Cinq axes majeurs visent la consolidation de l`État

publicité
LE CHIFFRE
DU JOUR
53
CINQ OPPOSANTS cubains qui faisaient partie d'un groupe de 53 militants
libérés fin 2014 sur demande des Etats-Unis ont été de nouveau incarcérés
depuis, a dénoncé lundi la Commission cubaine des droits de l'homme (CCDH).
LE MAGHREB
Riyad pris à son propre jeu
La guerre
déclenchée par
l'Arabie saoudite
sur le marché
pétrolier pourrait se
retourner contre
elle, écrit The
Washington Post.
"La prochaine
victime qui
tombera dans la
guerre des prix du
pétrole déclenchée
par l'Arabie
saoudite pourrait
être sa propre
économie", estime
Matthew O'Brien,
journaliste de The
Washington Post.
A
u fur et à mesure que
les revenus pétroliers
s'amenuisent, Riyad
est à un pas de commettre la
même erreur que l'Europe:
tailler dans son budget sans
modifier les taux d'intérêt en
vigueur pour atténuer le coup
économique.
"Cherchant à évincer ses
concurrents, l'Arabie saoudite
inonde le marché de pétrole
bon marché, mais aujourd'hui
cela devient de plus en plus
problématique",
souligne
Matthew O'Brien. La production de pétrole de schiste peut
parvenir à être rentable même
avec des prix encore plus bas.
D'autant plus qu'elle peut, le
cas échéant, être suspendue et
relancée à moindres frais,
poursuit-il.
"Même si les Saoudiens réussissent à les (les producteurs
du pétrole de schiste-ndlr.)
+mettre en hibernation+, ils
sont toujours capables de se
mobiliser très rapidement
pour prévenir une hausse des
prix supérieure à 50 dollars le
baril", écrit le journaliste.
D'après M. O'Brien, compte
tenu du déficit budgétaire qui
s'est aggravé et atteint 15% du
PIB, Riyad ne peut plus se
permettre de dépenser de l'argent pour retenir les cours de
l'or noir. Par conséquent, le
gouvernement est confronté à
la nécessité de mettre en pratique une politique d'austérité
qui ne sera pas efficace non
plus. "Autrement dit, Riyad ne
peut pas se permettre de continuer à dépenser 13% de son
PIB en subventions énergétiques, mais il ne peut pas se
permettre non plus d'endommager l'économie mondiale
encore plus que la baisse des
Post
scriptum
une dévaluation. D'autres pays
dépendant des prix de pétrole
tels que l'Azerbaïdjan et le
Kazakhstan ont déjà renoncé à
l'ancrage de leurs monnaies au
dollar. Pour cette raison, les
marchés tablent sur le fait que
l'Arabie saoudite va aussi suivre cet exemple, car il est
impossible de résister à la
+gravitation économique+ si
longtemps, conclut le journaliste.
M. O.
TURQUIE
L
Le pouvoir tue son propre peuple
es autorités turques
ont lancé une opération militaire contre
les Kurdes vivant dans le sudest du pays. Un couvre-feu est
décrété dans certaines régions
ébranlées par les affrontements entre l'armée et les
combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les forces de l'ordre utilisent
non seulement des gaz lacrymogènes, mais aussi des matériels de guerre. Selon Feleknas
Uca, membre du Parti démocratique des peuples (HDP),
l'Europe doit savoir que les
autorités turques mènent une
guerre contre leur propre peuple et tuent des civils.
Le rassemblement organisé le
3 janvier par des militants prokurdes à Istanbul a donné lieu
à de nombreuses arrestations.
Dix personnes ont été interpellées suite aux affrontements entre la police et les
partisans du parti kurde HDP.
Les manifestants se sont réunis pour dénoncer les actions
des autorités turques dans le
sud-est du pays peuplé principalement de Kurdes. L'armée
turque y a lancé une opération
dite "antiterroriste", après
avoir déployé 10 000 soldats,
du matériel blindé et même
des hélicoptères. Les défenseurs des droits de l'homme
font état de plus de 100 morts
civils.
Ex-parlementaire européenne,
actuellement députée de la
Grande Assemblée nationale
de Turquie, Feleknas Uca
estime que la situation dans le
pays ne cesse de s'aggraver.
"Je me trouve à Diyarbak?r où
la police jette quotidiennement des gaz lacrymogènes
contre des civils. On voit des
morts gisant dans les rues. Il y
a quelques jours, un adolescent de 16 ans a été tué. Les
familles des victimes ont
entamé une grève de la faim.
Ici, des gens sont tués tous les
jours. Cette opération n'est pas
dirigée contre les rebelles,
mais contre le peuple turc", a
déclaré Mme Uca à la chaîne
de télévision RT.
Selon elle, le gouvernement
doit mettre un terme à ces
massacres.
"J'invite l'Europe à montrer un
carton rouge à la Turquie. Ce
pays veut adhérer à l'UE.
Quant à l'Europe, elle souhaite
pour sa part que la Turquie
soit considérée comme un
endroit sûr pour les réfugiés.
Or, lorsqu'un gouvernement
utilise des chars et des forces
armées contre son propre peuple, j'appelle ça une guerre.
Voici
pourquoi
j'invite
l'Europe à rompre son silence.
Les gens doivent voir de leurs
propres yeux ce qui se passe
ici. Ils doivent voir comment
on tue des civils", a indiqué la
militante pro-kurde.
S. H.
ÉTATS-UNIS
Trop tard de corriger les erreurs
de 2015 pour Washington
L'
année 2015 "a été
décisive", elle a été
même
"un
moment-charnière"
pour
résoudre les problèmes les
plus épineux qui se dressaient
devant le Moyen-Orient,
pense Hussein Ibish, éditorialiste de l'édition arabe The
National. L'année 2015 "pourrait bien être dans l'histoire
comme une période où les
Etats-Unis ont abandonné leur
rôle de garant de l'ordre politique dans le Moyen-Orient",
estime Hussein Ibish dans son
article intitulé "As Obama
looked for an exit, Putin seized his chance" (Pendant
qu'Obama cherchait une issue,
Par B. Chellali
Les voies essentielles
de renforcement de
l'économie nationale
L
prix du pétrole l'a déjà fait",
écrit Matthew O'Brien.
Le problème essentiel est que
le riyal saoudien est ancré au
dollar. De ce fait, l'Arabie
saoudite est contrainte d'augmenter ses taux d'intérêt dans
le sillage de la Réserve fédérale, ce qui a débouché sur une
flambée de sa monnaie nationale alors que l'économie du
pays a besoin qu'elle se dévalue. Si les prix de pétrole ne
montent pas, il faut recourir à
Poutine a saisi sa chance").
Les Etats-Unis "restent toujours la force militaire la plus
puissante dans la région. Mais
l'impression que "Washington
est réticent à utiliser son pouvoir pour influer sur la situation au Moyen-Orient est
devenue presque universelle",
poursuit-il. L'intervention russe
en Syrie peut paraître soudaine,
mais "Vladimir Poutine a passé
ces dernières années en testant
la détermination des Américains
et en analysant globalement la
situation en Ukraine et ailleurs.
Il a aussi méticuleusement
considéré le grand rôle de
l'Iran, du Hezbollah et des
chiites irakiens en Syrie",
Riyad pris à son
propre jeu
Le Quotidien de l’Économie
GUERRE PÉTROLIÈRE
explique l'éditorialiste. Il
estime que Vladimir Poutine a
conclu qu'il pouvait intervenir
en Syrie sans aucun obstacle
de la part de Washington.
M.Hussein est persuadé que le
principal avantage de la
Russie par rapport aux EtatsUnis est sa disposition d'agir
en correspondance avec ses
propres intérêts tandis que
Washington n'est pas prêt à
influencer la situation pour
atteindre ses buts.
Ce sera extrêmement difficile
pour les autorités américaines
de retrouver l'influence perdue
au Moyen-Orient, conclut le
journaliste.
R. N.
e remodelage de l'économie nationale
s'inscrit, au cours de la période présente
dans le double contexte de la finalisation des objectifs arrêtés pour le développement
économique et social par le programme politique du gouvernement et de la préparation des
conditions de la préparation de l'image émergente de l'économie nationale, à l'horizon 2019.
Un remodelage qui selon le discours officiel se
caractérise par la nécessité d'une plus grande
maîtrise du processus de développement et des
conditions de son maintien au niveau requis par
l'ampleur croissante des besoins à satisfaire,
dans un contexte où la part relative des hydrocarbures dans le financement notamment de
l'accumulation, devra être progressivement remplacée par un surplus économique dégagé à partir de la production et de la productivité mais
par la nécessité aussi d'une utilisation plus intensive des moyens matériels et humains disponibles. Compte tenu de ces facteurs, la recherche
d'une efficacité économique et sociale des capacités existantes ou à venir devra constituer au
cours de cette période de crise économique et
financière que traverse le pays l'axe directeur
autour duquel prendront corps l'ensemble des
mesures de réorganisation de l'économie nationale. Celles-ci visent essentiellement à finaliser
et à parfaire les grands axes de structures et de
soutiens engagés, tout en constituant une base à
même de répondre au schéma d'organisation et
de concrétisation de la croissance générale.
Elles devront se traduire en particulier par une
meilleure capacité des opérateurs nationaux à
intensifier leur participation, dans un cadre
organisationnel planifié et sur la base de conditions garanties susceptibles d'élargir et de renforcer la diversification de l'économie nationale
et son taux de satisfaction des besoins de fonctionnement de l'économie et ceux des citoyens à
partir du marché national. C'est en effet dans de
telles conditions que la production nationale
pourra prendre la relève de l'importation,
notamment pour les produits non stratégiques,
parmi lesquels en premier lieu certains biens de
consommation, diminuant ainsi la pression des
contraintes extérieures, et préparer en même
temps la production nationale à dégager des surplus susceptibles d'être exportés à des coûts et
des conditions compétitifs sur le marché mondial. Dans ces conditions, la poursuite par le
gouvernement des efforts visant davantage le
rôle des différents secteurs économiques et
sociaux, l'extension de la précision des modalités de mise en œuvre des objectifs et des équilibres arrêtés, et le souci constant de rapprocher
les lieux de décision et des centres d'activités et
de vie, sont à mêmes de constituer les voies
essentielles du renforcement et du développement , en tant que cadre général d'organisation
et de gestion de l'activité économique et sociale,
tout en s'inscrivant dans la démarche de décentralisation et de démocratisation de la gestion
économique. Dans ce cadre, il est question de
développer davantage les initiatives des secteurs
public et privé, un meilleur renforcement de la
régulation économique et sociale, produit de la
richesse nationale. Aussi, faudra-t-il, opter pour
de nouveaux instruments directs ou indirects
dans un objectif de consolider l'expérience
acquise et de développer les moyens tangibles
apportés par les nouvelles mesures engagées par
le gouvernement pour faire face à la chute drastique des cours pétroliers et qui visent à plus
d'activités, plus d'initiatives, de cohérence d'ensemble et des équilibres globaux. En effet, dans
la mesure où les instructions du chef de l'Etat en
ce qui concerne l'entrée dans le vif du sujet en ce
qui concerne la préparation de l'après-pétrole
doivent rester le cadre unique de référence aux
actions à entreprendre par l'ensemble de la
famille économique et sociale, il conviendra au
gouvernement d'approfondir la démarche pour
faire de ses instructions globalisées un cadre de
concertation entre les différents partenaires, sur
la base d'objectifs et de paramètres arrêtés
conjointement au vu des capacités disponibles et
de contraintes et garantissant ainsi la réunion de
l'ensemble des conditions de mise en œuvre
d'une nouvelle génération économique, en particulier des plans de production et d'investissement, au sein d'un cadre et d'un programme
commun à travers un véritable modèle et de procédures souples mais efficaces. C'est en effet
dans un tel cadre, que pourra naître et se développer un mode de gestion et de régulation économique en adéquation avec les conditions les
plus complexes de la conjoncture actuelle.
B.C.
CRISE IRANO-SAOUDIENNE
GUERRE PÉTROLIÈRE
(P24)
LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
Le conflit sans
effet sur les
efforts de paix,
dit Ryad
(P19)
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Cinq axes majeurs visent la
consolidation de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement
de l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
(Lire en Page 5)
EXPLOITATION DE LA 4G
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
Le lancement officiel de Belaïb s'engage à trouver des
l'appel d'offre demain solutions à leurs problèmes
(P3)
EDITION N°5108 MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM
(P4)
2- LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
TÉLÉGRAMME
USA
Bill Clinton fait campagne pour Hillary
B
ill Clinton a pour la
première fois fait
campagne lundi, en
solo, pour son épouse
Hillary en vue de la présidentielle américaine. Il a
pris la parole devant plusieurs centaines de personnes à Nashua, dans l'Etat du
New Hampshire.
Bill Clinton a affirmé, à propos d'Hillary, qu'il n'avait
jamais vu de son vivant un
candidat à la Maison
Blanche qui soit "plus qualifié de par ses connaissances, son expérience et sa
personnalité pour faire ce qui doit l'être", dans "une période pleine d'incertitudes". Il a insisté sur ses connaissances en matière de politique étrangère mais
également ses années passées à défendre la cause des enfants ou les pauvres.
Se présentant comme un "grand-père heureux", l'ex-président (1993-2001) a
raconté comment ils étaient tombés amoureux il y a 45 ans, alors qu'ils étaient
étudiants et comment à l'époque il pensait qu'elle était "la personne la plus
incroyable", jeune femme brillante ayant choisi de se soucier des pauvres et
des enfants, alors qu'elle pouvait choisir n'importe quelle carrière.
Bill Clinton, calme et détendu, n'a pas mentionné M. Trump dans son discours
d'une demi-heure, pas plus que les autres adversaires de son épouse, mais il a
mis en garde contre "un retour en arrière" si le pays élit un président républicain. La campagne présidentielle "fait un peu peur" cette année, a-t-il ajouté,
demandant à l'audience de "prendre au sérieux" les déclarations des candidats.
M. Clinton devait à nouveau prendre la parole lundi en fin d'après-midi lors
d'un meeting à Exeter, toujours dans le New Hampshire. Cet Etat du nord-est
des Etats-Unis est le premier à organiser ses primaires le 9 février prochain.
… Nouveau record de vente pour Adele...
"25", le dernier album
d'Adele est le disque qui
s'est le mieux vendu en
2015 aux Etats-Unis. Il a
fini l'année en passant six
semaines consécutives en
tête des classements de
vente, selon les chiffres de
Nielsen Music.
Le dernier opus de la chanteuse britannique s'est
vendu à 7,44 millions
d'exemplaires aux EtatsUnis en 2015, un record
depuis
l'album
"Confessions" de la star du
R&B Usher (7,98 millions
d'exemplaires en 2004).
Mais "Confessions" avait néanmoins bénéficié de plus de temps pour établir
ce record, puisqu'il était sorti en mars 2004, alors que "25" n'a seulement été
rendu disponible à la vente qu'au mois de novembre. "25" propulsé par le célébrissime morceau "Hello", a battu les records de vente en première semaine
aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne.
… Le taux de criminalité a augmenté
à New York en 2015
L
es meurtres et les
viols ont sensiblement
augmenté en 2015 à New
York, tout comme la violence liée aux gangs.
Cette recrudescence d'actes violents met un frein à
la baisse globale de la criminalité observée ces
dernières années dans la
plus grande ville américaine.
New York a enregistré
348 meurtres en 2015, un
chiffre qui pourrait
encore augmenter, contre
333 en 2014, une hausse
de 4,5%. 68% de ces
meurtres ont été commis
par arme à feu, une augmentation de 21% par
rapport à l'an dernier.
Mais les autorités ont rappelé que 2014 était l'année qui avait enregistré le
moins de meurtres en 50 ans. La violence des gangs a, elle, augmenté de 18%,
selon ces statistiques. La plupart des incidents armés impliquent des personnes
connues des services de police, qu'il s'agisse des tireurs (84% ont un passé criminel) ou des victimes (79%). En dépit du ralentissement global de la baisse
de la criminalité, le chef de la police Bill Bratton s'est réjoui d'"une très bonne
année". "2015 marque l'année la plus sûre de l'histoire moderne de New York",
a-t-il déclaré. "Les investissements que nous faisons participent à ce succès",
a assuré le maire Bill de Blasio. Et la police a souligné qu'en comparaison de
la population, le taux de meurtres à New York était 4 fois inférieur à celui de
Chicago ou de Philadelphie.
TÉLÉVISION
Selection du jour
FRANCE
Le comédien Michel Galabru est décédé...
L
e comédien français
Michel Galabru est
décédé lundi matin à
Paris dans son sommeil à l'âge
de 93 ans, a annoncé sa
famille. L'acteur est décédé à
5H30 heures locales (4H30
GMT). Il s'est endormi, a indiqué sa fille Emmanuelle.
Michel Galabru était un des
acteurs les plus populaires du
théâtre et du cinéma français.
Il a mis sa faconde au service
de nombreuses œuvres de
répertoire et de boulevard, de
films très grand public comme
la série des Gendarmes de Jean
Girault, ou plus exigeants
comme Le juge et l'assassin de
Bertrand Tavernier, qui lui
avait valu un César du meilleur
acteur en 1976.
Michel Galabru était encore
sur scène très récemment. Toutefois, en novembre dernier, il avait dû annuler les représentations de deux pièces où il tenait l'affiche en raison d'une grande fatigue.
Deux décès de proches l'avaient beaucoup atteint : en octobre 2014, il avait perdu son frère
Marc, comédien et écrivain, et en août dernier, son épouse Claude était décédée des suites
de la maladie de Parkinson.
Fils d'un professeur à l'Ecole des Ponts et Chaussées, Michel Galabru était né le 27 octobre 1922 à Safi (Maroc).
En 2008, il obtient à 85 ans le premier Molière de sa carrière (meilleur comédien, la plus
grande récompense du théâtre en France) pour son rôle dans Les chaussettes opus 124, où
il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un come-back.
… 2015, 3e année la plus chaude depuis 1900
A
près 2014 et 2011, 2015 a été l'année la plus chaude en France depuis 1900 et
décembre le mois le plus chaud depuis le début du XXe siècle, a annoncé lundi
Météo-France.
2015 se place au 3e rang des années les plus chaudes dans l'Hexagone avec une moyenne
de 1°C au-dessus de la normale. En décembre, les températures moyennes ont dépassé la
normale de 3,9°C, selon un communiqué de Météo-France.
Au cours du dernier mois de l'année écoulée, des températures printanières, supérieures
aux valeurs habituelles d'un mois de mars, ont été mesurées régulièrement dans
l'Hexagone.
Des températures bien plus élevées que la normale ont été enregistrées au niveau mondial
en 2015, qui devrait être l'année la plus chaude à l'échelle de la planète.
Alors que 2014 avait déjà battu un record mondial, les températures de janvier à novembre ont franchi un nouveau seuil, selon les experts de l'Agence américaine océanique et
atmosphérique (NOAA).
Les résultats définitifs pour 2015 au niveau mondial sont attendus courant janvier.
Le franchissement du seuil symbolique de 1°C par rapport à l'ère pré-industrielle devrait
être franchi, prédisent les scientifiques, qui mettent en avant les effets conjugués du
réchauffement climatique et d'un puissant épisode El Niño dans le Pacifique cette année.
LITTÉRATURE
A 89 ans, Harper Lee en tête des ventes
de livres en 2015
C
' est une romancière de
89 ans, Harper Lee, qui
est arrivée en tête des
ventes de livres aux Etats-Unis
en 2015 avec son premier
ouvrage depuis... 55 ans, "Va et
poste une sentinelle". Ce classement prend en compte les données de l'institut Nielsen.
Rendue célèbre par son premier
livre, "Ne tirez pas sur l'oiseau
moqueur"
("To
Kill
a
Mockingbird"), publié en 1960
et vendu à environ 30 millions
d'unités, Harper Lee a écoulé
1,599 million d'exemplaires
papier de son nouveau roman,
sorti le 14 juillet aux Etats-Unis,
selon Nielsen BookScan.
"Va et poste une sentinelle"
("Go Set a Watchman"), publié
par HarperCollins, reprend le
personnage de Jean Louise
Finch, surnommée "Scout", désormais âgée de 26 ans alors
qu'elle n'en avait que 6 dans "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Ce roman qui évoque,
comme son devancier, les rapports entre Noirs et Blancs dans le sud des Etats-Unis marqué par le racisme et la ségrégation, a été écrit avant même "Ne tirez pas sur l'oiseau
moqueur" et présenté à un éditeur dès 1957, sans succès à l'époque. Selon l'agent de la
romancière, le manuscrit de "Va et poste une sentinelle" n'a été redécouvert dans les
archives de la romancière qu'à la fin de l'année dernière par la nouvelle avocate de
Harper Lee. Plusieurs médias américains ont affirmé que l'ouvrage avait été publié
contre la volonté de la romancière.
Harper Lee vit aujourd'hui en maison de retraite dans sa ville natale de Monroeville,
dans l'Etat de l'Alabama (sud). Elle souffre de déficiences visuelles et auditives.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 23
Les experts
20h55
Réalisé par : Claudia Yarmy
Acteurs : Ted Danson (DB Russell) Elisabeth Shue (Julie «Finn» Finlay) George Eads
(Nick Stokes) Jorja Fox (Sara Sidle) Eric Szmanda (Greg Sanders)
Au cours d'une convention réunissant des collectionneurs d'objets macabres, un homme est
assassiné. Le défunt est le cofondateur de cette bourse d'échanges de fétichistes de crimes et
son associé ne lui connaît pas d'ennemis. Il a été tué dans un véhicule ayant appartenu à Lucas
Reem, un tueur en série récemment exécuté pour ses crimes. Une première piste mène les
enquêteurs à l'une de ses victimes.
Discount
20h55
20h56
Réalisé par : Louis-Julien Petit
Acteurs : Olivier Barthélémy (Gilles) Corinne Masiero (Christiane
Gendron) Pascal Demolon (Alfred) Sarah Suco (Emma) M'Barek
Belkouk (Momo)
Dans un supermarché discount du nord de la France, les employés
apprennent
par
leur
patronne qu'ils vont bientôt
perdre leur travail à cause
de la mise en place de caisses automatiques. Il y a
Gilles, qui s'occupe de son
père, Christiane, qui a du
mal à payer les traites de sa
maison, Emma, qui élève
son fils toute seule...
Devant la menace du licenciement, Gilles convainc
l'équipe du magasin de
voler les marchandises
bientôt périmées. Son but :
organiser des ventes à bas
prix dans un supermarché
alternatif.
20h55
Recherche
appartement ou maison
Réalisé par :
Stéphane
Plaza
Sandra
Viricel
Thibault Chanel
Clémentine, 29 ans,
célibataire depuis
peu, vit chez sa sœur
dans le 11e arrondissement de Paris
après avoir dû quitter
son
appartement.
Passionnée de mode,
la jeune femme rêve
d'acquérir un logement avec un grand
dressing. Elle fait
alors
appel
à
Stéphane Plaza pour
la guider dans ce
premier achat. Quant
à Grégoire, 32 ans, il
vit dans un appartement par trop petit à Lyon avec son épouse
Stéphanie, 29 ans, et leurs deux enfants. Le couple, qui n'a pas le temps
pour chercher une autre habitation, compte sur l'aide précieuse de
Sandra Viricel.
LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
Edité par la SARL
Maghreb Presse
Édition
au capital
De 5.200.000 DA
Compte bancaire :
00100625030030024926
BNA agence Kouba
Directeur de la Publication
Salah Lakoues
Direction de la Rédaction
Administration
BP 545,
Maison de la presse Safir Abdelkader
Kouba - Alger
Tél Adm : 023 70 94 94
Tél Réd : 023 70 94 61
Fax Pub : 023 70 94 58
Fax Réd : 023 70 94 09
Le chapeau de Mitterrand
Réalisé par : Robin Davis
Acteurs : Frédéric Diefenthal (Daniel
Mercier) Laurent Claret (François
Mitterrand) Frédérique Bel (Fanny
Marquant) Roland Giraud (Pierre
Aslan)
Michel
Leeb
(Bernard
Lavallière)
Un soir de 1986, Daniel Mercier, comptable désavoué par son chef, décide de se
faire une petite folie en allant déguster un
plateau royal de fruits de mer dans un célèbre restaurant. S'installent à la table d'à
côté le président de la République en personne avec deux amis. En partant, François
Mitterrand oublie son feutre noir posé près
de Mercier, qui s'en empare.
Le messager
19h50
Réalisé par : Stéphane Gillot
Cette série documentaire se penche sur celles et ceux qui se battent pour sauver des
espèces animales menacées. C'est le cas du
Français Chanee qui, de Bornéo à Sumatra,
en Asie, assure la survie de gibbons orphelins. La comédienne Véronique Jannot est
allée à la rencontre de cet homme d'exception qui a réussi à créer Kalaweit, le plus
grand centre de réhabilitation des gibbons
au monde. A Bornéo, Chanee confie à l'actrice une mission importante : adopter la
petite Alya, bébé gibbon orphelin, pour une
durée de sept ans.
Peggy Sue s'est mariée
20h50
Réalisé par : Francis Ford Coppola
Acteurs : Kathleen Turner (Peggy Sue) Nicolas Cage (Charlie Bodell) Barry Miller (Richard
Norvik) Catherine Hicks (Carol Heath) Jim Carrey (Walter Getz)
En 1985, lors d'une fête organisée par les anciens de son lycée, Peggy Sue s'évanouit en reconnaissant
dans la foule son mari, Charlie, qu'elle s'apprête à quitter. Elle se réveille en 1960, à l'époque de son adolescence. Elle retrouve avec stupeur ses parents et ses grands-parents. Il y a Charlie, adolescent, qui rêve
de devenir une star du rock, mais aussi Michael, un jeune poète qui rêve de s'installer dans une communauté.
Site internet :
www.lemaghrebdz.com
e- mail:
[email protected]
Impression
EPE - SPA Imprimerie "Centre"
Diffusion
Centre : MPE
Est : MPE
Ouest : MPE
Publicité
Tél : 023 70 94 94
Contactez aussi
ANEP :
1 Avenue Pasteur, Alger
Tél. : 021 73 76 78 / 021 73 71
28/ 021 73 30 43
Fax : 021 73 95 59
Bureaux Régionaux
Annaba
038 86.83.25
Oran
041 45.21.99
Les manuscrits,
photographies ou tout
autre document et
illustrations adressés ou
remis à la rédaction ne
seront pas rendus et ne
peuvent faire l'objet
d'aucune réclamation.
22 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
NATION
DÉTENTE
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016- 3
EXPLOITATION DE LA 4G
Le lancement officiel de l'appel d'offre demain
Ce jeudi, aura
lieu le lancement
officiel de l'appel
d'offre relatif à
l'exploitation de
la téléphonie
mobile de 4e
génération (4G),
dont les résultats
seront connus en
mai prochain,
c'est ce qu'a
annoncé lundi la
ministre de la
Poste et des
Technologies de
l'information et
de la
communication
(TIC), Imane
Houda Feraoun.
L
a ministre a précisé que
l'Autorité de régulation
de la poste et des télécommunications
(ARPT)
"annoncera officiellement, le 7
janvier prochain, l'ouverture de
l'appel d'offres relatif à l'exploitation de la téléphonie mobile de
4e génération (4G)", au forum de
la chaîne I de la Radio nationale,
ajoutant que les résultats seront
connus au mois de mai prochain.
Un délai de trois mois a été
accordé aux opérateurs de téléphonie mobile pour l'acquisition
de l'équipement nécessaire, a
indiqué la ministre, soulignant
que les autorisations d'exploitation de la 4G entreront en
vigueur au dernier trimestre de
2016. Lors de l'élaboration du
cahier des charges pour le lancement de la 4G, les opérateurs de
téléphonie mobile "ont été invités à assurer un seuil minimum
de couverture de 10% au cours
des quatre premières années
dans les wilayas de leur choix et
à élargir ce service aux régions
du sud dans un délai de trois
ans", a précisé Mme Feraoun.
ENCOURAGER
L'INDUSTRIE LOCALE
Par ailleurs, elle a estimé que les
nouvelles taxes à l'importation
d'équipements introduites par la
Loi de finances 2016 visaient
essentiellement à "encourager
l'industrie locale et à aider les
jeunes à développer leurs innovations dans le domaine des nouvelles technologies".
Mme Feraoun a révélé à ce propos qu'un projet d'installation du
Wifi dans les espaces publics est
actuellement à l'étude ce qui permettra, a-t-elle dit, de lancer des
micros entreprises qui "contribueront à assurer le service de
proximité et de créer des postes
d'emploi".
Concernant le paiement par
Internet qui accuse un retard en
Algérie, la ministre a précisé que
son département travaille actuellement en coordination avec les
secteurs du Commerce et de la
Justice notamment à activer une
série de lois relatives au projet
dont la loi sur le e-Commerce
pour protéger les consommateurs et les opérateurs à la fois".
S'agissant des dangers d'Internet,
la ministre a appelé à la création
d'une instance de contrôle de la
qualité des sites.
L'Algérie qui a consacré la
démocratie et la liberté d'expression ne peut interdire l'utilisation
d'Internet, a-t-elle souligné ajoutant que "des campagnes de sensibilisation aux dangers de la
toile seront organisées au courant de l'année à l'adresse des
jeunes et des enfants". A propos
du secteur des Postes, Mme
Feraoun a estimé que le retard du
projet de création d'une banque
postale "n'est pas dû à un problème financier, mais au fait qu'il
y a d'autres priorités à savoir
l'amélioration des services assurés à la clientèle, la disponibilité
des liquidités dans les bureaux
postaux qui ne disposent pas
actuellement des moyens techniques qui leur permettent de lancer le projet de banque postale".
La priorité, a-t-elle ajouté,
consiste actuellement à moderniser le réseau postal, soulignant
qu'en 2015, 160 distributeurs
automatiques ont été installés".
Selon elle, le service après-vente
n'est pas assuré ce qui explique
le retard dans la réparation des
pannes enregistrées dans ces
machines, un problème auquel il
sera remédié à l'avenir.
M. N.
LICENCES D'IMPORTATION
Ouverture des contingents des produits
agricoles et agroalimentaires
L
es contingents à l'importation des produits agricoles et agroalimentaires
soumis au régime de licences
d'importation, et qui comprennent 63 positions tarifaires,
seront ouverts du 5 au 26 janvier
en cours, a indiqué avant-hier le
ministère du Commerce.
"Il est ouvert à compter du 5 janvier 2016 à 8h00 jusqu'au 26 janvier 2016 à 16h00, à l'importation, les contingents des produits
agricoles et agroalimentaires
soumis au régime de licences
d'importation au titre de l'accord
d'association avec l'Union européenne", en application du
décret exécutif 15-306 du 6
décembre 2015 fixant les conditions et les modalités d'application des régimes de licences
d'importation ou d'exportation
de produits et marchandises, précise un communiqué du ministère.
L'introduction
d'une
demande de licence d'importation d'un produit ou d'une marchandise, dont le contingent est
ouvert, peut être faite par "tout
opérateur économique, personne
physique ou morale, remplissant
les conditions conformes à la
législation et à la réglementation
en vigueur".
L'opérateur intéressé est ainsi
appelé à déposer son dossier
complet pour chaque produit ou
marchandise à importer auprès
de la Direction du Commerce de
wilaya territorialement compétente, souligne le ministère.
Ce dossier doit comporter un
formulaire dûment renseigné à
télécharger sur le site web du
ministère
du
Commerce
(www.mincommerce.gov.dz),
accompagné d'une copie du
registre de commerce, d'une facture pro forma indiquant le produit, sa quantité, sa valeur et son
origine, d'un extrait de rôle, une
attestation de mise à jour avec la
CNAS et/ou la CASNOS et
enfin un questionnaire d'identification de l'opérateur économique, également téléchargeable
sur le site web du ministère.
Pour rappel, le décret exécutif du
6 décembre 2015 porte notamment sur la mission du comité
interministériel chargé de la déli-
vrance des licences, les modes
de répartition des contingents et
la durée de validité de ces licences.
Il indique que les licences d'importation automatiques sont délivrées par les secteurs ministériels concernés sur la base d'une
demande accompagnée de documents justifiant la conformité
des produits selon leur nature et
la situation juridique des opérateurs économiques.
A ce titre, les secteurs ministériels sont appelés à déterminer la
liste des produits, jugés nécessaires, à soumettre au dispositif
de licence.
Quant aux licences non automatiques, elles sont accordées par le
ministère du Commerce sur proposition d'un comité interministériel permanent institué auprès
de ce ministère, afin de gérer les
contingents de produits.
Ce comité a pour mission de formuler des propositions relatives
à la liste des produits et la détermination des volumes quantitatifs des contingents.
H. B.
LA CONJONCTURE
de Nabil Benbachir
Un présent trop priorisé
T
ous les pays arabes doivent aujourd'hui leur instabilité à
l'éloignement des débats et du dialogue de la société.
Débattre franchement est considéré comme une des composantes essentielles d'une politique de subversion. A quoi l'Etat
devrait-il s'attendre quand les débats ont déserté les enceintes parlementaires et ne trouvent même pas, en compensation, une location
dans le tube cathodique. N'est-ce pas que c'est lorsque le débat est
chassé des institutions qu'il se proclame " SDF " et est alors pris en
charge justement à des fins de subversion. Nous pouvons dire alors
que ce sont les institutions qui fournissent même involontairement
les opportunités aux sergents recruteurs de la subversion.
Le citoyen n'a pas à s'en faire pour s'intéresser de trop près aux
dépenses publiques et même au gaspillage ou à la corruption car il
n'a pas conscience qu'il s'agit de son argent, c'est-à-dire des impôts.
Les citoyens dans les pays dont les économies sont financées par des
ressources naturelles , même non renouvelables, n'ont pas intégré la
notion de contribuables et en conséquence , ne risquent pas de " de
se mettre en mouvement " pour demander des comptes, et cela continuera tant que les populations persistent à penser que c'est l'argent du
pétrole qui est mal dépensé ou qui est détourné pour le placer dans
les banques étrangères, et pas le leur.
