Stage intensif de perfectionnement-2

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 Stage intensif de perfectionnement À l’intention Des praticiens de théâtre du Canada français Une initiative de L’Association des théâtres francophones du Canada En partenariat avec L’École nationale de théâtre du Canada et Le Banff Centre for the Arts Rendue possible grâce au soutien de Fonds du Canada pour la formation dans le secteur des arts Service du théâtre du Conseil des Arts du Canada Centre national des Arts du Canada INTRODUCTION Depuis novembre 2011, l’Association des théâtres francophones du Canada (ATFC), l’École nationale de théâtre du Canada et le Banff Centre, grâce au soutien du Fonds du Canada pour la formation dans le secteur des arts, du Service du théâtre du Conseil des Arts du Canada, du Centre national des Arts du Canada et du Banff Centre, unissent leurs forces afin de tenir un stage annuel en formation continue destiné aux praticiens du théâtre de la francophonie canadienne. L’ensemble des participants aux deux premières éditions pourra en témoigner, cette initiative est un très grand succès. Les partenaires sont très heureux de présenter le contenu de la troisième édition et de procéder à l’appel de projets auprès des praticiens qui œuvrent dans la francophonie canadienne. Par francophonie canadienne, on entend, les francophones évoluant en situation linguistique minoritaire, soit à l’extérieur du Québec. Cette initiative se veut une réponse majeure aux besoins en formation continue des artistes du théâtre du Canada français. Elle est née de la volonté bien réelle de l’ATFC de pallier aux carences qui existent tant en formation de base qu’en formation continue au sein du milieu dont elle a la responsabilité. Édition 2013 Durée : 3 semaines, du 18 novembre au 6 décembre 2013 Participants : > 15 artistes (acteurs, directeurs de production/régisseurs/assistants à la mise en scène et concepteurs lumières) possédant, idéalement, un minimum de 5 ans de pratique professionnelle au Canada français. > Les participants seront divisés en trois groupes distincts, chaque groupe se consacrant à un seul atelier, du moins au début du stage. Le nombre réduit de participants sera garant d’un entraînement personnalisé. Au cours de la dernière semaine, les participants travailleront d’une façon conjointe autour de trois courts textes choisis par les stagiaires de l’atelier Espace chorégraphique. Trois groupes seront formés. Dans chacun de ceux-­‐ci, trois acteurs seront associés à un régisseur/directeur de production/assistant à la mise en scène et à un concepteur lumières. Titre de l’atelier Espace chorégraphique Praticiens visés Acteurs Metteurs en scène Direction de production et Directeurs de production de tournée / assistance à Régisseurs la mise en scène et régie À noter : la première semaine de cet atelier sera consacrée à la direction de production, sous la supervision de Louise Roussel. Les semaines 2 et 3 porteront sur la régie et l’assistance à la mise en scène, alors que Catherine La Frenière prendra le relai en tant que professeure. Création lumière Concepteurs lumière Former l’œil : l’approche du noir TRONC COMMUN Nombre de participants 9 3 3 À quelques reprises durant leur séjour, tous les participants seront appelés à participer à un bloc commun de formation. Celui-­‐ci prendra l’aspect de rencontres et de discussions avec des artistes de théâtre, francophones, mais aussi anglophones, dont certains seront déjà sur place à Banff. Ces discussions permettront aux participants de découvrir des démarches artistiques exemplaires. Parfois, ils seront également invités à rencontrer des artistes travaillant dans d’autres domaines que le théâtre (musique, danse, sculpture, etc.) qui seront déjà à Banff, par exemple à l’occasion de résidences. L’objectif global de ce tronc commun étant de mettre les participants en contact avec une vaste palette d’expériences humaines. Finalement, certains moments seront consacrés à découvrir de grandes propositions théâtrales sur DVD. Soumission de candidatures Chaque atelier possède ses propres exigences quant aux documents que les candidats doivent soumettre avec leur candidature. Les documents qui doivent