LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
EDITION N°5108 MERCREDI 6 JANVIER 2016 - PRIX : 10 DA - ETRANGER : 0,8 EURO - SITE INTERNET : WWW.LEMAGHREBDZ.COM
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
CRISE IRANO-SAOUDIENNE
Le conflit sans
effet sur les
efforts de paix,
dit Ryad
Riyad pris à son
propre jeu
(P19)
Le lancement officiel de
l'appel d'offre demain
Belaïb s'engage à trouver des
solutions à leurs problèmes
EXPLOITATION DE LA 4G
(P3) (P4)
Cinq axes majeurs visent la
consolidation de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement
de l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
(P24)
(Lire en Page 5)
GUERRE PÉTROLIÈRE
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
Les autorités turques
ont lancé une opéra-
tion militaire contre
les Kurdes vivant dans le sud-
est du pays. Un couvre-feu est
décrété dans certaines régions
ébranlées par les affronte-
ments entre l'armée et les
combattants du Parti des tra-
vailleurs du Kurdistan (PKK).
Les forces de l'ordre utilisent
non seulement des gaz lacry-
mogènes, mais aussi des maté-
riels de guerre. Selon Feleknas
Uca, membre du Parti démo-
cratique des peuples (HDP),
l'Europe doit savoir que les
autorités turques mènent une
guerre contre leur propre peu-
ple et tuent des civils.
Le rassemblement organisé le
3 janvier par des militants pro-
kurdes à Istanbul a donné lieu
à de nombreuses arrestations.
Dix personnes ont été inter-
pellées suite aux affronte-
ments entre la police et les
partisans du parti kurde HDP.
Les manifestants se sont réu-
nis pour dénoncer les actions
des autorités turques dans le
sud-est du pays peuplé princi-
palement de Kurdes. L'armée
turque y a lancé une opération
dite "antiterroriste", après
avoir déployé 10 000 soldats,
du matériel blindé et même
des hélicoptères. Les défen-
seurs des droits de l'homme
font état de plus de 100 morts
civils.
Ex-parlementaire européenne,
actuellement députée de la
Grande Assemblée nationale
de Turquie, Feleknas Uca
estime que la situation dans le
pays ne cesse de s'aggraver.
"Je me trouve à Diyarbak?r où
la police jette quotidienne-
ment des gaz lacrymogènes
contre des civils. On voit des
morts gisant dans les rues. Il y
a quelques jours, un adoles-
cent de 16 ans a été tué. Les
familles des victimes ont
entamé une grève de la faim.
Ici, des gens sont tués tous les
jours. Cette opération n'est pas
dirigée contre les rebelles,
mais contre le peuple turc", a
déclaré Mme Uca à la chaîne
de télévision RT.
Selon elle, le gouvernement
doit mettre un terme à ces
massacres.
"J'invite l'Europe à montrer un
carton rouge à la Turquie. Ce
pays veut adhérer à l'UE.
Quant à l'Europe, elle souhaite
pour sa part que la Turquie
soit considérée comme un
endroit sûr pour les réfugiés.
Or, lorsqu'un gouvernement
utilise des chars et des forces
armées contre son propre peu-
ple, j'appelle ça une guerre.
Voici pourquoi j'invite
l'Europe à rompre son silence.
Les gens doivent voir de leurs
propres yeux ce qui se passe
ici. Ils doivent voir comment
on tue des civils", a indiqué la
militante pro-kurde.
S. H.
La guerre
déclenchée par
l'Arabie saoudite
sur le marché
pétrolier pourrait se
retourner contre
elle, écrit The
Washington Post.
"La prochaine
victime qui
tombera dans la
guerre des prix du
pétrole déclenchée
par l'Arabie
saoudite pourrait
être sa propre
économie", estime
Matthew O'Brien,
journaliste de The
Washington Post.
Au fur et à mesure que
les revenus pétroliers
s'amenuisent, Riyad
est à un pas de commettre la
même erreur que l'Europe:
tailler dans son budget sans
modifier les taux d'intérêt en
vigueur pour atténuer le coup
économique.
"Cherchant à évincer ses
concurrents, l'Arabie saoudite
inonde le marché de pétrole
bon marché, mais aujourd'hui
cela devient de plus en plus
problématique", souligne
Matthew O'Brien. La produc-
tion de pétrole de schiste peut
parvenir à être rentable même
avec des prix encore plus bas.
D'autant plus qu'elle peut, le
cas échéant, être suspendue et
relancée à moindres frais,
poursuit-il.
"Même si les Saoudiens réus-
sissent à les (les producteurs
du pétrole de schiste-ndlr.)
+mettre en hibernation+, ils
sont toujours capables de se
mobiliser très rapidement
pour prévenir une hausse des
prix supérieure à 50 dollars le
baril", écrit le journaliste.
D'après M. O'Brien, compte
tenu du déficit budgétaire qui
s'est aggravé et atteint 15% du
PIB, Riyad ne peut plus se
permettre de dépenser de l'ar-
gent pour retenir les cours de
l'or noir. Par conséquent, le
gouvernement est confronté à
la nécessité de mettre en prati-
que une politique d'austérité
qui ne sera pas efficace non
plus. "Autrement dit, Riyad ne
peut pas se permettre de conti-
nuer à dépenser 13% de son
PIB en subventions énergéti-
ques, mais il ne peut pas se
permettre non plus d'endom-
mager l'économie mondiale
encore plus que la baisse des
prix du pétrole l'a déjà fait",
écrit Matthew O'Brien.
Le problème essentiel est que
le riyal saoudien est ancré au
dollar. De ce fait, l'Arabie
saoudite est contrainte d'aug-
menter ses taux d'intérêt dans
le sillage de la Réserve fédé-
rale, ce qui a débouché sur une
flambée de sa monnaie natio-
nale alors que l'économie du
pays a besoin qu'elle se déva-
lue. Si les prix de pétrole ne
montent pas, il faut recourir à
une dévaluation. D'autres pays
dépendant des prix de pétrole
tels que l'Azerbaïdjan et le
Kazakhstan ont déjà renoncé à
l'ancrage de leurs monnaies au
dollar. Pour cette raison, les
marchés tablent sur le fait que
l'Arabie saoudite va aussi sui-
vre cet exemple, car il est
impossible de résister à la
+gravitation économique+ si
longtemps, conclut le journa-
liste.
M. O.
CINQ OPPOSANTS cubains qui faisaient partie d'un groupe de 53 militants
libérés fin 2014 sur demande des Etats-Unis ont été de nouveau incarcérés
depuis, a dénoncé lundi la Commission cubaine des droits de l'homme (CCDH).
LE CHIFFRE DU JOUR
53
Le remodelage de l'économie nationale
s'inscrit, au cours de la période présente
dans le double contexte de la finalisa-
tion des objectifs arrêtés pour le développement
économique et social par le programme politi-
que du gouvernement et de la préparation des
conditions de la préparation de l'image émer-
gente de l'économie nationale, à l'horizon 2019.
Un remodelage qui selon le discours officiel se
caractérise par la nécessité d'une plus grande
maîtrise du processus de développement et des
conditions de son maintien au niveau requis par
l'ampleur croissante des besoins à satisfaire,
dans un contexte où la part relative des hydro-
carbures dans le financement notamment de
l'accumulation, devra être progressivement rem-
placée par un surplus économique dégagé à par-
tir de la production et de la productivité mais
par la nécessité aussi d'une utilisation plus inten-
sive des moyens matériels et humains disponi-
bles. Compte tenu de ces facteurs, la recherche
d'une efficacité économique et sociale des capa-
cités existantes ou à venir devra constituer au
cours de cette période de crise économique et
financière que traverse le pays l'axe directeur
autour duquel prendront corps l'ensemble des
mesures de réorganisation de l'économie natio-
nale. Celles-ci visent essentiellement à finaliser
et à parfaire les grands axes de structures et de
soutiens engagés, tout en constituant une base à
même de répondre au schéma d'organisation et
de concrétisation de la croissance générale.
Elles devront se traduire en particulier par une
meilleure capacité des opérateurs nationaux à
intensifier leur participation, dans un cadre
organisationnel planifié et sur la base de condi-
tions garanties susceptibles d'élargir et de ren-
forcer la diversification de l'économie nationale
et son taux de satisfaction des besoins de fonc-
tionnement de l'économie et ceux des citoyens à
partir du marché national. C'est en effet dans de
telles conditions que la production nationale
pourra prendre la relève de l'importation,
notamment pour les produits non stratégiques,
parmi lesquels en premier lieu certains biens de
consommation, diminuant ainsi la pression des
contraintes extérieures, et préparer en même
temps la production nationale à dégager des sur-
plus susceptibles d'être exportés à des coûts et
des conditions compétitifs sur le marché mon-
dial. Dans ces conditions, la poursuite par le
gouvernement des efforts visant davantage le
rôle des différents secteurs économiques et
sociaux, l'extension de la précision des modali-
tés de mise en œuvre des objectifs et des équili-
bres arrêtés, et le souci constant de rapprocher
les lieux de décision et des centres d'activités et
de vie, sont à mêmes de constituer les voies
essentielles du renforcement et du développe-
ment , en tant que cadre général d'organisation
et de gestion de l'activité économique et sociale,
tout en s'inscrivant dans la démarche de décen-
tralisation et de démocratisation de la gestion
économique. Dans ce cadre, il est question de
développer davantage les initiatives des secteurs
public et privé, un meilleur renforcement de la
régulation économique et sociale, produit de la
richesse nationale. Aussi, faudra-t-il, opter pour
de nouveaux instruments directs ou indirects
dans un objectif de consolider l'expérience
acquise et de développer les moyens tangibles
apportés par les nouvelles mesures engagées par
le gouvernement pour faire face à la chute dras-
tique des cours pétroliers et qui visent à plus
d'activités, plus d'initiatives, de cohérence d'en-
semble et des équilibres globaux. En effet, dans
la mesure où les instructions du chef de l'Etat en
ce qui concerne l'entrée dans le vif du sujet en ce
qui concerne la préparation de l'après-pétrole
doivent rester le cadre unique de référence aux
actions à entreprendre par l'ensemble de la
famille économique et sociale, il conviendra au
gouvernement d'approfondir la démarche pour
faire de ses instructions globalisées un cadre de
concertation entre les différents partenaires, sur
la base d'objectifs et de paramètres arrêtés
conjointement au vu des capacités disponibles et
de contraintes et garantissant ainsi la réunion de
l'ensemble des conditions de mise en œuvre
d'une nouvelle génération économique, en parti-
culier des plans de production et d'investisse-
ment, au sein d'un cadre et d'un programme
commun à travers un véritable modèle et de pro-
cédures souples mais efficaces. C'est en effet
dans un tel cadre, que pourra naître et se déve-
lopper un mode de gestion et de régulation éco-
nomique en adéquation avec les conditions les
plus complexes de la conjoncture actuelle.
