Quotidien National d’Information
Si vous aimez la liberté Payez-en le prix
Dimanche 25 Janvier 2015 N° 1962 7ème année Prix 20 DA www.reflexiondz.net
UN DEPUTE
BELGE
S'ATTAQUE
AU CORAN
P 4
BRUXELLES ACCUSE ALGER DE DETOURNEMENTS D’AIDES HUMANITAIRES
LE MENSONGE
DE TROP !
Bruxelles continue de foutre son nez dans les aaires internes de l’Algérie et veut à tout pris salir
l’image du pays sur la scène internationale. Après avoir tenté de s’immiscer dans les aaires
politiques de l’Algérie en organisant une rencontre secrète avec la CNLTD - les partis politiques qui
s’étaient opposés au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteika- elle se permet encore de discréditer la
politique étrangère de l’Algérie en accusant, à tort, le gouvernement algérien davoir détourné les
aides humanitaires accordées aux réfugiés sahraouis. Lire page 3
Revoir les politiques de
l’habitat, du transport et
des subventions
DEBAT DU JOUR
Melle Atmania Ha-
nane vient de sou-
tenir un excellent travail
de mémoire de magister
le 15 janvier 2015 à
l’Université Belgaid
d’Oran dont l’encadreur
a été un de mes anciens
étudiants , le professeur
Abdelaziz SALEM et
dont jai eu l’honneur de
présider cette soutenance
sur le thème « stratégie
d’implantation des éner-
gies renouvelables en Al-
gérie » où a été abordé
longuement les écono-
mies dénergie (1). Le Mi-
nistre de l’Energie vient
de déclarer le 22 janvier
2015, certainement sous
la pression des événe-
ments récents que l’Algé-
rie compte porter à
25.000 MW la part éner-
gies des énergies renou-
velables au lieu de 12.000
prévue initialement. P 5
Un retraité décède dans
un bureau de Poste
ARZEW
66 morts dans 309
accidents de la route
durant l’année 2014
BILAN DE LA GENDARMERIE
DE MOSTAGANEM
P 6
P 7
AFFAIRE AUTOROUTE EST-OUEST, JUGEE LE 25 MARS
LES DESSOUS D'UN SCANDALE !
Par Dr A. Mebtoul
Le dernier
conseil
scientifique
de la Faculté
de médecine
de l’univer-
sité Mou-
loud-Mammeri de Tizi-Ouzou, programmé la
semaine dernière, na finalement pas eu lieu.
Et pour cause ! Un membre, professeur chi-
rurgien, a semé d’emblée la pagaille en ver-
sant des insanités et autres obscénités, lais-
sant les présents perplexes et indignés devant
un tel comportement qui nhonore aucune-
ment lélite en présence.
La ministre de
l’éducation natio-
nale, Nouria Ben-
ghebrit, se dit
convaincue que
les réformes sur
lesquelles elle sest
engagée ont ga-
gné en maturité et
en soutien de la
part de tous les
acteurs agissant au sein de la société. Et avec ces soutiens,
dira-t-elle, avec les engagements, les moyens mis par l’Etat et
le dévouement des responsables locaux pour leur mise en
œuvre et leur concrétisation, les fruits de ces réformes seront
concrétisés dans 3 à 4 ans. Mais pour ce faire, et pour que
tous ces chantiers engagés soient réussis, la ministre en ap-
pelle également et surtout aux journalistes.
2
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QUOTIDIEN NATIONAL D’INFORMATION
Edité par la SARL Réflexion
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Dimanche 25 Janvier 2015
‘’Dire oui à tout et à tout le monde,
c'est comme si on n'existait pas.
Citation
Moul Firma a appris, hier, en lisant le
journal que le sélectionneur national,
Christian Gourcu, a décidé de ne
pas assister aux obsèques de sa mère,
décédée jeudi en n d’après-midi.
Le président de la FAF l’aurait auto-
risé à rejoindre sa famille hier et à assister aux obsèques de sa mère, mais le coach français
en a décidé autrement. Gourcu a été informé du décès de sa mère juste après la conférence
de presse animée au stade de Mongomo. Il sest ensuite enfermé dans sa chambre et a de-
mandé à Yazid Mansouri d’informer les joueurs et les autres membres de la délégation.
Moul Firma
dits
Après l’augmenta-
tion de la taxe duti-
lisation des boîtes
postales installées
dans les bureaux de
poste et qui est pas-
sée de 800 DA à 1000
DA, un lecteur qui
nous a rendu visite a
signalé que Algérie
Poste vient daug-
menter, à partir du 1er janvier 2015, certaines taxes de 50%
jusquà 100%. Ainsi, la taxe pour le retrait de fonds par chèque
de paiement à vue est passée de 2,00 DA à 3,00 DA par tranche
de 1000 DA. La taxe de relevé de compte qui était fixée à 20 DA,
quelle que soit la durée de la période considérée, vient dêtre por-
tée à 40,00 DA par mois avec une majoration de 5 DA par page.