être envoyés se trouvent au bas de la description de chaque atelier. Date limite de dépôt des candidatures : Vendredi le 14 juin 2013, à 17h. (à l’heure d’Ottawa). Pour renseignements et pour soumettre une candidature : Alain Jean, directeur général de l’Association des théâtres francophones du Canada. Courriel : [email protected] Téléphone : (613) 562-­‐2233 ou 1-­‐866-­‐821-­‐2233 DESCRIPTION DES ATELIERS Atelier 1 : Création lumière. Former l’œil : L’approche du noir. Professeur : Martin Sirois Martin Sirois est un artiste de la lumière, qui œuvre principalement au théâtre. Ses éclairages géométriques remplis de symbolisme ont récemment été vus lors de créations avec Christian Lapointe, Eric Jean, Wajdi Mouawad et Alexandre Marine. Il est diplômé de l’École nationale de théâtre du Canada, production 2005. L’espace est vide, avant même que les interprètes envahissent le plateau, ses lumières ont pour fonction de créer des volumes et de donner vie à un lieu. En utilisant la lumière pour ses caractéristiques architecturales, sans même lui donner la fonction d’éclairer ou de montrer, elle forme d’abord la structure du noir et ensuite le lieu, avec des angles, des couleurs. Le noir est donc découpé chirurgicalement pour créer un lieu qui existe au-­‐dessus des corps, des décors, de la scène. Bref, il donne une valeur décorative et scénographique, une puissance psychologique et une valeur émotionnelle à la lumière avant même de chercher à montrer un objet, un personnage. C’est donc les corps, les personnages, qui modifient la lumière et non l’éclairage qui les transforme. Tout cela dans le but précis de placer le spectateur dans une position d’écoute et d’ouverture afin que celui-­‐ci puisse ressentir, découvrir. Description de l’atelier Comment arriver à analyser différents éléments visuels pour composer un tout ? D’abord, par la maîtrise des éléments techniques fondamentaux et ensuite par la recherche d’une méthode de travail. Le laboratoire essaiera donc d’envisager ces deux aspects en équilibre entre théorie et pratique. En s’appuyant sur les possibilités d’un espace, cet atelier a pour but de soulever les enjeux du langage liés à l'image d’un spectacle. Le visuel est ainsi placé au centre du processus de recherche et de création ; il ne vient pas simplement illustrer un propos (texte, ambiance ou étape narrative). L’objectif sera d’interroger, au cours d’un véritable processus de création, les différentes fonctions de l'image et son symbolisme sur une scène. Structuration de l’espace et du temps, mais aussi des codes, des conventions, et des stéréotypes, ou encore des langages d’une poésie à regarder. Déroulement Semaine 1 Lors de cette première semaine, les participants seront invités à discuter autour de différents médiums visuels et à prendre parole et position devant certaines œuvres picturales. Par la suite, ils devront composer une installation lumineuse d’après leur propre démarche, sans texte ni indication scénographique. Semaine 2 Lors de la deuxième semaine, les participants seront invités à former leur propre vision d’une courte scène choisie. Avec l’aide d’un metteur en scène et de deux acteurs invités qui se joindront au groupe pour l’occasion, chacun des concepteurs dirigera la création même de ce court extrait et prendra entièrement en charge les idées de mise en scène, ainsi que la facture visuelle de l’extrait. Voici quelques éléments qui guideront alors la réflexion : • Analyser les différents éléments, et trouver les moyens de les mettre en œuvre, pour la conception d'un éclairage en rapport avec une mise en scène ; • L'œil critique (l'équilibre de la chose vue) ; • La notion d'ensemble (ce que l'on montre à voir, les masses, les intensités, éclairer petit ou grand, fort ou faible, le contraste...) ; • La préhension visuelle (ce que l'on donne à voir, la pénombre, le contre-­‐jour, la nuit, l'aveuglement...) ; • Le rythme et le temps (la vitesse, le tempo, l'ellipse, le passé...) ; • Du sensitif (la couleur, la matière, le volume, la quantité...) ; • Penser la lumière comme partenaire pour donner à voir, à entendre ; • Mettre en correspondance intime la chose montrée avec ce que le metteur en scène et l'auteur désirent exprimer. Semaine 3 -­‐ Création avec les participants des autres volets. Lors de cette dernière semaine, les participants de tous les stages se retrouveront pour créer un court moment chorégraphique. À partir de la proposition scénique des participants à l’atelier Espace chorégraphique, le stagiaire à l’atelier Création lumières devra donc construire un langage visuel en collant sa vision ou sa démarche à un projet artistique. Soumission de projet : Pour postuler en vue de participer au stage, les candidats doivent soumettre : •
