Prime Minister Joseph Muscat reminded Malta’s long-standing commitment
on climate issues: “Malta alerted the International community at the 43rd
session of the UN General Assembly (1988) on the need to address the
warnings on human-induced climate change by the scientific community.”
He emphasized Malta’s determination “to switch to a low carbon economy,”
its achievements (“since 1990 to date, our GDP has grown by 260%, yet our
GHG emissions per unit GDP have decreased by 55%) and expectations: “a
40% GHG reduction compared to 1990 levels in Malta’s energy sector
carbon footprint by 2020 and beyond” thanks to Malta’s National Energy
Efficiency Action Plan and the National Renewable Energy Action Plan. He
also mentioned the ongoing drafting of a Climate Action Act to “set up the
required institutional capacity to monitor, review and verify our reduction
targets and adaptation measures.”
With respect to climate finance, Malta is committed to provide “technical
support as capacity building to States most vulnerable to climate change” and will do so “by offering nationals from these
States, scholarships in undergraduate/postgraduate studies related to climate action at the University of Malta and providing
assistance and training at a policy making, vocational and institutional level.”
M. Muscat concluded his speech with Malta’s main objective: “to become an energy hub in the Mediterranean region”
Le Premier ministre Joseph Muscat a rappelé l’engagement de longue date de son pays sur les questions climatiques : « dès la
43e session de l’Assemblée générale des Nations Unies en 1988 Malte a alerté la communauté internationale sur la nécessité
de répondre aux avertissements lancés par la communauté scientifique sur le changement climatique causé par les activités
humaines ».
Il a également souligné la détermination de Malte à « passer à une économie à faible émission de carbone », ses
accomplissements (« depuis 1990, notre PIB a augmenté de 260% tandis que nos émissions de gaz à effet de serre par unité
de PIB ont diminué de 55% ») et ses perspectives: « une réduction, d’ici 2020, de 40% des émissions de gaz à effet de serre
dans le secteur de l’énergie par rapport au niveau de 1990 » grâce au Plan d’action national pour l’efficacité énergétique et au
Plan d’action national pour les énergies renouvelables. Il a par ailleurs mentionné l’élaboration d’une nouvelle loi pour
l’action climatique ayant pour objet de « mettre en place les institutions nécessaires à l’évaluation, le contrôle et la révision
des objectifs de réduction d’émissions et des mesures d’adaptation au changement climatique ».
Au sujet du financement de la lutte contre le changement climatique, Malte s’est engagée à fournir « un soutien technique
pour renforcer les capacités des États les plus vulnérables » qui prendra la forme de « bourses offertes aux ressortissants de
ces États afin de pouvoir suivre des programmes d’enseignement supérieur liés à l’action climatique à l’Université de Malte »
et de « programmes d’assistance et de formation à l’échelle institutionnelle et professionnelle pour une meilleure formulation
des politiques publiques à ce sujet ».
M. Muscat a conclu son discours en insistant sur le principal objectif de son pays : « devenir la plaque tournante de l’énergie
dans la région méditerranéenne ».