LE CHIFFRE DU JOUR 53 CINQ OPPOSANTS cubains qui faisaient partie d'un groupe de 53 militants libérés fin 2014 sur demande des Etats-Unis ont été de nouveau incarcérés depuis, a dénoncé lundi la Commission cubaine des droits de l'homme (CCDH). LE MAGHREB Riyad pris à son propre jeu La guerre déclenchée par l'Arabie saoudite sur le marché pétrolier pourrait se retourner contre elle, écrit The Washington Post. "La prochaine victime qui tombera dans la guerre des prix du pétrole déclenchée par l'Arabie saoudite pourrait être sa propre économie", estime Matthew O'Brien, journaliste de The Washington Post. A u fur et à mesure que les revenus pétroliers s'amenuisent, Riyad est à un pas de commettre la même erreur que l'Europe: tailler dans son budget sans modifier les taux d'intérêt en vigueur pour atténuer le coup économique. "Cherchant à évincer ses concurrents, l'Arabie saoudite inonde le marché de pétrole bon marché, mais aujourd'hui cela devient de plus en plus problématique", souligne Matthew O'Brien. La production de pétrole de schiste peut parvenir à être rentable même avec des prix encore plus bas. D'autant plus qu'elle peut, le cas échéant, être suspendue et relancée à moindres frais, poursuit-il. "Même si les Saoudiens réussissent à les (les producteurs du pétrole de schiste-ndlr.) +mettre en hibernation+, ils sont toujours capables de se mobiliser très rapidement pour prévenir une hausse des prix supérieure à 50 dollars le baril", écrit le journaliste. D'après M. O'Brien, compte tenu du déficit budgétaire qui s'est aggravé et atteint 15% du PIB, Riyad ne peut plus se permettre de dépenser de l'argent pour retenir les cours de l'or noir. Par conséquent, le gouvernement est confronté à la nécessité de mettre en pratique une politique d'austérité qui ne sera pas efficace non plus. "Autrement dit, Riyad ne peut pas se permettre de continuer à dépenser 13% de son PIB en subventions énergétiques, mais il ne peut pas se permettre non plus d'endommager l'économie mondiale encore plus que la baisse des Post scriptum une dévaluation. D'autres pays dépendant des prix de pétrole tels que l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan ont déjà renoncé à l'ancrage de leurs monnaies au dollar. Pour cette raison, les marchés tablent sur le fait que l'Arabie saoudite va aussi suivre cet exemple, car il est impossible de résister à la +gravitation économique+ si longtemps, conclut le journaliste. M. O. TURQUIE L Le pouvoir tue son propre peuple es autorités turques ont lancé une opération militaire contre les Kurdes vivant dans le sudest du pays. Un couvre-feu est décrété dans certaines régions ébranlées par les affrontements entre l'armée et les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Les forces de l'ordre utilisent non seulement des gaz lacrymogènes, mais aussi des matériels de guerre. Selon Feleknas Uca, membre du Parti démocratique des peuples (HDP), l'Europe doit savoir que les autorités turques mènent une guerre contre leur propre peuple et tuent des civils. Le rassemblement organisé le 3 janvier par des militants prokurdes à Istanbul a donné lieu à de nombreuses arrestations. Dix personnes ont été interpellées suite aux affrontements entre la police et les partisans du parti kurde HDP. Les manifestants se sont réunis pour dénoncer les actions des autorités turques dans le sud-est du pays peuplé principalement de Kurdes. L'armée turque y a lancé une opération dite "antiterroriste", après avoir déployé 10 000 soldats, du matériel blindé et même des hélicoptères. Les défenseurs des droits de l'homme font état de plus de 100 morts civils. Ex-parlementaire européenne, actuellement députée de la Grande Assemblée nationale de Turquie, Feleknas Uca estime que la situation dans le pays ne cesse de s'aggraver. "Je me trouve à Diyarbak?r où la police jette quotidiennement des gaz lacrymogènes contre des civils. On voit des morts gisant dans les rues. Il y a quelques jours, un adolescent de 16 ans a été tué. Les familles des victimes ont entamé une grève de la faim. Ici, des gens sont tués tous les jours. Cette opération n'est pas dirigée contre les rebelles, mais contre le peuple turc", a déclaré Mme Uca à la chaîne de télévision RT. Selon elle, le gouvernement doit mettre un terme à ces massacres. "J'invite l'Europe à montrer un carton rouge à la Turquie. Ce pays veut adhérer à l'UE. Quant à l'Europe, elle souhaite pour sa part que la Turquie soit considérée comme un endroit sûr pour les réfugiés. Or, lorsqu'un gouvernement utilise des chars et des forces armées contre son propre peuple, j'appelle ça une guerre. Voici pourquoi j'invite l'Europe à rompre son silence. Les gens doivent voir de leurs propres yeux ce qui se passe ici. Ils doivent voir comment on tue des civils", a indiqué la militante pro-kurde. S. H. ÉTATS-UNIS Trop tard de corriger les erreurs de 2015 pour Washington L' année 2015 "a été décisive", elle a été même "un moment-charnière" pour résoudre les problèmes les plus épineux qui se dressaient devant le Moyen-Orient, pense Hussein Ibish, éditorialiste de l'édition arabe The National. L'année 2015 "pourrait bien être dans l'histoire comme une période où les Etats-Unis ont abandonné leur rôle de garant de l'ordre politique dans le Moyen-Orient", estime Hussein Ibish dans son article intitulé "As Obama looked for an exit, Putin seized his chance" (Pendant qu'Obama cherchait une issue, Par B. Chellali Les voies essentielles de renforcement de l'économie nationale L prix du pétrole l'a déjà fait", écrit Matthew O'Brien. Le problème essentiel est que le riyal saoudien est ancré au dollar. De ce fait, l'Arabie saoudite est contrainte d'augmenter ses taux d'intérêt dans le sillage de la Réserve fédérale, ce qui a débouché sur une flambée de sa monnaie nationale alors que l'économie du pays a besoin qu'elle se dévalue. Si les prix de pétrole ne montent pas, il faut recourir à Poutine a saisi sa chance"). Les Etats-Unis "restent toujours la force militaire la plus puissante dans la région. Mais l'impression que "Washington est réticent à utiliser son pouvoir pour influer sur la situation au Moyen-Orient est devenue presque universelle", poursuit-il. L'intervention russe en Syrie peut paraître soudaine, mais "Vladimir Poutine a passé ces dernières années en testant la détermination des Américains et en analysant globalement la situation en Ukraine et ailleurs. Il a aussi méticuleusement considéré le grand rôle de l'Iran, du Hezbollah et des chiites irakiens en Syrie", Riyad pris à son propre jeu Le Quotidien de l’Économie GUERRE PÉTROLIÈRE explique l'éditorialiste. Il estime que Vladimir Poutine a conclu qu'il pouvait intervenir en Syrie sans aucun obstacle de la part de Washington. M.Hussein est persuadé que le principal avantage de la Russie par rapport aux EtatsUnis est sa disposition d'agir en correspondance avec ses propres intérêts tandis que Washington n'est pas prêt à influencer la situation pour atteindre ses buts. Ce sera extrêmement difficile pour les autorités américaines de retrouver l'influence perdue au Moyen-Orient, conclut le journaliste. R. N. e remodelage de l'économie nationale s'inscrit, au cours de la période présente dans le double contexte de la finalisation des objectifs arrêtés pour le développement économique et social par le programme politique du gouvernement et de la préparation des conditions de la préparation de l'image émergente de l'économie nationale, à l'horizon 2019. Un remodelage qui selon le discours officiel se caractérise par la nécessité d'une plus grande maîtrise du processus de développement et des conditions de son maintien au niveau requis par l'ampleur croissante des besoins à satisfaire, dans un contexte où la part relative des hydrocarbures dans le financement notamment de l'accumulation, devra être progressivement remplacée par un surplus économique dégagé à partir de la production et de la productivité mais par la nécessité aussi d'une utilisation plus intensive des moyens matériels et humains disponibles. Compte tenu de ces facteurs, la recherche d'une efficacité économique et sociale des capacités existantes ou à venir devra constituer au cours de cette période de crise économique et financière que traverse le pays l'axe directeur autour duquel prendront corps l'ensemble des mesures de réorganisation de l'économie nationale. Celles-ci visent essentiellement à finaliser et à parfaire les grands axes de structures et de soutiens engagés, tout en constituant une base à même de répondre au schéma d'organisation et de concrétisation de la croissance générale. Elles devront se traduire en particulier par une meilleure capacité des opérateurs nationaux à intensifier leur participation, dans un cadre organisationnel planifié et sur la base de conditions garanties susceptibles d'élargir et de renforcer la diversification de l'économie nationale et son taux de satisfaction des besoins de fonctionnement de l'économie et ceux des citoyens à partir du marché national. C'est en effet dans de telles conditions que la production nationale pourra prendre la relève de l'importation, notamment pour les produits non stratégiques, parmi lesquels en premier lieu certains biens de consommation, diminuant ainsi la pression des contraintes extérieures, et préparer en même temps la production nationale à dégager des surplus susceptibles d'être exportés à des coûts et des conditions compétitifs sur le marché mondial. Dans ces conditions, la poursuite par le gouvernement des efforts visant davantage le rôle des différents secteurs économiques et sociaux, l'extension de la précision des modalités de mise en œuvre des objectifs et des équilibres arrêtés, et le souci constant de rapprocher les lieux de décision et des centres d'activités et de vie, sont à mêmes de constituer les voies essentielles du renforcement et du développement , en tant que cadre général d'organisation et de gestion de l'activité économique et sociale, tout en s'inscrivant dans la démarche de décentralisation et de démocratisation de la gestion économique. Dans ce cadre, il est question de développer davantage les initiatives des secteurs public et privé, un meilleur renforcement de la régulation économique et sociale, produit de la richesse nationale. Aussi, faudra-t-il, opter pour de nouveaux instruments directs ou indirects dans un objectif de consolider l'expérience acquise et de développer les moyens tangibles apportés par les nouvelles mesures engagées par le gouvernement pour faire face à la chute drastique des cours pétroliers et qui visent à plus d'activités, plus d'initiatives, de cohérence d'ensemble et des équilibres globaux. En effet, dans la mesure où les instructions du chef de l'Etat en ce qui concerne l'entrée dans le vif du sujet en ce qui concerne la préparation de l'après-pétrole doivent rester le cadre unique de référence aux actions à entreprendre par l'ensemble de la famille économique et sociale, il conviendra au gouvernement d'approfondir la démarche pour faire de ses instructions globalisées un cadre de concertation entre les différents partenaires, sur la base d'objectifs et de paramètres arrêtés conjointement au vu des capacités disponibles et de contraintes et garantissant ainsi la réunion de l'ensemble des conditions de mise en œuvre d'une nouvelle génération économique, en particulier des plans de production et d'investissement, au sein d'un cadre et d'un programme commun à travers un véritable modèle et de procédures souples mais efficaces. C'est en effet dans un tel cadre, que pourra naître et se développer un mode de gestion et de régulation économique en adéquation avec les conditions les plus complexes de la conjoncture actuelle. B.C. CRISE IRANO-SAOUDIENNE GUERRE PÉTROLIÈRE (P24) LE MAGHREB Le Quotidien de l’Économie Le conflit sans effet sur les efforts de paix, dit Ryad (P19) PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Cinq axes majeurs visent la consolidation de l'État En marge de la conférence de presse animée, hier, par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. L'avant-projet de révision constitutionnelle rendu public s'articule autour de cinq axes visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. (Lire en Page 5) EXPLOITATION DE LA 4G GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT Le lancement officiel de Belaïb s'engage à trouver des l'appel d'offre demain solutions à leurs problèmes (P3) EDITION N°5108 MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM (P4) 2- LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 TÉLÉGRAMME USA Bill Clinton fait campagne pour Hillary B ill Clinton a pour la première fois fait campagne lundi, en solo, pour son épouse Hillary en vue de la présidentielle américaine. Il a pris la parole devant plusieurs centaines de personnes à Nashua, dans l'Etat du New Hampshire. Bill Clinton a affirmé, à propos d'Hillary, qu'il n'avait jamais vu de son vivant un candidat à la Maison Blanche qui soit "plus qualifié de par ses connaissances, son expérience et sa personnalité pour faire ce qui doit l'être", dans "une période pleine d'incertitudes". Il a insisté sur ses connaissances en matière de politique étrangère mais également ses années passées à défendre la cause des enfants ou les pauvres. Se présentant comme un "grand-père heureux", l'ex-président (1993-2001) a raconté comment ils étaient tombés amoureux il y a 45 ans, alors qu'ils étaient étudiants et comment à l'époque il pensait qu'elle était "la personne la plus incroyable", jeune femme brillante ayant choisi de se soucier des pauvres et des enfants, alors qu'elle pouvait choisir n'importe quelle carrière. Bill Clinton, calme et détendu, n'a pas mentionné M. Trump dans son discours d'une demi-heure, pas plus que les autres adversaires de son épouse, mais il a mis en garde contre "un retour en arrière" si le pays élit un président républicain. La campagne présidentielle "fait un peu peur" cette année, a-t-il ajouté, demandant à l'audience de "prendre au sérieux" les déclarations des candidats. M. Clinton devait à nouveau prendre la parole lundi en fin d'après-midi lors d'un meeting à Exeter, toujours dans le New Hampshire. Cet Etat du nord-est des Etats-Unis est le premier à organiser ses primaires le 9 février prochain. … Nouveau record de vente pour Adele... "25", le dernier album d'Adele est le disque qui s'est le mieux vendu en 2015 aux Etats-Unis. Il a fini l'année en passant six semaines consécutives en tête des classements de vente, selon les chiffres de Nielsen Music. Le dernier opus de la chanteuse britannique s'est vendu à 7,44 millions d'exemplaires aux EtatsUnis en 2015, un record depuis l'album "Confessions" de la star du R&B Usher (7,98 millions d'exemplaires en 2004). Mais "Confessions" avait néanmoins bénéficié de plus de temps pour établir ce record, puisqu'il était sorti en mars 2004, alors que "25" n'a seulement été rendu disponible à la vente qu'au mois de novembre. "25" propulsé par le célébrissime morceau "Hello", a battu les records de vente en première semaine aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne. … Le taux de criminalité a augmenté à New York en 2015 L es meurtres et les viols ont sensiblement augmenté en 2015 à New York, tout comme la violence liée aux gangs. Cette recrudescence d'actes violents met un frein à la baisse globale de la criminalité observée ces dernières années dans la plus grande ville américaine. New York a enregistré 348 meurtres en 2015, un chiffre qui pourrait encore augmenter, contre 333 en 2014, une hausse de 4,5%. 68% de ces meurtres ont été commis par arme à feu, une augmentation de 21% par rapport à l'an dernier. Mais les autorités ont rappelé que 2014 était l'année qui avait enregistré le moins de meurtres en 50 ans. La violence des gangs a, elle, augmenté de 18%, selon ces statistiques. La plupart des incidents armés impliquent des personnes connues des services de police, qu'il s'agisse des tireurs (84% ont un passé criminel) ou des victimes (79%). En dépit du ralentissement global de la baisse de la criminalité, le chef de la police Bill Bratton s'est réjoui d'"une très bonne année". "2015 marque l'année la plus sûre de l'histoire moderne de New York", a-t-il déclaré. "Les investissements que nous faisons participent à ce succès", a assuré le maire Bill de Blasio. Et la police a souligné qu'en comparaison de la population, le taux de meurtres à New York était 4 fois inférieur à celui de Chicago ou de Philadelphie. TÉLÉVISION Selection du jour FRANCE Le comédien Michel Galabru est décédé... L e comédien français Michel Galabru est décédé lundi matin à Paris dans son sommeil à l'âge de 93 ans, a annoncé sa famille. L'acteur est décédé à 5H30 heures locales (4H30 GMT). Il s'est endormi, a indiqué sa fille Emmanuelle. Michel Galabru était un des acteurs les plus populaires du théâtre et du cinéma français. Il a mis sa faconde au service de nombreuses œuvres de répertoire et de boulevard, de films très grand public comme la série des Gendarmes de Jean Girault, ou plus exigeants comme Le juge et l'assassin de Bertrand Tavernier, qui lui avait valu un César du meilleur acteur en 1976. Michel Galabru était encore sur scène très récemment. Toutefois, en novembre dernier, il avait dû annuler les représentations de deux pièces où il tenait l'affiche en raison d'une grande fatigue. Deux décès de proches l'avaient beaucoup atteint : en octobre 2014, il avait perdu son frère Marc, comédien et écrivain, et en août dernier, son épouse Claude était décédée des suites de la maladie de Parkinson. Fils d'un professeur à l'Ecole des Ponts et Chaussées, Michel Galabru était né le 27 octobre 1922 à Safi (Maroc). En 2008, il obtient à 85 ans le premier Molière de sa carrière (meilleur comédien, la plus grande récompense du théâtre en France) pour son rôle dans Les chaussettes opus 124, où il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un come-back. … 2015, 3e année la plus chaude depuis 1900 A près 2014 et 2011, 2015 a été l'année la plus chaude en France depuis 1900 et décembre le mois le plus chaud depuis le début du XXe siècle, a annoncé lundi Météo-France. 2015 se place au 3e rang des années les plus chaudes dans l'Hexagone avec une moyenne de 1°C au-dessus de la normale. En décembre, les températures moyennes ont dépassé la normale de 3,9°C, selon un communiqué de Météo-France. Au cours du dernier mois de l'année écoulée, des températures printanières, supérieures aux valeurs habituelles d'un mois de mars, ont été mesurées régulièrement dans l'Hexagone. Des températures bien plus élevées que la normale ont été enregistrées au niveau mondial en 2015, qui devrait être l'année la plus chaude à l'échelle de la planète. Alors que 2014 avait déjà battu un record mondial, les températures de janvier à novembre ont franchi un nouveau seuil, selon les experts de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Les résultats définitifs pour 2015 au niveau mondial sont attendus courant janvier. Le franchissement du seuil symbolique de 1°C par rapport à l'ère pré-industrielle devrait être franchi, prédisent les scientifiques, qui mettent en avant les effets conjugués du réchauffement climatique et d'un puissant épisode El Niño dans le Pacifique cette année. LITTÉRATURE A 89 ans, Harper Lee en tête des ventes de livres en 2015 C ' est une romancière de 89 ans, Harper Lee, qui est arrivée en tête des ventes de livres aux Etats-Unis en 2015 avec son premier ouvrage depuis... 55 ans, "Va et poste une sentinelle". Ce classement prend en compte les données de l'institut Nielsen. Rendue célèbre par son premier livre, "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" ("To Kill a Mockingbird"), publié en 1960 et vendu à environ 30 millions d'unités, Harper Lee a écoulé 1,599 million d'exemplaires papier de son nouveau roman, sorti le 14 juillet aux Etats-Unis, selon Nielsen BookScan. "Va et poste une sentinelle" ("Go Set a Watchman"), publié par HarperCollins, reprend le personnage de Jean Louise Finch, surnommée "Scout", désormais âgée de 26 ans alors qu'elle n'en avait que 6 dans "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Ce roman qui évoque, comme son devancier, les rapports entre Noirs et Blancs dans le sud des Etats-Unis marqué par le racisme et la ségrégation, a été écrit avant même "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur" et présenté à un éditeur dès 1957, sans succès à l'époque. Selon l'agent de la romancière, le manuscrit de "Va et poste une sentinelle" n'a été redécouvert dans les archives de la romancière qu'à la fin de l'année dernière par la nouvelle avocate de Harper Lee. Plusieurs médias américains ont affirmé que l'ouvrage avait été publié contre la volonté de la romancière. Harper Lee vit aujourd'hui en maison de retraite dans sa ville natale de Monroeville, dans l'Etat de l'Alabama (sud). Elle souffre de déficiences visuelles et auditives. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 23 Les experts 20h55 Réalisé par : Claudia Yarmy Acteurs : Ted Danson (DB Russell) Elisabeth Shue (Julie «Finn» Finlay) George Eads (Nick Stokes) Jorja Fox (Sara Sidle) Eric Szmanda (Greg Sanders) Au cours d'une convention réunissant des collectionneurs d'objets macabres, un homme est assassiné. Le défunt est le cofondateur de cette bourse d'échanges de fétichistes de crimes et son associé ne lui connaît pas d'ennemis. Il a été tué dans un véhicule ayant appartenu à Lucas Reem, un tueur en série récemment exécuté pour ses crimes. Une première piste mène les enquêteurs à l'une de ses victimes. Discount 20h55 20h56 Réalisé par : Louis-Julien Petit Acteurs : Olivier Barthélémy (Gilles) Corinne Masiero (Christiane Gendron) Pascal Demolon (Alfred) Sarah Suco (Emma) M'Barek Belkouk (Momo) Dans un supermarché discount du nord de la France, les employés apprennent par leur patronne qu'ils vont bientôt perdre leur travail à cause de la mise en place de caisses automatiques. Il y a Gilles, qui s'occupe de son père, Christiane, qui a du mal à payer les traites de sa maison, Emma, qui élève son fils toute seule... Devant la menace du licenciement, Gilles convainc l'équipe du magasin de voler les marchandises bientôt périmées. Son but : organiser des ventes à bas prix dans un supermarché alternatif. 20h55 Recherche appartement ou maison Réalisé par : Stéphane Plaza Sandra Viricel Thibault Chanel Clémentine, 29 ans, célibataire depuis peu, vit chez sa sœur dans le 11e arrondissement de Paris après avoir dû quitter son appartement. Passionnée de mode, la jeune femme rêve d'acquérir un logement avec un grand dressing. Elle fait alors appel à Stéphane Plaza pour la guider dans ce premier achat. Quant à Grégoire, 32 ans, il vit dans un appartement par trop petit à Lyon avec son épouse Stéphanie, 29 ans, et leurs deux enfants. Le couple, qui n'a pas le temps pour chercher une autre habitation, compte sur l'aide précieuse de Sandra Viricel. LE MAGHREB Le Quotidien de l’Économie Edité par la SARL Maghreb Presse Édition au capital De 5.200.000 DA Compte bancaire : 00100625030030024926 BNA agence Kouba Directeur de la Publication Salah Lakoues Direction de la Rédaction Administration BP 545, Maison de la presse Safir Abdelkader Kouba - Alger Tél Adm : 023 70 94 94 Tél Réd : 023 70 94 61 Fax Pub : 023 70 94 58 Fax Réd : 023 70 94 09 Le chapeau de Mitterrand Réalisé par : Robin Davis Acteurs : Frédéric Diefenthal (Daniel Mercier) Laurent Claret (François Mitterrand) Frédérique Bel (Fanny Marquant) Roland Giraud (Pierre Aslan) Michel Leeb (Bernard Lavallière) Un soir de 1986, Daniel Mercier, comptable désavoué par son chef, décide de se faire une petite folie en allant déguster un plateau royal de fruits de mer dans un célèbre restaurant. S'installent à la table d'à côté le président de la République en personne avec deux amis. En partant, François Mitterrand oublie son feutre noir posé près de Mercier, qui s'en empare. Le messager 19h50 Réalisé par : Stéphane Gillot Cette série documentaire se penche sur celles et ceux qui se battent pour sauver des espèces animales menacées. C'est le cas du Français Chanee qui, de Bornéo à Sumatra, en Asie, assure la survie de gibbons orphelins. La comédienne Véronique Jannot est allée à la rencontre de cet homme d'exception qui a réussi à créer Kalaweit, le plus grand centre de réhabilitation des gibbons au monde. A Bornéo, Chanee confie à l'actrice une mission importante : adopter la petite Alya, bébé gibbon orphelin, pour une durée de sept ans. Peggy Sue s'est mariée 20h50 Réalisé par : Francis Ford Coppola Acteurs : Kathleen Turner (Peggy Sue) Nicolas Cage (Charlie Bodell) Barry Miller (Richard Norvik) Catherine Hicks (Carol Heath) Jim Carrey (Walter Getz) En 1985, lors d'une fête organisée par les anciens de son lycée, Peggy Sue s'évanouit en reconnaissant dans la foule son mari, Charlie, qu'elle s'apprête à quitter. Elle se réveille en 1960, à l'époque de son adolescence. Elle retrouve avec stupeur ses parents et ses grands-parents. Il y a Charlie, adolescent, qui rêve de devenir une star du rock, mais aussi Michael, un jeune poète qui rêve de s'installer dans une communauté. Site internet : www.lemaghrebdz.com e- mail: [email protected] Impression EPE - SPA Imprimerie "Centre" Diffusion Centre : MPE Est : MPE Ouest : MPE Publicité Tél : 023 70 94 94 Contactez aussi ANEP : 1 Avenue Pasteur, Alger Tél. : 021 73 76 78 / 021 73 71 28/ 021 73 30 43 Fax : 021 73 95 59 Bureaux Régionaux Annaba 038 86.83.25 Oran 041 45.21.99 Les manuscrits, photographies ou tout autre document et illustrations adressés ou remis à la rédaction ne seront pas rendus et ne peuvent faire l'objet d'aucune réclamation. 22 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 NATION DÉTENTE LE MAGHREB du 6 Janvier 2016- 3 EXPLOITATION DE LA 4G Le lancement officiel de l'appel d'offre demain Ce jeudi, aura lieu le lancement officiel de l'appel d'offre relatif à l'exploitation de la téléphonie mobile de 4e génération (4G), dont les résultats seront connus en mai prochain, c'est ce qu'a annoncé lundi la ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication (TIC), Imane Houda Feraoun. L a ministre a précisé que l'Autorité de régulation de la poste et des télécommunications (ARPT) "annoncera officiellement, le 7 janvier prochain, l'ouverture de l'appel d'offres relatif à l'exploitation de la téléphonie mobile de 4e génération (4G)", au forum de la chaîne I de la Radio nationale, ajoutant que les résultats seront connus au mois de mai prochain. Un délai de trois mois a été accordé aux opérateurs de téléphonie mobile pour l'acquisition de l'équipement nécessaire, a indiqué la ministre, soulignant que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en vigueur au dernier trimestre de 2016. Lors de l'élaboration du cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de téléphonie mobile "ont été invités à assurer un seuil minimum de couverture de 10% au cours des quatre premières années dans les wilayas de leur choix et à élargir ce service aux régions du sud dans un délai de trois ans", a précisé Mme Feraoun. ENCOURAGER L'INDUSTRIE LOCALE Par ailleurs, elle a estimé que les nouvelles taxes à l'importation d'équipements introduites par la Loi de finances 2016 visaient essentiellement à "encourager l'industrie locale et à aider les jeunes à développer leurs innovations dans le domaine des nouvelles technologies". Mme Feraoun a révélé à ce propos qu'un projet d'installation du Wifi dans les espaces publics est actuellement à l'étude ce qui permettra, a-t-elle dit, de lancer des micros entreprises qui "contribueront à assurer le service de proximité et de créer des postes d'emploi". Concernant le paiement par Internet qui accuse un retard en Algérie, la ministre a précisé que son département travaille actuellement en coordination avec les secteurs du Commerce et de la Justice notamment à activer une série de lois relatives au projet dont la loi sur le e-Commerce pour protéger les consommateurs et les opérateurs à la fois". S'agissant des dangers d'Internet, la ministre a appelé à la création d'une instance de contrôle de la qualité des sites. L'Algérie qui a consacré la démocratie et la liberté d'expression ne peut interdire l'utilisation d'Internet, a-t-elle souligné ajoutant que "des campagnes de sensibilisation aux dangers de la toile seront organisées au courant de l'année à l'adresse des jeunes et des enfants". A propos du secteur des Postes, Mme Feraoun a estimé que le retard du projet de création d'une banque postale "n'est pas dû à un problème financier, mais au fait qu'il y a d'autres priorités à savoir l'amélioration des services assurés à la clientèle, la disponibilité des liquidités dans les bureaux postaux qui ne disposent pas actuellement des moyens techniques qui leur permettent de lancer le projet de banque postale". La priorité, a-t-elle ajouté, consiste actuellement à moderniser le réseau postal, soulignant qu'en 2015, 160 distributeurs automatiques ont été installés". Selon elle, le service après-vente n'est pas assuré ce qui explique le retard dans la réparation des pannes enregistrées dans ces machines, un problème auquel il sera remédié à l'avenir. M. N. LICENCES D'IMPORTATION Ouverture des contingents des produits agricoles et agroalimentaires L es contingents à l'importation des produits agricoles et agroalimentaires soumis au régime de licences d'importation, et qui comprennent 63 positions tarifaires, seront ouverts du 5 au 26 janvier en cours, a indiqué avant-hier le ministère du Commerce. "Il est ouvert à compter du 5 janvier 2016 à 8h00 jusqu'au 26 janvier 2016 à 16h00, à l'importation, les contingents des produits agricoles et agroalimentaires soumis au régime de licences d'importation au titre de l'accord d'association avec l'Union européenne", en application du décret exécutif 15-306 du 6 décembre 2015 fixant les conditions et les modalités d'application des régimes de licences d'importation ou d'exportation de produits et marchandises, précise un communiqué du ministère. L'introduction d'une demande de licence d'importation d'un produit ou d'une marchandise, dont le contingent est ouvert, peut être faite par "tout opérateur économique, personne physique ou morale, remplissant les conditions conformes à la législation et à la réglementation en vigueur". L'opérateur intéressé est ainsi appelé à déposer son dossier complet pour chaque produit ou marchandise à importer auprès de la Direction du Commerce de wilaya territorialement compétente, souligne le ministère. Ce dossier doit comporter un formulaire dûment renseigné à télécharger sur le site web du ministère du Commerce (www.mincommerce.gov.dz), accompagné d'une copie du registre de commerce, d'une facture pro forma indiquant le produit, sa quantité, sa valeur et son origine, d'un extrait de rôle, une attestation de mise à jour avec la CNAS et/ou la CASNOS et enfin un questionnaire d'identification de l'opérateur économique, également téléchargeable sur le site web du ministère. Pour rappel, le décret exécutif du 6 décembre 2015 porte notamment sur la mission du comité interministériel chargé de la déli- vrance des licences, les modes de répartition des contingents et la durée de validité de ces licences. Il indique que les licences d'importation automatiques sont délivrées par les secteurs ministériels concernés sur la base d'une demande accompagnée de documents justifiant la conformité des produits selon leur nature et la situation juridique des opérateurs économiques. A ce titre, les secteurs ministériels sont appelés à déterminer la liste des produits, jugés nécessaires, à soumettre au dispositif de licence. Quant aux licences non automatiques, elles sont accordées par le ministère du Commerce sur proposition d'un comité interministériel permanent institué auprès de ce ministère, afin de gérer les contingents de produits. Ce comité a pour mission de formuler des propositions relatives à la liste des produits et la détermination des volumes quantitatifs des contingents. H. B. LA CONJONCTURE de Nabil Benbachir Un présent trop priorisé T ous les pays arabes doivent aujourd'hui leur instabilité à l'éloignement des débats et du dialogue de la société. Débattre