Un curriculum vitae; •
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Une lettre de motivation expliquant les raisons pourquoi le candidat désire suivre ce stage; Un court texte exprimant leur point de vue sur l’œuvre Biutiful Wilderness de Marc Séguin, qui se trouve à la page suivante. Ce texte devra notamment faire référence à la démarche même du créateur de la toile, mais, surtout, soulever les questions de la composition et de la structure lumineuse. Le texte devra traiter encore davantage de la sensation éprouvée et du message livré par l’œuvre et par son symbolisme. Qu’est-­‐ce que cette œuvre vous fait ? Biutiful Wilderness : http://www.marcseguin.com/fr/2012.php?art=231 Atelier 2 : L’Espace chorégraphique Professeure : Manon Oligny (Crédit photo : Yanick Macdonald) "La danse devient intéressante à partir du moment où elle nous échappe." Active et prolifique comme chorégraphe depuis 1993, Manon Oligny fonde, en 1999, la Compagnie MANON FAIT DE LA DANSE, au sein de laquelle elle œuvre en tant que chorégraphe et directrice artistique. Depuis 1993, elle a créé et produit une vingtaine d’œuvres chorégraphiques inspirées par des médiums tels que le cinéma, la vidéo, la littérature, le théâtre et la photographie, et a établi plusieurs collaborations artistiques, tant ici qu’à l’étranger. Manon Oligny propose des concepts actuels, en faisant naître des propositions chorégraphiques, toujours dans le souci d’obtenir une forme scénique allant au-­‐delà d’une expérience purement esthétique. Cette chorégraphe aime la nature humaine. S’inspirant de la fragilité et de la complexité des êtres, elle aime se pencher sur la confrontation, l’épreuve, le doute et la quête. À travers un propos émouvant et souvent sarcastique, Manon Oligny met en scène le dérèglement et le chaos de l'âme. Ses œuvres dépeignent des éventails de charges émotives qui débordent : images de vide esseulé, de désespoir, de tendresse ou d’extase. Sa gestuelle est urgente, rude, charnelle et singulière. Son travail chorégraphique oscille entre la maîtrise et la liberté, qui se déploient soit par le jeu ou la fureur qui poussent les corps aux quatre vents, par une traversée scénique, artistique, des concepts spatiaux, une forme de virilité, ou encore par une féminité fougueuse. Il permet l’élan et le risque, le transport incertain de l’être par-­‐delà ses propres barrières. Des pulsions émergent, se déguisent ou s’enfièvrent. Manon Oligny aime stimuler et percevoir la résonance d'un geste qui, dans le corps de l'interprète, déstabilise son équilibre de perceptions et son émission émotive : Les états du corps sont rarement stables, l'intensité et l'incarnation des gestes doivent d'abord être les premiers à émerger. Tout devient alors glissement, changement et fuite. Le mouvement naît de l'état intérieur et non de l’inverse; par la suite, le travail singularise et affine les gestes. La pureté gestuelle n'existe pas : les corps se muent constamment par l’influence de moments qui laissent des traces, des empreintes, et qui forment des couches faisant naître des êtres singuliers et complexes. La danse s’élabore ainsi d’un geste à l’autre, d’un relief à l’autre; elle ouvre les frontières et nous débusque avec sa force cinétique. Un instinct sauvage, mais façonné, un écho marquant son passage à travers le monde, la société et ses obstacles. Depuis juin 2010, Manon Oligny occupe un poste de professeure invitée au Département de danse de l’Université du Québec à Montréal. Description de l’atelier Laboratoire pratique, centré sur l’expérimentation, et destiné à l’exploration/conceptualisation de l’espace chorégraphique. Le stagiaire sera amené à concevoir un