Tant que continue à s'entretenir la perception (qui est même devenue
une conviction) selon laquelle le gaz prendra le relais du pétrole, les
populations n'ont pas à s'en faire. Elles n'ont plus à s'en faire, ou
mieux même, elles n'auront plus à s'en faire. Il y en a tant en position de pouvoir décider qui ont tout fait pour que l'économie et la
politique soient placées en dehors de l'intérêt des populations, afin
que ces dernières ne s'y intéressent pas, et ne s'occupent pas à trop
questionner l'avenir. Il est parfois trop dangereux, n'est-ce pas, de
faire d'un individu un citoyen. Le citoyen n'a pas à s'en faire pour
s'intéresser de trop près aux dépenses publiques et même au gaspillage ou à la corruption car il n'a pas conscience qu'il s'agit de son
argent, c'est-à-dire des impôts. Les citoyens n'ont pas intégré la
notion de contribuables et peut être que cela continuera ainsi jusqu'à
ce que les menaces les plus dangereuses soient perçues comme provenant des intérêts liés aux champs pétroliers. Nombre d'observateurs pensent qu'il y a une indigence de débat ou de recherche collective et concertée, ce qui explique l'absence de coopération sur le
plan intellectuel. Mais, tout est trop immédiat en termes de besoins
à satisfaire. Trop immédiats signifie le sacrifice du futur sur l'autel
des intérêts présents. Qu'est ce qui divise encore, qu'est ce qui crée
de l'inflation, comment sont gaspillées les ressources du pays ? Ce
ne sont pas des thèmes qui pour le moment induisent un débat
public, mais les frustrations qui s'accumulent devraient susciter le
plus grand intérêt des pouvoirs publics, voire de l'inquiétude. Les
grèves dans les différents secteurs ne sont pas cordonnées pour leur
donner un caractère politique, mais cela risque bien d'arriver. Il est
difficile de convaincre les populations qu'il y a des thèmes de politique et d'économie qu'il faudrait investir pour amener les parlementaires à prendre position en faveur des électeurs et non de leurs partis ou d'intérêts politiciens. Les élus parlementaires et ceux qui n'ont
pas été élus n'arrivent pas ou ne veulent pas ouvrir le débat sur ce
qui se rapporte au débat de fond sur le fonctionnement de l'économie, sur le choix des options, sur le contrôle des dépenses de l'Etat,
sur la fuite des capitaux, les transferts illicites, sur la corruption….
C'est plutôt du temps du parti unique que des sujets de ce genre sont
évoqués, et où les politiques de l'époque investissaient politiquement
dans l'économie. Il est terminé le temps où l'on s'amusait à tenter de
comprendre d'où viendrait l'argent qui aurait à financer le développement. Aujourd'hui, il y a quand même un paradoxe. Ce ne sont
plus les " politiques " qui tentent un débat, mais des experts par le
bais de la presse.
N. B.
4 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
NATION
L
a Compagnie algérienne d'assurance et de garantie d'exportations (CAGEX) a été
élue membre du Conseil exécutif de
l'Organisation des assureurs crédit
arabes et islamiques "Aman Union",
apprend-on lundi auprès de cet assureur public.
Lors de l'assemblée générale de ce
Conseil à Mascate (Oman) tenue en
décembre dernier, l'élection a eu lieu.
L'Organisation des assureurs-crédits
arabes et islamiques a été créée en
2010 pour consolider et renforcer les
relations de coopération entre ses
membres, et elle est composée de 18
assureurs membres.
La CAGEX, qui a adhéré à cette organisation dès sa création, "a pu tisser
des relations profitables aux échanges
entre les opérateurs du commerce
extérieur des pays concernés, dans les
domaines de la réassurance, de l'information commerciale et du recouvrement des créances, tant en Algérie,
au profit des assureurs membres, que
dans les pays concernés, au profit de
la CAGEX et des exportateurs algériens", explique-t-elle dans un communiqué. Créée en 1995 pour contribuer à la promotion des exportations
algériennes hors hydrocarbures, la
CAGEX entreprend des relations de
coopération avec plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux dans le domaine de l'assurance-crédit, de l'information commerciale et du recouvrement des
créances. Cette coopération internationale lui permet de "prévenir et de
récupérer les impayés à l'étranger,
tant en Europe, en Afrique, que dans
les pays arabes et islamiques", souligne-t-elle.
M. N.
DÉCHETS DOMESTIQUES ET INDUSTRIELS
Un filon inexploité
pouvant générer 23
à 25 milliards de
dinars/an de plus-value
L'
exploitation intelligente
des déchets ménagers et
industriels, en Algérie,
représente un extraordinaire filon à
même de générer entre 23 à 25 milliards de dinars/an et de créer des milliers d'emplois, assure M. Abdelkader
Touzi, professeur en bioénergie et
biomasse.
Présent, hier, à l'émission L'Invité de
la rédaction de la chaine 3 de la Radio
Algérienne, celui-ci considère
qu'avec l'aide des scientifiques, les
déchets peuvent asseoir les bases
d'une forte industrie de récyclage et
de transformation pour autant, souligne-t-il, qu'on leur accorde un réel
intérêt. Pour lui, L'Etat a beaucoup à
gagner en libérant et en encourageant
cette activité. M. Touzi estime les
quantités de déchets générés par les
activités humaines à travers le pays,
entre 7 à 10 millions de tonnes/an "
dont, précise-t-il, seulement 5% sont
exploités. Il fait par ailleurs mention
d'environ 6.300 décharges sauvages,
" dont relève-t-il, on ne tire aucun
profit ", en raison de l'absence d'entreprises spécialisées dans les activités
de récupération et de traitement.
Il dit, d'autre part, regretter que la loi
portant gestion, contrôle et élimination des déchets soit restée lettre
morte à ce jour. " Des expériences de
recyclage et de valorisation des
déchets ont parfaitement réussi dans
de très nombreux pays à l'étranger, "
et les nôtres, qu'est qu'on en fait " s'interroge-t-il, ajoutant, dépité, " chez
nous on préfère les incinérer ".
Pour ce chercheur, la question est de
savoir quels sont les mécanismes restant à mettre en place pour impulser
une action à vaste échelle des activités de recyclages et de valorisation
des déchets, dont l'industrie, à elle
seule, génère, rappelle-t-il, quelques
2,5 millions de tonnes/an.
A. H.
Belaïb s'engage à trouver
des solutions à leurs problèmes
L
ors d'une réunion avec les représentants de ces distributeurs, en présence du secrétaire général de
l'UGCAA (Union générale des commerçants
et artisans algériens), le ministre du
Commerce Bakhti Belaïb a rassuré cette corporation de sa disponibilité à résoudre les
problèmes liés au secteur qu'il dirige, notamment à travers l'adaptation du registre de
commerce.
Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb
s'est engagé avant-hier à trouver des solutions rapides aux problèmes que rencontrent
les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger,
indique un communiqué du ministère.
Il a en outre assuré ces distributeurs, qui ont
promis de poursuivre normalement leur activité, de les accompagner dans leurs démarches même lorsqu'il s'agit de problèmes relevant d'autres secteurs, selon le communiqué.
Le ministre a particulièrement mis l'accent
sur "la nécessité d'agir ensemble pour préserver l'approvisionnement du marché en produits de large consommation dont notamment le lait". Les représentants des distributeurs de lait de la capitale ont, de leur côté,
saisi l'occasion pour exposer les différents
problèmes rencontrés par leur corporation
dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire
(0,75 centimes/litre), l'inadaptation du
contenu du registre de commerce, une fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et
la vétusté des moyens de transport.
Ils ont, à ce titre, sollicité l'aide de l'Etat pour
le renouvellement du parc consacré au transport du lait.
Les représentants des distributeurs se sont
enfin engagés à poursuivre leur activité en
assurant dans les meilleures conditions la
distribution du lait tout en exprimant leur
confiance quant aux solutions envisagées par
les pouvoirs publics pour prendre en charge
l'ensemble de leurs problèmes et dans les
meilleurs délais, selon la même source.
Pour rappel, Hier, les transporteurs de lait en
sachet ont entamé une grève de trois jours
dans plusieurs wilayas du nord, notamment
Alger, Boumerdès et Blida.
Par ailleurs, l'ensemble des distributeurs exigent l'augmentation de leur marge bénéficiaire et la reconversion de leur registre de
commerce en tant que distributeurs de lait en
sachet, ainsi que l'aide de l'Etat pour tous les
propriétaires de vieux camions afin de renouveler leur matérielles" a-t-il déclaré.
Afin de répondre à leurs besoins en cette
matière vitale, les citoyens ont été obligés de
s'approvisionner avec d'autres types de lait,
tels que " Mon-lait, qui coûte 35 DA le
sachet d'un litre", ou bien le lait de poudre
qui coûte 580 DA le Kg.
Hamza Belaidi
SELON BEDOUI
La création d'une dynamique économique
génératrice de richesse est un défi
A
u niveau local "le véritable défi" consistait en la
création d'une dynamique économique génératrice de
richesse, c'est ce qu'a indiqué
hier le ministre de l'Intérieur et
des
Collectivités
locales,
Noureddine Bedoui à Tebessa.
Lors de l'inauguration du siège
de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chéréa à l'occasion d'une visite de travail et
d'inspection dans cette wilaya
"les communes doivent exploiter
leurs spécificités dans la création
de la richesse et l'accompagne-
ment des jeunes, notamment les
universitaires pour l'obtention de
postes d'emploi".
"Les moyens technologiques
sont importants, mais doivent
accompagner la dynamique
escomptée visant à assurer des
postes d'emploi, créer la richesse
et trouver des solutions aux problèmes du citoyen", a indiqué M.
Bedoui lors de la visite du centre
des documents biométriques de
cette commune.
Dans ce cadre, le ministre a, souligné l'importance de mettre un
terme à la bureaucratie pour
répondre aux besoins des
citoyens et dynamiser le développement des communes.
Par ailleurs, il a souligné que "les
responsables doivent assumer
pleinement leur responsabilités,
affirmant que "la loi sera appliquée à ceux qui n'assument pas
leurs responsabilités".
"Celui qui n'a pas encore compris qu'il est au service du
citoyen 24h/24h, doit céder la
place aux plus consciencieux",
a-t-il martelé.
Réitérant la disponibilité de
l'Etat à poursuivre les efforts
pour relancer le développement
local à travers "l'accompagnement et les programmes supplémentaires", M. Bedoui a souligné la nécessité d'établir une
"cohésion entre les responsables" et d'éviter les différends.
L'objectif de l'Etat était de parachever les projets de logements
programmés en 2016-2017 et
mettre un terme à la crise du
logement en Algérie, c'est ce
qu'a souligné le ministre lors de
l'inauguration de 200 Logements
publics locatifs (LPL).
Kh. M.
PRO IN ALGERIA
20 grands domaines professionnels représentés prochainement
P
révu février prochain à
Oran, le Salon de la
fabrication et du savoirfaire algériens (Pro In Algeria),
verra la représentation d'une
vingtaine de grands domaines du
champ productif national, ont
indiqué lundi les organisateurs
de cette manifestation économique. Le responsable du Salon,
Tarik Messaoudène, a précisé
dans un communiqué transmis à
l'APS que "plus de vingt domaines investis par des professionnels algériens seront mis en
relief lors de cet événement programmé du 7 au 10 février prochain au Centre des Conventions
d'Oran +Mohamed Benahmed+
(CCO)".
Ce large panel d'activités comprend, entre autres, les usines de
production
nationale,
les
constructeurs d'usines clefs en
mains, l'artisanat, la menuiserie,
le mobilier urbain, les travaux de
maintenance électrique, la logistique et manutention, l'apprentissage et la formation professionnelle, et les services (banques,
assurances, leasing). Le responsable a souligné aussi que, le
Salon "Pro In Algeria" qui est un
espace professionnel à vocation
économique, impliquant directement le secteur de la production
nationale, s'inscrit dans "la continuité de l'élan impulsé par les
différents dispositifs de l'Etat en
faveur des opérateurs et porteurs
de projets viables et générateurs
d'emploi". Quelque 200 professionnels nationaux sont attendus
à cet événement qui est également ouvert aux opérateurs
étrangers à l'instar des investisseurs et des sociétés qui proposent des usines clefs en mains et
des solutions censées dynamiser
la production en Algérie, a-t-il
fait valoir. "De la petite brique
aux grandes usines, construisons
et consommons Algérien"
constitue le slogan de ce Salon,
organisé par la société événementielle Marcom Plus Agency,
basée à Alger, en partenariat
avec la Direction du Centre des
Conventions d'Oran.
Asma H.
TASSILI AIRLINES
Lancement aujourd'hui d'une nouvelle ligne Alger-Tindouf
T
assili Airlines (TAL)
lancera aujourd'hui une
nouvelle desserte AlgerTindouf dans le cadre de son
programme d'exploitation du
réseau de transport régulier
domestique, a-t-elle indiqué dans
un communiqué. Tassili Airlines
"proposera chaque mercredi un
départ d'Alger vers Tindouf à
14H30 pour un atterrissage à
Alger à 20H50", précise le communiqué.
L'ouverture de cette nouvelle
ligne sera accompagnée d'une
tarification promotionnelle de
lancement (-50%) en allerretour, soit un billet à 13.570 DA
TTC. Pour un billet en aller simple, TAL prévoit une réduction
de 40%, soit un billet à 8.118 DA
TTC, selon la même source.
La compagnie publique annonce
aussi l'ouverture d'une nouvelle
agence commerciale au centreville de Tindouf. Créée en 1998
dans le cadre d'une joint-venture
entre Sonatrach et Air Algérie,
TAL est devenue une filiale détenue à 100% par le groupe pétrolier depuis 2005.
R. N.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 21
LIGA
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
"AMAN UNION"
La CAGEX élue
membre du Conseil
exécutif de
l'Organisation
SPORTS
DAKAR
Zidane décroche le premier
rôle au Real
Le Real Madrid a
annoncé le
limogeage de
Rafael Benitez,
remplacé par
Zinédine Zidane
au poste
d'entraîneur du
club merengue.
L'ancien joueur
emblématique de
l'équipe de
France va ainsi
connaître au Real
sa toute première
expérience
d'entraîneur d'une
équipe première.
C
ette fois, Zinédine
Zidane est bel et bien
dans le grand bain. A
43 ans, le Français a été
nommé entraîneur du Real
Madrid à la place de Rafael
Benitez, limogé lundi par le
club madrilène. Le technicien
espagnol a été remercié sept
mois après son arrivée à la
Maison Blanche en tant que
successeur de Carlo Ancelotti.
Le Real est qualifié pour les
huitièmes de finale de la Ligue
des champions mais pointe
actuellement à la troisième de
la Liga à quatre longueurs du
leader, l'Atlético Madrid.
Zidane, nommé adjoint de
Carlo Ancelotti en 2013-14
avant de prendre le poste d'entraîneur de la réserve du Real
depuis juin 2014, s'installe
finalement sur le banc de
l'équipe première. Florentino
Perez, le président du club
espagnol, n'avait pas vraiment
caché son désir de voir le
Français devenir un jour l'entraîneur de la Maison Blanche.
Le nom de Zidane, joueur du
Real de 2001 à 2006 et grand
artisan de la victoire en Ligue
des champions en 2002, était
ainsi régulièrement revenu
l'été dernier au moment où le
Real cherchait le successeur
de Carlo Ancelotti. Et encore
davantage depuis que Benitez
était menacé.
Perez
avait
pourtant
affirmé le 18 décembre, dans
l'émission El Larguero, que
l'heure n'était pas encore
venue de nommer le Français
à la tête de l'équipe première
du Real. "Benitez ne sera pas
remplacé, avait assuré le président du Real. Benitez est venu
résoudre un problème. Ce n'est
pas le problème, c'est la solution. J'ai de l'adoration pour
Zidane, il a été mon joueur le
plus emblématique. Il sera
sûrement un jour un grand
entraîneur, et de plus, il sera
sûrement l'entraîneur du Real
Madrid, mais ceci étant dit, ce
n'est pas pour aujourd'hui."
Moins de trois semaines plus
tard, Perez a donc décidé de se
séparer de Benitez pour nommer Zidane…
Loeb s'offre déjà
sa première
victoire sur le
Dakar et la place
de ébastien
leader
Loeb (Peugeot 2008
S
BENITEZ, C'EST
L'ÉCHEC DE PEREZ
Benitez, dont la réputation
d'entraîneur tourné vers la
défensive laissait envisager un
mandat délicat dès sa nomination à la tête du Real, ne paie
pas seulement les résultats
décevants d'un club malgré
tout encore dans la course au
titre. Si l'humiliation subie à
Santiago-Bernabeu dans le
Clasico face au FC Barcelone
le 21 novembre (0-4) a probablement pesé sur la décision
de Perez, l'incapacité du technicien espagnol à faire l'unanimité dans son vestiaire est certainement l'une des principales
raisons de son limogeage. Un
vestiaire d'autant plus délicat à
gérer qu'il avait affiché son
soutien à son prédécesseur,
Carlo Ancelotti, avant que
Perez prenne la décision de se
séparer du technicien italien.
La décision du président
madrilène sonne ainsi comme
club lorsqu'il portait le numéro
5, le voilà propulsé en première ligne sur le banc. C'est
exceptionnel car les très
grands joueurs, ceux du calibre de ZZ, ne démarrent
jamais aussi haut.
Avant même d'avoir dirigé
une seule séance d'entraînement avec l'équipe première
du Real Madrid, Zinédine
Zidane est un cas unique.
Nommé lundi à la tête de la
mythique écurie madrilène en
lieu et place de Rafael Benitez,
le Ballon d'Or 1998 saute dans
le grand bain. Dans l'océan,
même. Et sans bouée, tant qu'à
faire...
Sans aucune expérience du
haut niveau, ZZ se retrouve à
la tête du club le plus prestigieux de la planète. A l'échelle
de l'histoire du football, ce qui
arrive à Zidane est exceptionnel. Parce que les très grands
joueurs ne font pas forcément
de
grands
entraîneurs.
Rarement, même. Et ceux qui
Avant même d'avoir dirigé une seule
séance d'entraînement avec l'équipe
première du Real Madrid, Zinédine Zidane
est un cas unique.
l'aveu d'un échec. La volonté
affichée des supporters de voir
Benitez quitter le Real le mettait lui-même sous pression
par rapport à sa gestion du
club, de plus en plus critiquée
par les socios de la Maison
Blanche. Son choix de nommer Zidane n'en demeure pas
moins très risqué. Non seulement parce que cette nomination intervient en cours de saison, mais aussi parce que le
Français n'a aucune expérience d'entraîneur au plus
haut niveau. Il appartient
maintenant à Zizou de rééditer
les mêmes exploits sur le banc
que ceux qu'il réalisait sur le
terrain.
ZZ EST UN OVNI
Zinédine Zidane a été
nommé entraîneur du Real
Madrid, lundi soir par
Florentino Perez. Icone du
s'en approchent n'arrivent pour la plupart d'entre eux jamais là où Zidane s'est assis
lundi. Il suffit de se retourner
sur le palmarès du Ballon d'Or,
d'y extirper quelques pointures
et d'ajouter les autres grands
joueurs de l'histoire, tels que
Pelé et Diego Maradona (qui
n'étaient pas éligibles à la plus
prestigieuse des récompenses
individuelles) pour s'en rendre
compte. C'est un fait : on ne
commence pas sa carrière
d'entraîneur sur un tel piédestal, en tenant les rênes d'une
telle armada. Alfredo Di
Stefano, légende absolue de la
Maison Blanche, s'est bien
assis sur le banc de SantiagoBernabeu. Mais pas avant
1982. Il entraînait déjà depuis
quinze ans.
Quand Johan Cruyff a pris
les commandes de l'Ajax
Amsterdam en 1985, la puis-
sance de la formation néerlandaise était à des annéeslumière de ce qu'elle fut avec
le même Johan en short. De
même, lorsqu'il est ensuite
arrivé à Barcelone, auréolé
d'une Coupe des Coupes, tout
était à (re)construire.
LA SÉLECTION, SEULE
VOIE DIRECTE VERS LA
LUMIÈRE
Sacré Ballon d'Or en 1990,
champion du monde la même
année avec l'Allemagne,
Lothar Matthaus est probablement, dans l'histoire récente, le
joueur majeur le plus désireux
de percer et de devenir un
grand entraîneur. Mais, en
Allemagne, personne ne l'a
sollicité. Encore moins en
Bavière où le Bayern a préféré
mettre son destin entre d'autres
mains alors que l'ancien milieu
de terrain ne demandait que
ça. Jusqu'à aujourd'hui et la
nomination de Zinédine
Zidane à la tête du Real
Madrid, il n'existait qu'une
voie pour voir les choses en
grand d'entrée de carrière :
celle empruntée par un double
Ballon
d'Or,
Franz
Beckenbauer, et deux triples
vainqueurs de la prestigieuse
récompense, Marco van
Basten et Michel Platini. A
savoir : venir au chevet de la
patrie. Beckenbauer l'a fait en
1984 avec la RFA, Van Basten
en 2004 avec les Pays-Bas et
Platini en 1988 avec les Bleus.
Seul le premier a réussi à
décrocher le Graal mondial
avec sa sélection.
Le nom de Zidane a déjà
circulé autour de l'équipe de
France, durant l'été 2012 au
moment où Didier Deschamps
allait être nommé en lieu et
place de Laurent Blanc. Noël
Le Graët avait loué la candidature et le profil de Zidane. Il
avait même rencontré celui qui
allait devenir adjoint de Carlo
Ancelotti un an plus tard. Mais
le président de la FFF n'avait
pas tenté le pari ZZ, lui préférant DD. Et une forme de
sécurité. Ce n'est pas celle qu'a
choisi Florentino Perez. Le
risque est grand. Pour le Real.
Pour Zidane.
DKR) a remporté la 2e étape du
Dakar, disputée entre Villa Carlos Paz
et Termas de Rio Hondo lundi, en
Argentine.
Sébastien Loeb (Peugeot) a remporté sa première victoire d'étape sur
le Dakar lundi lors de la 2e étape,
entre Villa Carlos Paz et Termas de
Rio Hondo, en Argentine.
Le nonuple champion du monde
des rallyes, qui découvre cette année
l'épreuve, a parcouru les 387 kilomètres chronométrés de la spéciale, raccourcie en raison des conditions
météo difficiles annoncées dans la
région, en 3 h 45 min et 46 sec.
L'Alsacien a devancé son coéquipier,
Stéphane Péterhansel, de 2 min 23
sec. Le Russe Vladimir Vasilyev
(Toyota) a complété le podium, à 2
min 38 sec.
Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah (Mini), pointe lui à
plus de 4 minutes sur cette étape,
comme au classement général.
"C'était piégeux et je suis content
d'en être sorti. Je suis un peu surpris
d'être le meilleur temps du jour. On a
eu un peu chaud dans un bourbier où
certains sont restés bloqués", a réagi
Loeb à l'arrivée de la spéciale. "La
voiture, ça va, elle est dans le coup
même sur ces pistes sinueuses. On va
ouvrir mardi, ce sera une autre histoire, une première pour Daniel
(Elena) et moi. Il faut bien apprendre", a-t-il ajouté.
SOUCIS EN SÉRIE POUR MINI
Stéphane Peterhansel deuxième,
Peugeot signe ainsi un doublé, et plus
globalement une belle performance
d'ensemble pour sa deuxième année
sur le Dakar après 25 ans d'absence,
l'ex-motard Cyril Despres ayant pris
la 7e place, à 4 minutes. Seul
l'Espagnol Carlos Sainz a laissé filer
un peu plus de 11 minutes, après avoir
passé "13 minutes sans bouger" au
niveau du km 112, moteur calé.
Mini n'a pas connu la même réussite. Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah, a crevé et laissé
échapper plus de 4 minutes. Surtout,
l'Espagnol Nani Roma, victorieux en
2014, s'il n'a pas connu la même
mésaventure que lors de la première
étape il y a un an, quand il avait perdu
près de 6 heures 30 d'entrée, s'est
quand même fait piéger par la boue,
ce qui le repousse au-delà de la 40e
place, à plus de 46 minutes de Loeb.
Embourbé au même endroit,
l'Argentin Orlando Terranova s'en tire
avec près d'une demi-heure de retard.
La Mini la mieux placée est finalement celle du Finlandais Mikko
Hirvonen, ancien coéquipier de Loeb
en WRC et également nouveau venu
sur le Dakar, au 5e rang.
PRÉSIDENTIELLE CENTRAFRICAINE
TOGO
Les députés adoptent
la loi de finances 2016
L
a la loi de finances 2016 qui s'équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de
Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec
un gap de financement de 39,4 milliards a
été adopté mercredi par les députés du
Togo. "Ce projet de loi de finances, gestion 2016, sera axé sur la poursuite de la
mise en œuvre de la Stratégie de
Croissance Accélérée et de Promotion de
l'Emploi
(SCAPE),
déclinée
en
Programmes d'Actions Prioritaires
(PAP)", a expliqué le ministre de
l'Economie, des Finances et de la
Planification du développement, Adji
Otèth Ayassor. Ainsi, l'ensemble des
mesures contenues dans le projet de loi de
finances, gestion 2016, sont entre autres
axées sur l'atteinte des objectifs suivants :
l'amélioration des recettes ; la lutte contre
la pauvreté ; la réduction du chômage ;
l'amélioration des conditions de vie des
populations et la relance de l'économie
par la consommation et l'investissement
dans les secteurs source de croissance. Le
ministre Ayassora révélé que les prévisions budgétaires pour la gestion 2016 se
fondent sur des prévisions basées sur un
cadre macroéconomique national assez
stable et qui ne cesse de se consolider.
"Dans le même temps, elles tiennent
compte de l'environnement économique
international marqué par une reprise progressive des activités dans les pays développés et par un ralentissement dans les
pays émergents ainsi que dans certains
pays en développement, en particulier
ceux exportateurs de pétrole dont le prix
ne cesse de baisser", a poursuivi M.
Ayassor. "De même, la hausse continue
du cours de dollar US ne cesse de renchérir le coût de nos importations en creusant
encore plus de déficit dans les balances
commerciales des pays en développement, principalement importateurs de
produits de première nécessité et produits
finis sans oublier l'aggravation du service
de la dette extérieure due à cette hausse",
a précisé le ministre.
Deux tiers des candidats exigent
l'arrêt d'une mascarade électorale
Une vingtaine de
candidats du premier
tour de la
présidentielle en
Centrafrique ont exigé
l'arrêt des opérations
électorales, dénonçant
une mascarade, dans
une déclaration
commune que l'AFP a
pu consulter lundi.
L
es signataires, qui font
état de nombreuses
irrégularités après la
publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30
décembre, refusent d'être complices de cette mascarade électorale et exigent purement et
simplement l'arrêt des opérations au profit d'un processus
concerté. Ils invitent en outre
tous les acteurs impliqués à se
mettre autour de la table pour
définir les modalités pour la
+sauvegarde de la nation+.
Le texte affirme que les
opérations électorales du 30
décembre ont révélé de graves
irrégularités et intimidations
dans le déroulement du scrutin,
et des manipulations de nature
à remettre fondamentalement
en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du
scrutin, sans toutefois préciser
lesquelles. Une vingtaine de
candidats - sur un total de 30 ont déjà signé ce texte, notamment Karim Meckassoua, pré-
BURKINA FASO
50ème anniversaire du
premier soulèvement
populaire
L
e Burkina Faso a commémoré
dimanche le 50e anniversaire de son
premier soulèvement populaire qui a
chassé le premier président du pays,
Maurice Yaméogo en 1966. Le 3 janvier
1966, près de 50 000 Burkinabè sous la
houlette des syndicats, sont sortis pour
protester contre le régime du premier
Président Maurice Yaméogo. M.
Yaméogo sera remplacé par le colonel
Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui
jouait le médiateur, qui va gérer le pays
pendant 14 ans avant d'organiser des élections en mai 1978. Pour la Confédération
générale des travailleurs du Burkina
(CGT-B), les autorités actuelles doivent
maîtriser l'histoire du pays et savoir qu'il
y aura des forces telles que le mouvement
syndical qui joue son rôle entier de
contre-pouvoir. Le 3 janvier 1966 signifie
pour la Confédération syndicale du travail
du Burkina (CGT-B), le refus du peuple
de la mauvaise gouvernance et aussi le
refus de la violation des libertés individuelles et collectives, car M. Yaméogo
voulait "réduire les allocations familiales
de plus de 50%, les salaires de 20%, mais
aussi bloquer les avancements des travailleurs sur deux ans". En fin octobre 2014,
des milliers de Burkinabè sont sortis pour
s'opposer à la tentative de modification de
la Constitution par le président Blaise
Compaoré pour briguer un nouveau mandat en 2015. Plus d'une trentaine de personnes ont été tuées et plusieurs centaines
d'autres blessées lors de ces journées
insurrectionnelles anti-Compaoré. Après
treize mois de transition, le Burkina Faso
a réussi à organiser des élections jugées
libres et transparentes qui ont été remportées par Roch March Christian Kaboré.
NATION
AFRIQUE
20 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
senté comme un des poids
lourds de l'élection, et un
ancien fils de président,
Sylvain Patassé. En revanche,
les candidats pour l'instant en
tête de la course à la présidentielle après la publication
dimanche de résultats encore
très partiels - notamment
Faustin Archange Touadéra et
Anicet Georges Dologuélé - ne
figurent pas parmi les signataires. D'après des résultats portant sur environ un quart des
électeurs inscrits, Faustin
Archange Touadéra a recueilli
120.838 voix, largement
devant l'un des favoris, Anicet
Georges Dologuélé (68.547
voix), et Désiré Kolingba, fils
d'un ancien président (39.952
voix). Faustin Archange
Touadéra est un ancien
Premier ministre (2008-2013)
de l'ex-président François
Bozizé renversé en 2013.
Anicet Georges Dologuélé
est lui un ancien Premier
ministre du président AngeFélix Patassé, au pouvoir de
1993 à 2003, avant d'être renversé par Bozizé. Il a reçu le
soutien officiel du parti de
Bozizé. Près de deux millions
d'électeurs
centrafricains
étaient appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau
président et leurs représentants
à l'Assemblée nationale. Ces
scrutins sont censés sortir le
pays de trois années de violences intercommunautaires qui
ont ravagé le pays. Le vote, qui
s'est déroulé sans incident
majeur, avait été qualifié de
succès par la communauté
internationale qui a salué l'absence de violences. Les résultats définitifs seront rendus
publics dans les prochains
jours. Un probable second tour
est prévu le 31 janvier. La
Centrafrique, un des pays les
plus pauvres au monde, est
plongée dans le chaos depuis le
renversement du président
François Bozizé en mars 2013
par l'ex-rébellion Séléka, ellemême finalement chassée du
pouvoir par une intervention
internationale menée par la
France dans son ancienne colonie début 2014.
PRÉSIDENTIELLE AU CONGO
La course contre la montre est engagée
A
u Congo, la date du premier tour
de l'élection présidentielle étant
désormais connue, le 20 mars
2016, le pays engage dès à présent une
double course contre la montre : d'abord
pour les organes chargés de l'organisation
du scrutin ; puis pour les candidats qui
brigueront la magistrature suprême.
Si pour les premiers, notamment la
Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques défis doivent être
relevés avant l'échéance proprement dite,
les candidats quant à eux doivent bâtir des
stratégies pour convaincre, par leurs programmes, les potentiels électeurs aux
attentes multiples.
En ce qui concerne la CENI, les défis
consistent, pour ces hommes et ces femmes appelés à gérer cet organe, de donner
le meilleur d'eux-mêmes pour être au diapason de la tâche qui leur incombe :
l'amélioration de la gouvernance électorale. Il s'agit, en effet, de disposer d'une
nouvelle loi électorale modifiée, d'expérimenter le bulletin unique, de procéder à la
révision des listes électorales en vue
d'avoir un fichier fiable, mais aussi et surtout de faire en sorte que les cartes d'électeurs parviennent à temps aux électeurs
afin d'éviter, comme ce fut le cas lors des
derniers scrutins (législatives, locales et le
referendum), une faible participation.
Quant au ministère de l'Intérieur et de
la décentralisation, la fixation de la date
du premier tour de la présidentielle
appelle à tout mettre en œuvre afin que la
nouvelle république soit portée sur les
fonts baptismaux, comme le souhaite
ardemment le président de la République.
Au regard des forces en présence et de
ce que préparent leurs états-majors, le
Parti congolais du travail (au pouvoir),
principale formation de la majorité présidentielle n'a pas encore annoncé son candidat à cette course à la magistrature
suprême. Son comité central a néanmoins
renvoyé à une date prochaine la désignation de celui-ci. D'ores et déjà, les formations de la majorité, telles l'Union des forces démocratiques (UFD, de l'ancien premier ministre, Charles David Ganao),
appellent le président sortant à faire acte
de candidature.
Dans ce cas, Denis Sassou N'guesso
est présenté et se présente comme le seul
capitaine à bord du bateau.
Si cela se confirme, le président sortant
aura, selon toute vraisemblance une
pléiade de challengers parmi lesquels
Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou (indépendant), Nicéphore Fylla de Sainte
Eudes du Parti républicain liberal (PRL)
et Anguios Nganguia-Engambe du Parti
pour l'action de la république (PAR-Mâ),
tous trois candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de 2009.
Par ailleurs, du côté de l'opposition
dite radicale incarnée par deux coalitions
: l'IDC (Initiative pour la démocratie au
Congo) et le FROCAD (Front républicain
pour le respect de l'ordre constitutionnel
et l'alternance démocratique), le choix
s'annonce quelque difficile en raison de la
multitude des candidats supposés à cette
course.
En effet, certaines personnalités se
sont déclarées candidates depuis plusieurs
mois à cette élection. C'est le cas de,
Mathias Dzon de l'Union patriotique pour
le renouveau national (UPRN) et Guy
Brice Parfait Kolélas qui dirige l'aile dure
du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral
(MCDDI).
Cette liste pourrait être complétée par
d'autres, en l'occurrence André Okombi
Salissa (un ancien du PCT) ayant intégré
l'IDC et bien entendu Pascal Tsaty
Mabiala, premier secrétaire de l'Union
panafricaine pour la démocratie sociale
(UPADS) reconnue comme le plus grand
parti de l'opposition.
Dans cette hypothèse, l'exercice parait
plus difficile du côté de l'opposition où la
guerre des egos est loin d'être terminée. Il
est donc fort probable de voir l'opposition
aller en rangs dispersés au premier tour.
Une probabilité qui amenuiserait les
chances de cette opposition face à la mouvance présidentielle qui mise sur Denis
Sassou N'guesso comme "seul et vrai candidat".
Aussi, dans cette course à la magistrature, le tout devrait se jouer non seulement par la posture des uns et des autres,
mais aussi et surtout sur l'affirmation personnelle de chaque candidat sur la scène
politique, et donc leur capacité de proposer un programme digne de convaincre les
électeurs de se prononcer en leur faveur.
Car, constate-t-on, aujourd'hui plus
encore qu'hier les Congolais ont besoin de
savoir quelles sont les réponses que leurs
futurs gouvernants comptent apporter aux
questions qu'ils se posent quant à leur
avenir, surtout la jeunesse qui ploie sous
un chômage chronique.