B.C.
Post
scriptum
Par
B. Chellali
Les voies essentielles
de renforcement de
l'économie nationale
LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
GUERRE PÉTROLIÈRE
Riyad pris à son propre jeu
L' année 2015 "a été
décisive", elle a été
même "un
moment-charnière" pour
résoudre les problèmes les
plus épineux qui se dressaient
devant le Moyen-Orient,
pense Hussein Ibish, éditoria-
liste de l'édition arabe The
National. L'année 2015 "pour-
rait bien être dans l'histoire
comme une période où les
Etats-Unis ont abandonné leur
rôle de garant de l'ordre politi-
que dans le Moyen-Orient",
estime Hussein Ibish dans son
article intitulé "As Obama
looked for an exit, Putin sei-
zed his chance" (Pendant
qu'Obama cherchait une issue,
Poutine a saisi sa chance").
Les Etats-Unis "restent tou-
jours la force militaire la plus
puissante dans la région. Mais
l'impression que "Washington
est réticent à utiliser son pou-
voir pour influer sur la situa-
tion au Moyen-Orient est
devenue p
resque universelle",
poursuit-il. L'intervention russe
en Syrie peut paraître soudaine,
mais "Vladimir Poutine a passé
ces dernières années en testant
la détermination des Américains
et en analysant globalement la
situation en Ukraine et ailleurs.
Il a aussi méticuleusement
considéré le gra
nd rôle de
l'Iran, du Hezbollah et des
chiites irakiens en Syrie",
explique l'éditorialiste. Il
estime que Vladimir Poutine a
conclu qu'il pouvait intervenir
en Syrie sans aucun obstacle
de la part de Washington.
M.Hussein est persuadé que le
principal avantage de la
Russie par rapport aux Etats-
Unis est sa disposition d'agir
en correspondance avec ses
propres intérêts tandis que
Washington n'est pas prêt à
influencer la situation pour
atteindre ses buts.
Ce sera extrêmement difficile
pour les autorités américaines
de retrouver l'influence perdue
au Moyen-Orient, conclut le
journaliste.
R. N.
ÉTATS-UNIS
Trop tard de corriger les erreurs
de 2015 pour Washington
TURQUIE
Le pouvoir tue son propre peuple
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LE MAGHREB
Le Quotidien de l’Économie
TÉLÉVISION LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 23
Le chapeau de Mitterrand
20h56
Réalisé par : Robin Davis
Acteurs : Frédéric Diefenthal (Daniel
Mercier) Laurent Claret (François
Mitterrand) Frédérique Bel (Fanny
Marquant) Roland Giraud (Pierre
Aslan) Michel Leeb (Bernard
Lavallière)
Un soir de 1986, Daniel Mercier, compta-
ble désavoué par son chef, décide de se
faire une petite folie en allant déguster un
plateau royal de fruits de mer dans un célè-
bre restaurant. S'installent à la table d'à
côté le président de la République en per-
sonne avec deux amis. En partant, François
Mitterrand oublie son feutre noir posé près
de Mercier, qui s'en empare.
Selection du jour
Le messager
19h50
Réalisé par : Stéphane Gillot
Cette série documentaire se penche sur cel-
les et ceux qui se battent pour sauver des
espèces animales menacées. C'est le cas du
Français Chanee qui, de Bornéo à Sumatra,
en Asie, assure la survie de gibbons orphe-
lins. La comédienne Véronique Jannot est
allée à la rencontre de cet homme d'excep-
tion qui a réussi à créer Kalaweit, le plus
grand centre de réhabilitation des gibbons
au monde. A Bornéo, Chanee confie à l'ac-
trice une mission importante : adopter la
petite Alya, bébé gibbon orphelin, pour une
durée de sept ans.
Discount
20h55
Les experts
20h55
Réalisé par : Louis-Julien Petit
Acteurs : Olivier Barthélémy (Gilles) Corinne Masiero (Christiane
Gendron) Pascal Demolon (Alfred) Sarah Suco (Emma) M'Barek
Belkouk (Momo)
Dans un supermarché discount du nord de la France, les employés
apprennent par leur
patronne qu'ils vont bientôt
perdre leur travail à cause
de la mise en place de cais-
ses automatiques. Il y a
Gilles, qui s'occupe de son
père, Christiane, qui a du
mal à payer les traites de sa
maison, Emma, qui élève
son fils toute seule...
Devant la menace du licen-
ciement, Gilles convainc
l'équipe du magasin de
voler les marchandises
bientôt périmées. Son but :
organiser des ventes à bas
prix dans un supermarché
alternatif.
Recherche
appartement ou maison
20h55
Réalisé par :
Stéphane Plaza
Sandra Viricel
Thibault Chanel
Clémentine, 29 ans,
célibataire depuis
peu, vit chez sa sœur
dans le 11e arrondis-
sement de Paris
après avoir dû quitter
son appartement.
Passionnée de mode,
la jeune femme rêve
d'acquérir un loge-
ment avec un grand
dressing. Elle fait
alors appel à
Stéphane Plaza pour
la guider dans ce
premier achat. Quant
à Grégoire, 32 ans, il
vit dans un appartement par trop petit à Lyon avec son épouse
Stéphanie, 29 ans, et leurs deux enfants. Le couple, qui n'a pas le temps
pour chercher une autre habitation, compte sur l'aide précieuse de
Sandra Viricel.
Réalisé par : Francis Ford Coppola
Acteurs : Kathleen Turner (Peggy Sue) Nicolas Cage (Charlie Bodell) Barry Miller (Richard
Norvik) Catherine Hicks (Carol Heath) Jim Carrey (Walter Getz)
En 1985, lors d'une fête organisée par les anciens de son lycée, Peggy Sue s'évanouit en reconnaissant
dans la foule son mari, Charlie, qu'elle s'apprête à quitter. Elle se réveille en 1960, à l'époque de son ado-
lescence. Elle retrouve avec stupeur ses parents et ses grands-parents. Il y a Charlie, adolescent, qui rêve
de devenir une star du rock, mais aussi Michael, un jeune poète qui rêve de s'installer dans une commu-
nauté.
Peggy Sue s'est mariée
20h50
Réalisé par : Claudia Yarmy
Acteurs : Ted Danson (DB Russell) Elisabeth Shue (Julie «Finn» Finlay) George Eads
(Nick Stokes) Jorja Fox (Sara Sidle) Eric Szmanda (Greg Sanders)
Au cours d'une convention réunissant des collectionneurs d'objets macabres, un homme est
assassiné. Le défunt est le cofondateur de cette bourse d'échanges de fétichistes de crimes et
son associé ne lui connaît pas d'ennemis. Il a été tué dans un véhicule ayant appartenu à Lucas
Reem, un tueur en série récemment exécuté pour ses crimes. Une première piste mène les
enquêteurs à l'une de ses victimes.
FRANCE
Le comédien Michel Galabru est décédé...
Le comédien français
Michel Galabru est
décédé lundi matin à
Paris dans son sommeil à l'âge
de 93 ans, a annoncé sa
famille. L'acteur est décédé à
5H30 heures locales (4H30
GMT). Il s'est endormi, a indi-
qué sa fille Emmanuelle.
Michel Galabru était un des
acteurs les plus populaires du
théâtre et du cinéma français.
Il a mis sa faconde au service
de nombreuses œuvres de
répertoire et de boulevard, de
films très grand public comme
la série des Gendarmes de Jean
Girault, ou plus exigeants
comme Le juge et l'assassin de
Bertrand Tavernier, qui lui
avait valu un César du meilleur
acteur en 1976.
Michel Galabru était encore
sur scène très récemment. Toutefois, en novembre dernier, il avait dû annuler les représen-
tations de deux pièces où il tenait l'affiche en raison d'une grande fatigue.
Deux décès de proches l'avaient beaucoup atteint : en octobre 2014, il avait perdu son frère
Marc, comédien et écrivain, et en août dernier, son épouse Claude était décédée des suites
de la maladie de Parkinson.
Fils d'un professeur à l'Ecole des Ponts et Chaussées, Michel Galabru était né le 27 octo-
bre 1922 à Safi (Maroc).
En 2008, il obtient à 85 ans le premier Molière de sa carrière (meilleur comédien, la plus
grande récompense du théâtre en France) pour son rôle dans Les chaussettes opus 124, où
il interprète avec génie un vieil acteur cabot qui tente un come-back.
… 2015, 3eannée la plus chaude depuis 1900
Après 2014 et 2011, 2015 a été l'année la plus chaude en France depuis 1900 et
décembre le mois le plus chaud depuis le début du XXe siècle, a annoncé lundi
Météo-France.
2015 se place au 3e rang des années les plus chaudes dans l'Hexagone avec une moyenne
de 1°C au-dessus de la normale. En décembre, les températures moyennes ont dépassé la
normale de 3,9°C, selon un communiqué de Météo-France.
Au cours du dernier mois de l'année écoulée, des températures printanières, supérieures
aux valeurs habituelles d'un mois de mars, ont été mesurées régulièrement dans
l'Hexagone.
Des températures bien plus élevées que la normale ont été enregistrées au niveau mondial
en 2015, qui devrait être l'année la plus chaude à l'échelle de la planète.
Alors que 2014 avait déjà battu un record mondial, les températures de janvier à novem-
bre ont franchi un nouveau seuil, selon les experts de l'Agence américaine océanique et
atmosphérique (NOAA).
Les résultats définitifs pour 2015 au niveau mondial sont attendus courant janvier.
Le franchissement du seuil symbolique de 1°C par rapport à l'ère pré-industrielle devrait
être franchi, prédisent les scientifiques, qui mettent en avant les effets conjugués du
réchauffement climatique et d'un puissant épisode El Niño dans le Pacifique cette année.
TÉLÉGRAMME
2- LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
LITTÉRATURE
A 89 ans, Harper Lee en tête des ventes
de livres en 2015
C'est une romancière de
89 ans, Harper Lee, qui
est arrivée en tête des
ventes de livres aux Etats-Unis
en 2015 avec son premier
ouvrage depuis... 55 ans, "Va et
poste une sentinelle". Ce classe-
ment prend en compte les don-
nées de l'institut Nielsen.
Rendue célèbre par son premier
livre, "Ne tirez pas sur l'oiseau
moqueur" ("To Kill a
Mockingbird"), publié en 1960
et vendu à environ 30 millions
d'unités, Harper Lee a écoulé
1,599 million d'exemplaires
papier de son nouveau roman,
sorti le 14 juillet aux Etats-Unis,
selon Nielsen BookScan.