franchement est considéré comme une des composantes essentielles d'une politique de subversion. A quoi l'Etat devrait-il s'attendre quand les débats ont déserté les enceintes parlementaires et ne trouvent même pas, en compensation, une location dans le tube cathodique. N'est-ce pas que c'est lorsque le débat est chassé des institutions qu'il se proclame " SDF " et est alors pris en charge justement à des fins de subversion. Nous pouvons dire alors que ce sont les institutions qui fournissent même involontairement les opportunités aux sergents recruteurs de la subversion. Le citoyen n'a pas à s'en faire pour s'intéresser de trop près aux dépenses publiques et même au gaspillage ou à la corruption car il n'a pas conscience qu'il s'agit de son argent, c'est-à-dire des impôts. Les citoyens dans les pays dont les économies sont financées par des ressources naturelles , même non renouvelables, n'ont pas intégré la notion de contribuables et en conséquence , ne risquent pas de " de se mettre en mouvement " pour demander des comptes, et cela continuera tant que les populations persistent à penser que c'est l'argent du pétrole qui est mal dépensé ou qui est détourné pour le placer dans les banques étrangères, et pas le leur. Tant que continue à s'entretenir la perception (qui est même devenue une conviction) selon laquelle le gaz prendra le relais du pétrole, les populations n'ont pas à s'en faire. Elles n'ont plus à s'en faire, ou mieux même, elles n'auront plus à s'en faire. Il y en a tant en position de pouvoir décider qui ont tout fait pour que l'économie et la politique soient placées en dehors de l'intérêt des populations, afin que ces dernières ne s'y intéressent pas, et ne s'occupent pas à trop questionner l'avenir. Il est parfois trop dangereux, n'est-ce pas, de faire d'un individu un citoyen. Le citoyen n'a pas à s'en faire pour s'intéresser de trop près aux dépenses publiques et même au gaspillage ou à la corruption car il n'a pas conscience qu'il s'agit de son argent, c'est-à-dire des impôts. Les citoyens n'ont pas intégré la notion de contribuables et peut être que cela continuera ainsi jusqu'à ce que les menaces les plus dangereuses soient perçues comme provenant des intérêts liés aux champs pétroliers. Nombre d'observateurs pensent qu'il y a une indigence de débat ou de recherche collective et concertée, ce qui explique l'absence de coopération sur le plan intellectuel. Mais, tout est trop immédiat en termes de besoins à satisfaire. Trop immédiats signifie le sacrifice du futur sur l'autel des intérêts présents. Qu'est ce qui divise encore, qu'est ce qui crée de l'inflation, comment sont gaspillées les ressources du pays ? Ce ne sont pas des thèmes qui pour le moment induisent un débat public, mais les frustrations qui s'accumulent devraient susciter le plus grand intérêt des pouvoirs publics, voire de l'inquiétude. Les grèves dans les différents secteurs ne sont pas cordonnées pour leur donner un caractère politique, mais cela risque bien d'arriver. Il est difficile de convaincre les populations qu'il y a des thèmes de politique et d'économie qu'il faudrait investir pour amener les parlementaires à prendre position en faveur des électeurs et non de leurs partis ou d'intérêts politiciens. Les élus parlementaires et ceux qui n'ont pas été élus n'arrivent pas ou ne veulent pas ouvrir le débat sur ce qui se rapporte au débat de fond sur le fonctionnement de l'économie, sur le choix des options, sur le contrôle des dépenses de l'Etat, sur la fuite des capitaux, les transferts illicites, sur la corruption…. C'est plutôt du temps du parti unique que des sujets de ce genre sont évoqués, et où les politiques de l'époque investissaient politiquement dans l'économie. Il est terminé le temps où l'on s'amusait à tenter de comprendre d'où viendrait l'argent qui aurait à financer le développement. Aujourd'hui, il y a quand même un paradoxe. Ce ne sont plus les " politiques " qui tentent un débat, mais des experts par le bais de la presse. N. B. 4 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 NATION L a Compagnie algérienne d'assurance et de garantie d'exportations (CAGEX) a été élue membre du Conseil exécutif de l'Organisation des assureurs crédit arabes et islamiques "Aman Union", apprend-on lundi auprès de cet assureur public. Lors de l'assemblée générale de ce Conseil à Mascate (Oman) tenue en décembre dernier, l'élection a eu lieu. L'Organisation des assureurs-crédits arabes et islamiques a été créée en 2010 pour consolider et renforcer les relations de coopération entre ses membres, et elle est composée de 18 assureurs membres. La CAGEX, qui a adhéré à cette organisation dès sa création, "a pu tisser des relations profitables aux échanges entre les opérateurs du commerce extérieur des pays concernés, dans les domaines de la réassurance, de l'information commerciale et du recouvrement des créances, tant en Algérie, au profit des assureurs membres, que dans les pays concernés, au profit de la CAGEX et des exportateurs algériens", explique-t-elle dans un communiqué. Créée en 1995 pour contribuer à la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures, la CAGEX entreprend des relations de coopération avec plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux dans le domaine de l'assurance-crédit, de l'information commerciale et du recouvrement des créances. Cette coopération internationale lui permet de "prévenir et de récupérer les impayés à l'étranger, tant en Europe, en Afrique, que dans les pays arabes et islamiques", souligne-t-elle. M. N. DÉCHETS DOMESTIQUES ET INDUSTRIELS Un filon inexploité pouvant générer 23 à 25 milliards de dinars/an de plus-value L' exploitation intelligente des déchets ménagers et industriels, en Algérie, représente un extraordinaire filon à même de générer entre 23 à 25 milliards de dinars/an et de créer des milliers d'emplois, assure M. Abdelkader Touzi, professeur en bioénergie et biomasse. Présent, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci considère qu'avec l'aide des scientifiques, les déchets peuvent asseoir les bases d'une forte industrie de récyclage et de transformation pour autant, souligne-t-il, qu'on leur accorde un réel intérêt. Pour lui, L'Etat a beaucoup à gagner en libérant et en encourageant cette activité. M. Touzi estime les quantités de déchets générés par les activités humaines à travers le pays, entre 7 à 10 millions de tonnes/an " dont, précise-t-il, seulement 5% sont exploités. Il fait par ailleurs mention d'environ 6.300 décharges sauvages, " dont relève-t-il, on ne tire aucun profit ", en raison de l'absence d'entreprises spécialisées dans les activités de récupération et de traitement. Il dit, d'autre part, regretter que la loi portant gestion, contrôle et élimination des déchets soit restée lettre morte à ce jour. " Des expériences de recyclage et de valorisation des déchets ont parfaitement réussi dans de très nombreux pays à l'étranger, " et les nôtres, qu'est qu'on en fait " s'interroge-t-il, ajoutant, dépité, " chez nous on préfère les incinérer ". Pour ce chercheur, la question est de savoir quels sont les mécanismes restant à mettre en place pour impulser une action à vaste échelle des activités de recyclages et de valorisation des déchets, dont l'industrie, à elle seule, génère, rappelle-t-il, quelques 2,5 millions de tonnes/an. A. H. Belaïb s'engage à trouver des solutions à leurs problèmes L ors d'une réunion avec les représentants de ces distributeurs, en présence du secrétaire général de l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a rassuré cette corporation de sa disponibilité à résoudre les problèmes liés au secteur qu'il dirige, notamment à travers l'adaptation du registre de commerce. Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb s'est engagé avant-hier à trouver des solutions rapides aux problèmes que rencontrent les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger, indique un communiqué du ministère. Il a en outre assuré ces distributeurs, qui ont promis de poursuivre normalement leur activité, de les accompagner dans leurs démarches même lorsqu'il s'agit de problèmes relevant d'autres secteurs, selon le communiqué. Le ministre a particulièrement mis l'accent sur "la nécessité d'agir ensemble pour préserver l'approvisionnement du marché en produits de large consommation dont notamment le lait". Les représentants des distributeurs de lait de la capitale ont, de leur côté, saisi l'occasion pour exposer les différents problèmes rencontrés par leur corporation dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire (0,75 centimes/litre), l'inadaptation du contenu du registre de commerce, une fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et la vétusté des moyens de transport. Ils ont, à ce titre, sollicité l'aide de l'Etat pour le renouvellement du parc consacré au transport du lait. Les représentants des distributeurs se sont enfin engagés à poursuivre leur activité en assurant dans les meilleures conditions la distribution du lait tout en exprimant leur confiance quant aux solutions envisagées par les pouvoirs publics pour prendre en charge l'ensemble de leurs problèmes et dans les meilleurs délais, selon la même source. Pour rappel, Hier, les transporteurs de lait en sachet ont entamé une grève de trois jours dans plusieurs wilayas du nord, notamment Alger, Boumerdès et Blida. Par ailleurs, l'ensemble des distributeurs exigent l'augmentation de leur marge bénéficiaire et la reconversion de leur registre de commerce en tant que distributeurs de lait en sachet, ainsi que l'aide de l'Etat pour tous les propriétaires de vieux camions afin de renouveler leur matérielles" a-t-il déclaré. Afin de répondre à leurs besoins en cette matière vitale, les citoyens ont été obligés de s'approvisionner avec d'autres types de lait, tels que " Mon-lait, qui coûte 35 DA le sachet d'un litre", ou bien le lait de poudre qui coûte 580 DA le Kg. Hamza Belaidi SELON BEDOUI La création d'une dynamique économique génératrice de richesse est un défi A u niveau local "le véritable défi" consistait en la création d'une dynamique économique génératrice de richesse, c'est ce qu'a indiqué hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui à Tebessa. Lors de l'inauguration du siège de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chéréa à l'occasion d'une visite de travail et d'inspection dans cette wilaya "les communes doivent exploiter leurs spécificités dans la création de la richesse et l'accompagne- ment des jeunes, notamment les universitaires pour l'obtention de postes d'emploi". "Les moyens technologiques sont importants, mais doivent accompagner la dynamique escomptée visant à assurer des postes d'emploi, créer la richesse et trouver des solutions aux problèmes du citoyen", a indiqué M. Bedoui lors de la visite du centre des documents biométriques de cette commune. Dans ce cadre, le ministre a, souligné l'importance de mettre un terme à la bureaucratie pour répondre aux besoins des citoyens et dynamiser le développement des communes. Par ailleurs, il a souligné que "les responsables doivent assumer pleinement leur responsabilités, affirmant que "la loi sera appliquée à ceux qui n'assument pas leurs responsabilités". "Celui qui n'a pas encore compris qu'il est au service du citoyen 24h/24h, doit céder la place aux plus consciencieux", a-t-il martelé. Réitérant la disponibilité de l'Etat à poursuivre les efforts pour relancer le développement local à travers "l'accompagnement et les programmes supplémentaires", M. Bedoui a souligné la nécessité d'établir une "cohésion entre les responsables" et d'éviter les différends. L'objectif de l'Etat était de parachever les projets de logements programmés en 2016-2017 et mettre un terme à la crise du logement en Algérie, c'est ce qu'a souligné le ministre lors de l'inauguration de 200 Logements publics locatifs (LPL). Kh. M. PRO IN ALGERIA 20 grands domaines professionnels représentés prochainement P révu février prochain à Oran, le Salon de la fabrication et du savoirfaire algériens (Pro In Algeria), verra la représentation d'une vingtaine de grands domaines du champ productif national, ont indiqué lundi les organisateurs de cette manifestation économique. Le responsable du Salon, Tarik Messaoudène, a précisé dans un communiqué transmis à l'APS que "plus de vingt domaines investis par des professionnels algériens seront mis en relief lors de cet événement programmé du 7 au 10 février prochain au Centre des Conventions d'Oran +Mohamed Benahmed+ (CCO)". Ce large panel d'activités comprend, entre autres, les usines de production nationale, les constructeurs d'usines clefs en mains, l'artisanat, la menuiserie, le mobilier urbain, les travaux de maintenance électrique, la logistique et manutention, l'apprentissage et la formation professionnelle, et les services (banques, assurances, leasing). Le responsable a souligné aussi que, le Salon "Pro In Algeria" qui est un espace professionnel à vocation économique, impliquant directement le secteur de la production nationale, s'inscrit dans "la continuité de l'élan impulsé par les différents dispositifs de l'Etat en faveur des opérateurs et porteurs de projets viables et générateurs d'emploi". Quelque 200 professionnels nationaux sont attendus à cet événement qui est également ouvert aux opérateurs étrangers à l'instar des investisseurs et des sociétés qui proposent des usines clefs en mains et des solutions censées dynamiser la production en Algérie, a-t-il fait valoir. "De la petite brique aux grandes usines, construisons et consommons Algérien" constitue le slogan de ce Salon, organisé par la société événementielle Marcom Plus Agency, basée à Alger, en partenariat avec la Direction du Centre des Conventions d'Oran. Asma H. TASSILI AIRLINES Lancement aujourd'hui d'une nouvelle ligne Alger-Tindouf T assili Airlines (TAL) lancera aujourd'hui une nouvelle desserte AlgerTindouf dans le cadre de son programme d'exploitation du réseau de transport régulier domestique, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Tassili Airlines "proposera chaque mercredi un départ d'Alger vers Tindouf à 14H30 pour un atterrissage à Alger à 20H50", précise le communiqué. L'ouverture de cette nouvelle ligne sera accompagnée d'une tarification promotionnelle de lancement (-50%) en allerretour, soit un billet à 13.570 DA TTC. Pour un billet en aller simple, TAL prévoit une réduction de 40%, soit un billet à 8.118 DA TTC, selon la même source. La compagnie publique annonce aussi l'ouverture d'une nouvelle agence commerciale au centreville de Tindouf. Créée en 1998 dans le cadre d'une joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie, TAL est devenue une filiale détenue à 100% par le groupe pétrolier depuis 2005. R. N. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 21 LIGA GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT "AMAN UNION" La CAGEX élue membre du Conseil exécutif de l'Organisation SPORTS DAKAR Zidane décroche le premier rôle au Real Le Real Madrid a annoncé le limogeage de Rafael Benitez, remplacé par Zinédine Zidane au poste d'entraîneur du club merengue. L'ancien joueur emblématique de l'équipe de France va ainsi connaître au Real sa toute première expérience d'entraîneur d'une équipe première. C ette fois, Zinédine Zidane est bel et bien dans le grand bain. A 43 ans, le Français a été nommé entraîneur du Real Madrid à la place de Rafael Benitez, limogé lundi par le club madrilène. Le technicien espagnol a été remercié sept mois après son arrivée à la Maison Blanche en tant que successeur de Carlo Ancelotti. Le Real est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions mais pointe actuellement à la troisième de la Liga à quatre longueurs du leader, l'Atlético Madrid. Zidane, nommé adjoint de Carlo Ancelotti en 2013-14 avant de prendre le poste d'entraîneur de la réserve du Real depuis juin 2014, s'installe finalement sur le banc de l'équipe première. Florentino Perez, le président du club espagnol, n'avait pas vraiment caché son désir de voir le Français devenir un jour l'entraîneur de la Maison Blanche. Le nom de Zidane, joueur du Real de 2001 à 2006 et grand artisan de la victoire en Ligue des champions en 2002, était ainsi régulièrement revenu l'été dernier au moment où le Real cherchait le successeur de Carlo Ancelotti. Et encore davantage depuis que Benitez était menacé. Perez avait pourtant affirmé le 18 décembre, dans l'émission El Larguero, que l'heure n'était pas encore venue de nommer le Français à la tête de l'équipe première du Real. "Benitez ne sera pas remplacé, avait assuré le président du Real. Benitez est venu résoudre un problème. Ce n'est pas le problème, c'est la solution. J'ai de l'adoration pour Zidane, il a été mon joueur le plus emblématique. Il sera sûrement un jour un grand entraîneur, et de plus, il sera sûrement l'entraîneur du Real Madrid, mais ceci étant dit, ce n'est pas pour aujourd'hui." Moins de trois semaines plus tard, Perez a donc décidé de se séparer de Benitez pour nommer Zidane… Loeb s'offre déjà sa première victoire sur le Dakar et la place de ébastien leader Loeb (Peugeot 2008 S BENITEZ, C'EST L'ÉCHEC DE PEREZ Benitez, dont la réputation d'entraîneur tourné vers la défensive laissait envisager un mandat délicat dès sa nomination à la tête du Real, ne paie pas seulement les résultats décevants d'un club malgré tout encore dans la course au titre. Si l'humiliation subie à Santiago-Bernabeu dans le Clasico face au FC Barcelone le 21 novembre (0-4) a probablement pesé sur la décision de Perez, l'incapacité du technicien espagnol à faire l'unanimité dans son vestiaire est certainement l'une des principales raisons de son limogeage. Un vestiaire d'autant plus délicat à gérer qu'il avait affiché son soutien à son prédécesseur, Carlo Ancelotti, avant que Perez prenne la décision de se séparer du technicien italien. La décision du président madrilène sonne ainsi comme club lorsqu'il portait le numéro 5, le voilà propulsé en première ligne sur le banc. C'est exceptionnel car les très grands joueurs, ceux du calibre de ZZ, ne démarrent jamais aussi haut. Avant même d'avoir dirigé une seule séance d'entraînement avec l'équipe première du Real Madrid, Zinédine Zidane est un cas unique. Nommé lundi à la tête de la mythique écurie madrilène en lieu et place de Rafael Benitez, le Ballon d'Or 1998 saute dans le grand bain. Dans l'océan, même. Et sans bouée, tant qu'à faire... Sans aucune expérience du haut niveau, ZZ se retrouve à la tête du club le plus prestigieux de la planète. A l'échelle de l'histoire du football, ce qui arrive à Zidane est exceptionnel. Parce que les très grands joueurs ne font pas forcément de grands entraîneurs. Rarement, même. Et ceux qui Avant même d'avoir dirigé une seule séance d'entraînement avec l'équipe première du Real Madrid, Zinédine Zidane est un cas unique. l'aveu d'un échec. La volonté affichée des supporters de voir Benitez quitter le Real le mettait lui-même sous pression par rapport à sa gestion du club, de plus en plus critiquée par les socios de la Maison Blanche. Son choix de nommer Zidane n'en demeure pas moins très risqué. Non seulement parce que cette nomination intervient en cours de saison, mais aussi parce que le Français n'a aucune expérience d'entraîneur au plus haut niveau. Il appartient maintenant à Zizou de rééditer les mêmes exploits sur le banc que ceux qu'il réalisait sur le terrain. ZZ EST UN OVNI Zinédine Zidane a été nommé entraîneur du Real Madrid, lundi soir par Florentino Perez. Icone du s'en approchent n'arrivent pour la plupart d'entre eux jamais là où Zidane s'est assis lundi. Il suffit de se retourner sur le palmarès du Ballon d'Or, d'y extirper quelques pointures et d'ajouter les autres grands joueurs de l'histoire, tels que Pelé et Diego Maradona (qui n'étaient pas éligibles à la plus prestigieuse des récompenses individuelles) pour s'en rendre compte. C'est un fait : on ne commence pas sa carrière d'entraîneur sur un tel piédestal, en tenant les rênes d'une telle armada. Alfredo Di Stefano, légende absolue de la Maison Blanche, s'est bien assis sur le banc de SantiagoBernabeu. Mais pas avant 1982. Il entraînait déjà depuis quinze ans. Quand Johan Cruyff a pris les commandes de l'Ajax Amsterdam en 1985, la puis- sance de la formation néerlandaise était à des annéeslumière de ce qu'elle fut avec le même Johan en short. De même, lorsqu'il est ensuite arrivé à Barcelone, auréolé d'une Coupe des Coupes, tout était à (re)construire. LA SÉLECTION, SEULE VOIE DIRECTE VERS LA LUMIÈRE Sacré Ballon d'Or en 1990, champion du monde la même année avec l'Allemagne, Lothar Matthaus est probablement, dans l'histoire récente, le joueur majeur le plus désireux de percer et de devenir un grand entraîneur. Mais, en Allemagne, personne ne l'a sollicité. Encore moins en Bavière où le Bayern a préféré mettre son destin entre d'autres mains alors que l'ancien milieu de terrain ne demandait que ça. Jusqu'à aujourd'hui et la nomination de Zinédine Zidane à la tête du Real Madrid, il n'existait qu'une voie pour voir les choses en grand d'entrée de carrière : celle empruntée par un double Ballon d'Or, Franz Beckenbauer, et deux triples vainqueurs de la prestigieuse récompense, Marco van Basten et Michel Platini. A savoir : venir au chevet de la patrie. Beckenbauer l'a fait en 1984 avec la RFA, Van Basten en 2004 avec les Pays-Bas et Platini en 1988 avec les Bleus. Seul le premier a réussi à décrocher le Graal mondial avec sa sélection. Le nom de Zidane a déjà circulé autour de l'équipe de France, durant l'été 2012 au moment où Didier Deschamps allait être nommé en lieu et place de Laurent Blanc. Noël Le Graët avait loué la candidature et le profil de Zidane. Il avait même rencontré celui qui allait devenir adjoint de Carlo Ancelotti un an plus tard. Mais le président de la FFF n'avait pas tenté le pari ZZ, lui préférant DD. Et une forme de sécurité. Ce n'est pas celle qu'a choisi Florentino Perez. Le risque est grand. Pour le Real. Pour Zidane. DKR) a remporté la 2e étape du Dakar, disputée entre Villa Carlos Paz et Termas de Rio Hondo lundi, en Argentine. Sébastien Loeb (Peugeot) a remporté sa première victoire d'étape sur le Dakar lundi lors de la 2e étape, entre Villa Carlos Paz et Termas de Rio Hondo, en Argentine. Le nonuple champion du monde des rallyes, qui découvre cette année l'épreuve, a parcouru les 387 kilomètres chronométrés de la spéciale, raccourcie en raison des conditions météo difficiles annoncées dans la région, en 3 h 45 min et 46 sec. L'Alsacien a devancé son coéquipier, Stéphane Péterhansel, de 2 min 23 sec. Le Russe Vladimir Vasilyev (Toyota) a complété le podium, à 2 min 38 sec. Le vainqueur 2015, le Qatari Nasser Al-Attiyah (Mini), pointe lui à plus de 4 minutes sur cette étape, comme au classement général. "C'était piégeux et je suis content d'en être sorti. Je suis un peu surpris d'être le meilleur temps du jour. On a eu un peu chaud dans un bourbier où certains sont restés bloqués", a réagi Loeb à l'arrivée de la spéciale. "La voiture, ça va, elle est dans le coup même sur ces pistes sinueuses. On va ouvrir mardi, ce sera une autre histoire, une première pour Daniel (Elena) et moi. Il faut bien apprendre", a-t-il ajouté. SOUCIS EN SÉRIE POUR MINI Stéphane Peterhansel deuxième, Peugeot signe ainsi un doublé, et plus globalement une belle performance d'ensemble pour sa deuxième année sur le Dakar après 25 ans d'absence, l'ex-motard Cyril Despres ayant pris la 7e place, à 4 minutes. Seul l'Espagnol Carlos Sainz a laissé filer un peu plus de 11 minutes, après avoir passé "13 minutes sans bouger" au niveau du km 112, moteur calé. Mini n'a pas connu la même réussite. Le vainqueur 2015, le Qatari Nasser Al-Attiyah, a crevé et laissé échapper plus de 4 minutes. Surtout, l'Espagnol Nani Roma, victorieux en 2014, s'il n'a pas connu la même mésaventure que lors de la première étape il y a un an, quand il avait perdu près de 6 heures 30 d'entrée, s'est quand même fait piéger par la boue, ce qui le repousse au-delà de la 40e place, à plus de 46 minutes de Loeb. Embourbé au même endroit, l'Argentin Orlando Terranova s'en tire avec près d'une demi-heure de retard. La Mini la mieux placée est finalement celle du Finlandais Mikko Hirvonen, ancien coéquipier de Loeb en WRC et également nouveau venu sur le Dakar, au 5e rang. PRÉSIDENTIELLE CENTRAFRICAINE TOGO Les députés adoptent la loi de finances 2016 L a la loi de finances 2016 qui s'équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec un gap de financement de 39,4 milliards a été adopté mercredi par les députés du Togo. "Ce projet de loi de finances, gestion 2016, sera axé sur la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l'Emploi (SCAPE), déclinée en Programmes d'Actions Prioritaires (PAP)", a expliqué le ministre de l'Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèth Ayassor. Ainsi, l'ensemble des mesures contenues dans le projet de loi de finances, gestion 2016, sont entre autres axées sur l'atteinte des objectifs suivants : l'amélioration des recettes ; la lutte contre la pauvreté ; la réduction du chômage ; l'amélioration des conditions de vie des populations et la relance de l'économie par la consommation et l'investissement dans les secteurs source de croissance. Le ministre Ayassora révélé que les prévisions budgétaires pour la gestion 2016 se fondent sur des prévisions basées sur un cadre macroéconomique national assez stable et qui ne cesse de se consolider. "Dans le même temps, elles tiennent compte de l'environnement économique international marqué par une reprise progressive des activités dans les pays développés et par un ralentissement dans les pays émergents ainsi que dans certains pays en développement, en particulier ceux exportateurs de pétrole dont le prix ne cesse de baisser", a poursuivi M. Ayassor. "De même, la hausse continue du cours de dollar US ne cesse de renchérir le coût de nos importations en creusant encore plus de déficit dans les balances commerciales des pays en développement, principalement importateurs de produits de première nécessité et produits finis sans oublier l'aggravation du service de la dette extérieure due à cette hausse", a précisé le ministre. Deux tiers des candidats exigent l'arrêt d'une mascarade électorale Une vingtaine de candidats du premier tour de la présidentielle en Centrafrique ont exigé l'arrêt des opérations électorales, dénonçant une mascarade, dans une déclaration commune que l'AFP a pu consulter lundi. L es signataires, qui font état de nombreuses irrégularités après la publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30 décembre, refusent d'être complices de cette mascarade électorale et exigent purement et simplement l'arrêt des opérations au profit d'un processus concerté. Ils invitent en outre tous les acteurs impliqués à se mettre autour de la table pour définir les modalités pour la +sauvegarde de la nation+. Le texte affirme que les opérations électorales du 30 décembre ont révélé de graves irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin, sans toutefois préciser lesquelles. Une vingtaine de candidats - sur un total de 30 ont déjà signé ce texte, notamment Karim Meckassoua, pré- BURKINA FASO 50ème anniversaire du premier soulèvement populaire L e Burkina Faso a commémoré dimanche le 50e anniversaire de son premier soulèvement populaire qui a chassé le premier président du pays, Maurice Yaméogo en 1966. Le 3 janvier 1966, près de 50 000 Burkinabè sous la houlette des syndicats, sont sortis pour protester contre le régime du premier Président Maurice Yaméogo. M. Yaméogo sera remplacé par le colonel Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui jouait le médiateur, qui va gérer le pays pendant 14 ans avant d'organiser des élections en mai 1978. Pour la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), les autorités actuelles doivent maîtriser l'histoire du pays et savoir qu'il y aura des forces telles que le mouvement syndical qui joue son rôle entier de contre-pouvoir. Le 3 janvier 1966 signifie pour la Confédération syndicale du travail du Burkina (CGT-B), le refus du peuple de la mauvaise gouvernance et aussi le refus de la violation des libertés individuelles et collectives, car M. Yaméogo voulait "réduire les allocations familiales de plus de 50%, les salaires de 20%, mais aussi bloquer les avancements des travailleurs sur deux ans". En fin octobre 2014, des milliers de Burkinabè sont sortis pour s'opposer à la tentative de modification de la Constitution par le président Blaise Compaoré pour briguer un nouveau mandat en 2015. Plus d'une trentaine de personnes ont été tuées et plusieurs centaines d'autres blessées lors de ces journées insurrectionnelles anti-Compaoré. Après treize mois de transition, le Burkina Faso a réussi à organiser des élections jugées libres et transparentes qui ont été remportées par Roch March Christian Kaboré. NATION AFRIQUE 20 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 senté comme un des poids lourds de l'élection, et un ancien fils de président, Sylvain Patassé. En revanche, les candidats pour l'instant en tête de la course à la présidentielle après la publication dimanche de résultats encore très partiels - notamment Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé - ne figurent pas parmi les signataires. D'après des résultats portant sur environ un quart des électeurs inscrits, Faustin Archange Touadéra a recueilli 120.838 voix, largement devant l'un des favoris, Anicet Georges Dologuélé (68.547 voix), et Désiré Kolingba, fils d'un ancien président (39.952 voix). Faustin Archange Touadéra est un ancien Premier ministre (2008-2013) de l'ex-président François Bozizé renversé en 2013. Anicet Georges Dologuélé est lui un ancien Premier ministre du président AngeFélix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, avant d'être renversé par Bozizé. Il a reçu le soutien officiel du parti de Bozizé. Près de deux millions d'électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau président et leurs représentants à l'Assemblée nationale. Ces scrutins sont censés sortir le pays de trois années de violences intercommunautaires qui ont ravagé le pays. Le vote, qui s'est déroulé sans incident majeur, avait été qualifié de succès par la communauté internationale qui a salué l'absence de violences. Les résultats définitifs seront rendus publics dans les prochains jours. Un probable second tour est prévu le 31 janvier. La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, ellemême finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale menée par la France dans son ancienne colonie début 2014. PRÉSIDENTIELLE AU CONGO La course contre la montre est engagée A u Congo, la date du premier tour de l'élection présidentielle étant désormais connue, le 20 mars 2016, le pays engage dès à présent une double course contre la montre : d'abord pour les organes chargés de l'organisation du scrutin ; puis pour les candidats qui brigueront la magistrature suprême. Si pour les premiers, notamment la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques défis doivent être relevés avant l'échéance proprement dite, les candidats quant à eux doivent bâtir des stratégies pour convaincre, par leurs programmes, les potentiels électeurs aux attentes multiples. En ce qui concerne la CENI, les défis consistent, pour ces hommes et ces femmes appelés à gérer cet organe, de donner le meilleur d'eux-mêmes pour être au diapason de la tâche qui leur incombe : l'amélioration de la gouvernance électorale. Il s'agit, en effet, de disposer d'une nouvelle loi électorale modifiée, d'expérimenter le bulletin unique, de procéder à la révision des listes électorales en vue d'avoir un fichier fiable, mais aussi et surtout de faire en sorte que les cartes d'électeurs parviennent à temps aux électeurs afin d'éviter, comme ce fut le cas lors des derniers scrutins (législatives, locales et le referendum), une faible participation. Quant au ministère de l'Intérieur et de la décentralisation, la fixation de la date du premier tour de la présidentielle appelle à tout mettre en œuvre afin que la nouvelle république soit portée sur les fonts baptismaux, comme le souhaite ardemment le président de la République. Au regard des forces en présence et de ce que préparent leurs états-majors, le Parti congolais du travail (au pouvoir), principale formation de la majorité présidentielle n'a pas encore annoncé son candidat à cette course à la magistrature suprême. Son comité central a néanmoins renvoyé à une date prochaine la désignation de celui-ci. D'ores et déjà, les formations de la majorité, telles l'Union des forces démocratiques (UFD, de l'ancien premier ministre, Charles David Ganao), appellent le président sortant à faire acte de candidature. Dans ce cas, Denis Sassou N'guesso est présenté et se présente comme le seul capitaine à bord du bateau. Si cela se confirme, le président sortant aura, selon toute vraisemblance une pléiade de challengers parmi lesquels Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou (indépendant), Nicéphore Fylla de Sainte Eudes du Parti républicain liberal (PRL) et Anguios Nganguia-Engambe du Parti pour l'action de la république (PAR-Mâ), tous trois candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de 2009. Par ailleurs, du côté de l'opposition dite radicale incarnée par deux coalitions : l'IDC (Initiative pour la démocratie au Congo) et le FROCAD (Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique), le choix s'annonce quelque difficile en raison de la multitude des candidats supposés à cette course. En effet, certaines personnalités se sont déclarées candidates depuis plusieurs mois à cette élection. C'est le cas de, Mathias Dzon de l'Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) et Guy Brice Parfait Kolélas qui dirige l'aile dure du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). Cette liste pourrait être complétée par d'autres, en l'occurrence André Okombi Salissa (un ancien du PCT) ayant intégré l'IDC et bien entendu Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) reconnue comme le plus grand parti de l'opposition. Dans cette hypothèse, l'exercice parait plus difficile du côté de l'opposition où la guerre des egos est loin d'être terminée. Il est donc fort probable de voir l'opposition aller en rangs dispersés au premier tour. Une probabilité qui amenuiserait les chances de cette opposition face à la mouvance présidentielle qui mise sur Denis Sassou N'guesso comme "seul et vrai candidat". Aussi, dans cette course à la magistrature, le tout devrait se jouer non seulement par la posture des uns et des autres, mais aussi et surtout sur l'affirmation personnelle de chaque candidat sur la scène politique, et donc leur capacité de proposer un programme digne de convaincre les électeurs de se prononcer en leur faveur. Car, constate-t-on, aujourd'hui plus encore qu'hier les Congolais ont besoin de savoir quelles sont les réponses que leurs futurs gouvernants comptent apporter aux questions qu'ils se posent quant à leur avenir, surtout la jeunesse qui ploie sous un chômage chronique. Quatrième élection présidentielle du genre qu'organisera le Congo en un quart de siècle de démocratie pluraliste, l'échéance du 20 mars ne présage jusqu'ici aucune candidature féminine et mêmes des jeunes à qui la nouvelle constitution offre, pour la première fois, une opportunité de se présenter à la course vers la plus haute et prestigieuse fonction de l'État. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 5 PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Cinq axes majeurs visant la consolidation de l'État En marge de la conférence de presse animée, hier, par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. L'avant-projet de révision constitutionnelle rendu public s'articule autour de cinq axes visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. C et avant projet, validé par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. Au chapitre "consolidation de l'unité nationale", le projet de révision constitutionnelle réaffirme la place exceptionnelle qu'y tient la révolution du 1er Novembre 1954 et met en valeur le rôle de l'Armée de libération nationale aux côtés du Front de libération nationale, souligne le document portant présentation de ce projet. Dans le même chapitre, le texte affirme l'identité nationale dans ses trois dimensions, à savoir l'islam en tant que religion de l'Etat, l'arabité, qui demeure la langue officielle de l'Etat et l'amazighité qui enregistre une nouvelle avancée à travers sa promotion au statut de langue nationale et officielle (article 3 bis). Dans le registre de la consolidation de la démocratie, le document affirme la nature démocratique et républicaine du régime politique, fondé sur l'alternance démocratique au pouvoir par la voie des élections libres et régulières et la séparation des pouvoirs. Dans son article 74, le nouveau projet stipule que l'alternance démocratique par la voie des urnes sera également confortée à travers la réélection du président de la République une seule fois, disposition exclue de toute révision constitutionnelle (article 178). Dans le même cadre et concernant le renforcement des libertés démocratiques le projet affirme que la liberté de manifestation pacifique et la liberté de la presse sont garanties, ainsi que le droit d'accès aux informations et données et la garantie de leur circulation. La consolidation de la démocratie se fera également avec le renforcement des droits reconnus à l'opposition politique, souligne le document qui précise également que la révision constitutionnelle confortera la place de l'opposition parlementaire, y compris en réservant une séance mensuelle dans chaque Chambre à l'examen d'un ordre du jour proposé par l'opposition. L'opposition parlementaire pourra saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le Parlement. Le pouvoir législatif et son contrôle sur le Gouvernement est également affirmé dans ce nouveau projet qui indique, entre autres, que la majorité parlementaire sera consultée par le président de la République pour la nomination du Premier ministre (article 77) et que le recours aux ordonnances présidentielles sera limité aux seuls cas d'urgence durant les vacances parlementaires (article 124). Il est également fait obligation au Premier ministre de présenter annuellement au Parlement la Déclaration de politique générale (article 84). A propos des nouvelles dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, le texte souligne l'obligation constitutionnelle pour les pouvoirs publics d'organiser des élections transparentes et impartiales et de mettre la liste électorale à la disposition des candidats (article 170 bis). Le document annonce également la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections, précisant que cette instance permanente sera présidée par une personnalité indépendante et composée de magistrats et de compétences indépendantes choisies par la société civile. Au chapitre du renforcement de l'Etat de droit, le projet de révision constitutionnelle affirme que cela se concrétisera par l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le renforcement de l'indépendance de la justice et en agissant au profit des justiciables. Concernant l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le document explique que cela se traduira à travers notamment la criminalisation des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les personnes, la garantie de la liberté de culte dans le cadre de la loi (article 36) et la constitutionnalisation du Conseil national des Droits de l'Homme. Le renforcement de l'indépendance de la justice se fera, quant à lui, à travers, entres autres, la prohibition de toute intervention dans le cours de la justice, l'inamovibilité du juge du siège dans le cadre de la loi et le renforcement de l'autonomie du Conseil supérieur de la magistrature. Pour les dispositions prises au profit des justiciables, la révision constitutionnelle proclame notamment le caractère exceptionnel de la détention provisoire. Dans le chapitre référents pour une société ancrée dans ses valeurs et tendue vers le progrès, le texte explique que cela se concrétisera par l'encadrement de la mutation économique, la moralisation davantage des pratiques et de la gouvernance économiques et la préservation de la cohésion sociale. Ainsi et concernant l'encadrement de la mutation économique, le document réaffirme notamment la préservation de la propriété publique, la construction d'une économie productive, compétitive, et diversifiée mettant en valeur toutes les potentialités naturelles, humaines et scientifiques du pays, et la protection des terres agricoles et des ressources hydrauliques. Pour moraliser davantage les pratiques et la gouvernance économiques, le projet de révision constitutionnelle stipule la nécessité de protéger davantage l'économie nationale contre la corruption, le trafic illicite et l'abus, de renforcer l'obligation de déclaration de patrimoine pour les élus et les cadres et constitutionnaliser l'Organe de prévention et de lutte contre la corruption. Concernant la préservation de la cohésion sociale, plusieurs principes seront sanctuarisés dans la nouvelle Constitution, entre autres, la réduction des inégalités sociales, la promotion de la justice sociale, l'élimination des disparités régionales, le droit à l'enseignement public gratuit et ledroit à la protection de la santé du citoyen et la responsabilité de l'Etat pour les soins des personnes démunies. Les principes de garantie des droits des travailleurs à la sécurité sociale, l'encouragement par l'Etat de la réalisation des logements, et son concours pour en faciliter l'accès aux catégories défavorisées et sa responsabilité dans la promotion de l'apprentissage et dans la mise en place de politiques d'aide à la création d'emplois seront aussi sanctuarisés dans la nouvelle loi fondamentale du pays. Le dernier axe autour duquel s'articule le projet de révision constitutionnelle est celui des améliorations organisationnelles et fonctionnelles au niveau de certaines institutions. Dans ce cadre précis et concernant le Parlement, le document institue la sanction du "nomadisme politique" par la perte du mandat parlementaire (article 100 ter), l'instauration d'une session annuelle unique de dix mois, la primauté du Conseil de la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, à l'aménagement du territoire et au découpage territorial. Le Conseil Constitutionnel, quant à lui, connaîtra, dans ce nouveau projet, l'affirmation de son indépendance et la prestation de serment de ses membres (arti- cles 163 et 164) et une exigence de hautes qualifications juridiques de ses membres (article 164 bis). IL CONSACRE LE "RENFORCEMENT" DE L'ETAT DE DROIT L'avant-projet de révision constitutionnelle consacre, dans son volet relatif au renforcement de l'Etat de droit, l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, à travers notamment "la criminalisation des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les personnes". Il prévoit également la "garantie" de la liberté de culte dans le cadre de la loi (article 36) et "le renforcement de la protection de la vie privée et du secret des communications et de la correspondance, ainsi que des données personnelles sur le net (article 39)". L'avant-projet de loi garantit, entre autres, la "constitutionnalisation" du Conseil national des droits de l'Homme (article173). Concernant le renforcement de l'indépendance de la justice, le document précise que cette garantie est prévue par le président de la République (article138), mettant en évidence la "prohibition" de toute intervention dans le cours de la justice et de l'"inamovibilité" du juge du siège dans le cadre de la loi. Il est prévu également "la protection de l'avocat pour le libre exercice de sa fonction" et le "renforcement de l'autonomie du Conseil supérieur de la magistrature (article 157)". Agissant, en outre, au profit des justiciables, l'avant-projet de révision constitutionnelle prévoit, notamment, la "sanctuarisation constitutionnelle", la proclamation du caractère "exceptionnel" de la détention provisoire et les droits de la personne gardée à vue, y compris de contacter son avocat (article 48). Il est également envisagé l'instauration d'un deuxième degré de juridiction en matière criminelle (article 142) , la sanction de toute entrave à l'exécution d'une décision de justice (145) et l'instauration d'une procédure à travers laquelle le justiciable pourra saisir le Conseil constitutionnel, en exception d'inconstitutionnalité, s'il estime qu'une disposition de loi porterait atteinte à ses droits, dans le cadre d'un procès (article 166 bis). BOUTEFLIKA VEUT QUE LES CONSULTATIONS PRENNENT LE CARACTÈRE D'UN "DIALOGUE NATIONAL" Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a tenu à ce que les consultations autour de la révision constitutionnelle prennent un caractère d'"un dialogue national", a souligné Ahmed Ouyahia. "Le président de la République a tenu à ce que les différentes phases de consultations pour la révision constitutionnelle prennent un caractère de dialogue national, en associant tous les partis politiques, les personnalités nationales, les associations et même les organisations", a-t-il précisé. Il a ajouté que les quatre années de consultations pour la révision de la loi fondamentale ont été une "opportunité" pour être à l'écoute également de la société à travers les médias. Le directeur de cabinet de la présidence de la République a rappelé que le chantier pour la révision constitutionnelle a été lancé depuis 2011 par le président dans le cadre des réformes politiques qu'il avait annoncées. Les consultations autour de la révision de la Constitution ont eu lieu en 2011, 2012 et 2014, rappelle-t-on. L'AVANT-PROJET ADRESSÉ À TOUTES LES PARTIES CONCERNÉES Les parties ayant pris part aux consultations pour la révision constitutionnelle seront destinatrices à partir de ce mardi du document relatif à l'avant projet de révision de la Constitution, a indiqué le ministre d'Etat, directeur à la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de cet avant-projet de révision constitutionnelle, M. Ouyahia a souligné que "toutes les parties ayant pris part aux consultations pour la révision de la loi fondamentale du pays, entre partis politiques, personnalités nationales et organisations nationales seront destinatrices, ce jour du document". Mohamed B. 6- Mise en service de douze stations MSAN ouze (12) stations d'accès multiservices MSAN (MultiService Access Node) ont été mises en service à travers la wilaya d'Illizi, a-t-on appris hier des responsables locaux de l'entreprise Algérie Télécoms (A.T). Ces stations visant à améliorer notamment les prestations téléphoniques et d'accès à l'Internet haut débit, ont été installées à travers la commune d'In-Amenas (3), la circonscription administrative de Djanet (2), la commune d'Illizi (2), la région de Tin Fouyé Tabenkort TFT- (4) et l'aéroport Zarzaitine à In-Amenas (1), a-t-on précisé. Quatre autres stations du type devront être réceptionnées à la fin de ce mois de janvier, dans les quartiers de Zelouaz et ZelouazDjedida (Djanet), Bordj Omar Driss et la localité de Zaouiet SidiMoussa, tandis que quatre autres sont en cours de réalisation au chef lieu de la wilaya d'Illizi, a-t-on ajouté. Une fois toutes ces installations mises en service, le taux de couverture concernant ce nouveau support technologique atteindra dans cette wilaya les 90 pourcent, selon la même source. Dans le même contexte, six stations 4G de téléphonie en mode fixe ont été mises en service à travers la wilaya, trois à TFT et une à Ohanet (daira d'In-Amenas), et les deux autres au quartier El-Mihane (Djanet) et à Bordj Omar Driss, at-on ajouté. Les contraintes rencontrées dans le choix de terrain au niveau des quartiers El-Mihane et Zelouaz (Djanet), ont quelque peu retardé la réalisation de ces stations, signalent les responsables locaux d'A.T. Un programme "ambitieux" est prévu pour 2016 dans le cadre du déploiement de ces nouvelles technologies de télécommunications, afin de parvenir à un taux de couverture de 100 pourcent de la wilaya, ont-ils également fait savoir. R.R. La station de traitement des eaux usées mise en service Une station d'épuration (STEP) des eaux usées par lagunage été mise en service dans la commune de Berriane (45 km au nord de Ghardaïa), a-t-on constaté. expliqué Missoum Benritab. Pour préserver cette infrastructure d'éventuelles inondations, les pouvoirs publics ont édifié une digue d'une longueur de 3 km pour protéger l'ouvrage contre les crues cycliques. Cet ouvrage environnemental de lagunage se compose de six (6) bassins d'aération renforcés par 37 aérateurs flottants disposés en modules, qui seront mis en service temporairement selon les résultats des analyses journalières de la qualité des eaux épurées, ainsi que de trois (3) bassins de décantation et de finition, nécessaires pour l'élimination des microorganismes, a-t-il ajouté. Les eaux usées collectées sont préalablement débarrassées des gros déchets et dessablées, avant de subir un traitement biologique dans les bassins d'aération renforcés par des aérateurs flottants, a fait savoir M.Benritab, ajoutant que les eaux usées une fois épurées et avérées compatibles avec les exigences de l'environnement, seront déversées dans le lit de l'oued El-Henaya sans risque de polluer le milieu naturel. Les résidus de traitement présentent un ''intérêt agrono- mique indéniable '' et seront récupérés sous forme de matières organiques ou boues après séchage dans les bassins de décantation avant d'être utilisée comme fertilisants du sol, a-t-il souligné. "Ce projet vient conforter l'amélioration du cadre de vie du citoyen, la préservation de l'environnement et l'accompagnement du développement économique et social de la commune de Berriane", a estimé le responsable. Un investissement de plus de cinq (5) milliards de dinars a été consenti par les pouvoirs publics, au titre du programme spécial de développement des régions du sud, pour la réalisation de quatre stations de lagunage visant à traiter les eaux usées des localités urbaines de la wilaya de Ghardaïa. Ces projets environnementaux ''de grande envergure'', consistent en la réalisation d'une station de lagunage naturelle dans la commune d'El-Atteuf au lieu dit Kef El-Doukhane (mise en service en décembre 2012) pour la prise en charge des eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques de quatre communes de la vallée du M'Zab (Daya Ben Dahoua, Ghardaia, Bounoura et El-Atteuf), estimés à plus de 46000 M3/ jour. Une autre station de lagunage d'une capacité de traitement de 15.000 M3/jour a été mise en service en 2013 pour prendre en charge les rejets domestiques de la commune de Guerrara, tandis qu'une troisième d'une capacité de 30.000 M3/j sera mise en service prochainement dans la région d'ElMenea. Des études techniques de cinq stations de traitement des eaux usées pour les localités de Hassi-Lefhal, Mansourah, Zelfana, Seb-Seb et Bounoura, seront lancées dans le cadre du programme national d'assainissement et d'épuration des eaux usées, afin de promouvoir la politique environnementale durable et l'économie de l'eau, a annoncé le même responsable. Cet important investissement vise à améliorer le cadre de vie du citoyen dans les zones les plus urbanisées de la wilaya, à supprimer la pollution engendrée par l'évacuation des eaux usées et à préserver les nappes phréatiques existantes dans ces zones, selon la même source. Ilyes S. JIJEL Récupération de terrains et démolition de bidonvilles D' importantes réserves foncières destinées à la réalisation d'équipements publics ont été récupérées ou en cours de l'être à Jijel après la démolition de bidonvilles et d'habitations précaires, a-ton constaté lundi. Si pour le moment aucun premier bilan n'a été établi, il n'en demeure pas moins que les superficies récupérées sont assez "conséquentes" pour répondre aux besoins des collectivités locales afin de permettre la réalisation de divers équipements publics qui faisaient défaut au chef-lieu de wilaya, mais aussi dans les autres agglomérations de la région, également gangrenées par le phénomène des constructions anarchiques. Lundi, des engins étaient en pleine action au quartier "40 hectares", sur les hauteurs de Jijel, pour démanteler des constructions et baraquements qui servaient d'habitation ayant poussé comme des champignons au cours de ces dernières années. Les occupants des lieux avaient été relogés mercredi dernier à la nouvelle cité Harratène, à l'est du chef-lieu de wilaya, dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP). La suppression de ces bâtisses de fortune qui ont enlaidi la zone 3, dans la périphérie du quartier Ouled Aissa, a été accueillie avec soulagement par les riverains. La soixantaine d'hectares indûment occupés servira à recevoir des équipements publics, notamment des écoles ou extension d'établissements scolaires et, entre autres, une polyclinique, selon un élu communal. Cette opération de démolition qui a mobilisé d'importants Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Le conflit sans effet sur les efforts de paix, dit Ryad La crise avec l'Iran "ne devrait avoir aucun effet" sur les efforts de paix en Syrie et au Yémen, a affirmé l'ambassadeur saoudien à l'ONU Abdallah al-Mouallimi. Le Conseil de sécurité a de son côté condamné les attaques contre les missions saoudiennes en Iran. P artie intégrante d'un vaste programme de préservation de l'environnement et des ressources hydriques des communes de la wilaya de Ghardaïa, cette infrastructure réalisée sur une superficie de 17 hectares à 5 km à l'Est de Berriane sur la rive droite de oued El Henaya, à l'aval de l'ancienne digue de rétention des eaux pluviales, assurera un traitement biologique de près de 12.000 M3/jour à l'horizon 2030. D'un coût de 850 millions de dinars, cet ouvrage d'épuration biologique par lagunage de Berriane traitera l'ensemble des effluents résiduaires d'eaux usées produits par les quartiers et les tissus urbains de la région estimés à plus de 40.000 âmes. Elle contribuera également à la protection des oueds El-Henaya, Balouh et de la nappe phréatique, ainsi que la préservation des ressources hydriques de la région à travers notamment la réutilisation en agriculture des eaux usées traitées, a souligné le responsable chargé des projets des STEP à la direction des ressources en eau de Ghardaïa. Construite par une entreprise algérien ''AMENHYD'' selon les normes universelles, cette infrastructure d'épuration est conçue de manière à valoriser les eaux usées traitées biologiquement au moyen de lagunage pour l'extension de la surface agricole irriguée et arable, afin d'améliorer les revenus des agriculteurs de la région et créer par la même des emplois, a moyens matériels et humains, notamment les services d'ordre et de la protection civile, dépêchés en renfort, s'est déroulée dans de "bonnes conditions." "La présence de ces bidonvilles nous a tellement gênée à telle enseigne qu'il nous a été difficile de bénéficier de certains réseaux (branchement au gaz, à.)", a confié un citoyen de ce quartier populeux, non loin de l'université Mohamed Seddik Benyahia. Des collégiens du CEM d'à côté, présents au moment de la démolition des habitations de fortune, ignoraient que leur établissement pourra bénéficier d'une opération d'extension à même d'accueillir, à l'avenir, de futurs écoliers. Depuis l'été dernier, les opérations de démolition de bidonvilles et de constructions illicites bâties sur des terrains appartenant au domaine public voire des terres agricoles à haut potentiel, ont été lancées à grande échelle à travers la région. Ce manque à gagner en matière de réserves foncières semble être une "aubaine" pour l'implantation de divers équipements publics qui font défaut à de nombreuses communes de la wilaya. Un autre défi auquel fait face la wilaya reste celui de plusieurs parcelles de terres agricoles qui abritaient des serres maraîchères détournées de leur vocation pour servir de parcs automobiles et engins. Les APC s'étaient plaints à maintes reprises de ce déficit chronique qu'elles pourront désormais combler grâce à la stratégie mise en place, par les pouvoirs publics, pour mettre de l'ordre dans la gestion des villes et des espaces publics indûment squattés, a noté un observateur. Alger : Couverture nuageuse partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61% partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61% LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 19 CRISE IRANO-SAOUDIENNE GHARDAÏA ILLIZI D INTERNATIONAL RÉGIONS LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 Sur la bande littorale, tout comme à l'intérieur, de nombreuses constructions fantômes, érigées au mépris de la réglementation et des lois de l'urbanisme et qui ont donné une note de laideur à cette belle région, se sont effondrées à coup de pelleteuses et d'autres engins de travaux publics. En parallèle, les autorités locales ont accéléré le rythme de réalisation et d'attribution des logements sociaux dans le cadre d'une démarche cohérente visant l'éradication de l'habitat précaire, selon les services de la wilaya. Jusqu'à fin 2015, pas moins de 1.500 logements ont été remis à leurs bénéficiaires et les opérations se poursuivent normalement à travers les différentes localités de la wilaya. Amina B. Annaba : Couverture nuageuse partielle -Max-24° Max-24° Min-13°-Hum:62% "N ous continuerons de travailler dur pour soutenir les efforts de paix en Syrie et au Yémen", a assuré l'ambassadeur saoudien. Ryad "ne boycottera pas" les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus en principe à partir du 25 janvier à Genève sous l'égide de l'ONU. Abdallah al-Mouallimi a cependant mis en doute devant des journalistes la volonté de l'Iran de promouvoir la paix en Syrie, estimant que Téhéran "n'avait pas beaucoup soutenu ces efforts" de règlement. De même, il a souhaité que les prochains pourparlers de paix au Yémen prévus à la mi-janvier "soient productifs", mais en ajoutant que "cela dépendra de l'attitude des houthis". L'ambassadeur saoudien a réaffirmé que les rebelles chiites soutenus par l'Iran doivent "accepter d'appliquer la résolution 2216" de l'ONU qui leur enjoint de se retirer des territoires qu'ils ont conquis depuis le début de la guerre civile. Si Ryad, qui soutient militairement le gouvernement yéménite contre les houthis, a mis fin à la trêve samedi au Yémen, c'est que les rebelles "l'ont violée continuellement depuis le début", a-t-il expliqué. DÉCLARATION DE L'ONU Lundi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné le plus fermement possible les attaques" contre les missions diplomatiques saoudiennes à Téhéran et Machhad (nord-est de l'Iran) qui ont suivi l'exécution par Ryad d'un dignitaire chiite saoudien. Abdallah alMouallimi avait demandé au Conseil de désavouer ce saccage, qui constitue selon Ryad une "violation grave des Conventions de Vienne". Le Conseil a demandé à Téhéran "de protéger les installations diplomatiques et consulaires et leur personnel" et de "respecter pleinement ses obligations internationales" à cet égard. La déclaration, adoptée à l'unani- mité des 15 membres, ne fait en revanche aucune mention de l'exécution du dignitaire chiite, opposant au régime de Ryad. Le texte rappelle que les Conventions de Vienne font obligation aux Etats de protéger les missions diplomatiques. Il "appelle toutes les parties à maintenir le dialogue et à prendre des mesures pour réduire les tensions dans la région". M. Ban avait aussi appelé dimanche le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. M. Ban a demandé aux deux ministres d'éviter toute action qui pourrait exacerber les tensions entre les deux pays et dans la région, a indiqué M. Dujarric. Il a souligné l'importance pour les deux pays de poursuivre un dialogue constructif, dans l'intérêt de la région et au-delà, a-t-il ajouté. PROMESSES DE TÉHÉRAN Dans une lettre adressée lundi au Conseil de sécurité, la mission iranienne à l'ONU avait de son côté exprimé les "regrets" de Téhéran après le saccage des missions diplomatiques saoudiennes. Elle avait promis de "prendre les mesures nécessaires pour que de tels incidents ne se reproduisent pas". La Turquie a elle aussi appelé lundi l'Iran et l'Arabie saoudite à apaiser les tensions. Ankara a souligné que l'hostilité entre ces deux puissances du monde musulman ne pouvait qu'envenimer la situation dans la "poudrière" qu'est le Moyen-Orient. "Nous voulons que ces deux pays renoncent immédiatement à la situation tendue qui ne va évidemment qu'aggraver les tensions déjà fortes existant au Moyen-Orient", a déclaré le vice-Premier ministre et porteparole du gouvernement turc Numan Kurtulmus, cité par l'agence de presse Anatolie. Evoquant à la fois l'Iran et l'Arabie saoudite, M. Kurtulmus a souligné que "ce sont deux pays islamiques majeurs pour la Turquie". L'Iran n'épargnera aucun effort pour arrêter et poursuivre en justice les responsables de ces incidents, que le président iranien Hassan Rohani avait qualifiés dimanche d'injustifiables. Téhéran va prendre les mesures nécessaires pour que de tels incidents ne se reproduisent pas, ajoute la lettre. Selon des diplomates, les 15 pays membres du Conseil discutaient lundi de la possibilité de publier une déclaration sur la crise irano-saoudienne. Nawal Z. ÉTATS-UNIS Barack Obama abat ses cartes sur les armes à feu B arack Obama passe cette semaine à l'offensive sur le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis. Mais sans l'appui du Congrès, il pourrait se contenter de mesures à portée limitée. Donald Trump ironise déjà. Le président américain veut marquer les esprits après sept années durant lesquelles, fusillade après fusillade, il n'a pu qu'exprimer sa frustration. En contournant le Congrès et en s'appuyant sur de probables décrets, il sait qu'il s'expose à des recours en justice, et place désormais le débat au cœur de la campagne présidentielle. Barack Obama devait rencontrer lundi sa ministre de la Justice Loretta Lynch pour examiner les options possibles. Le lendemain, il est prévu que le président américain s'exprime depuis les salons de la Maison Blanche à 11h40 (17h40 suisses) pour présenter un ensemble de décisions "de bon sens" visant à mieux encadrer la circulation et l'usage des armes à feu, a annoncé lundi l'exécutif américain. D'autres annonces devraient suivre dans la semaine. Jeudi, le président devra notamment répondre aux questions du public en direct sur la chaîne CNN. Lundi déjà, devant la presse américaine, le président a plaidé en faveur d'un contrôle renforcé des armes et annoncé qu'il utiliserait son pouvoir réglementaire pour faire passer ses idées. Si ces mesures ne suffiront pas à empêcher tous les crimes violents ou les massacres, elles sont susceptibles de sauver des vies, a-t-il dit. UN DÉCRET CONTROVERSÉ La Maison Blanche est restée jusqu'à présent muette sur ses projets. La principale mesure pourrait porter sur une généralisation de l'obligation de contrôles d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant toute vente d'arme. Dans de nombreux endroits aux Etats-Unis, en particulier dans les foires itinérantes, il demeure possible d'acquérir une arme sans aucun des contrôles exigés des armuriers homologués par les autorités fédérales. Aux Etats-Unis, quelque 90 personnes trouvent la mort par balle chaque jour, faisant de ce fléau le cheval de bataille du président. Si un décret présidentiel serait contesté en justice par le lobby proarmes, son impact sur le terrain est loin de faire l'unanimité. Et l'efficacité du dispositif pourrait être difficile à mesurer dans le temps si la Maison Blanche bascule dans des mains républicaines. Tous les opposants de Barack Obama ont promis d'effacer d'un trait de plume toute mesure sur ce thème. "Dès mon premier jour au pouvoir, tous ces décrets disparaîtront", a déjà assuré le sénateur de Floride Marco Rubio. SECOND AMENDEMENT Les opposants au durcissement des lois sur les armes invoquent le 2e amendement de la Constitution qui stipule qu'"il ne pourra être porté atteinte au droit du peuple de détenir et de porter des armes". Mais ce paragraphe, ratifié en 1791, donne lieu à mille interprétations et est au coeur de multiples procédures judiciaires. Le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan (républicain), a dénoncé lundi le "mépris" du président pour les Américains qui tiennent à cet amendement. "Il agit comme si le droit de porter des armes est quelque chose qui devait être toléré alors que, comme l'a réaffirmé la Cour suprême en 2008, c'est fondamental", a-t-il dit. TRUMP IRONISE M. Obama répète de son côté qu'il ne veut pas toucher à cet amendement mais qu'il "ne doit pas être aussi facile pour quelqu'un qui veut faire du mal de mettre la main sur des armes". Le président avait averti dans ses voeux du 1er janvier: "je reçois trop de lettres de parents, d'enseignants et d'enfants pour rester les bras croisés". Le milliardaire Donald Trump, en course pour la primaire républicaine, a déjà ironisé: "Nous ne serons bientôt plus en mesure d'acquérir des armes", a-t-il lancé lundi, dénonçant un président qui préfère passer "deux semaines à jouer au golf" plutôt que de s'asseoir avec les élus du Congrès pour trouver un compromis. Ikram A. CATALOGNE Mas ne renonce pas même si sa candidature divise les indépendantistes e président sortant catalan Artur L Mas a assuré lundi qu'il continuera à se battre après le refus d'une partie du camp indépendantiste de l'investir, son parti assurant aussi qu'il ne présenterait pas de candidat alternatif, une décision qui devrait entraîner de nouvelles élections. Je suis très tranquille, et j'ai envie de me battre, d'aller de l'avant, a déclaré le président sortant de Catalogne, région de 7,5 millions d'habitants du nord-est de l'Espagne, moins de 24 heures après la décision prise par la CUP (Candidature d'unité populaire), une petite formation d'extrême gauche, de ne pas soutenir son investiture. Junts pel Si (Ensemble pour le oui), la liste de l'indépendantiste Artur Mas, a remporté les élections régionales du 27 septembre, avec 62 sièges au Parlement régional, sur 135. Elle a cependant besoin des voix d'au moins deux députés de la CUP et de l'abstention des huit autres pour pouvoir disposer de la majorité suffisante lui permettant d'être investie. Mais après plus de trois mois de tractations, la direction de la CUP, respectant le vœu de ses militants, a annoncé dimanche qu'elle ne soutiendrait pas Artur Mas, à qui elle reproche d'avoir mené des politiques d'austérité, et la corruption de son parti CDC. Renvoyant la balle dans le camp de Junts pel si, la CUP s'est dite disposée à investir un autre candidat proposé par cette coalition. Le parti de Mas de son côté a annoncé qu'il refusait de se plier à cette exigence. Notre candidat est le président Mas. Nous sommes certains que c'est viable, il faut aller de l'avant, a répondu Josep Rull, un élu de CDC, sans préciser s'il souhaitait tout de même tenter une investiture en cherchant encore les deux voix manquantes à son camp. La CUP est en effet apparue divisée et certains de ses dirigeants étaient favorables à cette investiture. L'un de ses députés, Antonio Banos, favorable à l'investiture, a annoncé sa démission lundi, quittant le parlement. L'autre parti composant Junts pel Si, Esquerra Republicana de Catalunya (gauche indépendantiste), a de son côté appelé à la poursuites des négociations. Nous sommes certains qu'un accord est possible, a dit son dirigeant Oriol Junqueras sans se prononcer sur le maintien ou non de M. Mas comme candidat. Le camp indépendantiste dispose de moins d'une semaine pour trouver une solution, la loi accordant aux parlementaires jusqu'à la fin de la semaine pour investir un gouvernement. Le cas échéant, M. Mas sera contraint de convoquer de nouvelles élections, les quatrièmes dans la région en un peu plus de cinq ans. De son côté Ines Arrimadas, dirigeante du groupe parlementaire de Ciudadanos (centre libéral), le principal parti d'opposition à M. Mas, né pour dénoncer la corruption et les tentations indépendantistes, a déploré une situation qui ne mène nulle part. Je veux que l'on puisse revenir à une normalité démocratique, pouvoir commencer à parler de politiques sociales, de lutte contre la corruption (...) cela fait très longtemps que ce parlement est au service d'une cause très personnelle, celle de M. Mas et de l'indépendantisme, a-t-elle dit en évoquant les trois mois d'attente, perdus. N.Z. 18 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 ALLEMAGNE L'inflation remonte un peu moins que prévu en décembre L' inflation en Allemagne a poursuivi son ascension en décembre pour le troisième mois d'affilée, avec une progression des prix de 0,3% sur un an, selon un chiffre provisoire publié lundi légèrement plus faible que prévu. Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset tablaient sur une inflation à 0,4%. Sur l'ensemble de l'année 2015, les prix ont augmenté de 0,3% en Allemagne par rapport à 2014, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis qui publie cet indicateur. Sur un mois, c'est-à-dire en comparaison avec novembre, les prix à la consommation ont reculé de 0,1% en décembre. La baisse continue des prix de l'énergie, observée depuis des mois, reste le principal frein à l'inflation allemande en décembre, avec des coûts de l'énergie qui ont reculé de 6,5% sur un an. Toutefois, le rythme continue de ralentir : les prix de l'énergie avaient fondu de 8,6% en octobre et de 7,5% en septembre. Les prix de l'alimentation ont eux augmenté de 1,4% et ceux des services de 1,2% en moyenne. D'autres facteurs ont également pesé sur l'inflation, comme par exemple des remises plus marquées que d'habitude sur les prix de l'habillement, souligne Marco Wagner, de Commerzbank. "En raison de l'hiver exceptionnellement doux, les magasins ont pratiqué en décembre des rabais plus élevés sur les vêtements d'hiver", ajoute cet analyste. Pour Carsten Brzeski, de ING, "cela devrait prendre au moins jusqu'à la seconde moitié de l'année pour que l'inflation allemande repasse à nouveau au-dessus de 1%". Ce qui signifie que "les consommateurs allemands profitent actuellement du meilleur de deux mondes: un marché du travail solide avec des augmentations décentes de salaires et une inflation faible. La combinaison parfaite pour une progression du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation privée", poursuit M. Brzeski. Utilisé comme référence par la Banque centrale européenne (BCE), l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPHC) a grignoté 0,2% sur un an en décembre, et 0,1% sur l'ensemble de l'année 2015. Une performance qui reste très loin de la hausse des prix légèrement sous 2% visée par l'institution monétaire. Devant une inflation qui végète depuis des mois et une reprise fragile en zone euro, la BCE a décidé le mois dernier d'étendre son grand programme de rachats de dettes lancé en mars. "Les dernières données sur l'inflation allemande confirment que la force relative de l'économie ne soutient aucunement l'inflation, et renforcent notre opinion selon laquelle la BCE va devoir faire plus pour atteindre son objectif d'inflation pour l'ensemble de la région", affirme Jennifer McKeown, de Capital Economics. M.S. INTERNATIONAL ÉNERGIE FRANCE Le marché automobile a nettement repris des couleurs en 2015 Le marché automobile français a nettement repris des couleurs en 2015, progressant de 6,8% pour dépasser les 1,91 million d'unités, mais Volkswagen a souffert du scandale des moteurs truqués et le diesel a encore perdu du terrain. L es immatriculations de voitures particulières neuves n'avaient pas connu de telle croissance depuis 2009, année de prime à la casse qui avait gonflé les ventes à 2,3 millions d'unités. Le marché était resté à un niveau faible en 2013 et 2014: 1,79 million. "C'est une bonne année, meilleure que prévu", a commenté Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire Cetelem de l'automobile. "Le marché repart enfin de l'avant, même s'il reste sous les deux millions d'unités, son rythme traditionnel d'avant-crise". En décembre, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 12,5% par rapport au même mois de 2014, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Mais le mois a été très difficile pour le groupe VW, en pleine tourmente à cause de ses moteurs diesel truqués: il a vu ses livraisons s'effondrer de 8,9%, et même de 15,2% pour la marque Volkswagen. Sur l'en- semble de l'année, le groupe Volkswagen, qui reste le premier importateur avec 12,9% du marché, avance encore de 3,9%, à comparer toutefois aux +9,4% enregistrés par la moyenne des constructeurs étrangers. "On a bien la confirmation qu'il se passe quelque chose" sur les ventes de Volkswagen en France, depuis que le scandale a éclaté en septembre, a remarqué JeanFrançois Belorgey, expert automobile chez EY. Les groupes français ont quant à eux progressé de 4,6% sur l'année. Ils détiennent 54,2% du marché et monopolisent le "top 10" des modèles vendus: la Renault Clio pointe en tête, suivie par les Peugeot 208 et 308. Renault a vu ses livraisons croître de 5,2%, grâce à ses véhicules frappés du losange (+8,1%) tandis que sa marque "low cost" Dacia a décroché de 5%. PSA, dont les immatriculations ont crû de +4,2%, peut remercier Peugeot (+7,3%) tandis que Citroën est resté quasi stable (+0,8%) et que DS a cédé 4,7%. L'ÉLECTRIQUE JUSTE SOUS 1% Dans un contexte défavorable aux moteurs au gazole, entre l'affaire Volkswagen et des annonces des pouvoirs publics sur le resserrement de la fiscalité avec l'essence, les voitures diesel ont encore perdu du terrain en 2015 et ne représentent plus que 57,2% du marché contre 63,9% en 2014. Les automobiles à essence ont convaincu 38,6% des acheteurs (33% en 2014). Parallèlement, les voitures dites "vertes" ont continué à grignoter des parts l'année dernière: les hybrides sont passés à 3,2% de pénétration (+0,8 point) tandis que les autos 100% électriques, encouragées par le gouvernement, ont atteint 17.266 unités, soit 0,9% des immatriculations contre 0,6% en 2014, selon le CCFA. Des performances "plutôt encourageantes", pour M. Neuvy, "dans un contexte du prix du pétrole extrêmement faible". Parmi les grands gagnants de l'année en France figurent les groupes "premium" allemands: Mercedes, grâce à Smart, a vu ses ventes bondir de 19,1%, et BMW (avec Mini) de 15,3%. "On voit bien que le marché des marques +entry+ (moins chères NDLR) est plutôt à la baisse, ceux qui s'en tirent le mieux en pourcentage sont les premium, alors que les marques généralistes suivent le marché", analyse M. Belorgey. A noter aussi la bonne santé du groupe Hyundai (+17,1%) et de Fiat (+13,9%) qui touche les dividendes de ses 4x4 urbains dont Jeep. Le groupe Nissan, partenaire de Renault, progresse de 9,5% sur l'année, tandis que son rival Toyota est à +8,5% et conserve de justesse la cinquième place du classement en volume, derrière Ford (+7,5%). Seul dans le rouge, General Motors (1,7%) souffre toujours de la disparition de Chevrolet en Europe. La question pour 2016, selon M. Neuvy, sera de savoir si les particuliers vont reprendre véritablement le chemin des concessionnaires, alors que les ventes aux entreprises ont représenté la moitié des volumes de 2015. Cet expert dit tabler sur une croissance de 3,1% cette année. M. Belorgey, de son côté, prévoit une année "correcte" de "légère croissance" pour l'automobile en France même si pour lui, "on ne rééditera pas les 6,8%" de 2015. Mustapha S. ASSURANCES Les catastrophes naturelles ont coûté 90 milliards de dollars en 2015 L es catastrophes naturelles de 2015 ont coûté plus de vies que celles de l'année précédente, mais causé moins de dommages, révèle lundi le bilan annuel compilé par le réassureur allemand Munich Re, qui met en garde contre une recrudescence d'ouragans. Avec 23 000 victimes, les catastrophes de l'an dernier ont été plus létales que celles de l'année précédente (7 700 décès) mais beaucoup moins que la moyenne des 30 dernières années, selon le rapport de Munich Re, qui chaque année fait référence sur le sujet. Le séisme qui a frappé le Népal en avril a été le plus meurtrier, avec 9 000 victimes. En termes de dommages en revanche, l'année 2015 a été un "bon" cru, avec le montant le moins élevé depuis 2009: 90 milliards de dollars, contre 110 milliards l'année précédente. La moyenne des 30 dernières années était de 130 milliards de dollars par an. Beaucoup de cyclones tropicaux de 2015 se sont déchaînés dans des régions peu peuplées, et dans l'Atlantique Nord le phénomène naturel El Niño a fait barrage aux grosses tempêtes, explique le réassureur. Mais "le montant de dommages, contenu en comparaison, ne doit aucunement inciter à relâcher la vigilance", prévient le groupe, dont la division d'études sur les risques climatiques et géologiques analyse au plus près les évo- lutions. APRÈS EL NIÑO, LA NIÑA? "Les scientifiques partent du principe qu'à la phase actuelle d'El Niño pourrait succéder dans les années à venir le contraire, à savoir une phase de La Niña, qui à l'inverse favoriserait par exemple la formation d'ouragans dans l'Atlantique Nord", explique dans le communiqué Peter Höppe, chef de la division Geo Risks Research de Munich Re. El Niño, phénomène naturel périodique provoqué par un changement de sens des alizés au-dessus du Pacifique équatorial et particulièrement marqué l'an dernier, a aussi contribué à faire de 2015 une année extraordinairement chaude, conduisant à sécheresses et vagues de chaleur et exacerbant les effets du réchauffement climatique à l'œuvre. En termes de victimes, la vague de chaleur torride qui a touché l'Inde et le Pakistan en mai et juin, et celle qu'a connue l'Europe à l'été arrivent directement après le séisme au Népal, avec 3.670 et 1.250 morts respectivement. Ces catastrophes, qui ne dévastent pas cultures et habitations comme les tornades ou les inondations, causent moins de dommages financiers, mais n'en sont pas moins fatales pour les régions concernées. UN TIERS DES DOMMAGES ASSURÉS Sur les 90 milliards de dommages recensés, 27 milliards de dollars étaient assurés, précise Munich Re. Comme tous les ans, c'est dans les pays industrialisés que le taux d'assurance était le plus fort les dégâts causés par la vague de froid aux Etats-Unis en début d'année, la tempête Niklas en Europe, ou encore les incendies en Californie comptent parmi les plus gros postes de coûts pour les assureurs alors que seule une fraction des dommages causés par le séisme au Népal (210 millions de dollars sur 4,8 milliards de coûts) l'était. Et "comme au Népal, la part des dégâts assurés était minime pour les autres catastrophes dans les pays en développement" constate Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re. En 2015 l'écrasante majorité (94%) des catastrophes qui ont conduit à des dommages significatifs était d'origine météorologique, et si beaucoup étaient en relation directe avec El Niño, les effets du réchauffement climatique se font également ressentir. Les récentes inondations dans le Nord de l'Angleterre étaient ainsi conséquences d'une météo inhabituellement douce et de pluies torrentielles. Elles pourraient avoir coûté plus d'un milliard d'euros, selon une première estimation, selon Munich Re. Kamel A. PRIX DU PÉTROLE Le brut rebondit légèrement en Asie en raison des tensions géopolitiques Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse hier matin en raison de la crise entre Ryad et Téhéran, mais ce rebond devrait être modéré en raison de l'excès d'offre mondiale et des carences de l'économie chinoise. L a brouille entre l'Arabie saoudite et l'Iran au sujet de l'exécution d'un dignitaire chiite est devenue une crise diplomatique majeure, Ryad et ses alliés sunnites ayant rompu ou réduit leurs relations avec Téhéran. Les Etats-Unis, alliés des Saoudiens mais qui se sont aussi rapprochés des Iraniens depuis l'accord sur le nucléaire conclu en juillet, ont demandé des mesures positives pour calmer les tensions. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu avec ses homologues iranien et saoudien. L'Arabie saoudite est le premier producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Iran est également un important membre. Certains investisseurs s'inquiètent de ce que les tensions bilatérales perturbent l'offre de brut. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février progressait mardi matin de 25 cents à 37,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livrai- son en février, gagnait 24 cents à 37,46 dollars. Mais, selon les analystes, l'effet de ces tensions géopolitiques est amorti par le contexte global d'une offre surabondante qui a fait dégringoler les prix depuis juin 2014, époque où l'or noir se vendait à 100 dollars le baril. Les importantes réserves mondiales et le niveau élevé de la production signifient que les risques géopolitiques au Proche-Orient n'ont plus un impact aussi important qu'avant sur les cours, explique dans un commentaire de marché le cabinet Capital Economics. D'autres analystes observent que les inquiétudes quant à la santé de l'économie chinoise, après des indicateurs moroses, contribuent également à freiner la hausse des prix du brut car elles alimentent les craintes d'une faible demande en pétrole de la seconde économie de la planète. La veille, les cours du pétrole ont fini en baisse à New York, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ne suffisant pas à compenser la déprime provoquée par les excédents mondiaux de production. Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février a perdu 28 cents à 36,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a perdu juste 6 cents à 37,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). En début de séance, "les marché du pétrole ont été soutenus par la hausse des tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, après que l'Arabie saoudite a exécuté un dignitaire chiite influent samedi sous l'accusation de terrorisme, déclenchant des manifestations puis une rupture des relations diplomatiques", a expliqué Tim Evans, chez Citi. "L'inquiétude c'est que les tensions anciennes pourraient se réveiller jusqu'à déboucher sur une forme de confrontation militaire directe, menaçant la production et le transport de pétrole dans la région", a-t-il expliqué. "D'un autre côté, on peut dire que les tensions rendent encore un peu plus difficile la possibilité d'un accord à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire volontairement l'offre" et soutenir les cours, a ajouté M. Evans. L'Iran et l'Arabie saoudite font tous les deux partie de ce cartel. Pour John Kilduff, chez Again Capital, "les excédents du marché représentent une force immuable, et rien d'autre qu'une guerre pourrait y mettre fin". "Il faut que moins de pétrole arrive sur le marché, quels que soient les moyens d'y parvenir, et soit ils réduisent leur production volontairement, soit quelqu'un le fait pour eux non volontairement" via un conflit, a ajouté M. Kilduff. La plupart des analystes doutaient qu'un rebond des cours du brut soit justifié pour l'heure, dans la mesure où la production du Golfe, qui compte pour près de 30% de l'offre mondiale de pétrole, n'était pas menacée dans l'immédiat. "De faibles liquidités au démarrage de la nouvelle année ont probablement exacerbé la réaction des marchés pétroliers à (cette) dispute politique qui est peu susceptible de perturber la production", commentait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Par ailleurs, le marché est également en proie à des inquiétudes pour la demande, après l'annonce d'une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en décembre en Chine, premier importateur mondial de pétrole. Cette statistique a entraîné une dégringolade des Bourses chinoises, qui ont fini par être arrêtées prématurément, et plombé ensuite les marchés d'actions européens et américains. Enfin, le marché s'inquiète de voir le terminal de Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis), qui sert de référence au WTI, se remplir toujours plus. Après que le Mississippi est sorti de son lit à la suite des intempéries de la fin décembre, "il y a 215 000 barils par jour de brut bloqués à Cushing, dans l'impossibilité d'être transportés dans le sud de l'Illinois (nord)", a expliqué Matt Smith, chez ClipperData. Farida B. GRANDE-BRETAGNE La production d'hydrocarbures en hausse pour la première fois en quinze ans L a production britannique de pétrole et de gaz a augmenté de plus de 7% en 2015, enregistrant sa première hausse en quinze ans, a annoncé lundi la fédération professionnelle du secteur, se montrant toutefois prudente concernant les perspectives d'avenir de l'industrie. Les données du gouvernement pour les dix premiers mois de 2015 montrent que le volume total de pétrole et de gaz produit sur le plateau continental britannique a grimpé de 8,6% par rapport à 2014, avec la production d'hydrocarbures liquides (pétrole et condensat) qui a augmenté de 10,6% et celle de gaz de 6,1%, a noté Deirdre Michie, la directrice de Oil and Gas UK, citée dans un communiqué. La production en novembre et décembre a tendance à être plus stable historiquement mais même ainsi, Oil and Gas UK s'attend désormais à ce que la production de l'ensemble de l'année 2015 soit 7% à 8% plus importante que l'an passé, a ajouté Mme Michie. La directrice générale de Oil and Gas UK s'est félicitée de cette hausse, qui intervient dans un contexte particulièrement difficile pour l'industrie pétrolière, alors que les cours du brut ont chuté d'environ 35% sur l'année 2015. Selon elle, cette augmentation plus importante que prévu de la production est imputable à l'accent mis par l'ensemble de l'industrie sur l'amélioration de l'efficacité de la production, couplée à des investissements de plus de 50 milliards de livres au cours des quatre dernières années afin de mettre en service de nouveaux champs. Alors que l'industrie pétrolière et gazière en mer de la Grande-Bretagne doit s'adapter aux prix bas du pétrole et gagner en efficacité dans ses opérations, le fait est que la valeur de notre production a été divisée par plus de deux. Les temps sont vraiment durs pour cette industrie et les gens qui travaillent pour elle, a toutefois prévenu Mme Michie, s'attendant à ce que de nouvelles pertes d'emplois soient à déplorer dans le secteur en 2016. En 2014, la production britannique d'hydrocarbures avait reculé de 1,1% à 1,42 million de barils équivalent pétrole par jour, avec notamment un repli prononcé (-2,6%) de la production d'hydrocarbures liquides. La dégringolade des cours du brut qui affecte les marchés depuis la mi-2014 se fait ressentir sur les emplois dans le secteur pétrolier en mer du Nord où les entreprises opèrent des coupes drastiques dans leurs budgets. Selon le rapport annuel d'Oil and Gas UK publié début septembre, 65.000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année 2014, lorsque le nombre d'emplois avait atteint son pic à 440 000 postes. Siham S. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 7 ZAMBIE 11 compagnies candidates pour le premier projet d'énergie solaire nze compagnies ont été pré- O qualifiées comme candidates pour assurer le premier projet d'énergie solaire de Zambie, destiné à réduire le déficit énergétique de ce pays d'Afrique australe, selon un communiqué publié. Les candidatures portent sur le développement de deux centrales photovoltaïques de 50 mégawatts à Lusaka, capitale du pays. La compagnie Industrial Development Corporation Zambia Limited (IDC), une société d'investissement détenue en propriété exclusive par le gouvernement, a déclaré dans son communiqué que les pré-qualifications faisaient suite à un appel d'offre courant du 5 octobre au 13 novembre, et que 48 candidatures avaient été reçues pendant cette période. Parmi les compagnies qualifiées figurent la chinoise, Shanghai Electric Power/Avic, la française, EDF Energie Nouvelle, la norvégienne, Scatec Solar, la française, Access Eren Zambia 1, le consortium sudafricain, Mulilo Zambia PV1, et l'italienne, Enel Green Power. Le processus de soumission des dossiers pour l'appel d'offres devrait débuter en janvier de l'an prochain, selon le communiqué. Plus tôt cette année, le président zambien Edgar Lungu a ordonné à IDC de viser le développement immédiat et l'acquisition de jusqu'à 600 mégawatts d'énergie photovoltaïque pour alimenter le réseau national suite à une grave crise énergétique que ce pays a connu cette année en raison d'un niveau des eaux trop faibles affectant la production d'énergie hydroélectrique. Environ 90 % de l'électricité zambienne est d'origine hydroélectrique. F.B. IMPORTATIONS DE GAZ Le Turkménistan prêt à négocier aveca compagnie Gazprom gazière d'Etat L Turkmengaz a annoncé lundi être prête à négocier avec le géant du gaz russe Gazprom qui a diminué ses importations de gaz auprès de ce pays d'Asie centrale. L'entreprise publique turkmène Turkmengaz souligne être prête à négocier avec Gazprom Export, a-t-elle déclaré dans un communiqué. Les ressources de cette ancienne république soviétique, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, dépendent principalement des importations de gaz par la Russie. Or, Gazprom a décidé début 2015 de limiter ses achats à 4 milliards de m3 pour l'année dernière. En février, le ministère du Gaz du Turkménistan a alors qualifié de partenaire instable le géant gazier russe, estimant qu'il violait régulièrement les accords en vigueur avec le Turkménistan. Jusqu'à présent principal partenaire du Turkménistan dans le secteur gazier, la Russie a laissé place à la Chine et à l'entreprise China National Petroleum Corporation, qui importe 35 milliards de m3 par an avec un objectif de 60 milliards en 2020. S.S. FINANCES ESPACE PRATIQUE 16 -LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 Mercredi 1437 VOYAGES HORAIRES DES PRIÈRES HORAIRE DES VOLS LIGNES INTÉRIEURES 11:30 12:00 12:00 14:05 14:40 15:40 16:30 16:40 16:40 17:00 16:30 16:40 16:40 17:00 19:15 20:00 07:35 07:35 08:00 09:20 09:30 09:50 10:05 10:15 10:15 10:30 10:30 10:30 Marseille MRS Paris ORY Paris PAR Casablanca CMN Montréal YUL Bordeaux BOD Dubai DXB Paris ORY Paris PAR Marseille MRS Dubai DXB Paris ORY Paris PAR Marseille MRS Bamako BKO Istanbul IST Paris PAR Paris CDG Nice NCE Casablanca CMN Le Caire CAI Lyon LYS Bruxelles BRU Paris PAR Paris CDG Francfort FRA Milan MXP Milan MIL Au départ d’Oran Alicante Bruxelles Casablanca Djeddah Lyon Marseille Oujda Paris Orly Toulouse 14h45 09h00 07h45 17h00 08h50 09h00 - 12h45 08h00 - 18h25 08h30 09h00 Au départ d’Annaba Lyon Marseille Paris 11h00 08h00 23h00 Au départ de Sétif Lyon Paris Orly 09h 30 - 14h 40 07h55 - 19h25 Au départ de Batna Marseille Paris 10h30 10h15 Au départ de Béjaïa Marseille Paris lyon 08h30 09h20 13h30 Au départ de Biskra Paris 10h10 Au départ de Constantine Marseille Paris lyon Nice Mulhouse Tunis 08h00 - 12h30 13h00 07h50 07h55 10h15 16h00 Au départ de Chlef Marseille 13h00 Au départ de Tlemcen Paris Orly 08h45 Au départ de Tamanrasset Paris Orly Casablanca vers : Alger 11h40 Oran 09h10 Oudjda vers : Alger 18h15 - 18h35 Dubai vers : Alger 03h05 Rome vers : Alger 13h40 Rimini vers : Alger 11h00 Madrid vers : Alger 13h00 - 12h30 - 13h00 Barcelone vers : Alger 19h05 Alicante vers : Oran 16h45 Caire vers : Alger 15h30 HÔTELS D’ALGER RÉSERVATIONS Au départ d’Alger Annaba: 07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35 Constantine: 07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00 - 21:45 - 22:10 Oran: 06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:1020:50 Sétif: 08:00 - 15:45 Ghardaia 07:00 - 18:30 Jijel 11:30 - 09:00 In Amenas 13:00 H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:4519:00 - 20:45 HÔTEL SHERATON***** 021 37 77 77 HÔTEL EL-DJAZAIR***** 021 23 09 33/37 HÔTEL EL-AURASSI***** 021 74 82 52 HÔTEL SOFITEL***** 021 68 52 10/17 HÔTEL MERCURE**** 021 24 59 70/85 HÔTEL HILTON***** 021 21 96 96 ORAN SHERATON ORAN HOTEL ***** Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01 ROYAL HOTEL***** Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80 ANNABA HÔTEL SABRI**** Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05 HÔTEL SEYBOUSE**** Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37 CONSTANTINE HOTEL PANORAMIQUE**** Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56 HOTEL CIRTA***** 213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28 Djeddah vers : Alger 03h40 Oran 01h45 Tunis vers : Alger 10h20 - 15h50 - 18h20 Constantine 17h35 Alger vers : Paris (Charles De Gaulles) 07h35 Lille 13:10-17:10-18:00-18:30Lyon 09h50 Marseille 11h30 Urgences AU DÉPART D’ALGER N° Train 21 1023 23 25 1025 TA AC 27 22 1022 1027 29 24 102 31 1024 26 33 28 30 1029 1026 1082 32 35 34 1031 1028 1084 1033 1030 39 36 38 18 41 1032 40 1035 1083 Départ 05:15:00 05:50:00 05:55:00 06:10:00 06:25:00 06:35:00 06:45:00 06:50:00 06:52:00 07:00:00 07:10:00 07:15:00 07:18:00 07:23:00 07:30:00 07:30:00 07:36:00 07:45:00 07:48:00 07:53:00 07:55:00 07:58:00 08:03:00 08:08:00 08:15:00 08:21:00 08:25:00 08:35:00 08:39:00 09:00:00 09:09:00 09:10:00 09:12:00 09:28:00 09:42:00 09:45:00 09:50:00 09:56:00 10:00:00 10:15:00 HORAIRES DES TRAINS Destination Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue EST (ALGER THENIA) Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER) Banlieue EST (Thenia ALGER) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN) AU DÉPART DE CONSTANTINE N° Train AT CA B406 B407 TC B4104 BS MC AC CM CT SB B4244 B418 B419 TA DÉPART 02:51:00 06:40:00 07:02:00 08:12:00 09:28:00 09:44:00 09:58:00 11:11:00 13:30:00 13:40:00 14:05:00 14:48:00 15:15:00 15:20:00 16:32:00 21:54:00 DESTINATION ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE M'SILA BATNA CONSTANTINE M'SILA BATNA CONSTANTINE ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE M'SILA BATNA CONSTANTINE ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE CONSTANTINE TEBESSA CONSTANTINE BATNA M'SILA CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER CONSTANTINE BATNA M'SILA CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER AU DÉPART D’ORAN DÉPART 06H25 08H00 12H30 15H00 06H25 08H00 12H30 15H00 SAMU : (021) 23.50.50 Protection civile : (021) 71.14.14 Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53 Gendarmerie : (021) 76.41.97 Centre antipoison : (021) 96.49.63 Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62 Dépannage électricité : (021) 68.55.00 Service des eaux : (021) 67.50.30 TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201 07H35 12H50 16H30 05H50 10H30 15H30 12H50 04H45 17H15 06H15 BOURSES FEDJR : 06h21 DOHR : 12h53 ASSAR : 15h28 Maghreb : 17h51 ICHA : 19h15 Alger vers : London vers : Alger 14h05 : 25 Rabi awal ARRIVÉE ORAN - ALGER 11H30 13H05 17H36 19H00 ALGER - ORAN 11H30 12H00 17H36 19H00 ORAN - TLEMCEN 09H56 15H12 18H51 TLEMCEN - ORAN 08H09 12H49 18H57 ORAN - MAGHNIA 16H22 MAGHNIA - ORAN 08H09 ORAN - SBA 18H38 SBA - ORAN 07H31 02h45 Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67 LE MAGHREB du 6 Janvier 2016- 9 Les places européennes démarrent 2016 du mauvais pied Les Bourses européennes ont dévissé pour leur première séance de l'année, cueillies à froid par l'angoisse d'un atterrissage brutal de l'économie chinoise et les tensions géopolitiques au MoyenOrient. L es marchés asiatiques ont donné le ton de la nouvelle année en s'enfonçant immédiatement sous le coup d'indicateurs chinois soulignant une nouvelle fois la fragilité de la deuxième économie mondiale, mais également de la crise entre l'Iran et l'Arabie saoudite. "Le marché aborde 2016 comme il a terminé 2015, dans l'expectative compte tenu des incertitudes macroéconomiques et géopolitiques", résume Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse. Les indicateurs américains du jour ont d'ailleurs été décevants avec une nouvelle contraction de l'indice ISM d'activité dans l'industrie pour décembre et un recul surprise des dépenses de construction pour novembre. L'Eurostoxx 50 a lâché 3,14%. Paris a perdu 2,47% (114,61 points) à 4 522,45 points, dans un volume d'échanges nourri de 4,1 milliards d'euros. Les entreprises exposées à la Chine ont chuté, à l'image de Kering (-3,89% à 