Quatrième élection présidentielle du
genre qu'organisera le Congo en un quart
de siècle de démocratie pluraliste,
l'échéance du 20 mars ne présage jusqu'ici
aucune candidature féminine et mêmes
des jeunes à qui la nouvelle constitution
offre, pour la première fois, une opportunité de se présenter à la course vers la plus
haute et prestigieuse fonction de l'État.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 5
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Cinq axes majeurs visant la consolidation
de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement de
l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
C
et avant projet, validé
par le Président de la
République,
M.
Abdelaziz Bouteflika, visant
notamment la consolidation de
l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat
de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement
de certaines institutions.
Au chapitre "consolidation de
l'unité nationale", le projet de
révision constitutionnelle réaffirme la place exceptionnelle
qu'y tient la révolution du 1er
Novembre 1954 et met en valeur
le rôle de l'Armée de libération
nationale aux côtés du Front de
libération nationale, souligne le
document portant présentation
de ce projet. Dans le même chapitre, le texte affirme l'identité
nationale dans ses trois dimensions, à savoir l'islam en tant que
religion de l'Etat, l'arabité, qui
demeure la langue officielle de
l'Etat et l'amazighité qui enregistre une nouvelle avancée à travers sa promotion au statut de
langue nationale et officielle
(article 3 bis). Dans le registre de
la consolidation de la démocratie, le document affirme la nature
démocratique et républicaine du
régime politique, fondé sur l'alternance démocratique au pouvoir par la voie des élections
libres et régulières et la séparation des pouvoirs.
Dans son article 74, le nouveau
projet stipule que l'alternance
démocratique par la voie des
urnes sera également confortée à
travers la réélection du président
de la République une seule fois,
disposition exclue de toute révision constitutionnelle (article
178). Dans le même cadre et
concernant le renforcement des
libertés démocratiques le projet
affirme que la liberté de manifestation pacifique et la liberté de la
presse sont garanties, ainsi que le
droit d'accès aux informations et
données et la garantie de leur circulation.
La consolidation de la démocratie se fera également avec le renforcement des droits reconnus à
l'opposition politique, souligne
le document qui précise également que la révision constitutionnelle confortera la place de
l'opposition parlementaire, y
compris en réservant une séance
mensuelle dans chaque Chambre
à l'examen d'un ordre du jour
proposé par l'opposition.
L'opposition
parlementaire
pourra saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le
Parlement.
Le pouvoir législatif et son
contrôle sur le Gouvernement est
également affirmé dans ce nouveau projet qui indique, entre
autres, que la majorité parlementaire sera consultée par le président de la République pour la
nomination du Premier ministre
(article 77) et que le recours aux
ordonnances présidentielles sera
limité aux seuls cas d'urgence
durant les vacances parlementaires (article 124).
Il est également fait obligation
au Premier ministre de présenter
annuellement au Parlement la
Déclaration de politique générale (article 84).
A propos des nouvelles dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, le texte souligne l'obligation constitutionnelle pour les
pouvoirs publics d'organiser des
élections transparentes et impartiales et de mettre la liste électorale à la disposition des candidats (article 170 bis).
Le document annonce également
la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections, précisant que
cette instance permanente sera
présidée par une personnalité
indépendante et composée de
magistrats et de compétences
indépendantes choisies par la
société civile.
Au chapitre du renforcement de
l'Etat de droit, le projet de révision constitutionnelle affirme
que cela se concrétisera par l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le
renforcement de l'indépendance
de la justice et en agissant au
profit des justiciables.
Concernant l'enrichissement des
droits et libertés individuels et
collectifs, le document explique
que cela se traduira à travers
notamment la criminalisation
des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les
personnes, la garantie de la
liberté de culte dans le cadre de
la loi (article 36) et la constitutionnalisation du Conseil national des Droits de l'Homme.
Le renforcement de l'indépendance de la justice se fera, quant
à lui, à travers, entres autres, la
prohibition de toute intervention
dans le cours de la justice, l'inamovibilité du juge du siège dans
le cadre de la loi et le renforcement de l'autonomie du Conseil
supérieur de la magistrature.
Pour les dispositions prises au
profit des justiciables, la révision
constitutionnelle
proclame
notamment le caractère exceptionnel de la détention provisoire. Dans le chapitre référents
pour une société ancrée dans ses
valeurs et tendue vers le progrès,
le texte explique que cela se
concrétisera par l'encadrement
de la mutation économique, la
moralisation davantage des pratiques et de la gouvernance économiques et la préservation de la
cohésion sociale.
Ainsi et concernant l'encadrement de la mutation économique, le document réaffirme
notamment la préservation de la
propriété publique, la construction d'une économie productive,
compétitive, et diversifiée mettant en valeur toutes les potentialités naturelles, humaines et
scientifiques du pays, et la protection des terres agricoles et des
ressources hydrauliques.
Pour moraliser davantage les
pratiques et la gouvernance économiques, le projet de révision
constitutionnelle stipule la
nécessité de protéger davantage
l'économie nationale contre la
corruption, le trafic illicite et
l'abus, de renforcer l'obligation
de déclaration de patrimoine
pour les élus et les cadres et
constitutionnaliser l'Organe de
prévention et de lutte contre la
corruption.
Concernant la préservation de la
cohésion sociale, plusieurs principes seront sanctuarisés dans la
nouvelle Constitution, entre
autres, la réduction des inégalités
sociales, la promotion de la justice sociale, l'élimination des disparités régionales, le droit à l'enseignement public gratuit et
ledroit à la protection de la santé
du citoyen et la responsabilité de
l'Etat pour les soins des personnes démunies.
Les principes de garantie des
droits des travailleurs à la sécurité sociale, l'encouragement par
l'Etat de la réalisation des logements, et son concours pour en
faciliter l'accès aux catégories
défavorisées et sa responsabilité
dans la promotion de l'apprentissage et dans la mise en place de
politiques d'aide à la création
d'emplois seront aussi sanctuarisés dans la nouvelle loi fondamentale du pays.
Le dernier axe autour duquel
s'articule le projet de révision
constitutionnelle est celui des
améliorations organisationnelles
et fonctionnelles au niveau de
certaines institutions.
Dans ce cadre précis et concernant le Parlement, le document
institue la sanction du "nomadisme politique" par la perte du
mandat parlementaire (article
100 ter), l'instauration d'une session annuelle unique de dix
mois, la primauté du Conseil de
la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, à l'aménagement
du territoire et au découpage territorial.
Le Conseil Constitutionnel,
quant à lui, connaîtra, dans ce
nouveau projet, l'affirmation de
son indépendance et la prestation
de serment de ses membres (arti-
cles 163 et 164) et une exigence
de hautes qualifications juridiques de ses membres (article 164
bis).
IL CONSACRE LE
"RENFORCEMENT" DE
L'ETAT DE DROIT
L'avant-projet de révision constitutionnelle consacre, dans son
volet relatif au renforcement de
l'Etat de droit, l'enrichissement
des droits et libertés individuels
et collectifs, à travers notamment
"la criminalisation des traitements cruels, inhumains et
dégradants contre les personnes".
Il prévoit également la "garantie"
de la liberté de culte dans le
cadre de la loi (article 36) et "le
renforcement de la protection de
la vie privée et du secret des
communications et de la correspondance, ainsi que des données
personnelles sur le net (article
39)".
L'avant-projet de loi garantit,
entre autres, la "constitutionnalisation" du Conseil national des
droits de l'Homme (article173).
Concernant le renforcement de
l'indépendance de la justice, le
document précise que cette
garantie est prévue par le président de la République (article138), mettant en évidence la
"prohibition" de toute intervention dans le cours de la justice et
de l'"inamovibilité" du juge du
siège dans le cadre de la loi.
Il est prévu également "la protection de l'avocat pour le libre
exercice de sa fonction" et le
"renforcement de l'autonomie du
Conseil supérieur de la magistrature (article 157)".
Agissant, en outre, au profit des
justiciables, l'avant-projet de
révision constitutionnelle prévoit, notamment, la "sanctuarisation constitutionnelle", la proclamation du caractère "exceptionnel" de la détention provisoire et
les droits de la personne gardée à
vue, y compris de contacter son
avocat (article 48).
Il est également envisagé l'instauration d'un deuxième degré de
juridiction en matière criminelle
(article 142) , la sanction de
toute entrave à l'exécution d'une
décision de justice (145) et l'instauration d'une procédure à travers laquelle le justiciable pourra
saisir le Conseil constitutionnel,
en exception d'inconstitutionnalité, s'il estime qu'une disposition
de loi porterait atteinte à ses
droits, dans le cadre d'un procès
(article 166 bis).
BOUTEFLIKA VEUT QUE
LES CONSULTATIONS
PRENNENT LE
CARACTÈRE D'UN
"DIALOGUE NATIONAL"
Le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika a tenu à ce
que les consultations autour de la
révision constitutionnelle prennent un caractère d'"un dialogue
national", a souligné Ahmed
Ouyahia.
"Le président de la République a
tenu à ce que les différentes phases de consultations pour la révision constitutionnelle prennent
un caractère de dialogue national, en associant tous les partis
politiques, les personnalités
nationales, les associations et
même les organisations", a-t-il
précisé.
Il a ajouté que les quatre années
de consultations pour la révision
de la loi fondamentale ont été
une "opportunité" pour être à
l'écoute également de la société à
travers les médias.
Le directeur de cabinet de la présidence de la République a rappelé que le chantier pour la révision constitutionnelle a été lancé
depuis 2011 par le président dans
le cadre des réformes politiques
qu'il avait annoncées.
Les consultations autour de la
révision de la Constitution ont eu
lieu en 2011, 2012 et 2014, rappelle-t-on.
L'AVANT-PROJET
ADRESSÉ À TOUTES LES
PARTIES CONCERNÉES
Les parties ayant pris part aux
consultations pour la révision
constitutionnelle seront destinatrices à partir de ce mardi du
document relatif à l'avant projet
de révision de la Constitution, a
indiqué le ministre d'Etat, directeur à la Présidence de la
République, Ahmed Ouyahia.
Lors d'une conférence de presse
consacrée à la présentation de cet
avant-projet de révision constitutionnelle, M. Ouyahia a souligné
que "toutes les parties ayant pris
part aux consultations pour la
révision de la loi fondamentale
du pays, entre partis politiques,
personnalités nationales et organisations nationales seront destinatrices, ce jour du document".
Mohamed B.
6-
Mise en service
de douze stations
MSAN
ouze (12) stations d'accès
multiservices
MSAN
(MultiService Access Node) ont
été mises en service à travers la
wilaya d'Illizi, a-t-on appris hier
des responsables locaux de l'entreprise Algérie Télécoms (A.T).
Ces stations visant à améliorer
notamment les prestations téléphoniques et d'accès à l'Internet haut
débit, ont été installées à travers la
commune d'In-Amenas (3), la circonscription administrative de
Djanet (2), la commune d'Illizi (2),
la région de Tin Fouyé Tabenkort TFT- (4) et l'aéroport Zarzaitine à
In-Amenas (1), a-t-on précisé.
Quatre autres stations du type
devront être réceptionnées à la fin
de ce mois de janvier, dans les
quartiers de Zelouaz et ZelouazDjedida (Djanet), Bordj Omar
Driss et la localité de Zaouiet SidiMoussa, tandis que quatre autres
sont en cours de réalisation au chef
lieu de la wilaya d'Illizi, a-t-on
ajouté.
Une fois toutes ces installations
mises en service, le taux de couverture concernant ce nouveau
support technologique atteindra
dans cette wilaya les 90 pourcent,
selon la même source.
Dans le même contexte, six stations 4G de téléphonie en mode
fixe ont été mises en service à travers la wilaya, trois à TFT et une à
Ohanet (daira d'In-Amenas), et les
deux autres au quartier El-Mihane
(Djanet) et à Bordj Omar Driss, at-on ajouté.
Les contraintes rencontrées
dans le choix de terrain au niveau
des quartiers El-Mihane et
Zelouaz (Djanet), ont quelque peu
retardé la réalisation de ces stations, signalent les responsables
locaux d'A.T.
Un programme "ambitieux" est
prévu pour 2016 dans le cadre du
déploiement de ces nouvelles technologies de télécommunications,
afin de parvenir à un taux de couverture de 100 pourcent de la
wilaya, ont-ils également fait
savoir.
R.R.
La station de traitement des eaux
usées mise en service
Une station d'épuration
(STEP) des eaux usées
par lagunage été mise
en service dans la
commune de Berriane
(45 km au nord de
Ghardaïa), a-t-on
constaté.
expliqué Missoum Benritab.
Pour préserver cette infrastructure d'éventuelles inondations, les pouvoirs publics ont
édifié une digue d'une longueur
de 3 km pour protéger l'ouvrage
contre les crues cycliques. Cet
ouvrage environnemental de
lagunage se compose de six (6)
bassins d'aération renforcés par
37 aérateurs flottants disposés
en modules, qui seront mis en
service temporairement selon
les résultats des analyses journalières de la qualité des eaux
épurées, ainsi que de trois (3)
bassins de décantation et de
finition, nécessaires pour l'élimination des microorganismes,
a-t-il ajouté. Les eaux usées collectées sont préalablement
débarrassées des gros déchets et
dessablées, avant de subir un
traitement biologique dans les
bassins d'aération renforcés par
des aérateurs flottants, a fait
savoir M.Benritab, ajoutant que
les eaux usées une fois épurées
et avérées compatibles avec les
exigences de l'environnement,
seront déversées dans le lit de
l'oued El-Henaya sans risque de
polluer le milieu naturel.
Les résidus de traitement
présentent un ''intérêt agrono-
mique indéniable '' et seront
récupérés sous forme de matières organiques ou boues après
séchage dans les bassins de
décantation avant d'être utilisée
comme fertilisants du sol, a-t-il
souligné. "Ce projet vient
conforter l'amélioration du
cadre de vie du citoyen, la préservation de l'environnement et
l'accompagnement du développement économique et social de
la commune de Berriane", a
estimé le responsable. Un
investissement de plus de cinq
(5) milliards de dinars a été
consenti par les pouvoirs
publics, au titre du programme
spécial de développement des
régions du sud, pour la réalisation de quatre stations de lagunage visant à traiter les eaux
usées des localités urbaines de
la wilaya de Ghardaïa. Ces projets environnementaux ''de
grande envergure'', consistent
en la réalisation d'une station de
lagunage naturelle dans la commune d'El-Atteuf au lieu dit
Kef El-Doukhane (mise en service en décembre 2012) pour la
prise en charge des eaux usées
rejetées par les effluents urbains
domestiques de quatre communes de la vallée du M'Zab
(Daya Ben Dahoua, Ghardaia,
Bounoura et El-Atteuf), estimés
à plus de 46000 M3/ jour.
Une autre station de lagunage d'une capacité de traitement de 15.000 M3/jour a été
mise en service en 2013 pour
prendre en charge les rejets
domestiques de la commune de
Guerrara, tandis qu'une troisième d'une capacité de 30.000
M3/j sera mise en service prochainement dans la région d'ElMenea. Des études techniques
de cinq stations de traitement
des eaux usées pour les localités
de Hassi-Lefhal, Mansourah,
Zelfana, Seb-Seb et Bounoura,
seront lancées dans le cadre du
programme national d'assainissement et d'épuration des eaux
usées, afin de promouvoir la
politique environnementale
durable et l'économie de l'eau, a
annoncé le même responsable.
Cet important investissement vise à améliorer le cadre
de vie du citoyen dans les zones
les plus urbanisées de la wilaya,
à supprimer la pollution engendrée par l'évacuation des eaux
usées et à préserver les nappes
phréatiques existantes dans ces
zones, selon la même source.
Ilyes S.
JIJEL
Récupération de terrains et démolition de bidonvilles
D'
importantes réserves
foncières destinées à
la réalisation d'équipements publics ont été récupérées ou en cours de l'être à Jijel
après la démolition de bidonvilles et d'habitations précaires, a-ton constaté lundi.
Si pour le moment aucun premier bilan n'a été établi, il n'en
demeure pas moins que les
superficies récupérées sont assez
"conséquentes" pour répondre
aux besoins des collectivités
locales afin de permettre la réalisation de divers équipements
publics qui faisaient défaut au
chef-lieu de wilaya, mais aussi
dans les autres agglomérations
de la région, également gangrenées par le phénomène des
constructions anarchiques.
Lundi, des engins étaient en
pleine action au quartier "40
hectares", sur les hauteurs de
Jijel, pour démanteler des
constructions et baraquements
qui servaient d'habitation ayant
poussé comme des champignons
au cours de ces dernières années.
Les occupants des lieux
avaient été relogés mercredi dernier à la nouvelle cité Harratène,
à l'est du chef-lieu de wilaya,
dans le cadre du programme de
résorption de l'habitat précaire
(RHP).
La suppression de ces bâtisses de fortune qui ont enlaidi la
zone 3, dans la périphérie du
quartier Ouled Aissa, a été
accueillie avec soulagement par
les riverains. La soixantaine
d'hectares indûment occupés
servira à recevoir des équipements publics, notamment des
écoles ou extension d'établissements scolaires et, entre autres,
une polyclinique, selon un élu
communal.
Cette opération de démolition
qui a mobilisé d'importants
Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%
Le conflit sans effet sur les efforts
de paix, dit Ryad
La crise avec l'Iran "ne
devrait avoir aucun
effet" sur les efforts de
paix en Syrie et au
Yémen, a affirmé
l'ambassadeur
saoudien à l'ONU
Abdallah al-Mouallimi.
Le Conseil de sécurité
a de son côté
condamné les
attaques contre les
missions saoudiennes
en Iran.
P
artie intégrante d'un
vaste programme de
préservation de l'environnement et des ressources
hydriques des communes de la
wilaya de Ghardaïa, cette infrastructure réalisée sur une superficie de 17 hectares à 5 km à
l'Est de Berriane sur la rive
droite de oued El Henaya, à
l'aval de l'ancienne digue de
rétention des eaux pluviales,
assurera un traitement biologique de près de 12.000 M3/jour
à l'horizon 2030. D'un coût de
850 millions de dinars, cet
ouvrage d'épuration biologique
par lagunage de Berriane traitera l'ensemble des effluents
résiduaires d'eaux usées produits par les quartiers et les tissus urbains de la région estimés
à plus de 40.000 âmes. Elle
contribuera également à la protection des oueds El-Henaya,
Balouh et de la nappe phréatique, ainsi que la préservation
des ressources hydriques de la
région à travers notamment la
réutilisation en agriculture des
eaux usées traitées, a souligné
le responsable chargé des projets des STEP à la direction des
ressources en eau de Ghardaïa.
Construite par une entreprise
algérien ''AMENHYD'' selon
les normes universelles, cette
infrastructure d'épuration est
conçue de manière à valoriser
les eaux usées traitées biologiquement au moyen de lagunage
pour l'extension de la surface
agricole irriguée et arable, afin
d'améliorer les revenus des
agriculteurs de la région et créer
par la même des emplois, a
moyens matériels et humains,
notamment les services d'ordre
et de la protection civile, dépêchés en renfort, s'est déroulée
dans de "bonnes conditions."
"La présence de ces bidonvilles nous a tellement gênée à telle
enseigne qu'il nous a été difficile
de bénéficier de certains réseaux
(branchement au gaz, à.)", a
confié un citoyen de ce quartier
populeux, non loin de l'université Mohamed Seddik Benyahia.
Des collégiens du CEM d'à
côté, présents au moment de la
démolition des habitations de
fortune, ignoraient que leur établissement pourra bénéficier
d'une opération d'extension à
même d'accueillir, à l'avenir, de
futurs écoliers.
Depuis l'été dernier, les opérations de démolition de bidonvilles et de constructions illicites
bâties sur des terrains appartenant au domaine public voire
des terres agricoles à haut potentiel, ont été lancées à grande
échelle à travers la région.
Ce manque à gagner en
matière de réserves foncières
semble être une "aubaine" pour
l'implantation de divers équipements publics qui font défaut à
de nombreuses communes de la
wilaya.
Un autre défi auquel fait face
la wilaya reste celui de plusieurs
parcelles de terres agricoles qui
abritaient des serres maraîchères
détournées de leur vocation pour
servir de parcs automobiles et
engins.
Les APC s'étaient plaints à
maintes reprises de ce déficit
chronique qu'elles pourront désormais combler grâce à la stratégie mise en place, par les pouvoirs publics, pour mettre de
l'ordre dans la gestion des villes
et des espaces publics indûment
squattés, a noté un observateur.
Alger : Couverture nuageuse partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61%
partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61%
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 19
CRISE IRANO-SAOUDIENNE
GHARDAÏA
ILLIZI
D
INTERNATIONAL
RÉGIONS
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
Sur la bande littorale, tout
comme à l'intérieur, de nombreuses constructions fantômes,
érigées au mépris de la réglementation et des lois de l'urbanisme et qui ont donné une note
de laideur à cette belle région, se
sont effondrées à coup de pelleteuses et d'autres engins de travaux publics.
En parallèle, les autorités
locales ont accéléré le rythme de
réalisation et d'attribution des
logements sociaux dans le cadre
d'une démarche cohérente visant
l'éradication de l'habitat précaire, selon les services de la
wilaya.
Jusqu'à fin 2015, pas moins
de 1.500 logements ont été remis
à leurs bénéficiaires et les opérations se poursuivent normalement à travers les différentes
localités de la wilaya.
Amina B.
Annaba : Couverture nuageuse partielle -Max-24°
Max-24° Min-13°-Hum:62%
"N
ous continuerons de travailler dur pour soutenir les efforts de paix en Syrie
et au Yémen", a assuré l'ambassadeur saoudien. Ryad "ne boycottera pas" les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus en principe à partir du 25
janvier à Genève sous l'égide de
l'ONU. Abdallah al-Mouallimi
a cependant mis en doute
devant des journalistes la
volonté de l'Iran de promouvoir
la paix en Syrie, estimant que
Téhéran "n'avait pas beaucoup
soutenu ces efforts" de règlement. De même, il a souhaité
que les prochains pourparlers
de paix au Yémen prévus à la
mi-janvier "soient productifs",
mais en ajoutant que "cela
dépendra de l'attitude des houthis". L'ambassadeur saoudien a
réaffirmé que les rebelles chiites soutenus par l'Iran doivent
"accepter d'appliquer la résolution 2216" de l'ONU qui leur
enjoint de se retirer des territoires qu'ils ont conquis depuis le
début de la guerre civile.
Si Ryad, qui soutient militairement le gouvernement yéménite contre les houthis, a mis fin
à la trêve samedi au Yémen,
c'est que les rebelles "l'ont violée continuellement depuis le
début", a-t-il expliqué.
DÉCLARATION DE L'ONU
Lundi soir, le Conseil de
sécurité de l'ONU a "condamné
le plus fermement possible les
attaques" contre les missions
diplomatiques saoudiennes à
Téhéran et Machhad (nord-est
de l'Iran) qui ont suivi l'exécution par Ryad d'un dignitaire
chiite saoudien. Abdallah alMouallimi avait demandé au
Conseil de désavouer ce saccage, qui constitue selon Ryad
une "violation grave des
Conventions de Vienne". Le
Conseil a demandé à Téhéran
"de protéger les installations
diplomatiques et consulaires et
leur personnel" et de "respecter
pleinement ses obligations
internationales" à cet égard. La
déclaration, adoptée à l'unani-
mité des 15 membres, ne fait en
revanche aucune mention de
l'exécution du dignitaire chiite,
opposant au régime de Ryad.
Le texte rappelle que les
Conventions de Vienne font
obligation aux Etats de protéger
les missions diplomatiques. Il
"appelle toutes les parties à
maintenir le dialogue et à prendre des mesures pour réduire
les tensions dans la région". M.
Ban avait aussi appelé dimanche le ministre iranien des
Affaires
étrangères,
Mohammad Javad Zarif. M.
Ban a demandé aux deux ministres d'éviter toute action qui
pourrait exacerber les tensions
entre les deux pays et dans la
région, a indiqué M. Dujarric. Il
a souligné l'importance pour les
deux pays de poursuivre un dialogue constructif, dans l'intérêt
de la région et au-delà, a-t-il
ajouté.
PROMESSES DE
TÉHÉRAN
Dans une lettre adressée
lundi au Conseil de sécurité, la
mission iranienne à l'ONU avait
de son côté exprimé les
"regrets" de Téhéran après le
saccage des missions diplomatiques saoudiennes. Elle avait
promis de "prendre les mesures
nécessaires pour que de tels
incidents ne se reproduisent
pas". La Turquie a elle aussi
appelé lundi l'Iran et l'Arabie
saoudite à apaiser les tensions.
Ankara a souligné que l'hostilité entre ces deux puissances
du monde musulman ne pouvait qu'envenimer la situation
dans la "poudrière" qu'est le
Moyen-Orient.
"Nous voulons que ces deux
pays renoncent immédiatement
à la situation tendue qui ne va
évidemment qu'aggraver les
tensions déjà fortes existant au
Moyen-Orient", a déclaré le
vice-Premier ministre et porteparole du gouvernement turc
Numan Kurtulmus, cité par
l'agence de presse Anatolie.
Evoquant à la fois l'Iran et
l'Arabie
saoudite,
M.
Kurtulmus a souligné que "ce
sont deux pays islamiques
majeurs pour la Turquie".
L'Iran n'épargnera aucun effort
pour arrêter et poursuivre en
justice les responsables de ces
incidents, que le président iranien Hassan Rohani avait qualifiés dimanche d'injustifiables.
Téhéran va prendre les mesures
nécessaires pour que de tels
incidents ne se reproduisent
pas, ajoute la lettre. Selon des
diplomates, les 15 pays membres du Conseil discutaient
lundi de la possibilité de publier
une déclaration sur la crise
irano-saoudienne.
Nawal Z.
ÉTATS-UNIS
Barack Obama abat ses cartes sur les
armes à feu
B
arack Obama passe cette semaine
à l'offensive sur le contrôle des
armes à feu aux Etats-Unis. Mais
sans l'appui du Congrès, il pourrait se
contenter de mesures à portée limitée.
Donald Trump ironise déjà.
Le président américain veut marquer
les esprits après sept années durant lesquelles, fusillade après fusillade, il n'a pu
qu'exprimer sa frustration. En contournant le Congrès et en s'appuyant sur de
probables décrets, il sait qu'il s'expose à
des recours en justice, et place désormais
le débat au cœur de la campagne présidentielle.
Barack Obama devait rencontrer lundi
sa ministre de la Justice Loretta Lynch
pour examiner les options possibles. Le
lendemain, il est prévu que le président
américain s'exprime depuis les salons de
la Maison Blanche à 11h40 (17h40 suisses) pour présenter un ensemble de décisions "de bon sens" visant à mieux encadrer la circulation et l'usage des armes à
feu, a annoncé lundi l'exécutif américain.
D'autres annonces devraient suivre
dans la semaine. Jeudi, le président devra
notamment répondre aux questions du
public en direct sur la chaîne CNN.
Lundi déjà, devant la presse américaine, le président a plaidé en faveur d'un
contrôle renforcé des armes et annoncé
qu'il utiliserait son pouvoir réglementaire
pour faire passer ses idées. Si ces mesures ne suffiront pas à empêcher tous les
crimes violents ou les massacres, elles
sont susceptibles de sauver des vies, a-t-il
dit.
UN DÉCRET CONTROVERSÉ
La Maison Blanche est restée jusqu'à
présent muette sur ses projets. La principale mesure pourrait porter sur une généralisation de l'obligation de contrôles
d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant toute vente d'arme. Dans de
nombreux endroits aux Etats-Unis, en
particulier dans les foires itinérantes, il
demeure possible d'acquérir une arme
sans aucun des contrôles exigés des
armuriers homologués par les autorités
fédérales.
Aux Etats-Unis, quelque 90 personnes
trouvent la mort par balle chaque jour,
faisant de ce fléau le cheval de bataille du
président.
Si un décret présidentiel serait
contesté en justice par le lobby proarmes, son impact sur le terrain est loin
de faire l'unanimité. Et l'efficacité du dispositif pourrait être difficile à mesurer
dans le temps si la Maison Blanche bascule dans des mains républicaines.
Tous les opposants de Barack Obama
ont promis d'effacer d'un trait de plume
toute mesure sur ce thème. "Dès mon premier jour au pouvoir, tous ces décrets disparaîtront", a déjà assuré le sénateur de
Floride Marco Rubio.
SECOND AMENDEMENT
Les opposants au durcissement des
lois sur les armes invoquent le 2e amendement de la Constitution qui stipule
qu'"il ne pourra être porté atteinte au droit
du peuple de détenir et de porter des
armes". Mais ce paragraphe, ratifié en
1791, donne lieu à mille interprétations et
est au coeur de multiples procédures judiciaires. Le président de la Chambre des
représentants, Paul Ryan (républicain), a
dénoncé lundi le "mépris" du président
pour les Américains qui tiennent à cet
amendement. "Il agit comme si le droit de
porter des armes est quelque chose qui
devait être toléré alors que, comme l'a
réaffirmé la Cour suprême en 2008, c'est
fondamental", a-t-il dit.
TRUMP IRONISE
M. Obama répète de son côté qu'il ne
veut pas toucher à cet amendement mais
qu'il "ne doit pas être aussi facile pour
quelqu'un qui veut faire du mal de mettre
la main sur des armes". Le président avait
averti dans ses voeux du 1er janvier: "je
reçois trop de lettres de parents, d'enseignants et d'enfants pour rester les bras
croisés".
Le milliardaire Donald Trump, en
course pour la primaire républicaine, a
déjà ironisé: "Nous ne serons bientôt plus
en mesure d'acquérir des armes", a-t-il
lancé lundi, dénonçant un président qui
préfère passer "deux semaines à jouer au
golf" plutôt que de s'asseoir avec les élus
du Congrès pour trouver un compromis.
Ikram A.
CATALOGNE
Mas ne renonce
pas même si sa
candidature
divise les
indépendantistes
e président sortant catalan Artur
L
Mas a assuré lundi qu'il continuera à se battre après le refus d'une
partie du camp indépendantiste de l'investir, son parti assurant aussi qu'il ne
présenterait pas de candidat alternatif,
une décision qui devrait entraîner de
nouvelles élections.
Je suis très tranquille, et j'ai envie
de me battre, d'aller de l'avant, a
déclaré le président sortant de
Catalogne, région de 7,5 millions d'habitants du nord-est de l'Espagne,
moins de 24 heures après la décision
prise par la CUP (Candidature d'unité
populaire), une petite formation d'extrême gauche, de ne pas soutenir son
investiture.
Junts pel Si (Ensemble pour le oui),
la liste de l'indépendantiste Artur Mas,
a remporté les élections régionales du
27 septembre, avec 62 sièges au
Parlement régional, sur 135. Elle a
cependant besoin des voix d'au moins
deux députés de la CUP et de l'abstention des huit autres pour pouvoir disposer de la majorité suffisante lui permettant d'être investie.
Mais après plus de trois mois de
tractations, la direction de la CUP, respectant le vœu de ses militants, a
annoncé dimanche qu'elle ne soutiendrait pas Artur Mas, à qui elle reproche
d'avoir mené des politiques d'austérité,
et la corruption de son parti CDC.
Renvoyant la balle dans le camp de
Junts pel si, la CUP s'est dite disposée
à investir un autre candidat proposé
par cette coalition. Le parti de Mas de
son côté a annoncé qu'il refusait de se
plier à cette exigence.
Notre candidat est le président Mas.
Nous sommes certains que c'est viable,
il faut aller de l'avant, a répondu Josep
Rull, un élu de CDC, sans préciser s'il
souhaitait tout de même tenter une
investiture en cherchant encore les
deux voix manquantes à son camp.
La CUP est en effet apparue divisée
et certains de ses dirigeants étaient
favorables à cette investiture. L'un de
ses députés, Antonio Banos, favorable
à l'investiture, a annoncé sa démission
lundi, quittant le parlement.
L'autre parti composant Junts pel
Si,
Esquerra
Republicana
de
Catalunya (gauche indépendantiste), a
de son côté appelé à la poursuites des
négociations. Nous sommes certains
qu'un accord est possible, a dit son
dirigeant Oriol Junqueras sans se prononcer sur le maintien ou non de M.
Mas comme candidat. Le camp indépendantiste dispose de moins d'une
semaine pour trouver une solution, la
loi accordant aux parlementaires
jusqu'à la fin de la semaine pour investir un gouvernement.
Le cas échéant, M. Mas sera
contraint de convoquer de nouvelles
élections, les quatrièmes dans la
région en un peu plus de cinq ans.
De son côté Ines Arrimadas, dirigeante du groupe parlementaire de
Ciudadanos (centre libéral), le principal parti d'opposition à M. Mas, né
pour dénoncer la corruption et les tentations indépendantistes, a déploré une
situation qui ne mène nulle part.
Je veux que l'on puisse revenir à
une normalité démocratique, pouvoir
commencer à parler de politiques
sociales, de lutte contre la corruption
(...) cela fait très longtemps que ce parlement est au service d'une cause très
personnelle, celle de M. Mas et de l'indépendantisme, a-t-elle dit en évoquant les trois mois d'attente, perdus.
N.Z.
18 -
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
ALLEMAGNE
L'inflation
remonte un peu
moins que prévu
en décembre
L'
inflation en Allemagne a
poursuivi son ascension en
décembre pour le troisième mois
d'affilée, avec une progression
des prix de 0,3% sur un an, selon
un chiffre provisoire publié lundi
légèrement plus faible que prévu.
Les analystes interrogés par le
fournisseur de services financiers
Factset tablaient sur une inflation
à 0,4%. Sur l'ensemble de l'année
2015, les prix ont augmenté de
0,3% en Allemagne par rapport à
2014, selon l'Office fédéral des
statistiques Destatis qui publie cet
indicateur.
Sur un mois, c'est-à-dire en
comparaison avec novembre, les
prix à la consommation ont reculé
de 0,1% en décembre.
La baisse continue des prix de
l'énergie, observée depuis des
mois, reste le principal frein à l'inflation allemande en décembre,
avec des coûts de l'énergie qui ont
reculé de 6,5% sur un an.
Toutefois, le rythme continue de
ralentir : les prix de l'énergie
avaient fondu de 8,6% en octobre
et de 7,5% en septembre.
Les prix de l'alimentation ont
eux augmenté de 1,4% et ceux
des services de 1,2% en moyenne.
D'autres facteurs ont également pesé sur l'inflation, comme
par exemple des remises plus
marquées que d'habitude sur les
prix de l'habillement, souligne
Marco
Wagner,
de
Commerzbank.