"Va et poste une sentinelle"
("Go Set a Watchman"), publié
par HarperCollins, reprend le
personnage de Jean Louise
Finch, surnommée "Scout", dés-
ormais âgée de 26 ans alors
qu'elle n'en avait que 6 dans "Ne tirez pas sur l'oiseau moqueur". Ce roman qui évoque,
comme son devancier, les rapports entre Noirs et Blancs dans le sud des Etats-Unis mar-
qué par le racisme et la ségrégation, a été écrit avant même "Ne tirez pas sur l'oiseau
moqueur" et présenté à un éditeur dès 1957, sans succès à l'époque. Selon l'agent de la
romancière, le manuscrit de "Va et poste une sentinelle" n'a été redécouvert dans les
archives de la romancière qu'à la fin de l'année dernière par la nouvelle avocate de
Harper Lee. Plusieurs médias américains ont affirmé que l'ouvrage avait été publié
contre la volonté de la romancière.
Harper Lee vit aujourd'hui en maison de retraite dans sa ville natale de Monroeville,
dans l'Etat de l'Alabama (sud). Elle souffre de déficiences visuelles et auditives.
USA
Bill Clinton fait campagne pour Hillary
Bill Clinton a pour la
première fois fait
campagne lundi, en
solo, pour son épouse
Hillary en vue de la prési-
dentielle américaine. Il a
pris la parole devant plu-
sieurs centaines de person-
nes à Nashua, dans l'Etat du
New Hampshire.
Bill Clinton a affirmé, à pro-
pos d'Hillary, qu'il n'avait
jamais vu de son vivant un
candidat à la Maison
Blanche qui soit "plus qualifié de par ses connaissances, son expérience et sa
personnalité pour faire ce qui doit l'être", dans "une période pleine d'incertitu-
des". Il a insisté sur ses connaissances en matière de politique étrangère mais
également ses années passées à défendre la cause des enfants ou les pauvres.
Se présentant comme un "grand-père heureux", l'ex-président (1993-2001) a
raconté comment ils étaient tombés amoureux il y a 45 ans, alors qu'ils étaient
étudiants et comment à l'époque il pensait qu'elle était "la personne la plus
incroyable", jeune femme brillante ayant choisi de se soucier des pauvres et
des enfants, alors qu'elle pouvait choisir n'importe quelle carrière.
Bill Clinton, calme et détendu, n'a pas mentionné M. Trump dans son discours
d'une demi-heure, pas plus que les autres adversaires de son épouse, mais il a
mis en garde contre "un retour en arrière" si le pays élit un président républi-
cain. La campagne présidentielle "fait un peu peur" cette année, a-t-il ajouté,
demandant à l'audience de "prendre au sérieux" les déclarations des candidats.
M. Clinton devait à nouveau prendre la parole lundi en fin d'après-midi lors
d'un meeting à Exeter, toujours dans le New Hampshire. Cet Etat du nord-est
des Etats-Unis est le premier à organiser ses primaires le 9 février prochain.
… Nouveau record de vente pour Adele...
"25", le dernier album
d'Adele est le disque qui
s'est le mieux vendu en
2015 aux Etats-Unis. Il a
fini l'année en passant six
semaines consécutives en
tête des classements de
vente, selon les chiffres de
Nielsen Music.
Le dernier opus de la chan-
teuse britannique s'est
vendu à 7,44 millions
d'exemplaires aux Etats-
Unis en 2015, un record
depuis l'album
"Confessions" de la star du
R&B Usher (7,98 millions
d'exemplaires en 2004).
Mais "Confessions" avait néanmoins bénéficié de plus de temps pour établir
ce record, puisqu'il était sorti en mars 2004, alors que "25" n'a seulement été
rendu disponible à la vente qu'au mois de novembre. "25" propulsé par le célé-
brissime morceau "Hello", a battu les records de vente en première semaine
aux Etats-Unis comme en Grande-Bretagne.
… Le taux de criminalité a augmenté
à New York en 2015
Les meurtres et les
viols ont sensi-
blement aug-
menté en 2015 à New
York, tout comme la vio-
lence liée aux gangs.
Cette recrudescence d'ac-
tes violents met un frein à
la baisse globale de la cri-
minalité observée ces
dernières années dans la
plus grande ville améri-
caine.
New York a enregistré
348 meurtres en 2015, un
chiffre qui pourrait
encore augmenter, contre
333 en 2014, une hausse
de 4,5%. 68% de ces
meurtres ont été commis
par arme à feu, une aug-
mentation de 21% par
rapport à l'an dernier.
Mais les autorités ont rappelé que 2014 était l'année qui avait enregistré le
moins de meurtres en 50 ans. La violence des gangs a, elle, augmenté de 18%,
selon ces statistiques. La plupart des incidents armés impliquent des personnes
connues des services de police, qu'il s'agisse des tireurs (84% ont un passé cri-
minel) ou des victimes (79%). En dépit du ralentissement global de la baisse
de la criminalité, le chef de la police Bill Bratton s'est réjoui d'"une très bonne
année". "2015 marque l'année la plus sûre de l'histoire moderne de New York",
a-t-il déclaré. "Les investissements que nous faisons participent à ce succès",
a assuré le maire Bill de Blasio. Et la police a souligné qu'en comparaison de
la population, le taux de meurtres à New York était 4 fois inférieur à celui de
Chicago ou de Philadelphie.
DÉTENTE
22 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
Ce jeudi, aura
lieu le lancement
officiel de l'appel
d'offre relatif à
l'exploitation de
la téléphonie
mobile de 4e
génération (4G),
dont les résultats
seront connus en
mai prochain,
c'est ce qu'a
annoncé lundi la
ministre de la
Poste et des
Technologies de
l'information et
de la
communication
(TIC), Imane
Houda Feraoun.
La ministre a précisé que
l'Autorité de régulation
de la poste et des télé-
communications (ARPT)
"annoncera officiellement, le 7
janvier prochain, l'ouverture de
l'appel d'offres relatif à l'exploi-
tation de la téléphonie mobile de
4e génération (4G)", au forum de
la chaîne I de la Radio nationale,
ajoutant que les résultats seront
connus au mois de mai prochain.
Un délai de trois mois a été
accordé aux opérateurs de télé-
phonie mobile pour l'acquisition
de l'équipement nécessaire, a
indiqué la ministre, soulignant
que les autorisations d'exploita-
tion de la 4G entreront en
vigueur au dernier trimestre de
2016. Lors de l'élaboration du
cahier des charges pour le lance-
ment de la 4G, les opérateurs de
téléphonie mobile "ont été invi-
tés à assurer un seuil minimum
de couverture de 10% au cours
des quatre premières années
dans les wilayas de leur choix et
à élargir ce service aux régions
du sud dans un délai de trois
ans", a précisé Mme Feraoun.
ENCOURAGER
L'INDUSTRIE LOCALE
Par ailleurs, elle a estimé que les
nouvelles taxes à l'importation
d'équipements introduites par la
Loi de finances 2016 visaient
essentiellement à "encourager
l'industrie locale et à aider les
jeunes à développer leurs inno-
vations dans le domaine des nou-
velles technologies".
Mme Feraoun a révélé à ce pro-
pos qu'un projet d'installation du
Wifi dans les espaces publics est
actuellement à l'étude ce qui per-
mettra, a-t-elle dit, de lancer des
micros entreprises qui "contri-
bueront à assurer le service de
proximité et de créer des postes
d'emploi".
Concernant le paiement par
Internet qui accuse un retard en
Algérie, la ministre a précisé que
son département travaille actuel-
lement en coordination avec les
secteurs du Commerce et de la
Justice notamment à activer une
série de lois relatives au projet
dont la loi sur le e-Commerce
pour protéger les consomma-
teurs et les opérateurs à la fois".
S'agissant des dangers d'Internet,
la ministre a appelé à la création
d'une instance de contrôle de la
qualité des sites.
L'Algérie qui a consacré la
démocratie et la liberté d'expres-
sion ne peut interdire l'utilisation
d'Internet, a-t-elle souligné ajou-
tant que "des campagnes de sen-
sibilisation aux dangers de la
toile seront organisées au cou-
rant de l'année à l'adresse des
jeunes et des enfants". A propos
du secteur des Postes, Mme
Feraoun a estimé que le retard du
projet de création d'une banque
postale "n'est pas dû à un pro-
blème financier, mais au fait qu'il
y a d'autres priorités à savoir
l'amélioration des services assu-
rés à la clientèle, la disponibilité
des liquidités dans les bureaux
postaux qui ne disposent pas
actuellement des moyens techni-
ques qui leur permettent de lan-
cer le projet de banque postale".
La priorité, a-t-elle ajouté,
consiste actuellement à moderni-
ser le réseau postal, soulignant
qu'en 2015, 160 distributeurs
automatiques ont été installés".
Selon elle, le service après-vente
n'est pas assuré ce qui explique
le retard dans la réparation des
pannes enregistrées dans ces
machines, un problème auquel il
sera remédié à l'avenir.
M. N.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016- 3
NATION
EXPLOITATION DE LA 4G
Le lancement officiel de l'appel d'offre demain
LA CCONJONCTURE
de Nabil Benbachir
Un présent trop priorisé
Tous les pays arabes doivent aujourd'hui leur instabilité à
l'éloignement des débats et du dialogue de la société.
Débattre franchement est considéré comme une des compo-
santes essentielles d'une politique de subversion. A quoi l'Etat
devrait-il s'attendre quand les débats ont déserté les enceintes parle-
mentaires et ne trouvent même pas, en compensation, une location
dans le tube cathodique. N'est-ce pas que c'est lorsque le débat est
chassé des institutions qu'il se proclame " SDF " et est alors pris en
charge justement à des fins de subversion. Nous pouvons dire alors
que ce sont les institutions qui fournissent même involontairement
les opportunités aux sergents recruteurs de la subversion.
Le citoyen n'a pas à s'en faire pour s'intéresser de trop près aux
dépenses publiques et même au gaspillage ou à la corruption car il
n'a pas conscience qu'il s'agit de son argent, c'est-à-dire des impôts.
Les citoyens dans les pays dont les économies sont financées par des
ressources naturelles , même non renouvelables, n'ont pas intégré la
notion de contribuables et en conséquence , ne risquent pas de " de
se mettre en mouvement " pour demander des comptes, et cela conti-
nuera tant que les populations persistent à penser que c'est l'argent du
pétrole qui est mal dépensé ou qui est détourné pour le placer dans
les banques étrangères, et pas le leur.