espace « physique », poétique, où celui-­‐ci explorera les états du corps « en action » en tant que porteur de sens. Ce laboratoire explorera différentes approches du mouvement qui met en valeur le corps et le texte comme moyen d’expression unifié. L’un des buts poursuivis sera de développer des outils chorégraphiques (en mouvement) et de réfléchir et mettre en action des notions telles que le temps, l’énergie, l’espace et le rythme qui aideront le stagiaire à communiquer ses intentions corporelles et motrices essentielles pour le jeu de l’acteur contemporain. À partir de courts textes de l’auteur Daniel Keene, le stagiaire sera amené à concevoir son espace théâtral de manière chorégraphique, voire métaphorique. Il sera amené à préciser sa vision de l’espace théâtral et chorégraphique, à préciser une démarche de création, ainsi qu’une esthétique personnelle. L’espace chorégraphique et le corps en mouvement se manifestent comme un espace ouvert, sans contrainte, sauf celles qu’on lui impose. Il devient alors un terrain d’investigation autant pour le corps que pour la parole. Compétences • Exploiter le potentiel expressif et esthétique du corps mis en relation avec un texte théâtral proposé (espace, temps, thématique, contrainte, etc.) pour donner forme à une esthétique singulière et l’inscrire dans une présentation. • Habileté et disponibilité à se confronter à des terrains inconnus pour se les approprier et les transcender dans une approche personnelle. • Analyser ses choix artistiques à partir d’un cadre ou d’une référence donnée (esthétique, disciplinaire, conceptuelle). •
Capacité de développer un regard critique sur sa propre démarche et sur celle de ses collègues. Déroulement Semaine 1 •
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Discussion autour des différentes façons de concevoir l’espace chorégraphique chez les metteurs en scène et chorégraphes contemporains et comment les acteurs collaborent-­‐ils à ces propositions physiques? Expérimentation de diverses techniques d’expression par le mouvement, à partir d’un texte de Daniel Keene (travail de groupe) dirigé par Manon Oligny, qui fera la mise en mouvement. •
Expérimenter les techniques (outils) corporelles (effort, amplitude, fluidité, lourdeur, etc.) •
Familiarisation avec les différentes techniques et outils liés à l’improvisation en mouvement à partir du texte choisi. •
Exploration et compréhension des composants du mouvement dans un espace chorégraphique : temps, rythme, énergie, qualité du mouvement, état du corps, interrelation etc. •
Les sources du mouvement : éléments corporels et physiques, sensations, stimuli, imagerie, etc. Semaines 2 et 3 Suite du laboratoire exploratoire sur les notions de la semaine 1 • Formation d’équipes : 3 équipes de 3 stagiaires; • Choix, par chacun des groupes, d’un autre extrait d’un texte de Daniel Keene; • Travail en sous-­‐groupe; • Exploration des éléments expérimentés dans la semaine 1 et choix de ceux qui seront utilisés. Soumission de projet : Pour postuler en vue de participer au stage, les candidats doivent soumettre : •
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Un curriculum vitae, mettant l’accent sur les expériences du candidat avec le mouvement : techniques de mouvement, de danse, stages, sports de combats, etc. Une lettre de motivation expliquant les raisons pourquoi le candidat désire suivre ce stage. •
Un écrit décrivant, soit la façon dont le candidat envisage l’approche du corps incarné physiquement avec un texte, ou la description d’une approche avec laquelle il a été mis en contact lors d’un spectacle, et expliquant en quoi il a trouvé que les mouvements, ou la gestuelle étaient incarnés et bien intégrés. Atelier 3 : Direction de production et de tournée /assistance à la mise en scène et régie Professeures : Semaine 1 : Direction de production et de tournée : Louise Roussel, directrice du Programme de production à l’École nationale de théâtre du Canada (crédit photo : Maxime Côté)