"En raison de l'hiver exceptionnellement doux, les magasins
ont pratiqué en décembre des
rabais plus élevés sur les vêtements d'hiver", ajoute cet analyste.
Pour Carsten Brzeski, de ING,
"cela devrait prendre au moins
jusqu'à la seconde moitié de l'année pour que l'inflation allemande
repasse à nouveau au-dessus de
1%". Ce qui signifie que "les
consommateurs allemands profitent actuellement du meilleur de
deux mondes: un marché du travail solide avec des augmentations décentes de salaires et une
inflation faible. La combinaison
parfaite pour une progression du
pouvoir d'achat des ménages et de
la consommation privée", poursuit M. Brzeski.
Utilisé comme référence par la
Banque centrale européenne
(BCE), l'indice des prix à la
consommation harmonisé (IPHC)
a grignoté 0,2% sur un an en
décembre, et 0,1% sur l'ensemble
de l'année 2015. Une performance
qui reste très loin de la hausse des
prix légèrement sous 2% visée
par l'institution monétaire.
Devant une inflation qui
végète depuis des mois et une
reprise fragile en zone euro, la
BCE a décidé le mois dernier
d'étendre son grand programme
de rachats de dettes lancé en
mars.
"Les dernières données sur
l'inflation allemande confirment
que la force relative de l'économie ne soutient aucunement l'inflation, et renforcent notre opinion selon laquelle la BCE va
devoir faire plus pour atteindre
son objectif d'inflation pour l'ensemble de la région", affirme
Jennifer McKeown, de Capital
Economics.
M.S.
INTERNATIONAL
ÉNERGIE
FRANCE
Le marché automobile a nettement
repris des couleurs en 2015
Le marché automobile
français a nettement
repris des couleurs en
2015, progressant de
6,8% pour dépasser
les 1,91 million
d'unités, mais
Volkswagen a souffert
du scandale des
moteurs truqués et le
diesel a encore perdu
du terrain.
L
es immatriculations de
voitures particulières
neuves n'avaient pas
connu de telle croissance
depuis 2009, année de prime à
la casse qui avait gonflé les
ventes à 2,3 millions d'unités.
Le marché était resté à un
niveau faible en 2013 et 2014:
1,79 million. "C'est une bonne
année, meilleure que prévu", a
commenté Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire
Cetelem de l'automobile. "Le
marché repart enfin de l'avant,
même s'il reste sous les deux
millions d'unités, son rythme
traditionnel d'avant-crise".
En décembre, les immatriculations de voitures neuves
ont augmenté de 12,5% par
rapport au même mois de
2014, selon le Comité des
constructeurs français d'automobiles (CCFA). Mais le mois
a été très difficile pour le
groupe VW, en pleine tourmente à cause de ses moteurs
diesel truqués: il a vu ses
livraisons s'effondrer de 8,9%,
et même de 15,2% pour la
marque Volkswagen. Sur l'en-
semble de l'année, le groupe
Volkswagen, qui reste le premier importateur avec 12,9%
du marché, avance encore de
3,9%, à comparer toutefois
aux +9,4% enregistrés par la
moyenne des constructeurs
étrangers. "On a bien la confirmation qu'il se passe quelque
chose" sur les ventes de
Volkswagen en France, depuis
que le scandale a éclaté en
septembre, a remarqué JeanFrançois Belorgey, expert
automobile chez EY. Les groupes français ont quant à eux
progressé de 4,6% sur l'année.
Ils détiennent 54,2% du marché et monopolisent le "top
10" des modèles vendus: la
Renault Clio pointe en tête,
suivie par les Peugeot 208 et
308. Renault a vu ses livraisons croître de 5,2%, grâce à
ses véhicules frappés du
losange (+8,1%) tandis que sa
marque "low cost" Dacia a
décroché de 5%. PSA, dont les
immatriculations ont crû de
+4,2%,
peut
remercier
Peugeot (+7,3%) tandis que
Citroën est resté quasi stable
(+0,8%) et que DS a cédé
4,7%.
L'ÉLECTRIQUE JUSTE
SOUS 1%
Dans un contexte défavorable aux moteurs au gazole,
entre l'affaire Volkswagen et
des annonces des pouvoirs
publics sur le resserrement de
la fiscalité avec l'essence, les
voitures diesel ont encore
perdu du terrain en 2015 et ne
représentent plus que 57,2%
du marché contre 63,9% en
2014. Les automobiles à
essence ont convaincu 38,6%
des acheteurs (33% en 2014).
Parallèlement, les voitures
dites "vertes" ont continué à
grignoter des parts l'année
dernière: les hybrides sont
passés à 3,2% de pénétration
(+0,8 point) tandis que les
autos 100% électriques,
encouragées par le gouvernement, ont atteint 17.266 unités, soit 0,9% des immatriculations contre 0,6% en 2014,
selon le CCFA.
Des performances "plutôt
encourageantes", pour M.
Neuvy, "dans un contexte du
prix du pétrole extrêmement
faible". Parmi les grands
gagnants de l'année en France
figurent les groupes "premium" allemands: Mercedes,
grâce à Smart, a vu ses ventes
bondir de 19,1%, et BMW
(avec Mini) de 15,3%. "On
voit bien que le marché des
marques +entry+ (moins chères NDLR) est plutôt à la
baisse, ceux qui s'en tirent le
mieux en pourcentage sont les
premium, alors que les marques généralistes suivent le
marché",
analyse
M.
Belorgey. A noter aussi la
bonne santé du groupe
Hyundai (+17,1%) et de Fiat
(+13,9%) qui touche les dividendes de ses 4x4 urbains
dont Jeep. Le groupe Nissan,
partenaire de Renault, progresse de 9,5% sur l'année,
tandis que son rival Toyota est
à +8,5% et conserve de justesse la cinquième place du
classement en volume, derrière Ford (+7,5%). Seul dans
le rouge, General Motors (1,7%) souffre toujours de la
disparition de Chevrolet en
Europe. La question pour
2016, selon M. Neuvy, sera de
savoir si les particuliers vont
reprendre véritablement le
chemin des concessionnaires,
alors que les ventes aux entreprises ont représenté la moitié
des volumes de 2015. Cet
expert dit tabler sur une croissance de 3,1% cette année. M.
Belorgey, de son côté, prévoit
une année "correcte" de
"légère croissance" pour l'automobile en France même si
pour lui, "on ne rééditera pas
les 6,8%" de 2015.
Mustapha S.
ASSURANCES
Les catastrophes naturelles ont coûté 90
milliards de dollars en 2015
L
es catastrophes naturelles de 2015
ont coûté plus de vies que celles
de l'année précédente, mais causé
moins de dommages, révèle lundi le bilan
annuel compilé par le réassureur allemand
Munich Re, qui met en garde contre une
recrudescence d'ouragans.
Avec 23 000 victimes, les catastrophes
de l'an dernier ont été plus létales que celles de l'année précédente (7 700 décès)
mais beaucoup moins que la moyenne des
30 dernières années, selon le rapport de
Munich Re, qui chaque année fait référence sur le sujet. Le séisme qui a frappé
le Népal en avril a été le plus meurtrier,
avec 9 000 victimes.
En termes de dommages en revanche,
l'année 2015 a été un "bon" cru, avec le
montant le moins élevé depuis 2009: 90
milliards de dollars, contre 110 milliards
l'année précédente. La moyenne des 30
dernières années était de 130 milliards de
dollars par an. Beaucoup de cyclones tropicaux de 2015 se sont déchaînés dans des
régions peu peuplées, et dans l'Atlantique
Nord le phénomène naturel El Niño a fait
barrage aux grosses tempêtes, explique le
réassureur. Mais "le montant de dommages, contenu en comparaison, ne doit
aucunement inciter à relâcher la vigilance", prévient le groupe, dont la division d'études sur les risques climatiques et
géologiques analyse au plus près les évo-
lutions.
APRÈS EL NIÑO, LA NIÑA?
"Les scientifiques partent du principe
qu'à la phase actuelle d'El Niño pourrait
succéder dans les années à venir le
contraire, à savoir une phase de La Niña,
qui à l'inverse favoriserait par exemple la
formation d'ouragans dans l'Atlantique
Nord", explique dans le communiqué
Peter Höppe, chef de la division Geo
Risks Research de Munich Re.
El Niño, phénomène naturel périodique provoqué par un changement de sens
des alizés au-dessus du Pacifique équatorial et particulièrement marqué l'an dernier, a aussi contribué à faire de 2015 une
année extraordinairement chaude, conduisant à sécheresses et vagues de chaleur et
exacerbant les effets du réchauffement
climatique à l'œuvre.
En termes de victimes, la vague de
chaleur torride qui a touché l'Inde et le
Pakistan en mai et juin, et celle qu'a
connue l'Europe à l'été arrivent directement après le séisme au Népal, avec 3.670
et 1.250 morts respectivement.
Ces catastrophes, qui ne dévastent pas
cultures et habitations comme les tornades ou les inondations, causent moins de
dommages financiers, mais n'en sont pas
moins fatales pour les régions concernées.
UN TIERS DES DOMMAGES
ASSURÉS
Sur les 90 milliards de dommages
recensés, 27 milliards de dollars étaient
assurés, précise Munich Re. Comme tous
les ans, c'est dans les pays industrialisés
que le taux d'assurance était le plus fort les dégâts causés par la vague de froid aux
Etats-Unis en début d'année, la tempête
Niklas en Europe, ou encore les incendies
en Californie comptent parmi les plus
gros postes de coûts pour les assureurs alors que seule une fraction des dommages causés par le séisme au Népal (210
millions de dollars sur 4,8 milliards de
coûts) l'était. Et "comme au Népal, la part
des dégâts assurés était minime pour les
autres catastrophes dans les pays en développement" constate Torsten Jeworrek,
membre du directoire de Munich Re. En
2015 l'écrasante majorité (94%) des catastrophes qui ont conduit à des dommages
significatifs était d'origine météorologique, et si beaucoup étaient en relation
directe avec El Niño, les effets du
réchauffement climatique se font également ressentir. Les récentes inondations
dans le Nord de l'Angleterre étaient ainsi
conséquences d'une météo inhabituellement douce et de pluies torrentielles. Elles
pourraient avoir coûté plus d'un milliard
d'euros, selon une première estimation,
selon Munich Re.
Kamel A.
PRIX DU PÉTROLE
Le brut rebondit légèrement en Asie
en raison des tensions géopolitiques
Les cours du
pétrole étaient
orientés à la
hausse hier
matin en raison
de la crise entre
Ryad et Téhéran,
mais ce rebond
devrait être
modéré en
raison de l'excès
d'offre mondiale
et des carences
de l'économie
chinoise.
L
a
brouille
entre
l'Arabie saoudite et
l'Iran au sujet de l'exécution d'un dignitaire chiite
est devenue une crise diplomatique majeure, Ryad et ses
alliés sunnites ayant rompu ou
réduit leurs relations avec
Téhéran. Les Etats-Unis,
alliés des Saoudiens mais qui
se sont aussi rapprochés des
Iraniens depuis l'accord sur le
nucléaire conclu en juillet, ont
demandé des mesures positives pour calmer les tensions.
Le secrétaire d'Etat américain
John Kerry s'est entretenu
avec ses homologues iranien
et saoudien. L'Arabie saoudite
est le premier producteur de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont
l'Iran est également un important membre. Certains investisseurs s'inquiètent de ce que
les tensions bilatérales perturbent l'offre de brut. Le cours
du baril de light sweet crude
(WTI) pour livraison en
février progressait mardi
matin de 25 cents à 37,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de
Brent, référence européenne
du brut, également pour livrai-
son en février, gagnait 24
cents à 37,46 dollars. Mais,
selon les analystes, l'effet de
ces tensions géopolitiques est
amorti par le contexte global
d'une offre surabondante qui a
fait dégringoler les prix depuis
juin 2014, époque où l'or noir
se vendait à 100 dollars le
baril. Les importantes réserves mondiales et le niveau
élevé de la production signifient que les risques géopolitiques au Proche-Orient n'ont
plus un impact aussi important
qu'avant sur les cours, explique dans un commentaire de
marché le cabinet Capital
Economics. D'autres analystes
observent que les inquiétudes
quant à la santé de l'économie
chinoise, après des indicateurs
moroses, contribuent également à freiner la hausse des
prix du brut car elles alimentent les craintes d'une faible
demande en pétrole de la
seconde économie de la planète. La veille, les cours du
pétrole ont fini en baisse à
New York, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions
entre l'Arabie Saoudite et
l'Iran ne suffisant pas à compenser la déprime provoquée
par les excédents mondiaux de
production. Le cours du baril
de "light sweet crude" (WTI)
pour livraison en février a
perdu 28 cents à 36,76 dollars
sur le New York Mercantile
Exchange
(Nymex).
A
Londres, le baril de Brent de
la mer du Nord pour livraison
à même échéance a perdu
juste 6 cents à 37,22 dollars
sur
l'Intercontinental
Exchange (ICE). En début de
séance, "les marché du pétrole
ont été soutenus par la hausse
des tensions entre l'Arabie
Saoudite et l'Iran, après que
l'Arabie saoudite a exécuté un
dignitaire chiite influent
samedi sous l'accusation de
terrorisme, déclenchant des
manifestations puis une rupture des relations diplomatiques", a expliqué Tim Evans,
chez Citi. "L'inquiétude c'est
que les tensions anciennes
pourraient se réveiller jusqu'à
déboucher sur une forme de
confrontation
militaire
directe, menaçant la production et le transport de pétrole
dans la région", a-t-il expliqué. "D'un autre côté, on peut
dire que les tensions rendent
encore un peu plus difficile la
possibilité d'un accord à
l'Opep (Organisation des pays
exportateurs de pétrole) pour
réduire volontairement l'offre"
et soutenir les cours, a ajouté
M. Evans. L'Iran et l'Arabie
saoudite font tous les deux
partie de ce cartel. Pour John
Kilduff, chez Again Capital,
"les excédents du marché
représentent
une
force
immuable, et rien d'autre
qu'une guerre pourrait y mettre fin".
"Il faut que moins de
pétrole arrive sur le marché,
quels que soient les moyens
d'y parvenir, et soit ils réduisent leur production volontairement, soit quelqu'un le fait
pour eux non volontairement"
via un conflit, a ajouté M.
Kilduff.
La plupart des analystes
doutaient qu'un rebond des
cours du brut soit justifié pour
l'heure, dans la mesure où la
production du Golfe, qui
compte pour près de 30% de
l'offre mondiale de pétrole,
n'était pas menacée dans l'immédiat. "De faibles liquidités
au démarrage de la nouvelle
année ont probablement exacerbé la réaction des marchés
pétroliers à (cette) dispute
politique qui est peu susceptible de perturber la production", commentait Jasper
Lawler, analyste chez CMC
Markets. Par ailleurs, le marché est également en proie à
des inquiétudes pour la
demande, après l'annonce
d'une nouvelle contraction de
l'activité manufacturière en
décembre en Chine, premier
importateur mondial de
pétrole. Cette statistique a
entraîné une dégringolade des
Bourses chinoises, qui ont fini
par être arrêtées prématurément, et plombé ensuite les
marchés d'actions européens
et américains. Enfin, le marché s'inquiète de voir le terminal de Cushing (Oklahoma,
sud des Etats-Unis), qui sert
de référence au WTI, se remplir toujours plus. Après que
le Mississippi est sorti de son
lit à la suite des intempéries de
la fin décembre, "il y a 215
000 barils par jour de brut bloqués à Cushing, dans l'impossibilité d'être transportés dans
le sud de l'Illinois (nord)", a
expliqué Matt Smith, chez
ClipperData.
Farida B.
GRANDE-BRETAGNE
La production d'hydrocarbures en hausse pour
la première fois en quinze ans
L
a production britannique de
pétrole et de gaz a augmenté de
plus de 7% en 2015, enregistrant
sa première hausse en quinze ans, a
annoncé lundi la fédération professionnelle du secteur, se montrant toutefois
prudente concernant les perspectives
d'avenir de l'industrie.
Les données du gouvernement pour les
dix premiers mois de 2015 montrent que
le volume total de pétrole et de gaz produit sur le plateau continental britannique
a grimpé de 8,6% par rapport à 2014, avec
la production d'hydrocarbures liquides
(pétrole et condensat) qui a augmenté de
10,6% et celle de gaz de 6,1%, a noté
Deirdre Michie, la directrice de Oil and
Gas UK, citée dans un communiqué.
La production en novembre et décembre a tendance à être plus stable historiquement mais même ainsi, Oil and Gas
UK s'attend désormais à ce que la production de l'ensemble de l'année 2015 soit 7%
à 8% plus importante que l'an passé, a
ajouté Mme Michie.
La directrice générale de Oil and Gas
UK s'est félicitée de cette hausse, qui
intervient dans un contexte particulièrement difficile pour l'industrie pétrolière,
alors que les cours du brut ont chuté d'environ 35% sur l'année 2015.
Selon elle, cette augmentation plus
importante que prévu de la production est
imputable à l'accent mis par l'ensemble de
l'industrie sur l'amélioration de l'efficacité
de la production, couplée à des investissements de plus de 50 milliards de livres au
cours des quatre dernières années afin de
mettre en service de nouveaux champs.
Alors que l'industrie pétrolière et
gazière en mer de la Grande-Bretagne
doit s'adapter aux prix bas du pétrole et
gagner en efficacité dans ses opérations,
le fait est que la valeur de notre production a été divisée par plus de deux. Les
temps sont vraiment durs pour cette
industrie et les gens qui travaillent pour
elle, a toutefois prévenu Mme Michie,
s'attendant à ce que de nouvelles pertes
d'emplois soient à déplorer dans le secteur
en 2016.
En 2014, la production britannique
d'hydrocarbures avait reculé de 1,1% à
1,42 million de barils équivalent pétrole
par jour, avec notamment un repli prononcé (-2,6%) de la production d'hydrocarbures liquides.
La dégringolade des cours du brut qui
affecte les marchés depuis la mi-2014 se
fait ressentir sur les emplois dans le secteur pétrolier en mer du Nord où les entreprises opèrent des coupes drastiques dans
leurs budgets.
Selon le rapport annuel d'Oil and Gas
UK publié début septembre, 65.000 postes ont été supprimés depuis le début de
l'année 2014, lorsque le nombre d'emplois
avait atteint son pic à 440 000 postes.
Siham S.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 7
ZAMBIE
11 compagnies
candidates pour
le premier projet
d'énergie
solaire
nze compagnies ont été pré-
O
qualifiées comme candidates
pour assurer le premier projet
d'énergie solaire de Zambie, destiné
à réduire le déficit énergétique de ce
pays d'Afrique australe, selon un
communiqué publié.
Les candidatures portent sur le
développement de deux centrales
photovoltaïques de 50 mégawatts à
Lusaka, capitale du pays. La compagnie
Industrial
Development
Corporation Zambia Limited (IDC),
une société d'investissement détenue
en propriété exclusive par le gouvernement, a déclaré dans son communiqué que les pré-qualifications faisaient suite à un appel d'offre courant du 5 octobre au 13 novembre, et
que 48 candidatures avaient été
reçues pendant cette période. Parmi
les compagnies qualifiées figurent la
chinoise,
Shanghai
Electric
Power/Avic, la française, EDF
Energie Nouvelle, la norvégienne,
Scatec Solar, la française, Access
Eren Zambia 1, le consortium sudafricain, Mulilo Zambia PV1, et
l'italienne, Enel Green Power.
Le processus de soumission des
dossiers pour l'appel d'offres devrait
débuter en janvier de l'an prochain,
selon le communiqué. Plus tôt cette
année, le président zambien Edgar
Lungu a ordonné à IDC de viser le
développement immédiat et l'acquisition de jusqu'à 600 mégawatts
d'énergie photovoltaïque pour alimenter le réseau national suite à une
grave crise énergétique que ce pays
a connu cette année en raison d'un
niveau des eaux trop faibles affectant la production d'énergie hydroélectrique.
Environ 90 % de l'électricité
zambienne est d'origine hydroélectrique.
F.B.
IMPORTATIONS DE
GAZ
Le Turkménistan
prêt à négocier
aveca compagnie
Gazprom
gazière d'Etat
L
Turkmengaz a annoncé lundi
être prête à négocier avec le géant
du gaz russe Gazprom qui a diminué
ses importations de gaz auprès de ce
pays d'Asie centrale. L'entreprise
publique turkmène Turkmengaz
souligne être prête à négocier avec
Gazprom Export, a-t-elle déclaré
dans un communiqué. Les ressources de cette ancienne république
soviétique, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, dépendent principalement des importations de gaz par la
Russie. Or, Gazprom a décidé début
2015 de limiter ses achats à 4 milliards de m3 pour l'année dernière.
En février, le ministère du Gaz du
Turkménistan a alors qualifié de
partenaire instable le géant gazier
russe, estimant qu'il violait régulièrement les accords en vigueur avec
le Turkménistan. Jusqu'à présent
principal
partenaire
du
Turkménistan dans le secteur gazier,
la Russie a laissé place à la Chine et
à l'entreprise China National
Petroleum Corporation, qui importe
35 milliards de m3 par an avec un
objectif de 60 milliards en 2020.
S.S.
FINANCES
ESPACE PRATIQUE
16 -LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
Mercredi
1437
VOYAGES
HORAIRES
DES
PRIÈRES
HORAIRE DES VOLS
LIGNES INTÉRIEURES
11:30
12:00
12:00
14:05
14:40
15:40
16:30
16:40
16:40
17:00
16:30
16:40
16:40
17:00
19:15
20:00
07:35
07:35
08:00
09:20
09:30
09:50
10:05
10:15
10:15
10:30
10:30
10:30
Marseille MRS
Paris ORY
Paris PAR
Casablanca CMN
Montréal YUL
Bordeaux BOD
Dubai DXB
Paris ORY
Paris PAR
Marseille MRS
Dubai DXB
Paris ORY
Paris PAR
Marseille MRS
Bamako BKO
Istanbul IST
Paris PAR
Paris CDG
Nice NCE
Casablanca CMN
Le Caire CAI
Lyon LYS
Bruxelles BRU
Paris PAR
Paris CDG
Francfort FRA
Milan MXP
Milan MIL
Au départ d’Oran
Alicante
Bruxelles
Casablanca
Djeddah
Lyon
Marseille
Oujda
Paris Orly
Toulouse
14h45
09h00
07h45
17h00
08h50
09h00 - 12h45
08h00 - 18h25
08h30
09h00
Au départ d’Annaba
Lyon
Marseille
Paris
11h00
08h00
23h00
Au départ de Sétif
Lyon
Paris Orly
09h 30 - 14h 40
07h55 - 19h25
Au départ de Batna
Marseille
Paris
10h30
10h15
Au départ de Béjaïa
Marseille
Paris
lyon
08h30
09h20
13h30
Au départ de Biskra
Paris
10h10
Au départ de Constantine
Marseille
Paris
lyon
Nice
Mulhouse
Tunis
08h00 - 12h30
13h00
07h50
07h55
10h15
16h00
Au départ de Chlef
Marseille
13h00
Au départ de Tlemcen
Paris Orly
08h45
Au départ de
Tamanrasset
Paris Orly
Casablanca vers :
Alger 11h40
Oran 09h10
Oudjda vers :
Alger 18h15 - 18h35
Dubai vers :
Alger 03h05
Rome vers :
Alger 13h40
Rimini vers :
Alger 11h00
Madrid vers :
Alger 13h00 - 12h30 - 13h00
Barcelone vers :
Alger 19h05
Alicante vers :
Oran 16h45
Caire vers :
Alger 15h30
HÔTELS D’ALGER
RÉSERVATIONS
Au départ d’Alger
Annaba:
07:15 -11:00 - 11:20- 15:30 -19:35
Constantine:
07:45 - 10:40- 14:20 - 17:30- 20:00
- 21:45 - 22:10
Oran:
06:15 - 09:10- 13:10- 15:15- 17:1020:50
Sétif:
08:00 - 15:45
Ghardaia
07:00 - 18:30
Jijel
11:30 - 09:00
In Amenas
13:00
H.Messaoud: 06:30- 07:40 - 17:4519:00 - 20:45
HÔTEL SHERATON*****
021 37 77 77
HÔTEL EL-DJAZAIR*****
021 23 09 33/37
HÔTEL EL-AURASSI*****
021 74 82 52
HÔTEL SOFITEL*****
021 68 52 10/17
HÔTEL MERCURE****
021 24 59 70/85
HÔTEL HILTON*****
021 21 96 96
ORAN
SHERATON ORAN HOTEL *****
Tél : 213 41 59 01 00 -Fax :41 59 01 01
ROYAL HOTEL*****
Tél : 213 41 39 31 44 Fax : 41 39 94 80
ANNABA
HÔTEL SABRI****
Tél: 213.38.80.61.61-Fax:38.80.62.05
HÔTEL SEYBOUSE****
Tél: 213 38 86 24 26-Fax : 38 86 83 37
CONSTANTINE
HOTEL PANORAMIQUE****
Tél :213 31 94 24 77-Fax:031 94 99 56
HOTEL CIRTA*****
213 31 94 30 33 et 34-Fax:31 92 94 28
Djeddah vers :
Alger 03h40
Oran 01h45
Tunis vers :
Alger 10h20 - 15h50 - 18h20
Constantine 17h35
Alger vers :
Paris (Charles De Gaulles) 07h35
Lille 13:10-17:10-18:00-18:30Lyon 09h50
Marseille 11h30
Urgences
AU DÉPART D’ALGER
N° Train
21
1023
23
25
1025
TA
AC
27
22
1022
1027
29
24
102
31
1024
26
33
28
30
1029
1026
1082
32
35
34
1031
1028
1084
1033
1030
39
36
38
18
41
1032
40
1035
1083
Départ
05:15:00
05:50:00
05:55:00
06:10:00
06:25:00
06:35:00
06:45:00
06:50:00
06:52:00
07:00:00
07:10:00
07:15:00
07:18:00
07:23:00
07:30:00
07:30:00
07:36:00
07:45:00
07:48:00
07:53:00
07:55:00
07:58:00
08:03:00
08:08:00
08:15:00
08:21:00
08:25:00
08:35:00
08:39:00
09:00:00
09:09:00
09:10:00
09:12:00
09:28:00
09:42:00
09:45:00
09:50:00
09:56:00
10:00:00
10:15:00
HORAIRES
DES TRAINS
Destination
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue EST (ALGER THENIA)
Banlieue OUEST (AFFROUN ALGER)
Banlieue EST (Thenia ALGER)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
Banlieue OUEST (ALGER AFFROUN)
AU DÉPART DE CONSTANTINE
N° Train
AT
CA
B406
B407
TC
B4104
BS
MC
AC
CM
CT
SB
B4244
B418
B419
TA
DÉPART
02:51:00
06:40:00
07:02:00
08:12:00
09:28:00
09:44:00
09:58:00
11:11:00
13:30:00
13:40:00
14:05:00
14:48:00
15:15:00
15:20:00
16:32:00
21:54:00
DESTINATION
ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE
CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER
CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER
ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE
M'SILA BATNA CONSTANTINE
M'SILA BATNA CONSTANTINE
ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE
M'SILA BATNA CONSTANTINE
ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE
CONSTANTINE TEBESSA
CONSTANTINE BATNA M'SILA
CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER
CONSTANTINE BATNA M'SILA
CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER
ALGER BENI MANSOUR BBA SETIF CONSTANTINE
CONSTANTINE SETIF BENI MANSOUR ALGER
AU DÉPART D’ORAN
DÉPART
06H25
08H00
12H30
15H00
06H25
08H00
12H30
15H00
SAMU : (021) 23.50.50
Protection civile : (021) 71.14.14
Sûreté wilaya : (021) 73.53.50/53
Gendarmerie : (021) 76.41.97
Centre antipoison : (021) 96.49.63
Dépannage gaz : (021) 67.91.61/62
Dépannage électricité : (021)
68.55.00
Service des eaux : (021) 67.50.30
TAXI ALGER Tel: +213 (21) 714201
07H35
12H50
16H30
05H50
10H30
15H30
12H50
04H45
17H15
06H15
BOURSES
FEDJR : 06h21
DOHR : 12h53
ASSAR : 15h28
Maghreb : 17h51
ICHA : 19h15
Alger vers :
London vers :
Alger 14h05
: 25 Rabi awal
ARRIVÉE
ORAN - ALGER
11H30
13H05
17H36
19H00
ALGER - ORAN
11H30
12H00
17H36
19H00
ORAN - TLEMCEN
09H56
15H12
18H51
TLEMCEN - ORAN
08H09
12H49
18H57
ORAN - MAGHNIA
16H22
MAGHNIA - ORAN
08H09
ORAN - SBA
18H38
SBA - ORAN
07H31
02h45
Aéroport Houari Boumediene: 021 54 15 15-Air Algérie Réservations: 021 28 11 12-Air France: 021 73 27 20/73 16 10- SNTF: 021 76 83 65/73 83 67
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016- 9
Les places européennes démarrent 2016
du mauvais pied
Les Bourses européennes
ont dévissé pour leur
première séance de
l'année, cueillies à froid
par l'angoisse d'un
atterrissage brutal de
l'économie chinoise et
les tensions
géopolitiques au MoyenOrient.
L
es marchés asiatiques ont
donné le ton de la nouvelle année en s'enfonçant immédiatement sous le coup
d'indicateurs chinois soulignant
une nouvelle fois la fragilité de la
deuxième économie mondiale,
mais également de la crise entre
l'Iran et l'Arabie saoudite. "Le
marché aborde 2016 comme il a
terminé 2015, dans l'expectative
compte tenu des incertitudes
macroéconomiques et géopolitiques", résume Renaud Murail,
gérant chez Barclays Bourse. Les
indicateurs américains du jour
ont d'ailleurs été décevants avec
une nouvelle contraction de l'indice ISM d'activité dans l'industrie pour décembre et un recul
surprise des dépenses de
construction pour novembre.
L'Eurostoxx 50 a lâché 3,14%.
Paris a perdu 2,47% (114,61
points) à 4 522,45 points, dans un
volume d'échanges nourri de 4,1
milliards d'euros. Les entreprises
exposées à la Chine ont chuté, à
l'image de Kering (-3,89% à
151,80 euros), LVMH (-3,93% à
139,20 euros), Pernod Ricard (3,04% à 102,00 euros) et
ArcelorMittal (-4,52% à 3,72
euros). EDF a souffert (-6,15% à
12,74 euros) dans un contexte
difficile pour les valeurs énergétiques et face à un début d'hiver
particulièrement doux. Orange a
perdu 1,84% à 15,20 euros alors
que Bouygues a pris 1,67% à
37,16 euros. Air France-KLM a
nettement progressé (+3,28% à
7,25 euros) après un relèvement
de recommandation par Bank of
America-Merrill Lynch de "sous-
pondérer" à "acheter". Londres a
chuté de 2,39% (148,89 points) à
6 093,43 points. Anglo American
a plongé de 7,21% à 277,85
pence, Glencore de 5,76% à
85,27 pence, Rio Tinto de 3,89%
à 1 902,50 pence et BHP Billiton
de 3,16% à 736 pence. Le secteur
financier a aussi été à la peine: le
gestionnaire d'actifs Old Mutual
a chuté de 6,43% à 167,40 pence
et les assureurs Prudential et
Aviva ont perdu respectivement
4,80% à 1 457,50 pence et 3,57%
à 497,60 pence. Particulièrement
exposées à la Chine, les banques
Standard Chartered et HSBC ont
reculé pour leur part de 3,90% à
541,70 pence et de 2,95% à
520,40 pence. BP a diminué de
1,82% à 347,55 pence et Royal
Dutch Shell (action "A") de
0,66% à 1 516 pence.
La compagnie pharmaceutique Shire a chuté pour sa part de
5,21% à 4 453 pence. A
Francfort, le Dax a plongé de
4,28%, à 10.283,44 points, et le
MDax de 2,50%, à 20 256,14
points. Lufthansa a limité la
casse, avec un repli de 0,62% à
14,48 euros. Le groupe de BTP
HeidelbergCement a cédé 1,85%
à 74,22 euros et la banque
Commerzbank 2,24% à 9,36
euros. L'opérateur boursier
Deutsche Börse a abandonné
4,13% à 78,03 euros. Milan a
cédé 3,20%, à 20 734 points.
La plus forte baisse a été enregistrée par le site de vente en
ligne Yoox Net-a-Porter (-7,06%,
à 32,11 euros). En très mauvaise
posture
également:
CNH
Industrial (-5,84%, à 5,97 euros),
la banque Monte Paschi di Siena
(-5,11%, à 1,169 euro) et le couturier Salvatore Ferragamo (5,01%, à 20,66 euros). L'action
Ferrari, qui a fait son entrée lundi
à Milan à 43 euros, a gagné 67
centimes (+0,53%), tandis que
son ancienne maison-mère Fiat
Chrysler Automobiles (FCA),
cotée pour la première fois sans
Ferrari, dévissait de 4,85%, à
8,15 euros.
Madrid a fini en baisse de
Cotation hebdomadaire des billets de banque
du 31 Décembre 2015
BILLETS DE BANQUE
US DOLLAR
EURO
POUND STERLING
JAPAN YEN
SWISS FRANC
CANADIAN DOLLAR
DANISH KRONE
SWEDISH KRONA
NORWEGIAN KRONE
ARAB EMIRAT DIRHAM
SAUDI RIYAL
KUWAIT DINAR
TUNISIAN DINAR
MAROCCAN DIRHAM
1 USD
1 EUR
1 GBP
100 JPY
100 CHF
1 CAD
100 DKK
100 SEK
100 NOK
1 AED
1 SAR
1 KWD
1 TND
1 MAD
A C H AT
107.1242
117.0439
158.7731
88.9514
10817.3483
77.1677
1568.2297
1273.2569
1217.8048
29.1645
28.5634
352.8465
52.9736
10.8044
VENTE
107.1392
117.0710
158.8424
89.0008
10824.3281
77.1896
1568.6789
1273.8895
1219.2783
29.1702
28.5705
353.1285
53.5060
10.8708
2,42%, à 9 313 points. Le
conglomérat Actividades de
Construccion y Servicios (ACS)
a perdu 4,42%, à 25,82 euros, le
groupe
sidérurgique
ArcelorMittal 4,34% (3,73 euros)
et le géant espagnol de l'habillement Inditex, propriétaire de la
marque Zara, aussi implanté en
Chine, 3,50% (30,58 euros).
Parmi les valeurs bancaires,
Banco Santander lâchait 2,61% à
4,44 euros. L'indice madrilène
est également tiré vers le bas par
la politique espagnole alors que
sont envisagées de nouvelles
élections régionales en Catalogne
et de nouvelles élections législatives, fautes de majorités suffisantes pour former un gouvernement. La Bourse suisse a perdu
1,83% à 8 656,31 points. Toutes
les valeurs ont fini dans le rouge.