Gourcuff restera avec les Algériens !?
Les services de la police aux fron-
tières (PAF) vont acquérir une solu-
tion de modernisation du système
d’information et de contrôle aux
frontières, a rapporté le Soir d’Algé-
rie. Il sagit de stations de travail bio-
métrique et serveurs, équipements
actifs des réseaux informatiques et
répertoire national des clés publiques
(National PKD). A ne pas en douter, cela mettra fin aux longues attentes devant
les guichets de la PAF puisque l’agent est encore obligé de saisir lui-même les
informations contenues dans le passeport. A noter également que cela ne sera
possible quavec lentrée en vigueur des seuls passeports biométriques.
Une autre école dans 4 ans !
La Poste et les prix du pétrole !
UN
PROFESSEUR
VULGAIRE !
Tahar Ben Jelloun
Du nouveau chez la PAF !
En effet, dans un rapport
daté de 2007, rédigé par
l’Office anti-fraude de
l’Union européenne (UE),
Bruxelles pointe dun doigt accusa-
teur, le gouvernement algérien.
Ce rapport arrangé et déterré des ar-
chives de 2003 par Bruxelles sur
fond de haine, porte de lourdes ac-
cusations et cite les noms des per-
sonnes soupçonnées dêtre les orga-
nisateurs de ces détournements, qui
commencent selon le dit rapport
dans le port algérien dOran où est
opéré le tri (l’aide humanitaire ac-
cordée aux réfugiés sahraouis des
camps de Tindouf ) entre « ce qui
doit arriver et ce qui peut être dé-
tourné »,rapporte l’AFP.
Interrogée jeudi 22 janvier au Parle-
ment européen sur ce fameux rap-
port, la commissaire européenne au
Budget, Kristalina Georgieva, a re-
connu que l’exécutif bruxellois navait
pas jugé nécessaire de suspendre son
aide et avait continué à allouer an-
nuellement 10 millions deuros pour
les réfugiés des camps de Tindouf,
administrés par le Front Polisario.
Les accusations portées sur ce rap-
port ont été fondées sur le soit disant,
la surestimation du nombre des ré-
fugiés et donc des aides fournies.
La vérité est que, Bruxelles, qui joue
à l’agent d’espionnage au profit du
Maroc, voulait à tout prix connaitre
le nombre réel des refugiés, pour lan-
cer son plan diabolique qui vise une
éventuelle ingérence étrangère dans
les affaires du peuple sahraoui afin
de casser le mur algérien, qui jusqu'à
aujourd’hui, demeure un défenseur
de droit contre tout partage ou oc-
cupation du Sahara Occidental par
le Maroc ,le rêve qu’a toujours eu le
monarque Mohamed 6 pour concré-
tiser le rêve de son papa , le défunt
roi Hassan 2 ,‘’ le grand Maroc’.
Pour se faire, Bruxelles qui reconnaît
toutefois ne pas être en mesure de
chiffrer le montant « trop payé » par
l’UE qui soutient financièrement les
camps de Tindouf depuis 1975, du
fait quelle est dans l’indisponibilité
de connaitre le nombre exact des re-
fugiés du peuple Polisario au camp
de Tindouf, elle monte de toute pièce
un scenario accusant Alger de détour-
nement daide humanitaire pour obli-
ger le gouvernement algérien et le
Front Polisario a autorisé un recen-
sement des populations des camps.
Alertés des dessous des complots de
Bruxelles, Ni lAlgérie ni le Front Po-
lisario nont accepté quun recense-
ment des populations des camps soit
organisé.
Dimanche 25 Janvier 2015
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Quotidien National d’Information
Si vous aimez la liberté Payez-en le prix
Actualité
LE MENSONGE DE TROP !
Bruxelles accuse Alger de
détournements d’aides humanitaires
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S
Par Riad
Le président nigérien
en visite en Algérie
La visite du président nigérien, Mahamadou Issoufou,
en Algérie aura lieu à partir de ce dimanche, sur invitation
du Président Bouteika. Cette visite permettra aux deux
pays d'aborder les questions relatives à la coopération bi-
latérale et d'examiner les voies et moyens de la dynamiser,
a-t-on appris de source diplomatique. Cette visite de trois
jours intervient aussi dans un contexte marqué par la si-
tuation prévalant dans la région. Elle est considérée
comme une opportunité d'échanger les points de vue sur
les problèmes sécuritaires et de lutte contre le terrorisme.
Il s'agit, a-t-on encore relevé, de renforcer la concertation
politique entre les deux pays sur les questions bilatérales,
ajoutant que les problèmes liés à la crise libyenne ont eu
des répercussions "négatives" sur la région. Le Niger qui
fait partie des pays du champ (Algérie, Mali, Niger, Mau-
ritanie), est sérieusement préoccupé par ce qui se passe
en Libye", a souligné la même source, soulignant que le
Niger "appuie les actions entreprises par l'Algérie au Mali
et en Libye dans le cadre de la recherche d'une solution
politique aux crises secouant ces deux pays".