151,80 euros), LVMH (-3,93% à 139,20 euros), Pernod Ricard (3,04% à 102,00 euros) et ArcelorMittal (-4,52% à 3,72 euros). EDF a souffert (-6,15% à 12,74 euros) dans un contexte difficile pour les valeurs énergétiques et face à un début d'hiver particulièrement doux. Orange a perdu 1,84% à 15,20 euros alors que Bouygues a pris 1,67% à 37,16 euros. Air France-KLM a nettement progressé (+3,28% à 7,25 euros) après un relèvement de recommandation par Bank of America-Merrill Lynch de "sous- pondérer" à "acheter". Londres a chuté de 2,39% (148,89 points) à 6 093,43 points. Anglo American a plongé de 7,21% à 277,85 pence, Glencore de 5,76% à 85,27 pence, Rio Tinto de 3,89% à 1 902,50 pence et BHP Billiton de 3,16% à 736 pence. Le secteur financier a aussi été à la peine: le gestionnaire d'actifs Old Mutual a chuté de 6,43% à 167,40 pence et les assureurs Prudential et Aviva ont perdu respectivement 4,80% à 1 457,50 pence et 3,57% à 497,60 pence. Particulièrement exposées à la Chine, les banques Standard Chartered et HSBC ont reculé pour leur part de 3,90% à 541,70 pence et de 2,95% à 520,40 pence. BP a diminué de 1,82% à 347,55 pence et Royal Dutch Shell (action "A") de 0,66% à 1 516 pence. La compagnie pharmaceutique Shire a chuté pour sa part de 5,21% à 4 453 pence. A Francfort, le Dax a plongé de 4,28%, à 10.283,44 points, et le MDax de 2,50%, à 20 256,14 points. Lufthansa a limité la casse, avec un repli de 0,62% à 14,48 euros. Le groupe de BTP HeidelbergCement a cédé 1,85% à 74,22 euros et la banque Commerzbank 2,24% à 9,36 euros. L'opérateur boursier Deutsche Börse a abandonné 4,13% à 78,03 euros. Milan a cédé 3,20%, à 20 734 points. La plus forte baisse a été enregistrée par le site de vente en ligne Yoox Net-a-Porter (-7,06%, à 32,11 euros). En très mauvaise posture également: CNH Industrial (-5,84%, à 5,97 euros), la banque Monte Paschi di Siena (-5,11%, à 1,169 euro) et le couturier Salvatore Ferragamo (5,01%, à 20,66 euros). L'action Ferrari, qui a fait son entrée lundi à Milan à 43 euros, a gagné 67 centimes (+0,53%), tandis que son ancienne maison-mère Fiat Chrysler Automobiles (FCA), cotée pour la première fois sans Ferrari, dévissait de 4,85%, à 8,15 euros. Madrid a fini en baisse de Cotation hebdomadaire des billets de banque du 31 Décembre 2015 BILLETS DE BANQUE US DOLLAR EURO POUND STERLING JAPAN YEN SWISS FRANC CANADIAN DOLLAR DANISH KRONE SWEDISH KRONA NORWEGIAN KRONE ARAB EMIRAT DIRHAM SAUDI RIYAL KUWAIT DINAR TUNISIAN DINAR MAROCCAN DIRHAM 1 USD 1 EUR 1 GBP 100 JPY 100 CHF 1 CAD 100 DKK 100 SEK 100 NOK 1 AED 1 SAR 1 KWD 1 TND 1 MAD A C H AT 107.1242 117.0439 158.7731 88.9514 10817.3483 77.1677 1568.2297 1273.2569 1217.8048 29.1645 28.5634 352.8465 52.9736 10.8044 VENTE 107.1392 117.0710 158.8424 89.0008 10824.3281 77.1896 1568.6789 1273.8895 1219.2783 29.1702 28.5705 353.1285 53.5060 10.8708 2,42%, à 9 313 points. Le conglomérat Actividades de Construccion y Servicios (ACS) a perdu 4,42%, à 25,82 euros, le groupe sidérurgique ArcelorMittal 4,34% (3,73 euros) et le géant espagnol de l'habillement Inditex, propriétaire de la marque Zara, aussi implanté en Chine, 3,50% (30,58 euros). Parmi les valeurs bancaires, Banco Santander lâchait 2,61% à 4,44 euros. L'indice madrilène est également tiré vers le bas par la politique espagnole alors que sont envisagées de nouvelles élections régionales en Catalogne et de nouvelles élections législatives, fautes de majorités suffisantes pour former un gouvernement. La Bourse suisse a perdu 1,83% à 8 656,31 points. Toutes les valeurs ont fini dans le rouge. L'horloger Swatch a enregistré le plus fort recul, en baisse de 4,17% à 335,60 francs suisses, devant le géant mondial du ciment LafargeHolcim (-3,44% à 48,57 francs suisses). Du côté des bancaires, UBS a cédé 2,36% à 19,06 francs suisse et Credit Suisse 2,54% à 21,14 francs suisses. Bruxelles a baissé de 1,55% à 3 642,79 points. C'est le groupe énergétique français Engie (ex-GDF Suez), aussi coté à Paris, qui a enregistré la plus grande dégringolade (3,71% à 15,72 euros). Electrabel, sa filiale belge, a annoncé samedi que le réacteur numéro 1 de la centrale nucléaire de Doel (Belgique) s'est arrêté automatiquement samedi après-midi, trois jours après sa remise en service, sans risque pour la sécurité. Le réacteur avait été arrêté en février au terme de 40 années de fonctionnement. Puis en juin, le Parlement belge avait voté la prolongation pour dix ans de la durée de vie des réacteurs 1 et 2 de Doel. A l'inverse, le groupe belge de métallurgie Bekaert est parvenu à grimper de 3,96% à 29,51 euros. Amsterdam a clô- turé en baisse de 2,29% à 431,70 points. Les baisses les plus importantes ont été enregistrées par le groupe chimique OCI, qui a dévissé de 6,03% à 21,42 euros, et par le spécialiste des systèmes d'eau et de gaz chez les particuliers Aalberts, qui a baissé de 5,24% à 30,12 euros. Lisbonne a clôturé en net recul de 1,54% à 5 231,14 points, pénalisée par le recul du groupe électricien EDP (-4,10% à 3,19 euros). La place portugaise a aussi pâti de la baisse de deux poids lourds, le groupe gazier et pétrolier Galp Energia (-3,17% à 10,38 euros) et le groupe de grande distribution Jeronimo Martins (-3,00% à 11,64 euros). A l'inverse, la banque BPI s'est envolée de 6,32% à 1,16 euro au lendemain de l'offre d'achat de 10% de sa filiale en Angola BFA, pour 140 millions d'euros, déposée par l'opérateur de télécommunications angolais Unitel. Ilyas A. Wall Street finit à son tour en forte baisse, mais sans panique W all Street a chuté pour sa première séance de 2016, résistant toutefois un peu mieux que les principales places européennes à l'angoisse d'un atterrissage brutal de l'économie chinoise et aux tensions géopolitiques au Moyen-Orient: le Dow Jones a perdu 1,58% et le Nasdaq 2,08%. Selon des résultats définitifs, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a reculé de 276,09 points à 17 148,94 points et le Nasdaq, à dominante technologique, de 104,32 points à 4 903,09 points. Particulièrement suivi par les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a reculé de 31,28 points, soit 1,53%, à 2 012,66 points. "On commence l'année du mauvais pied mais on n'a pas le sentiment d'une panique", a résumé Art Hogan, chez Wunderlich Securities. Les indices américains ont rapidement lâché du lest après l'ouverture, mais ont limité leurs pertes en cours de séance malgré les inquiétudes provoquées par la chute des marchés chinois et le regain de tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran. La plupart des analystes ont expliqué qu'un mauvais indicateur sur l'activité manufacturière en Chine, publié durant le weekend, avait fait chuter lundi les Bourses du pays, conduisant à la suspension de leurs cotations, puis les autres grandes places mondiales. Mais pour Alan Skrainka, chez Cornerstone Wealth Management, c'est surtout l'expiration d'une mesure interdisant de vendre aux grands investisseurs qui a déclenché la chute des indices chinois, où il refusait de voir un motif d'inquiétude profonde pour les économies européenne ou américaine. "Evidemment quand les gens voient un marché (ndlr: les Bourses de Shanghai et Shenzhen) chuter de 7%, ils en concluent immédiatement que de gros problèmes se préparent pour l'économie chinoise, mais en réalité le marché (chinois) avait le comportement d'une bulle, cela ne veut pas dire que notre économie ou l'économie américaine se dirigent vers une récession", a-t-il assuré. Pour autant, les indicateurs américains n'ont fourni aucun réconfort. L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis s'est contractée en décembre pour le deuxième mois consécutif selon l'indice des directeurs d'achat de ce secteur publié par l'association professionnelle ISM, et les dépenses de construction ont reculé contre toute attente en novembre. "Tout cela conduit le marché à très mal commencer l'année", a souligné Peter Cardillo, chez First Standard Financial craignant que le ton soit ainsi déjà donné pour 2016 alors que 2015 a été mitigé, avec le premier recul du Dow Jones depuis 2008 et la crise financière. LA FORCE NE SOUTIENT PLUS DISNEY Le constructeur de voitures électriques Tesla a dégringolé de 6,92% à 223,41 dollars. Il a pourtant annoncé qu'il avait livré l'an dernier 50.580 véhicules, conformément à ses prévisions. Les investisseurs semblaient s'inquiéter d'un incendie inexpliqué survenu durant le week-end pendant le rechargement d'une Tesla en Norvège. Dans le contexte boursier morose, Disney n'a pas tiré profit du troisième weekend d'excellentes recettes gagnées par le dernier épisode de la Guerre des Etoiles, qui pourrait battre cette semaine le record absolu de recettes détenu par le film Avatar en 2009. Le titre a perdu 2% à 102,98 dollars. Yahoo! a chuté de 5,59% à 31,40 dollars, après un article du quotidien New York Post faisant état de l'impatience du fonds actionnaire Starboard Value devant la performance mitigée de la directrice générale Marissa Mayer, qui pourrait le pousser à imposer un remaniement du conseil d'administration. Le laboratoire pharmaceutique Baxalta, qui selon Bloomberg serait en pourparlers avec l'irlandais Shire en vue d'un rachat, a bondi de 5,48% à 41,17 dollars. Enfin, les valeurs pétrolières ont réagi diversement à un marché du pétrole hésitant, avec un recul de 0,63% à 77,46 dollars pour ExxonMobil, et de 1,23% à 88,85 dollars pour Chevron, mais une progression de 1,29% à 34,48 dollars pour la société de services pétroliers Halliburton. Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du Trésor à dix ans baissait à 2,235% contre 2,269% jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,980% contre 3,016% le 31 décembre. I.A. Séance de cotation des valeurs mobilières du 30 Décembre 2015 Alliance Assurance Séance de cotation des valeurs du Trésor Rendement maximum 4,79 Rendement minimum 0,00 EGH El Aurassi Saidal SPA Dahli NCA-Rouiba 540,00 Capitalisation boursière 480,00 12 996 345,00 640,00 Indice boursier théorique 100,00 1 209,918 355,00 10 - AGRICULTURE LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 BOUMERDÈS MASCARA Réception du périmètre irrigué de Hebra au mois d'avril L e projet de réaménagement et d'équipement du périmètre irrigué de la plaine de Hebra, au nord de la wilaya de Mascara, sera réceptionné fin avril prochain, a annoncé dimanche le wali. Les travaux de ce projet, lancés en 2013, ont atteint un taux d'avancement de 70 % pour être achevés d'ici à la fin du mois d'avril prochain, a indiqué Salah El Affani devant les agriculteurs de cinq communes relevant des daïras de Mohammadia, Sig et Bouhanifia, lors d'une rencontre tenue au siège de la wilaya en présence de responsables des secteurs concernés, de représentants de la chambre d'agriculture et de l'Union nationale des paysans algériens (UNPA). Ce projet vise, selon les explications fournies par les responsables de l'Office national d'irrigation et de drainage lors de cette rencontre, à réhabiliter la plaine spécialisée en agrumes et maraîchers, à accroître la superficie irriguée à 10.000 hectares, à améliorer la qualité des produits agricoles de la plaine, sa quantité et à lutter contre la montée de la salinité dans les terres agricoles. Doté d'une enveloppe de 11,2 milliards DA, ce projet porte sur la réalisation d'un réseau d'adduction en eau à travers des canalisations sur une longueur de 43.594 mètres et d'un réseau de distribution d'eau sur 243 km. Le wali a instruit les directeurs des services agricoles et des ressources en eau et l'Office d'irrigation et de drainage de procéder à l'élaboration des listes des 2374 agriculteurs des communes de Mohammadia, Sidi Abdelmoumen, Mactaa Douz, Bouhenni et Hacine, concernées par les eaux d'irrigation d'une superficie initiale de 9.971 ha en attendant l'extension du périmètre. Le même responsable a exhorté à associer les agriculteurs dans la mise en place d'une méthode de distribution de l'eau destinée à l'irrigation et à les former aux systèmes modernes d'irrigation et d'économie de l'eau. Il a incité également les fellahs à former leurs enfants dans le domaine agricole au niveau des établissements de formation et de l'enseignement professionnels en vue de leur permettre de s'adapter aux différentes activités agricoles. Lakhdar B. IMMOBILIER Quelque 2.700 jeunes formés dans les métiers de l'aquaculture Près de 2.700 marins et professionnels de la pêche ont bénéficié d'une formation qualifiante à Boumerdès au titre de la démarche nationale visant la promotion et la valorisation des métiers de la pêche, a-t-on appris lundi du directeur de la wilaya de la pêche et de l'aquaculture. C es jeunes, issus des wilayas de Boumerdes, TiziOuzou et de Bouira, ont été formés entre 2012 et 2015, soit une moyenne de 200 personnes formées par année, a indiqué à l'APS M. Kadri Cherif. Ces formations, assurées par la Chambre de la pêche et de l'aquaculture, ont englobé les spécialités de marin qualifié, électro-motoriste et patron côtier, entre autres, a-t-il ajouté. Ces actions de formation, qui se poursuivent toujours, sont abritées par des sites expressément sélectionnés à proximité des ports de pêche, dont ceux de Zemmouri El Bahri, Dellys et Cap Djinet, où il a été procédé à la création d'annexes de formation dans de vieilles salles de cours. Selon M. Kadri cette opération répond au besoin de formation de nouvelles fournées de marins pêcheurs au profit de ces wilayas, ainsi qu'au recyclage et la mise à niveau des anciens pêcheurs en vue de leur adaptation aux nouveaux moyens et outils de travail modernes introduits progressivement dans la profession. "A ce jour, ces sessions de formation ont contribué à couvrir le déficit accusé dans de nombreuses spécialités liées aux métiers de la mer, dont celles de marin qualifié, électro-motoriste et patron côtier", a-t-il relevé. Les stagiaires concernés ont été repartis en plusieurs promotions successives, d'une durée de cinq (5) mois cha- Terrains cune, dont trois (3) mois de théorie et deux (2) de pratique. Les stages, dont l'encadrement est en grande partie assuré par des formateurs de l'Institut national supérieur de la pêche et de l'aquaculture (INSPA), sont couronnés par la remise du "livret marin", un document professionnel désormais obligatoire dans l'exercice de tous les métiers de la pêche. Aux fins de soutenir et valoriser les domaines de formation existant, et d'en élargir les perspectives d'avenir, la direction de la pêche et de l'aquaculture de Boumerdes a signé, depuis deux ans, deux (2) conventions de coopération avec respectivement l'INSPA et la Chambre d'agriculture de la wilaya. Ces conventions portent sur le soutien des échanges en matière de formation entre les parties signataires, parallèlement à l'intégration de l'aquaculture en milieu agricole, en prodiguant une aide technique aux concernés. PARACHÈVEMENT DE L'ÉQUIPEMENT DE LA HALLE AUX POISSONS DE ZEMMOURI EL BAHRI Par ailleurs, l'équipement de la halle aux poissons de Zemmouri, à l'est de Boumerdes, destinée à la vente de gros, a été achevé, dernièrement, après plus de quatre (4) ans de l'achèvement de l'infrastructure, a-t-on appris, hier, du directeur de la Pêche et de l'aquaculture de la wilaya. L'équipement de cette halle aux poissons a été entamé en juillet dernier avant la mise en œuvre des procédures de concession de l'infrastructure au profit de l'Entreprise de gestion des ports, qui sera chargée de sa gestion, conformément à la convention signée en la matière entre les secteurs de la Pêche et du Transport, a indiqué Kadri Cherif. "Son exploitation interviendra, dès le parachèvement de la formation des gestionnaires, qui ont bénéficié de deux sessions sur la gestion moderne de ce type de structures", a-t-il ajouté, soulignant que le retard accusé dans son équipement est dû essentiellement à l'"infructuosité des appels d'offres concernant cette opération, et à l'absence d'un bailleur de fonds national répondant aux critères compris dans le cahier de charges du projet". Ce projet "pilote" au niveau national a été réalisé, en conformité avec les normes internationales en vigueur, en matière de conservation et de commercialisation des produits de la mer, pour un cout estimé à 100 millions de Da, a signalé M.Kadri, précisant que sa réalisation est inscrite au titre d'un programme centralisé, du quinquennal 20052009, visant la dotation des wilayas du littoral du pays en 12 halles à marée similaires, auxquelles s'ajouteront 10 autres non centralisées, pour la vente de détail, au titre du quinquennal 2010-2014. Cette halle aux poissons, réalisée au port de Zemmouri El Bahri, est dotée d'une technologie de pointe, notamment en matière de techniques de communication et de vente aux enchères, grâce à un portail en ligne (site web) faisant la promotion de tous les produits de la mer proposés à la vente, avec la possibilité pour les mareyeurs de faire leurs transactions sans déplacement aucun, a-t-il ajouté. Cet espace commercial est, en outre, morcelé en de nombreux boxes destinés à l'exposition et à la vente des produits halieutiques, tandis que des tableaux électroniques afficheront, au fur et à mesure, la mercuriale des différentes espèces de poissons mises en vente. Des unités de conservation et de production de glace y sont, également, prévues. Selon la direction de la Pêche de Boumerdès, ce projet vise à "mieux organiser le marché du poisson, au double plan de l'offre et de la demande, en vue d'atténuer la spéculation entourant actuellement les cours de ce produit". Parallèlement, il est escompté une collecte de statistiques relatives aux espèces halieutiques, la production, la commercialisation et les quantités stockées. Des pêcheurs locaux, rencontrés par l'APS, se disent satisfaits de la mise en service de cette structure, nécessaire à la régulation du commerce des produits halieutiques, de la sardine notamment, principal produit de la côte de Zemmouri. D'une longueur de 90 km, le littoral de Boumerdes compte neuf (9) plages d'échouage et trois (3) ports de pêche principaux, abritant une flottille estimée à plus de 400 embarcations, et employant plus de 4000 pêcheurs et artisans. H.B. Environ 15 000 vaches laitières tuées par le blizzard D dégâts causés par ce blizzard qui s'est abattu sur le Texas le 26 décembre: "ils essaient toujours de dégager la neige, mais au moins elle s'est arrêtée de tomber", a déclaré Kirsten Voinis, une porte-parole de l'association. Selon cette dernière, 10% des vaches laitières adultes de la région sont mortes. En général, ces animaux paissent en liberté dans les prai- Usines-Hangars-Terrains-Locaux Locations-Achats-Ventes ETATS-UNIS D'AMÉRIQUE e violentes tempêtes de neige ont tué quelque 15 000 vaches laitières au Texas, dans le sud des EtatsUnis, a indiqué lundi l'Association texane des laitiers. Elles ont aussi empêché pendant deux jours les éleveurs de traire les animaux ayant survécu. Les agriculteurs n'ont toujours pas évalué l'ampleur des LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 15 ries et les éleveurs n'ont pas été en mesure de mettre tous les bovidés à l'abri, même dans des protections de fortune, avant l'arrivée de la tempête inhabituelle pour cette région. Ils doivent maintenant trouver un moyen de se débarrasser en toute sécurité des milliers de carcasses car "il y en a sûrement trop pour que nous puissions les recycler" comme d'habitude, a expliqué Kirsten Voinis, évoquant l'éventualité d'en enterrer certaines. CHUTE DE LA PRODUCTION Outre les conséquences de la perte des milliers d'animaux, la production laitière devrait également pâtir d'un moindre rendement des vaches survivantes pendant les prochains mois. En temps normal, elles sont traites deux fois par jour, mais certaines ont été inaccessibles pendant deux jours. "Lorsqu'une vache laitière n'est pas traite pendant une longue période, son lait commence à se tarir", a expliqué Darren Turley, directeur exécutif de l'association, cité dans un communiqué. Ahmed L. Usines Loue à Aïn Naâdja un atelier de Ouled chebel : vend plusieurs terrains de confection 54m2 + matériel s neufs. Tél : 0558 04 42 62 120m, 150m, 200m à 1400m bien situés, -----------------------------------------urbanisés deux façades. 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L'atelier, qui durera trois jours, est organisé par la Commission Nationale en partenariat avec l'UNICEF et le PNUD. Il profite à plus de trente participants issus des willaya de l'Assaba, du Hodh El Gharbi et du Guidimagha dont des élus, des représentants des OSC, des responsables des services techniques régionaux, des Imams et des responsables d' associations de jeunes et des parents d'élèves. La cérémonie d'ouverture a été supervisée par le Wali de l'Assaba, M. Mohamed El hacen Ould Mohamed Saad, qui a rappelé l'intérêt qu'accorde le Gouvernement à l'intégration de la dimension de communication dans les programmes et politiques de développement. Il a, également, exhorté les participants à apporter leurs contributions en vue de l'enrichissement de la Stratégie Nationale de Communication pour le Développement soumise aux travaux du présent atelier. Plusieurs communications sont prévues dans l'agenda de cette rencontre axées sur les principes et fondements de la C4D, le rôle de la société civile dans la communication pour le développement ainsi que la feuille de route de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Prospérité Partagée (SCAPP). Le projet de loi de finances initiale adopté L e Sénat a adopté lundi à, au cours d'une séance plénière, présidée par M. Ba Abdoul Hadj, son vice-président, le projet de loi de finances initiale pour l'exercice 2016. Pour l'année 2016, le montant des ressources affectées au budget se chiffre à quatre cent cinquante et un milliards cent soixante sept millions six cent vingt deux mille ouguiyas (451.167. 622. 000 UM). Le ministre des Finances, M. Moctar Ould Diay a indiqué dans son exposé relatif à ce budget prononcé devant les sénateurs, que sur le plan national, le programme économique du gouvernement pour l'année 2016 se fixe comme objectifs macroéconomiques, d'atteindre un taux de croissance économique de l'ordre de 5,2% et de contenir le taux d'inflation à 4,5% en moyenne annuelle. Il a souligné également qu'il vise à ramener le déficit budgétaire global hors dons à 2,5% du PIB extractif ainsi qu'à porter les réserves officielles de change à 9,9 mois d'importation de biens et de services. "Le contexte international dans lequel est élaboré le projet de loi de finances 2016 est marqué par des perturbations de l'économie mondiale et des turbulences géopolitiques majeures" a-t-il ajouté, rappelant que cette situation est due essentiellement aux évolutions observées dans les pays industrialisés, notamment les Etats-Unis, la zone Euro et le Japon, où la croissance a été globalement modeste, citant aussi le cas des Etats émergeants où la poursuite du ralentissement de la croissance est observée. Les sénateurs ont loué, au cours de leurs interventions la présentation au Sénat pour examen du projet de loi de finances initiale pour l'exercice 2016 dans les délais légaux. PUBLICITÉ MAGHREB 14 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 LE MAGHREB du 6 Janvier 2016-11 LIBYE Kobler voit un signe d'espoir en 2016 grâce à l'accord signé Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour la Libye, Martin Kobler, a adressé une lettre ouverte au peuple libyen dans laquelle il affirme que l'année 2016 sera l'occasion pour ce pays de redécouvrir la paix avec un gouvernement d'union et un seul ensemble d'institutions légitimes. D ans cette lettre publiée le 1er janvier, Martin Kobler reconnait que l'année 2015 n'aura pas été la plus facile pour la Libye, mais qu'elle s'est néanmoins achevée par la signature de l'accord politique libyen qui représente, selon lui, une lueur d'espoir. Le mois dernier au Maroc, M. Kobler a joué un rôle de médiateur lors de pourparlers entre parties prenantes libyennes qui ont permis d'aboutir à la signature de cet accord destiné à mettre fin à quatre ans d'affrontements. Le représentant spécial, qui est actuellement basé en Tunisie, a effectué une visite de deux jours en Libye, le 31 décembre et le 1er janvier, au cours de laquelle il a notamment rencontré le président de la Chambre des représentants, Agila Saleh. Il a aussi discuté au téléphone avec le général Khalifa Haftar. Lors de sa visite, M. Kobler s'est également rendu dans un camp de personnes déplacées pour écouter leurs préoccupations. Il leur a promis de faire tout son possible afin d'assurer leur retour chez elles en 2016. Pour le représentant spécial, la Libye a maintenant l'occasion de mettre un terme à la crise qu'elle traverse en relançant la transition vers un Etat démocratique. Dans sa lettre ouverte, il appelle l'ensemble des Libyens à accepter l'accord politique libyen et à appuyer le gouvernement d'union nationale. Il souligne que la porte demeure ouverte à tous les Libyens qui souhaiteraient se joindre à ceux qui ont déjà signé cet accord. Le représentant spécial insiste en outre sur le fait que ce processus demeure exclusivement libyen et que l'ONU REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE continuera d'appuyer la Libye dans sa quête vers la paix et la réconciliation nationale. "Il ne fait aucun doute que l'année à venir sera une année d'efforts, mais elle sera également une année de possibilités. Une occasion pour la Libye de retrouver la paix dans l'unité, avec un seul gouvernement d'union et un seul ensemble d'institutions légitimes", a-t-il dit. "Le plus important pour le gouvernement d'union nationale est de remédier rapidement à l'insécurité dans le pays afin de permettre à toutes les familles de rentrer chez elles et aux enfants de retourner à l'école", a-t-il ajouté. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 ANEP N° 400 623 Deux attaques à proximité d'importantes installations pétrolières L e groupe jihadiste Etat islamique (EI) a mené lundi deux attaques à proximité d'importantes installations pétrolières en Libye, dans les villes d'al-Sedra et de Ras Lanouf (nord), a indiqué à l'AFP un membre des forces libyennes. Nous avons été attaqués ce matin par un convoi d'une dizaine de véhicules armés de l'EI à al-Sedra et Ras Lanouf, a déclaré à l'AFP par téléphone un colonel des forces loyales au gouvernement libyen reconnu par la communauté internationale, Bachir Boudhfira. Il a affirmé que les assaillants avaient été repoussés mais que deux de ses soldats étaient morts dans l'attaque. Ils ont ensuite mené une attaque par le sud de la ville de Ras Lanouf mais n'ont pas réussi à y entrer, a-t-il ajouté. Un responsable du secteur pétrolier libyen a indiqué à l'AFP qu'un réservoir d'une capacité de 420.000 barils de pétrole a pris feu lors des affrontements au sud de Ras Lanouf. De son côté, l'organisation jihadiste EI a annoncé sur son compte Twitter que ses hommes ont mené aujourd'hui une attaque contre la région d'Al-Sedra et qu'un de ses membres s'était fait exploser dans une voiture piégée. L'organisation jihadiste a affirmé que l'assaut mené est intervenu après la prise du contrôle totale de Ben Jawad, une ville côtière située à 600 km à l'est de Tripoli et à 145 km à l'est de Syrte qui est sous le contrôle de l'EI depuis juin 2015, mais aucune source officielle ou militaire libyenne n'a pu confirmer cette information. L'EI tente depuis plusieurs semaines une percée vers l'est depuis Syrte pour atteindre la zone du Croissant pétrolier où sont situés les principaux terminaux pétroliers tels qu'Al-Sedra et Ras Lanouf. L'attaque menée aujourd'hui par l'EI est la première du genre depuis la prise de Syrte. Des avions de combats ont mené des raids du matin jusqu'à la tombée de la nuit contre les positions des jihadistes de l'EI a indiqué à l'AFP un colonel de l'armée de l'air de la base aérienne de Misrata qui a préféré garder l'anonymat. Selon cet officier, les bombardements se sont concentrés sur la zone entre le check-point d'al-Sedra et la ville de Ben Jawad où un centre d'opération de l'organisation jihadiste a été pris pour cible. Sur un autre front, le chef du Comité suprême de sécurité de Syrte, actuellement à Misrata, a indiqué à l'AFP par téléphone que des combattants du groupe jihadiste EI progressaient vers l'ouest depuis Syrte. La communauté internationale pousse les factions libyennes à s'entendre afin notamment de mieux lutter contre l'EI qui a profité du chaos en Libye pour renforcer sa base dans le pays. Très préoccupé par les informations sur une offensive de Daech (acronyme arabe de l'EI) contre al-Sedra et Ras Lanouf. Cela renforce la nécessité pour les Libyens de soutenir le gouvernement d'union nationale, a écrit Peter Millet, ambassadeur du Royaume Uni en Libye, sur con compte Twitter. Par ailleurs, un avion MIG 23 s'est écrasé à Abou Hadi dans le sud-ouest de Benghazi à cause d'une faille technique dans le système hydraulique, a indiqué l'agence de presse libyenne Lana citant un porte-parole militaire. L'EI a revendiqué être responsable du crash selon le SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes. Ces deux (02) offres doivent être mises dans (02) plis séparés portant l’expression «Offre technique» sur la PRÉSIDENT DE L’APC LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 ANEP N° 400 612 LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 ANEP N° 400 640 18 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 ALLEMAGNE L'inflation remonte un peu moins que prévu en décembre L' inflation en Allemagne a poursuivi son ascension en décembre pour le troisième mois d'affilée, avec une progression des prix de 0,3% sur un an, selon un chiffre provisoire publié lundi légèrement plus faible que prévu. Les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset tablaient sur une inflation à 0,4%. Sur l'ensemble de l'année 2015, les prix ont augmenté de 0,3% en Allemagne par rapport à 2014, selon l'Office fédéral des statistiques Destatis qui publie cet indicateur. Sur un mois, c'est-à-dire en comparaison avec novembre, les prix à la consommation ont reculé de 0,1% en décembre. La baisse continue des prix de l'énergie, observée depuis des mois, reste le principal frein à l'inflation allemande en décembre, avec des coûts de l'énergie qui ont reculé de 6,5% sur un an. Toutefois, le rythme continue de ralentir : les prix de l'énergie avaient fondu de 8,6% en octobre et de 7,5% en septembre. Les prix de l'alimentation ont eux augmenté de 1,4% et ceux des services de 1,2% en moyenne. D'autres facteurs ont également pesé sur l'inflation, comme par exemple des remises plus marquées que d'habitude sur les prix de l'habillement, souligne Marco Wagner, de Commerzbank. "En raison de l'hiver exceptionnellement doux, les magasins ont pratiqué en décembre des rabais plus élevés sur les vêtements d'hiver", ajoute cet analyste. Pour Carsten Brzeski, de ING, "cela devrait prendre au moins jusqu'à la seconde moitié de l'année pour que l'inflation allemande repasse à nouveau au-dessus de 1%". Ce qui signifie que "les consommateurs allemands profitent actuellement du meilleur de deux mondes: un marché du travail solide avec des augmentations décentes de salaires et une inflation faible. La combinaison parfaite pour une progression du pouvoir d'achat des ménages et de la consommation privée", poursuit M. Brzeski. Utilisé comme référence par la Banque centrale européenne (BCE), l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPHC) a grignoté 0,2% sur un an en décembre, et 0,1% sur l'ensemble de l'année 2015. Une performance qui reste très loin de la hausse des prix légèrement sous 2% visée par l'institution monétaire. Devant une inflation qui végète depuis des mois et une reprise fragile en zone euro, la BCE a décidé le mois dernier d'étendre son grand programme de rachats de dettes lancé en mars. "Les dernières données sur l'inflation allemande confirment que la force relative de l'économie ne soutient aucunement l'inflation, et renforcent notre opinion selon laquelle la BCE va devoir faire plus pour atteindre son objectif d'inflation pour l'ensemble de la région", affirme Jennifer McKeown, de Capital