L'horloger Swatch a enregistré le
plus fort recul, en baisse de
4,17% à 335,60 francs suisses,
devant le géant mondial du
ciment LafargeHolcim (-3,44% à
48,57 francs suisses). Du côté des
bancaires, UBS a cédé 2,36% à
19,06 francs suisse et Credit
Suisse 2,54% à 21,14 francs suisses. Bruxelles a baissé de 1,55%
à 3 642,79 points.
C'est le groupe énergétique
français Engie (ex-GDF Suez),
aussi coté à Paris, qui a enregistré
la plus grande dégringolade (3,71% à 15,72 euros). Electrabel,
sa filiale belge, a annoncé samedi
que le réacteur numéro 1 de la
centrale nucléaire de Doel
(Belgique) s'est arrêté automatiquement samedi après-midi, trois
jours après sa remise en service,
sans risque pour la sécurité. Le
réacteur avait été arrêté en février
au terme de 40 années de fonctionnement. Puis en juin, le
Parlement belge avait voté la prolongation pour dix ans de la
durée de vie des réacteurs 1 et 2
de Doel. A l'inverse, le groupe
belge de métallurgie Bekaert est
parvenu à grimper de 3,96% à
29,51 euros. Amsterdam a clô-
turé en baisse de 2,29% à 431,70
points. Les baisses les plus
importantes ont été enregistrées
par le groupe chimique OCI, qui
a dévissé de 6,03% à 21,42 euros,
et par le spécialiste des systèmes
d'eau et de gaz chez les particuliers Aalberts, qui a baissé de
5,24% à 30,12 euros. Lisbonne a
clôturé en net recul de 1,54% à 5
231,14 points, pénalisée par le
recul du groupe électricien EDP
(-4,10% à 3,19 euros). La place
portugaise a aussi pâti de la
baisse de deux poids lourds, le
groupe gazier et pétrolier Galp
Energia (-3,17% à 10,38 euros) et
le groupe de grande distribution
Jeronimo Martins (-3,00% à
11,64 euros). A l'inverse, la banque BPI s'est envolée de 6,32% à
1,16 euro au lendemain de l'offre
d'achat de 10% de sa filiale en
Angola BFA, pour 140 millions
d'euros, déposée par l'opérateur
de télécommunications angolais
Unitel.
Ilyas A.
Wall Street finit à son tour en
forte baisse, mais sans panique
W
all Street a chuté pour sa première
séance de 2016, résistant toutefois un
peu mieux que les principales places
européennes à l'angoisse d'un atterrissage brutal de
l'économie chinoise et aux tensions géopolitiques
au Moyen-Orient: le Dow Jones a perdu 1,58% et
le Nasdaq 2,08%. Selon des résultats définitifs,
l'indice vedette Dow Jones Industrial Average a
reculé de 276,09 points à 17 148,94 points et le
Nasdaq, à dominante technologique, de 104,32
points à 4 903,09 points. Particulièrement suivi par
les investisseurs, l'indice élargi S&P 500 a reculé
de 31,28 points, soit 1,53%, à 2 012,66 points. "On
commence l'année du mauvais pied mais on n'a pas
le sentiment d'une panique", a résumé Art Hogan,
chez Wunderlich Securities. Les indices américains ont rapidement lâché du lest après l'ouverture, mais ont limité leurs pertes en cours de séance
malgré les inquiétudes provoquées par la chute des
marchés chinois et le regain de tensions entre
l'Arabie Saoudite et l'Iran. La plupart des analystes
ont expliqué qu'un mauvais indicateur sur l'activité
manufacturière en Chine, publié durant le weekend, avait fait chuter lundi les Bourses du pays,
conduisant à la suspension de leurs cotations, puis
les autres grandes places mondiales. Mais pour
Alan Skrainka, chez Cornerstone Wealth
Management, c'est surtout l'expiration d'une
mesure interdisant de vendre aux grands investisseurs qui a déclenché la chute des indices chinois,
où il refusait de voir un motif d'inquiétude profonde pour les économies européenne ou américaine. "Evidemment quand les gens voient un marché (ndlr: les Bourses de Shanghai et Shenzhen)
chuter de 7%, ils en concluent immédiatement que
de gros problèmes se préparent pour l'économie
chinoise, mais en réalité le marché (chinois) avait
le comportement d'une bulle, cela ne veut pas dire
que notre économie ou l'économie américaine se
dirigent vers une récession", a-t-il assuré. Pour
autant, les indicateurs américains n'ont fourni
aucun réconfort. L'activité dans le secteur manufacturier aux Etats-Unis s'est contractée en décembre pour le deuxième mois consécutif selon l'indice
des directeurs d'achat de ce secteur publié par l'association professionnelle ISM, et les dépenses de
construction ont reculé contre toute attente en
novembre. "Tout cela conduit le marché à très mal
commencer l'année", a souligné Peter Cardillo,
chez First Standard Financial craignant que le ton
soit ainsi déjà donné pour 2016 alors que 2015 a
été mitigé, avec le premier recul du Dow Jones
depuis 2008 et la crise financière.
LA FORCE NE SOUTIENT PLUS DISNEY
Le constructeur de voitures électriques Tesla a
dégringolé de 6,92% à 223,41 dollars. Il a pourtant
annoncé qu'il avait livré l'an dernier 50.580 véhicules, conformément à ses prévisions. Les investisseurs semblaient s'inquiéter d'un incendie inexpliqué survenu durant le week-end pendant le rechargement d'une Tesla en Norvège. Dans le contexte
boursier morose, Disney n'a pas tiré profit du troisième weekend d'excellentes recettes gagnées par
le dernier épisode de la Guerre des Etoiles, qui
pourrait battre cette semaine le record absolu de
recettes détenu par le film Avatar en 2009. Le titre
a perdu 2% à 102,98 dollars. Yahoo! a chuté de
5,59% à 31,40 dollars, après un article du quotidien New York Post faisant état de l'impatience du
fonds actionnaire Starboard Value devant la performance mitigée de la directrice générale Marissa
Mayer, qui pourrait le pousser à imposer un remaniement du conseil d'administration. Le laboratoire
pharmaceutique Baxalta, qui selon Bloomberg
serait en pourparlers avec l'irlandais Shire en vue
d'un rachat, a bondi de 5,48% à 41,17 dollars.
Enfin, les valeurs pétrolières ont réagi diversement
à un marché du pétrole hésitant, avec un recul de
0,63% à 77,46 dollars pour ExxonMobil, et de
1,23% à 88,85 dollars pour Chevron, mais une progression de 1,29% à 34,48 dollars pour la société
de services pétroliers Halliburton. Le marché obligataire a progressé. Le rendement des bons du
Trésor à dix ans baissait à 2,235% contre 2,269%
jeudi soir, et celui des bons à 30 ans à 2,980%
contre 3,016% le 31 décembre.
I.A.
Séance de cotation des valeurs mobilières du 30 Décembre 2015
Alliance Assurance
Séance de cotation des valeurs du Trésor
Rendement maximum 4,79
Rendement minimum 0,00
EGH El Aurassi
Saidal
SPA Dahli
NCA-Rouiba
540,00
Capitalisation boursière
480,00
12 996 345,00
640,00
Indice boursier théorique
100,00
1 209,918
355,00
10 -
AGRICULTURE
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
BOUMERDÈS
MASCARA
Réception du
périmètre irrigué
de Hebra au mois
d'avril
L
e projet de réaménagement et
d'équipement du périmètre irrigué de la plaine de Hebra, au nord de
la wilaya de Mascara, sera réceptionné fin avril prochain, a annoncé
dimanche le wali. Les travaux de ce
projet, lancés en 2013, ont atteint un
taux d'avancement de 70 % pour être
achevés d'ici à la fin du mois d'avril
prochain, a indiqué Salah El Affani
devant les agriculteurs de cinq communes relevant des daïras de
Mohammadia, Sig et Bouhanifia, lors
d'une rencontre tenue au siège de la
wilaya en présence de responsables
des secteurs concernés, de représentants de la chambre d'agriculture et de
l'Union nationale des paysans algériens (UNPA).
Ce projet vise, selon les explications fournies par les responsables de
l'Office national d'irrigation et de
drainage lors de cette rencontre, à
réhabiliter la plaine spécialisée en
agrumes et maraîchers, à accroître la
superficie irriguée à 10.000 hectares,
à améliorer la qualité des produits
agricoles de la plaine, sa quantité et à
lutter contre la montée de la salinité
dans les terres agricoles. Doté d'une
enveloppe de 11,2 milliards DA, ce
projet porte sur la réalisation d'un
réseau d'adduction en eau à travers
des canalisations sur une longueur de
43.594 mètres et d'un réseau de distribution d'eau sur 243 km. Le wali a
instruit les directeurs des services
agricoles et des ressources en eau et
l'Office d'irrigation et de drainage de
procéder à l'élaboration des listes des
2374 agriculteurs des communes de
Mohammadia, Sidi Abdelmoumen,
Mactaa Douz, Bouhenni et Hacine,
concernées par les eaux d'irrigation
d'une superficie initiale de 9.971 ha
en attendant l'extension du périmètre.
Le même responsable a exhorté à
associer les agriculteurs dans la mise
en place d'une méthode de distribution de l'eau destinée à l'irrigation et à
les former aux systèmes modernes
d'irrigation et d'économie de l'eau. Il a
incité également les fellahs à former
leurs enfants dans le domaine agricole
au niveau des établissements de formation et de l'enseignement professionnels en vue de leur permettre de
s'adapter aux différentes activités
agricoles.
Lakhdar B.
IMMOBILIER
Quelque 2.700 jeunes formés dans
les métiers de l'aquaculture
Près de 2.700
marins et
professionnels de
la pêche ont
bénéficié d'une
formation
qualifiante à
Boumerdès au titre
de la démarche
nationale visant la
promotion et la
valorisation des
métiers de la
pêche, a-t-on
appris lundi du
directeur de la
wilaya de la pêche
et de l'aquaculture.
C
es jeunes, issus des
wilayas
de
Boumerdes,
TiziOuzou et de Bouira, ont été
formés entre 2012 et 2015, soit
une moyenne de 200 personnes formées par année, a indiqué à l'APS M. Kadri Cherif.
Ces formations, assurées
par la Chambre de la pêche et
de l'aquaculture, ont englobé
les spécialités de marin qualifié, électro-motoriste et patron
côtier, entre autres, a-t-il
ajouté. Ces actions de formation, qui se poursuivent toujours, sont abritées par des
sites expressément sélectionnés à proximité des ports de
pêche, dont ceux de Zemmouri
El Bahri, Dellys et Cap Djinet,
où il a été procédé à la création
d'annexes de formation dans
de vieilles salles de cours.
Selon M. Kadri cette opération répond au besoin de formation de nouvelles fournées
de marins pêcheurs au profit
de ces wilayas, ainsi qu'au
recyclage et la mise à niveau
des anciens pêcheurs en vue
de leur adaptation aux nouveaux moyens et outils de travail modernes introduits progressivement dans la profession. "A ce jour, ces sessions
de formation ont contribué à
couvrir le déficit accusé dans
de nombreuses spécialités
liées aux métiers de la mer,
dont celles de marin qualifié,
électro-motoriste et patron
côtier", a-t-il relevé.
Les stagiaires concernés
ont été repartis en plusieurs
promotions successives, d'une
durée de cinq (5) mois cha-
Terrains
cune, dont trois (3) mois de
théorie et deux (2) de pratique.
Les stages, dont l'encadrement est en grande partie
assuré par des formateurs de
l'Institut national supérieur de
la pêche et de l'aquaculture
(INSPA), sont couronnés par
la remise du "livret marin", un
document professionnel désormais obligatoire dans l'exercice de tous les métiers de la
pêche. Aux fins de soutenir et
valoriser les domaines de formation existant, et d'en élargir
les perspectives d'avenir, la
direction de la pêche et de
l'aquaculture de Boumerdes a
signé, depuis deux ans, deux
(2) conventions de coopération avec respectivement
l'INSPA et la Chambre d'agriculture de la wilaya. Ces
conventions portent sur le soutien des échanges en matière
de formation entre les parties
signataires, parallèlement à
l'intégration de l'aquaculture
en milieu agricole, en prodiguant une aide technique aux
concernés.
PARACHÈVEMENT DE
L'ÉQUIPEMENT DE LA
HALLE AUX POISSONS
DE ZEMMOURI EL
BAHRI
Par ailleurs, l'équipement
de la halle aux poissons de
Zemmouri,
à
l'est
de
Boumerdes, destinée à la vente
de gros, a été achevé, dernièrement, après plus de quatre (4)
ans de l'achèvement de l'infrastructure, a-t-on appris, hier,
du directeur de la Pêche et de
l'aquaculture de la wilaya.
L'équipement de cette halle
aux poissons a été entamé en
juillet dernier avant la mise en
œuvre des procédures de
concession de l'infrastructure
au profit de l'Entreprise de
gestion des ports, qui sera
chargée de sa gestion, conformément à la convention
signée en la matière entre les
secteurs de la Pêche et du
Transport, a indiqué Kadri
Cherif. "Son exploitation
interviendra, dès le parachèvement de la formation des gestionnaires, qui ont bénéficié de
deux sessions sur la gestion
moderne de ce type de structures", a-t-il ajouté, soulignant
que le retard accusé dans son
équipement est dû essentiellement à l'"infructuosité des
appels d'offres concernant
cette opération, et à l'absence
d'un bailleur de fonds national
répondant aux critères compris
dans le cahier de charges du
projet". Ce projet "pilote" au
niveau national a été réalisé,
en conformité avec les normes
internationales en vigueur, en
matière de conservation et de
commercialisation des produits de la mer, pour un cout
estimé à 100 millions de Da, a
signalé M.Kadri, précisant que
sa réalisation est inscrite au
titre d'un programme centralisé, du quinquennal 20052009, visant la dotation des
wilayas du littoral du pays en
12 halles à marée similaires,
auxquelles s'ajouteront 10
autres non centralisées, pour la
vente de détail, au titre du
quinquennal 2010-2014. Cette
halle aux poissons, réalisée au
port de Zemmouri El Bahri,
est dotée d'une technologie de
pointe, notamment en matière
de techniques de communication et de vente aux enchères,
grâce à un portail en ligne (site
web) faisant la promotion de
tous les produits de la mer proposés à la vente, avec la possibilité pour les mareyeurs de
faire leurs transactions sans
déplacement aucun, a-t-il
ajouté. Cet espace commercial
est, en outre, morcelé en de
nombreux boxes destinés à
l'exposition et à la vente des
produits halieutiques, tandis
que des tableaux électroniques
afficheront, au fur et à mesure,
la mercuriale des différentes
espèces de poissons mises en
vente.
Des unités de conservation
et de production de glace y
sont, également, prévues.
Selon la direction de la Pêche
de Boumerdès, ce projet vise à
"mieux organiser le marché du
poisson, au double plan de
l'offre et de la demande, en
vue d'atténuer la spéculation
entourant actuellement les
cours de ce produit".
Parallèlement, il est escompté
une collecte de statistiques
relatives aux espèces halieutiques, la production, la commercialisation et les quantités
stockées.
Des
pêcheurs
locaux, rencontrés par l'APS,
se disent satisfaits de la mise
en service de cette structure,
nécessaire à la régulation du
commerce des produits halieutiques, de la sardine notamment, principal produit de la
côte de Zemmouri. D'une longueur de 90 km, le littoral de
Boumerdes compte neuf (9)
plages d'échouage et trois (3)
ports de pêche principaux,
abritant une flottille estimée à
plus de 400 embarcations, et
employant plus de 4000
pêcheurs et artisans.
H.B.
Environ 15 000 vaches laitières tuées par le blizzard
D
dégâts causés par ce blizzard
qui s'est abattu sur le Texas le
26 décembre: "ils essaient toujours de dégager la neige, mais
au moins elle s'est arrêtée de
tomber", a déclaré Kirsten
Voinis, une porte-parole de l'association. Selon cette dernière,
10% des vaches laitières adultes
de la région sont mortes.
En général, ces animaux
paissent en liberté dans les prai-
Usines-Hangars-Terrains-Locaux
Locations-Achats-Ventes
ETATS-UNIS D'AMÉRIQUE
e violentes tempêtes de
neige ont tué quelque
15 000 vaches laitières
au Texas, dans le sud des EtatsUnis,
a
indiqué
lundi
l'Association texane des laitiers.
Elles ont aussi empêché pendant deux jours les éleveurs de
traire les animaux ayant survécu.
Les agriculteurs n'ont toujours pas évalué l'ampleur des
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 15
ries et les éleveurs n'ont pas été
en mesure de mettre tous les
bovidés à l'abri, même dans des
protections de fortune, avant
l'arrivée de la tempête inhabituelle pour cette région.
Ils doivent maintenant trouver un moyen de se débarrasser
en toute sécurité des milliers de
carcasses car "il y en a sûrement
trop pour que nous puissions les
recycler" comme d'habitude, a
expliqué Kirsten Voinis, évoquant l'éventualité d'en enterrer
certaines.
CHUTE DE LA
PRODUCTION
Outre les conséquences de la
perte des milliers d'animaux, la
production laitière devrait également pâtir d'un moindre rendement des vaches survivantes
pendant les prochains mois. En
temps normal, elles sont traites
deux fois par jour, mais certaines ont été inaccessibles pendant deux jours.
"Lorsqu'une vache laitière
n'est pas traite pendant une longue période, son lait commence
à se tarir", a expliqué Darren
Turley, directeur exécutif de
l'association, cité dans un communiqué.
Ahmed L.
Usines
Loue à Aïn Naâdja un atelier de
Ouled chebel : vend plusieurs terrains de confection 54m2 + matériel s neufs.
Tél : 0558 04 42 62
120m, 150m, 200m à 1400m bien situés,
-----------------------------------------urbanisés deux façades. Avec actes et livrets
AG vend usine de fromage et tous
fonciers.
produits laitiers à Boufarike -Blida avec
Tél : 0551 08 53 49
un transformateur de 630 kva, un forage
-----------------------------------------d'eau et le gaz, tout le matériels de proAG met en vente un très beau terrain de
duction de fromage : lait, yaourt fromage
45000 m2 très bien situé dans une zone
portions. Superficie de 18000m² avec acte
industrielle à Blida
et livret-foncier.
contient une grande façade, accessible,
Tél : 0771 30 64 72
convient pour toutes activités industrielles.
-----------------------------------------Avec acte et livret foncier.
Vend usine superficie 2024m² dans la
Tél .0555 97 70 30
zone
industrielle El Haria, El Khroub -----------------------------------------Constantine
À vendre un terrain à Baba Ali -BirtoutaTél : 0550 56 16 40
avec une façade sur la route. Pour projet
-----------------------------------------commercial ou habitation.
Loue usine5000m2 à Oued Smar,
Tél : 0560 56 30 28
3000 couvert +bloc administratif R+3.
-----------------------------------------Tél : 0550 57 45 55
Ouled Yaich, centre-ville, Agence met en
-----------------------------------------vente un terrain à vocation commerciale,
Vend usine à Zéralda, sup 2440m2
superficie 1250 m² à proximité du marché, 1 avec hangar couvert de 1200m2 poste
façade de 30m, conviendrait pour construc- transfo 500kva avec acte et livret foncier.
tion d 'une salle des fêtes ou supermarché de
Tél : 0661 51 60 46
plusieurs étages, avec acte.
-----------------------------------------Tél : 0770 42 23 84
Vend très belle usine "style européen "
-----------------------------------------à la zone d'activités de BouhanakVente terrain 238m2, à Ouled Belhadj Tlemcen, superficie 750 m2 -bâti 550 m2
Saoula, façade 14.55cm, terrain plat.
hauteur 8m -murs en double parois -fenêTél : 0550 28 99 70
tre en aluminium double vitrage
-----------------------------------------Tél : 0770 50 85 38
Tipaza - Hamdania, vend plusieurs ter-----------------------------------------rains de 200m² à 500m², bord de mer, avec
Loue à Oran (Es-Senia) une usine sup
plusieurs prix, quartier très calme avec excel- 11000 m2 couvert près de 4000 m2 avec
lent voisinage, ,avec acte et livret foncier,
ttes commodités.
permis R+1.
Tél : 0550 121 21 56
Tél : 0550 08 54 85
-----------------------------------------Vend terrain 1000 m² situé dans la zone
d'activité El Kerma Es-Senia (Oran) avec
Vend hangar de 1500 m2 à Blida avec
acte notarié .
: deux locaux, deux bureaux, un studio,
Tél : 0557 42 24 27
un magasin et une grande cour.
-----------------------------------------Tél : 0559 71 62 97
Vend à Smaidia deux lots de terrain de
-----------------------------------------400m2 et de 260 m2, façade de 18 m et 15m,
Ouled chebel, dans la zone indusavec un acte dans l'indivision en voie de
trielle, loue hangar : terrain 3500m coubénéficier d'un acte réel et livret foncier.
vert 2000m h 9 m panneaux sandwichs +
Tél : 0552 16 34 61
bloc administratif + poste transformateur
-----------------------------------------400 kv clôturé stockage ou fabrication
Agence met en vente un terrain de
accès facile.
1660m2 situé à Staoueli, avec une villa bâtie
Tél : 0551 08 53 49
sur 300m2 (R+4) à usage commercial (3
-----------------------------------------rideaux) bien placé pour une promotion
Loue un nouveau hangar 1500m2 à
immobilière, hôtel…avec acte et livret fonBaba Ali - Birtouta.
cier.
Tél : 0560 56 30 28
Tél : 0556 42 50 00
----------------------------------------------------------------------------------Agence met en location à Bordj el
Les Vergers : Vend terrain 290 m² avec
Kiffan cité Ben Reoduane un local de 500
12.5 m de façade, endroit calme et résidentiel m2 en dur, 4 m de hauteur avec carrelage,
avec acte individuel, livret foncier et permis grand espace pour les camions, dans une
de construire R+2.
résidence clôturée. Route goudronnée,
Tél : 0559 43 45 50
uniquement pour dépôt.
-----------------------------------------Tél : 0698 05 83 47
Vend à Hraoua un très terrain sup : 400
-----------------------------------------m² avec une seule façade de 20m, quartier
Khemis el Khechna route de Meftah
résidentiel, calme, toutes commodité, route
loue hangar de 2700 m² avec 6000 m² de
goudronnée avec acte et livret foncier.
terrain.
Tél : 0554 51 80 01
Tél : 0661 50 61 09
Hangars
Carcasses
Vend à Birtoita une carcasse de 271 M², 1
étage + jardin. Avec acte notarié et livret foncier.
Tél : 0550 19 04 60
-----------------------------------------Vend une carcasse de 210 m2, plate-forme
et dalle sur toute la surface. Construction antisismique. briquetage terminé avec une porte
d'entrée et un portail. Plan génie civile et
architecture pour R+2.
Située à Ouled Mendil quartier les
Mahfoudi.
Tél : 0697 67 49 90
-----------------------------------------Dans un endroit résidentiel, calme et pas
loin de l'université de Dely Ibrahim, agece
vend une Villa semi fini à Bois des Cars, sup :
360m², bâti sur 170m².
Tél : 0561 60 96 35
-----------------------------------------Dély Ibrahim : à 50 mètre de l'autoroute,
lieudit Les Grands Vents, sur la route de Ben
Aknoun, vend une carcasse de 200m, bâti 145
m2, composée d'un sous sol + R+2, buanderie, semi briquetée lotissement trés calme,
avec un très bon voisinage, avec acte et L.
foncier + permis de construire.
Tél : 0550 078 54 85
-----------------------------------------vente d une carcasse à Oued Romane au
lieudit Kadous rue Boudjemaâ Khalile
107m bâti sur 200 m. Avec acte et livret
foncier.
Tél : 0551 36 92 72
-----------------------------------------Agence immobilière vend à Bordj el Bahri
dans une cité clôturée, résidentielle, clame
impasse, une carcasse sup.150/120m² R+2
+buanderie, construction parasismique. Avec
acte +permis de construire. TTC
Tél : 0550 18 20 60
Vend à Birkhadem une carcasse 180 m²,
RDC : F2 avec garag, jardin. Avec acte notarié
et livret foncier .
Tél : 0550 34 71 06
-----------------------------------------Agence vend à Ouled Fayet une carcasse
superficie 126m, une façade, bien située dans
un quartier calme et résidentiel.
Tél : 0558 46 64 31
-----------------------------------------Agence met en vente à Bordj El Kiffan,
cité Doume, une carcasse RDC seulement, ,
sup 140 m2, quartier goudronné, ttes commoditées. Avec décision 1ère main et permis de
construire.
Tél : 0698 05 83 47
-----------------------------------------Vend à Bordj El Kiffan une carcasse de
150 m², deux étages avec deux garages et un
jardin.
Tél : 0561 69 79 21
-----------------------------------------Vend une carcasse pas loin du centre de
Saoula, R+2, sup.160m², avec eau, gaz, électricité et garage, dans un quartier sécurisé,
avec acte et livret foncier.
Tél : 0550 65 47 80
LOCAUX
Loue local très propre , 160m2 , 2
façades , à 5 m du Bvd V, convient
pour toutes activités, sanitaires + douche , + petit parking.
Tél : 0561 36 60 04
-----------------------------------------Loue local 80m2 situé à Birkhadem
Tél : 0771 50 62 03
-----------------------------------------Hussein Dey : loue local sup 60m
convient pour différentes activités.
Tél : 0551 08 53 49
-----------------------------------------Location local de 340m2 à
Birkhadem à usage industriel.
Tél : 0790 73 89 41
-----------------------------------------Agence met en vente un local 100%
commercial au centre-ville de Bordj el
Kiffan, sup : 95 m2 avec une soupente
en dur. Acte individuel, livret foncier et
agrément pour ouvrir restaurant.
Tél : 0698 05 83 47
-----------------------------------------Loue local commercial 80m2, situé
à Ouled Fayet, accès facile, convient
pour un dépôt, atelier, confection ou
bureau.
Tél : 0555 18 09 38
-----------------------------------------Vend locale commercial à Didouche
Mourad, avec acte.
Tél : 0771 08 54 71
-----------------------------------------Location local 180m2 à Zéralda.
Tél : 0552 20 38 25
-----------------------------------------Agence loue un beau local, 52m2,
au R.C avec tt commodités, vitrine,
caméra de surveillance, sanitaire, bien
fini .
Tél : 0551 39 90 00
-----------------------------------------Vend à El Harrach local 16m plus
9m fini, avec acte.
Tél : 0554 51 79 74
-----------------------------------------Chéraga : Loue un local d'une superficie de 13 m², sans sanitaire, situé sur
le grand boulevard du lotissement,
convient pour dépôt ou bureau.
Tél : 0550 61 02 96
-----------------------------------------Vend à Aïn Naâdja local (état brute)
sur rue commerciale à proximité du
château d'eau.
Tél : 0555 53 22 30
-----------------------------------------Loue à Douéra un local de 85 m2
avec sanitaire, convient pour atelier ou
dépôt.
Tél : 0550 17 16 32
-----------------------------------------Vend à Kouba un local de 30m2,
convient pour toutes activités commerciales.
Tél : 0556 61 57 68
MAURITANIE
Atelier sur la
concertation autour
de la stratégie
nationale de
communication
L
a ville de Kiffa abrite depuis lundi
04 Janvier 2016, les travaux d'un
atelier de concertation sur la Stratégie
Nationale de Communication pour le
Développement. L'atelier, qui durera
trois jours, est organisé par la
Commission Nationale en partenariat
avec l'UNICEF et le PNUD. Il profite à
plus de trente participants issus des willaya de l'Assaba, du Hodh El Gharbi et
du Guidimagha dont des élus, des
représentants des OSC, des responsables des services techniques régionaux,
des Imams et des responsables d' associations de jeunes et des parents d'élèves.
La cérémonie d'ouverture a été
supervisée par le Wali de l'Assaba, M.
Mohamed El hacen Ould Mohamed
Saad, qui a rappelé l'intérêt qu'accorde
le Gouvernement à l'intégration de la
dimension de communication dans les
programmes et politiques de développement.
Il a, également, exhorté les participants à apporter leurs contributions en
vue de l'enrichissement de la Stratégie
Nationale de Communication pour le
Développement soumise aux travaux
du présent atelier.
Plusieurs communications sont prévues dans l'agenda de cette rencontre
axées sur les principes et fondements
de la C4D, le rôle de la société civile
dans la communication pour le développement ainsi que la feuille de route
de la Stratégie de Croissance Accélérée
et de Prospérité Partagée (SCAPP).
Le projet de loi de
finances initiale
adopté
L
e Sénat a adopté lundi à, au cours
d'une séance plénière, présidée par
M. Ba Abdoul Hadj, son vice-président,
le projet de loi de finances initiale pour
l'exercice 2016.
Pour l'année 2016, le montant des
ressources affectées au budget se chiffre à quatre cent cinquante et un milliards cent soixante sept millions six
cent vingt deux mille ouguiyas
(451.167. 622. 000 UM).
Le ministre des Finances, M. Moctar
Ould Diay a indiqué dans son exposé
relatif à ce budget prononcé devant les
sénateurs, que sur le plan national, le
programme économique du gouvernement pour l'année 2016 se fixe comme
objectifs macroéconomiques, d'atteindre un taux de croissance économique
de l'ordre de 5,2% et de contenir le taux
d'inflation à 4,5% en moyenne
annuelle.
Il a souligné également qu'il vise à
ramener le déficit budgétaire global
hors dons à 2,5% du PIB extractif ainsi
qu'à porter les réserves officielles de
change à 9,9 mois d'importation de
biens et de services. "Le contexte international dans lequel est élaboré le projet de loi de finances 2016 est marqué
par des perturbations de l'économie
mondiale et des turbulences géopolitiques majeures" a-t-il ajouté, rappelant
que cette situation est due essentiellement aux évolutions observées dans les
pays industrialisés, notamment les
Etats-Unis, la zone Euro et le Japon, où
la croissance a été globalement
modeste, citant aussi le cas des Etats
émergeants où la poursuite du ralentissement de la croissance est observée.
Les sénateurs ont loué, au cours de
leurs interventions la présentation au
Sénat pour examen du projet de loi de
finances initiale pour l'exercice 2016
dans les délais légaux.
PUBLICITÉ
MAGHREB
14 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016-11
LIBYE
Kobler voit un signe d'espoir en
2016 grâce à l'accord signé
Le représentant
spécial du
secrétaire
général de l’ONU
pour la Libye,
Martin Kobler, a
adressé une
lettre ouverte au
peuple libyen
dans laquelle il
affirme que
l'année 2016
sera l'occasion
pour ce pays de
redécouvrir la
paix avec un
gouvernement
d'union et un
seul ensemble
d'institutions
légitimes.
D
ans cette lettre publiée
le 1er janvier, Martin
Kobler reconnait que
l'année 2015 n'aura pas été la
plus facile pour la Libye, mais
qu'elle s'est néanmoins achevée par la signature de l'accord
politique libyen qui représente, selon lui, une lueur d'espoir.
Le mois dernier au Maroc,
M. Kobler a joué un rôle de
médiateur lors de pourparlers
entre parties prenantes libyennes qui ont permis d'aboutir à
la signature de cet accord destiné à mettre fin à quatre ans
d'affrontements.
Le représentant spécial, qui
est actuellement basé en
Tunisie, a effectué une visite
de deux jours en Libye, le 31
décembre et le 1er janvier, au
cours de laquelle il a notamment rencontré le président de
la Chambre des représentants,
Agila Saleh. Il a aussi discuté
au téléphone avec le général
Khalifa Haftar.
Lors de sa visite, M. Kobler
s'est également rendu dans un
camp de personnes déplacées
pour écouter leurs préoccupations. Il leur a promis de faire
tout son possible afin d'assurer
leur retour chez elles en 2016.
Pour le représentant spécial, la Libye a maintenant
l'occasion de mettre un terme à
la crise qu'elle traverse en
relançant la transition vers un
Etat démocratique.
Dans sa lettre ouverte, il
appelle
l'ensemble
des
Libyens à accepter l'accord
politique libyen et à appuyer le
gouvernement d'union nationale. Il souligne que la porte
demeure ouverte à tous les
Libyens qui souhaiteraient se
joindre à ceux qui ont déjà
signé cet accord.
Le représentant spécial
insiste en outre sur le fait que
ce processus demeure exclusivement libyen et que l'ONU
REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE
continuera d'appuyer la Libye
dans sa quête vers la paix et la
réconciliation nationale.
"Il ne fait aucun doute que
l'année à venir sera une année
d'efforts, mais elle sera également une année de possibilités. Une occasion pour la
Libye de retrouver la paix
dans l'unité, avec un seul gouvernement d'union et un seul
ensemble d'institutions légitimes", a-t-il dit.
"Le plus important pour le
gouvernement d'union nationale est de remédier rapidement à l'insécurité dans le pays
afin de permettre à toutes les
familles de rentrer chez elles
et aux enfants de retourner à
l'école", a-t-il ajouté.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
ANEP N° 400 623
Deux attaques à proximité
d'importantes installations pétrolières
L
e groupe jihadiste Etat
islamique (EI) a mené
lundi deux attaques à
proximité d'importantes installations pétrolières en Libye,
dans les villes d'al-Sedra et de
Ras Lanouf (nord), a indiqué à
l'AFP un membre des forces
libyennes. Nous avons été attaqués ce matin par un convoi
d'une dizaine de véhicules
armés de l'EI à al-Sedra et Ras
Lanouf, a déclaré à l'AFP par
téléphone un colonel des forces loyales au gouvernement
libyen reconnu par la communauté internationale, Bachir Boudhfira. Il
a affirmé que les assaillants avaient été
repoussés mais que deux de ses soldats
étaient morts dans l'attaque. Ils ont
ensuite mené une attaque par le sud de la
ville de Ras Lanouf mais n'ont pas réussi
à y entrer, a-t-il ajouté. Un responsable
du secteur pétrolier libyen a indiqué à
l'AFP qu'un réservoir d'une capacité de
420.000 barils de pétrole a pris feu lors
des affrontements au sud de Ras Lanouf.
De son côté, l'organisation jihadiste EI a
annoncé sur son compte Twitter que ses
hommes ont mené aujourd'hui une attaque contre la région d'Al-Sedra et qu'un
de ses membres s'était fait exploser dans
une voiture piégée.