Accord pour l’importation du gaz naturel algérien
Comme rapporté par la télévision pu-
blique, le gouvernement égyptien a
donné mercredi son approbation à un
accord en vue d’importer dAlgérie du
gaz naturel liquéfié (GNL). Ce contrat
lie Egas, la holding égyptienne spé-
cialisée dans le gaz, et la Société Na-
tionale algérienne pour la recherche,
la production, le transport, la trans-
formation et la commercialisation des
hydrocarbures (SONATRACH). Les
deux parties ont conclu cet accord à
la fin du mois dernier à Alger en pré-
sence des ministres algérien et égyp-
tien de l’Energie, respectivement You-
cef Yousfi et Cherif Ismail. Selon les
clauses du document, un volume de
750 000 m3 de GNL algérien doit être
importé sur lannée 2015 en Egypte
par le biais de six cargaisons livrables
à dater du prochain mois davril. A
en croire le ministre égyptien du Pé-
trole, ces six cargaisons serviront à
couvrir partiellement la demande in-
terne de l’Egypte en matière gazière.
Par la même occasion, il a indiq
que, dès la mi-janvier, les deux parties
entameront de nouvelles discussions
dont lobjectif est daugmenter les ap-
provisionnements gaziers de l’Egypte
pour la période 2016 – 2020.
Il est prévu que ces négociations com-
mencent au Caire pour se clore, le
mois prochain, à Alger. M. Ismail, très
élogieux envers son partenaire, a in-
diqué que « l’Egypte préfère traiter
avec lAlgérie en matière d’approvi-
sionnement en gaz naturel étant l’un
des plus grands exportateurs au
monde mais aussi pour les bonnes re-
lations qu’entretiennent les deux pays
». D’après lui, son pays a besoin den-
viron 45 cargaisons de GNL par an.
Raison pour laquelle Le Caire a lancé
un appel doffres international pour
l’approvisionnement en gaz entre
2016 et 2020. Pour l’heure, l’Egypte a
reçu 6 réponses. Ismain
EGYPTE
12 heures à attendre
l'avion pour Ouargla
Les passagers du vol Air Algérie Alger-Ouargla du jeudi
23 janvier ont quitté la capitale avec un retard de plus de
douze heures. Prévu à 22H30 jeudi, le "départ immédiat"
de leur avion a nalement été annoncé, vendredi pour 11
heures. Fatigués par une courte nuit à l'hôtel, suite à l'an-
nulation du départ jeudi, irrités par d'interminables heures
d'attente, sans information, les passagers ont laissé exploser
leur colère, après un énième report de vol. "Qui sommes
nous pour attendre ainsi pendant 24H ? La tension est
montée d'un cran après que les passagers se soient rendus
en groupe demander "au bureau d'information" des expli-
cations sur les raisons d'un tel retard. La réponse "Je n'ai
rien à vous dire" donnée par un agent d'Air Algérie a eu le
don de les irriter. D'autant que "depuis ce matin, nous
avons vu décoller, à l'heure, tous les autres vols du Nord,
vers Oran, Constantine, etc. ", pointe un des passagers.
Rencontre algéro-néerlandaise
en février à Alger
Une rencontre B2B algéro- néerlandaise se tiendra le 5
février prochain à Alger. C’est à l’occasion de la visite o-
cielle de la Ministre Néerlandaise du Commerce Extérieur
et de la Coopération au Développement, Lilianne Plou-
men, les 4 et 5 février prochain, que le Netherlands-Afri-
can Business Council (NABC) organise une rencontre
d’aaires entre entreprises algériennes et néerlandaises
le 5 février à l’Hôtel El Aurassi. Accompagnant la Ministre,
des entreprises néerlandaises du domaine de lagriculture,
de l’énergie et du domaine maritime viendront à la ren-
contre de leurs homologues algériennes, lors de la ren-
contre d’aaires algéro-hollandaise prévue le 5 février.
Saisie de médicaments
et de psychotropes au
domicile d’un terroriste
Le Ministère de la Défense Nationale (MDN) a annoncé,
samedi, la saisie de médicaments et de produits pharma-
ceutiques au domicile du terroriste capturé, mercredi der-
nier à Oued Souf (Wilaya d’El-Oued). En eet, dans un
communiqué mis en ligne, samedi, sur son site Web, le
MDN précise que « dans le cadre de la lutte antiterroriste
et de la sécurisation des frontières, un détachement de
l’Armée Nationale Populaire relevant du secteur opéra-
tionnel d’El Oued(4ème Région Militaire), a saisi, hier,
suite à une perquisition du domicile du terroriste arrêté le
21 janvier 2015, une quantité importante de médicaments,
de produits pharmaceutiques et de psychotropes, estimée
à plus de cent mille dinars .