Tant que continue à s'entretenir la perception (qui est même devenue
une conviction) selon laquelle le gaz prendra le relais du pétrole, les
populations n'ont pas à s'en faire. Elles n'ont plus à s'en faire, ou
mieux même, elles n'auront plus à s'en faire. Il y en a tant en posi-
tion de pouvoir décider qui ont tout fait pour que l'économie et la
politique soient placées en dehors de l'intérêt des populations, afin
que ces dernières ne s'y intéressent pas, et ne s'occupent pas à trop
questionner l'avenir. Il est parfois trop dangereux, n'est-ce pas, de
faire d'un individu un citoyen. Le citoyen n'a pas à s'en faire pour
s'intéresser de trop près aux dépenses publiques et même au gaspil-
lage ou à la corruption car il n'a pas conscience qu'il s'agit de son
argent, c'est-à-dire des impôts. Les citoyens n'ont pas intégré la
notion de contribuables et peut être que cela continuera ainsi jusqu'à
ce que les menaces les plus dangereuses soient perçues comme pro-
venant des intérêts liés aux champs pétroliers. Nombre d'observa-
teurs pensent qu'il y a une indigence de débat ou de recherche col-
lective et concertée, ce qui explique l'absence de coopération sur le
plan intellectuel. Mais, tout est trop immédiat en termes de besoins
à satisfaire. Trop immédiats signifie le sacrifice du futur sur l'autel
des intérêts présents. Qu'est ce qui divise encore, qu'est ce qui crée
de l'inflation, comment sont gaspillées les ressources du pays ? Ce
ne sont pas des thèmes qui pour le moment induisent un débat
public, mais les frustrations qui s'accumulent devraient susciter le
plus grand intérêt des pouvoirs publics, voire de l'inquiétude. Les
grèves dans les différents secteurs ne sont pas cordonnées pour leur
donner un caractère politique, mais cela risque bien d'arriver. Il est
difficile de convaincre les populations qu'il y a des thèmes de politi-
que et d'économie qu'il faudrait investir pour amener les parlemen-
taires à prendre position en faveur des électeurs et non de leurs par-
tis ou d'intérêts politiciens. Les élus parlementaires et ceux qui n'ont
pas été élus n'arrivent pas ou ne veulent pas ouvrir le débat sur ce
qui se rapporte au débat de fond sur le fonctionnement de l'écono-
mie, sur le choix des options, sur le contrôle des dépenses de l'Etat,
sur la fuite des capitaux, les transferts illicites, sur la corruption….
C'est plutôt du temps du parti unique que des sujets de ce genre sont
évoqués, et où les politiques de l'époque investissaient politiquement
dans l'économie. Il est terminé le temps où l'on s'amusait à tenter de
comprendre d'où viendrait l'argent qui aurait à financer le dévelop-
pement. Aujourd'hui, il y a quand même un paradoxe. Ce ne sont
plus les " politiques " qui tentent un débat, mais des experts par le
bais de la presse.
N. B.
Les contingents à l'impor-
tation des produits agri-
coles et agroalimentaires
soumis au régime de licences
d'importation, et qui compren-
nent 63 positions tarifaires,
seront ouverts du 5 au 26 janvier
en cours, a indiqué avant-hier le
ministère du Commerce.
"Il est ouvert à compter du 5 jan-
vier 2016 à 8h00 jusqu'au 26 jan-
vier 2016 à 16h00, à l'importa-
tion, les contingents des produits
agricoles et agroalimentaires
soumis au régime de licences
d'importation au titre de l'accord
d'association avec l'Union euro-
péenne", en application du
décret exécutif 15-306 du 6
décembre 2015 fixant les condi-
tions et les modalités d'applica-
tion des régimes de licences
d'importation ou d'exportation
de produits et marchandises, pré-
cise un communiqué du minis-
tère. L'introduction d'une
demande de licence d'importa-
tion d'un produit ou d'une mar-
chandise, dont le contingent est
ouvert, peut être faite par "tout
opérateur économique, personne
physique ou morale, remplissant
les conditions conformes à la
législation et à la réglementation
en vigueur".
L'opérateur intéressé est ainsi
appelé à déposer son dossier
complet pour chaque produit ou
marchandise à importer auprès
de la Direction du Commerce de
wilaya territorialement compé-
tente, souligne le ministère.
Ce dossier doit comporter un
formulaire dûment renseigné à
télécharger sur le site web du
ministère du Commerce
(www.mincommerce.gov.dz),
accompagné d'une copie du
registre de commerce, d'une fac-
ture pro forma indiquant le pro-
duit, sa quantité, sa valeur et son
origine, d'un extrait de rôle, une
attestation de mise à jour avec la
CNAS et/ou la CASNOS et
enfin un questionnaire d'identifi-
cation de l'opérateur économi-
que, également téléchargeable
sur le site web du ministère.
Pour rappel, le décret exécutif du
6 décembre 2015 porte notam-
ment sur la mission du comité
interministériel chargé de la déli-
vrance des licences, les modes
de répartition des contingents et
la durée de validité de ces licen-
ces.
Il indique que les licences d'im-
portation automatiques sont déli-
vrées par les secteurs ministé-
riels concernés sur la base d'une
demande accompagnée de docu-
ments justifiant la conformité
des produits selon leur nature et
la situation juridique des opéra-
teurs économiques.
A ce titre, les secteurs ministé-
riels sont appelés à déterminer la
liste des produits, jugés néces-
saires, à soumettre au dispositif
de licence.
Quant aux licences non automa-
tiques, elles sont accordées par le
ministère du Commerce sur pro-
position d'un comité interminis-
tériel permanent institué auprès
de ce ministère, afin de gérer les
contingents de produits.
Ce comité a pour mission de for-
muler des propositions relatives
à la liste des produits et la déter-
mination des volumes quantita-
tifs des contingents.
H. B.
LICENCES D'IMPORTATION
Ouverture des contingents des produits
agricoles et agroalimentaires
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 21
SPORTS
DAKAR
Loeb s'offre déjà
sa première
victoire sur le
Dakar et la place
de leader
Sébastien Loeb (Peugeot 2008
DKR) a remporté la 2e étape du
Dakar, disputée entre Villa Carlos Paz
et Termas de Rio Hondo lundi, en
Argentine.
Sébastien Loeb (Peugeot) a rem-
porté sa première victoire d'étape sur
le Dakar lundi lors de la 2e étape,
entre Villa Carlos Paz et Termas de
Rio Hondo, en Argentine.
Le nonuple champion du monde
des rallyes, qui découvre cette année
l'épreuve, a parcouru les 387 kilomè-
tres chronométrés de la spéciale, rac-
courcie en raison des conditions
météo difficiles annoncées dans la
région, en 3 h 45 min et 46 sec.
L'Alsacien a devancé son coéquipier,
Stéphane Péterhansel, de 2 min 23
sec. Le Russe Vladimir Vasilyev
(Toyota) a complété le podium, à 2
min 38 sec.
Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah (Mini), pointe lui à
plus de 4 minutes sur cette étape,
comme au classement général.
"C'était piégeux et je suis content
d'en être sorti. Je suis un peu surpris
d'être le meilleur temps du jour. On a
eu un peu chaud dans un bourbier où
certains sont restés bloqués", a réagi
Loeb à l'arrivée de la spéciale. "La
voiture, ça va, elle est dans le coup
même sur ces pistes sinueuses. On va
ouvrir mardi, ce sera une autre his-
toire, une première pour Daniel
(Elena) et moi. Il faut bien appren-
dre", a-t-il ajouté.
SOUCIS EN SÉRIE POUR MINI
Stéphane Peterhansel deuxième,
Peugeot signe ainsi un doublé, et plus
globalement une belle performance
d'ensemble pour sa deuxième année
sur le Dakar après 25 ans d'absence,
l'ex-motard Cyril Despres ayant pris
la 7e place, à 4 minutes. Seul
l'Espagnol Carlos Sainz a laissé filer
un peu plus de 11 minutes, après avoir
passé "13 minutes sans bouger" au
niveau du km 112, moteur calé.
Mini n'a pas connu la même réus-
site. Le vainqueur 2015, le Qatari
Nasser Al-Attiyah, a crevé et laissé
échapper plus de 4 minutes. Surtout,
l'Espagnol Nani Roma, victorieux en
2014, s'il n'a pas connu la même
mésaventure que lors de la première
étape il y a un an, quand il avait perdu
près de 6 heures 30 d'entrée, s'est
quand même fait piéger par la boue,
ce qui le repousse au-delà de la 40e
place, à plus de 46 minutes de Loeb.
Embourbé au même endroit,
l'Argentin Orlando Terranova s'en tire
avec près d'une demi-heure de retard.
La Mini la mieux placée est finale-
ment celle du Finlandais Mikko
Hirvonen, ancien coéquipier de Loeb
en WRC et également nouveau venu
sur le Dakar, au 5e rang.
LIGA
Zidane décroche le premier
rôle au Real
Le Real Madrid a
annoncé le
limogeage de
Rafael Benitez,
remplacé par
Zinédine Zidane
au poste
d'entraîneur du
club merengue.
L'ancien joueur
emblématique de
l'équipe de
France va ainsi
connaître au Real
sa toute première
expérience
d'entraîneur d'une
équipe première.
Cette fois, Zinédine
Zidane est bel et bien
dans le grand bain. A
43 ans, le Français a été
nommé entraîneur du Real
Madrid à la place de Rafael
Benitez, limogé lundi par le
club madrilène. Le technicien
espagnol a été remercié sept
mois après son arrivée à la
Maison Blanche en tant que
successeur de Carlo Ancelotti.
Le Real est qualifié pour les
huitièmes de finale de la Ligue
des champions mais pointe
actuellement à la troisième de
la Liga à quatre longueurs du
leader, l'Atlético Madrid.
Zidane, nommé adjoint de
Carlo Ancelotti en 2013-14
avant de prendre le poste d'en-
traîneur de la réserve du Real
depuis juin 2014, s'installe
finalement sur le banc de
l'équipe première. Florentino
Perez, le président du club
espagnol, n'avait pas vraiment
caché son désir de voir le
Français devenir un jour l'en-
traîneur de la Maison Blanche.
Le nom de Zidane, joueur du
Real de 2001 à 2006 et grand
artisan de la victoire en Ligue
des champions en 2002, était
ainsi régulièrement revenu
l'été dernier au moment où le
Real cherchait le successeur
de Carlo Ancelotti. Et encore
davantage depuis que Benitez
était menacé.