L'organisation jihadiste a affirmé que
l'assaut mené est intervenu après la prise
du contrôle totale de Ben Jawad, une
ville côtière située à 600 km à l'est de
Tripoli et à 145 km à l'est de Syrte qui est
sous le contrôle de l'EI depuis juin 2015,
mais aucune source officielle ou militaire
libyenne n'a pu confirmer cette information. L'EI tente depuis plusieurs semaines une percée vers l'est depuis Syrte
pour atteindre la zone du Croissant pétrolier où sont situés les principaux terminaux pétroliers tels qu'Al-Sedra et Ras
Lanouf. L'attaque menée aujourd'hui par
l'EI est la première du genre depuis la
prise de Syrte.
Des avions de combats ont mené des
raids du matin jusqu'à la tombée de la
nuit contre les positions des jihadistes de
l'EI a indiqué à l'AFP un colonel de l'armée de l'air de la base aérienne de
Misrata qui a préféré garder l'anonymat.
Selon cet officier, les bombardements
se sont concentrés sur la zone entre le
check-point d'al-Sedra et la
ville de Ben Jawad où un centre d'opération de l'organisation jihadiste a été pris pour
cible.
Sur un autre front, le chef
du Comité suprême de sécurité
de Syrte, actuellement à
Misrata, a indiqué à l'AFP par
téléphone que des combattants
du groupe jihadiste EI progressaient vers l'ouest depuis
Syrte.
La communauté internationale pousse les factions
libyennes à s'entendre afin
notamment de mieux lutter contre l'EI
qui a profité du chaos en Libye pour renforcer sa base dans le pays.
Très préoccupé par les informations
sur une offensive de Daech (acronyme
arabe de l'EI) contre al-Sedra et Ras
Lanouf. Cela renforce la nécessité pour
les Libyens de soutenir le gouvernement
d'union nationale, a écrit Peter Millet,
ambassadeur du Royaume Uni en Libye,
sur con compte Twitter.
Par ailleurs, un avion MIG 23 s'est
écrasé à Abou Hadi dans le sud-ouest de
Benghazi à cause d'une faille technique
dans le système hydraulique, a indiqué
l'agence de presse libyenne Lana citant
un porte-parole militaire. L'EI a revendiqué être responsable du crash selon le
SITE, un centre américain de surveillance des sites islamistes.
Ces deux (02) offres doivent être mises dans (02) plis séparés portant l’expression «Offre technique» sur la
PRÉSIDENT DE L’APC
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
ANEP N° 400 612
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
ANEP N° 400 640
18 -
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
ALLEMAGNE
L'inflation
remonte un peu
moins que prévu
en décembre
L'
inflation en Allemagne a
poursuivi son ascension en
décembre pour le troisième mois
d'affilée, avec une progression
des prix de 0,3% sur un an, selon
un chiffre provisoire publié lundi
légèrement plus faible que prévu.
Les analystes interrogés par le
fournisseur de services financiers
Factset tablaient sur une inflation
à 0,4%. Sur l'ensemble de l'année
2015, les prix ont augmenté de
0,3% en Allemagne par rapport à
2014, selon l'Office fédéral des
statistiques Destatis qui publie cet
indicateur.
Sur un mois, c'est-à-dire en
comparaison avec novembre, les
prix à la consommation ont reculé
de 0,1% en décembre.
La baisse continue des prix de
l'énergie, observée depuis des
mois, reste le principal frein à l'inflation allemande en décembre,
avec des coûts de l'énergie qui ont
reculé de 6,5% sur un an.
Toutefois, le rythme continue de
ralentir : les prix de l'énergie
avaient fondu de 8,6% en octobre
et de 7,5% en septembre.
Les prix de l'alimentation ont
eux augmenté de 1,4% et ceux
des services de 1,2% en moyenne.
D'autres facteurs ont également pesé sur l'inflation, comme
par exemple des remises plus
marquées que d'habitude sur les
prix de l'habillement, souligne
Marco
Wagner,
de
Commerzbank.
"En raison de l'hiver exceptionnellement doux, les magasins
ont pratiqué en décembre des
rabais plus élevés sur les vêtements d'hiver", ajoute cet analyste.
Pour Carsten Brzeski, de ING,
"cela devrait prendre au moins
jusqu'à la seconde moitié de l'année pour que l'inflation allemande
repasse à nouveau au-dessus de
1%". Ce qui signifie que "les
consommateurs allemands profitent actuellement du meilleur de
deux mondes: un marché du travail solide avec des augmentations décentes de salaires et une
inflation faible. La combinaison
parfaite pour une progression du
pouvoir d'achat des ménages et de
la consommation privée", poursuit M. Brzeski.
Utilisé comme référence par la
Banque centrale européenne
(BCE), l'indice des prix à la
consommation harmonisé (IPHC)
a grignoté 0,2% sur un an en
décembre, et 0,1% sur l'ensemble
de l'année 2015. Une performance
qui reste très loin de la hausse des
prix légèrement sous 2% visée
par l'institution monétaire.
Devant une inflation qui
végète depuis des mois et une
reprise fragile en zone euro, la
BCE a décidé le mois dernier
d'étendre son grand programme
de rachats de dettes lancé en
mars.
"Les dernières données sur
l'inflation allemande confirment
que la force relative de l'économie ne soutient aucunement l'inflation, et renforcent notre opinion selon laquelle la BCE va
devoir faire plus pour atteindre
son objectif d'inflation pour l'ensemble de la région", affirme
Jennifer McKeown, de Capital
Economics.
M.S.
INTERNATIONAL
ÉNERGIE
FRANCE
Le marché automobile a nettement
repris des couleurs en 2015
Le marché automobile
français a nettement
repris des couleurs en
2015, progressant de
6,8% pour dépasser
les 1,91 million
d'unités, mais
Volkswagen a souffert
du scandale des
moteurs truqués et le
diesel a encore perdu
du terrain.
L
es immatriculations de
voitures particulières
neuves n'avaient pas
connu de telle croissance
depuis 2009, année de prime à
la casse qui avait gonflé les
ventes à 2,3 millions d'unités.
Le marché était resté à un
niveau faible en 2013 et 2014:
1,79 million. "C'est une bonne
année, meilleure que prévu", a
commenté Flavien Neuvy, responsable de l'Observatoire
Cetelem de l'automobile. "Le
marché repart enfin de l'avant,
même s'il reste sous les deux
millions d'unités, son rythme
traditionnel d'avant-crise".
En décembre, les immatriculations de voitures neuves
ont augmenté de 12,5% par
rapport au même mois de
2014, selon le Comité des
constructeurs français d'automobiles (CCFA). Mais le mois
a été très difficile pour le
groupe VW, en pleine tourmente à cause de ses moteurs
diesel truqués: il a vu ses
livraisons s'effondrer de 8,9%,
et même de 15,2% pour la
marque Volkswagen. Sur l'en-
semble de l'année, le groupe
Volkswagen, qui reste le premier importateur avec 12,9%
du marché, avance encore de
3,9%, à comparer toutefois
aux +9,4% enregistrés par la
moyenne des constructeurs
étrangers. "On a bien la confirmation qu'il se passe quelque
chose" sur les ventes de
Volkswagen en France, depuis
que le scandale a éclaté en
septembre, a remarqué JeanFrançois Belorgey, expert
automobile chez EY. Les groupes français ont quant à eux
progressé de 4,6% sur l'année.
Ils détiennent 54,2% du marché et monopolisent le "top
10" des modèles vendus: la
Renault Clio pointe en tête,
suivie par les Peugeot 208 et
308. Renault a vu ses livraisons croître de 5,2%, grâce à
ses véhicules frappés du
losange (+8,1%) tandis que sa
marque "low cost" Dacia a
décroché de 5%. PSA, dont les
immatriculations ont crû de
+4,2%,
peut
remercier
Peugeot (+7,3%) tandis que
Citroën est resté quasi stable
(+0,8%) et que DS a cédé
4,7%.
L'ÉLECTRIQUE JUSTE
SOUS 1%
Dans un contexte défavorable aux moteurs au gazole,
entre l'affaire Volkswagen et
des annonces des pouvoirs
publics sur le resserrement de
la fiscalité avec l'essence, les
voitures diesel ont encore
perdu du terrain en 2015 et ne
représentent plus que 57,2%
du marché contre 63,9% en
2014. Les automobiles à
essence ont convaincu 38,6%
des acheteurs (33% en 2014).
Parallèlement, les voitures
dites "vertes" ont continué à
grignoter des parts l'année
dernière: les hybrides sont
passés à 3,2% de pénétration
(+0,8 point) tandis que les
autos 100% électriques,
encouragées par le gouvernement, ont atteint 17.266 unités, soit 0,9% des immatriculations contre 0,6% en 2014,
selon le CCFA.
Des performances "plutôt
encourageantes", pour M.
Neuvy, "dans un contexte du
prix du pétrole extrêmement
faible". Parmi les grands
gagnants de l'année en France
figurent les groupes "premium" allemands: Mercedes,
grâce à Smart, a vu ses ventes
bondir de 19,1%, et BMW
(avec Mini) de 15,3%. "On
voit bien que le marché des
marques +entry+ (moins chères NDLR) est plutôt à la
baisse, ceux qui s'en tirent le
mieux en pourcentage sont les
premium, alors que les marques généralistes suivent le
marché",
analyse
M.
Belorgey. A noter aussi la
bonne santé du groupe
Hyundai (+17,1%) et de Fiat
(+13,9%) qui touche les dividendes de ses 4x4 urbains
dont Jeep. Le groupe Nissan,
partenaire de Renault, progresse de 9,5% sur l'année,
tandis que son rival Toyota est
à +8,5% et conserve de justesse la cinquième place du
classement en volume, derrière Ford (+7,5%). Seul dans
le rouge, General Motors (1,7%) souffre toujours de la
disparition de Chevrolet en
Europe. La question pour
2016, selon M. Neuvy, sera de
savoir si les particuliers vont
reprendre véritablement le
chemin des concessionnaires,
alors que les ventes aux entreprises ont représenté la moitié
des volumes de 2015. Cet
expert dit tabler sur une croissance de 3,1% cette année. M.
Belorgey, de son côté, prévoit
une année "correcte" de
"légère croissance" pour l'automobile en France même si
pour lui, "on ne rééditera pas
les 6,8%" de 2015.
Mustapha S.
ASSURANCES
Les catastrophes naturelles ont coûté 90
milliards de dollars en 2015
L
es catastrophes naturelles de 2015
ont coûté plus de vies que celles
de l'année précédente, mais causé
moins de dommages, révèle lundi le bilan
annuel compilé par le réassureur allemand
Munich Re, qui met en garde contre une
recrudescence d'ouragans.
Avec 23 000 victimes, les catastrophes
de l'an dernier ont été plus létales que celles de l'année précédente (7 700 décès)
mais beaucoup moins que la moyenne des
30 dernières années, selon le rapport de
Munich Re, qui chaque année fait référence sur le sujet. Le séisme qui a frappé
le Népal en avril a été le plus meurtrier,
avec 9 000 victimes.
En termes de dommages en revanche,
l'année 2015 a été un "bon" cru, avec le
montant le moins élevé depuis 2009: 90
milliards de dollars, contre 110 milliards
l'année précédente. La moyenne des 30
dernières années était de 130 milliards de
dollars par an. Beaucoup de cyclones tropicaux de 2015 se sont déchaînés dans des
régions peu peuplées, et dans l'Atlantique
Nord le phénomène naturel El Niño a fait
barrage aux grosses tempêtes, explique le
réassureur. Mais "le montant de dommages, contenu en comparaison, ne doit
aucunement inciter à relâcher la vigilance", prévient le groupe, dont la division d'études sur les risques climatiques et
géologiques analyse au plus près les évo-
lutions.
APRÈS EL NIÑO, LA NIÑA?
"Les scientifiques partent du principe
qu'à la phase actuelle d'El Niño pourrait
succéder dans les années à venir le
contraire, à savoir une phase de La Niña,
qui à l'inverse favoriserait par exemple la
formation d'ouragans dans l'Atlantique
Nord", explique dans le communiqué
Peter Höppe, chef de la division Geo
Risks Research de Munich Re.
El Niño, phénomène naturel périodique provoqué par un changement de sens
des alizés au-dessus du Pacifique équatorial et particulièrement marqué l'an dernier, a aussi contribué à faire de 2015 une
année extraordinairement chaude, conduisant à sécheresses et vagues de chaleur et
exacerbant les effets du réchauffement
climatique à l'œuvre.
En termes de victimes, la vague de
chaleur torride qui a touché l'Inde et le
Pakistan en mai et juin, et celle qu'a
connue l'Europe à l'été arrivent directement après le séisme au Népal, avec 3.670
et 1.250 morts respectivement.
Ces catastrophes, qui ne dévastent pas
cultures et habitations comme les tornades ou les inondations, causent moins de
dommages financiers, mais n'en sont pas
moins fatales pour les régions concernées.
UN TIERS DES DOMMAGES
ASSURÉS
Sur les 90 milliards de dommages
recensés, 27 milliards de dollars étaient
assurés, précise Munich Re. Comme tous
les ans, c'est dans les pays industrialisés
que le taux d'assurance était le plus fort les dégâts causés par la vague de froid aux
Etats-Unis en début d'année, la tempête
Niklas en Europe, ou encore les incendies
en Californie comptent parmi les plus
gros postes de coûts pour les assureurs alors que seule une fraction des dommages causés par le séisme au Népal (210
millions de dollars sur 4,8 milliards de
coûts) l'était. Et "comme au Népal, la part
des dégâts assurés était minime pour les
autres catastrophes dans les pays en développement" constate Torsten Jeworrek,
membre du directoire de Munich Re. En
2015 l'écrasante majorité (94%) des catastrophes qui ont conduit à des dommages
significatifs était d'origine météorologique, et si beaucoup étaient en relation
directe avec El Niño, les effets du
réchauffement climatique se font également ressentir. Les récentes inondations
dans le Nord de l'Angleterre étaient ainsi
conséquences d'une météo inhabituellement douce et de pluies torrentielles. Elles
pourraient avoir coûté plus d'un milliard
d'euros, selon une première estimation,
selon Munich Re.
Kamel A.
PRIX DU PÉTROLE
Le brut rebondit légèrement en Asie
en raison des tensions géopolitiques
Les cours du
pétrole étaient
orientés à la
hausse hier
matin en raison
de la crise entre
Ryad et Téhéran,
mais ce rebond
devrait être
modéré en
raison de l'excès
d'offre mondiale
et des carences
de l'économie
chinoise.
L
a
brouille
entre
l'Arabie saoudite et
l'Iran au sujet de l'exécution d'un dignitaire chiite
est devenue une crise diplomatique majeure, Ryad et ses
alliés sunnites ayant rompu ou
réduit leurs relations avec
Téhéran. Les Etats-Unis,
alliés des Saoudiens mais qui
se sont aussi rapprochés des
Iraniens depuis l'accord sur le
nucléaire conclu en juillet, ont
demandé des mesures positives pour calmer les tensions.
Le secrétaire d'Etat américain
John Kerry s'est entretenu
avec ses homologues iranien
et saoudien. L'Arabie saoudite
est le premier producteur de
l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), dont
l'Iran est également un important membre. Certains investisseurs s'inquiètent de ce que
les tensions bilatérales perturbent l'offre de brut. Le cours
du baril de light sweet crude
(WTI) pour livraison en
février progressait mardi
matin de 25 cents à 37,01 dollars dans les échanges électroniques en Asie. Le baril de
Brent, référence européenne
du brut, également pour livrai-
son en février, gagnait 24
cents à 37,46 dollars. Mais,
selon les analystes, l'effet de
ces tensions géopolitiques est
amorti par le contexte global
d'une offre surabondante qui a
fait dégringoler les prix depuis
juin 2014, époque où l'or noir
se vendait à 100 dollars le
baril. Les importantes réserves mondiales et le niveau
élevé de la production signifient que les risques géopolitiques au Proche-Orient n'ont
plus un impact aussi important
qu'avant sur les cours, explique dans un commentaire de
marché le cabinet Capital
Economics. D'autres analystes
observent que les inquiétudes
quant à la santé de l'économie
chinoise, après des indicateurs
moroses, contribuent également à freiner la hausse des
prix du brut car elles alimentent les craintes d'une faible
demande en pétrole de la
seconde économie de la planète. La veille, les cours du
pétrole ont fini en baisse à
New York, l'inquiétude suscitée par le regain de tensions
entre l'Arabie Saoudite et
l'Iran ne suffisant pas à compenser la déprime provoquée
par les excédents mondiaux de
production. Le cours du baril
de "light sweet crude" (WTI)
pour livraison en février a
perdu 28 cents à 36,76 dollars
sur le New York Mercantile
Exchange
(Nymex).
A
Londres, le baril de Brent de
la mer du Nord pour livraison
à même échéance a perdu
juste 6 cents à 37,22 dollars
sur
l'Intercontinental
Exchange (ICE). En début de
séance, "les marché du pétrole
ont été soutenus par la hausse
des tensions entre l'Arabie
Saoudite et l'Iran, après que
l'Arabie saoudite a exécuté un
dignitaire chiite influent
samedi sous l'accusation de
terrorisme, déclenchant des
manifestations puis une rupture des relations diplomatiques", a expliqué Tim Evans,
chez Citi. "L'inquiétude c'est
que les tensions anciennes
pourraient se réveiller jusqu'à
déboucher sur une forme de
confrontation
militaire
directe, menaçant la production et le transport de pétrole
dans la région", a-t-il expliqué. "D'un autre côté, on peut
dire que les tensions rendent
encore un peu plus difficile la
possibilité d'un accord à
l'Opep (Organisation des pays
exportateurs de pétrole) pour
réduire volontairement l'offre"
et soutenir les cours, a ajouté
M. Evans. L'Iran et l'Arabie
saoudite font tous les deux
partie de ce cartel. Pour John
Kilduff, chez Again Capital,
"les excédents du marché
représentent
une
force
immuable, et rien d'autre
qu'une guerre pourrait y mettre fin".
"Il faut que moins de
pétrole arrive sur le marché,
quels que soient les moyens
d'y parvenir, et soit ils réduisent leur production volontairement, soit quelqu'un le fait
pour eux non volontairement"
via un conflit, a ajouté M.
Kilduff.
La plupart des analystes
doutaient qu'un rebond des
cours du brut soit justifié pour
l'heure, dans la mesure où la
production du Golfe, qui
compte pour près de 30% de
l'offre mondiale de pétrole,
n'était pas menacée dans l'immédiat. "De faibles liquidités
au démarrage de la nouvelle
année ont probablement exacerbé la réaction des marchés
pétroliers à (cette) dispute
politique qui est peu susceptible de perturber la production", commentait Jasper
Lawler, analyste chez CMC
Markets. Par ailleurs, le marché est également en proie à
des inquiétudes pour la
demande, après l'annonce
d'une nouvelle contraction de
l'activité manufacturière en
décembre en Chine, premier
importateur mondial de
pétrole. Cette statistique a
entraîné une dégringolade des
Bourses chinoises, qui ont fini
par être arrêtées prématurément, et plombé ensuite les
marchés d'actions européens
et américains. Enfin, le marché s'inquiète de voir le terminal de Cushing (Oklahoma,
sud des Etats-Unis), qui sert
de référence au WTI, se remplir toujours plus. Après que
le Mississippi est sorti de son
lit à la suite des intempéries de
la fin décembre, "il y a 215
000 barils par jour de brut bloqués à Cushing, dans l'impossibilité d'être transportés dans
le sud de l'Illinois (nord)", a
expliqué Matt Smith, chez
ClipperData.
Farida B.
GRANDE-BRETAGNE
La production d'hydrocarbures en hausse pour
la première fois en quinze ans
L
a production britannique de
pétrole et de gaz a augmenté de
plus de 7% en 2015, enregistrant
sa première hausse en quinze ans, a
annoncé lundi la fédération professionnelle du secteur, se montrant toutefois
prudente concernant les perspectives
d'avenir de l'industrie.
Les données du gouvernement pour les
dix premiers mois de 2015 montrent que
le volume total de pétrole et de gaz produit sur le plateau continental britannique
a grimpé de 8,6% par rapport à 2014, avec
la production d'hydrocarbures liquides
(pétrole et condensat) qui a augmenté de
10,6% et celle de gaz de 6,1%, a noté
Deirdre Michie, la directrice de Oil and
Gas UK, citée dans un communiqué.
La production en novembre et décembre a tendance à être plus stable historiquement mais même ainsi, Oil and Gas
UK s'attend désormais à ce que la production de l'ensemble de l'année 2015 soit 7%
à 8% plus importante que l'an passé, a
ajouté Mme Michie.
La directrice générale de Oil and Gas
UK s'est félicitée de cette hausse, qui
intervient dans un contexte particulièrement difficile pour l'industrie pétrolière,
alors que les cours du brut ont chuté d'environ 35% sur l'année 2015.
Selon elle, cette augmentation plus
importante que prévu de la production est
imputable à l'accent mis par l'ensemble de
l'industrie sur l'amélioration de l'efficacité
de la production, couplée à des investissements de plus de 50 milliards de livres au
cours des quatre dernières années afin de
mettre en service de nouveaux champs.
Alors que l'industrie pétrolière et
gazière en mer de la Grande-Bretagne
doit s'adapter aux prix bas du pétrole et
gagner en efficacité dans ses opérations,
le fait est que la valeur de notre production a été divisée par plus de deux. Les
temps sont vraiment durs pour cette
industrie et les gens qui travaillent pour
elle, a toutefois prévenu Mme Michie,
s'attendant à ce que de nouvelles pertes
d'emplois soient à déplorer dans le secteur
en 2016.
En 2014, la production britannique
d'hydrocarbures avait reculé de 1,1% à
1,42 million de barils équivalent pétrole
par jour, avec notamment un repli prononcé (-2,6%) de la production d'hydrocarbures liquides.
La dégringolade des cours du brut qui
affecte les marchés depuis la mi-2014 se
fait ressentir sur les emplois dans le secteur pétrolier en mer du Nord où les entreprises opèrent des coupes drastiques dans
leurs budgets.
Selon le rapport annuel d'Oil and Gas
UK publié début septembre, 65.000 postes ont été supprimés depuis le début de
l'année 2014, lorsque le nombre d'emplois
avait atteint son pic à 440 000 postes.
Siham S.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 7
ZAMBIE
11 compagnies
candidates pour
le premier projet
d'énergie
solaire
nze compagnies ont été pré-
O
qualifiées comme candidates
pour assurer le premier projet
d'énergie solaire de Zambie, destiné
à réduire le déficit énergétique de ce
pays d'Afrique australe, selon un
communiqué publié.
Les candidatures portent sur le
développement de deux centrales
photovoltaïques de 50 mégawatts à
Lusaka, capitale du pays. La compagnie
Industrial
Development
Corporation Zambia Limited (IDC),
une société d'investissement détenue
en propriété exclusive par le gouvernement, a déclaré dans son communiqué que les pré-qualifications faisaient suite à un appel d'offre courant du 5 octobre au 13 novembre, et
que 48 candidatures avaient été
reçues pendant cette période. Parmi
les compagnies qualifiées figurent la
chinoise,
Shanghai
Electric
Power/Avic, la française, EDF
Energie Nouvelle, la norvégienne,
Scatec Solar, la française, Access
Eren Zambia 1, le consortium sudafricain, Mulilo Zambia PV1, et
l'italienne, Enel Green Power.
Le processus de soumission des
dossiers pour l'appel d'offres devrait
débuter en janvier de l'an prochain,
selon le communiqué. Plus tôt cette
année, le président zambien Edgar
Lungu a ordonné à IDC de viser le
développement immédiat et l'acquisition de jusqu'à 600 mégawatts
d'énergie photovoltaïque pour alimenter le réseau national suite à une
grave crise énergétique que ce pays
a connu cette année en raison d'un
niveau des eaux trop faibles affectant la production d'énergie hydroélectrique.
Environ 90 % de l'électricité
zambienne est d'origine hydroélectrique.
F.B.
IMPORTATIONS DE
GAZ
Le Turkménistan
prêt à négocier
aveca compagnie
Gazprom
gazière d'Etat
L
Turkmengaz a annoncé lundi
être prête à négocier avec le géant
du gaz russe Gazprom qui a diminué
ses importations de gaz auprès de ce
pays d'Asie centrale. L'entreprise
publique turkmène Turkmengaz
souligne être prête à négocier avec
Gazprom Export, a-t-elle déclaré
dans un communiqué. Les ressources de cette ancienne république
soviétique, dont les sous-sols renferment de gigantesques réserves d'hydrocarbures, dépendent principalement des importations de gaz par la
Russie. Or, Gazprom a décidé début
2015 de limiter ses achats à 4 milliards de m3 pour l'année dernière.
En février, le ministère du Gaz du
Turkménistan a alors qualifié de
partenaire instable le géant gazier
russe, estimant qu'il violait régulièrement les accords en vigueur avec
le Turkménistan. Jusqu'à présent
principal
partenaire
du
Turkménistan dans le secteur gazier,
la Russie a laissé place à la Chine et
à l'entreprise China National
Petroleum Corporation, qui importe
35 milliards de m3 par an avec un
objectif de 60 milliards en 2020.
S.S.
6-
Mise en service
de douze stations
MSAN
ouze (12) stations d'accès
multiservices
MSAN
(MultiService Access Node) ont
été mises en service à travers la
wilaya d'Illizi, a-t-on appris hier
des responsables locaux de l'entreprise Algérie Télécoms (A.T).
Ces stations visant à améliorer
notamment les prestations téléphoniques et d'accès à l'Internet haut
débit, ont été installées à travers la
commune d'In-Amenas (3), la circonscription administrative de
Djanet (2), la commune d'Illizi (2),
la région de Tin Fouyé Tabenkort TFT- (4) et l'aéroport Zarzaitine à
In-Amenas (1), a-t-on précisé.
Quatre autres stations du type
devront être réceptionnées à la fin
de ce mois de janvier, dans les
quartiers de Zelouaz et ZelouazDjedida (Djanet), Bordj Omar
Driss et la localité de Zaouiet SidiMoussa, tandis que quatre autres
sont en cours de réalisation au chef
lieu de la wilaya d'Illizi, a-t-on
ajouté.
Une fois toutes ces installations
mises en service, le taux de couverture concernant ce nouveau
support technologique atteindra
dans cette wilaya les 90 pourcent,
selon la même source.
Dans le même contexte, six stations 4G de téléphonie en mode
fixe ont été mises en service à travers la wilaya, trois à TFT et une à
Ohanet (daira d'In-Amenas), et les
deux autres au quartier El-Mihane
(Djanet) et à Bordj Omar Driss, at-on ajouté.
Les contraintes rencontrées
dans le choix de terrain au niveau
des quartiers El-Mihane et
Zelouaz (Djanet), ont quelque peu
retardé la réalisation de ces stations, signalent les responsables
locaux d'A.T.
Un programme "ambitieux" est
prévu pour 2016 dans le cadre du
déploiement de ces nouvelles technologies de télécommunications,
afin de parvenir à un taux de couverture de 100 pourcent de la
wilaya, ont-ils également fait
savoir.
R.R.
La station de traitement des eaux
usées mise en service
Une station d'épuration
(STEP) des eaux usées
par lagunage été mise
en service dans la
commune de Berriane
(45 km au nord de
Ghardaïa), a-t-on
constaté.
expliqué Missoum Benritab.
Pour préserver cette infrastructure d'éventuelles inondations, les pouvoirs publics ont
édifié une digue d'une longueur
de 3 km pour protéger l'ouvrage
contre les crues cycliques. Cet
ouvrage environnemental de
lagunage se compose de six (6)
bassins d'aération renforcés par
37 aérateurs flottants disposés
en modules, qui seront mis en
service temporairement selon
les résultats des analyses journalières de la qualité des eaux
épurées, ainsi que de trois (3)
bassins de décantation et de
finition, nécessaires pour l'élimination des microorganismes,
a-t-il ajouté. Les eaux usées collectées sont préalablement
débarrassées des gros déchets et
dessablées, avant de subir un
traitement biologique dans les
bassins d'aération renforcés par
des aérateurs flottants, a fait
savoir M.Benritab, ajoutant que
les eaux usées une fois épurées
et avérées compatibles avec les
exigences de l'environnement,
seront déversées dans le lit de
l'oued El-Henaya sans risque de
polluer le milieu naturel.
Les résidus de traitement
présentent un ''intérêt agrono-
mique indéniable '' et seront
récupérés sous forme de matières organiques ou boues après
séchage dans les bassins de
décantation avant d'être utilisée
comme fertilisants du sol, a-t-il
souligné. "Ce projet vient
conforter l'amélioration du
cadre de vie du citoyen, la préservation de l'environnement et
l'accompagnement du développement économique et social de
la commune de Berriane", a
estimé le responsable. Un
investissement de plus de cinq
(5) milliards de dinars a été
consenti par les pouvoirs
publics, au titre du programme
spécial de développement des
régions du sud, pour la réalisation de quatre stations de lagunage visant à traiter les eaux
usées des localités urbaines de
la wilaya de Ghardaïa. Ces projets environnementaux ''de
grande envergure'', consistent
en la réalisation d'une station de
lagunage naturelle dans la commune d'El-Atteuf au lieu dit
Kef El-Doukhane (mise en service en décembre 2012) pour la
prise en charge des eaux usées
rejetées par les effluents urbains
domestiques de quatre communes de la vallée du M'Zab
(Daya Ben Dahoua, Ghardaia,
Bounoura et El-Atteuf), estimés
à plus de 46000 M3/ jour.
Une autre station de lagunage d'une capacité de traitement de 15.000 M3/jour a été
mise en service en 2013 pour
prendre en charge les rejets
domestiques de la commune de
Guerrara, tandis qu'une troisième d'une capacité de 30.000
M3/j sera mise en service prochainement dans la région d'ElMenea. Des études techniques
de cinq stations de traitement
des eaux usées pour les localités
de Hassi-Lefhal, Mansourah,
Zelfana, Seb-Seb et Bounoura,
seront lancées dans le cadre du
programme national d'assainissement et d'épuration des eaux
usées, afin de promouvoir la
politique environnementale
durable et l'économie de l'eau, a
annoncé le même responsable.
Cet important investissement vise à améliorer le cadre
de vie du citoyen dans les zones
les plus urbanisées de la wilaya,
à supprimer la pollution engendrée par l'évacuation des eaux
usées et à préserver les nappes
phréatiques existantes dans ces
zones, selon la même source.
Ilyes S.
JIJEL
Récupération de terrains et démolition de bidonvilles
D'
importantes réserves
foncières destinées à
la réalisation d'équipements publics ont été récupérées ou en cours de l'être à Jijel
après la démolition de bidonvilles et d'habitations précaires, a-ton constaté lundi.
Si pour le moment aucun premier bilan n'a été établi, il n'en
demeure pas moins que les
superficies récupérées sont assez
"conséquentes" pour répondre
aux besoins des collectivités
locales afin de permettre la réalisation de divers équipements
publics qui faisaient défaut au
chef-lieu de wilaya, mais aussi
dans les autres agglomérations
de la région, également gangrenées par le phénomène des
constructions anarchiques.
Lundi, des engins étaient en
pleine action au quartier "40
hectares", sur les hauteurs de
Jijel, pour démanteler des
constructions et baraquements
qui servaient d'habitation ayant
poussé comme des champignons
au cours de ces dernières années.
Les occupants des lieux
avaient été relogés mercredi dernier à la nouvelle cité Harratène,
à l'est du chef-lieu de wilaya,
dans le cadre du programme de
résorption de l'habitat précaire
(RHP).
La suppression de ces bâtisses de fortune qui ont enlaidi la
zone 3, dans la périphérie du
quartier Ouled Aissa, a été
accueillie avec soulagement par
les riverains. La soixantaine
d'hectares indûment occupés
servira à recevoir des équipements publics, notamment des
écoles ou extension d'établissements scolaires et, entre autres,
une polyclinique, selon un élu
communal.
Cette opération de démolition
qui a mobilisé d'importants
Oran : Couverture nuageuse partielle-28°Min-17°-Hum:56%
Le conflit sans effet sur les efforts
de paix, dit Ryad
La crise avec l'Iran "ne
devrait avoir aucun
effet" sur les efforts de
paix en Syrie et au
Yémen, a affirmé
l'ambassadeur
saoudien à l'ONU
Abdallah al-Mouallimi.
Le Conseil de sécurité
a de son côté
condamné les
attaques contre les
missions saoudiennes
en Iran.
P
artie intégrante d'un
vaste programme de
préservation de l'environnement et des ressources
hydriques des communes de la
wilaya de Ghardaïa, cette infrastructure réalisée sur une superficie de 17 hectares à 5 km à
l'Est de Berriane sur la rive
droite de oued El Henaya, à
l'aval de l'ancienne digue de
rétention des eaux pluviales,
assurera un traitement biologique de près de 12.000 M3/jour
à l'horizon 2030. D'un coût de
850 millions de dinars, cet
ouvrage d'épuration biologique
par lagunage de Berriane traitera l'ensemble des effluents
résiduaires d'eaux usées produits par les quartiers et les tissus urbains de la région estimés
à plus de 40.000 âmes. Elle
contribuera également à la protection des oueds El-Henaya,
Balouh et de la nappe phréatique, ainsi que la préservation
des ressources hydriques de la
région à travers notamment la
réutilisation en agriculture des
eaux usées traitées, a souligné
le responsable chargé des projets des STEP à la direction des
ressources en eau de Ghardaïa.
Construite par une entreprise
algérien ''AMENHYD'' selon
les normes universelles, cette
infrastructure d'épuration est
conçue de manière à valoriser
les eaux usées traitées biologiquement au moyen de lagunage
pour l'extension de la surface
agricole irriguée et arable, afin
d'améliorer les revenus des
agriculteurs de la région et créer
par la même des emplois, a
moyens matériels et humains,
notamment les services d'ordre
et de la protection civile, dépêchés en renfort, s'est déroulée
dans de "bonnes conditions."
"La présence de ces bidonvilles nous a tellement gênée à telle
enseigne qu'il nous a été difficile
de bénéficier de certains réseaux
(branchement au gaz, à.)", a
confié un citoyen de ce quartier
populeux, non loin de l'université Mohamed Seddik Benyahia.
Des collégiens du CEM d'à
côté, présents au moment de la
démolition des habitations de
fortune, ignoraient que leur établissement pourra bénéficier
d'une opération d'extension à
même d'accueillir, à l'avenir, de
futurs écoliers.
Depuis l'été dernier, les opérations de démolition de bidonvilles et de constructions illicites
bâties sur des terrains appartenant au domaine public voire
des terres agricoles à haut potentiel, ont été lancées à grande
échelle à travers la région.