Economics. M.S. INTERNATIONAL ÉNERGIE FRANCE Le marché automobile a nettement repris des couleurs en 2015 Le marché automobile français a nettement repris des couleurs en 2015, progressant de 6,8% pour dépasser les 1,91 million d'unités, mais Volkswagen a souffert du scandale des moteurs truqués et le diesel a encore perdu du terrain. L es immatriculations de voitures particulières neuves n'avaient pas connu de telle croissance depuis 2009, année de prime à la casse qui avait gonflé les ventes à 2,3 millions d'unités. Le marché était resté à un niveau faible en 2013 et 2014: 1,79 million. "C'est une bonne année, meilleure que prévu", a commenté Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire Cetelem de l'automobile. "Le marché repart enfin de l'avant, même s'il reste sous les deux millions d'unités, son rythme traditionnel d'avant-crise". En décembre, les immatriculations de voitures neuves ont augmenté de 12,5% par rapport au même mois de 2014, selon le Comité des constructeurs français d'automobiles (CCFA). Mais le mois a été très difficile pour le groupe VW, en pleine tourmente à cause de ses moteurs diesel truqués: il a vu ses livraisons s'effondrer de 8,9%, et même de 15,2% pour la marque Volkswagen. Sur l'en- semble de l'année, le groupe Volkswagen, qui reste le premier importateur avec 12,9% du marché, avance encore de 3,9%, à comparer toutefois aux +9,4% enregistrés par la moyenne des constructeurs étrangers. "On a bien la confirmation qu'il se passe quelque chose" sur les ventes de Volkswagen en France, depuis que le scandale a éclaté en septembre, a remarqué JeanFrançois Belorgey, expert automobile chez EY. Les groupes français ont quant à eux progressé de 4,6% sur l'année. Ils détiennent 54,2% du marché et monopolisent le "top 10" des modèles vendus: la Renault Clio pointe en tête, suivie par les Peugeot 208 et 308. Renault a vu ses livraisons croître de 5,2%, grâce à ses véhicules frappés du losange (+8,1%) tandis que sa marque "low cost" Dacia a décroché de 5%. PSA, dont les immatriculations ont crû de +4,2%, peut remercier Peugeot (+7,3%) tandis que Citroën est resté quasi stable (+0,8%) et que DS a cédé 4,7%. L'ÉLECTRIQUE JUSTE SOUS 1% Dans un contexte défavorable aux moteurs au gazole, entre l'affaire Volkswagen et des annonces des pouvoirs publics sur le resserrement de la fiscalité avec l'essence, les voitures diesel ont encore perdu du terrain en 2015 et ne représentent plus que 57,2% du marché contre 63,9% en 2014. Les automobiles à essence ont convaincu 38,6% des acheteurs (33% en 2014). Parallèlement, les voitures dites "vertes" ont continué à grignoter des parts l'année dernière: les hybrides sont passés à 3,2% de pénétration (+0,8 point) tandis que les autos 100% électriques, encouragées par le gouvernement, ont atteint 17.266 unités, soit 0,9% des immatriculations contre 0,6% en 2014, selon le CCFA. Des performances "plutôt encourageantes", pour M. Neuvy, "dans un contexte du prix du pétrole extrêmement faible". Parmi les grands gagnants de l'année en France figurent les groupes "premium" allemands: Mercedes, grâce à Smart, a vu ses ventes bondir de 19,1%, et BMW (avec Mini) de 15,3%. "On voit bien que le marché des marques +entry+ (moins chères NDLR) est plutôt à la baisse, ceux qui s'en tirent le mieux en pourcentage sont les premium, alors que les marques généralistes suivent le marché", analyse M. Belorgey. A noter aussi la bonne santé du groupe Hyundai (+17,1%) et de Fiat (+13,9%) qui touche les dividendes de ses 4x4 urbains dont Jeep. Le groupe Nissan, partenaire de Renault, progresse de 9,5% sur l'année, tandis que son rival Toyota est à +8,5% et conserve de justesse la cinquième place du classement en volume, derrière Ford (+7,5%). Seul dans le rouge, General Motors (1,7%) souffre toujours de la disparition de Chevrolet en Europe. La question pour 2016, selon M. Neuvy, sera de savoir si les particuliers vont reprendre véritablement le chemin des concessionnaires, alors que les ventes aux entreprises ont représenté la moitié des volumes de 2015. Cet expert dit tabler sur une croissance de 3,1% cette année. M. Belorgey, de son côté, prévoit une année "correcte" de "légère croissance" pour l'automobile en France même si pour lui, "on ne rééditera pas les 6,8%" de 2015. Mustapha S. ASSURANCES Les catastrophes naturelles ont coûté 90 milliards de dollars en 2015 L es catastrophes naturelles de 2015 ont coûté plus de vies que celles de l'année précédente, mais causé moins de dommages, révèle lundi le bilan annuel compilé par le réassureur allemand Munich Re, qui met en garde contre une recrudescence d'ouragans. Avec 23 000 victimes, les catastrophes de l'an dernier ont été plus létales que celles de l'année précédente (7 700 décès) mais beaucoup moins que la moyenne des 30 dernières années, selon le rapport de Munich Re, qui chaque année fait référence sur le sujet. Le séisme qui a frappé le Népal en avril a été le plus meurtrier, avec 9 000 victimes. En termes de dommages en revanche, l'année 2015 a été un "bon" cru, avec le montant le moins élevé depuis 2009: 90 milliards de dollars, contre 110 milliards l'année précédente. La moyenne des 30 dernières années était de 130 milliards de dollars par an. Beaucoup de cyclones tropicaux de 2015 se sont déchaînés dans des régions peu peuplées, et dans l'Atlantique Nord le phénomène naturel El Niño a fait barrage aux grosses tempêtes, explique le réassureur. Mais "le montant de dommages, contenu en comparaison, ne doit aucunement inciter à relâcher la vigilance", prévient le groupe, dont la division d'études sur les risques climatiques et géologiques analyse au plus près les évo- lutions. APRÈS EL NIÑO, LA NIÑA? "Les scientifiques partent du principe qu'à la phase actuelle d'El Niño pourrait succéder dans les années à venir le contraire, à savoir une phase de La Niña, qui à l'inverse favoriserait par exemple la formation d'ouragans dans l'Atlantique Nord", explique dans le communiqué Peter Höppe, chef de la division Geo Risks Research de Munich Re. El Niño, phénomène naturel périodique provoqué par un changement de sens des alizés au-dessus du Pacifique équatorial et particulièrement marqué l'an dernier, a aussi contribué à faire de 2015 une année extraordinairement chaude, conduisant à sécheresses et vagues de chaleur et exacerbant les effets du réchauffement climatique à l'œuvre. En termes de victimes, la vague de chaleur torride qui a touché l'Inde et le Pakistan en mai et juin, et celle qu'a connue l'Europe à l'été arrivent directement après le séisme au Népal, avec 3.670 et 1.250 morts respectivement. Ces catastrophes, qui ne dévastent pas cultures et habitations comme les tornades ou les inondations, causent moins de dommages financiers, mais n'en sont pas moins fatales pour les régions concernées. UN TIERS DES DOMMAGES ASSURÉS Sur les 90 milliards de dommages recensés, 27 milliards de dollars étaient assurés, précise Munich Re. Comme tous les ans, c'est dans les pays industrialisés que le taux d'assurance était le plus fort les dégâts causés par la vague de froid aux Etats-Unis en début d'année, la tempête Niklas en Europe, ou encore les incendies en Californie comptent parmi les plus gros postes de coûts pour les assureurs alors que seule une fraction des dommages causés par le séisme au Népal (210 millions de dollars sur 4,8 milliards de coûts) l'était. Et "comme au Népal, la part des dégâts assurés était minime pour les autres catastrophes dans les pays en développement" constate Torsten Jeworrek, membre du directoire de Munich Re. En 2015 l'écrasante majorité (94%) des catastrophes qui ont conduit à des dommages significatifs était d'origine météorologique, et si beaucoup étaient en relation directe avec El Niño, les effets du réchauffement climatique se font également ressentir. Les récentes inondations dans le Nord de l'Angleterre étaient ainsi conséquences d'une météo inhabituellement douce et de pluies torrentielles. Elles pourraient avoir coûté plus d'un milliard d'euros, selon une première estimation, selon Munich Re. Kamel A. PRIX DU PÉTROLE Le brut rebondit légèrement en Asie en raison des tensions géopolitiques Les cours du pétrole étaient orientés à la hausse hier matin en raison de la crise entre Ryad et Téhéran, mais ce rebond devrait être modéré en raison de l'excès d'offre mondiale et des carences de l'économie chinoise. L a brouille entre l'Arabie saoudite et l'Iran au sujet de l'exécution d'un dignitaire chiite est devenue une crise diplomatique majeure, Ryad et ses alliés sunnites ayant rompu ou réduit leurs relations avec Téhéran. Les Etats-Unis, alliés des Saoudiens mais qui se sont aussi rapprochés des Iraniens depuis l'accord sur le nucléaire conclu en juillet, ont demandé des mesures positives pour calmer les tensions. Le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est entretenu avec ses homologues iranien et saoudien. L'Arabie saoudite est le premier producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont l'Iran est également un important membre. Certains investisseurs s'inquiètent de ce que les tensions bilatérales perturbent l'offre de brut. Le cours du baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en février progressait mardi matin de 25 cents à 37,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de Brent, référence européenne du brut, également pour livrai- son en février, gagnait 24 cents à 37,46 dollars. Mais, selon les analystes, l'effet de ces tensions géopolitiques est amorti par le contexte global d'une offre surabondante qui a fait dégringoler les prix depuis juin 2014, époque où l'or noir se vendait à 100 dollars le baril. Les importantes réserves mondiales et le niveau élevé de la production signifient que les risques géopolitiques au Proche-Orient n'ont plus un impact aussi important qu'avant sur les cours, explique dans un commentaire de marché le cabinet Capital Economics. D'autres analystes observent que les inquiétudes quant à la santé de l'économie chinoise, après des indicateurs moroses, contribuent également à freiner la hausse des prix du brut car elles alimentent les craintes d'une faible demande en pétrole de la seconde économie de la planète. La veille, les cours du pétrole ont fini en baisse à New York, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran ne suffisant pas à compenser la déprime provoquée par les excédents mondiaux de production. Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en février a perdu 28 cents à 36,76 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison à même échéance a perdu juste 6 cents à 37,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE). En début de séance, "les marché du pétrole ont été soutenus par la hausse des tensions entre l'Arabie Saoudite et l'Iran, après que l'Arabie saoudite a exécuté un dignitaire chiite influent samedi sous l'accusation de terrorisme, déclenchant des manifestations puis une rupture des relations diplomatiques", a expliqué Tim Evans, chez Citi. "L'inquiétude c'est que les tensions anciennes pourraient se réveiller jusqu'à déboucher sur une forme de confrontation militaire directe, menaçant la production et le transport de pétrole dans la région", a-t-il expliqué. "D'un autre côté, on peut dire que les tensions rendent encore un peu plus difficile la possibilité d'un accord à l'Opep (Organisation des pays exportateurs de pétrole) pour réduire volontairement l'offre" et soutenir les cours, a ajouté M. Evans. L'Iran et l'Arabie saoudite font tous les deux partie de ce cartel. Pour John Kilduff, chez Again Capital, "les excédents du marché représentent une force immuable, et rien d'autre qu'une guerre pourrait y mettre fin". "Il faut que moins de pétrole arrive sur le marché, quels que soient les moyens d'y parvenir, et soit ils réduisent leur production volontairement, soit quelqu'un le fait pour eux non volontairement" via un conflit, a ajouté M. Kilduff. La plupart des analystes doutaient qu'un rebond des cours du brut soit justifié pour l'heure, dans la mesure où la production du Golfe, qui compte pour près de 30% de l'offre mondiale de pétrole, n'était pas menacée dans l'immédiat. "De faibles liquidités au démarrage de la nouvelle année ont probablement exacerbé la réaction des marchés pétroliers à (cette) dispute politique qui est peu susceptible de perturber la production", commentait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets. Par ailleurs, le marché est également en proie à des inquiétudes pour la demande, après l'annonce d'une nouvelle contraction de l'activité manufacturière en décembre en Chine, premier importateur mondial de pétrole. Cette statistique a entraîné une dégringolade des Bourses chinoises, qui ont fini par être arrêtées prématurément, et plombé ensuite les marchés d'actions européens et américains. Enfin, le marché s'inquiète de voir le terminal de Cushing (Oklahoma, sud des Etats-Unis), qui sert de référence au WTI, se remplir toujours plus. Après que le Mississippi est sorti de son lit à la suite des intempéries de la fin décembre, "il y a 215 000 barils par jour de brut bloqués à Cushing, dans l'impossibilité d'être transportés dans le sud de l'Illinois (nord)", a expliqué Matt Smith, chez ClipperData. Farida B. GRANDE-BRETAGNE La production d'hydrocarbures en hausse pour la première fois en quinze ans L a production britannique de pétrole et de gaz a augmenté de plus de 7% en 2015, enregistrant sa première hausse en quinze ans, a annoncé lundi la fédération professionnelle du secteur, se montrant toutefois prudente concernant les perspectives d'avenir de l'industrie. Les données du gouvernement pour les dix premiers mois de 2015 montrent que le volume total de pétrole et de gaz produit sur le plateau continental britannique a grimpé de 8,6% par rapport à 2014, avec la production d'hydrocarbures liquides (pétrole et condensat) qui a augmenté de 10,6% et celle de gaz de 6,1%, a noté Deirdre Michie, la directrice de Oil and Gas UK, citée dans un communiqué. La production en novembre et décembre a tendance à être plus stable historiquement mais même ainsi, Oil and Gas UK s'attend désormais à ce que la production de l'ensemble de l'année 2015 soit 7% à 8% plus importante que l'an passé, a ajouté Mme Michie. La directrice générale de Oil and Gas UK s'est félicitée de cette hausse, qui intervient dans un contexte particulièrement difficile pour l'industrie pétrolière, alors que les cours du brut ont chuté d'environ 35% sur l'année 2015. Selon elle, cette augmentation plus importante que prévu de la production est imputable à l'accent mis par l'ensemble de l'industrie sur l'amélioration de l'efficacité de la production, couplée à des investissements de plus de 50 milliards de livres au cours des quatre dernières années afin de mettre en service de nouveaux champs. Alors que l'industrie pétrolière et gazière en mer de la Grande-Bretagne doit s'adapter aux prix bas du pétrole et gagner en efficacité dans ses opérations, le fait est que la valeur de notre production a été divisée par plus de deux. Les temps sont vraiment durs pour cette industrie et les gens qui travaillent pour elle, a toutefois prévenu Mme Michie, s'attendant à ce que de nouvelles pertes d'emplois soient à déplorer dans le secteur en 2016. En 2014, la production britannique d'hydrocarbures avait reculé de 1,1% à 1,42 million de barils équivalent pétrole par jour, avec notamment un repli prononcé (-2,6%) de la production d'hydrocarbures liquides. La dégringolade des cours du brut qui affecte les marchés depuis la mi-2014 se fait ressentir sur les emplois dans le secteur pétrolier en mer du Nord où les entreprises opèrent des coupes drastiques dans leurs budgets. Selon le rapport annuel d'Oil and Gas UK publié début septembre, 65.000 postes ont été supprimés depuis le début de l'année 2014, lorsque le nombre d'emplois avait atteint son pic à 440 000 postes. Siham S. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 7 ZAMBIE 11 compagnies candidates pour le premier projet d'énergie solaire nze compagnies ont été pré- O qualifiées comme candidates pour assurer le premier projet d'énergie solaire de Zambie, destiné à réduire le déficit énergétique de ce pays d'Afrique australe, selon un communiqué publié. Les candidatures portent sur le développement de deux centrales photovoltaïques de 50 mégawatts à Lusaka, capitale du pays. La compagnie Industrial Development Corporation Zambia Limited (IDC), une société d'investissement détenue en propriété exclusive par le gouvernement, a déclaré dans son communiqué que les pré-qualifications faisaient suite à un appel d'offre courant du 5 octobre au 13 novembre, et que 48 candidatures avaient été reçues pendant cette période. Parmi les compagnies qualifiées figurent la chinoise, Shanghai Electric Power/Avic, la française, EDF Energie Nouvelle, la norvégienne, Scatec Solar, la française, Access Eren Zambia 1, le consortium sudafricain, Mulilo Zambia PV1, et l'italienne, Enel Green Power. Le processus de soumission des dossiers pour l'appel d'offres devrait débuter en janvier de l'an prochain, selon le communiqué. Plus tôt cette année, le président zambien Edgar Lungu a ordonné à IDC de viser le développement immédiat et l'acquisition de jusqu'à 600 mégawatts d'énergie photovoltaïque pour alimenter le réseau national suite à une grave crise énergétique que ce pays a connu cette année en raison d'un niveau des eaux trop faibles affectant la production d'énergie hydroélectrique. Environ 90 % de l'électricité zambienne est d'origine hydroélectrique. F.B. IMPORTATIONS DE GAZ Le Turkménistan prêt à négocier aveca compagnie Gazprom gazière d'Etat L Turkmengaz a annoncé lundi être prête à négocier avec le géant du gaz russe Gazprom qui a diminué ses importations de gaz auprès de ce pays d'Asie centrale. L'entreprise publique turkmène Turkmengaz souligne être prête à négocier avec Gazprom Export, a-t-elle déclaré dans un communiqué. Les ressources de cette ancienne république soviétique, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, dépendent principalement des importations de gaz par la Russie. Or, Gazprom a décidé début 2015 de limiter ses achats à 4 milliards de m3 pour l'année dernière. En février, le ministère du Gaz du Turkménistan a alors qualifié de partenaire instable le géant gazier russe, estimant qu'il violait régulièrement les accords en vigueur avec le Turkménistan. Jusqu'à présent principal partenaire du Turkménistan dans le secteur gazier, la Russie a laissé place à la Chine et à l'entreprise China National Petroleum Corporation, qui importe 35 milliards de m3 par an avec un objectif de 60 milliards en 2020. S.S. 6- Mise en service de douze stations MSAN ouze (12) stations d'accès multiservices MSAN (MultiService Access Node) ont été mises en service à travers la wilaya d'Illizi, a-t-on appris hier des responsables locaux de l'entreprise Algérie Télécoms (A.T). Ces stations visant à améliorer notamment les prestations téléphoniques et d'accès à l'Internet haut débit, ont été installées à travers la commune d'In-Amenas (3), la circonscription administrative de Djanet (2), la commune d'Illizi (2), la région de Tin Fouyé Tabenkort TFT- (4) et l'aéroport Zarzaitine à In-Amenas (1), a-t-on précisé. Quatre autres stations du type devront être réceptionnées à la fin de ce mois de janvier, dans les quartiers de Zelouaz et ZelouazDjedida (Djanet), Bordj Omar Driss et la localité de Zaouiet SidiMoussa, tandis que quatre autres sont en cours de réalisation au chef lieu de la wilaya d'Illizi, a-t-on ajouté. Une fois toutes ces installations mises en service, le taux de couverture concernant ce nouveau support technologique atteindra dans cette wilaya les 90 pourcent, selon la même source. Dans le même contexte, six stations 4G de téléphonie en mode fixe ont été mises en service à travers la wilaya, trois à TFT et une à Ohanet (daira d'In-Amenas), et les deux autres au quartier El-Mihane (Djanet) et à Bordj Omar Driss, at-on ajouté. Les contraintes rencontrées dans le choix de terrain au niveau des quartiers El-Mihane et Zelouaz (Djanet), ont quelque peu retardé la réalisation de ces stations, signalent les responsables locaux d'A.T. Un programme "ambitieux" est prévu pour 2016 dans le cadre du déploiement de ces nouvelles technologies de télécommunications, afin de parvenir à un taux de couverture de 100 pourcent de la wilaya, ont-ils également fait savoir. R.R. La station de traitement des eaux usées mise en service Une station d'épuration (STEP) des eaux usées par lagunage été mise en service dans la commune de Berriane (45 km au nord de Ghardaïa), a-t-on constaté. expliqué Missoum Benritab. Pour préserver cette infrastructure d'éventuelles inondations, les pouvoirs publics ont édifié une digue d'une longueur de 3 km pour protéger l'ouvrage contre les crues cycliques. Cet ouvrage environnemental de lagunage se compose de six (6) bassins d'aération renforcés par 37 aérateurs flottants disposés en modules, qui seront mis en service temporairement selon les résultats des analyses journalières de la qualité des eaux épurées, ainsi que de trois (3) bassins de décantation et de finition, nécessaires pour l'élimination des microorganismes, a-t-il ajouté. Les eaux usées collectées sont préalablement débarrassées des gros déchets et dessablées, avant de subir un traitement biologique dans les bassins d'aération renforcés par des aérateurs flottants, a fait savoir M.Benritab, ajoutant que les eaux usées une fois épurées et avérées compatibles avec les exigences de l'environnement, seront déversées dans le lit de l'oued El-Henaya sans risque de polluer le milieu naturel. Les résidus de traitement présentent un ''intérêt agrono- mique indéniable '' et seront récupérés sous forme de matières organiques ou boues après séchage dans les bassins de décantation avant d'être utilisée comme fertilisants du sol, a-t-il souligné. "Ce projet vient conforter l'amélioration du cadre de vie du citoyen, la préservation de l'environnement et l'accompagnement du développement économique et social de la commune de Berriane", a estimé le responsable. Un investissement de plus de cinq (5) milliards de dinars a été consenti par les pouvoirs publics, au titre du programme spécial de développement des régions du sud, pour la réalisation de quatre stations de lagunage visant à traiter les eaux usées des localités urbaines de la wilaya de Ghardaïa. Ces projets environnementaux ''de grande envergure'', consistent en la réalisation d'une station de lagunage naturelle dans la commune d'El-Atteuf au lieu dit Kef El-Doukhane (mise en service en décembre 2012) pour la prise en charge des eaux usées rejetées par les effluents urbains domestiques de quatre communes de la vallée du M'Zab (Daya Ben Dahoua, Ghardaia, Bounoura et El-Atteuf), estimés à plus de 46000 M3/ jour. Une autre station de lagunage d'une capacité de traitement de 15.000 M3/jour a été mise en service en 2013 pour prendre en charge les rejets domestiques de la commune de Guerrara, tandis qu'une troisième d'une capacité de 30.000 M3/j sera mise en service prochainement dans la région d'ElMenea. Des études techniques de cinq stations de traitement des eaux usées pour les localités de Hassi-Lefhal, Mansourah, Zelfana, Seb-Seb et Bounoura, seront lancées dans le cadre du programme national d'assainissement et d'épuration des eaux usées, afin de promouvoir la politique environnementale durable et l'économie de l'eau, a annoncé le même responsable. Cet important investissement vise à améliorer le cadre de vie du citoyen dans les zones les plus urbanisées de la wilaya, à supprimer la pollution engendrée par l'évacuation des eaux usées et à préserver les nappes phréatiques existantes dans ces zones, selon la même source. Ilyes S. JIJEL Récupération de terrains et démolition de bidonvilles D' importantes réserves foncières destinées à la réalisation d'équipements publics ont été récupérées ou en cours de l'être à Jijel après la démolition de bidonvilles et d'habitations précaires, a-ton constaté lundi. Si pour le moment aucun premier bilan n'a été établi, il n'en demeure pas moins que les superficies récupérées sont assez "conséquentes" pour répondre aux besoins des collectivités locales afin de permettre la réalisation de divers équipements publics qui faisaient défaut au chef-lieu de wilaya, mais aussi dans les autres agglomérations de la région, également gangrenées par le phénomène des constructions anarchiques. Lundi, des engins étaient en pleine action au quartier "40 hectares", sur les hauteurs de Jijel, pour démanteler des constructions et baraquements qui servaient d'habitation ayant poussé comme des champignons au cours de ces dernières années. Les occupants des lieux avaient été relogés mercredi dernier à la nouvelle cité Harratène, à l'est du chef-lieu de wilaya, dans le cadre du programme de résorption de l'habitat précaire (RHP). La suppression de ces bâtisses de fortune qui ont enlaidi la zone 3, dans la périphérie du quartier Ouled Aissa, a été accueillie avec soulagement par les riverains. La soixantaine d'hectares indûment occupés servira à recevoir des équipements publics, notamment des écoles ou extension d'établissements scolaires et, entre autres, une polyclinique, selon un élu communal. Cette opération de démolition qui a mobilisé d'importants Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56% Le conflit sans effet sur les efforts de paix, dit Ryad La crise avec l'Iran "ne devrait avoir aucun effet" sur les efforts de paix en Syrie et au Yémen, a affirmé l'ambassadeur saoudien à l'ONU Abdallah al-Mouallimi. Le Conseil de sécurité a de son côté condamné les attaques contre les missions saoudiennes en Iran. P artie intégrante d'un vaste programme de préservation de l'environnement et des ressources hydriques des communes de la wilaya de Ghardaïa, cette infrastructure réalisée sur une superficie de 17 hectares à 5 km à l'Est de Berriane sur la rive droite de oued El Henaya, à l'aval de l'ancienne digue de rétention des eaux pluviales, assurera un traitement biologique de près de 12.000 M3/jour à l'horizon 2030. D'un coût de 850 millions de dinars, cet ouvrage d'épuration biologique par lagunage de Berriane traitera l'ensemble des effluents résiduaires d'eaux usées produits par les quartiers et les tissus urbains de la région estimés à plus de 40.000 âmes. Elle contribuera également à la protection des oueds El-Henaya, Balouh et de la nappe phréatique, ainsi que la préservation des ressources hydriques de la région à travers notamment la réutilisation en agriculture des eaux usées traitées, a souligné le responsable chargé des projets des STEP à la direction des ressources en eau de Ghardaïa. Construite par une entreprise algérien ''AMENHYD'' selon les normes universelles, cette infrastructure d'épuration est conçue de manière à valoriser les eaux usées traitées biologiquement au moyen de lagunage pour l'extension de la surface agricole irriguée et arable, afin d'améliorer les revenus des agriculteurs de la région et créer par la même des emplois, a moyens matériels et humains, notamment les services d'ordre et de la protection civile, dépêchés en renfort, s'est déroulée dans de "bonnes conditions." "La présence de ces bidonvilles nous a tellement gênée à telle enseigne qu'il nous a été difficile de bénéficier de certains réseaux (branchement au gaz, à.)", a confié un citoyen de ce quartier populeux, non loin de l'université Mohamed Seddik Benyahia. Des collégiens du CEM d'à côté, présents au moment de la démolition des habitations de fortune, ignoraient que leur établissement pourra bénéficier d'une opération d'extension à même d'accueillir, à l'avenir, de futurs écoliers. Depuis l'été dernier, les opérations de démolition de bidonvilles et de constructions illicites bâties sur des terrains appartenant au domaine public voire des terres agricoles à haut potentiel, ont été lancées à grande échelle à travers la région. Ce manque à gagner en matière de réserves foncières semble être une "aubaine" pour l'implantation de divers équipements publics qui font défaut à de nombreuses communes de la wilaya. Un autre défi auquel fait face la wilaya reste celui de plusieurs parcelles de terres agricoles qui abritaient des serres maraîchères détournées de leur vocation pour servir de parcs automobiles et engins. Les APC s'étaient plaints à maintes reprises de ce déficit chronique qu'elles pourront désormais combler grâce à la stratégie mise en place, par les pouvoirs publics, pour mettre de l'ordre dans la gestion des villes et des espaces publics indûment squattés, a noté un observateur. Alger : Couverture nuageuse partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61% partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61% LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 19 CRISE IRANO-SAOUDIENNE GHARDAÏA ILLIZI D INTERNATIONAL RÉGIONS LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 Sur la bande littorale, tout comme à l'intérieur, de nombreuses constructions fantômes, érigées au mépris de la réglementation et des lois de l'urbanisme et qui ont donné une note de laideur à cette belle région, se sont effondrées à coup de pelleteuses et d'autres engins de travaux publics. En parallèle, les autorités locales ont accéléré le rythme de réalisation et d'attribution des logements sociaux dans le cadre d'une démarche cohérente visant l'éradication de l'habitat précaire, selon les services de la wilaya. Jusqu'à fin 2015, pas moins de 1.500 logements ont été remis à leurs bénéficiaires et les opérations se poursuivent normalement à travers les différentes localités de la wilaya. Amina B. Annaba : Couverture nuageuse partielle -Max-24° Max-24° Min-13°-Hum:62% "N ous continuerons de travailler dur pour soutenir les efforts de paix en Syrie et au Yémen", a assuré l'ambassadeur saoudien. Ryad "ne boycottera pas" les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus en principe à partir du 25 janvier à Genève sous l'égide de l'ONU. Abdallah al-Mouallimi a cependant mis en doute devant des journalistes la volonté de l'Iran de promouvoir la paix en Syrie, estimant que Téhéran "n'avait pas beaucoup soutenu ces efforts" de règlement. De même, il a souhaité que les prochains pourparlers de paix au Yémen prévus à la mi-janvier "soient productifs", mais en ajoutant que "cela dépendra de l'attitude des houthis". L'ambassadeur saoudien a réaffirmé que les rebelles chiites soutenus par l'Iran doivent "accepter d'appliquer la résolution 2216" de l'ONU qui leur enjoint de se retirer des territoires qu'ils ont conquis depuis le début de la guerre civile. Si Ryad, qui soutient militairement le gouvernement yéménite contre les houthis, a mis fin à la trêve samedi au Yémen, c'est que les rebelles "l'ont violée continuellement depuis le début", a-t-il expliqué. DÉCLARATION DE L'ONU Lundi soir, le Conseil de sécurité de l'ONU a "condamné le plus fermement possible les attaques" contre les missions diplomatiques saoudiennes à Téhéran et Machhad (nord-est de l'Iran) qui ont suivi l'exécution par Ryad d'un dignitaire chiite saoudien. Abdallah alMouallimi avait demandé au Conseil de désavouer ce saccage, qui constitue selon Ryad une "violation grave des Conventions de Vienne". Le Conseil a demandé à Téhéran "de protéger les installations diplomatiques et consulaires et leur personnel" et de "respecter pleinement ses obligations internationales" à cet égard. La déclaration, adoptée à l'unani- mité des 15 membres, ne fait en revanche aucune mention de l'exécution du dignitaire chiite, opposant au régime de Ryad. Le texte rappelle que les Conventions de Vienne font obligation aux Etats de protéger les missions diplomatiques. Il "appelle toutes les parties à maintenir le dialogue et à prendre des mesures pour réduire les tensions dans la région". M. Ban avait aussi appelé dimanche le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif. M. Ban a demandé aux deux ministres d'éviter toute action qui pourrait exacerber les tensions entre les deux pays et dans la région, a indiqué M. Dujarric. Il a souligné l'importance pour les deux pays de poursuivre un dialogue constructif, dans