Perez avait pourtant
affirmé le 18 décembre, dans
l'émission El Larguero, que
l'heure n'était pas encore
venue de nommer le Français
à la tête de l'équipe première
du Real. "Benitez ne sera pas
remplacé, avait assuré le prési-
dent du Real. Benitez est venu
résoudre un problème. Ce n'est
pas le problème, c'est la solu-
tion. J'ai de l'adoration pour
Zidane, il a été mon joueur le
plus emblématique. Il sera
sûrement un jour un grand
entraîneur, et de plus, il sera
sûrement l'entraîneur du Real
Madrid, mais ceci étant dit, ce
n'est pas pour aujourd'hui."
Moins de trois semaines plus
tard, Perez a donc décidé de se
séparer de Benitez pour nom-
mer Zidane…
BENITEZ, C'EST
L'ÉCHEC DE PEREZ
Benitez, dont la réputation
d'entraîneur tourné vers la
défensive laissait envisager un
mandat délicat dès sa nomina-
tion à la tête du Real, ne paie
pas seulement les résultats
décevants d'un club malgré
tout encore dans la course au
titre. Si l'humiliation subie à
Santiago-Bernabeu dans le
Clasico face au FC Barcelone
le 21 novembre (0-4) a proba-
blement pesé sur la décision
de Perez, l'incapacité du tech-
nicien espagnol à faire l'unani-
mité dans son vestiaire est cer-
tainement l'une des principales
raisons de son limogeage. Un
vestiaire d'autant plus délicat à
gérer qu'il avait affiché son
soutien à son prédécesseur,
Carlo Ancelotti, avant que
Perez prenne la décision de se
séparer du technicien italien.
La décision du président
madrilène sonne ainsi comme
l'aveu d'un échec. La volonté
affichée des supporters de voir
Benitez quitter le Real le met-
tait lui-même sous pression
par rapport à sa gestion du
club, de plus en plus critiquée
par les socios de la Maison
Blanche. Son choix de nom-
mer Zidane n'en demeure pas
moins très risqué. Non seule-
ment parce que cette nomina-
tion intervient en cours de sai-
son, mais aussi parce que le
Français n'a aucune expé-
rience d'entraîneur au plus
haut niveau. Il appartient
maintenant à Zizou de rééditer
les mêmes exploits sur le banc
que ceux qu'il réalisait sur le
terrain.
ZZ EST UN OVNI
Zinédine Zidane a été
nommé entraîneur du Real
Madrid, lundi soir par
Florentino Perez. Icone du
club lorsqu'il portait le numéro
5, le voilà propulsé en pre-
mière ligne sur le banc. C'est
exceptionnel car les très
grands joueurs, ceux du cali-
bre de ZZ, ne démarrent
jamais aussi haut.
Avant même d'avoir dirigé
une seule séance d'entraîne-
ment avec l'équipe première
du Real Madrid, Zinédine
Zidane est un cas unique.
Nommé lundi à la tête de la
mythique écurie madrilène en
lieu et place de Rafael Benitez,
le Ballon d'Or 1998 saute dans
le grand bain. Dans l'océan,
même. Et sans bouée, tant qu'à
faire...
Sans aucune expérience du
haut niveau, ZZ se retrouve à
la tête du club le plus presti-
gieux de la planète. A l'échelle
de l'histoire du football, ce qui
arrive à Zidane est exception-
nel. Parce que les très grands
joueurs ne font pas forcément
de grands entraîneurs.
Rarement, même. Et ceux qui
s'en approchent n'arrivent -
pour la plupart d'entre eux -
jamais là où Zidane s'est assis
lundi. Il suffit de se retourner
sur le palmarès du Ballon d'Or,
d'y extirper quelques pointures
et d'ajouter les autres grands
joueurs de l'histoire, tels que
Pelé et Diego Maradona (qui
n'étaient pas éligibles à la plus
prestigieuse des récompenses
individuelles) pour s'en rendre
compte. C'est un fait : on ne
commence pas sa carrière
d'entraîneur sur un tel piédes-
tal, en tenant les rênes d'une
telle armada. Alfredo Di
Stefano, légende absolue de la
Maison Blanche, s'est bien
assis sur le banc de Santiago-
Bernabeu. Mais pas avant
1982. Il entraînait déjà depuis
quinze ans.
Quand Johan Cruyff a pris
les commandes de l'Ajax
Amsterdam en 1985, la puis-
sance de la formation néerlan-
daise était à des années-
lumière de ce qu'elle fut avec
le même Johan en short. De
même, lorsqu'il est ensuite
arrivé à Barcelone, auréolé
d'une Coupe des Coupes, tout
était à (re)construire.
LA SÉLECTION, SEULE
VOIE DIRECTE VERS LA
LUMIÈRE
Sacré Ballon d'Or en 1990,
champion du monde la même
année avec l'Allemagne,
Lothar Matthaus est probable-
ment, dans l'histoire récente, le
joueur majeur le plus désireux
de percer et de devenir un
grand entraîneur. Mais, en
Allemagne, personne ne l'a
sollicité. Encore moins en
Bavière où le Bayern a préféré
mettre son destin entre d'autres
mains alors que l'ancien milieu
de terrain ne demandait que
ça. Jusqu'à aujourd'hui et la
nomination de Zinédine
Zidane à la tête du Real
Madrid, il n'existait qu'une
voie pour voir les choses en
grand d'entrée de carrière :
celle empruntée par un double
Ballon d'Or, Franz
Beckenbauer, et deux triples
vainqueurs de la prestigieuse
récompense, Marco van
Basten et Michel Platini. A
savoir : venir au chevet de la
patrie. Beckenbauer l'a fait en
1984 avec la RFA, Van Basten
en 2004 avec les Pays-Bas et
Platini en 1988 avec les Bleus.
Seul le premier a réussi à
décrocher le Graal mondial
avec sa sélection.
Le nom de Zidane a déjà
circulé autour de l'équipe de
France, durant l'été 2012 au
moment où Didier Deschamps
allait être nommé en lieu et
place de Laurent Blanc. Noël
Le Graët avait loué la candida-
ture et le profil de Zidane. Il
avait même rencontré celui qui
allait devenir adjoint de Carlo
Ancelotti un an plus tard. Mais
le président de la FFF n'avait
pas tenté le pari ZZ, lui préfé-
rant DD. Et une forme de
sécurité. Ce n'est pas celle qu'a
choisi Florentino Perez. Le
risque est grand. Pour le Real.
Pour Zidane.
Avant même d'avoir dirigé une seule
séance d'entraînement avec l'équipe
première du Real Madrid, Zinédine Zidane
est un cas unique.
NATION
4- LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
GRÈVE DES DISTRIBUTEURS DE LAIT
Belaïb s'engage à trouver
des solutions à leurs problèmes
Lors d'une réunion avec les représen-
tants de ces distributeurs, en pré-
sence du secrétaire général de
l'UGCAA (Union générale des commerçants
et artisans algériens), le ministre du
Commerce Bakhti Belaïb a rassuré cette cor-
poration de sa disponibilité à résoudre les
problèmes liés au secteur qu'il dirige, notam-
ment à travers l'adaptation du registre de
commerce.
Le ministre du Commerce Bakhti Belaïb
s'est engagé avant-hier à trouver des solu-
tions rapides aux problèmes que rencontrent
les distributeurs de lait de la wilaya d'Alger,
indique un communiqué du ministère.
Il a en outre assuré ces distributeurs, qui ont
promis de poursuivre normalement leur acti-
vité, de les accompagner dans leurs démar-
ches même lorsqu'il s'agit de problèmes rele-
vant d'autres secteurs, selon le communiqué.
Le ministre a particulièrement mis l'accent
sur "la nécessité d'agir ensemble pour préser-
ver l'approvisionnement du marché en pro-
duits de large consommation dont notam-
ment le lait". Les représentants des distribu-
teurs de lait de la capitale ont, de leur côté,
saisi l'occasion pour exposer les différents
problèmes rencontrés par leur corporation
dont l'insuffisance de la marge bénéficiaire
(0,75 centimes/litre), l'inadaptation du
contenu du registre de commerce, une fisca-
lité inadéquate avec la réalité des revenus et
la vétusté des moyens de transport.
Ils ont, à ce titre, sollicité l'aide de l'Etat pour
le renouvellement du parc consacré au trans-
port du lait.
Les représentants des distributeurs se sont
enfin engagés à poursuivre leur activité en
assurant dans les meilleures conditions la
distribution du lait tout en exprimant leur
confiance quant aux solutions envisagées par
les pouvoirs publics pour prendre en charge
l'ensemble de leurs problèmes et dans les
meilleurs délais, selon la même source.
Pour rappel, Hier, les transporteurs de lait en
sachet ont entamé une grève de trois jours
dans plusieurs wilayas du nord, notamment
Alger, Boumerdès et Blida.
Par ailleurs, l'ensemble des distributeurs exi-
gent l'augmentation de leur marge bénéfi-
ciaire et la reconversion de leur registre de
commerce en tant que distributeurs de lait en
sachet, ainsi que l'aide de l'Etat pour tous les
propriétaires de vieux camions afin de renou-
veler leur matérielles" a-t-il déclaré.
Afin de répondre à leurs besoins en cette
matière vitale, les citoyens ont été obligés de
s'approvisionner avec d'autres types de lait,
tels que " Mon-lait, qui coûte 35 DA le
sachet d'un litre", ou bien le lait de poudre
qui coûte 580 DA le Kg.
Hamza Belaidi
Au niveau local "le vérita-
ble défi" consistait en la
création d'une dynami-
que économique génératrice de
richesse, c'est ce qu'a indiqué
hier le ministre de l'Intérieur et
des Collectivités locales,
Noureddine Bedoui à Tebessa.
Lors de l'inauguration du siège
de l'Assemblée populaire com-
munale (APC) de Chéréa à l'oc-
casion d'une visite de travail et
d'inspection dans cette wilaya
"les communes doivent exploiter
leurs spécificités dans la création
de la richesse et l'accompagne-
ment des jeunes, notamment les
universitaires pour l'obtention de
postes d'emploi".
"Les moyens technologiques
sont importants, mais doivent
accompagner la dynamique
escomptée visant à assurer des
postes d'emploi, créer la richesse
et trouver des solutions aux pro-
blèmes du citoyen", a indiqué M.
Bedoui lors de la visite du centre
des documents biométriques de
cette commune.
Dans ce cadre, le ministre a, sou-
ligné l'importance de mettre un
terme à la bureaucratie pour
répondre aux besoins des
citoyens et dynamiser le déve-
loppement des communes.
Par ailleurs, il a souligné que "les
responsables doivent assumer
pleinement leur responsabilités,
affirmant que "la loi sera appli-
quée à ceux qui n'assument pas
leurs responsabilités".