Ce manque à gagner en
matière de réserves foncières
semble être une "aubaine" pour
l'implantation de divers équipements publics qui font défaut à
de nombreuses communes de la
wilaya.
Un autre défi auquel fait face
la wilaya reste celui de plusieurs
parcelles de terres agricoles qui
abritaient des serres maraîchères
détournées de leur vocation pour
servir de parcs automobiles et
engins.
Les APC s'étaient plaints à
maintes reprises de ce déficit
chronique qu'elles pourront désormais combler grâce à la stratégie mise en place, par les pouvoirs publics, pour mettre de
l'ordre dans la gestion des villes
et des espaces publics indûment
squattés, a noté un observateur.
Alger : Couverture nuageuse partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61%
partielle-Max-27°Min-13°-Hum:61%
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 19
CRISE IRANO-SAOUDIENNE
GHARDAÏA
ILLIZI
D
INTERNATIONAL
RÉGIONS
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
Sur la bande littorale, tout
comme à l'intérieur, de nombreuses constructions fantômes,
érigées au mépris de la réglementation et des lois de l'urbanisme et qui ont donné une note
de laideur à cette belle région, se
sont effondrées à coup de pelleteuses et d'autres engins de travaux publics.
En parallèle, les autorités
locales ont accéléré le rythme de
réalisation et d'attribution des
logements sociaux dans le cadre
d'une démarche cohérente visant
l'éradication de l'habitat précaire, selon les services de la
wilaya.
Jusqu'à fin 2015, pas moins
de 1.500 logements ont été remis
à leurs bénéficiaires et les opérations se poursuivent normalement à travers les différentes
localités de la wilaya.
Amina B.
Annaba : Couverture nuageuse partielle -Max-24°
Max-24° Min-13°-Hum:62%
"N
ous continuerons de travailler dur pour soutenir les efforts de paix en Syrie
et au Yémen", a assuré l'ambassadeur saoudien. Ryad "ne boycottera pas" les prochains pourparlers de paix sur la Syrie, prévus en principe à partir du 25
janvier à Genève sous l'égide de
l'ONU. Abdallah al-Mouallimi
a cependant mis en doute
devant des journalistes la
volonté de l'Iran de promouvoir
la paix en Syrie, estimant que
Téhéran "n'avait pas beaucoup
soutenu ces efforts" de règlement. De même, il a souhaité
que les prochains pourparlers
de paix au Yémen prévus à la
mi-janvier "soient productifs",
mais en ajoutant que "cela
dépendra de l'attitude des houthis". L'ambassadeur saoudien a
réaffirmé que les rebelles chiites soutenus par l'Iran doivent
"accepter d'appliquer la résolution 2216" de l'ONU qui leur
enjoint de se retirer des territoires qu'ils ont conquis depuis le
début de la guerre civile.
Si Ryad, qui soutient militairement le gouvernement yéménite contre les houthis, a mis fin
à la trêve samedi au Yémen,
c'est que les rebelles "l'ont violée continuellement depuis le
début", a-t-il expliqué.
DÉCLARATION DE L'ONU
Lundi soir, le Conseil de
sécurité de l'ONU a "condamné
le plus fermement possible les
attaques" contre les missions
diplomatiques saoudiennes à
Téhéran et Machhad (nord-est
de l'Iran) qui ont suivi l'exécution par Ryad d'un dignitaire
chiite saoudien. Abdallah alMouallimi avait demandé au
Conseil de désavouer ce saccage, qui constitue selon Ryad
une "violation grave des
Conventions de Vienne". Le
Conseil a demandé à Téhéran
"de protéger les installations
diplomatiques et consulaires et
leur personnel" et de "respecter
pleinement ses obligations
internationales" à cet égard. La
déclaration, adoptée à l'unani-
mité des 15 membres, ne fait en
revanche aucune mention de
l'exécution du dignitaire chiite,
opposant au régime de Ryad.
Le texte rappelle que les
Conventions de Vienne font
obligation aux Etats de protéger
les missions diplomatiques. Il
"appelle toutes les parties à
maintenir le dialogue et à prendre des mesures pour réduire
les tensions dans la région". M.
Ban avait aussi appelé dimanche le ministre iranien des
Affaires
étrangères,
Mohammad Javad Zarif. M.
Ban a demandé aux deux ministres d'éviter toute action qui
pourrait exacerber les tensions
entre les deux pays et dans la
région, a indiqué M. Dujarric. Il
a souligné l'importance pour les
deux pays de poursuivre un dialogue constructif, dans l'intérêt
de la région et au-delà, a-t-il
ajouté.
PROMESSES DE
TÉHÉRAN
Dans une lettre adressée
lundi au Conseil de sécurité, la
mission iranienne à l'ONU avait
de son côté exprimé les
"regrets" de Téhéran après le
saccage des missions diplomatiques saoudiennes. Elle avait
promis de "prendre les mesures
nécessaires pour que de tels
incidents ne se reproduisent
pas". La Turquie a elle aussi
appelé lundi l'Iran et l'Arabie
saoudite à apaiser les tensions.
Ankara a souligné que l'hostilité entre ces deux puissances
du monde musulman ne pouvait qu'envenimer la situation
dans la "poudrière" qu'est le
Moyen-Orient.
"Nous voulons que ces deux
pays renoncent immédiatement
à la situation tendue qui ne va
évidemment qu'aggraver les
tensions déjà fortes existant au
Moyen-Orient", a déclaré le
vice-Premier ministre et porteparole du gouvernement turc
Numan Kurtulmus, cité par
l'agence de presse Anatolie.
Evoquant à la fois l'Iran et
l'Arabie
saoudite,
M.
Kurtulmus a souligné que "ce
sont deux pays islamiques
majeurs pour la Turquie".
L'Iran n'épargnera aucun effort
pour arrêter et poursuivre en
justice les responsables de ces
incidents, que le président iranien Hassan Rohani avait qualifiés dimanche d'injustifiables.
Téhéran va prendre les mesures
nécessaires pour que de tels
incidents ne se reproduisent
pas, ajoute la lettre. Selon des
diplomates, les 15 pays membres du Conseil discutaient
lundi de la possibilité de publier
une déclaration sur la crise
irano-saoudienne.
Nawal Z.
ÉTATS-UNIS
Barack Obama abat ses cartes sur les
armes à feu
B
arack Obama passe cette semaine
à l'offensive sur le contrôle des
armes à feu aux Etats-Unis. Mais
sans l'appui du Congrès, il pourrait se
contenter de mesures à portée limitée.
Donald Trump ironise déjà.
Le président américain veut marquer
les esprits après sept années durant lesquelles, fusillade après fusillade, il n'a pu
qu'exprimer sa frustration. En contournant le Congrès et en s'appuyant sur de
probables décrets, il sait qu'il s'expose à
des recours en justice, et place désormais
le débat au cœur de la campagne présidentielle.
Barack Obama devait rencontrer lundi
sa ministre de la Justice Loretta Lynch
pour examiner les options possibles. Le
lendemain, il est prévu que le président
américain s'exprime depuis les salons de
la Maison Blanche à 11h40 (17h40 suisses) pour présenter un ensemble de décisions "de bon sens" visant à mieux encadrer la circulation et l'usage des armes à
feu, a annoncé lundi l'exécutif américain.
D'autres annonces devraient suivre
dans la semaine. Jeudi, le président devra
notamment répondre aux questions du
public en direct sur la chaîne CNN.
Lundi déjà, devant la presse américaine, le président a plaidé en faveur d'un
contrôle renforcé des armes et annoncé
qu'il utiliserait son pouvoir réglementaire
pour faire passer ses idées. Si ces mesures ne suffiront pas à empêcher tous les
crimes violents ou les massacres, elles
sont susceptibles de sauver des vies, a-t-il
dit.
UN DÉCRET CONTROVERSÉ
La Maison Blanche est restée jusqu'à
présent muette sur ses projets. La principale mesure pourrait porter sur une généralisation de l'obligation de contrôles
d'antécédents judiciaires et psychiatriques avant toute vente d'arme. Dans de
nombreux endroits aux Etats-Unis, en
particulier dans les foires itinérantes, il
demeure possible d'acquérir une arme
sans aucun des contrôles exigés des
armuriers homologués par les autorités
fédérales.
Aux Etats-Unis, quelque 90 personnes
trouvent la mort par balle chaque jour,
faisant de ce fléau le cheval de bataille du
président.
Si un décret présidentiel serait
contesté en justice par le lobby proarmes, son impact sur le terrain est loin
de faire l'unanimité. Et l'efficacité du dispositif pourrait être difficile à mesurer
dans le temps si la Maison Blanche bascule dans des mains républicaines.
Tous les opposants de Barack Obama
ont promis d'effacer d'un trait de plume
toute mesure sur ce thème. "Dès mon premier jour au pouvoir, tous ces décrets disparaîtront", a déjà assuré le sénateur de
Floride Marco Rubio.
SECOND AMENDEMENT
Les opposants au durcissement des
lois sur les armes invoquent le 2e amendement de la Constitution qui stipule
qu'"il ne pourra être porté atteinte au droit
du peuple de détenir et de porter des
armes". Mais ce paragraphe, ratifié en
1791, donne lieu à mille interprétations et
est au coeur de multiples procédures judiciaires. Le président de la Chambre des
représentants, Paul Ryan (républicain), a
dénoncé lundi le "mépris" du président
pour les Américains qui tiennent à cet
amendement. "Il agit comme si le droit de
porter des armes est quelque chose qui
devait être toléré alors que, comme l'a
réaffirmé la Cour suprême en 2008, c'est
fondamental", a-t-il dit.
TRUMP IRONISE
M. Obama répète de son côté qu'il ne
veut pas toucher à cet amendement mais
qu'il "ne doit pas être aussi facile pour
quelqu'un qui veut faire du mal de mettre
la main sur des armes". Le président avait
averti dans ses voeux du 1er janvier: "je
reçois trop de lettres de parents, d'enseignants et d'enfants pour rester les bras
croisés".
Le milliardaire Donald Trump, en
course pour la primaire républicaine, a
déjà ironisé: "Nous ne serons bientôt plus
en mesure d'acquérir des armes", a-t-il
lancé lundi, dénonçant un président qui
préfère passer "deux semaines à jouer au
golf" plutôt que de s'asseoir avec les élus
du Congrès pour trouver un compromis.
Ikram A.
CATALOGNE
Mas ne renonce
pas même si sa
candidature
divise les
indépendantistes
e président sortant catalan Artur
L
Mas a assuré lundi qu'il continuera à se battre après le refus d'une
partie du camp indépendantiste de l'investir, son parti assurant aussi qu'il ne
présenterait pas de candidat alternatif,
une décision qui devrait entraîner de
nouvelles élections.
Je suis très tranquille, et j'ai envie
de me battre, d'aller de l'avant, a
déclaré le président sortant de
Catalogne, région de 7,5 millions d'habitants du nord-est de l'Espagne,
moins de 24 heures après la décision
prise par la CUP (Candidature d'unité
populaire), une petite formation d'extrême gauche, de ne pas soutenir son
investiture.
Junts pel Si (Ensemble pour le oui),
la liste de l'indépendantiste Artur Mas,
a remporté les élections régionales du
27 septembre, avec 62 sièges au
Parlement régional, sur 135. Elle a
cependant besoin des voix d'au moins
deux députés de la CUP et de l'abstention des huit autres pour pouvoir disposer de la majorité suffisante lui permettant d'être investie.
Mais après plus de trois mois de
tractations, la direction de la CUP, respectant le vœu de ses militants, a
annoncé dimanche qu'elle ne soutiendrait pas Artur Mas, à qui elle reproche
d'avoir mené des politiques d'austérité,
et la corruption de son parti CDC.
Renvoyant la balle dans le camp de
Junts pel si, la CUP s'est dite disposée
à investir un autre candidat proposé
par cette coalition. Le parti de Mas de
son côté a annoncé qu'il refusait de se
plier à cette exigence.
Notre candidat est le président Mas.
Nous sommes certains que c'est viable,
il faut aller de l'avant, a répondu Josep
Rull, un élu de CDC, sans préciser s'il
souhaitait tout de même tenter une
investiture en cherchant encore les
deux voix manquantes à son camp.
La CUP est en effet apparue divisée
et certains de ses dirigeants étaient
favorables à cette investiture. L'un de
ses députés, Antonio Banos, favorable
à l'investiture, a annoncé sa démission
lundi, quittant le parlement.
L'autre parti composant Junts pel
Si,
Esquerra
Republicana
de
Catalunya (gauche indépendantiste), a
de son côté appelé à la poursuites des
négociations. Nous sommes certains
qu'un accord est possible, a dit son
dirigeant Oriol Junqueras sans se prononcer sur le maintien ou non de M.
Mas comme candidat. Le camp indépendantiste dispose de moins d'une
semaine pour trouver une solution, la
loi accordant aux parlementaires
jusqu'à la fin de la semaine pour investir un gouvernement.
Le cas échéant, M. Mas sera
contraint de convoquer de nouvelles
élections, les quatrièmes dans la
région en un peu plus de cinq ans.
De son côté Ines Arrimadas, dirigeante du groupe parlementaire de
Ciudadanos (centre libéral), le principal parti d'opposition à M. Mas, né
pour dénoncer la corruption et les tentations indépendantistes, a déploré une
situation qui ne mène nulle part.
Je veux que l'on puisse revenir à
une normalité démocratique, pouvoir
commencer à parler de politiques
sociales, de lutte contre la corruption
(...) cela fait très longtemps que ce parlement est au service d'une cause très
personnelle, celle de M. Mas et de l'indépendantisme, a-t-elle dit en évoquant les trois mois d'attente, perdus.
N.Z.
PRÉSIDENTIELLE CENTRAFRICAINE
TOGO
Les députés adoptent
la loi de finances 2016
L
a la loi de finances 2016 qui s'équilibre en dépenses à 1002,2 milliards de
Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec
un gap de financement de 39,4 milliards a
été adopté mercredi par les députés du
Togo. "Ce projet de loi de finances, gestion 2016, sera axé sur la poursuite de la
mise en œuvre de la Stratégie de
Croissance Accélérée et de Promotion de
l'Emploi
(SCAPE),
déclinée
en
Programmes d'Actions Prioritaires
(PAP)", a expliqué le ministre de
l'Economie, des Finances et de la
Planification du développement, Adji
Otèth Ayassor. Ainsi, l'ensemble des
mesures contenues dans le projet de loi de
finances, gestion 2016, sont entre autres
axées sur l'atteinte des objectifs suivants :
l'amélioration des recettes ; la lutte contre
la pauvreté ; la réduction du chômage ;
l'amélioration des conditions de vie des
populations et la relance de l'économie
par la consommation et l'investissement
dans les secteurs source de croissance. Le
ministre Ayassora révélé que les prévisions budgétaires pour la gestion 2016 se
fondent sur des prévisions basées sur un
cadre macroéconomique national assez
stable et qui ne cesse de se consolider.
"Dans le même temps, elles tiennent
compte de l'environnement économique
international marqué par une reprise progressive des activités dans les pays développés et par un ralentissement dans les
pays émergents ainsi que dans certains
pays en développement, en particulier
ceux exportateurs de pétrole dont le prix
ne cesse de baisser", a poursuivi M.
Ayassor. "De même, la hausse continue
du cours de dollar US ne cesse de renchérir le coût de nos importations en creusant
encore plus de déficit dans les balances
commerciales des pays en développement, principalement importateurs de
produits de première nécessité et produits
finis sans oublier l'aggravation du service
de la dette extérieure due à cette hausse",
a précisé le ministre.
Deux tiers des candidats exigent
l'arrêt d'une mascarade électorale
Une vingtaine de
candidats du premier
tour de la
présidentielle en
Centrafrique ont exigé
l'arrêt des opérations
électorales, dénonçant
une mascarade, dans
une déclaration
commune que l'AFP a
pu consulter lundi.
L
es signataires, qui font
état de nombreuses
irrégularités après la
publication des premiers résultats partiels du scrutin du 30
décembre, refusent d'être complices de cette mascarade électorale et exigent purement et
simplement l'arrêt des opérations au profit d'un processus
concerté. Ils invitent en outre
tous les acteurs impliqués à se
mettre autour de la table pour
définir les modalités pour la
+sauvegarde de la nation+.
Le texte affirme que les
opérations électorales du 30
décembre ont révélé de graves
irrégularités et intimidations
dans le déroulement du scrutin,
et des manipulations de nature
à remettre fondamentalement
en cause la sincérité, la transparence et la crédibilité du
scrutin, sans toutefois préciser
lesquelles. Une vingtaine de
candidats - sur un total de 30 ont déjà signé ce texte, notamment Karim Meckassoua, pré-
BURKINA FASO
50ème anniversaire du
premier soulèvement
populaire
L
e Burkina Faso a commémoré
dimanche le 50e anniversaire de son
premier soulèvement populaire qui a
chassé le premier président du pays,
Maurice Yaméogo en 1966. Le 3 janvier
1966, près de 50 000 Burkinabè sous la
houlette des syndicats, sont sortis pour
protester contre le régime du premier
Président Maurice Yaméogo. M.
Yaméogo sera remplacé par le colonel
Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui
jouait le médiateur, qui va gérer le pays
pendant 14 ans avant d'organiser des élections en mai 1978. Pour la Confédération
générale des travailleurs du Burkina
(CGT-B), les autorités actuelles doivent
maîtriser l'histoire du pays et savoir qu'il
y aura des forces telles que le mouvement
syndical qui joue son rôle entier de
contre-pouvoir. Le 3 janvier 1966 signifie
pour la Confédération syndicale du travail
du Burkina (CGT-B), le refus du peuple
de la mauvaise gouvernance et aussi le
refus de la violation des libertés individuelles et collectives, car M. Yaméogo
voulait "réduire les allocations familiales
de plus de 50%, les salaires de 20%, mais
aussi bloquer les avancements des travailleurs sur deux ans". En fin octobre 2014,
des milliers de Burkinabè sont sortis pour
s'opposer à la tentative de modification de
la Constitution par le président Blaise
Compaoré pour briguer un nouveau mandat en 2015. Plus d'une trentaine de personnes ont été tuées et plusieurs centaines
d'autres blessées lors de ces journées
insurrectionnelles anti-Compaoré. Après
treize mois de transition, le Burkina Faso
a réussi à organiser des élections jugées
libres et transparentes qui ont été remportées par Roch March Christian Kaboré.
NATION
AFRIQUE
20 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
senté comme un des poids
lourds de l'élection, et un
ancien fils de président,
Sylvain Patassé. En revanche,
les candidats pour l'instant en
tête de la course à la présidentielle après la publication
dimanche de résultats encore
très partiels - notamment
Faustin Archange Touadéra et
Anicet Georges Dologuélé - ne
figurent pas parmi les signataires. D'après des résultats portant sur environ un quart des
électeurs inscrits, Faustin
Archange Touadéra a recueilli
120.838 voix, largement
devant l'un des favoris, Anicet
Georges Dologuélé (68.547
voix), et Désiré Kolingba, fils
d'un ancien président (39.952
voix). Faustin Archange
Touadéra est un ancien
Premier ministre (2008-2013)
de l'ex-président François
Bozizé renversé en 2013.
Anicet Georges Dologuélé
est lui un ancien Premier
ministre du président AngeFélix Patassé, au pouvoir de
1993 à 2003, avant d'être renversé par Bozizé. Il a reçu le
soutien officiel du parti de
Bozizé. Près de deux millions
d'électeurs
centrafricains
étaient appelés aux urnes mercredi pour élire un nouveau
président et leurs représentants
à l'Assemblée nationale. Ces
scrutins sont censés sortir le
pays de trois années de violences intercommunautaires qui
ont ravagé le pays. Le vote, qui
s'est déroulé sans incident
majeur, avait été qualifié de
succès par la communauté
internationale qui a salué l'absence de violences. Les résultats définitifs seront rendus
publics dans les prochains
jours. Un probable second tour
est prévu le 31 janvier. La
Centrafrique, un des pays les
plus pauvres au monde, est
plongée dans le chaos depuis le
renversement du président
François Bozizé en mars 2013
par l'ex-rébellion Séléka, ellemême finalement chassée du
pouvoir par une intervention
internationale menée par la
France dans son ancienne colonie début 2014.
PRÉSIDENTIELLE AU CONGO
La course contre la montre est engagée
A
u Congo, la date du premier tour
de l'élection présidentielle étant
désormais connue, le 20 mars
2016, le pays engage dès à présent une
double course contre la montre : d'abord
pour les organes chargés de l'organisation
du scrutin ; puis pour les candidats qui
brigueront la magistrature suprême.
Si pour les premiers, notamment la
Commission électorale nationale indépendante (CENI), quelques défis doivent être
relevés avant l'échéance proprement dite,
les candidats quant à eux doivent bâtir des
stratégies pour convaincre, par leurs programmes, les potentiels électeurs aux
attentes multiples.
En ce qui concerne la CENI, les défis
consistent, pour ces hommes et ces femmes appelés à gérer cet organe, de donner
le meilleur d'eux-mêmes pour être au diapason de la tâche qui leur incombe :
l'amélioration de la gouvernance électorale. Il s'agit, en effet, de disposer d'une
nouvelle loi électorale modifiée, d'expérimenter le bulletin unique, de procéder à la
révision des listes électorales en vue
d'avoir un fichier fiable, mais aussi et surtout de faire en sorte que les cartes d'électeurs parviennent à temps aux électeurs
afin d'éviter, comme ce fut le cas lors des
derniers scrutins (législatives, locales et le
referendum), une faible participation.
Quant au ministère de l'Intérieur et de
la décentralisation, la fixation de la date
du premier tour de la présidentielle
appelle à tout mettre en œuvre afin que la
nouvelle république soit portée sur les
fonts baptismaux, comme le souhaite
ardemment le président de la République.
Au regard des forces en présence et de
ce que préparent leurs états-majors, le
Parti congolais du travail (au pouvoir),
principale formation de la majorité présidentielle n'a pas encore annoncé son candidat à cette course à la magistrature
suprême. Son comité central a néanmoins
renvoyé à une date prochaine la désignation de celui-ci. D'ores et déjà, les formations de la majorité, telles l'Union des forces démocratiques (UFD, de l'ancien premier ministre, Charles David Ganao),
appellent le président sortant à faire acte
de candidature.
Dans ce cas, Denis Sassou N'guesso
est présenté et se présente comme le seul
capitaine à bord du bateau.
Si cela se confirme, le président sortant
aura, selon toute vraisemblance une
pléiade de challengers parmi lesquels
Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou (indépendant), Nicéphore Fylla de Sainte
Eudes du Parti républicain liberal (PRL)
et Anguios Nganguia-Engambe du Parti
pour l'action de la république (PAR-Mâ),
tous trois candidats malheureux à la dernière élection présidentielle de 2009.
Par ailleurs, du côté de l'opposition
dite radicale incarnée par deux coalitions
: l'IDC (Initiative pour la démocratie au
Congo) et le FROCAD (Front républicain
pour le respect de l'ordre constitutionnel
et l'alternance démocratique), le choix
s'annonce quelque difficile en raison de la
multitude des candidats supposés à cette
course.
En effet, certaines personnalités se
sont déclarées candidates depuis plusieurs
mois à cette élection. C'est le cas de,
Mathias Dzon de l'Union patriotique pour
le renouveau national (UPRN) et Guy
Brice Parfait Kolélas qui dirige l'aile dure
du Mouvement congolais pour la démocratie et le développement intégral
(MCDDI).
Cette liste pourrait être complétée par
d'autres, en l'occurrence André Okombi
Salissa (un ancien du PCT) ayant intégré
l'IDC et bien entendu Pascal Tsaty
Mabiala, premier secrétaire de l'Union
panafricaine pour la démocratie sociale
(UPADS) reconnue comme le plus grand
parti de l'opposition.
Dans cette hypothèse, l'exercice parait
plus difficile du côté de l'opposition où la
guerre des egos est loin d'être terminée. Il
est donc fort probable de voir l'opposition
aller en rangs dispersés au premier tour.
Une probabilité qui amenuiserait les
chances de cette opposition face à la mouvance présidentielle qui mise sur Denis
Sassou N'guesso comme "seul et vrai candidat".
Aussi, dans cette course à la magistrature, le tout devrait se jouer non seulement par la posture des uns et des autres,
mais aussi et surtout sur l'affirmation personnelle de chaque candidat sur la scène
politique, et donc leur capacité de proposer un programme digne de convaincre les
électeurs de se prononcer en leur faveur.
Car, constate-t-on, aujourd'hui plus
encore qu'hier les Congolais ont besoin de
savoir quelles sont les réponses que leurs
futurs gouvernants comptent apporter aux
questions qu'ils se posent quant à leur
avenir, surtout la jeunesse qui ploie sous
un chômage chronique.
Quatrième élection présidentielle du
genre qu'organisera le Congo en un quart
de siècle de démocratie pluraliste,
l'échéance du 20 mars ne présage jusqu'ici
aucune candidature féminine et mêmes
des jeunes à qui la nouvelle constitution
offre, pour la première fois, une opportunité de se présenter à la course vers la plus
haute et prestigieuse fonction de l'État.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 5
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Cinq axes majeurs visant la consolidation
de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement de
l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
C
et avant projet, validé
par le Président de la
République,
M.
Abdelaziz Bouteflika, visant
notamment la consolidation de
l'unité nationale et de la démocratie, le renforcement de l'Etat
de droit et l'amélioration de l'organisation et du fonctionnement
de certaines institutions.
Au chapitre "consolidation de
l'unité nationale", le projet de
révision constitutionnelle réaffirme la place exceptionnelle
qu'y tient la révolution du 1er
Novembre 1954 et met en valeur
le rôle de l'Armée de libération
nationale aux côtés du Front de
libération nationale, souligne le
document portant présentation
de ce projet. Dans le même chapitre, le texte affirme l'identité
nationale dans ses trois dimensions, à savoir l'islam en tant que
religion de l'Etat, l'arabité, qui
demeure la langue officielle de
l'Etat et l'amazighité qui enregistre une nouvelle avancée à travers sa promotion au statut de
langue nationale et officielle
(article 3 bis). Dans le registre de
la consolidation de la démocratie, le document affirme la nature
démocratique et républicaine du
régime politique, fondé sur l'alternance démocratique au pouvoir par la voie des élections
libres et régulières et la séparation des pouvoirs.
Dans son article 74, le nouveau
projet stipule que l'alternance
démocratique par la voie des
urnes sera également confortée à
travers la réélection du président
de la République une seule fois,
disposition exclue de toute révision constitutionnelle (article
178). Dans le même cadre et
concernant le renforcement des
libertés démocratiques le projet
affirme que la liberté de manifestation pacifique et la liberté de la
presse sont garanties, ainsi que le
droit d'accès aux informations et
données et la garantie de leur circulation.
La consolidation de la démocratie se fera également avec le renforcement des droits reconnus à
l'opposition politique, souligne
le document qui précise également que la révision constitutionnelle confortera la place de
l'opposition parlementaire, y
compris en réservant une séance
mensuelle dans chaque Chambre
à l'examen d'un ordre du jour
proposé par l'opposition.
L'opposition
parlementaire
pourra saisir le Conseil constitutionnel sur les lois votées par le
Parlement.
Le pouvoir législatif et son
contrôle sur le Gouvernement est
également affirmé dans ce nouveau projet qui indique, entre
autres, que la majorité parlementaire sera consultée par le président de la République pour la
nomination du Premier ministre
(article 77) et que le recours aux
ordonnances présidentielles sera
limité aux seuls cas d'urgence
durant les vacances parlementaires (article 124).
Il est également fait obligation
au Premier ministre de présenter
annuellement au Parlement la
Déclaration de politique générale (article 84).
A propos des nouvelles dispositions destinées à conforter la crédibilité et la régularité des élections, le texte souligne l'obligation constitutionnelle pour les
pouvoirs publics d'organiser des
élections transparentes et impartiales et de mettre la liste électorale à la disposition des candidats (article 170 bis).
Le document annonce également
la mise en place d'une Haute instance indépendante de surveillance des élections, précisant que
cette instance permanente sera
présidée par une personnalité
indépendante et composée de
magistrats et de compétences
indépendantes choisies par la
société civile.
Au chapitre du renforcement de
l'Etat de droit, le projet de révision constitutionnelle affirme
que cela se concrétisera par l'enrichissement des droits et libertés individuels et collectifs, le
renforcement de l'indépendance
de la justice et en agissant au
profit des justiciables.
Concernant l'enrichissement des
droits et libertés individuels et
collectifs, le document explique
que cela se traduira à travers
notamment la criminalisation
des traitements cruels, inhumains et dégradants contre les
personnes, la garantie de la
liberté de culte dans le cadre de
la loi (article 36) et la constitutionnalisation du Conseil national des Droits de l'Homme.
Le renforcement de l'indépendance de la justice se fera, quant
à lui, à travers, entres autres, la
prohibition de toute intervention
dans le cours de la justice, l'inamovibilité du juge du siège dans
le cadre de la loi et le renforcement de l'autonomie du Conseil
supérieur de la magistrature.
Pour les dispositions prises au
profit des justiciables, la révision
constitutionnelle
proclame
notamment le caractère exceptionnel de la détention provisoire. Dans le chapitre référents
pour une société ancrée dans ses
valeurs et tendue vers le progrès,
le texte explique que cela se
concrétisera par l'encadrement
de la mutation économique, la
moralisation davantage des pratiques et de la gouvernance économiques et la préservation de la
cohésion sociale.
Ainsi et concernant l'encadrement de la mutation économique, le document réaffirme
notamment la préservation de la
propriété publique, la construction d'une économie productive,
compétitive, et diversifiée mettant en valeur toutes les potentialités naturelles, humaines et
scientifiques du pays, et la protection des terres agricoles et des
ressources hydrauliques.
Pour moraliser davantage les
pratiques et la gouvernance économiques, le projet de révision
constitutionnelle stipule la
nécessité de protéger davantage
l'économie nationale contre la
corruption, le trafic illicite et
l'abus, de renforcer l'obligation
de déclaration de patrimoine
pour les élus et les cadres et
constitutionnaliser l'Organe de
prévention et de lutte contre la
corruption.
Concernant la préservation de la
cohésion sociale, plusieurs principes seront sanctuarisés dans la
nouvelle Constitution, entre
autres, la réduction des inégalités
sociales, la promotion de la justice sociale, l'élimination des disparités régionales, le droit à l'enseignement public gratuit et
ledroit à la protection de la santé
du citoyen et la responsabilité de
l'Etat pour les soins des personnes démunies.
Les principes de garantie des
droits des travailleurs à la sécurité sociale, l'encouragement par
l'Etat de la réalisation des logements, et son concours pour en
faciliter l'accès aux catégories
défavorisées et sa responsabilité
dans la promotion de l'apprentissage et dans la mise en place de
politiques d'aide à la création
d'emplois seront aussi sanctuarisés dans la nouvelle loi fondamentale du pays.
Le dernier axe autour duquel
s'articule le projet de révision
constitutionnelle est celui des
améliorations organisationnelles
et fonctionnelles au niveau de
certaines institutions.
Dans ce cadre précis et concernant le Parlement, le document
institue la sanction du "nomadisme politique" par la perte du
mandat parlementaire (article
100 ter), l'instauration d'une session annuelle unique de dix
mois, la primauté du Conseil de
la nation dans l'examen des projets de lois relatifs à l'organisation territoriale, à l'aménagement
du territoire et au découpage territorial.
Le Conseil Constitutionnel,
quant à lui, connaîtra, dans ce
nouveau projet, l'affirmation de
son indépendance et la prestation
de serment de ses membres (arti-
cles 163 et 164) et une exigence
de hautes qualifications juridiques de ses membres (article 164
bis).
IL CONSACRE LE
"RENFORCEMENT" DE
L'ETAT DE DROIT
L'avant-projet de révision constitutionnelle consacre, dans son
volet relatif au renforcement de
l'Etat de droit, l'enrichissement
des droits et libertés individuels
et collectifs, à travers notamment
"la criminalisation des traitements cruels, inhumains et
dégradants contre les personnes".
Il prévoit également la "garantie"
de la liberté de culte dans le
cadre de la loi (article 36) et "le
renforcement de la protection de
la vie privée et du secret des
communications et de la correspondance, ainsi que des données
personnelles sur le net (article
39)".
L'avant-projet de loi garantit,
entre autres, la "constitutionnalisation" du Conseil national des
droits de l'Homme (article173).
Concernant le renforcement de
l'indépendance de la justice, le
document précise que cette
garantie est prévue par le président de la République (article138), mettant en évidence la
"prohibition" de toute intervention dans le cours de la justice et
de l'"inamovibilité" du juge du
siège dans le cadre de la loi.
Il est prévu également "la protection de l'avocat pour le libre
exercice de sa fonction" et le
"renforcement de l'autonomie du
Conseil supérieur de la magistrature (article 157)".
Agissant, en outre, au profit des
justiciables, l'avant-projet de
révision constitutionnelle prévoit, notamment, la "sanctuarisation constitutionnelle", la proclamation du caractère "exceptionnel" de la détention provisoire et
les droits de la personne gardée à
vue, y compris de contacter son
avocat (article 48).
Il est également envisagé l'instauration d'un deuxième degré de
juridiction en matière criminelle
(article 142) , la sanction de
toute entrave à l'exécution d'une
décision de justice (145) et l'instauration d'une procédure à travers laquelle le justiciable pourra
saisir le Conseil constitutionnel,
en exception d'inconstitutionnalité, s'il estime qu'une disposition
de loi porterait atteinte à ses
droits, dans le cadre d'un procès
(article 166 bis).
BOUTEFLIKA VEUT QUE
LES CONSULTATIONS
PRENNENT LE
CARACTÈRE D'UN
"DIALOGUE NATIONAL"
Le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika a tenu à ce
que les consultations autour de la
révision constitutionnelle prennent un caractère d'"un dialogue
national", a souligné Ahmed
Ouyahia.
"Le président de la République a
tenu à ce que les différentes phases de consultations pour la révision constitutionnelle prennent
un caractère de dialogue national, en associant tous les partis
politiques, les personnalités
nationales, les associations et
même les organisations", a-t-il
précisé.
Il a ajouté que les quatre années
de consultations pour la révision
de la loi fondamentale ont été
une "opportunité" pour être à
l'écoute également de la société à
travers les médias.
Le directeur de cabinet de la présidence de la République a rappelé que le chantier pour la révision constitutionnelle a été lancé
depuis 2011 par le président dans
le cadre des réformes politiques
qu'il avait annoncées.
Les consultations autour de la
révision de la Constitution ont eu
lieu en 2011, 2012 et 2014, rappelle-t-on.