Bruxelles continue de foutre son nez dans les aaires internes de l’Algérie et veut à tout pris
salir l’image du pays sur la scène internationale. Après avoir tenté de s’immiscer dans les
aaires politiques de l’Algérie en organisant une rencontre secrète avec la CNLTD - les
partis politiques qui sétaient opposés au 4e mandat d’Abdelaziz Bouteika- elle se permet
encore de discréditer la politique étrangère de l’Algérie en accusant, à tort, le gouvernement
algérien d’avoir détourné les aides humanitaires accordées aux réfugiés sahraouis.
Tout débute lors de la mise en place d'un vaste plan
de grands travaux, révélé en 2004 par l’Etat, reposant
notamment sur un chantier colossal relatif à la
construction d'un réseau autoroutier devant relier
l'est à l'ouest du pays. Plusieurs groupes mondiaux sont en lice,
le coût total est évalué à 12 milliards de dollars. Le projet est di-
visé en trois lots (Est, centre et ouest).
Des entreprises chinoises se portent candidates notam-
ment le conglomérat financier CITIC représenté à Alger
par l'intermédiaire français Pierre Falcone. En 2006, les
résultats de l'appel d'offres sont communiqués et presque
la totalité du projet est attribuée à deux groupements,
l'un chinois (CITIC-CRCC) et l'autre japonais (COJAAL)
et la supervision est confiée à Amar Ghoul, à l’époque
ministre des travaux publics.
A l'origine de l'éclatement de l'affaire dite de "l'autoroute
est-ouest", des plaintes ont été déposées par différents
acteurs économiques qui mettent en cause les conditions
d'attribution des marchés et un système élaboré de com-
missions occultes.
L'enquête, à la suite de pressions multiples, est conée aux
services spéciaux, au Département Renseignement et Sécurité
(DRS) qui constate très rapidement de multiples infractions
qui porteraient sur des montants nanciers très importants.
Le 17 septembre 2009, un premier suspect est arrêté, Medjoub
Chani, un juriste installé au Luxembourg, présenté comme
un intermédiaire très inuent. Les investigations conduisent à
l'interpellation d'un homme d'aaires (Sid Ahmed Abdou),
puis du secrétaire général du ministère des travaux publics
(Mohamed Bouchama) et du directeur de la planication du
ministère des transports (Salim Hamdane).
Un peu plus tard, plusieurs personnalités politiques sont citées
notamment le ministre des travaux publics Amar Ghoul, qui
assiste dans le cadre d'une procédure judiciaire à l'arrestation
de son chef de cabinet, Ferachi Belkacem, sans être inquiété.
Lenquête sur ce gigantesque projet dautoroute Est-ouest, lancé
en Algérie, il y a une dizaine dannées, toujours inachevé, révèle
des malfaçons sur les tronçons ouverts à la circulation... Mais
les résultats de lenquête judiciaire, donne surtout lieu à une
spectaculaire aaire de corruption où l'on retrouve des cadres
du ministère, de nombreux intermédiaires et le sulfureux
homme d'aaires Pierre Falcone.
UN MILLIARD DE DOLLARS DE
COMMISSIONS
Chani Medjdoub , homme d’aaires peu connu en Algérie,
arrêté en 2009 , considéré comme le principal accusé ac-
cumule au total des commissions et pots-de-vin d’une va-
leur d'un milliard de dollars ! Il aurait, selon des enquêteurs
du DRS, proté de ses relations à diérents niveaux de
l’Etat pour favoriser les compagnies chinoises lors des pro-
cédures dappels d’ores. C’est du moins ce que l’enquête
judiciaire a établi à ce stade. Et c'est ce qui devrait être dis-
cuté lors du prochain procès qui souvrira le 15 mars 2015.
Rappelons quaprès que tous les recours introduits par les
accusés dans le scandale, pour la requalication des faits
de crime en simples délits, ont été rejetés, l’aaire de lauto-
route Est-Ouest sera jugées respectivement le 15 et le 25
mars 2015 par le tribunal criminel d´Alger. Les dates ont
été publiées dans le rôle complémentaire de la deuxième
session criminelle 2015. Notons que dans l’aaire de lauto-
route Est-Ouest, 23 cadres du ministère des Travaux publics
sont impliqués. 23 personnes dont une est en fuite seront
ainsi appelées au box des accusés, ainsi que 7 compagnies
étrangères (Chine, Suisse, Japon, Portugal, Canada) qui se-
ront également citées à comparaître devant le tribunal cri-
minel d’Alger, le 25 mars prochain. Elles sont toutes pour-
suivies notamment pour association de malfaiteurs, abus
de pouvoir, corruption, blanchiment d´argent et dilapida-
tion de deniers publics.
Dimanche 25 Janvier 2015
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Quotidien National d’Information
Si vous aimez la liberté Payez-en le prix
Actualité
AFFAIRE AUTOROUTE EST-OUEST, JUGEE LE 25 MARS
Les dessous d'un scandale !