Louise Roussel est diplômée de l’Université du Québec à Montréal, où elle obtient un baccalauréat en art dramatique en 1988. Elle cumule des expériences en direction technique, régie de festival, assistance à la mise en scène et conception d’éclairages. Alors qu’elle travaille comme directrice technique et adjointe à l’agent culturel de la maison de la culture Mercier, à Montréal, elle fait la rencontre de Robert Lepage. L’année suivante, soit en 1994, le metteur en scène l’invite à se joindre à sa toute nouvelle compagnie, Ex Machina. Elle y occupe le poste de directrice de production et de tournée jusqu’en septembre 2010 et collabore ainsi à une dizaine de productions d’Ex Machina, dont La face cachée de la Lune (équipe technique et vidéo en nomination pour le Masque Contribution spéciale en 2001), Lipsynch, Le Projet Andersen, La Trilogie des dragons et Les Sept Branches de la rivière Ota. Elle continue de participer à certaines diffusions internationales avec Ex Machina. Semaines 2 et 3 : Régie et assistance à la mise en scène : Catherine La Frenière Catherine La Frenière œuvre dans le milieu du théâtre depuis sa sortie de l’École nationale de théâtre du Canada en mai 2000. Elle a fait son entrée au Théâtre de Quat’Sous où elle cumule les postes de direction technique et de direction de production jusqu’en janvier 2004. Elle participera entre autres à la création de Novencento, d’Alessandro Baricco mis en scène par Francois Girard et d’Incendies, écrit et mis en scène par Wajdi Mouawad. Depuis, elle travaille pour différentes compagnies théâtrales, petites et grandes, comme La Licorne, Le théâtre d’Aujourd’hui, l’Espace Libre, Sibyllines Théâtre, Théâtre Debout et Trois Tristes Tigres, à titre de directrice de production, directrice de tournée, assistante à la mise en scène et régisseure. Depuis janvier 2004, elle assure la direction de production du Théâtre PàP et travaille conjointement avec ses directeurs artistiques, Claude Poissant et Patrice Dubois, à titre d’assistante à la mise en scène. Avec eux, elle a participé, entre autres, à la création du Traitement, de Martin Crimp, de Porc Épic, de David Paquet, de Dragonfly of Chicoutimi, de Larry Tremblay, de Everybody’s Welles pour tous, de Patrice Dubois et Martin Labrecque et de 5 visages pour Camille Brunelle ,de Guillaume Corbeil. Elle assume aussi la direction administrative des Productions Hôtel-­‐Motel, dirigées par Philippe Ducros et d’Orange Noyée, dirigée par Mani Soleymanlou. Que ce soit à titre de directrice de production ou d’assistante à la mise en scène, Catherine a toujours travaillé en étroite collaboration avec les créateurs en leur amenant sa sensibilité artistique. Description de l’atelier Cet atelier se divisera en deux temps distincts, qui seront néanmoins inter-­‐pénétrables. La première semaine sera consacrée à la direction de production et de tournée, avec Louise Roussel. Les semaines 2 et 3 seront, sous la direction de Catherine La Frenière, dédiées à la régie et à l’assistance à la mise en scène. Les candidats recherchés doivent manifester un intérêt et une envie face aux deux métiers. Semaine 1 : Direction de production et de tournée Le directeur de production est un collaborateur artistique important. En plus d’encadrer le processus créatif, de la première idée jusqu’à la diffusion, il doit planifier, organiser et diriger les étapes d’une production. Cet atelier proposera aux participants de réfléchir aux méthodes inventives qui permettraient de réaliser et de bien soutenir les idées d’un metteur en scène. Le théâtre est un milieu en constante évolution. Les moyens de création doivent donc s’adapter pour mieux servir le projet artistique. L’atelier aidera à comprendre les différents outils permettant l’élaboration et la réalisation d’une production et à bien cerner les modes de fonctionnement que l’on retrouve sur les scènes d’ici et d’ailleurs. On croit souvent qu’essentiellement les tâches du directeur de production sont administratives et techniques. Or, sa première responsabilité est la réalisation du projet. Le directeur de production collabore avec toute l’équipe de création en facilitant la concrétisation et la réalisation de leurs idées. À la fois par des exemples concrets et des mises en situation, les participants pourront élaborer sur les compétences et les qualités à développer pour assurer le bon fonctionnement général d’une production. L’atelier abordera également la