L'AVANT-PROJET
ADRESSÉ À TOUTES LES
PARTIES CONCERNÉES
Les parties ayant pris part aux
consultations pour la révision
constitutionnelle seront destinatrices à partir de ce mardi du
document relatif à l'avant projet
de révision de la Constitution, a
indiqué le ministre d'Etat, directeur à la Présidence de la
République, Ahmed Ouyahia.
Lors d'une conférence de presse
consacrée à la présentation de cet
avant-projet de révision constitutionnelle, M. Ouyahia a souligné
que "toutes les parties ayant pris
part aux consultations pour la
révision de la loi fondamentale
du pays, entre partis politiques,
personnalités nationales et organisations nationales seront destinatrices, ce jour du document".
Mohamed B.
4 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
NATION
L
a Compagnie algérienne d'assurance et de garantie d'exportations (CAGEX) a été
élue membre du Conseil exécutif de
l'Organisation des assureurs crédit
arabes et islamiques "Aman Union",
apprend-on lundi auprès de cet assureur public.
Lors de l'assemblée générale de ce
Conseil à Mascate (Oman) tenue en
décembre dernier, l'élection a eu lieu.
L'Organisation des assureurs-crédits
arabes et islamiques a été créée en
2010 pour consolider et renforcer les
relations de coopération entre ses
membres, et elle est composée de 18
assureurs membres.
La CAGEX, qui a adhéré à cette organisation dès sa création, "a pu tisser
des relations profitables aux échanges
entre les opérateurs du commerce
extérieur des pays concernés, dans les
domaines de la réassurance, de l'information commerciale et du recouvrement des créances, tant en Algérie,
au profit des assureurs membres, que
dans les pays concernés, au profit de
la CAGEX et des exportateurs algériens", explique-t-elle dans un communiqué. Créée en 1995 pour contribuer à la promotion des exportations
algériennes hors hydrocarbures, la
CAGEX entreprend des relations de
coopération avec plusieurs institutions et organismes nationaux et internationaux dans le domaine de l'assurance-crédit, de l'information commerciale et du recouvrement des
créances. Cette coopération internationale lui permet de "prévenir et de
récupérer les impayés à l'étranger,
tant en Europe, en Afrique, que dans
les pays arabes et islamiques", souligne-t-elle.
M. N.
DÉCHETS DOMESTIQUES ET INDUSTRIELS
Un filon inexploité
pouvant générer 23
à 25 milliards de
dinars/an de plus-value
L'
exploitation intelligente
des déchets ménagers et
industriels, en Algérie,
représente un extraordinaire filon à
même de générer entre 23 à 25 milliards de dinars/an et de créer des milliers d'emplois, assure M. Abdelkader
Touzi, professeur en bioénergie et
biomasse.
Présent, hier, à l'émission L'Invité de
la rédaction de la chaine 3 de la Radio
Algérienne, celui-ci considère
qu'avec l'aide des scientifiques, les
déchets peuvent asseoir les bases
d'une forte industrie de récyclage et
de transformation pour autant, souligne-t-il, qu'on leur accorde un réel
intérêt. Pour lui, L'Etat a beaucoup à
gagner en libérant et en encourageant
cette activité. M. Touzi estime les
quantités de déchets générés par les
activités humaines à travers le pays,
entre 7 à 10 millions de tonnes/an "
dont, précise-t-il, seulement 5% sont
exploités. Il fait par ailleurs mention
d'environ 6.300 décharges sauvages,
" dont relève-t-il, on ne tire aucun
profit ", en raison de l'absence d'entreprises spécialisées dans les activités
de récupération et de traitement.
Il dit, d'autre part, regretter que la loi
portant gestion, contrôle et élimination des déchets soit restée lettre
morte à ce jour. " Des expériences de
recyclage et de valorisation des
déchets ont parfaitement réussi dans
de très nombreux pays à l'étranger, "
et les nôtres, qu'est qu'on en fait " s'interroge-t-il, ajoutant, dépité, " chez
nous on préfère les incinérer ".
Pour ce chercheur, la question est de
savoir quels sont les mécanismes restant à mettre en place pour impulser
une action à vaste échelle des activités de recyclages et de valorisation
des déchets, dont l'industrie, à elle
seule, génère, rappelle-t-il, quelques
2,5 millions de tonnes/an.
A. H.
Belaïb s'engage à trouver
des solutions à leurs problèmes
L
ors d'une réunion avec les représentants de ces distributeurs, en présence du secrétaire général de
l'UGCAA (Union générale des commerçants
et artisans algériens), le ministre du
Commerce Bakhti Belaïb a rassuré cette corporation de sa disponibilité à résoudre les
problèmes liés au secteur qu'il dirige, notamment à travers l'adaptation du registre de
commerce.
Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb
s'est engagé avant-hier à trouver des solutions rapides aux problèmes que rencontrent
les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger,
indique un communiqué du ministère.
Il a en outre assuré ces distributeurs, qui ont
promis de poursuivre normalement leur activité, de les accompagner dans leurs démarches même lorsqu'il s'agit de problèmes relevant d'autres secteurs, selon le communiqué.
Le ministre a particulièrement mis l'accent
sur "la nécessité d'agir ensemble pour préserver l'approvisionnement du marché en produits de large consommation dont notamment le lait". Les représentants des distributeurs de lait de la capitale ont, de leur côté,
saisi l'occasion pour exposer les différents
problèmes rencontrés par leur corporation
dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire
(0,75 centimes/litre), l'inadaptation du
contenu du registre de commerce, une fiscalité inadéquate avec la réalité des revenus et
la vétusté des moyens de transport.
Ils ont, à ce titre, sollicité l'aide de l'Etat pour
le renouvellement du parc consacré au transport du lait.
Les représentants des distributeurs se sont
enfin engagés à poursuivre leur activité en
assurant dans les meilleures conditions la
distribution du lait tout en exprimant leur
confiance quant aux solutions envisagées par
les pouvoirs publics pour prendre en charge
l'ensemble de leurs problèmes et dans les
meilleurs délais, selon la même source.
Pour rappel, Hier, les transporteurs de lait en
sachet ont entamé une grève de trois jours
dans plusieurs wilayas du nord, notamment
Alger, Boumerdès et Blida.
Par ailleurs, l'ensemble des distributeurs exigent l'augmentation de leur marge bénéficiaire et la reconversion de leur registre de
commerce en tant que distributeurs de lait en
sachet, ainsi que l'aide de l'Etat pour tous les
propriétaires de vieux camions afin de renouveler leur matérielles" a-t-il déclaré.
Afin de répondre à leurs besoins en cette
matière vitale, les citoyens ont été obligés de
s'approvisionner avec d'autres types de lait,
tels que " Mon-lait, qui coûte 35 DA le
sachet d'un litre", ou bien le lait de poudre
qui coûte 580 DA le Kg.
Hamza Belaidi
SELON BEDOUI
La création d'une dynamique économique
génératrice de richesse est un défi
A
u niveau local "le véritable défi" consistait en la
création d'une dynamique économique génératrice de
richesse, c'est ce qu'a indiqué
hier le ministre de l'Intérieur et
des
Collectivités
locales,
Noureddine Bedoui à Tebessa.
Lors de l'inauguration du siège
de l'Assemblée populaire communale (APC) de Chéréa à l'occasion d'une visite de travail et
d'inspection dans cette wilaya
"les communes doivent exploiter
leurs spécificités dans la création
de la richesse et l'accompagne-
ment des jeunes, notamment les
universitaires pour l'obtention de
postes d'emploi".
"Les moyens technologiques
sont importants, mais doivent
accompagner la dynamique
escomptée visant à assurer des
postes d'emploi, créer la richesse
et trouver des solutions aux problèmes du citoyen", a indiqué M.
Bedoui lors de la visite du centre
des documents biométriques de
cette commune.
Dans ce cadre, le ministre a, souligné l'importance de mettre un
terme à la bureaucratie pour
répondre aux besoins des
citoyens et dynamiser le développement des communes.
Par ailleurs, il a souligné que "les
responsables doivent assumer
pleinement leur responsabilités,
affirmant que "la loi sera appliquée à ceux qui n'assument pas
leurs responsabilités".
"Celui qui n'a pas encore compris qu'il est au service du
citoyen 24h/24h, doit céder la
place aux plus consciencieux",
a-t-il martelé.
Réitérant la disponibilité de
l'Etat à poursuivre les efforts
pour relancer le développement
local à travers "l'accompagnement et les programmes supplémentaires", M. Bedoui a souligné la nécessité d'établir une
"cohésion entre les responsables" et d'éviter les différends.
L'objectif de l'Etat était de parachever les projets de logements
programmés en 2016-2017 et
mettre un terme à la crise du
logement en Algérie, c'est ce
qu'a souligné le ministre lors de
l'inauguration de 200 Logements
publics locatifs (LPL).
Kh. M.
PRO IN ALGERIA
20 grands domaines professionnels représentés prochainement
P
révu février prochain à
Oran, le Salon de la
fabrication et du savoirfaire algériens (Pro In Algeria),
verra la représentation d'une
vingtaine de grands domaines du
champ productif national, ont
indiqué lundi les organisateurs
de cette manifestation économique. Le responsable du Salon,
Tarik Messaoudène, a précisé
dans un communiqué transmis à
l'APS que "plus de vingt domaines investis par des professionnels algériens seront mis en
relief lors de cet événement programmé du 7 au 10 février prochain au Centre des Conventions
d'Oran +Mohamed Benahmed+
(CCO)".
Ce large panel d'activités comprend, entre autres, les usines de
production
nationale,
les
constructeurs d'usines clefs en
mains, l'artisanat, la menuiserie,
le mobilier urbain, les travaux de
maintenance électrique, la logistique et manutention, l'apprentissage et la formation professionnelle, et les services (banques,
assurances, leasing). Le responsable a souligné aussi que, le
Salon "Pro In Algeria" qui est un
espace professionnel à vocation
économique, impliquant directement le secteur de la production
nationale, s'inscrit dans "la continuité de l'élan impulsé par les
différents dispositifs de l'Etat en
faveur des opérateurs et porteurs
de projets viables et générateurs
d'emploi". Quelque 200 professionnels nationaux sont attendus
à cet événement qui est également ouvert aux opérateurs
étrangers à l'instar des investisseurs et des sociétés qui proposent des usines clefs en mains et
des solutions censées dynamiser
la production en Algérie, a-t-il
fait valoir. "De la petite brique
aux grandes usines, construisons
et consommons Algérien"
constitue le slogan de ce Salon,
organisé par la société événementielle Marcom Plus Agency,
basée à Alger, en partenariat
avec la Direction du Centre des
Conventions d'Oran.
Asma H.
TASSILI AIRLINES
Lancement aujourd'hui d'une nouvelle ligne Alger-Tindouf
T
assili Airlines (TAL)
lancera aujourd'hui une
nouvelle desserte AlgerTindouf dans le cadre de son
programme d'exploitation du
réseau de transport régulier
domestique, a-t-elle indiqué dans
un communiqué. Tassili Airlines
"proposera chaque mercredi un
départ d'Alger vers Tindouf à
14H30 pour un atterrissage à
Alger à 20H50", précise le communiqué.
L'ouverture de cette nouvelle
ligne sera accompagnée d'une
tarification promotionnelle de
lancement (-50%) en allerretour, soit un billet à 13.570 DA
TTC. Pour un billet en aller simple, TAL prévoit une réduction
de 40%, soit un billet à 8.118 DA
TTC, selon la même source.
La compagnie publique annonce
aussi l'ouverture d'une nouvelle
agence commerciale au centreville de Tindouf. Créée en 1998
dans le cadre d'une joint-venture
entre Sonatrach et Air Algérie,
TAL est devenue une filiale détenue à 100% par le groupe pétrolier depuis 2005.
R. N.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 21
LIGA
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
"AMAN UNION"
La CAGEX élue
membre du Conseil
exécutif de
l'Organisation
SPORTS
DAKAR
Zidane décroche le premier
rôle au Real
Le Real Madrid a
annoncé le
limogeage de
Rafael Benitez,
remplacé par
Zinédine Zidane
au poste
d'entraîneur du
club merengue.
L'ancien joueur
emblématique de
l'équipe de
France va ainsi
connaître au Real
sa toute première
expérience
d'entraîneur d'une
équipe première.
C
ette fois, Zinédine
Zidane est bel et bien
dans le grand bain. A
43 ans, le Français a été
nommé entraîneur du Real
Madrid à la place de Rafael
Benitez, limogé lundi par le
club madrilène. Le technicien
espagnol a été remercié sept
mois après son arrivée à la
Maison Blanche en tant que
successeur de Carlo Ancelotti.
Le Real est qualifié pour les
huitièmes de finale de la Ligue
des champions mais pointe
actuellement à la troisième de
la Liga à quatre longueurs du
leader, l'Atlético Madrid.
Zidane, nommé adjoint de
Carlo Ancelotti en 2013-14
avant de prendre le poste d'entraîneur de la réserve du Real
depuis juin 2014, s'installe
finalement sur le banc de
l'équipe première. Florentino
Perez, le président du club
espagnol, n'avait pas vraiment
caché son désir de voir le
Français devenir un jour l'entraîneur de la Maison Blanche.
Le nom de Zidane, joueur du
Real de 2001 à 2006 et grand
artisan de la victoire en Ligue
des champions en 2002, était
ainsi régulièrement revenu
l'été dernier au moment où le
Real cherchait le successeur
de Carlo Ancelotti. Et encore
davantage depuis que Benitez
était menacé.
Perez
avait
pourtant
affirmé le 18 décembre, dans
l'émission El Larguero, que
l'heure n'était pas encore
venue de nommer le Français
à la tête de l'équipe première
du Real. "Benitez ne sera pas
remplacé, avait assuré le président du Real. Benitez est venu
résoudre un problème. Ce n'est
pas le problème, c'est la solution. J'ai de l'adoration pour
Zidane, il a été mon joueur le
plus emblématique. Il sera
sûrement un jour un grand
entraîneur, et de plus, il sera
sûrement l'entraîneur du Real
Madrid, mais ceci étant dit, ce
n'est pas pour aujourd'hui."
Moins de trois semaines plus
tard, Perez a donc décidé de se
séparer de Benitez pour nommer Zidane…
Loeb s'offre déjà
sa première
victoire sur le
Dakar et la place
de ébastien
leader
Loeb (Peugeot 2008
S
BENITEZ, C'EST
L'ÉCHEC DE PEREZ
Benitez, dont la réputation
d'entraîneur tourné vers la
défensive laissait envisager un
mandat délicat dès sa nomination à la tête du Real, ne paie
pas seulement les résultats
décevants d'un club malgré
tout encore dans la course au
titre. Si l'humiliation subie à
Santiago-Bernabeu dans le
Clasico face au FC Barcelone
le 21 novembre (0-4) a probablement pesé sur la décision
de Perez, l'incapacité du technicien espagnol à faire l'unanimité dans son vestiaire est certainement l'une des principales
raisons de son limogeage. Un
vestiaire d'autant plus délicat à
gérer qu'il avait affiché son
soutien à son prédécesseur,
Carlo Ancelotti, avant que
Perez prenne la décision de se
séparer du technicien italien.
La décision du président
madrilène sonne ainsi comme
club lorsqu'il portait le numéro
5, le voilà propulsé en première ligne sur le banc. C'est
exceptionnel car les très
grands joueurs, ceux du calibre de ZZ, ne démarrent
jamais aussi haut.
Avant même d'avoir dirigé
une seule séance d'entraînement avec l'équipe première
du Real Madrid, Zinédine
Zidane est un cas unique.
Nommé lundi à la tête de la
mythique écurie madrilène en
lieu et place de Rafael Benitez,
le Ballon d'Or 1998 saute dans
le grand bain. Dans l'océan,
même. Et sans bouée, tant qu'à
faire...
Sans aucune expérience du
haut niveau, ZZ se retrouve à
la tête du club le plus prestigieux de la planète. A l'échelle
de l'histoire du football, ce qui
arrive à Zidane est exceptionnel. Parce que les très grands
joueurs ne font pas forcément
de
grands
entraîneurs.
Rarement, même. Et ceux qui
Avant même d'avoir dirigé une seule
séance d'entraînement avec l'équipe
première du Real Madrid, Zinédine Zidane
est un cas unique.
l'aveu d'un échec. La volonté
affichée des supporters de voir
Benitez quitter le Real le mettait lui-même sous pression
par rapport à sa gestion du
club, de plus en plus critiquée
par les socios de la Maison
Blanche. Son choix de nommer Zidane n'en demeure pas
moins très risqué. Non seulement parce que cette nomination intervient en cours de saison, mais aussi parce que le
Français n'a aucune expérience d'entraîneur au plus
haut niveau. Il appartient
maintenant à Zizou de rééditer
les mêmes exploits sur le banc
que ceux qu'il réalisait sur le
terrain.
ZZ EST UN OVNI
Zinédine Zidane a été
nommé entraîneur du Real
Madrid, lundi soir par
Florentino Perez. Icone du
s'en approchent n'arrivent pour la plupart d'entre eux jamais là où Zidane s'est assis
lundi. Il suffit de se retourner
sur le palmarès du Ballon d'Or,
d'y extirper quelques pointures
et d'ajouter les autres grands
joueurs de l'histoire, tels que
Pelé et Diego Maradona (qui
n'étaient pas éligibles à la plus
prestigieuse des récompenses
individuelles) pour s'en rendre
compte. C'est un fait : on ne
commence pas sa carrière
d'entraîneur sur un tel piédestal, en tenant les rênes d'une
telle armada. Alfredo Di
Stefano, légende absolue de la
Maison Blanche, s'est bien
assis sur le banc de SantiagoBernabeu. Mais pas avant
1982. Il entraînait déjà depuis
quinze ans.
Quand Johan Cruyff a pris
les commandes de l'Ajax
Amsterdam en 1985, la puis-
sance de la formation néerlandaise était à des annéeslumière de ce qu'elle fut avec
le même Johan en short. De
même, lorsqu'il est ensuite
arrivé à Barcelone, auréolé
d'une Coupe des Coupes, tout
était à (re)construire.
LA SÉLECTION, SEULE
VOIE DIRECTE VERS LA
LUMIÈRE
Sacré Ballon d'Or en 1990,
champion du monde la même
année avec l'Allemagne,
Lothar Matthaus est probablement, dans l'histoire récente, le
joueur majeur le plus désireux
de percer et de devenir un
grand entraîneur. Mais, en
Allemagne, personne ne l'a
sollicité. Encore moins en
Bavière où le Bayern a préféré
mettre son destin entre d'autres
mains alors que l'ancien milieu
de terrain ne demandait que
ça. Jusqu'à aujourd'hui et la
nomination de Zinédine
Zidane à la tête du Real
Madrid, il n'existait qu'une
voie pour voir les choses en
grand d'entrée de carrière :
celle empruntée par un double
Ballon
d'Or,
Franz
Beckenbauer, et deux triples
vainqueurs de la prestigieuse
récompense, Marco van
Basten et Michel Platini. A
savoir : venir au chevet de la
patrie. Beckenbauer l'a fait en
1984 avec la RFA, Van Basten
en 2004 avec les Pays-Bas et
Platini en 1988 avec les Bleus.
Seul le premier a réussi à
décrocher le Graal mondial
avec sa sélection.
Le nom de Zidane a déjà
circulé autour de l'équipe de
France, durant l'été 2012 au
moment où Didier Deschamps
allait être nommé en lieu et
place de Laurent Blanc. Noël
Le Graët avait loué la candidature et le profil de Zidane. Il
avait même rencontré celui qui
allait devenir adjoint de Carlo
Ancelotti un an plus tard. Mais
le président de la FFF n'avait
pas tenté le pari ZZ, lui préférant DD. Et une forme de
sécurité. Ce n'est pas celle qu'a
choisi Florentino Perez. Le
risque est grand. Pour le Real.
Pour Zidane.
DKR) a remporté la 2e étape du
Dakar, disputée entre Villa Carlos Paz
et Termas de Rio Hondo lundi, en
Argentine.
Sébastien Loeb (Peugeot) a remporté sa première victoire d'étape sur
le Dakar lundi lors de la 2e étape,
entre Villa Carlos Paz et Termas de
Rio Hondo, en Argentine.
Le nonuple champion du monde
des rallyes, qui découvre cette année
l'épreuve, a parcouru les 387 kilomètres chronométrés de la spéciale, raccourcie en raison des conditions
météo difficiles annoncées dans la
région, en 3 h 45 min et 46 sec.
L'Alsacien a devancé son coéquipier,
Stéphane Péterhansel, de 2 min 23
sec. Le Russe Vladimir Vasilyev
(Toyota) a complété le podium, à 2
min 38 sec.
Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah (Mini), pointe lui à
plus de 4 minutes sur cette étape,
comme au classement général.
"C'était piégeux et je suis content
d'en être sorti. Je suis un peu surpris
d'être le meilleur temps du jour. On a
eu un peu chaud dans un bourbier où
certains sont restés bloqués", a réagi
Loeb à l'arrivée de la spéciale. "La
voiture, ça va, elle est dans le coup
même sur ces pistes sinueuses. On va
ouvrir mardi, ce sera une autre histoire, une première pour Daniel
(Elena) et moi. Il faut bien apprendre", a-t-il ajouté.
SOUCIS EN SÉRIE POUR MINI
Stéphane Peterhansel deuxième,
Peugeot signe ainsi un doublé, et plus
globalement une belle performance
d'ensemble pour sa deuxième année
sur le Dakar après 25 ans d'absence,
l'ex-motard Cyril Despres ayant pris
la 7e place, à 4 minutes. Seul
l'Espagnol Carlos Sainz a laissé filer
un peu plus de 11 minutes, après avoir
passé "13 minutes sans bouger" au
niveau du km 112, moteur calé.
Mini n'a pas connu la même réussite. Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah, a crevé et laissé
échapper plus de 4 minutes. Surtout,
l'Espagnol Nani Roma, victorieux en
2014, s'il n'a pas connu la même
mésaventure que lors de la première
étape il y a un an, quand il avait perdu
près de 6 heures 30 d'entrée, s'est
quand même fait piéger par la boue,
ce qui le repousse au-delà de la 40e
place, à plus de 46 minutes de Loeb.
Embourbé au même endroit,
l'Argentin Orlando Terranova s'en tire
avec près d'une demi-heure de retard.
La Mini la mieux placée est finalement celle du Finlandais Mikko
Hirvonen, ancien coéquipier de Loeb
en WRC et également nouveau venu
sur le Dakar, au 5e rang.
LE CHIFFRE
DU JOUR
53
CINQ OPPOSANTS cubains qui faisaient partie d'un groupe de 53 militants
libérés fin 2014 sur demande des Etats-Unis ont été de nouveau incarcérés
depuis, a dénoncé lundi la Commission cubaine des droits de l'homme (CCDH).
LE MAGHREB
Riyad pris à son propre jeu
La guerre
déclenchée par
l'Arabie saoudite
sur le marché
pétrolier pourrait se
retourner contre
elle, écrit The
Washington Post.
"La prochaine
victime qui
tombera dans la
guerre des prix du
pétrole déclenchée
par l'Arabie
saoudite pourrait
être sa propre
économie", estime
Matthew O'Brien,
journaliste de The
Washington Post.
A
u fur et à mesure que
les revenus pétroliers
s'amenuisent, Riyad
est à un pas de commettre la
même erreur que l'Europe:
tailler dans son budget sans
modifier les taux d'intérêt en
vigueur pour atténuer le coup
économique.
"Cherchant à évincer ses
concurrents, l'Arabie saoudite
inonde le marché de pétrole
bon marché, mais aujourd'hui
cela devient de plus en plus
problématique",
souligne
Matthew O'Brien. La production de pétrole de schiste peut
parvenir à être rentable même
avec des prix encore plus bas.
D'autant plus qu'elle peut, le
cas échéant, être suspendue et
relancée à moindres frais,
poursuit-il.
"Même si les Saoudiens réussissent à les (les producteurs
du pétrole de schiste-ndlr.)
+mettre en hibernation+, ils
sont toujours capables de se
mobiliser très rapidement
pour prévenir une hausse des
prix supérieure à 50 dollars le
baril", écrit le journaliste.
D'après M. O'Brien, compte
tenu du déficit budgétaire qui
s'est aggravé et atteint 15% du
PIB, Riyad ne peut plus se
permettre de dépenser de l'argent pour retenir les cours de
l'or noir. Par conséquent, le
gouvernement est confronté à
la nécessité de mettre en pratique une politique d'austérité
qui ne sera pas efficace non
plus. "Autrement dit, Riyad ne
peut pas se permettre de continuer à dépenser 13% de son
PIB en subventions énergétiques, mais il ne peut pas se
permettre non plus d'endommager l'économie mondiale
encore plus que la baisse des
Post
scriptum
une dévaluation. D'autres pays
dépendant des prix de pétrole
tels que l'Azerbaïdjan et le
Kazakhstan ont déjà renoncé à
l'ancrage de leurs monnaies au
dollar. Pour cette raison, les
marchés tablent sur le fait que
l'Arabie saoudite va aussi suivre cet exemple, car il est
impossible de résister à la
+gravitation économique+ si
longtemps, conclut le journaliste.
M. O.
TURQUIE
L
Le pouvoir tue son propre peuple
es autorités turques
ont lancé une opération militaire contre
les Kurdes vivant dans le sudest du pays. Un couvre-feu est
décrété dans certaines régions
ébranlées par les affrontements entre l'armée et les
combattants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Les forces de l'ordre utilisent
non seulement des gaz lacrymogènes, mais aussi des matériels de guerre. Selon Feleknas
Uca, membre du Parti démocratique des peuples (HDP),
l'Europe doit savoir que les
autorités turques mènent une
guerre contre leur propre peuple et tuent des civils.
Le rassemblement organisé le
3 janvier par des militants prokurdes à Istanbul a donné lieu
à de nombreuses arrestations.
Dix personnes ont été interpellées suite aux affrontements entre la police et les
partisans du parti kurde HDP.
Les manifestants se sont réunis pour dénoncer les actions
des autorités turques dans le
sud-est du pays peuplé principalement de Kurdes. L'armée
turque y a lancé une opération
dite "antiterroriste", après
avoir déployé 10 000 soldats,
du matériel blindé et même
des hélicoptères. Les défenseurs des droits de l'homme
font état de plus de 100 morts
civils.
Ex-parlementaire européenne,
actuellement députée de la
Grande Assemblée nationale
de Turquie, Feleknas Uca
estime que la situation dans le
pays ne cesse de s'aggraver.
"Je me trouve à Diyarbak?r où
la police jette quotidiennement des gaz lacrymogènes
contre des civils. On voit des
morts gisant dans les rues. Il y
a quelques jours, un adolescent de 16 ans a été tué. Les
familles des victimes ont
entamé une grève de la faim.
Ici, des gens sont tués tous les
jours. Cette opération n'est pas
dirigée contre les rebelles,
mais contre le peuple turc", a
déclaré Mme Uca à la chaîne
de télévision RT.
Selon elle, le gouvernement
doit mettre un terme à ces
massacres.
"J'invite l'Europe à montrer un
carton rouge à la Turquie. Ce
pays veut adhérer à l'UE.
Quant à l'Europe, elle souhaite
pour sa part que la Turquie
soit considérée comme un
endroit sûr pour les réfugiés.
Or, lorsqu'un gouvernement
utilise des chars et des forces
armées contre son propre peuple, j'appelle ça une guerre.
Voici
pourquoi
j'invite
l'Europe à rompre son silence.
Les gens doivent voir de leurs
propres yeux ce qui se passe
ici. Ils doivent voir comment
on tue des civils", a indiqué la
militante pro-kurde.
S. H.
ÉTATS-UNIS
Trop tard de corriger les erreurs
de 2015 pour Washington
L'
année 2015 "a été
décisive", elle a été
même
"un
moment-charnière"
pour
résoudre les problèmes les
plus épineux qui se dressaient
devant le Moyen-Orient,
pense Hussein Ibish, éditorialiste de l'édition arabe The
National. L'année 2015 "pourrait bien être dans l'histoire
comme une période où les
Etats-Unis ont abandonné leur
rôle de garant de l'ordre politique dans le Moyen-Orient",
estime Hussein Ibish dans son
article intitulé "As Obama
looked for an exit, Putin seized his chance" (Pendant
qu'Obama cherchait une issue,
Par B. Chellali
Les voies essentielles
de renforcement de
l'économie nationale
L
prix du pétrole l'a déjà fait",
écrit Matthew O'Brien.
Le problème essentiel est que
le riyal saoudien est ancré au
dollar. De ce fait, l'Arabie
saoudite est contrainte d'augmenter ses taux d'intérêt dans
le sillage de la Réserve fédérale, ce qui a débouché sur une
flambée de sa monnaie nationale alors que l'économie du
pays a besoin qu'elle se dévalue. Si les prix de pétrole ne
montent pas, il faut recourir à
Poutine a saisi sa chance").
Les Etats-Unis "restent toujours la force militaire la plus
puissante dans la région. Mais
l'impression que "Washington
est réticent à utiliser son pouvoir pour influer sur la situation au Moyen-Orient est
devenue presque universelle",
poursuit-il. L'intervention russe
en Syrie peut paraître soudaine,
mais "Vladimir Poutine a passé
ces dernières années en testant
la détermination des Américains
et en analysant globalement la
situation en Ukraine et ailleurs.
Il a aussi méticuleusement
considéré le grand rôle de
l'Iran, du Hezbollah et des
chiites irakiens en Syrie",
Riyad pris à son
propre jeu
Le Quotidien de l’Économie
GUERRE PÉTROLIÈRE
explique l'éditorialiste. Il
estime que Vladimir Poutine a
conclu qu'il pouvait intervenir
en Syrie sans aucun obstacle
de la part de Washington.
M.Hussein est persuadé que le
principal avantage de la
Russie par rapport aux EtatsUnis est sa disposition d'agir
en correspondance avec ses
propres intérêts tandis que
Washington n'est pas prêt à
influencer la situation pour
atteindre ses buts.
Ce sera extrêmement difficile
pour les autorités américaines
de retrouver l'influence perdue
au Moyen-Orient, conclut le
journaliste.
R. N.
e remodelage de l'économie nationale
s'inscrit, au cours de la période présente
dans le double contexte de la finalisation des objectifs arrêtés pour le développement
économique et social par le programme politique du gouvernement et de la préparation des
conditions de la préparation de l'image émergente de l'économie nationale, à l'horizon 2019.
Un remodelage qui selon le discours officiel se
caractérise par la nécessité d'une plus grande
maîtrise du processus de développement et des
conditions de son maintien au niveau requis par
l'ampleur croissante des besoins à satisfaire,
dans un contexte où la part relative des hydrocarbures dans le financement notamment de
l'accumulation, devra être progressivement remplacée par un surplus économique dégagé à partir de la production et de la productivité mais
par la nécessité aussi d'une utilisation plus intensive des moyens matériels et humains disponibles. Compte tenu de ces facteurs, la recherche
d'une efficacité économique et sociale des capacités existantes ou à venir devra constituer au
cours de cette période de crise économique et
financière que traverse le pays l'axe directeur
autour duquel prendront corps l'ensemble des
mesures de réorganisation de l'économie nationale. Celles-ci visent essentiellement à finaliser
et à parfaire les grands axes de structures et de
soutiens engagés, tout en constituant une base à
même de répondre au schéma d'organisation et
de concrétisation de la croissance générale.
Elles devront se traduire en particulier par une
meilleure capacité des opérateurs nationaux à
intensifier leur participation, dans un cadre
organisationnel planifié et sur la base de conditions garanties susceptibles d'élargir et de renforcer la diversification de l'économie nationale
et son taux de satisfaction des besoins de fonctionnement de l'économie et ceux des citoyens à
partir du marché national. C'est en effet dans de
telles conditions que la production nationale
pourra prendre la relève de l'importation,
notamment pour les produits non stratégiques,
parmi lesquels en premier lieu certains biens de
consommation, diminuant ainsi la pression des
contraintes extérieures, et préparer en même
temps la production nationale à dégager des surplus susceptibles d'être exportés à des coûts et
des conditions compétitifs sur le marché mondial. Dans ces conditions, la poursuite par le
gouvernement des efforts visant davantage le
rôle des différents secteurs économiques et
sociaux, l'extension de la précision des modalités de mise en œuvre des objectifs et des équilibres arrêtés, et le souci constant de rapprocher
les lieux de décision et des centres d'activités et
de vie, sont à mêmes de constituer les voies
essentielles du renforcement et du développement , en tant que cadre général d'organisation
et de gestion de l'activité économique et sociale,
tout en s'inscrivant dans la démarche de décentralisation et de démocratisation de la gestion
économique. Dans ce cadre, il est question de
développer davantage les initiatives des secteurs
public et privé, un meilleur renforcement de la
régulation économique et sociale, produit de la
richesse nationale. Aussi, faudra-t-il, opter pour
de nouveaux instruments directs ou indirects
dans un objectif de consolider l'expérience
acquise et de développer les moyens tangibles
apportés par les nouvelles mesures engagées par
le gouvernement pour faire face à la chute drastique des cours pétroliers et qui visent à plus
d'activités, plus d'initiatives, de cohérence d'ensemble et des équilibres globaux. En effet, dans
la mesure où les instructions du chef de l'Etat en
ce qui concerne l'entrée dans le vif du sujet en ce
qui concerne la préparation de l'après-pétrole
doivent rester le cadre unique de référence aux
actions à entreprendre par l'ensemble de la
famille économique et sociale, il conviendra au
gouvernement d'approfondir la démarche pour
faire de ses instructions globalisées un cadre de
concertation entre les différents partenaires, sur
la base d'objectifs et de paramètres arrêtés
conjointement au vu des capacités disponibles et
de contraintes et garantissant ainsi la réunion de
l'ensemble des conditions de mise en œuvre
d'une nouvelle génération économique, en particulier des plans de production et d'investissement, au sein d'un cadre et d'un programme
commun à travers un véritable modèle et de procédures souples mais efficaces. C'est en effet
dans un tel cadre, que pourra naître et se développer un mode de gestion et de régulation économique en adéquation avec les conditions les
plus complexes de la conjoncture actuelle.
B.C.
CRISE IRANO-SAOUDIENNE
GUERRE PÉTROLIÈRE
(P24)
LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
Le conflit sans
effet sur les
efforts de paix,
dit Ryad
(P19)
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Cinq axes majeurs visent la
consolidation de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement
de l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
(Lire en Page 5)
EXPLOITATION DE LA 4G
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
Le lancement officiel de Belaïb s'engage à trouver des
l'appel d'offre demain solutions à leurs problèmes
(P3)
EDITION N°5108 MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM
(P4)
Téléchargement