Par Riad
BELGIQUE
Lors d’une séance qui sest tenue à
la première Chambre du parle-
ment belge, jeudi dernier, un dé-
pute dextrême droite y a brandit
un Coran, le qualiant de « permis
de tuer ». « Ce livre, le Coran, est
la source de tous les maux, un per-
mis de tuer. Mais, ce livre, le Co-
ran, la base des enseignements is-
lamiques extrémistes, est professé
de façon fondamentaliste dans
beaucoup de mosquées du pays »,
a déclaré – brandissant un exem-
plaire du Coran - le député dex-
trême droite Filip Dewinter à la
Chambre des représentants belge,
rapporte Rtbf. Il sadressait ainsi
aux parlementaires, demandant au
ministre de l’Intérieur comment il
compte gérer « les imams radi-
caux», évoquant la nécessité de «
fermer » certaines mosquées.
Immédiatement après, le ministre
belge de l’Intérieur, Jan Jambon, a
pris la parole pour répondre. « Je
dois vous dire quelque chose, a-t-
il déclaré, sadressant au député
d’extrême droite , vous montrez ici
un livre qui, pour beaucoup de
personnes dans ce pays, est un livre
pour lequel ils ont énormément de
respect, qui est même un livre sa-
cré ». «Et, vous, vous allez vous
mettre à dos toute cette commu-
nauté », a averti le ministre, rap-
pelant que le problème de la radi-
calisation de certains citoyens nest
pas une nouveauté. « Nous savons
tous qu'il y a des éléments radicaux
dans la communauté musulmane,
et nous voulons tous les combattre.
Mais vous ne trouverez aucun au-
tre parti dans cet hémicycle pour
vous soutenir sur la ligne de dé-
marcation que vous tracez », a-t-il
ajouté. Ses déclarations étaient ap-
paremment en étroit accord avec
ce que pensaient les députés pré-
sents, puisque le ministre de l'In-
térieur a quitté le pupitre sous leurs
applaudissements.
UN NOUVEAU COUP DUR POUR FRANÇOIS HOLLANDE
La France n'est plus la 5ème puissance économique
Le France est désormais devancée
par le Royaume-Uni, qui possède
un produit intérieur brut plus
élevé, selon les estimations de la
Commission européenne. La
France recule ainsi à la sixième
place mondiale. S’il ne sagit pas
d’une véritable surprise, la nou-
velle pourrait porter un nouveau
coup au moral d’une économie
française moribonde. En 2014, la
France a, en eet, perdu sa place
de cinquième économie mon-
diale au prot du Royaume-Uni.
C’est ce que révèlent les estima-
tions du produit intérieur brut
(PIB) de la Commission euro-
péenne. Le PIB britannique se se-
rait ainsi élevé l'an dernier à 2.232
milliards d'euros, et celui de la
France à 2.134 milliards d'euros.
En 2013, le PIB tricolore était de
2.114 milliards d'euros, tandis
que celui du Royaume-Uni poin-
tait à 2.017 milliards. Les bilans
dénitifs, eux, seront publiés dans
quelques semaines. L'inversion
des places entre les deux pays
était attendue, et résulte de plu-
sieurs facteurs. D’une part, le
Royaume-Uni a bénécié l'an
dernier d'une croissance bien plus
rapide que celle de la France
(+3% contre +0,4%), ce qui lui a
permis de rattraper une partie de
son retard. D’autre part, une in-
ation plus soutenue (+1,5%
contre +0,8%) est venue amplier
le phénomène. Tandis que la ré-
appréciation de la livre sterling
(+5,4% par rapport à la monnaie
unique) a dénitivement fait pen-
cher la balance. Il sagit d’un nou-
veau coup dur pour François
Hollande qui, lors de ses vœux,
avait une nouvelle fois rappelé
que la France était "la cinquième
puissance économique du
monde". Le tout an dappuyer
son message de "conance et de
volonté". Depuis les Etats-Unis,
Emmanuel Macron s'est quant à
lui déclaré "surpris que nous
soyons derrière le Royaume-Uni".
"Le point clé cest que nous souf-
frons d’un manque de croissance
en Europe et dans la zone euro.
En France, on se bat dur pour ré-
cupérer cette croissance", a-t-il
assuré. Les quatre premières puis-
sances économiques mondiales
sont toujours, la Chine, les Etats-
Unis, le Japon et l'Allemagne.
L’ affaire de détournements de fonds de grande envergure du gigantesque projet d’autoroute Est-ouest , lancé en Algérie , il y a huit ans, impliquant
directement ou indirectement des personnalités, des cadres du ministère des Travaux publics et qui a tant alimenté les suspicions des médias et flanqué la
trouille à la classe politique revient devant la barre une nouvelle fois et sera jugée devant le tribunal criminel d’Alger, le 25 mars prochain.
Un député d'extrême droite s'attaque au Coran
Dès l’introduction, lauteur souligne que
l’accès à l’énergie constitue une priorité
stratégique et que la majorité des pays
sont amenés à revoir leurs politiques
énergétiques en utilisant un Mix-énergétique. Le
gisement solaire en Algérie est considéré parmi les
plus importants au niveau mondial mais son ex-
ploitation reste toujours très limitée. Lexploitation
des énergies renouvelables dans un pays comme
l’Algérie pour l’auteur est une nécessité devant être
combinée avec la nécessaire ecacité énergétique.