l'intérêt de la région et au-delà, a-t-il ajouté. PROMESSES DE TÉHÉRAN Dans une lettre adressée lundi au Conseil de sécurité, la mission iranienne à l'ONU avait de son côté exprimé les "regrets" de Téhéran après le saccage des missions diplomatiques saoudiennes. Elle avait promis de "prendre les mesures nécessaires pour que de tels incidents ne se reproduisent pas". La Turquie a elle aussi appelé lundi l'Iran et l'Arabie saoudite à apaiser les tensions. Ankara a souligné que l'hostilité entre ces deux puissances du monde musulman ne pouvait qu'envenimer la situation dans la "poudrière" qu'est le Moyen-Orient. "Nous voulons que ces deux pays renoncent immédiatement à la situation tendue qui ne va évidemment qu'aggraver les tensions déjà fortes existant au Moyen-Orient", a déclaré le vice-Premier ministre et porteparole du gouvernement turc Numan Kurtulmus, cité par l'agence de presse Anatolie. Evoquant à la fois l'Iran et l'Arabie saoudite, M. Kurtulmus a souligné que "ce sont deux pays islamiques majeurs pour la Turquie". L'Iran n'épargnera aucun effort pour arrêter et poursuivre en justice les responsables de ces incidents, que le président iranien Hassan Rohani avait qualifiés dimanche d'injustifiables. Téhéran va prendre les mesures nécessaires pour que de tels incidents ne se reproduisent pas, ajoute la lettre. Selon des diplomates, les 15 pays membres du Conseil discutaient lundi de la possibilité de publier une déclaration sur la crise irano-saoudienne. Nawal Z. ÉTATS-UNIS Barack Obama abat ses cartes sur les armes à feu B arack Obama passe cette semaine à l'offensive sur le contrôle des armes à feu aux Etats-Unis. Mais sans l'appui du Congrès, il pourrait se contenter de mesures à portée limitée. Donald Trump ironise déjà. Le président américain veut marquer les esprits après sept années durant lesquelles, fusillade après fusillade, il n'a pu qu'exprimer sa frustration. En contournant le Congrès et en s'appuyant sur de probables décrets, il sait qu'il s'expose à des recours en justice, et place désormais le débat au cœur de la campagne présidentielle. Barack Obama devait rencontrer lundi sa ministre de la Justice Loretta Lynch pour examiner les options possibles. Le lendemain, il est prévu que le président américain s'exprime depuis les salons de la Maison Blanche à 11h40 (17h40 suisses) pour présenter un ensemble de décisions "de bon sens" visant à mieux encadrer la circulation et l'usage des armes à feu, a annoncé lundi l'exécutif américain. D'autres annonces devraient suivre dans la semaine. Jeudi, le président devra notamment répondre aux questions du public en direct sur la chaîne CNN. Lundi déjà, devant la presse américaine, le président a plaidé en faveur d'un contrôle renforcé des armes et annoncé qu'il utiliserait son pouvoir réglementaire pour faire passer ses idées. Si ces mesures ne suffiront pas à empêcher tous les crimes violents ou les massacres, elles sont susceptibles de sauver des vies, a-t-il dit. UN DÉCRET CONTROVERSÉ La Maison Blanche est restée jusqu'à présent muette sur ses projets. La principale mesure pourrait porter sur une généralisation de l'obligation de contrôles d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant toute vente d'arme. Dans de nombreux endroits aux Etats-Unis, en particulier dans les foires itinérantes, il demeure possible d'acquérir une arme sans aucun des contrôles exigés des armuriers homologués par les autorités fédérales. Aux Etats-Unis, quelque 90 personnes trouvent la mort par balle chaque jour, faisant de ce fléau le cheval de bataille du président. Si un décret présidentiel serait contesté en justice par le lobby proarmes, son impact sur le terrain est loin de faire l'unanimité. Et l'efficacité du dispositif pourrait être difficile à mesurer dans le temps si la Maison Blanche bascule dans des mains républicaines. Tous les opposants de Barack Obama ont promis d'effacer d'un trait de plume toute mesure sur ce thème. "Dès mon premier jour au pouvoir, tous ces décrets disparaîtront", a déjà assuré le sénateur de Floride Marco Rubio. SECOND AMENDEMENT Les opposants au durcissement des lois sur les armes invoquent le 2e amendement de la Constitution qui stipule qu'"il ne pourra être porté atteinte au droit du peuple de détenir et de porter des armes". Mais ce paragraphe, ratifié en 1791, donne lieu à mille interprétations et est au coeur de multiples procédures judiciaires. Le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan (républicain), a dénoncé lundi le "mépris" du président pour les Américains qui tiennent à cet amendement. "Il agit comme si le droit de porter des armes est quelque chose qui devait être toléré alors que, comme l'a réaffirmé la Cour suprême en 2008, c'est fondamental", a-t-il dit. TRUMP IRONISE M. Obama répète de son côté qu'il ne veut pas toucher à cet amendement mais qu'il "ne doit pas être aussi facile pour quelqu'un qui veut faire du mal de mettre la main sur des armes". Le président avait averti dans ses voeux du 1er janvier: "je reçois trop de lettres de parents, d'enseignants et d'enfants pour rester les bras croisés". Le milliardaire Donald Trump, en course pour la primaire républicaine, a déjà ironisé: "Nous ne serons bientôt plus en mesure d'acquérir des armes", a-t-il lancé lundi, dénonçant un président qui préfère passer "deux semaines à jouer au golf" plutôt que de s'asseoir avec les élus du Congrès pour trouver un compromis. Ikram A. CATALOGNE Mas ne renonce pas même si sa candidature divise les indépendantistes e président sortant catalan Artur L Mas a assuré lundi qu'il continuera à se battre après le refus d'une partie du camp indépendantiste de l'investir, son parti assurant aussi qu'il ne présenterait pas de candidat alternatif, une décision qui devrait entraîner de nouvelles élections. Je suis très tranquille, et j'ai envie de me battre, d'aller de l'avant, a déclaré le président sortant de Catalogne, région de 7,5 millions d'habitants du nord-est de l'Espagne, moins de 24 heures après la décision prise par la CUP (Candidature d'unité populaire), une petite formation d'extrême gauche, de ne pas soutenir son investiture. Junts pel Si (Ensemble pour le oui), la liste de l'indépendantiste Artur Mas, a remporté les élections régionales du 27 septembre, avec 62 sièges au Parlement régional, sur 135. Elle a cependant besoin des voix d'au moins deux députés de la CUP et de l'abstention des huit autres pour pouvoir disposer de la majorité suffisante lui permettant d'être investie. Mais après plus de trois mois de tractations, la direction de la CUP, respectant le vœu de ses militants, a annoncé dimanche qu'elle ne soutiendrait pas Artur Mas, à qui elle reproche d'avoir mené des politiques d'austérité, et la corruption de son parti CDC. Renvoyant la balle dans le camp de Junts pel si, la CUP s'est dite disposée à investir un autre candidat proposé par cette coalition. Le parti de Mas de son côté a annoncé qu'il refusait de se plier à cette exigence. Notre candidat est le président Mas. Nous sommes certains que c'est viable, il faut aller de l'avant, a répondu Josep Rull, un élu de CDC, sans préciser s'il souhaitait tout de même tenter une investiture en cherchant encore les deux voix manquantes à son camp. La CUP est en effet apparue divisée et certains de ses dirigeants étaient favorables à cette investiture. L'un de ses députés, Antonio Banos, favorable à l'investiture, a annoncé sa démission lundi, quittant le parlement. L'autre parti composant Junts pel Si, Esquerra Republicana de Catalunya (gauche indépendantiste), a de son côté appelé à la poursuites des négociations. Nous sommes certains qu'un accord est possible, a dit son dirigeant Oriol Junqueras sans se prononcer sur le maintien ou non de M. Mas comme candidat. Le camp indépendantiste dispose de moins d'une semaine pour trouver une solution, la loi accordant aux parlementaires jusqu'à la fin de la semaine pour investir un gouvernement. Le cas échéant, M. Mas sera contraint de convoquer de nouvelles élections, les quatrièmes dans la région en un peu plus de cinq ans. De son côté Ines Arrimadas, dirigeante du groupe parlementaire de Ciudadanos (centre libéral), le principal parti d'opposition à M. Mas, né pour dénoncer la corruption et les tentations indépendantistes, a déploré une situation qui ne mène nulle part. Je veux que l'on puisse revenir à une normalité démocratique, pouvoir commencer à parler de politiques sociales, de lutte contre la corruption (...) cela fait très longtemps que ce parlement est au service d'une cause très personnelle, celle de M. Mas et de l'indépendantisme, a-t-elle dit en évoquant les trois mois d'attente, perdus. N.Z. PRÉSIDENTIELLE CENTRAFRICAINE TOGO Les députés adoptent la loi de finances 2016 L a la loi de finances 2016 qui s'équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec un gap de financement de 39,4 milliards a été adopté mercredi par les députés du Togo. "Ce projet de loi de finances, gestion 2016, sera axé sur la poursuite de la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Promotion de l'Emploi (SCAPE), déclinée en Programmes d'Actions Prioritaires (PAP)", a expliqué le ministre de l'Economie, des Finances et de la Planification du développement, Adji Otèth Ayassor. Ainsi, l'ensemble des mesures contenues dans le projet de loi de finances, gestion 2016, sont entre autres axées sur l'atteinte des objectifs suivants : l'amélioration des recettes ; la lutte contre la pauvreté ; la réduction du chômage ; l'amélioration des conditions de vie des populations et la relance de l'économie par la consommation et l'investissement dans les secteurs source de croissance. Le ministre Ayassora révélé que les prévisions budgétaires pour la gestion 2016 se fondent sur des prévisions basées sur un cadre macroéconomique national assez stable et qui ne cesse de se consolider. "Dans le même temps, elles tiennent compte de l'environnement économique international marqué par une reprise progressive des activités dans les pays développés et par un ralentissement dans les pays émergents ainsi que dans certains pays en développement, en particulier ceux exportateurs de pétrole dont le prix ne cesse de baisser", a poursuivi M. Ayassor. "De même, la hausse continue du cours de dollar US ne cesse de renchérir le coût de nos importations en creusant encore plus de déficit dans les balances commerciales des pays en développement, principalement importateurs de produits de première nécessité et produits finis sans oublier l'aggravation du service de la dette extérieure due à cette hausse", a précisé le ministre. Deux tiers des candidats exigent l'arrêt d'une mascarade électorale Une vingtaine de candidats du premier tour de la présidentielle en Centrafrique ont exigé l'arrêt des opérations électorales, dénonçant une mascarade, dans une déclaration commune que l'AFP a pu consulter lundi. L es signataires, qui font état de nombreuses irrégularités après la publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30 décembre, refusent d'être complices de cette mascarade électorale et exigent purement et simplement l'arrêt des opérations au profit d'un processus concerté. Ils invitent en outre tous les acteurs impliqués à se mettre autour de la table pour définir les modalités pour la +sauvegarde de la nation+. Le texte affirme que les opérations électorales du 30 décembre ont révélé de graves irrégularités et intimidations dans le déroulement du scrutin, et des manipulations de nature à remettre fondamentalement en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du scrutin, sans toutefois préciser lesquelles. Une vingtaine de candidats - sur un total de 30 ont déjà signé ce texte, notamment Karim Meckassoua, pré- BURKINA FASO 50ème anniversaire du premier soulèvement populaire L e Burkina Faso a commémoré dimanche le 50e anniversaire de son premier soulèvement populaire qui a chassé le premier président du pays, Maurice Yaméogo en 1966. Le 3 janvier 1966, près de 50 000 Burkinabè sous la houlette des syndicats, sont sortis pour protester contre le régime du premier Président Maurice Yaméogo. M. Yaméogo sera remplacé par le colonel Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui jouait le médiateur, qui va gérer le pays pendant 14 ans avant d'organiser des élections en mai 1978. Pour la Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B), les autorités actuelles doivent maîtriser l'histoire du pays et savoir qu'il y aura des forces telles que le mouvement syndical qui joue son rôle entier de contre-pouvoir. Le 3 janvier 1966 signifie pour la Confédération syndicale du travail du Burkina (CGT-B), le refus du peuple de la mauvaise gouvernance et aussi le refus de la violation des libertés individuelles et collectives, car M. Yaméogo voulait "réduire les allocations familiales de plus de 50%, les salaires de 20%, mais aussi bloquer les avancements des travailleurs sur deux ans". En fin octobre 2014, des milliers de Burkinabè sont sortis pour s'opposer à la tentative de modification de la Constitution par le président Blaise Compaoré pour briguer un nouveau mandat en 2015. Plus d'une trentaine de personnes ont été tuées et plusieurs centaines d'autres blessées lors de ces journées insurrectionnelles anti-Compaoré. Après treize mois de transition, le Burkina Faso a réussi à organiser des élections jugées libres et transparentes qui ont été remportées par Roch March Christian Kaboré. NATION AFRIQUE 20 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 senté comme un des poids lourds de l'élection, et un ancien fils de président, Sylvain Patassé. En revanche, les candidats pour l'instant en tête de la course à la présidentielle après la publication dimanche de résultats encore très partiels - notamment Faustin Archange Touadéra et Anicet Georges Dologuélé - ne figurent pas parmi les signataires. D'après des résultats portant sur environ un quart des électeurs inscrits, Faustin Archange Touadéra a recueilli 120.838 voix, largement devant l'un des favoris, Anicet Georges Dologuélé (68.547 voix), et Désiré Kolingba, fils d'un ancien président (39.952 voix). Faustin Archange Touadéra est un ancien Premier ministre (2008-2013) de l'ex-président François Bozizé renversé en 2013. Anicet Georges Dologuélé est lui un ancien Premier ministre du président AngeFélix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, avant d'être renversé par Bozizé. Il a reçu le soutien officiel du parti de Bozizé. Près de deux millions d'électeurs centrafricains étaient appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau président et leurs représentants à l'Assemblée nationale. Ces scrutins sont censés sortir le pays de trois années de violences intercommunautaires qui ont ravagé le pays. Le vote, qui s'est déroulé sans incident majeur, avait été qualifié de succès par la communauté internationale qui a salué l'absence de violences. Les résultats définitifs seront rendus publics dans les prochains jours. Un probable second tour est prévu le 31 janvier. La Centrafrique, un des pays les plus pauvres au monde, est plongée dans le chaos depuis le renversement du président François Bozizé en mars 2013 par l'ex-rébellion Séléka, ellemême finalement chassée du pouvoir par une intervention internationale menée par la France dans son ancienne colonie début 2014. PRÉSIDENTIELLE AU CONGO La course contre la montre est engagée A u Congo, la date du premier tour de l'élection présidentielle étant désormais connue, le 20 mars 2016, le pays engage dès à présent une double course contre la montre : d'abord pour les organes chargés de l'organisation du scrutin ; puis pour les candidats qui brigueront la magistrature suprême. Si pour les premiers, notamment la Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques défis doivent être relevés avant l'échéance proprement dite, les candidats quant à eux doivent bâtir des stratégies pour convaincre, par leurs programmes, les potentiels électeurs aux attentes multiples. En ce qui concerne la CENI, les défis consistent, pour ces hommes et ces femmes appelés à gérer cet organe, de donner le meilleur d'eux-mêmes pour être au diapason de la tâche qui leur incombe : l'amélioration de la gouvernance électorale. Il s'agit, en effet, de disposer d'une nouvelle loi électorale modifiée, d'expérimenter le bulletin unique, de procéder à la révision des listes électorales en vue d'avoir un fichier fiable, mais aussi et surtout de faire en sorte que les cartes d'électeurs parviennent à temps aux électeurs afin d'éviter, comme ce fut le cas lors des derniers scrutins (législatives, locales et le referendum), une faible participation. Quant au ministère de l'Intérieur et de la décentralisation, la fixation de la date du premier tour de la présidentielle appelle à tout mettre en œuvre afin que la nouvelle république soit portée sur les fonts baptismaux, comme le souhaite ardemment le président de la République. Au regard des forces en présence et de ce que préparent leurs états-majors, le Parti congolais du travail (au pouvoir), principale formation de la majorité présidentielle n'a pas encore annoncé son candidat à cette course à la magistrature suprême. Son comité central a néanmoins renvoyé à une date prochaine la désignation de celui-ci. D'ores et déjà, les formations de la majorité, telles l'Union des forces démocratiques (UFD, de l'ancien premier ministre, Charles David Ganao), appellent le président sortant à faire acte de candidature. Dans ce cas, Denis Sassou N'guesso est présenté et se présente comme le seul capitaine à bord du bateau. Si cela se confirme, le président sortant aura, selon toute vraisemblance une pléiade de challengers parmi lesquels Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou (indépendant), Nicéphore Fylla de Sainte Eudes du Parti républicain liberal (PRL) et Anguios Nganguia-Engambe du Parti pour l'action de la république (PAR-Mâ), tous trois candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de 2009. Par ailleurs, du côté de l'opposition dite radicale incarnée par deux coalitions : l'IDC (Initiative pour la démocratie au Congo) et le FROCAD (Front républicain pour le respect de l'ordre constitutionnel et l'alternance démocratique), le choix s'annonce quelque difficile en raison de la multitude des candidats supposés à cette course. En effet, certaines personnalités se sont déclarées candidates depuis plusieurs mois à cette élection. C'est le cas de, Mathias Dzon de l'Union patriotique pour le renouveau national (UPRN) et Guy Brice Parfait Kolélas qui dirige l'aile dure du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral (MCDDI). Cette liste pourrait être complétée par d'autres, en l'occurrence André Okombi Salissa (un ancien du PCT) ayant intégré l'IDC et bien entendu Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l'Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS) reconnue comme le plus grand parti de l'opposition. Dans cette hypothèse, l'exercice parait plus difficile du côté de l'opposition où la guerre des egos est loin d'être terminée. Il est donc fort probable de voir l'opposition aller en rangs dispersés au premier tour. Une probabilité qui amenuiserait les chances de cette opposition face à la mouvance présidentielle qui mise sur Denis Sassou N'guesso comme "seul et vrai candidat". Aussi, dans cette course à la magistrature, le tout devrait se jouer non seulement par la posture des uns et des autres, mais aussi et surtout sur l'affirmation personnelle de chaque candidat sur la scène politique, et donc leur capacité de proposer un programme digne de convaincre les électeurs de se prononcer en leur faveur. Car, constate-t-on, aujourd'hui plus encore qu'hier les Congolais ont besoin de savoir quelles sont les réponses que leurs futurs gouvernants comptent apporter aux questions qu'ils se posent quant à leur avenir, surtout la jeunesse qui ploie sous un chômage chronique. Quatrième élection présidentielle du genre qu'organisera le Congo en un quart de siècle de démocratie pluraliste, l'échéance du 20 mars ne présage jusqu'ici aucune candidature féminine et mêmes des jeunes à qui la nouvelle constitution offre, pour la première fois, une opportunité de se présenter à la course vers la plus haute et prestigieuse fonction de l'État. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 5 PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Cinq axes majeurs visant la consolidation de l'État En marge de la conférence de presse animée, hier, par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. L'avant-projet de révision constitutionnelle rendu public s'articule autour de cinq axes visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. C et avant projet, validé par le Président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. Au chapitre "consolidation de l'unité nationale", le projet de révision constitutionnelle réaffirme la place exceptionnelle qu'y tient la révolution du 1er Novembre 1954 et met en valeur le rôle de l'Armée de libération nationale aux côtés du Front de libération nationale, souligne le document portant présentation de ce projet. Dans le même chapitre, le texte affirme l'identité nationale dans ses trois dimensions, à savoir l'islam en tant que religion de l'Etat, l'arabité, qui demeure la langue officielle de l'Etat et l'amazighité qui enregistre une nouvelle avancée à travers sa promotion au statut de langue nationale et officielle (article 3 bis). Dans le registre de la consolidation de la démocratie, le document affirme la nature démocratique et républicaine du régime politique, fondé sur l'alternance démocratique au pouvoir par la voie des élections libres et régulières et la séparation des pouvoirs. Dans son article 74, le nouveau projet stipule que l'alternance démocratique par la voie des urnes sera également confortée à travers la réélection du président de la République une seule fois, disposition exclue de toute révision constitutionnelle (article 178). Dans le même cadre et concernant le renforcement des libertés démocratiques le projet affirme que la liberté de manifestation pacifique et la liberté de la presse sont garanties, ainsi que le droit d'accès aux informations et données et la garantie de leur circulation. La consolidation de la démocratie se fera également avec le renforcement des droits reconnus à l'opposition politique, souligne le document qui précise également que la révision constitutionnelle confortera la place de l'opposition parlementaire, y compris en réservant une séance mensuelle dans chaque Chambre à l'examen d'un ordre du jour proposé par l'opposition. L'opposition parlementaire pourra saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le Parlement. Le pouvoir législatif et son contrôle sur le Gouvernement est également affirmé dans ce nouveau projet qui indique, entre autres, que la majorité parlementaire sera consultée par le président de la République pour la nomination du Premier ministre (article 77) et que le recours aux ordonnances présidentielles sera limité aux seuls cas d'urgence durant les vacances parlementaires (article 124). Il est également fait obligation au Premier ministre de présenter annuellement au Parlement la Déclaration de politique générale (article 84). A propos des nouvelles dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, le texte souligne l'obligation constitutionnelle pour les pouvoirs publics d'organiser des élections transparentes et impartiales et de mettre la liste électorale à la disposition des candidats (article 170 bis). Le document annonce également la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections, précisant que cette instance permanente sera présidée par une personnalité indépendante et composée de magistrats et de compétences indépendantes choisies par la société civile. Au chapitre du renforcement de l'Etat de droit, le projet de révision constitutionnelle affirme que cela se concrétisera par l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le renforcement de l'indépendance de la justice et en agissant au profit des justiciables. Concernant l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le document explique que cela se traduira à travers notamment la criminalisation des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les personnes, la garantie de la liberté de culte dans le cadre de la loi (article 36) et la constitutionnalisation du Conseil national des Droits de l'Homme. Le renforcement de l'indépendance de la justice se fera, quant à lui, à travers, entres autres, la prohibition de toute intervention dans le cours de la justice, l'inamovibilité du juge du siège dans le cadre de la loi et le renforcement de l'autonomie du Conseil supérieur de la magistrature. Pour les dispositions prises au profit des justiciables, la révision constitutionnelle proclame notamment le caractère exceptionnel de la détention provisoire. Dans le chapitre référents pour une société ancrée dans ses valeurs et tendue vers le progrès, le texte explique que cela se concrétisera par l'encadrement de la mutation économique, la moralisation davantage des pratiques et de la gouvernance économiques et la préservation de la cohésion sociale. Ainsi et concernant l'encadrement de la mutation économique, le document réaffirme notamment la préservation de la propriété publique, la construction d'une économie productive, compétitive, et diversifiée mettant en valeur toutes les potentialités naturelles, humaines et scientifiques du pays, et la protection des terres agricoles et des ressources hydrauliques. Pour moraliser davantage les pratiques et la gouvernance économiques, le projet de révision constitutionnelle stipule la nécessité de protéger davantage l'économie nationale contre la corruption, le trafic illicite et l'abus, de renforcer l'obligation de déclaration de patrimoine pour les élus et les cadres et constitutionnaliser l'Organe de prévention et de lutte contre la corruption. Concernant la préservation de la cohésion sociale, plusieurs principes seront sanctuarisés dans la nouvelle Constitution, entre autres, la réduction des inégalités sociales, la promotion de la justice sociale, l'élimination des disparités régionales, le droit à l'enseignement public gratuit et ledroit à la protection de la santé du citoyen et la responsabilité de l'Etat pour les soins des personnes démunies. Les principes de garantie des droits des travailleurs à la sécurité sociale, l'encouragement par l'Etat de la réalisation des logements, et son concours pour en faciliter l'accès aux catégories défavorisées et sa responsabilité dans la promotion de l'apprentissage et dans la mise en place de politiques d'aide à la création d'emplois seront aussi sanctuarisés dans la nouvelle loi fondamentale du pays. Le dernier axe autour duquel s'articule le projet de révision constitutionnelle est celui des améliorations organisationnelles et fonctionnelles au niveau de certaines institutions. Dans ce cadre précis et concernant le Parlement, le document institue la sanction du "nomadisme politique" par la perte du mandat parlementaire (article 100 ter), l'instauration d'une session annuelle unique de dix mois, la primauté du Conseil de la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, à l'aménagement du territoire et au découpage territorial. Le Conseil Constitutionnel, quant à lui, connaîtra, dans ce nouveau projet, l'affirmation de son indépendance et la prestation de serment de ses membres (arti- cles 163 et 164) et une exigence de hautes qualifications juridiques de ses membres (article 164 bis). IL CONSACRE LE "RENFORCEMENT" DE L'ETAT DE DROIT L'avant-projet de révision constitutionnelle consacre, dans son volet relatif au renforcement de l'Etat de droit, l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, à travers notamment "la criminalisation des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les personnes". Il prévoit également la "garantie" de la liberté de culte dans le cadre de la loi (article 36) et "le renforcement de la protection de la vie privée et du secret des communications et de la correspondance, ainsi que des données personnelles sur le net (article 39)". L'avant-projet de loi garantit, entre autres, la "constitutionnalisation" du Conseil national des droits de l'Homme (article173). Concernant le renforcement de l'indépendance de la justice, le document précise que cette garantie est prévue par le président de la République (article138), mettant en évidence la "prohibition" de toute intervention dans le cours de la justice et de l'"inamovibilité" du juge du siège dans le cadre de la loi. Il est prévu également "la protection de l'avocat pour le libre exercice de sa fonction" et le "renforcement de l'autonomie du Conseil supérieur de la magistrature (article 157)". Agissant, en outre, au profit des justiciables, l'avant-projet de révision constitutionnelle prévoit, notamment, la "sanctuarisation constitutionnelle", la proclamation du caractère "exceptionnel" de la détention provisoire et les droits de la personne gardée à vue, y compris de contacter son avocat (article 48). Il est également envisagé l'instauration d'un deuxième degré de juridiction en matière criminelle (article 142) , la sanction de toute entrave à l'exécution d'une décision de justice (145) et l'instauration d'une procédure à travers laquelle le justiciable pourra saisir le Conseil constitutionnel, en exception d'inconstitutionnalité, s'il estime qu'une disposition de loi porterait atteinte à ses droits, dans le cadre d'un procès (article 166 bis). BOUTEFLIKA VEUT QUE LES CONSULTATIONS PRENNENT LE CARACTÈRE D'UN "DIALOGUE NATIONAL" Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika a tenu à ce que les consultations autour de la révision constitutionnelle prennent un caractère d'"un dialogue national", a souligné Ahmed Ouyahia. "Le président de la République a tenu à ce que les différentes phases de consultations pour la révision constitutionnelle prennent un caractère de dialogue national, en associant tous les partis politiques, les personnalités nationales, les associations et même les organisations", a-t-il précisé. Il a ajouté que les quatre années de consultations pour la révision de la loi fondamentale ont été une "opportunité" pour être à l'écoute également de la société à travers les médias. Le directeur de cabinet de la présidence de la République a rappelé que le chantier pour la révision constitutionnelle a été lancé depuis 2011 par le président dans le cadre des réformes politiques qu'il avait annoncées. Les consultations autour de la révision de la Constitution ont eu lieu en 2011, 2012 et 2014, rappelle-t-on. L'AVANT-PROJET ADRESSÉ À TOUTES LES PARTIES CONCERNÉES Les parties ayant pris part aux consultations pour la révision constitutionnelle seront destinatrices à partir de ce mardi du document relatif à l'avant projet de révision de la Constitution, a indiqué le ministre d'Etat, directeur à la Présidence de la République, Ahmed Ouyahia. Lors d'une conférence de presse consacrée à la présentation de cet avant-projet de révision constitutionnelle, M. Ouyahia a souligné que "toutes les parties ayant pris part aux consultations pour la révision de la loi fondamentale du pays, entre partis politiques, personnalités nationales et organisations nationales seront destinatrices, ce jour du document". Mohamed B. 4 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 NATION L a Compagnie algérienne d'assurance et de garantie d'exportations (CAGEX) a été élue membre du Conseil exécutif de l'Organisation des assureurs crédit arabes et islamiques "Aman Union", apprend-on lundi auprès de cet assureur public. Lors de l'assemblée générale de ce Conseil à Mascate (Oman) tenue en décembre dernier, l'élection a eu lieu. L'Organisation des assureurs-crédits arabes et islamiques a été créée en 2010 pour consolider et renforcer les relations de coopération entre ses membres, et elle est composée de 18 assureurs membres. La CAGEX, qui a adhéré à cette organisation dès sa création, "a pu tisser des relations profitables aux échanges entre les opérateurs du commerce extérieur des pays concernés, dans les domaines de la réassurance, de l'information commerciale et du recouvrement des créances, tant en Algérie, au profit des assureurs membres, que dans les pays concernés, au profit de la CAGEX et des exportateurs algériens", explique-t-elle dans un communiqué. Créée en 1995 pour contribuer à la promotion des exportations algériennes hors hydrocarbures, la CAGEX entreprend des relations de coopération avec plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux dans le domaine de l'assurance-crédit, de l'information commerciale et du recouvrement des créances. Cette coopération internationale lui permet de "prévenir et de récupérer les impayés à l'étranger, tant en Europe, en Afrique, que dans les pays arabes et islamiques", souligne-t-elle. M. N. DÉCHETS DOMESTIQUES ET INDUSTRIELS Un filon inexploité pouvant générer 23 à 25 milliards de dinars/an de plus-value L' exploitation intelligente des déchets ménagers et industriels, en Algérie, représente un extraordinaire filon à même de générer entre 23 à 25 milliards de dinars/an et de créer des milliers d'emplois, assure M. Abdelkader Touzi, professeur en bioénergie et biomasse. Présent, hier, à l'émission L'Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci considère qu'avec l'aide des scientifiques, les déchets peuvent asseoir les bases d'une forte industrie de récyclage et de transformation pour autant, souligne-t-il, qu'on leur accorde un réel intérêt. Pour lui, L'Etat a beaucoup à gagner en libérant et en encourageant cette activité. M. Touzi estime les quantités de déchets générés par les activités humaines à travers le pays, entre 7 à 10 millions de tonnes/an " dont, précise-t-il, seulement 5% sont exploités. Il fait par ailleurs mention d'environ 6.300 décharges sauvages, " dont relève-t-il, on ne tire aucun profit ", en raison de l'absence d'entreprises spécialisées dans les activités de récupération et de traitement. Il dit, d'autre part, regretter que la loi portant gestion, contrôle et élimination des déchets soit restée lettre morte à ce jour. " Des expériences de recyclage et de valorisation des déchets ont parfaitement réussi dans de très nombreux pays à l'étranger, " et les nôtres, qu'est qu'on en fait " s'interroge-t-il, ajoutant, dépité, " chez nous on préfère les incinérer ". Pour ce chercheur, la question est de savoir quels sont les mécanismes restant à mettre en place pour impulser une action à vaste échelle des activités de recyclages et de valorisation des déchets, dont l'industrie, à elle seule, génère, rappelle-t-il, quelques 2,5 millions de tonnes/an. A. H. Belaïb s'engage à trouver des solutions à leurs problèmes L ors d'une réunion avec les représentants de ces distributeurs, en présence du secrétaire général de l'UGCAA (Union générale des commerçants et artisans algériens), le ministre du Commerce Bakhti Belaïb a rassuré cette corporation de sa disponibilité à résoudre les problèmes liés au secteur qu'il dirige, notamment à travers l'adaptation du registre de commerce. Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb s'est engagé avant-hier à trouver des solutions rapides aux problèmes que rencontrent les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger, indique un communiqué du ministère. Il a en outre assuré ces distributeurs, qui ont promis de poursuivre normalement leur activité, de les accompagner dans leurs démarches même lorsqu'il s'agit de problèmes relevant d'autres secteurs, selon le communiqué. Le ministre a particulièrement mis l'accent sur "la nécessité d'agir ensemble pour préserver l'approvisionnement du marché en produits de large consommation dont notamment le lait". Les représentants des distributeurs de lait de la capitale ont, de leur côté, saisi l'occasion pour exposer les différents problèmes rencontrés par leur corporation dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire (0,75 centimes/litre), l'inadaptation du contenu du registre de commerce, une fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et la vétusté des moyens de transport. Ils ont, à ce titre, sollicité l'aide de l'Etat pour le renouvellement du parc consacré au transport du lait. Les représentants des distributeurs se sont enfin engagés à poursuivre leur activité en assurant dans les meilleures conditions la distribution du lait tout en exprimant leur confiance quant aux solutions envisagées par les pouvoirs publics pour prendre en charge l'ensemble de leurs problèmes et dans les meilleurs délais, selon la même source. Pour rappel, Hier, les transporteurs de lait en sachet ont entamé une grève de trois jours dans plusieurs wilayas du nord, notamment Alger, Boumerdès et Blida. Par ailleurs, l'ensemble des distributeurs exigent l'augmentation de leur marge bénéficiaire et la reconversion de leur registre de commerce en tant que distributeurs de lait en sachet, ainsi que l'aide de l'Etat pour tous les propriétaires de vieux camions afin de renouveler leur matérielles" a-t-il déclaré. Afin de répondre à leurs besoins en cette matière vitale, les citoyens ont été obligés de s'approvisionner avec d'autres types de lait, tels que " Mon-lait, qui coûte 35 DA le sachet d'un litre", ou bien le lait de poudre qui coûte 580 DA le Kg. Hamza Belaidi SELON BEDOUI La création d'une dynamique économique génératrice de richesse est un défi A u niveau local "le véritable défi" consistait en la création d'une dynamique économique génératrice de richesse, c'est ce qu'a indiqué hier le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bedoui à Tebessa. Lors de l'inauguration du siège de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chéréa à l'occasion d'une visite de travail et d'inspection dans cette wilaya "les communes doivent exploiter leurs spécificités dans la création de la richesse et l'accompagne- ment des jeunes, notamment les universitaires pour l'obtention de postes d'emploi". "Les moyens technologiques sont importants, mais doivent accompagner la dynamique escomptée visant à assurer des postes d'emploi, créer la richesse et trouver des solutions aux problèmes du citoyen", a indiqué M. Bedoui lors de la visite du centre des documents biométriques de cette commune. Dans ce cadre, le ministre a, souligné l'importance de mettre un terme à la bureaucratie pour répondre aux besoins des citoyens et dynamiser le développement des communes. Par ailleurs, il a souligné que "les responsables doivent assumer pleinement leur responsabilités, affirmant que "la loi sera appliquée à ceux qui n'assument pas leurs responsabilités". "Celui qui n'a pas encore compris qu'il est au service du citoyen 24h/24h, doit céder la place aux plus consciencieux", a-t-il martelé. Réitérant la disponibilité de l'Etat à poursuivre les efforts pour relancer le développement local à travers "l'accompagnement et les programmes supplémentaires", M. Bedoui a souligné la nécessité d'établir une "cohésion entre les responsables" et d'éviter les différends. L'objectif de l'Etat était de parachever les projets de logements programmés en 2016-2017 et mettre un terme à la crise du logement en Algérie, c'est ce qu'a souligné le ministre lors de l'inauguration de 200 Logements publics locatifs (LPL). Kh. M. PRO IN ALGERIA 20 grands domaines professionnels représentés prochainement P révu février prochain à Oran, le Salon de la fabrication et du savoirfaire algériens (Pro In Algeria), verra la représentation d'une vingtaine de grands domaines du champ productif national, ont indiqué lundi les organisateurs de cette manifestation économique. Le responsable du Salon, Tarik Messaoudène, a précisé dans un communiqué transmis à l'APS que "plus de vingt domaines investis par des professionnels algériens seront mis en relief lors de cet événement programmé du 7 au 10 février prochain au Centre des Conventions d'Oran +Mohamed Benahmed+ (CCO)". Ce large panel d'activités comprend, entre autres, les usines de production nationale, les constructeurs d'usines clefs en mains, l'artisanat, la menuiserie, le mobilier urbain, les travaux de maintenance électrique, la logistique et manutention, l'apprentissage et la formation professionnelle, et les services (banques, assurances, leasing). Le responsable a souligné aussi que, le Salon "Pro In Algeria" qui est un espace professionnel à vocation économique, impliquant directement le secteur de la production nationale, s'inscrit dans "la continuité de l'élan impulsé par les différents dispositifs de l'Etat en faveur des opérateurs et porteurs de projets viables et générateurs d'emploi". Quelque 200 professionnels nationaux sont attendus à cet événement qui est également ouvert aux opérateurs étrangers à l'instar des investisseurs et des sociétés qui proposent des usines clefs en mains et des solutions censées dynamiser la production en Algérie, a-t-il fait valoir. "De la petite brique aux grandes usines, construisons et consommons Algérien" constitue le slogan de ce Salon, organisé par la société événementielle Marcom Plus Agency, basée à Alger, en partenariat avec la Direction du Centre des Conventions d'Oran. Asma H. TASSILI AIRLINES Lancement aujourd'hui d'une nouvelle ligne Alger-Tindouf T assili Airlines (TAL) lancera aujourd'hui une nouvelle desserte AlgerTindouf dans le cadre de son programme d'exploitation du réseau de transport régulier domestique, a-t-elle indiqué dans un communiqué. Tassili Airlines "proposera chaque mercredi un départ d'Alger vers Tindouf à 14H30 pour un atterrissage à Alger à 20H50", précise le communiqué. L'ouverture de cette nouvelle ligne sera accompagnée d'une tarification promotionnelle de lancement (-50%) en allerretour, soit un billet à 13.570 DA TTC. Pour un billet en aller simple, TAL prévoit une réduction de 40%, soit un billet à 8.118 DA TTC, selon la même source. La compagnie publique annonce aussi l'ouverture d'une nouvelle agence commerciale au centreville de Tindouf. Créée en 1998 dans le cadre d'une joint-venture entre Sonatrach et Air Algérie, TAL est devenue une filiale détenue à 100% par le groupe pétrolier depuis 2005. R. N. LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 21 LIGA GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT "AMAN UNION" La CAGEX élue membre du Conseil exécutif de l'Organisation SPORTS DAKAR Zidane décroche le premier rôle au Real Le Real Madrid a annoncé le limogeage de Rafael Benitez, remplacé par Zinédine Zidane au poste d'entraîneur du club merengue. L'ancien joueur emblématique de l'équipe de France va ainsi connaître au Real sa toute première expérience d'entraîneur d'une équipe première. C ette fois, Zinédine Zidane est bel et bien dans le grand bain. A 43 ans, le Français a été nommé entraîneur du Real Madrid à la place de Rafael Benitez, limogé lundi par le club madrilène. Le technicien espagnol a été remercié sept mois après son arrivée à la Maison Blanche en tant que successeur de Carlo Ancelotti. Le Real est qualifié pour les huitièmes de finale de la Ligue des champions mais pointe actuellement à la troisième de la Liga à quatre longueurs du leader, l'Atlético Madrid. Zidane, nommé adjoint de Carlo Ancelotti en 2013-14 avant de prendre le poste d'entraîneur de la réserve du Real depuis juin 2014, s'installe finalement sur le banc de l'équipe première. Florentino Perez, le président du club espagnol, n'avait pas vraiment caché son désir de voir le Français devenir un jour l'entraîneur de la Maison Blanche. Le nom de Zidane, joueur du Real de 2001 à 2006 et grand artisan de la victoire en Ligue des champions en 2002, était ainsi régulièrement revenu l'été dernier au moment où le Real cherchait le successeur de Carlo Ancelotti. Et encore davantage depuis que Benitez était menacé. Perez avait pourtant affirmé le 18 décembre, dans l'émission El Larguero, que l'heure n'était pas encore venue de nommer le Français à la tête de l'équipe première du Real. "Benitez ne sera pas remplacé, avait assuré le président du Real. Benitez est venu résoudre un problème. Ce n'est pas le problème, c'est la solution. J'ai de l'adoration pour Zidane, il a été mon joueur le plus emblématique. Il sera sûrement un jour un grand entraîneur, et de plus, il sera sûrement l'entraîneur du Real Madrid, mais ceci étant dit, ce n'est pas pour aujourd'hui." Moins de trois semaines plus tard, Perez a donc décidé de se séparer de Benitez pour nommer Zidane… Loeb s'offre déjà sa première victoire sur le Dakar et la place de ébastien leader Loeb (Peugeot 2008 S BENITEZ, C'EST L'ÉCHEC DE PEREZ Benitez, dont la réputation d'entraîneur tourné vers la défensive laissait envisager un mandat délicat dès sa nomination à la tête du Real, ne paie pas seulement les résultats décevants d'un club malgré tout encore dans la course au titre. Si l'humiliation subie à Santiago-Bernabeu dans le Clasico face au FC Barcelone le 21 novembre (0-4) a probablement pesé sur la décision de Perez, l'incapacité du technicien espagnol à faire l'unanimité dans son vestiaire est certainement l'une des principales raisons de son limogeage. Un vestiaire d'autant plus délicat à gérer qu'il avait affiché son soutien à son prédécesseur, Carlo Ancelotti, avant que Perez prenne la décision de se séparer du technicien italien. La décision du président madrilène sonne ainsi comme club lorsqu'il portait le numéro 5, le voilà propulsé en première ligne sur le banc. C'est exceptionnel car les très grands joueurs, ceux du calibre de ZZ, ne démarrent jamais aussi haut. Avant même d'avoir dirigé une seule séance d'entraînement avec l'équipe première du Real Madrid, Zinédine Zidane est un cas unique. Nommé lundi à la tête de la mythique écurie madrilène en lieu et place de Rafael Benitez, le Ballon d'Or 1998 saute dans le grand bain. Dans l'océan, même. Et sans bouée, tant qu'à faire... Sans aucune expérience du haut niveau, ZZ se retrouve à la tête du club le plus prestigieux de la planète. A l'échelle de l'histoire du football, ce qui arrive à Zidane est exceptionnel. Parce que les très grands joueurs ne font pas forcément de grands entraîneurs. Rarement, même. Et ceux qui Avant même d'avoir dirigé une seule séance d'entraînement avec l'équipe première du Real Madrid, Zinédine Zidane est un cas unique. l'aveu d'un échec. La volonté affichée des supporters de voir Benitez quitter le Real le mettait lui-même sous pression par rapport à sa gestion du club, de plus en plus critiquée par les socios de la Maison Blanche. Son choix de nommer Zidane n'en demeure pas moins très risqué. Non seulement parce que cette nomination intervient en cours de saison, mais aussi parce que le Français n'a aucune expérience d'entraîneur au plus haut niveau. Il appartient maintenant à Zizou de rééditer les mêmes exploits sur le banc que ceux qu'il réalisait sur le terrain. ZZ EST UN OVNI Zinédine Zidane a été nommé entraîneur du Real Madrid, lundi soir par Florentino Perez. Icone du s'en approchent n'arrivent pour la plupart d'entre eux jamais là où Zidane s'est assis lundi. Il suffit de se retourner sur le palmarès du Ballon d'Or, d'y extirper quelques pointures et d'ajouter les autres grands joueurs de l'histoire, tels que Pelé et Diego Maradona (qui n'étaient pas éligibles à la plus prestigieuse des récompenses individuelles) pour s'en rendre compte. C'est un fait : on ne commence pas sa carrière d'entraîneur sur un tel piédestal, en tenant les rênes d'une telle armada. Alfredo Di Stefano, légende absolue de la Maison Blanche, s'est bien assis sur le banc de SantiagoBernabeu. Mais pas avant 1982. Il entraînait déjà depuis quinze ans. Quand Johan Cruyff a pris les commandes de l'Ajax Amsterdam en 1985, la puis- sance de la formation néerlandaise était à des annéeslumière de ce qu'elle fut avec le même Johan en short. De même, lorsqu'il est ensuite arrivé à Barcelone, auréolé d'une Coupe des Coupes, tout était à (re)construire. LA SÉLECTION, SEULE VOIE DIRECTE VERS LA LUMIÈRE Sacré Ballon d'Or en 1990, champion du monde la même année avec l'Allemagne, Lothar Matthaus est probablement, dans l'histoire récente, le joueur majeur le plus désireux de percer et de devenir un grand entraîneur. Mais, en Allemagne, personne ne l'a sollicité. Encore moins en Bavière où le Bayern a préféré mettre son destin entre d'autres mains alors que l'ancien milieu de terrain ne demandait que ça. Jusqu'à aujourd'hui et la nomination de Zinédine Zidane à la tête du Real Madrid, il n'existait qu'une voie pour voir les choses en grand d'entrée de carrière : celle empruntée par un double Ballon d'Or, Franz Beckenbauer, et deux triples vainqueurs de la prestigieuse récompense, Marco van Basten et Michel Platini. A savoir : venir au chevet de la patrie. Beckenbauer l'a fait en 1984 avec la RFA, Van Basten en 2004 avec les Pays-Bas et Platini en 1988 avec les Bleus. Seul le premier a réussi à décrocher le Graal mondial avec sa sélection. Le nom de Zidane a déjà circulé autour de l'équipe de France, durant l'été 2012 au moment où Didier Deschamps allait être nommé en lieu et place de Laurent Blanc. Noël Le Graët avait loué la candidature et le profil de Zidane. Il avait même rencontré celui qui allait devenir adjoint de Carlo Ancelotti un an plus tard. Mais le président de la FFF n'avait pas tenté le pari ZZ, lui préférant DD. Et une forme de sécurité. Ce n'est pas celle qu'a choisi Florentino Perez. Le risque est grand. Pour le Real. Pour Zidane. DKR) a remporté la 2e étape du Dakar, disputée entre Villa Carlos Paz et Termas de Rio Hondo lundi, en Argentine. Sébastien Loeb (Peugeot) a remporté sa première victoire d'étape sur le Dakar lundi lors de la 2e étape, entre Villa Carlos Paz et Termas de Rio Hondo, en Argentine. Le nonuple champion du monde des rallyes, qui découvre cette année l'épreuve, a parcouru les 387 kilomètres chronométrés de la spéciale, raccourcie en raison des conditions météo difficiles annoncées dans la région, en 3 h 45 min et 46 sec. L'Alsacien a devancé son coéquipier, Stéphane Péterhansel, de 2 min 23 sec. Le Russe Vladimir Vasilyev (Toyota) a complété le podium, à 2 min 38 sec. Le vainqueur 2015, le Qatari Nasser Al-Attiyah (Mini), pointe lui à plus de 4 minutes sur cette étape, comme au classement général. "C'était piégeux et je suis content d'en être sorti. Je suis un peu surpris d'être le meilleur temps du jour. On a eu un peu chaud dans un bourbier où certains sont restés bloqués", a réagi Loeb à l'arrivée de la spéciale. "La voiture, ça va, elle est dans le coup même sur ces pistes sinueuses. On va ouvrir mardi, ce sera une autre histoire, une première pour Daniel (Elena) et moi. Il faut bien apprendre", a-t-il ajouté. SOUCIS EN SÉRIE POUR MINI Stéphane Peterhansel deuxième, Peugeot signe ainsi un doublé, et plus globalement une belle performance d'ensemble pour sa deuxième année sur le Dakar après 25 ans d'absence, l'ex-motard Cyril Despres ayant pris la 7e place, à 4 minutes. Seul l'Espagnol Carlos Sainz a laissé filer un peu plus de 11 minutes, après avoir passé "13 minutes sans bouger" au niveau du km 112, moteur calé. Mini n'a pas connu la même réussite. Le vainqueur 2015, le Qatari Nasser Al-Attiyah, a crevé et laissé échapper plus de 4 minutes. Surtout, l'Espagnol Nani Roma, victorieux en 2014, s'il n'a pas connu la même mésaventure que lors de la première étape il y a un an, quand il avait perdu près de 6 heures 30 d'entrée, s'est quand même fait piéger par la boue, ce qui le repousse au-delà de la 40e place, à plus de 46 minutes de Loeb. Embourbé au même endroit, l'Argentin Orlando Terranova s'en tire avec près d'une demi-heure de retard. La Mini la mieux placée est finalement celle du Finlandais Mikko Hirvonen, ancien coéquipier de Loeb en WRC et également nouveau venu sur le Dakar, au 5e rang. LE CHIFFRE DU JOUR 53 CINQ OPPOSANTS cubains qui faisaient partie d'un groupe de 53 militants libérés fin 2014 sur demande des Etats-Unis ont été de nouveau incarcérés depuis, a dénoncé lundi la Commission cubaine des droits de l'homme (CCDH). LE MAGHREB Riyad pris à son propre jeu La guerre déclenchée par l'Arabie saoudite sur le marché pétrolier pourrait se retourner contre elle, écrit The Washington Post. "La prochaine victime qui tombera dans la guerre des prix du pétrole déclenchée par l'Arabie saoudite pourrait être sa propre économie", estime Matthew O'Brien, journaliste de The Washington Post. A u fur et à mesure que les revenus pétroliers s'amenuisent, Riyad est à un pas de commettre la même erreur que l'Europe: tailler dans son budget sans modifier les taux d'intérêt en vigueur pour atténuer le coup économique. "Cherchant à évincer ses concurrents, l'Arabie saoudite inonde le marché de pétrole bon marché, mais aujourd'hui cela devient de plus en plus problématique", souligne Matthew O'Brien. La production de pétrole de schiste peut parvenir à être rentable même avec des prix encore plus bas. D'autant plus qu'elle peut, le cas échéant, être suspendue et relancée à moindres frais, poursuit-il. "Même si les Saoudiens réussissent à les (les producteurs du pétrole de schiste-ndlr.) +mettre en hibernation+, ils sont toujours capables de se mobiliser très rapidement pour prévenir une hausse des prix supérieure à 50 dollars le baril", écrit le journaliste. D'après M. O'Brien, compte tenu du déficit budgétaire qui s'est aggravé et atteint 15% du PIB, Riyad ne peut plus se permettre de dépenser de l'argent pour retenir les cours de l'or noir. Par conséquent, le gouvernement est confronté à la nécessité de mettre en pratique une politique d'austérité qui ne sera pas efficace non plus. "Autrement dit, Riyad ne peut pas se permettre de continuer à dépenser 13% de son PIB en subventions énergétiques, mais il ne peut pas se permettre non plus d'endommager l'économie mondiale encore plus que la baisse des Post scriptum une dévaluation. D'autres pays dépendant des prix de pétrole tels que l'Azerbaïdjan et le Kazakhstan ont déjà renoncé à l'ancrage de leurs monnaies au dollar. Pour cette raison, les marchés tablent sur le fait que l'Arabie saoudite va aussi suivre cet exemple, car il est impossible de résister à la +gravitation économique+ si longtemps, conclut le journaliste. M. O. TURQUIE L Le pouvoir tue son propre peuple es autorités turques ont lancé une opération militaire contre les Kurdes vivant dans le sudest du pays. Un couvre-feu est décrété dans certaines régions ébranlées par les affrontements entre l'armée et les combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK). Les forces de l'ordre utilisent non seulement des gaz lacrymogènes, mais aussi des matériels de guerre. Selon Feleknas Uca, membre du Parti démocratique des peuples (HDP), l'Europe doit savoir que les autorités turques mènent une guerre contre leur propre peuple et tuent des civils. Le rassemblement organisé le 3 janvier par des militants prokurdes à Istanbul a donné lieu à de nombreuses arrestations. Dix personnes ont été interpellées suite aux affrontements entre la police et les partisans du parti kurde HDP. Les manifestants se sont réunis pour dénoncer les actions des autorités turques dans le sud-est du pays peuplé principalement de Kurdes. L'armée turque y a lancé une opération dite "antiterroriste", après avoir déployé 10 000 soldats, du matériel blindé et même des hélicoptères. Les défenseurs des droits de l'homme font état de plus de 100 morts civils. Ex-parlementaire européenne, actuellement députée de la Grande Assemblée nationale de Turquie, Feleknas Uca estime que la situation dans le pays ne cesse de s'aggraver. "Je me trouve à Diyarbak?r où la police jette quotidiennement des gaz lacrymogènes contre des civils. On voit des morts gisant dans les rues. Il y a quelques jours, un adolescent de 16 ans a été tué. Les familles des victimes ont entamé une grève de la faim. Ici, des gens sont tués tous les jours. Cette opération n'est pas dirigée contre les rebelles, mais contre le peuple turc", a déclaré Mme Uca à la chaîne de télévision RT. Selon elle, le gouvernement doit mettre un terme à ces massacres. "J'invite l'Europe à montrer un carton rouge à la Turquie. Ce pays veut adhérer à l'UE. Quant à l'Europe, elle souhaite pour sa part que la Turquie soit considérée comme un endroit sûr pour les réfugiés. Or, lorsqu'un gouvernement utilise des chars et des forces armées contre son propre peuple, j'appelle ça une guerre. Voici pourquoi j'invite l'Europe à rompre son silence. Les gens doivent voir de leurs propres yeux ce qui se passe ici. Ils doivent voir comment on tue des civils", a indiqué la militante pro-kurde. S. H. ÉTATS-UNIS Trop tard de corriger les erreurs de 2015 pour Washington L' année 2015 "a été décisive", elle a été même "un moment-charnière" pour résoudre les problèmes les plus épineux qui se dressaient devant le Moyen-Orient, pense Hussein Ibish, éditorialiste de l'édition arabe The National. L'année 2015 "pourrait bien être dans l'histoire comme une période où les Etats-Unis ont abandonné leur rôle de garant de l'ordre politique dans le Moyen-Orient", estime Hussein Ibish dans son article intitulé "As Obama looked for an exit, Putin seized his chance" (Pendant qu'Obama cherchait une issue, Par B. Chellali Les voies essentielles de renforcement de l'économie nationale L prix du pétrole l'a déjà fait", écrit Matthew O'Brien. Le problème essentiel est que le riyal saoudien est ancré au dollar. De ce fait, l'Arabie saoudite est contrainte d'augmenter ses taux d'intérêt dans le sillage de la Réserve fédérale, ce qui a débouché sur une flambée de sa monnaie nationale alors que l'économie du pays a besoin qu'elle se dévalue. Si les prix de pétrole ne montent pas, il faut recourir à Poutine a saisi sa chance"). Les Etats-Unis "restent toujours la force militaire la plus puissante dans la région. Mais l'impression que "Washington est réticent à utiliser son pouvoir pour influer sur la situation au Moyen-Orient est devenue presque universelle", poursuit-il. L'intervention russe en Syrie peut paraître soudaine, mais "Vladimir Poutine a passé ces dernières années en testant la détermination des Américains et en analysant globalement la situation en Ukraine et ailleurs. Il a aussi méticuleusement considéré le grand rôle de l'Iran, du Hezbollah et des chiites irakiens en Syrie", Riyad pris à son propre jeu Le Quotidien de l’Économie GUERRE PÉTROLIÈRE explique l'éditorialiste. Il estime que Vladimir Poutine a conclu qu'il pouvait intervenir en Syrie sans aucun obstacle de la part de Washington. M.Hussein est persuadé que le principal avantage de la Russie par rapport aux EtatsUnis est sa disposition d'agir en correspondance avec ses propres intérêts tandis que Washington n'est pas prêt à influencer la situation pour atteindre ses buts. Ce sera extrêmement difficile pour les autorités américaines de retrouver l'influence perdue au Moyen-Orient, conclut le journaliste. R. N. e remodelage de l'économie nationale s'inscrit, au cours de la période présente dans le double contexte de la finalisation des objectifs arrêtés pour le développement économique et social par le programme politique du gouvernement et de la préparation des conditions de la préparation de l'image émergente de l'économie nationale, à l'horizon 2019. Un remodelage qui selon le discours officiel se caractérise par la nécessité d'une plus grande maîtrise du processus de développement et des conditions de son maintien au niveau requis par l'ampleur croissante des besoins à satisfaire, dans un contexte où la part relative des hydrocarbures dans le financement notamment de l'accumulation, devra être progressivement remplacée par un surplus économique dégagé à partir de la production et de la productivité mais par la nécessité aussi d'une utilisation plus intensive des moyens matériels et humains disponibles. Compte tenu de ces facteurs, la recherche d'une efficacité économique et sociale des capacités existantes ou à venir devra constituer au cours de cette période de crise économique et financière que traverse le pays l'axe directeur autour duquel prendront corps l'ensemble des mesures de réorganisation de l'économie nationale. Celles-ci visent essentiellement à finaliser et à parfaire les grands axes de structures et de soutiens engagés, tout en constituant une base à même de répondre au schéma d'organisation et de concrétisation de la croissance générale. Elles devront se traduire en particulier par une meilleure capacité des opérateurs nationaux à intensifier leur participation, dans un cadre organisationnel planifié et sur la base de conditions garanties susceptibles d'élargir et de renforcer la diversification de l'économie nationale et son taux de satisfaction des besoins de fonctionnement de l'économie et ceux des citoyens à partir du marché national. C'est en effet dans de telles conditions que la production nationale pourra prendre la relève de l'importation, notamment pour les produits non stratégiques, parmi lesquels en premier lieu certains biens de consommation, diminuant ainsi la pression des contraintes extérieures, et préparer en même temps la production nationale à dégager des surplus susceptibles d'être exportés à des coûts et des conditions compétitifs sur le marché mondial. Dans ces conditions, la poursuite par le gouvernement des efforts visant davantage le rôle des différents secteurs économiques et sociaux, l'extension de la précision des modalités de mise en œuvre des objectifs et des équilibres arrêtés, et le souci constant de rapprocher les lieux de décision et des centres d'activités et de vie, sont à mêmes de constituer les voies essentielles du renforcement et du développement , en tant que cadre général d'organisation et de gestion de l'activité économique et sociale, tout en s'inscrivant dans la démarche de décentralisation et de démocratisation de la gestion économique. Dans ce cadre, il est question de développer davantage les initiatives des secteurs public et privé, un meilleur renforcement de la régulation économique et sociale, produit de la richesse nationale. Aussi, faudra-t-il, opter pour de nouveaux instruments directs ou indirects dans un objectif de consolider l'expérience acquise et de développer les moyens tangibles apportés par les nouvelles mesures engagées par le gouvernement pour faire face à la chute drastique des cours pétroliers et qui visent à plus d'activités, plus d'initiatives, de cohérence d'ensemble et des équilibres globaux. En effet, dans la mesure où les instructions du chef de l'Etat en ce qui concerne l'entrée dans le vif du sujet en ce qui concerne la préparation de l'après-pétrole doivent rester le cadre unique de référence aux actions à entreprendre par l'ensemble de la famille économique et sociale, il conviendra au gouvernement d'approfondir la démarche pour faire de ses instructions globalisées un cadre de concertation entre les différents partenaires, sur la base d'objectifs et de paramètres arrêtés conjointement au vu des capacités disponibles et de contraintes et garantissant ainsi la réunion de l'ensemble des conditions de mise en œuvre d'une nouvelle génération économique, en particulier des plans de production et d'investissement, au sein d'un cadre et d'un programme commun à travers un véritable modèle et de procédures souples mais efficaces. C'est en effet dans un tel cadre, que pourra naître et se développer un mode de gestion et de régulation économique en adéquation avec les conditions les plus complexes de la conjoncture actuelle. B.C. CRISE IRANO-SAOUDIENNE GUERRE PÉTROLIÈRE (P24) LE MAGHREB Le Quotidien de l’Économie Le conflit sans effet sur les efforts de paix, dit Ryad (P19) PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE Cinq axes majeurs visent la consolidation de l'État En marge de la conférence de presse animée, hier, par le ministre d'Etat, directeur de cabinet de la présidence de la République, Ahmed Ouyahia. L'avant-projet de révision constitutionnelle rendu public s'articule autour de cinq axes visant notamment la consolidation de l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement de certaines institutions. (Lire en Page 5) EXPLOITATION DE LA 4G GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT Le lancement officiel de Belaïb s'engage à trouver des l'appel d'offre demain solutions à leurs problèmes (P3) EDITION N°5108 MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM (P4)