"Celui qui n'a pas encore com-
pris qu'il est au service du
citoyen 24h/24h, doit céder la
place aux plus consciencieux",
a-t-il martelé.
Réitérant la disponibilité de
l'Etat à poursuivre les efforts
pour relancer le développement
local à travers "l'accompagne-
ment et les programmes supplé-
mentaires", M. Bedoui a souli-
gné la nécessité d'établir une
"cohésion entre les responsa-
bles" et d'éviter les différends.
L'objectif de l'Etat était de para-
chever les projets de logements
programmés en 2016-2017 et
mettre un terme à la crise du
logement en Algérie, c'est ce
qu'a souligné le ministre lors de
l'inauguration de 200 Logements
publics locatifs (LPL).
Kh. M.
Prévu février prochain à
Oran, le Salon de la
fabrication et du savoir-
faire algériens (Pro In Algeria),
verra la représentation d'une
vingtaine de grands domaines du
champ productif national, ont
indiqué lundi les organisateurs
de cette manifestation économi-
que. Le responsable du Salon,
Tarik Messaoudène, a précisé
dans un communiqué transmis à
l'APS que "plus de vingt domai-
nes investis par des profession-
nels algériens seront mis en
relief lors de cet événement pro-
grammé du 7 au 10 février pro-
chain au Centre des Conventions
d'Oran +Mohamed Benahmed+
(CCO)".
Ce large panel d'activités com-
prend, entre autres, les usines de
production nationale, les
constructeurs d'usines clefs en
mains, l'artisanat, la menuiserie,
le mobilier urbain, les travaux de
maintenance électrique, la logis-
tique et manutention, l'apprentis-
sage et la formation profession-
nelle, et les services (banques,
assurances, leasing). Le respon-
sable a souligné aussi que, le
Salon "Pro In Algeria" qui est un
espace professionnel à vocation
économique, impliquant directe-
ment le secteur de la production
nationale, s'inscrit dans "la conti-
nuité de l'élan impulsé par les
différents dispositifs de l'Etat en
faveur des opérateurs et porteurs
de projets viables et générateurs
d'emploi". Quelque 200 profes-
sionnels nationaux sont attendus
à cet événement qui est égale-
ment ouvert aux opérateurs
étrangers à l'instar des investis-
seurs et des sociétés qui propo-
sent des usines clefs en mains et
des solutions censées dynamiser
la production en Algérie, a-t-il
fait valoir. "De la petite brique
aux grandes usines, construisons
et consommons Algérien"
constitue le slogan de ce Salon,
organisé par la société événe-
mentielle Marcom Plus Agency,
basée à Alger, en partenariat
avec la Direction du Centre des
Conventions d'Oran.
Asma H.
Tassili Airlines (TAL)
lancera aujourd'hui une
nouvelle desserte Alger-
Tindouf dans le cadre de son
programme d'exploitation du
réseau de transport régulier
domestique, a-t-elle indiqué dans
un communiqué. Tassili Airlines
"proposera chaque mercredi un
départ d'Alger vers Tindouf à
14H30 pour un atterrissage à
Alger à 20H50", précise le com-
muniqué.
L'ouverture de cette nouvelle
ligne sera accompagnée d'une
tarification promotionnelle de
lancement (-50%) en aller-
retour, soit un billet à 13.570 DA
TTC. Pour un billet en aller sim-
ple, TAL prévoit une réduction
de 40%, soit un billet à 8.118 DA
TTC, selon la même source.
La compagnie publique annonce
aussi l'ouverture d'une nouvelle
agence commerciale au centre-
ville de Tindouf. Créée en 1998
dans le cadre d'une joint-venture
entre Sonatrach et Air Algérie,
TAL est devenue une filiale déte-
nue à 100% par le groupe pétro-
lier depuis 2005.
R. N.
"AMAN UNION"
La CAGEX élue
membre du Conseil
exécutif de
l'Organisation
La Compagnie algérienne d'as-
surance et de garantie d'ex-
portations (CAGEX) a été
élue membre du Conseil exécutif de
l'Organisation des assureurs crédit
arabes et islamiques "Aman Union",
apprend-on lundi auprès de cet assu-
reur public.
Lors de l'assemblée générale de ce
Conseil à Mascate (Oman) tenue en
décembre dernier, l'élection a eu lieu.
L'Organisation des assureurs-crédits
arabes et islamiques a été créée en
2010 pour consolider et renforcer les
relations de coopération entre ses
membres, et elle est composée de 18
assureurs membres.
La CAGEX, qui a adhéré à cette orga-
nisation dès sa création, "a pu tisser
des relations profitables aux échanges
entre les opérateurs du commerce
extérieur des pays concernés, dans les
domaines de la réassurance, de l'in-
formation commerciale et du recou-
vrement des créances, tant en Algérie,
au profit des assureurs membres, que
dans les pays concernés, au profit de
la CAGEX et des exportateurs algé-
riens", explique-t-elle dans un com-
muniqué. Créée en 1995 pour contri-
buer à la promotion des exportations
algériennes hors hydrocarbures, la
CAGEX entreprend des relations de
coopération avec plusieurs institu-
tions et organismes nationaux et inter-
nationaux dans le domaine de l'assu-
rance-crédit, de l'information com-
merciale et du recouvrement des
créances. Cette coopération interna-
tionale lui permet de "prévenir et de
récupérer les impayés à l'étranger,
tant en Europe, en Afrique, que dans
les pays arabes et islamiques", souli-
gne-t-elle.
M. N.
DÉCHETS DOMESTIQUES ET INDUSTRIELS
Un filon inexploité
pouvant générer 23
à 25 milliards de
dinars/an de plus-value
L' exploitation intelligente
des déchets ménagers et
industriels, en Algérie,
représente un extraordinaire filon à
même de générer entre 23 à 25 mil-
liards de dinars/an et de créer des mil-
liers d'emplois, assure M. Abdelkader
Touzi, professeur en bioénergie et
biomasse.
Présent, hier, à l'émission L'Invité de
la rédaction de la chaine 3 de la Radio
Algérienne, celui-ci considère
qu'avec l'aide des scientifiques, les
déchets peuvent asseoir les bases
d'une forte industrie de récyclage et
de transformation pour autant, souli-
gne-t-il, qu'on leur accorde un réel
intérêt. Pour lui, L'Etat a beaucoup à
gagner en libérant et en encourageant
cette activité. M. Touzi estime les
quantités de déchets générés par les
activités humaines à travers le pays,
entre 7 à 10 millions de tonnes/an "
dont, précise-t-il, seulement 5% sont
exploités. Il fait par ailleurs mention
d'environ 6.300 décharges sauvages,
" dont relève-t-il, on ne tire aucun
profit ", en raison de l'absence d'entre-
prises spécialisées dans les activités
de récupération et de traitement.
Il dit, d'autre part, regretter que la loi
portant gestion, contrôle et élimina-
tion des déchets soit restée lettre
morte à ce jour. " Des expériences de
recyclage et de valorisation des
déchets ont parfaitement réussi dans
de très nombreux pays à l'étranger, "
et les nôtres, qu'est qu'on en fait " s'in-
terroge-t-il, ajoutant, dépité, " chez
nous on préfère les incinérer ".
Pour ce chercheur, la question est de
savoir quels sont les mécanismes res-
tant à mettre en place pour impulser
une action à vaste échelle des activi-
tés de recyclages et de valorisation
des déchets, dont l'industrie, à elle
seule, génère, rappelle-t-il, quelques
2,5 millions de tonnes/an.
A. H.
TASSILI AIRLINES
Lancement aujourd'hui d'une nouvelle ligne Alger-Tindouf
PRO IN ALGERIA
20 grands domaines professionnels représentés prochainement
SELON BEDOUI
La création d'une dynamique économique
génératrice de richesse est un défi
AFRIQUE
20 - LE MAGHREB du 6 Janvier 2016
TOGO
Les députés adoptent
la loi de finances 2016
La la loi de finances 2016 qui s'équili-
bre en dépenses à 1002,2 milliards de
Fcfa et en recettes à 962,8 milliards avec
un gap de financement de 39,4 milliards a
été adopté mercredi par les députés du
Togo. "Ce projet de loi de finances, ges-
tion 2016, sera axé sur la poursuite de la
mise en œuvre de la Stratégie de
Croissance Accélérée et de Promotion de
l'Emploi (SCAPE), déclinée en
Programmes d'Actions Prioritaires
(PAP)", a expliqué le ministre de
l'Economie, des Finances et de la
Planification du développement, Adji
Otèth Ayassor. Ainsi, l'ensemble des
mesures contenues dans le projet de loi de
finances, gestion 2016, sont entre autres
axées sur l'atteinte des objectifs suivants :
l'amélioration des recettes ; la lutte contre
la pauvreté ; la réduction du chômage ;
l'amélioration des conditions de vie des
populations et la relance de l'économie
par la consommation et l'investissement
dans les secteurs source de croissance. Le
ministre Ayassora révélé que les prévi-
sions budgétaires pour la gestion 2016 se
fondent sur des prévisions basées sur un
cadre macroéconomique national assez
stable et qui ne cesse de se consolider.
"Dans le même temps, elles tiennent
compte de l'environnement économique
international marqué par une reprise pro-
gressive des activités dans les pays déve-
loppés et par un ralentissement dans les
pays émergents ainsi que dans certains
pays en développement, en particulier
ceux exportateurs de pétrole dont le prix
ne cesse de baisser", a poursuivi M.
Ayassor. "De même, la hausse continue
du cours de dollar US ne cesse de renché-
rir le coût de nos importations en creusant
encore plus de déficit dans les balances
commerciales des pays en développe-
ment, principalement importateurs de
produits de première nécessité et produits
finis sans oublier l'aggravation du service
de la dette extérieure due à cette hausse",
a précisé le ministre.
BURKINA FASO
50ème anniversaire du
premier soulèvement
populaire
Le Burkina Faso a commémoré
dimanche le 50e anniversaire de son
premier soulèvement populaire qui a
chassé le premier président du pays,
Maurice Yaméogo en 1966. Le 3 janvier
1966, près de 50 000 Burkinabè sous la
houlette des syndicats, sont sortis pour
protester contre le régime du premier
Président Maurice Yaméogo. M.