Je men tiendrai à analyser l’apport de cette étude à
l’ecacité énergétique qui constitue un des plus
grands réservoirs dénergie en Algérie.
1.-QU’EST CE QUE LEFFICACITÉ
ÉNERGÉTIQUE ?
Maîtriser lénergie c’est satisfaire la demande de ser-
vices liés à l’énergie dans les conditions les meilleures
de coût économique pour la collectivité. Lobjectif est
donc pas de fournir le maximum de tep par habitant
mais doit être d’assurer dans les meilleures conditions
possibles l’obtention des services requérant de lénergie.
Les pays riches peuvent certes économiser beaucoup
plus dénergie que les pays pauvres en adoptant les
techniques plus performantes ou en modiant leurs
comportements, ça ce qu’on appelle l’économie déner-
gie. Le concept de léconomie d’énergie est apparu as-
sez récemment (premier choc pétrolier) dans les
préoccupations des politiques énergétiques. Il
conserve encore pour certains une connotation pé-
jorative puisqu’il est synonyme de pénurie. En fait, il
faut admettre qu’il est aujourd’hui une composante
essentielle de toute politique énergétique cohérente,
dans les pays en développement comme dans les pays
industrialisés, que l’on parle « déconomie » d’énergie,
de « maîtrise » de l’énergie ou « d’utilisation rationnelle
» de l’énergie. Au sens large, léconomie d’énergie me-
sure les gains decacité énergétique induits par les
évolutions de contenu et les évolutions structurelles.
Au sens stricte, léconomie d’énergie mesure les gains
d’ecacité énergétique induits par les seules évolutions
de contenu, lesquelles résultent à la fois des modi-
cations dans la technologie et dans la façon de s’en
servir. Connaitre sa consommation d’énergie est la
première étape d’une démarche de réduction de cette
consommation. Pour réaliser ces économies, une
étude et un suivi des facteurs du gaz et délectricité
sont nécessaires. Ces études permettront : de vérier
qu’il n’y a pas derreur sur les facteurs elles-mêmes,
de détecter les changements de tarif et de surveiller
l’évolution de la consommation en comparant les
facteurs avec celles des années précédentes aux mêmes
périodes. Pour connaitre précisément sa consom-
mation dénergie, on peut réaliser un diagnostic éner-
gétique. Le diagnostic énergétique est une prestation
réalisée par un expert, ayant pour but de mieux maî-
triser la consommation d’énergie d’une entreprise en
identiant les sources potentielles déconomie d’éner-
gie. Pour cela, il est nécessaire d’identier les diérents
postes consommateurs, de les analyser, et de trouver
les modications à apporter pour optimiser leur
consommation d’énergie. Ce diagnostic se compose :
D’une visite préliminaire pour que le prestataire dé-
couvre le site et fasse ses premières investigations,
d’une campagne de mesures qui serviront de base
pour l’analyse, de la détermination des sources d’éco-
nomie d’énergie à partir des mesures et de la rédac-
tion d’un rapport.
2.-AMÉLIOTION DE
L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
AU NIVEAU DES APPAREILS
MÉNAGERS
Lobjectif de l’ecacité énergétique consiste à produire
les mêmes biens et services, mais en utilisant le moins
d’énergie possible. On peut distinguer lamélioration
de l’ecacité énergétique dans le secteur résidentiel
et l’amélioration énergétique des logements existants.
De nombreuses activités sont concernées par lamé-
lioration de l’ecacité énergétique des logements exis-
tants : travaux d’isolation et de pose des ouvertures,
fabrication et distribution des fournitures (matériaux
d’isolation, fenêtres et portes isolantes). Au sein de
ces activités il est impossible d’isoler des entreprises
spéciquement engagées dans l’amélioration énergé-
tique des logements existants : toutes les entreprises
appartenant à ces branches d’activité produisent non
seulement pour l’amélioration de l’ecacité énergé-
tique des logements existants mais également la
construction neuve, la fabrication et la distribution
de matériaux et de fournitures destinés à lensemble
des marchés du bâtiment. Avec les interventions sur
les systèmes de chauage eux-mêmes (remplacement
des chaudières, meilleure régulation) l’isolation des
logements et le remplacement des ouvertures par des
portes et fenêtres plus performantes constituent les
principales mesures pour atteindre cet objectif. Lau-
teur donne quelques illustrations. Premièrement, les
chaudières à condensation : la quasi-totalité des fa-
bricants de chaudières ont une ore de chaudières à
condensation, qu’il est quasiment impossible, sans
enquête spécique, de séparer, dans les données pu-
bliées, de leur production de chaudières standard. La
fabrication d’équipements pour le chauage central
(chaudières et radiateurs) est une industrie assez
lourde et le nombre d’entreprises est réduit. La plupart
des fabricants sont classés dans la « Fabrication de
radiateurs et de chaudières pour le chauage central
». Deuxièmement, la régulation chauage et ventila-
tion : parce qu’elles sont moins visibles que les «
grandes » interventions destinées à réduire la consom-
mation énergétique des logements et plus générale-
