bittacidae Panorpidae DIPTERA MECOPTERA Utilisant le 18s, 28s, COII, EF1-α, Whiting (2002) démontre la paraphylie des Mecoptera. L’ordre des Siphonaptera est le groupe frère des Boreidae. Ces résultats sont confortés par la structure des ovaires, et quelques caractères morphologiques. Les puces ne sont que des Mecoptères adaptées à l’ectoparasitisme et à l’hématophagie. L’ordre des Siphonaptera n’a pas de raison d’être. Diptera 12,92 % 122000 sp. Diversité Hyperdivers. Environ 10000 sp en Europe. 2 sousordres Apomorphies Ailes postérieures = haltères. Mesothorax réduit. Larve apode. Palpes labiaux modifiés en labellum. Biologie Biologie variée, larve détritivores, prédatrices, phytophages ou parasites. Adultes nectarivores, hématophages, prédateurs, fongivores etc… Peuvent produire des galles. Parthénogénèse rare. Comportements de cour variables, parfois offrandes. Œufs déposés à proximité de la nourriture des larves. 4-8 stades larvaires. Dans tous les habitats. Importance agronomique (larves ravageuses, adultes pollinisation), médicale et vétérinaire. Vecteurs de maladies (paludisme …mais aussi sans piquer, mouche couverte de bactéries) 20,97 % 198000 sp. Hymenoptera Diversité Hyperdivers. Environ 10000 sp en Europe. 2 sousordres Apomorphies Ailes postérieures petites, hamuli, propodéum (abd I) fusionné au thorax, haplodiploïdie etc.. Biologie Biologie variée, groupes primitifs phytophages ou xylophages, nombreuses espèces parasitoïdes, nectarivores, prédateurs. Haplodiploïdie. Peuvent produire des galles. Parthénogénèse fréquente. Socialité chez les aculéates (guêpes, abeilles, fourmis). Œufs déposés à proximité ou dans la nourriture des larves. 4-8 stades larvaires. Dans tous les habitats. Importance écologique. Quelques ravageurs, nombreux auxiliaires Attention!! Qd ce sont des piqueurs c’est que c’est l’ovipositeur qui a été modifiée et pas les pièces buccales qui piquent… Hymenoptera 20,97 % 198000 sp. Hymenoptera 20,97 % 198000 sp. 20,97 % 198000 sp. Hymenoptera - innovation : parasitisme protélien ie parasite pendant l’état larvaire Apocryta= 80% des hyméno: chalcidiens… Invention de l’exploitation d’une nouvelle ressource, les insectes eux-mêmes… • • Evolue probablement à partie de la mycophagie dans les bois morst (e.g. Siricidae) Les parasitoïdes primitifs sont associés avec des insectes xylophages Comment classer les parasitoïdes ? • En fonction du stade de développement de l’hôte parasité Oeufs Adultes Larves Pupes Comment classer les parasitoïdes ? • Par la façon dont ils se développent Ectoparasitoïdes Endoparasitoïdes Comment classer les parasitoïdes ? • Par le nombre de larves sur l’hôte Grégaires Solitaires Comment classer les parasitoïdes ? • Par la manière dont le parasitoïde se développe Parasitoïdes qui paralysent ou tuent leur hote (qui ne se développe plus). E.g. œufs, chrysalides, hôtes endophytes Idiobiontes Parasitoïdes qui laissent leur hôte se développer après l’avoir parasité. Larve, chenille, adulte et hôte exophytes koinobiontes Comment classer les parasitoïdes ? Idiobiontes (tuent, paralysent hôte) Essentiellement des ectoparasitoïdes (vivent sur des hôtes morts) Plutôt généralistes (qu’ qu’est ce qui ressemble le plus à un cadavre qu’ qu’un cadavre?) cadavre?) Principalement sur des hôtes dans des tissus végétaux (endophytes) Peuvent se nourrir de l’hôte Koinobiontes (laissent vivre hôte) Essentiellement des endoparasitoides (vivent dans des hôtes se déplaçant) Plutôt spécialistes (adaptés à la physiologie de leur hôte) Principalement sur des hôtes exposés (larves mobiles exophytes) Pas de nourriture sur l’hôte Lepidoptera 17,47 % 165000 sp. Diversité Hyperdiverse. Environ 7000 espèces en Europe. Apomorphies Pas d’ocelles médians. Ailes avec des écailles. [Pièces buccales souvent transformées en proboscis. Espèces primitives avec des mandibules.] Biologie Larves principalement phytophages, parfois mineuses, exceptionnellement parasites ou carnivores. Phéromones. Parades. De 4 à 9 stades larvaires. Nymphose, chrysalide ou cocon. Larves parfois associées aux fourmilières. Nombreux ravageurs. Pollinisateurs importants. Coevolution avec les angiospermes Lepidoptera 17,47 % 165000 sp. Lepidoptera 17,47 % 165000 sp. Lepidoptera 17,47 % 165000 sp. CONCLUSION SUR LES INNOVATIONS CLEFS CHEZ LES INSECTES Mandibule mono puis bicondylienne (Ectognatha, insectes au sens strict) Collembola Protura « Entognatha » Diplura Archaeognatha Monura « Thysanura » Thysanura Aile = vol (Ptérygotes) Ephemeroptera Odonata « Paleoptera » Plecoptera Blattodea accouplement Isoptera Mantodea Chant (apparitions Grylloblattodea Dermaptera clefs convergentes) Polyneoptera À retenir : toutes ces innovations sont à l’origine de radiations subséquentes Orthoptera Phasmatodea plus ou moins importantes Socialité (apparitions Embioptera Zoraptera convergentes)se modifier Toutes ses innovations clefs peuvent apparaitre de manière convergente, Psocoptera Phthiraptera et/ou disparaitre Paraneoptera Hemiptera Modification des Thysanoptera Strepsiptera pièces buccales Coleoptera Megaloptera Rhaphidioptera parasitisme Neuroptera Mecoptera Siphonaptera Diptera Holometabola Dev holométabole Trichoptera Lepidoptera Hymenoptera Fin…