Yaméogo sera remplacé par le colonel
Sangoulé Lamizana, chef d'état-major qui
jouait le médiateur, qui va gérer le pays
pendant 14 ans avant d'organiser des élec-
tions en mai 1978. Pour la Confédération
générale des travailleurs du Burkina
(CGT-B), les autorités actuelles doivent
maîtriser l'histoire du pays et savoir qu'il
y aura des forces telles que le mouvement
syndical qui joue son rôle entier de
contre-pouvoir. Le 3 janvier 1966 signifie
pour la Confédération syndicale du travail
du Burkina (CGT-B), le refus du peuple
de la mauvaise gouvernance et aussi le
refus de la violation des libertés indivi-
duelles et collectives, car M. Yaméogo
voulait "réduire les allocations familiales
de plus de 50%, les salaires de 20%, mais
aussi bloquer les avancements des travail-
leurs sur deux ans". En fin octobre 2014,
des milliers de Burkinabè sont sortis pour
s'opposer à la tentative de modification de
la Constitution par le président Blaise
Compaoré pour briguer un nouveau man-
dat en 2015. Plus d'une trentaine de per-
sonnes ont été tuées et plusieurs centaines
d'autres blessées lors de ces journées
insurrectionnelles anti-Compaoré. Après
treize mois de transition, le Burkina Faso
a réussi à organiser des élections jugées
libres et transparentes qui ont été rempor-
tées par Roch March Christian Kaboré.
PRÉSIDENTIELLE CENTRAFRICAINE
Deux tiers des candidats exigent
l'arrêt d'une mascarade électorale
Une vingtaine de
candidats du premier
tour de la
présidentielle en
Centrafrique ont exigé
l'arrêt des opérations
électorales, dénonçant
une mascarade, dans
une déclaration
commune que l'AFP a
pu consulter lundi.
Les signataires, qui font
état de nombreuses
irrégularités après la
publication des premiers résul-
tats partiels du scrutin du 30
décembre, refusent d'être com-
plices de cette mascarade élec-
torale et exigent purement et
simplement l'arrêt des opéra-
tions au profit d'un processus
concerté. Ils invitent en outre
tous les acteurs impliqués à se
mettre autour de la table pour
définir les modalités pour la
+sauvegarde de la nation+.
Le texte affirme que les
opérations électorales du 30
décembre ont révélé de graves
irrégularités et intimidations
dans le déroulement du scrutin,
et des manipulations de nature
à remettre fondamentalement
en cause la sincérité, la trans-
parence et la crédibilité du
scrutin, sans toutefois préciser
lesquelles. Une vingtaine de
candidats - sur un total de 30 -
ont déjà signé ce texte, notam-
ment Karim Meckassoua, pré-
senté comme un des poids
lourds de l'élection, et un
ancien fils de président,
Sylvain Patassé. En revanche,
les candidats pour l'instant en
tête de la course à la présiden-
tielle après la publication
dimanche de résultats encore
très partiels - notamment
Faustin Archange Touadéra et
Anicet Georges Dologuélé - ne
figurent pas parmi les signatai-
res. D'après des résultats por-
tant sur environ un quart des
électeurs inscrits, Faustin
Archange Touadéra a recueilli
120.838 voix, largement
devant l'un des favoris, Anicet
Georges Dologuélé (68.547
voix), et Désiré Kolingba, fils
d'un ancien président (39.952
voix). Faustin Archange
Touadéra est un ancien
Premier ministre (2008-2013)
de l'ex-président François
Bozizé renversé en 2013.
Anicet Georges Dologuélé
est lui un ancien Premier
ministre du président Ange-
Félix Patassé, au pouvoir de
1993 à 2003, avant d'être ren-
versé par Bozizé. Il a reçu le
soutien officiel du parti de
Bozizé. Près de deux millions
d'électeurs centrafricains
étaient appelés aux urnes mer-
credi pour élire un nouveau
président et leurs représentants
à l'Assemblée nationale. Ces
scrutins sont censés sortir le
pays de trois années de violen-
ces intercommunautaires qui
ont ravagé le pays. Le vote, qui
s'est déroulé sans incident
majeur, avait été qualifié de
succès par la communauté
internationale qui a salué l'ab-
sence de violences. Les résul-
tats définitifs seront rendus
publics dans les prochains
jours. Un probable second tour
est prévu le 31 janvier. La
Centrafrique, un des pays les
plus pauvres au monde, est
plongée dans le chaos depuis le
renversement du président
François Bozizé en mars 2013
par l'ex-rébellion Séléka, elle-
même finalement chassée du
pouvoir par une intervention
internationale menée par la
France dans son ancienne colo-
nie début 2014.
PRÉSIDENTIELLE AU CONGO
La course contre la montre est engagée
Au Congo, la date du premier tour
de l'élection présidentielle étant
désormais connue, le 20 mars
2016, le pays engage dès à présent une
double course contre la montre : d'abord
pour les organes chargés de l'organisation
du scrutin ; puis pour les candidats qui
brigueront la magistrature suprême.
Si pour les premiers, notamment la
Commission électorale nationale indépen-
dante (CENI), quelques défis doivent être
relevés avant l'échéance proprement dite,
les candidats quant à eux doivent bâtir des
stratégies pour convaincre, par leurs pro-
grammes, les potentiels électeurs aux
attentes multiples.
En ce qui concerne la CENI, les défis
consistent, pour ces hommes et ces fem-
mes appelés à gérer cet organe, de donner
le meilleur d'eux-mêmes pour être au dia-
pason de la tâche qui leur incombe :
l'amélioration de la gouvernance électo-
rale. Il s'agit, en effet, de disposer d'une
nouvelle loi électorale modifiée, d'expéri-
menter le bulletin unique, de procéder à la
révision des listes électorales en vue
d'avoir un fichier fiable, mais aussi et sur-
tout de faire en sorte que les cartes d'élec-
teurs parviennent à temps aux électeurs
afin d'éviter, comme ce fut le cas lors des
derniers scrutins (législatives, locales et le
referendum), une faible participation.
Quant au ministère de l'Intérieur et de
la décentralisation, la fixation de la date
du premier tour de la présidentielle
appelle à tout mettre en œuvre afin que la
nouvelle république soit portée sur les
fonts baptismaux, comme le souhaite
ardemment le président de la République.
Au regard des forces en présence et de
ce que préparent leurs états-majors, le
Parti congolais du travail (au pouvoir),
principale formation de la majorité prési-
dentielle n'a pas encore annoncé son can-
didat à cette course à la magistrature
suprême. Son comité central a néanmoins
renvoyé à une date prochaine la désigna-
tion de celui-ci. D'ores et déjà, les forma-
tions de la majorité, telles l'Union des for-
ces démocratiques (UFD, de l'ancien pre-
mier ministre, Charles David Ganao),
appellent le président sortant à faire acte
de candidature.
Dans ce cas, Denis Sassou N'guesso
est présenté et se présente comme le seul
capitaine à bord du bateau.
Si cela se confirme, le président sortant
aura, selon toute vraisemblance une
pléiade de challengers parmi lesquels
Joseph Kignoumbi Kia-Mboungou (indé-
pendant), Nicéphore Fylla de Sainte
Eudes du Parti républicain liberal (PRL)
et Anguios Nganguia-Engambe du Parti
pour l'action de la république (PAR-Mâ),
tous trois candidats malheureux à la der-
nière élection présidentielle de 2009.
Par ailleurs, du côté de l'opposition
dite radicale incarnée par deux coalitions
: l'IDC (Initiative pour la démocratie au
Congo) et le FROCAD (Front républicain
pour le respect de l'ordre constitutionnel
et l'alternance démocratique), le choix
s'annonce quelque difficile en raison de la
multitude des candidats supposés à cette
course.
En effet, certaines personnalités se
sont déclarées candidates depuis plusieurs
mois à cette élection. C'est le cas de,
Mathias Dzon de l'Union patriotique pour
le renouveau national (UPRN) et Guy
Brice Parfait Kolélas qui dirige l'aile dure
du Mouvement congolais pour la démo-
cratie et le développement intégral
(MCDDI).
Cette liste pourrait être complétée par
d'autres, en l'occurrence André Okombi
Salissa (un ancien du PCT) ayant intégré
l'IDC et bien entendu Pascal Tsaty
Mabiala, premier secrétaire de l'Union
panafricaine pour la démocratie sociale
(UPADS) reconnue comme le plus grand
parti de l'opposition.
Dans cette hypothèse, l'exercice parait
plus difficile du côté de l'opposition où la
guerre des egos est loin d'être terminée. Il
est donc fort probable de voir l'opposition
aller en rangs dispersés au premier tour.
Une probabilité qui amenuiserait les
chances de cette opposition face à la mou-
vance présidentielle qui mise sur Denis
Sassou N'guesso comme "seul et vrai can-
didat".
Aussi, dans cette course à la magistra-
ture, le tout devrait se jouer non seule-
ment par la posture des uns et des autres,
mais aussi et surtout sur l'affirmation per-
sonnelle de chaque candidat sur la scène
politique, et donc leur capacité de propo-
ser un programme digne de convaincre les
électeurs de se prononcer en leur faveur.
Car, constate-t-on, aujourd'hui plus
encore qu'hier les Congolais ont besoin de
savoir quelles sont les réponses que leurs
futurs gouvernants comptent apporter aux
questions qu'ils se posent quant à leur
avenir, surtout la jeunesse qui ploie sous
un chômage chronique.
Quatrième élection présidentielle du
genre qu'organisera le Congo en un quart
de siècle de démocratie pluraliste,
l'échéance du 20 mars ne présage jusqu'ici
aucune candidature féminine et mêmes
des jeunes à qui la nouvelle constitution
offre, pour la première fois, une opportu-
nité de se présenter à la course vers la plus
haute et prestigieuse fonction de l'État.
LE MAGHREB du 6 Janvier 2016 - 5
NATION
PROJET DE RÉVISION CONSTITUTIONNELLE
Cinq axes majeurs visant la consolidation
de l'État
En marge de la
conférence de
presse animée,
hier, par le ministre
d'Etat, directeur de
cabinet de la
présidence de la
République,
Ahmed Ouyahia.
L'avant-projet de
révision
constitutionnelle
rendu public
s'articule autour de
cinq axes visant
notamment la
consolidation de
l'unité nationale et
de la démocratie,
le renforcement de
l'Etat de droit et
l'amélioration de
l'organisation et du
fonctionnement de
certaines
institutions.
Cet avant projet, validé
par le Président de la
République, M.
Abdelaziz Bouteflika, visant
notamment la consolidation de
l'unité nationale et de la démo-
cratie, le renforcement de l'Etat
de droit et l'amélioration de l'or-
ganisation et du fonctionnement
de certaines institutions.