ment des bâtiments (travaux d’isolation, remplace-
ment des ouvertures, pose de chaudières à
condensation, etc.), la régulation et la ventilation sont
souvent négligés, aussi bien par les ménages que par
les prescripteurs. Elles permettent pourtant des éco-
nomies d’énergie importantes et présentent des rap-
ports coût / économie plus favorable que les « grandes
» interventions. La ventilation mécanique contrôlée
est un dispositif destiné à assurer le renouvellement
de l’air du logement et à réduire l’humidité et consis-
tant à forcer la circulation dair dans un logement à
l’aide d’un ventilateur et gaines de ventilation. Il per-
met de réduire les pertes énergétiques dues à l’aération
naturelle en hiver. Troisièmement, les lampes uo-
rescentes compactes (LFC) : au cours des dernières
années la diusion des LFC a été favorisée par l’élar-
gissement de la gamme : forme, taille et type des cu-
lots, esthétique. Les LFC sont également devenues
plus performantes en termes de durée de vie et de
capacité déclairage, de rapidité de montée en régime,
de spectre de couleur, etc. Cependant le principal dé-
terminant de lévolution a été ladoption au niveau
communautaire d’un calendrier de retrait du marché
des lampes à incandescence, calendrier dont les
échéances ont été raccourcies au niveau national. Une
nouvelle che dopération standardisée sur les LFC a
été élaborée qui tient compte, d’une part de l’évolution
du marché des lampes uo compactes, caractérisé
par la baisse de la puissance moyenne, d’autre part de
la baisse de la durée moyenne d’utilisation des lampes
uo compactes actuellement achetées et de l’allonge-
ment de leur durée de vie. Enn du fait que le marché
devient progressivement un marché de remplace-
ment. Ces lampes sont fréquemment utilisées dans
l’industrie et le tertiaire, mais encore peu dans le rési-
dentiel, parce que le consommateur individuel est à
la fois mal informé et peu attiré par un produit qui
s’apparente à un investissement, compte tenu de son
prix et de sa durée de vie. Le potentiel d’ecacité éco-
nomique à exploiter reste donc considérable. Mais
les économies peuvent se faire dans d’autres appareils
ménagers : depuis, sous la pression des politiques des
maîtrises de l’énergie, lecacité des réfrigérateurs a
considérablement augmenté. De nouveaux progrès
dans ce sens sont attendus d’une isolation de plus
poussée. Outre celle des réfrigérateurs et congélateurs,
les ecacités de tous les autres appareils ménagers
pourraient aussi être accrues. Lecacité des machines
frigoriques dépend de leur plus ou moins bonne
isolation et de la performance du compresseur.
3.-LAMÉLIOTION DE
L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE
DANS LES TNSPORTS
Les paramètres accessibles pour réduire la consom-
mation dénergie nale sont d’une part la masse et
l’accélération, dautre part la vitesse et les qualités tech-
niques des véhicules. La possibilité dagir sur chacun
d’eux varient avec chaque moyen de transport (routier,
ferroviaire, maritime ou aérien), doù l’importance de
la structure modale des transports pour expliquer
l’ecacité des usages énergétique de ce secteur. Dans
ce cas l’auteur développe plusieurs axes intéressants
dont le développement des infrastructures ferroviaires.
Le développement des transports ferroviaires est au
centre des préoccupations gouvernementales en ma-
tière de lutte contre le réchauement climatique. Train
à grande vitesse exceptés, l’ecacité énergétique de la
plupart des moyens de transport terrestres, en condi-
tions réelles d’utilisation (moyennant donc des hy-
pothèses de taux d’occupation), devrait continuer à
croître au cours des prochaines décennies. Nous avons
également les économies d’énergie au niveau des bus
à haut niveau de service. En matière d’augmentation
de l’ecacité des transports collectifs urbains, destinée
à freiner l’usage de la voiture particulière et lutter
contre le réchauement climatique, le tramway a pré-
cédé le BHNS. En France dans les années 80-90,
lorsque les problématiques environnementales ont
fait leur apparition, le tramway sétait imposé comme
solution de surface la plus performante en matière
d’augmentation d’ecacité et dattractivité des trans-
ports collectifs dans les villes, lautobus sourant alors
d’une image négative suite à une dégradation de ses
performances mais aussi d’un décit d’innovation
technologique majeure. La problématique de lautobus
comme solution équivalente au tramway nest apparue
que plus tard, à la n des années 90, dans un contexte
de limitation des budgets des collectivités, suite à la
diminution des subventions de l’Etat. Le tramway
s’est alors trouvé pénalisé aussi bien par son coût élevé
que pour son inadaptation au contexte des agglomé-
rations moyennes. Les économies dénergie liées aux
mises en service des BHNS sont calculées en multi-
pliant le nombre de voyageurs kilomètres par le dié-
rentiel des consommations entre les BHNS et les au-
tres modes de déplacement en tenant des reports
modaux. Pour un milliard de voyageurs-kilomètres
l’économie dénergie par rapport aux autres modes
de déplacements est estimée à 17 tep.