direction de tournée (tâches et responsabilités) qui est souvent le prolongement du poste de la direction de production : • Développer des méthodes efficaces d’organisation et de logistique; • Intégrer dès le départ une réflexion qui permettrait d’augmenter les chances de diffusion d’un spectacle. L’atelier vise à bien comprendre les moyens dont disposent les intervenants qui travaillent à l’organisation d’un spectacle vivant, et ce afin d’imaginer des nouvelles formes d’encadrement créatif ! Semaines 2 et 3 : Régie et assistance à la mise en scène Description de l’atelier Le travail d’assistance à la mise en scène et de régisseur est un art en soi. Il faut savoir faire preuve de discrétion et d’humilité, tout en restant une personne de référence, de confiance, à l’écoute, et avec un esprit sensible, analytique et critique sur la création en cours. Il faut savoir placer la limite de son implication artistique. Semaine 2 Cette semaine concernera principalement le travail d’assistanat. De façon théorique nous réfléchirons sur ces thèmes: • Travail préparatoire aux répétitions : Comment, à partir d’un texte choisi, aborder la création à venir. Se préparer, développer des outils de travail utiles pour les répétitions et surtout acquérir un sens affuté de ses connaissances sur le texte et les thèmes qui y sont reliés. • Travail en salle de répétition: Comment se rendre complémentaire au travail du metteur en scène, préciser son écoute et sa sensibilité à la création en cours et à ses créateurs. Comment aborder les acteurs et les actrices, développer une relation de confiance avec eux. Mettre au point une méthode de travail claire et précise qui deviendra un outil de référence. Travail en parallèle: Comment bien faire le pont entre la salle de répétition et le reste de l’équipe de création, concevoir des outils ou des méthodes de communication. Vers la fin de la semaine, une partie pratique de deux séances avec 1 metteur en scène et 2 comédiens invités se déroulera sous forme d’échange, de discussion et de simulation de répétition. Les candidats seront amenés à préparer ces répétitions par des travaux pratiques. Semaine 3 On abordera ici le travail de régisseur. Quel est son rôle, quelle place doit-­‐il prendre au sein de l’équipe suite aux répétitions? Le maintien de la salle de répétition à la salle de théâtre. Il arrive souvent que le régisseur ne participe pas à la création avant l’entrée en salle, comment peut-­‐il, dans les jours à venir, développer une sensibilité artistique, une relation de confiance et un leadership face à l’équipe qui créée ensemble depuis un certain moment? À partir de l’entrée en salle, le régisseur devient une personne de référence concernant la rigueur, la ponctualité et le bon déroulement des séances de travail. Quelle est sa responsabilité par la suite, sur le suivi artistique des représentations? Nous réfléchirons également aux divers types de salle de spectacle. Quel est l’impact de la grandeur de la scène et du rapport scène/salle sur la manipulation et le rendu des représentations ? Comment un régisseur, peut-­‐il s’adapter en fonction de celles-­‐ci ? Conjointement avec les participants des autres ateliers, les régisseur/ assistants à la mise en scène, seront amenés à travailler sur une courte scène choisie par les acteurs de l’atelier Espace chorégraphique, pour ainsi mettre en application les connaissances acquises durant les deux semaines d’atelier. Soumission de projet Pour postuler en vue d’être sélectionnés à l’atelier, les candidats doivent soumettre : • un curriculum vitae; • une lettre d’intention. Celle-­‐ci devra, entre autres, se pencher sur la façon dont le candidat définit le métier d’assistant, de régisseur, et de directeur de production et de tournée, en nommant ses objectifs à suivre l’atelier, ainsi que les lacunes pour lesquelles il aimerait obtenir des réponses ou des outils; • Imaginer et décrire (texte d’une page) quel serait un processus de création idéal; • Décrivez les qualités d’un spectacle que vous avez vu, en nous parlant brièvement de la mise en scène, la scénographie, les conceptions techniques (lumières, son, vidéos, etc.). •
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