Au chapitre "consolidation de
l'unité nationale", le projet de
révision constitutionnelle réaf-
firme la place exceptionnelle
qu'y tient la révolution du 1er
Novembre 1954 et met en valeur
le rôle de l'Armée de libération
nationale aux côtés du Front de
libération nationale, souligne le
document portant présentation
de ce projet. Dans le même cha-
pitre, le texte affirme l'identité
nationale dans ses trois dimen-
sions, à savoir l'islam en tant que
religion de l'Etat, l'arabité, qui
demeure la langue officielle de
l'Etat et l'amazighité qui enregis-
tre une nouvelle avancée à tra-
vers sa promotion au statut de
langue nationale et officielle
(article 3 bis). Dans le registre de
la consolidation de la démocra-
tie, le document affirme la nature
démocratique et républicaine du
régime politique, fondé sur l'al-
ternance démocratique au pou-
voir par la voie des élections
libres et régulières et la sépara-
tion des pouvoirs.
Dans son article 74, le nouveau
projet stipule que l'alternance
démocratique par la voie des
urnes sera également confortée à
travers la réélection du président
de la République une seule fois,
disposition exclue de toute révi-
sion constitutionnelle (article
178). Dans le même cadre et
concernant le renforcement des
libertés démocratiques le projet
affirme que la liberté de manifes-
tation pacifique et la liberté de la
presse sont garanties, ainsi que le
droit d'accès aux informations et
données et la garantie de leur cir-
culation.
La consolidation de la démocra-
tie se fera également avec le ren-
forcement des droits reconnus à
l'opposition politique, souligne
le document qui précise égale-
ment que la révision constitu-
tionnelle confortera la place de
l'opposition parlementaire, y
compris en réservant une séance
mensuelle dans chaque Chambre
à l'examen d'un ordre du jour
proposé par l'opposition.
L'opposition parlementaire
pourra saisir le Conseil constitu-
tionnel sur les lois votées par le
Parlement.
Le pouvoir législatif et son
contrôle sur le Gouvernement est
également affirmé dans ce nou-
veau projet qui indique, entre
autres, que la majorité parlemen-
taire sera consultée par le prési-
dent de la République pour la
nomination du Premier ministre
(article 77) et que le recours aux
ordonnances présidentielles sera
limité aux seuls cas d'urgence
durant les vacances parlementai-
res (article 124).
Il est également fait obligation
au Premier ministre de présenter
annuellement au Parlement la
Déclaration de politique géné-
rale (article 84).
A propos des nouvelles disposi-
tions destinées à conforter la cré-
dibilité et la régularité des élec-
tions, le texte souligne l'obliga-
tion constitutionnelle pour les
pouvoirs publics d'organiser des
élections transparentes et impar-
tiales et de mettre la liste électo-
rale à la disposition des candi-
dats (article 170 bis).
Le document annonce également
la mise en place d'une Haute ins-
tance indépendante de surveil-
lance des élections, précisant que
cette instance permanente sera
présidée par une personnalité
indépendante et composée de
magistrats et de compétences
indépendantes choisies par la
société civile.
Au chapitre du renforcement de
l'Etat de droit, le projet de révi-
sion constitutionnelle affirme
que cela se concrétisera par l'en-
richissement des droits et liber-
tés individuels et collectifs, le
renforcement de l'indépendance
de la justice et en agissant au
profit des justiciables.
Concernant l'enrichissement des
droits et libertés individuels et
collectifs, le document explique
que cela se traduira à travers
notamment la criminalisation
des traitements cruels, inhu-
mains et dégradants contre les
personnes, la garantie de la
liberté de culte dans le cadre de
la loi (article 36) et la constitu-
tionnalisation du Conseil natio-
nal des Droits de l'Homme.
Le renforcement de l'indépen-
dance de la justice se fera, quant
à lui, à travers, entres autres, la
prohibition de toute intervention
dans le cours de la justice, l'ina-
movibilité du juge du siège dans
le cadre de la loi et le renforce-
ment de l'autonomie du Conseil
supérieur de la magistrature.
Pour les dispositions prises au
profit des justiciables, la révision
constitutionnelle proclame
notamment le caractère excep-
tionnel de la détention provi-
soire. Dans le chapitre référents
pour une société ancrée dans ses
valeurs et tendue vers le progrès,
le texte explique que cela se
concrétisera par l'encadrement
de la mutation économique, la
moralisation davantage des pra-
tiques et de la gouvernance éco-
nomiques et la préservation de la
cohésion sociale.
Ainsi et concernant l'encadre-
ment de la mutation économi-
que, le document réaffirme
notamment la préservation de la
propriété publique, la construc-
tion d'une économie productive,
compétitive, et diversifiée met-
tant en valeur toutes les potentia-
lités naturelles, humaines et
scientifiques du pays, et la pro-
tection des terres agricoles et des
ressources hydrauliques.
Pour moraliser davantage les
pratiques et la gouvernance éco-
nomiques, le projet de révision
constitutionnelle stipule la
nécessité de protéger davantage
l'économie nationale contre la
corruption, le trafic illicite et
l'abus, de renforcer l'obligation
de déclaration de patrimoine
pour les élus et les cadres et
constitutionnaliser l'Organe de
prévention et de lutte contre la
corruption.
Concernant la préservation de la
cohésion sociale, plusieurs prin-
cipes seront sanctuarisés dans la
nouvelle Constitution, entre
autres, la réduction des inégalités
sociales, la promotion de la jus-
tice sociale, l'élimination des dis-
parités régionales, le droit à l'en-
seignement public gratuit et
ledroit à la protection de la santé
du citoyen et la responsabilité de
l'Etat pour les soins des person-
nes démunies.
Les principes de garantie des
droits des travailleurs à la sécu-
rité sociale, l'encouragement par
l'Etat de la réalisation des loge-
ments, et son concours pour en
faciliter l'accès aux catégories
défavorisées et sa responsabilité
dans la promotion de l'apprentis-
sage et dans la mise en place de
politiques d'aide à la création
d'emplois seront aussi sanctuari-
sés dans la nouvelle loi fonda-
mentale du pays.
Le dernier axe autour duquel
s'articule le projet de révision
constitutionnelle est celui des
améliorations organisationnelles
et fonctionnelles au niveau de
certaines institutions.
Dans ce cadre précis et concer-
nant le Parlement, le document
institue la sanction du "noma-
disme politique" par la perte du
mandat parlementaire (article
100 ter), l'instauration d'une ses-
sion annuelle unique de dix
mois, la primauté du Conseil de
la nation dans l'examen des pro-
jets de lois relatifs à l'organisa-
tion territoriale, à l'aménagement
du territoire et au découpage ter-
ritorial.
Le Conseil Constitutionnel,
quant à lui, connaîtra, dans ce
nouveau projet, l'affirmation de
son indépendance et la prestation
de serment de ses membres (arti-
cles 163 et 164) et une exigence
de hautes qualifications juridi-
ques de ses membres (article 164
bis).
IL CONSACRE LE
"RENFORCEMENT" DE
L'ETAT DE DROIT
L'avant-projet de révision consti-
tutionnelle consacre, dans son
volet relatif au renforcement de
l'Etat de droit, l'enrichissement
des droits et libertés individuels
et collectifs, à travers notamment
"la criminalisation des traite-
ments cruels, inhumains et
dégradants contre les person-
nes".
Il prévoit également la "garantie"
de la liberté de culte dans le
cadre de la loi (article 36) et "le
renforcement de la protection de
la vie privée et du secret des
communications et de la corres-
pondance, ainsi que des données
personnelles sur le net (article
39)".
L'avant-projet de loi garantit,
entre autres, la "constitutionnali-
sation" du Conseil national des
droits de l'Homme (article173).
Concernant le renforcement de
l'indépendance de la justice, le
document précise que cette
garantie est prévue par le prési-
dent de la République (arti-
cle138), mettant en évidence la
"prohibition" de toute interven-
tion dans le cours de la justice et
de l'"inamovibilité" du juge du
siège dans le cadre de la loi.
Il est prévu également "la protec-
tion de l'avocat pour le libre
exercice de sa fonction" et le
"renforcement de l'autonomie du
Conseil supérieur de la magistra-
ture (article 157)".
Agissant, en outre, au profit des
justiciables, l'avant-projet de
révision constitutionnelle pré-
voit, notamment, la "sanctuarisa-
tion constitutionnelle", la procla-
mation du caractère "exception-
nel" de la détention provisoire et
les droits de la personne gardée à
vue, y compris de contacter son
avocat (article 48).
Il est également envisagé l'ins-
tauration d'un deuxième degré de
juridiction en matière criminelle
(article 142) , la sanction de
toute entrave à l'exécution d'une
décision de justice (145) et l'ins-
tauration d'une procédure à tra-
vers laquelle le justiciable pourra
saisir le Conseil constitutionnel,
en exception d'inconstitutionna-
lité, s'il estime qu'une disposition
de loi porterait atteinte à ses
droits, dans le cadre d'un procès
(article 166 bis).
BOUTEFLIKA VEUT QUE
LES CONSULTATIONS
PRENNENT LE
CARACTÈRE D'UN
"DIALOGUE NATIONAL"
Le président de la République,
Abdelaziz Bouteflika a tenu à ce
que les consultations autour de la
révision constitutionnelle pren-
nent un caractère d'"un dialogue
national", a souligné Ahmed
Ouyahia.
"Le président de la République a
tenu à ce que les différentes pha-
ses de consultations pour la révi-
sion constitutionnelle prennent
un caractère de dialogue natio-
nal, en associant tous les partis
politiques, les personnalités
nationales, les associations et
même les organisations", a-t-il
précisé.
Il a ajouté que les quatre années
de consultations pour la révision
de la loi fondamentale ont été
une "opportunité" pour être à
l'écoute également de la société à
travers les médias.
Le directeur de cabinet de la pré-
sidence de la République a rap-
pelé que le chantier pour la révi-
sion constitutionnelle a été lancé
depuis 2011 par le président dans
le cadre des réformes politiques
qu'il avait annoncées.
Les consultations autour de la
révision de la Constitution ont eu
lieu en 2011, 2012 et 2014, rap-
pelle-t-on.
L'AVANT-PROJET
ADRESSÉ À TOUTES LES
PARTIES CONCERNÉES
Les parties ayant pris part aux
consultations pour la révision
constitutionnelle seront destina-
trices à partir de ce mardi du
document relatif à l'avant projet
de révision de la Constitution, a
indiqué le ministre d'Etat, direc-
teur à la Présidence de la
République, Ahmed Ouyahia.
Lors d'une conférence de presse
consacrée à la présentation de cet
avant-projet de révision constitu-
tionnelle, M. Ouyahia a souligné
que "toutes les parties ayant pris
part aux consultations pour la
révision de la loi fondamentale
du pays, entre partis politiques,
personnalités nationales et orga-
nisations nationales seront desti-
natrices, ce jour du document".
Mohamed B.
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