4.-REVOIR LA POLITIQUE DE
L’HABITAT
C’est un des axes que l’auteur na pas abordé mais
qui est stratégique pour l’Algérie. Pour l’Europe, cela
rentre dans le cadre de la directive européenne du
16 décembre 2002 sur la performance énergétique
des bâtiments (2002/91/CE) et a pour objectif de
promouvoir l'amélioration de la performance éner-
gétique des bâtiments, reposant en particulier sur
les principes suivants : des exigences minimales de
performance énergétique ainsi qu'un diagnostic pour
les bâtiments neufs et existants. Selon le Ministère
du développement durale français-mais cela concerne
l’Algérie où lon continue de construire des millions
de logements selon les méthodes traditionnelles, et
souvent ne tenant pas compte des spécicités régio-
nales notamment au Sud, le secteur du bâtiment
est de tous les secteurs économiques, il est le plus
gros consommateur d'énergie en plus de l’utilisation
intensive du ciment et du rond à béton. Il représente
en moyenne 43% des consommations énergétiques
et produit chaque année plus de 120 millions de
tonnes de dioxyde de carbone, gaz à eet de serre,
soit près du quart des émissions nationales. Le poste
« logement » représente à lui seul 30% du budget
des ménages liées notamment au chauage des lo-
gements. Aussi, pour être ecace, l'eort doit porter
à la fois sur les constructions neuves et sur les bâti-
ments existants. Cet eort permettra non seulement
la réduction de la facture énergétique, donc la baisse
des charges pour les ménages, mais aussi le déve-
loppement de l'emploi dans le bâtiment et l'amé-
lioration du bien-être des habitants. Dans ce cadre
il y a lieu de promouvoir en Algérie une intense
formation dans le BTPH axée sur léconomie de
l’énergie et ce pour accompagner les particuliers
dans les travaux d'ecacité énergétique pour leur
habitat, et les entreprises et artisans du bâtiment
pour des analyses énergétiques globales et des so-
lutions intégrées pour la construction.
En résumé, en ce XXIème siècle les réservoirs d'em-
plois seront immenses dans les industries écologiques
d'où l'importance de la formation sur les nouveaux
métiers. En plus pour l'Algérie à court et moyen
terme, la plus grande réserve de gaz et de pétrole
pour l'Algérie, ce sont les économies d'énergie pou-
vant aller à 15/20%. L'on peut économiser au vu de
la consommation actuelle 4 milliards de mètres cubes
gazeux par an et cumulé horizon 2015/2030, avec
une progression arithmétique plus de 90/100 milliards
de mètres cubes gazeux. Dans ce cadre, comment ne
pas rappeler que le coût actuel du projet Galsi d'envi-
ron 4 milliards de dollars concerne seulement 8 mil-
liards de mètres cubes gazeux par an. Cela implique
de revoir notamment les politiques actuelles désuètes
de l'habitat et du transport, et un large débat national
sur les subventions actuellement non ciblées source
de gaspillage dénergie et de fuites de produits hors
des frontières, impliquant un système d’information
transparent sur la répartition des revenus tant spatiales
(par régions) que par catégories socio-procession-
nelles. Tout cela pose la problématique du futur mo-
dèle de consommation énergétique dont les axes doi-
vent être dénies par le Conseil National de l’Energie,
fonction d’une cohérence et visibilité dans la réforme
globale et donc de la gouvernance globale du pays.
(1)- Ecole doctorale de l’économie et de ma-
nagement-Mémoire de Magister en Manage-
ment soutenu par Melle. ATMANIA Hanane
le 15 janvier 2015 : « la stratégie d’implantation
des énergies renouvelables en Algérie : cas de
la photovoltaïque »
Dimanche 25 Janvier 2015
5
Quotidien National d’Information
Si vous aimez la liberté Payez-en le prix
Débat du jour
Par Dr Abderrahmane MEBTOUL
Professeur des Universités -Expert
International
Revoir les politiques de l’habitat,
du transport et des subventions
Melle Atmania Hanane vient de soutenir un excellent travail de mémoire de magister le 15 janvier 2015 à l’Université Belgaid d’Oran dont l’encadreur a été un de
mes anciens étudiants , le professeur Abdelaziz SALEM et dont j’ai eu l’honneur de présider cette soutenance sur le thème « stratégie d’implantation des énergies
renouvelables en Algérie » où a été abordé longuement les économies d’énergie (1). Le Ministre de l’Energie vient de déclarer le 22 janvier 2015, certainement sous
la pression des événements récents que l’Algérie compte porter à 25.000 MW la part énergies des énergies renouvelables au lieu de 12.000 prévue initialement.
LUTTER CONTRE LE GASPILLAGE PAR L’EFFICACITE ENERGETIQUE EN ALGERIE :
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